Always 'n forever | Victoria

always 'n forever,

i think i wanna marry you

It's a beautiful night We're looking for something dumb to do Hey baby I think I wanna marry you Is it the look in your eyes Or is it this dancing juice? Who cares, baby I think I wanna marry you Don't say no, no, no, no, no Just say yeah, yeah, yeah, yeah, yeah And we'll go, go, go, go, go If you're ready, like I'm ready 

Ils s’étaient quitté sur un je t’aime de Victoria et depuis ça avait été la course contre la montre. L’homme qu’il était avait habituellement horreur de se presser, préférant prendre son temps et réfléchir ses actes. Pourtant force était de constater que depuis son départ à Bangkok il y a un an, premier acte irréfléchis, il en avait fait son crédo, mais la perspective de ce mariage à la hâte semblait être la seule véritable bonne idée qu’il avait eu depuis longtemps. Il se sentait serein et ne s’affolait absolument pas. Il savait que du côté de Victoria, tout serait parfait, il avait surtout peur que qu’elle regrette de se marier si rapidement sans prendre le temps de peaufiner tous les détails. Mais à quoi bon y réfléchir, elle avait l’air décidée et puis au fond on se moquait bien du jour. D’ordinaire on prépare un mariage durant plus d’un an avant la date, on règle tout au détail prêt, on fait une overdose de gâteau à la crème et de belle maman avant même le jour fatidique pour au final une journée qui passe à une vitesse folle et dont les seules personnes à ne pas en profiter pleinement sont les seuls concernés, les mariés.

Ce soir tout allait être simple, sans prise de tête inutile. Donovan voulait contacter Lily pour être son témoin, il y tenait, mais il tombait directement sur sa boite vocale, lui laissant plusieurs messages, il voyait les aiguilles tourner et dû se rendre à l’évidence qu’il n’aurait pas sa meilleure amie à son bras pour ce jour spécial. Il en fut presque froissé mais qu’importe, dans quelques heures Victoria serait sa femme. Il réussit à joindre l’un de ses plus proches amis, Thomas, qui accepta avec autant de surprise que de joie d’être son témoin. Il contacta aussi la meilleure amie de Vicky qui, bien entendu, sauta de joie sur place à l’idée de ce mariage surprise. Lorsqu’il reçut le message de la jolie blonde disant que le mariage allait être avancé de 20h à 17h, le cœur de Don fit un bon, il avait peur de ne pas être prêt. Se regardant dans la glace, il aurait voulu avoir le temps de passer chez le coiffeur, mais il viendrait comme il était … il reçut son costume par une des assistantes de Victoria, quand il la vit arriver il eut un petit sourire au coin des lèvres, même s’ils se mariaient à la hâte, sa fiancée ne pouvait s’empêcher de tout organiser à la seconde près. Pourtant il allait bouleverser ses plans. Il demanda à son assistante de garder un secret et alors qu’elle le regardait avec de grandes billes rondes il éclata de rire « Ne t’en fais pas ce n’est rien de grave… tu vas prévenir le prêtre que le mariage n’aura pas lieu dans la petite église, c’est trop… conformiste… donne lui rendez-vous sur la plage, dans la petite crique derrière le port et ne dis rien à Victoria, tu lui banderas les yeux … oh oui tu vas faire ça ! Tu lui bande les yeux et tu l’amène jusqu’à la plage, on est bien d’accord ? » Et alors qu’elle le regardait encore avec des yeux de merlan frit, il lui fit signe qu’ils n’avaient pas beaucoup de temps et qu’elle devait repartir. Donovan passa un dernier coup de fil surprise, plus long que les autres, alors que son témoin arrivait pour l’aider à s’habiller. Son ami plaisanta sur le fait qu’il se décidait enfin à se faire passer la corde au cou, lui demandant s’il était sûr. Mais la mine déterminée de notre blond était sans équivoque, il était plus que sur de lui.

