| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mar 25 Aoû 2020 - 7:07 | |
| « J'espère bien. » Plaisantes-tu à propos de ta longueur d'avance sur le podium des cousins. Cela fait un moment que vous ne vous êtes plus vus, avec Livio, mais votre complicité est toujours là, ça se voit et ça se sent. Avec lui, tu sens que tu as plus de facilités à parler même s'il y a certaines choses qu'il est préférable qu'il ignore. « Une amie oui... et une ex. » Finis-tu par avouer sans pour autant lui donner davantage de détails. Tu n'as pas envie d'expliquer à Livio que tu as été marié parce que c'était un mariage arrangé et que tu n'as pas envie de lui faire croire que Gisella était ton grand amour. Alors plutôt que de lui mentir, tu préfères omettre de lui dire certaines choses. Pour ce qui est des ravages faits par Enzo, tu ne peux pas en attester mais tu n'as pas beaucoup de doutes. Ton ex-femme n'avait clairement pas l'air indifférente concernant ce type. Laissant ce sujet de côté, tu demandes à Livio si Gabriel pourra l'appeler Tonton, ce qu'il accepte sans une once d'hésitation. L'Italien semble heureux d'endosser ce rôle visiblement. Toi, ça t'enchante bien moins qu'il pense déjà aux bêtises à faire avec ton fils. « C'est qui l'enfant, toi ou Gabriel ? » Demandes-tu, taquin. Ton fils n'ayant pas beaucoup de famille, pas beaucoup d'entourage, il sera certainement heureux de rencontrer son tonton Livio. Même si celui-ci amène son lot de bêtises avec lui. Au moins, tu sais d'avance que ton fils s'amusera avec le jeune homme. « C'est triste pour Gabriel, oui. Mais j'essaie d'être un maximum à la hauteur, il le mérite. Alors ce n'est pas évident tous les jours mais je crois que je m'en sors. » En tout cas ton fils ne semble pas malheureux et quand tu as besoin de conseils, tu as toujours Tahlia, Olivia, Sybille ou encore Yasmine à qui téléphoner pour avoir un avis féminin. Ce serait plus facile s'il y avait une présence féminine à la maison mais ce n'est pas aussi simple et tu ne sais pas si tu en as réellement envie. « Peut-être, oui. Peut-être que les choses changeront par la suite mais pour l'instant, on est bien tous les deux. » Et puis, tu n'as pas envie de faire rentrer n'importe qui dans la vie de Gabriel. Si une femme prend une place importante dans ta vie, tu veux qu'elle soit d'abord acceptée par ton fils. Par chance, cela ne risque pas d'être très difficile parce que ton fils apprécie tout le monde, contrairement à toi. Un héritage de sa mère, sans doute. « Je suis à peu près sûr qu'on est insupportables. » Rétorques-tu en riant quand Livio affirme que la lassitude est de famille. Néanmoins, il y en a bien une dont il ne se lasse pas, visiblement. Et avant que tu lui poses davantage de questions, l'Italien te donne d'autres informations. « Sans une explication ? Je crois qu'il est temps que tu te poses des questions sur tes performances sexuelles Livio... » Dis-tu avant de rire. Mais voyant l'air sérieux de ton cousin, tu te rattrapes bien vite pour tenter de le conseiller. Bien que tu ne sois définitivement pas la bonne personne pour ça. « Je ne sais pas... son comportement est étrange. Mais en même temps, qu'est-ce que tu risques ? Elle t'a déjà plus ou moins jeté alors une fois de plus ou une fois de moins. Comme ça tu seras fixé et tu n'auras pas de regrets. Parce que si tu ne fais rien, tu vas toujours te demander et si ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Lun 7 Sep 2020 - 10:48 | |
