Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Et alors, on n'attend pas Patrick? [ft. Gretchen] Dim 3 Mai 2020 - 12:04
J'hausse les épaules, soupire légèrement tout en déviant le regard. "Ne dis rien alors, je crois qu'il vaut mieux." Mes lèvres s'étirent. Je n'ai pas envie de repartir du mauvais pied de bon matin. J'ai juste pas la foi de me chamailler une énième fois. J'fais mes affaires, continue à boire mon eau qui se vide de plus en plus. "On est tous les deux fautifs. J'suis pas facile à vivre non plus." C'est tout ce que j'ai à lui répondre. Des phrases brèves qui me permettent de ne pas trop entendre d'échos dans le fond de mon crâne. "Mais d'accord, on se reverra quand tu en auras envie. J'attendrais tes messages et ton feu vert pour ça." Ne précipitons pas les choses d'autant plus que les tensions semblent s'être légèrement dissipées. Du moins pour le moment. Méfions-nous toujours de l'eau qui dort, c'est bien ça qu'on dit non? Elle me demande s'il me reste de quoi fumer, j'hausse les sourcils tout en me tournant vers elle. "Euh je... Oui, j'en ai toujours. On va le doser juste assez pour deux, vu que j'ai pas mal diminué, ça me casse rapidement la tête et ne parlons même pas de toi." J'ai un sourire taquin collé aux lèvres et je me lève pour ramener le matériel et nous préparer ça. Je l'allume et lui passe. "Dès le matin quand même, j'étais pas prêt." J'attrape la télécommande et viens mettre les dessins animés. "Un petit plaisir, ne me juge pas Schwartz." Et viens m'affaler aussitôt dans le canapé. "Tu vas faire quoi de ta journée après me quitter?" Promis je ne l'embarque pas avec moi encore pour une recette qu'on ne fera finalement jamais. "Puis en mettant le côté sentimental de côté, j'voulais savoir comment ça se passe dans ta vie en ce moment? Boulot et compagnie, la famille, les amis." Car au final, ce ne sont même pas des choses que nous avons abordé.
Invité
Sujet: Re: Et alors, on n'attend pas Patrick? [ft. Gretchen] Mer 6 Mai 2020 - 11:38
Et alors, on n'attend pas Patrick?
Gretchen se sentait soulagée que les choses se passent aussi calmement de si bon matin. Au moins, Vassili avait l'intelligence de reconnaître que lui aussi avait eu un rôle à jouer dans leur engueulade nocturne, qui aurait pu virer au cauchemar, bien que la blonde ignorait totalement les vices du russe et tout ce qu'il était capable de faire si elle osait provoquer chez lui un ouragan de colère. « T'es pire à vivre que moi. » réplique-t-elle, même si elle n'en est pas certaine. Elle atteignait un degré de chiantise qu'il n'imaginait même pas. Même s'il lui était arrivé d'accueillir des copines plusieurs jours chez elle, ou même des mecs, elle finissait par les dégoûter à cause de sa façon d'être et de vivre. Déjà, elle vivait dans le noir, détestait ouvrir les volets et ne se pressait pas pour faire le ménage ou pour ranger, et c'était pire quand elle décidait de fumer ou de se mettre une cuite. Elle fumait dans son salon les fenêtres fermées et laissait traîner même les déchets sur la table basse. Le pire côté de son caractère, sans aucun doute. Si on fait abstraction de son indécision constante quand il s'agit de faire des choix dans sa vie. Aujourd'hui, elle venait au moins d'en faire un en acceptant de revoir Vass malgré toutes les merdes que cette relation pouvait leur apporter à tous les deux. « J'suis parfaitement capable de tenir la dose. » lance-t-elle en faisant la moue. Elle savait pertinemment que non, elle serait incapable de tenir si elle s'en fumait un toute seule. Elle l'attendit donc sur le canapé, s'installant en tailleur. « Trop tard, je te juge déjà, Kozlova. » réplique-t-elle en l'observant rouler le joint dont ils avaient terriblement besoin. Dire qu'elle était censée repartir aussitôt. « Rentrer manger des crêpes et dormir jusqu'à demain, je pense. Et toi, tu vas faire quoi ? » Elle tend la main pour attraper le joint et le porte à ses lèvres, redécouvrant ce goût qui lui avait pas mal manqué. « T'as la tête en vrac et t'as envie que je te parle de ma vie. T'es vraiment bizarre. » lâche-t-elle en riant, observant les images du dessin-animé qui défilent à la télé. « Bon, je commence par quoi ? Le boulot, tiens. » Et c'est ainsi qu'elle se lance dans une discussion qui, pour une fois, leur permet de se connaître un peu plus, et elle doit bien avouer que ce genre de matinée lui fait beaucoup de bien. Pas de question de cœur à l'horizon, juste la vérité, et la vie telle qu'elle vient.
Accueil 
Gretchen se sentait soulagée que les choses se passent aussi calmement de si bon matin. Au moins, Vassili avait l'intelligence de reconnaître que lui aussi avait eu un rôle à jouer dans leur engueulade nocturne, qui aurait pu virer au cauchemar, bien que la blonde ignorait totalement les vices du russe et tout ce qu'il était capable de faire si elle osait provoquer chez lui un ouragan de colère. « T'es pire à vivre que moi. » réplique-t-elle, même si elle n'en est pas certaine. Elle atteignait un degré de chiantise qu'il n'imaginait même pas. Même s'il lui était arrivé d'accueillir des copines plusieurs jours chez elle, ou même des mecs, elle finissait par les dégoûter à cause de sa façon d'être et de vivre. Déjà, elle vivait dans le noir, détestait ouvrir les volets et ne se pressait pas pour faire le ménage ou pour ranger, et c'était pire quand elle décidait de fumer ou de se mettre une cuite. Elle fumait dans son salon les fenêtres fermées et laissait traîner même les déchets sur la table basse. Le pire côté de son caractère, sans aucun doute. Si on fait abstraction de son indécision constante quand il s'agit de faire des choix dans sa vie. Aujourd'hui, elle venait au moins d'en faire un en acceptant de revoir Vass malgré toutes les merdes que cette relation pouvait leur apporter à tous les deux. « J'suis parfaitement capable de tenir la dose. » lance-t-elle en faisant la moue. Elle savait pertinemment que non, elle serait incapable de tenir si elle s'en fumait un toute seule. Elle l'attendit donc sur le canapé, s'installant en tailleur. « Trop tard, je te juge déjà, Kozlova. » réplique-t-elle en l'observant rouler le joint dont ils avaient terriblement besoin. Dire qu'elle était censée repartir aussitôt. « Rentrer manger des crêpes et dormir jusqu'à demain, je pense. Et toi, tu vas faire quoi ? » Elle tend la main pour attraper le joint et le porte à ses lèvres, redécouvrant ce goût qui lui avait pas mal manqué. « T'as la tête en vrac et t'as envie que je te parle de ma vie. T'es vraiment bizarre. » lâche-t-elle en riant, observant les images du dessin-animé qui défilent à la télé. « Bon, je commence par quoi ? Le boulot, tiens. » Et c'est ainsi qu'elle se lance dans une discussion qui, pour une fois, leur permet de se connaître un peu plus, et elle doit bien avouer que ce genre de matinée lui fait beaucoup de bien. Pas de question de cœur à l'horizon, juste la vérité, et la vie telle qu'elle vient.