L’heure fatidique était arrivée. Un Donovan quelque peu angoissé monta en voiture pour se diriger vers la plage. La petite crique où il avait décidé de célébrer son union avec Vicky était son ultime cadeau à la belle, le lieu où il l’avait demandé en mariage la toute première fois. Un lieu qu’il affectionnait particulièrement et ce depuis l’enfance, un endroit près de la ville mais néanmoins coupé du monde où peu de personnes venaient s’aventurer puisqu’on ne pouvait pas s’y baigner, l’eau était pleine de rochers, ceci dit la vue était imprenable sur l’horizon et le jeune Don s’y était souvent isolé, perdu dans ses pensées le regard vers le large. Il avait fait découvrir son petit monde à Vicky et elle en était elle aussi tombé amoureuse. Il avait souvent vu des mariages se célébrer face à l’océan et cette idée lui avait toujours plu, c’était tellement moins oppressant que confiné dans une église. Il espérait que ce changement de plan conviendrait à sa future épouse. A 17h précise il salua le prêtre, le temps était parfait, il n’y avait pas de vent et les assistantes de Victoria avaient disposé un parterre de fleurs sur le sable, il y en avant tellement que même si la météo s’était voulu capricieuse, le vent n’aurait pas pu tout balayer. L’endroit était parfait.

Lorsque Victoria arriva, les yeux bandés, il serra sa cravate, remis en place son smoking et ses cheveux et tenta de se tenir droit, présentable devant cette magnifique apparition. Elle ne pouvait voir la personne qui lui rendit la vue, c’est en se retournant qu’elle put découvrir son père auprès d’elle, prêt à lui donner le bras et à l’accompagner à l’autel. Le mystérieux coup de fil que Donovan avait donné n’était autre qu’avec monsieur Parrish. Il lui avait expliqué la situation et l’homme, bien qu’embêter de devoir cacher une telle chose à sa femme, se voyait ravi d’être mis dans la confidence. Pour Donovan il était la personne qui les avait soutenu depuis le début et ce malgré tout ce qu’il avait pu se passer. Il savait aussi que Victoria aurait été particulièrement déçue de ne pas se faire accompagner par son père pour ce grand jour. Alors Parrish père avait accepté de faire ce geste pour sa fille et c’est avec une immense fierté qu’il admirait aujourd’hui celle qui allait devenir madame Emery. Ils étaient d’ailleurs deux à l’admirer, Donovan la trouva divine et il ne cachait pas son plaisir en souriant de toutes ses dents.

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"Is that alright ?"

Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.

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Vêtue de sa longue robe en satin d’un blanc d’ivoire, Victoria respirait profondément. Elle qui avait pour habitude d’organiser le moindre détail de sa vie, elle prenait à peine conscience que son mariage allait se réaliser de façon immédiate et spontanée. Elle vivait son rêve de petite fille en étant sur le point d’épouser Donovan Emery, l’homme qu’elle considérait comme sa moitié.

En prenant soin de ne pas froisser sa robe, Victoria descendit les marches des escaliers où la limousine l’attendait ainsi que son assistante qui ne pouvait s’empêcher de montrer sa jubilation. Elle insista pour lui bander les yeux, tout en précisant qu’elle pouvait lui faire confiance car une belle surprise l’attendait. Prise de court, certes, mais Victoria n’eu le choix que d’accepter son sort, ce qui ne l’aida pas à se détendre. Une fois rentrée dans la limousine, elle tenta de savoir ce que cachait cette surprise mais son assistante resta secrète. Le trajet lui parut court, il faut dire qu’elle se sentait un peu plus rassurée en compagnie.

En sortant de la limo, Vicky sentit un léger vent caresser ses cheveux blonds. Elle pressentait que l’endroit où elle était, n’avait rien d’une église. L’odeur de la mer, bien commune, présenta le premier indice. Une présence lui permit d’entrevoir une plage, où le soleil brillait encore. Ce fut un visage familier qui lui retira la bande de ses yeux et en se retournant Victoria cru valser. « Papa ?! » s’écria t-elle dans un sanglot étouffé, en découvrant son père habillé dans un beau costume. « Comme tu es belle, ma fille… comme tu as grandi… » s’arrêta t-il de parler, troublée de la voir dans sa jolie robe de mariée. Il avait reculé pour l’admirer. Victoria regarda son père d’un air attendri, car elle apercevait quelques larmes couler sur son visage. Jamais elle ne l’avait vu pleurer. Il semblait heureux pour elle et c’était sans doute la plus belle preuve d’amour paternelle qu’il ne puisse lui offrir. « Je sens que je vais pleurer. » dit-elle dans un sourire grandissant. Car oui, elle souriait, elle se sentait pleinement heureuse et sa nervosité s’était envolée dans les airs avec ses doutes et ses craintes. « Tu es prête ? Allez, on y va. Ensemble. Profite de ton moment, ma chérie. » murmura t-il avant de déposer un baiser sur son front comme pour la rassurer. Il tendit son bras qu’elle entrelaça avec le sien, et ce fut qu’à ce moment qu’elle put mieux découvrir la vue. Victoria impressionnée, contempla ce magnifique paysage. L’endroit lui était bien familier également car c’était ici où Don avait demandé sa main pour la première fois. Un petit coin de plage très peu fréquenté car il y avait énormément de rochers. L’idée venait de Donovan, bien entendu, et cette idée méritait de témoigner de son côté sentimental et romantique.