| Une amie et une ex. Voilà qui était bien plus clair. Livio esquissa un léger sourire, avide d'en savoir plus. « Tu arrives à être ami avec tes ex, toi ?! » s'exclama-t-il. Livio, lui, c'était mort. Une fois que c'était fini, c'était vraiment fini. Sauf Giulia, sa camarade à la télévision, mais ça, c'était bien parce qu'il y avait toujours quelque chose d'indéfini entre eux, une attirance palpable qui ne disparaissait pas avec les années. Mais si une femme s'amusait à lui faire une crasse, il tirait définitivement un trait, étant bien trop rancunier. C'était peut-être pour cela qu'il se fermait à toute relation sérieuse : ça pouvait faire trop de mal. En tout cas, même si son cousin n'était pas adepte des longues relations, il avait au moins réussi à faire un enfant. Un enfant que Livio s'empressait de connaître, heureux de voir que Ciàran était prêt à lui offrir un rôle de tonton auprès de son petit. Même si pour cela il allait devoir subir les bêtises de Livio. « C'est Gabriel, l'enfant, évidemment ! » commença-t-il. « Mais je t'avoue que je dois avoir 7-8 ans d'âge mental, ce n'est pas mieux. » Il éclata de rire, avant d'ajouter, plus sérieusement : « Mais t'inquiètes, je le chouchouterai, ton p'tit gars. » C'était un membre de sa famille. Et la famille, c'était sacré pour Livio. Sans compter que ce petit avait un entourage très restreint, du fait qu'il n'avait personne du côté de sa mère. Il esquissa un sourire bien plus sincère en entendant Ciàran dire qu'il essayait de faire du mieux qu'il le pouvait. « Rien que pour ça, il a de la chance de t'avoir comme papa. » Vouloir assumer deux rôles n'était pas donné à tout le monde. Beaucoup cherchait de nouvelles relations afin d'assurer une présence féminine pour leur progéniture, mais souvent, cela échouait et faisait bien plus de mal. Ciàran, lui, semblait chérir sa solitude. Ils étaient bien tous les deux, disait-il. « Oui je comprends. Puis, ça ne doit pas être simple de vouloir présenter quelqu'un à son fils. Se lancer dans une relation est déjà difficile, mais avec un enfant derrière, la pression doit être plus forte. » ça poussait à se protéger encore plus. Livio avait déjà souvenir que Ciàran était très méfiant, sa paternité n'avait pas dû arranger le coup. Alors, oui, ils étaient sûrement insupportables, comme son cousin l'affirma, sous les rires de Livio. « J'assume ! » Et pourtant, il y avait bien une brune qui était restée au coin de son esprit et qui ressurgissait, maintenant qu'il savait qu'elle n'était pas loin. En donnant quelques détails à son cousin, ce dernier tiqua évidemment sur le silence post-relation sexuelle. « Ouais, sans une explication. » confirma-t-il. Et alors qu'il lui dit de remettre en doute ses performances sexuelles, Livio rétorqua aussitôt en riant : « Bah justement, je me suis posé la question ! Alors, je me suis vite remis en selle. Et disons qu'on m'en a redemandé encore et encore. Du coup, mes doutes ont vite disparu. » Il fanfaronnait, évidemment. Mais le sérieux fut de mise sur les prochaines paroles de son cousin. Qu'est-ce qu'il risquait ? Pas grand chose, à part mettre un coup à son ego. Et à son cœur, même si, ça, Livio ne le dira sûrement jamais. « Tu as raison... Au moins, je serai fixé et ça mettra un terme à mes interrogations. » Il se fit plus songeur avant de reprendre, perplexe : « C'est juste que je ne veux pas mettre le bazar avec cette histoire. Je veux dire, cette fille, c'est quand même la sœur de mon meilleur pote. » Et dépité, il ajouta : « Putain de bro code. » |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mer 9 Sep 2020 - 12:06 | |