Pas à pas, Victoria s’approchait de l’autel. Une musique d’entrée se fit entendre, chanson dont Victoria reconnue et affectionnait tout particulièrement car c’était sur cette chanson où le couple avait dansé à leur bal de promo. Elle vit un décor qui comblait ses attentes à la perfection. Un tapis de couleur rose nacré permettait d’atteindre le lieu de cérémonie, tapis qui étaient conféré d’innombrables fleurs. Puis son regard se posa alors sur Donovan, habillé de son superbe costume. Elle le trouvait séduisant bien entendu mais encore plus lorsqu’elle le vit sourire. Sourire qu’elle rendit, beaucoup plus détendue. Ce fut qu’ensuite qu’elle remarqua la présence de sa meilleure amie, qui pleurait de joie. Tandis qu’elle essuyait ses larmes, elle put lire sur ses lèvres tu es sublime. Le meilleur ami de Donovan était là également, lui aussi parut touché.

Arrivés à l’autel, le père Parrish prit la main de sa fille pour la donner à celle de Donovan. Un geste plus que symbolique qui devait valoir bien plus qu’on ne puisse l’imaginer. Ils étaient enfin face à l’autre, main dans la main. Son cœur battait à toute vitesse mais c’était parce qu’elle débordait de bonheur. Il fallut que le prêtre prit la parole pour qu'elle détache son regard, il récita d’un ton à la fois cérémonial et jovial : « Mesdames, Messieurs, nous sommes ici rassemblés en ce jour bienheureux pour célébrer l’union de Donovan Emery et Victoria Parrish, par les liens du mariage. Deux âmes qui ne feront plus qu’une. Vous vous êtes promis de vous unir pour toute votre vie, de vous aimer et de vous chérir dans l’amour et la fidélité. A partir de maintenant vos pensées se dirigeront l’un vers l’autre. Don et Vicky vont à présent échanger leurs vœux. »

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Elle avait tout d’une apparition dans sa robe somptueuse qui épousait divinement ses formes. Donovan, qui pourtant n’aimait pas le luxe et les apprêts, avait toujours été sensible aux femmes élégantes, aux belles robes, aux talons hauts qui subliment leurs jambes, il appréciait d’une femme qu’elle sache se mettre en valeur et il était gâté avec Victoria, aujourd’hui plus que d’ordinaire. Il l’avait quitté il y a à peine quelques heures mais elle était totalement métamorphosée. Celles qui lors du déjeuner chez ses parents avait eu le visage crispé, la mine grisée par tant de reproches et la tournure qu’avait pris le repas, était maintenant resplendissante, maquillée et coiffée de façon naturelle, ce qui lui allait le mieux selon lui, souriante et parfaitement à l’aise, elle offrait l’image d’une femme épanouie et sure d’elle. Il se réjouissait d’avoir eu l’idée d’inviter son père, cette surprise avait touché la jeune femme, on avait pu voir une larme discrète couler sur son visage et tous deux avançaient maintenant fièrement bras dessus bras dessous. En les voyants si complices il déplora l’absence de sa maman, elle aurait pourtant été si heureuse d’assister au mariage de son fils, mais il savait qu’elle n’aurait pas pu sortir sans en parler à son mari, il aurait donc fallu que monsieur Emery soit mis au courant et tout laissait à penser qu’il aurait fait n’importe quoi pour que le mariage n’ait pas lieu. Alors Donovan se consolait en se disant qu’il devraient se marier à la mairie pour officialiser leur union et que donc, à ce moment-là, ils en profiteraient pour inviter toutes les personne qui manquaient aujourd’hui, bien évidemment, le mariage par un prêtre étant indéfectible aux yeux d’un Dieu auquel leurs deux familles tenaient trop pour le contrarier, ils seraient bien tous obligés d’accepter le fait que Donovan et Victoria s’étaient unis, personne ne pourrait dorénavant faire capoter leur mariage !

Alors que monsieur Parrish offrait la main de sa fille à Donovan, ce dernier n’avait d’yeux que pour elle, il lui glissa à l’oreille qu’elle était magnifique, avant de se retourner vers le prêtre. Il y avait un petit côté comique à cette histoire, le vieil homme d’église était celui même qui avait enseigné le catéchisme au jeune Donovan enfant, il devant alors se souvenir du garçon qui se moquait bien de la vie de Jésus Christ préférant lire des bd cachées entre les pages de sa bible sans grande discrétion. Aujourd’hui il devait être amusé de voir que l’homme devant lui se tenait à carreaux. Une fois son discours prononcé devant une assemblée sérieuse, fébrile et concentrée, il proposa aux futurs époux de prononcer leurs vœux, en commençant comme il se doit par Don.

Les vœux… s’il y avait bien une chose à laquelle Donovan n’avait pas songé un instant c’est bien celle-ci… Il se souvenait déjà les quelques mois avant qu’il quitte Bowen, alors qu’ils préparaient activement leur mariage, à l’époque il s’était arraché les cheveux pour écrire un texte convenable. Il en avait jeté à la poubelle des feuilles de papier, il s’était maintes fois énervé contre ce discours qu’il n’arrivait pas à écrire. Ce qu’il ressentait il n’en parlait pas souvent et lorsqu’il le faisait c’était à l’instinct, sur l’instant, sans y réfléchir, les mots sortaient d’eux même. Croyez bien qu’il se sentit mal en repensant à ce qu’il allait dire, sachant que tout le monde attendait qu’il ouvre la bouche. D’ailleurs on voyait bien le regard sadique du Père semblant dire « voyons comment tu vas t’en sortir toi qui était déjà incapable de me réciter le Notre Père à tes 9 ans, j’t’ai bien eu sale gosse ! » Enfin peut-être que l’imagination de Don lui jouait un peu de tours. « Ok… déjà merci à tous d’avoir pu vous libérer en un temps aussi record, d’avoir préparé cette cérémonie parfaite… » On voyait les visages de tous, même celui de Victoria, afficher des têtes interrogatrices, on ne lui demandait pas de porter un toast, mais de formuler ses vœux à la future mariée, quel crétin ! « C’était important pour moi de vous le dire. Victoria, ma belle, je n’ai pas préparé de discours, je suis très mauvais à ça et tu le sais. Etre là devant toi ce soir vaut pour moi tous les mots. Tu as été mon premier amour, la seule que j’ai vraiment aimé et j’espère que cela ne changera pas. Je crois que j’ai la chance d’avoir mon âme sœur devant moi, ce n’est pas donné à tous les hommes et j’en suis conscient. On a traversé beaucoup, il nous reste quelques épreuves à surmonter mais je sais qu’on y arrivera. Je veux être prêt de toi dans chaque étape de nos vies. » Il aurait pu finir par un Je t’aime, mais c’était trop personnel, il était trop pudique et puis il trouvait qu’il s’était déjà bien débrouillé pour un truc fait à l’arrach’, espérons que cela conviendrait à la jolie blonde qui le regardait amoureusement.

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Les yeux dans les yeux, Victoria écouta attentivement les vœux de Donovan. Connaissant son homme, elle savait qu’il n’avait su/pu préparer son speech à l’avance. Depuis toujours, Vicky arrivait très facilement à exprimer ses sentiments au contrario de Donovan, qui lui, avait plus de facilité à agir par des actes que par des mots. La preuve, il était prêt à s’unir avec elle aujourd’hui là, tout de suite, dans l’imprévu. Lui qui n'était pas très emballé par ces coutumes de mariage. Elle sentait bien que les mots lui échappaient, qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il allait dire et intérieurement elle aurait voulu se mettre à rire pour se moquer de lui (gentiment bien sûr). D’ailleurs elle est sûre que ce moment sera un de ces moments où le couple rira d’eux-mêmes.