| « Habituellement non, mais c'est une exception. » Dis-tu en souriant, restant le plus vague possible. Si Gisella n'avait pas été ta femme et si vous ne faisiez pas partie du même réseau mafieux, vous ne seriez probablement plus en contact aujourd'hui. Elle aurait disparu de ta vie comme Lou ou encore comme Harmonie. Même si la première n'a pas été ton ex, tu aurais aimé qu'elle reste dans ta vie pour Gabriel, qui a de plus en plus besoin de sa mère. Mais bien qu'elle soit absente, tu fais tout ton possible pour que ton fils soit heureux et qu'il soit entouré par quelques personnes de confiance. Tu peux désormais ajouter Livio à cette liste. « Je sais qu'il sera heureux d'être avec toi. » Parce que ton fils, contrairement à toi, a besoin de voir du monde, de découvrir d'autres personnes. Il va sur ses trois ans et il a ce besoin de développer son côté sociable. Un côté qu'il a hérité de sa mère, assurément. « Je ne sais pas si on peut dire qu'il a de la chance. S'il avait pu choisir, je ne suis pas certain qu'il m'aurait pris moi. » Réponds-tu en riant et en haussant les épaules. Même si tu fais de ton mieux, Gabriel aurait pu grandir dans une famille remplie d'amour et où la sécurité règne. A la place il t'a toi et tout ce danger qui gravite autour de vous. Pas génial. Ce qui fait que tu essaies de compenser comme tu peux en le rendant heureux et à l'abri de tout danger. « C'est ça... je pense que certaines femmes peuvent être septiques à l'idée d'être avec un homme qui a déjà un enfant. » Heureusement, les exceptions existent. Et puis, à ton âge, c'est plutôt rare de trouver un homme qui n'a aucun antécédent familial ou amoureux. Alors que Livio t'explique ce qu'il se passe dans sa vie amoureuse, le serveur vient vous apporter vos plats ainsi que le vin. Après avoir attrapé tes couverts, tu réponds : « J'te reconnais bien là. » La drague, le sexe, vous avez ça dans le sang. C'est quelque chose d'inné et simple chez vous. Alors tu peux comprendre que ton cousin ait voulu vérifier si c'était un problème sexuel, concernant cette jeune femme qui l'a fuit. « Ouch. La soeur de ton meilleur ami, sérieusement ? » Demandes-tu après avoir pris une première bouchée de ton plat. « Et tu ne t'es pas dit qu'elle avait pu avoir un excès de conscience en te plantant là ? Elle a peut-être simplement pensé à son frère et à tous les problèmes que ça pouvait causer ? » Cela te semble plus évident à présent. Mais si c'est bien ça, le problème, alors il ne pourra pas se régler si facilement. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Jeu 24 Sep 2020 - 9:33 | |
| "ça doit être une sacrée exception..." dit-il avec un sourire malicieux. S'il savait qu'il avait été marié à cette femme. S'il savait que c'était l'amour de jeunesse de son meilleur ami, sans doute Livio rirait-il moins. Le sourire de Livio se fit toutefois plus sincère quand Ciàran annonça que Gabriel serait heureux auprès de son 'tonton'. "Je l'espère bien. J'ai déjà de l'expérience dans le domaine, ça devrait aller." Il se mit à rire avant d'ajouter : "Non, rassure-toi, je n'ai pas d'enfant caché quelque part... ou alors je ne suis pas au courant. C'est mon grand frère qui a eu un petit garçon." Son neveu avait trois ans maintenant, mais Ciàran n'était sûrement pas au courant que l'aîné des Manzoni était devenu papa. Des trois, il était celui qui avait toujours été le plus réservé, le plus posé, le plus stable. Il était fait pour être papa. D'autres, en revanche, avaient dû composer avec ce nouveau rôle. "C'est bien parce que tu penses ça qu'il a de la chance de t'avoir. Tu n'es pas un père hyper sûr de lui, qui croit tout connaître des enfants, qui fait tout avec une pseudo-perfection. C'est justement en tâtonnant qu'on devient un meilleur père." Certes, Livio n'avait pas connaissance de toute la partie mafia, mais même s'il le savait, il comprendrait que Ciàran redoublait d'attention pour protéger la chair de sa chair. Parfois même en s'oubliant, en mettant de côté les relations sentimentales. Il écouta son cousin, plutôt sceptique sur ses derniers mots. "On peut dire pareil d'une femme qui a déjà un enfant. Mais bon, maintenant, les familles recomposées, ça fait moins peur. Tu trouveras bien ton exception." dit-il, avec vigueur. Son exception, Livio l'avait peut-être déjà trouvé. Seulement, il allait lui falloir du temps - et il allait devoir ramer - pour la reconquérir. Faussement outré par la remise en question de ces performances sexuelles, Livio démonta rapidement les paroles de son cousin. C'était évident qu'il allait vérifier si le problème ne venait pas de lui. Et en véritable amoureux des courbes féminines, il s'était donné un malin plaisir à expérimenter son sex-appeal. Un sourire en coin se dessina sur les lèvres du jeune Manzoni. "On ne me refait pas." Même si les 27 ans le poussaient à d'autres interrogations. Le sexe sans lendemain, ça commençait à lui peser. Il avait parfois - oui parfois - des envies de sérieux. D'où les questions qu'il se posait sur Aura. "Oui, la soeur jumelle de mon meilleur ami. J'aime bien me compliquer la vie, comme tu peux voir." lâcha-t-il en soupirant. Il écouta avec attention son cousin qui exposait un fait auquel il n'avait pas réfléchi, préférant se voiler la face. Il prit une bouchée de son plat; haussant les épaules. "Peut-être. Sûrement même... C'est le genre de fille réfléchie..." Lui, il avait pensé à son attirance, à l'effet positif qu'elle avait sur lui. Il en avait oublié son ami. "En gros, il vaudrait mieux que j'abandonne. Je n'ai pas envie de perdre mon pote." Et pourtant, il savait qu'il lui serait difficile de résister aux beaux yeux de la jeune Luciano. "Je suis persuadé qu'il y a plein de belles australiennes qui ont des envies d'évasion." Phrase de gros beauf', bonjour. Mais Livio se mit à rire, ce qui donna moins de sérieux à ces paroles. "Je compte sur toi pour me présenter ton entourage et les bons coins où il faut absolument passer..."Voilà qui ressemblait bien plus à Livio. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Ven 6 Nov 2020 - 6:45 | |
| Oui Gisella est une exception plutôt exceptionnelle. Mais tu penses cela surtout parce que c'est ton amie depuis des années maintenant et qu'elle a toujours été là pour te soutenir. Pour t'aider. « A qui le dis-tu. » Réponds-tu simplement pour clore le sujet. Quand Livio ajoute qu'il s'y connait dans le domaine des enfants, tu le regardes avec un air étonné ce qu'il remarque puisqu'il se corrige tout de suite. « Ah oui c'est vrai, j'avais oublié que ton frère était devenu père plus ou moins en même temps que moi. » Tu as toujours été plus proche de Livio que des autres même si toutes vos relations sont différentes finalement. Mais Livio est sûrement celui qui te ressemble le plus. « C'est sûr que je ne fais pas tout parfaitement. » Ris-tu avant d'ajouter : « Mais je fais de mon mieux et j'accepte de me tromper. Ca, c'est nouveau pour moi. » Toi qui es si têtu et borné, tu l'es beaucoup moins quand il s'agit de Gabriel. Ton fils a vraiment su te canaliser, t'adoucir. Heureusement, tu n'agis comme cela qu'avec lui, pas avec les autres. Sinon, tu te serais vraiment ramolli. « Peut-être, qui sait. Je ne suis pas vraiment pressé. » Peut-être as-tu déjà trouvé ton exception, d'ailleurs, sans le savoir. Ou plutôt sans en avoir conscience. Mais dans tous les cas, tu aimes bien ta vie comme elle est aujourd'hui, entouré de l'amour de ton fils. Même si tu as toujours cru que tu n'aurais pas d'enfants, que tu n'en voudrais pas, tu dois bien avouer que maintenant que Gabriel est dans ta vie, tu prends conscience que ta vie était bien vide sans lui. Livio, quant à lui, est encore assez volage, aimant s'amuser et passer des nuits agitées. Enfin, ça, c'était avant de trouver ce petit truc en plus avec la soeur de son meilleur ami. « C'est un truc de famille, ça, de chercher la complication. » Ris-tu avant d'écouter la suite. « Je ne sais pas si tu dois abandonner l'idée ou en parler à ton pote. Ce serait dommage de passer à côté d'une belle histoire quand même. Et peut-être même de la femme de ta vie. » Même si tu ne crois pas à toutes ces conneries d'âme soeur, tu penses quand même qu'il y a certaines personnes avec qui on est plus compatibles que d'autres. « Crois-moi, les Australiennes aiment beaucoup les Italiens. » Rétorques-tu à ton tour en souriant du coin des lèvres. Tu parles d'expérience parce qu'ici, tu n'as jamais eu de mal à trouver une femme pour la nuit. « On fera ça, ouais, tant que tu n'empiètes pas sur mes plates-bandes. » |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mar 17 Nov 2020 - 15:41 | |