Le sourire aux lèvres, un air angélique apparaissait sur le visage de Victoria. Il n’y avait rien eu de surprenant dans les propos de Don, tout ce qu’il avait dit elle le savait déjà. En effet l’entendre de sa propre bouche lui faisait de l’effet, il proclamait une garantie de leur union. Oui elle est son premier amour, oui elle est son âme-sœur, et rien ni personne ne pouvait dire le contraire quand on sait qu’ils ont été presque élevé ensemble. Une fois ses vœux achevés, Vicky pressa ses mains pour faire comprendre qu’elle était décidée de commencer son discours à son tour. Par manque de temps, elle non plus n’avait pu préparer ce qu’elle s’apprêtait à dire. Pourtant elle se sentait capable de le faire en toute honnêteté. Ce fut donc le cœur ouvert, et sereinement qu’elle prit la parole : « Donovan, quand je te vois… » lentement elle chercha ses mots, des mots justes et sincères. Ses yeux cherchèrent les siens, son sourire ne la quittait pas. « Quand je te vois, je vois bien plus que mon reflet. Je vois aussi mon âme-sœur. Tu as été mon frère, mon meilleur, mon petit copain, et en cette belle journée d'été tu vas devenir mon époux. Beaucoup d’entre nous n’attendaient que ça d’ailleurs ! » Elle se mit à rire, et elle ne fut la seule à être imité parmi les gens présents autour d’eux. Ils n'avaient que douze ans lorsqu'on prédiquait leur mariage. Puis avec plus de sérieux Victoria continua, cherchant dans sa mémoire un souvenir bien précis : « Un jour tu m’as dis de ne pas m’inquiéter du futur, que j’étais une femme forte. Aujourd’hui je peux te dire que oui, tu avais raison. TU ES ma force. Et je veux me réveiller chaque matin, ton corps blotti contre le mien. Je veux t’accompagner dans tes combats et dans tes succès car je ne peux pas concevoir ma vie sans toi. » Elle marqua une pause, prise d’émotion – mais d’une émotion agréable, puis elle ferma ses paupières pendant un très très court instant comme pour se donner du courage. Puis elle releva son regard pour reprendre avec plus d’infirmation dans ses paroles : « Ma vie, c’est toi.. » finit-elle par dire comme si il s’agissait d’une évidence théorique. Elle pensa que ces derniers mots faisaient une bonne conclusion de ses sentiments envers lui. Un don pour les déclarations enflammées dites-vous? Eh non, elle est simplement amoureuse.

Sa meilleure amie se rapprocha près du prêtre qui s’était lancé dans un discours religieux, donnant un message d’amour et de paix à ses disciples. Allez savoir qui écoutait avec attention, sans doute le père Parrish qui était un homme très pratiquant. Victoria gardait un œil sur sa meilleure amie : elle portait les alliances sur un coussin de soie d’un rose parme brillant. D’ailleurs elle regrettait de ne pouvoir les porter gravés, mais elle espérait très vite le faire. Elle pensait à inscrire leur date de leur mariage suivi d’une phrase romantique, qui sortirait un peu de l’ordinaire.

« Victoria Rachel Parrish. Voulez-vous épouser Donovan Casey Emery, ici présent ? Promettez-vous de l’aimer et de le chérir pour le meilleur et pour le pire ? » Il est arrivé, ce moment magique et inoubliable. Victoria en avait le cœur qui tremblait, elle éprouvait une sensation de peur très désagréable. Le trac, sans doute. Peut-être étaient-ce ses doutes qui revenaient au galop. La peur qu’il l’abandonne une nouvelle fois. La peur qu’elle souffre, qu’elle retombe dans cette spirale infernale. La peur d’avoir le cœur brisé, encore. Pourtant elle chercha sa force intérieure, sa force morale, comme si elle combattait avec elle-même. L’amour répondit à sa place : « Yes, I do. »

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Il était l’homme de la journée et malgré le regard navré du prêtre, tout le monde avait été indulgent envers son discours, Victoria n’en avait pas fait de cas, en même temps elle savait parfaitement quelle torture c’était de s’exprimer sur ses sentiments, devant un parterre de gens d’autant plus. C’est certain qu’il n’y avait rien de surprenant dans ses mots, que du basique, ce que tout le monde et surtout elle savait déjà. Mais les actes avaient été plus forts que les mots, ce mariage sur un coup de cœur, la cérémonie sur la plage dans son endroit à lui, celui qui lui tenait à cœur, l’invitation du père de Vicky, toutes ces attentions signifiaient beaucoup aux yeux du marié et il était certain que la jeune femme le comprenait bien.

Quand fut venu le tour de Victoria de prononcer ses veux on la sentait fébrile, Donovan savait qu’elle saurait trouver les mots, elle faisait ça à merveille. Et en effet le discours fut à la hauteur de ses espérances, il tira des larmes aux membres de l’assemblée et même notre blond ressentit une vague d’émotion l’envahir, il se sentait aimé, il se sentait fier. Fier qu’une femme telle que Victoria remette sa vie entre ses mains à lui, fier qu’elle lui fasse confiance malgré les épisode douloureux de leur vie, fier qu’elle accepte de l’accompagner dans ses futures étapes à lui et qu’elle veuille construire quelque chose avec lui. Malgré tout ce qu’ils avaient traversé elle n’avait l’air de douter de rien et ça le rassurait, lui qui doutait de tout, surtout de lui-même.

Le prêtre servit son laïus chrétien auquel Donovan ne prêtait pas vraiment attention, il observait Victoria, lumineuse, il admirait ce paysage parfait et le soleil qui commençait doucement sa descente vers l’horizon, ils n’auraient pas de coucher de soleil pour la cérémonie, ceci dit le spectacle était très agréable. Il se demanda aussi ce qu’il allait se passer après, ils n’avaient pensé à rien, rien préparé pour leurs invités. Il se dit qu’un dîner intime dans un restaurant gastronomique ferait parfaitement l’affaire, quitte à jouer de leurs relations pour réussir à réserver toute une salle pour eux, après tout elle connaissait assez de restaurateurs, elle en faisait travailler assez pour se permettre un petit caprice et lui pourrait jouer aussi de sa réputation de fils Emery pour obtenir une table de choix. Il envisageait donc la suite avec sérénité. Mais déjà le prêtre demandait à Victoria si elle acceptait de prendre Donovan Casey… Il dut alors se sortir de sa rêverie et se concentrer, le moment était fatidique. Il fut presque surpris qu’elle prenne du temps pour répondre, son cœur eut un raté dans sa poitrine, comme s’il avait peur qu’elle se rende compte de son erreur et décide finalement de le planter là, à l’autel. Il se dit qu’elle n’aurait pas tort, qu’il l’aurait bien mérité avec tout le mal qu’il lui avait fait. Pourtant elle répondit d’un oui sincère et franc qui rassura instantanément notre Donovan devenu anxieux.

Le prêtre se tourna alors vers lui « Donovan Casey Emery. Voulez-vous épouser Victoria Rachel Parrish, ici présente ? Promettez-vous de l’aimer et de la chérir pour le meilleur et pour le pire ? » Yes sire, bien sûr que je le veux, ou est-ce que je signe ?! Bon ok, il ne l’a pas dit comme ça, notre homme était un gentleman quand il voulait, mais il n’en pensait pas moins. Il ne prit pas de temps de réflexion, mais se permis d’afficher un grand sourire sur son visage avant de prononcer le « Oui je le veux » qui lui brûlait les lèvres. Ils s’échangèrent mutuellement des alliances que la meilleure amie émue aux larmes leur tendait. Et il eut le droit d’embrasser la mariée, et plutôt deux fois qu’une !

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Symbole de fidélité et d’union, Don passa l’alliance autour du doigt de Victoria. Une immense fierté la combla de joie, elle voyait briller l’anneau qui officialisait leur mariage. ENFIN elle devenait Victoria Emery. A son tour, Donovan déclara le fameux je le veux avec peut être moins d’hésitation que sa compagne mais avec cette même intensité. Comme si ils avaient trop attendus ce moment, et à-vrai-dire, oui c’est le cas, ils l’ont trop attendu. Elle enfila son alliance, plus sobre/masculine que la sienne. Puis le prêtre annonça la fin de la cérémonie en autorisant d’embrasser la mariée, ainsi le voulait la tradition religieuse. Don s’approcha donc de son épouse pour l’embrasser, Vicky souriait à ce moment précis. Ils fermaient les yeux pour savourer ce moment magique, et une fois leur baiser rendu, elle rapprocha son visage près de son cou. « Je t’aime, n’oublie jamais ça. » susurra t-elle à voix basse, en serrant son étreinte. Elle le relâcha pour le regarder dans les yeux quelques secondes, elle voulait à tout prix capter son sourire afin qu’elle garde cette image de lui dans sa mémoire.

Pendant que le peu des invités se mettaient en ligne à la sortie de la plage, le photographe profita pour prendre quelques photos des jeunes mariés. Victoria avait convenu cette condition car elle tenait d’avoir un portrait de leur couple et de ce moment merveilleux. Dans un an, cinq ans, vingt ans, voir même trente ans, leurs photos seront la mémoire de leur mariage. Tout d’abord le photographe proposa de faire certaines pauses mais sentant un malaise de son Don (eh bien oui, elle le connait par cœur son homme il n’apprécie pas tellement ces coutumes barbares), Victoria essaya de le rassurer, de le faire sourire en lui racontant des coquineries au creux de l’oreille.