| Livio hocha la tête quand Ciàran se rappela que la famille s'était aussi agrandie du côté d'Alessio, l'aîné des Manzoni. « Ce n'est pas étonnant. Il a ça dans le sang, lui. » Des trois, il avait toujours été le plus 'famille'. Il avait rapidement trouvé l'amour de sa vie, s'était vite marié et après quelques difficultés à le concevoir, il avait fini par devenir père. Livio, parfois, se demandait si lui aussi allait avoir droit à un tel portrait de famille. Puis, il suffisait qu'une belle femme aux longues jambes passe devant lui pour lui rappeler qu'il n'était vraiment pas prêt de se caser. Et pourtant, tout pouvait arriver. Il suffisait de regarder Ciàran, de voir comment il s'était métamorphosé en devenant père. En entendant ses mots, Livio prit une mine faussement choquée : « Quoi ?! Ciàran Adreani ne fait pas tout parfaitement ? Et il peut même se tromper ? Je ne le crois pas... » Le jeune Manzoni afficha vite un sourire en coin, taquin. Mais au fond, il y avait une part de vérité. Plus jeune, il avait toujours vu Ciàran comme un modèle, celui dont il voulait suivre la voie parce qu'il donnait l'impression de tout maîtriser. Puis il avait compris que la vie faisait toujours en sorte que l'on se trompe à un moment de son existence. Ciàran aussi l'avait compris au travers de son fils. C'était ce que l'on appelait mûrir, évoluer. Deux mots qui ne correspondaient pas vraiment à Livio, habitué à ses frasques télévisées, à sa vie à 1000 à l'heure, à ses histoires d'amour sans lendemain. Enfin, ça, c'était avant Aura. La savoir ici à Bowen, si proche, ça lui faisait quelque chose. Seulement, l'avouer n'était pas si simple. Et surtout, il craignait de donner un coup à son amitié avec Enzo. Oui, il valait mieux se taire et rester loin de la jeune Luciano. Livio esquissa un sourire quand Ciàran annonça que chercher la complexité, c'était de famille. « A qui le dis-tu ! » Mais quand il le conseilla, Livio arqua un sourcil quand il l'entendit parler de 'femme de sa vie'. « ça existe vraiment ? » rétorqua-t-il, dans une question purement rhétorique et en éclatant de rire. Pouvait-on vraiment se contenter d'une seule et unique femme, toute sa vie ? Pour Livio, c'était encore très abstrait. Aussi, préféra-t-il laisser Aura et les soucis attenants de côté, et faire du grand Livio en évoquant les fameuses Australiennes. Australiennes qui aimaient les italiens, d'après Ciàran. « ça sent l'expérience, ça... » dit-il avec malice. « C'est notre accent, ça fait tout. » C'était le charme latin, disait-on. Livio comptait sur Ciàran pour lui montrer tous les bons coins. Une bonne soirée entre cousins, à charmer, ça pouvait être un bon moyen de se faire une place ici, non ? Ciàran accepta, à une seule et unique condition: ne pas empiéter sur ses plates-bandes. Un air angélique passa sur le visage du jeune Manzoni. « Empiéter sur tes plates-bandes ? Moi ? Jamais ? » Avant qu'un sourire en coin ne se dessine : « Tant que tu ne ramènes pas une brune incendiaire au caractère de feu, ça devrait le faire... » A cet instant, on ne sut pas si Livio était vraiment sérieux. Son rire indiqua le contraire, mais son cœur si faible face à la gente féminine pourrait changer toute la donne. On clôture là ? Et si tu voudras lancer un autre rp, tu sauras où me trouver |
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