Quelques clichés plus tard, ils sortirent des flashs aveuglants pour rentrer dans un bain de grains de riz. Cela porte bonheur, parait-il. Vive les mariés, criaient-ils tous. Etant pas bien nombreux, ce fut facile de réunir tout le monde en cercle. Mais ce fut les deux témoins (et meilleurs amis des mariés) qui se rapprochèrent d’eux en premier. Thomas portait une enveloppe qu’il céda au marié. Ce fut la meilleure amie de Victoria qui prit la parole : « C’est notre cadeau de mariage. On sait que vous avez tout organisé à la va-vite, et que vous n’avez pas encore eu le temps de penser à votre lune de miel. Alors voilà. C’est un vol de nuit. Pour ce soir, 22h45. Don, dis à ta femme de ne pas me faire ses gros yeux ! Je sais que tu n’auras pas le temps d’organiser tes valises par ordre alphabétique et par couleur, Vic, mais aujourd’hui tu peux bien partir à l’aventure! » Ne sachant trop quoi dire sur le coup, Victoria prit les deux jeunes gens en face d’elle dans ses bras. Peu importe où était la destination de cette lune de miel, Victoria était très touché par ce geste. Non seulement ils leurs permettaient de se retrouver en toute intimité, mais aussi d’organiser une chose en moins. Ils allaient pouvoir perdurer ce moment de bonheur encore plus longtemps. Elle vivait un rêve. « On vous remercie, vous êtes adorables mes petits loulous ! » acquiesça Victoria d’une voix étouffée dans leur GROUP HUG. Ceymeugnon, hein.

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Et voilà, la beauté à son bras était maintenant sa femme, il pourrait le claironner à qui voudrait l’entendre, s’enorgueillir d’avoir réussi à convaincre cette fille si exceptionnelle de l’épouser, lui, Donovan le timide, le réservé, le solitaire, le torturé, le compliqué, l’infidèle, mais l’homme follement amoureux qu’il était. Bien entendu, quand on connaissait un tant soit peu le personnage, on savait que le jeune blond n’était pas de ceux qui se ventent de quoi que ce soit, il était bien trop discret pour cela. Pourtant l’immense joie qui le berçait en ce moment lui donnerait des ailes et lui ferait probablement faire n’importe quoi. Il avait attendu tellement de temps pour que ce moment arrive, pour la voir sourire dans sa robe immaculé, pour voir dans ses yeux le bonheur d’être sa femme, pour goûter cette joie que tant d’autres avaient ressenti auparavant mais que lui n’avait jamais compris. Il avait toujours trouvé surfaite cette institution du mariage, se disant qu’un couple heureux ne l’était pas plus s’il était marié, que ce n’était qu’une formalité. Pourtant en ce jour il comprenait bien ce que tous ces autres avaient senti, comme une sorte d’accomplissement, il se sentait à sa place, il sentait que sa vie prenait le chemin qu’il avait souhaité qu’elle prenne, presque invincible, il imaginait que tout allait maintenant s’écouler comme sur du papier a musique, que rien ne pouvait entraver leur bonheur dorénavant…

A sa plus grande surprise il se plia même à l’exercice des photos avec plaisir. Non pas qu’il soit détendu, il ne pouvait pas l’être, l’idée de poser, de façon quasi artificielle ne lui plaisait pas plus que ça. Mais le photographe le mit à l’aise et bien entendu Vicky aidait… à sa manière. Sa façon de décrire la méthode qu’elle souhaitait qu’il emploie pour la déshabiller et consommer leur nuit de noce ce soir lui fit un effet monstre. « Je t’arracherais cette sublime robe s’il le faut, et même s’il faut te faire l’amour sur cette plage, d’ailleurs si tu continues… » Il éclata de rire à plusieurs moments, la prenant dans ses bras, l’embrassant, comme si le photographe n’était pas là à les flasher. Et puis il savait à quel point sa jeune épouse tenait à ce souvenir de leur union, c’était un de ses moments favoris dans les mariages, celui qui immortalise un pur moment de bonheur. Donovan insista pour qu’une photo de Victoria soit prise avec son père. Encore une fois, il pensa à sa mère absente ce qui lui valut un nouveau pincement au cœur, vite balayé par une pluie de riz, autre passage rituel d’un mariage réussi. C’est impressionnant comme les invités avaient pensé à tout en si peu de temps, il fut touché par ces attentions qui ne feraient que rendre cette soirée magique.

Finalement, alors que le couple s’attendait à partir diner quelque part, les témoins tendirent une enveloppe aux mariés. Donovan regarda son ami, puis Victoria, surpris, mais il comprit que pour une fois elle n’était au courant de rien. Lorsque la meilleure amie de Vicky prit la parole, notre Don se mit à rire, c’est fou ce qu’elle connaissait bien les habitudes de la jeune femme. Il se souvenait d’une fois ou elle avait organisé ses bagages au moins deux semaines à l’avance pour partir 3 jours en Italie. « Je ferais son sac, un maillot de bain, de la lingerie sexy, c’est un voyage de noce mon amour, quelques robes de plage et … aller 3 paires de chaussures parce que je suis sympa. Tout sera parfait tu verras ! » Il savait que Victoria bouillerait s’il faisait une chose pareille. Mais l’idée du voyage surprise l’excitait follement, il adorait voyager, découvrir des pays, des cultures inconnues, il espérait une destination exotique, loin des endroits touristiques de base, même s’il savait que Vicky elle préférait ce genre de voyages, plutôt sûres, dans de beaux hôtels de luxe… Après tout ils verraient bien et puis, le but d’une lune de miel était souvent plus de rester dans la chambre, non ?!

Une fois leur group hug effectué, tout le monde se dispersa un peu, les convives s’étaient mis d’accords sur le fait que les jeunes mariés avaient un voyage à préparer, en vitesse. Donovan resta seul avec Victoria, à profiter encore de ce moment, à le vivre comme pour être sûr que ce n’était pas un rêve d’où ils allaient se réveiller. « Tu es heureuse ma belle ? Tu n’as pas eu ton mariage de rêve… » Donovan doutait toujours que ce choix fut réellement celui de Victoria, il avait peur qu’elle ne regrette leur empressement, une fois l’euphorie passée.

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"Is that alright ?"

Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.

Invité

Un mariage, presque parfait dites-vous ? Pourquoi « presque » ? Les conditions hâtives n’ont pas détérioré la cérémonie, loin de là. Le paysage était magnifique, et Victoria ne pouvait qu’être ravie de cette initiative choisie par son époux. Ils s’étaient dis oui sur une plage, avec l’odeur des sels de la mer. Tout ça en présence de personnes importantes pour eux.

Les happy endings n’existent pas que dans les salles de cinémas. Vitoria avait adopté officiellement le statut de Madame Emery Parrish. Une femme accomplie, ne peut l’être vraiment sans avoir l’amour. Elle n’avait pas besoin d’adrénaline pour que son cœur palpite, elle appartenait à cet homme qui le faisait merveilleusement bien déjà. Et à ce moment touchant, où les invités s’étaient dispersés, elle pensa à leur histoire. A sept ans, leur entourage jurait qu’ils se marieraient. Ces deux têtes blondes ne pouvaient qu’aller bien ensemble. On les trouvait ravissants, attendrissants, l’image d’un amour naissant. Beaucoup disent qui se ressemble s’assemble. A douze ans, ils se chamaillaient comme chien et chat. La puberté et leurs crises d’adolescence ont permis de tester leurs premiers baisers. A seize ans, ils consumèrent les plaisirs sexuelles. Ce n’était pas un jeu, juste le fruit de leur amour. A vingt ans, ils goutèrent la passion d’une relation stable. Bien entendu, ils connurent des hauts, des bas. Puis un beau jour de juillet, à vingt cinq ans pour l’un, vingt-six pour l'autre, ils se marièrent ENFIN.

Ses mots doux, son regard intense, son sourire ravageur, il n’y a pas un moment où elle n’y pensait pas. Victoria regarda amoureusement Don, l’homme de sa vie. Elle avait tellement besoin de lui dans sa vie. Il prétendait qu’elle n’avait pas eu le mariage parfait et elle ne pouvait qu’acquiescer négativement en guise de réponse. « Non, j’ai eu bien mieux que ça. » rassura t-elle, dans un sourire rayonnant avant de le prendre dans ses bras. Le vent frôlait les voiles de sa robe, le temps lui rappelait qu'il était temps de profiter du meilleur : la lune de miel.

Terminé

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» out of place ✘ Victoria ♡
» to be strong enough to let go (victoria)
» welcome to the wild (victoria)
» there's no hide and seek, I see you you see me (victoria)
» victoria ft leola ◊ getting drunk