if i knew one day you would come (nielya ♡) HOT

Elle n'avait jamais cru à l'amour. Elle s'était toujours imaginée que les autre se voilaient la face, qu'ils cherchaient désespérément à s'attacher à l'image qu'ils se faisaient de cette émotion plutôt qu'à son réel aspect. Parce qu'Aelya, elle savait qu'aimer impliquait de souffrir, de prendre le risque de se voir encore une fois abandonnée. Et elle n'avait jamais été prête à jouer avec ce risque là, préférant embrasser sa liberté plutôt que les sentiments qu'elle fuyait.

- Faut une première fois à tout. Même à nous, sourit-elle, enjoleuse, se délectant de cette complicité naissante entre eux alors qu'ils se cherchaient pour mieux se trouver.

Elle ne comprenait pas l'effet qu'il lui faisait, tout ce qu'elle avait en tête à l'instant où il se retrouva à se coller à une autre, c'était à cette brûlure que la frustration lui amenait, alors qu'elle tentait de la camoufler dans les déhanchements de son corps qui se mouvait contre un autre, tout ça pour lui montrer un avant goût de ce qu'il manquait. Et il manquait bien plus, parce qu'il était évident dans son esprit qu'elle se donnait à son partenaire d'une manière faussement intéressée. Jamais de la manière dont elle comptait s'offrir à lui. Elle s'imaginait dans ses bras à la place de cette femme, pouvant presque sentir les effluves de son doux parfum se loger dans ses poumons qui fleurissaient d'un souffle saccadé, chargé d'envie, alors qu'il était pourtant à quelques mètres d'elle. Trop loin. Et c'était une nouvelle vague de frustration qui l'altéra lorsqu'elle vit ses lèvres chevaucher celles d'une femme qu'elle détestait pour avoir eu cette place privilégiée. Elle avait eu l'idée de se venger de cet affront dès qu'elle rejoignit la sortie avec son partenaire qui finit par s'absenter, laissant le beau brun user de son charme hypnotique pour s'approcher d'elle.

- C'est à toi qui faudrait plutôt poser la question. Peut être bien que t'oseras pas, le chercha-t-elle, consciente qu'il était plus capable de la plonger droit dans ses draps qui se réchaufferaient de leurs deux corps liés.

Sa peau frémit à sa main qui caressa sa hanche, Aelya sentant le désir la percuter alors que la tension la happait dans une bulle intime qu'elle voulait voir se consolider dans un espace encore plus intime, son regard sondant le sien, y trouvant sûrement bien plus que ce qu'il daignait montrer, cette profondeur qu'elle semblait chercher en lui sans se l'avouer. Elle s'aventura sur la piste de danse, ne lâchant la main de son beau prétendant que lorsque son corps se colla au sien, son cœur palpitant en rythme avec la musique, son buste effleurant ses pectoraux, s'invitant à plus de proximité alors que les minutes se chargeaient de les rapprocher, au milieu de cette foule qui disparaissait.

- Tu m'attires... J'te veux... Murmura-t-elle à son oreille, se mordant discrètement la lèvre alors qu'il grignotait doucement son cou, son désir irradiant sur sa peau qui s'imprégnait de son parfum.

Leur jeu de séduction vint prendre fin lorsque son dernier partenaire vint se présenter à eux, son visage traduisant son incompréhension alors qu'Aelya balança sa franchise sans douter de rien. Parce qu'elle était comme ça. Parce qu'elle se fichait de tout et de tout le monde.

- Et j'ai dit oui, d'ailleurs, renchérit-t-elle à la remarque de son beau brun, un sourire joueur sur les lèvres, s'apprêtant à se défiler en embarquant son coup de cœur de la soirée avec elle, avant d'être arrêtés par l'homme qui s'énerva, en venant même jusqu'à la pousser contre son bel inconnu qui rattrapa sa chute avant de prendre sa défense. Et c'est pas de sa faute, si lui, il en est un, haussa-t-elle les épaules, s'avançant à ce sujet juste pour flatter l'égo de son partenaire de soirée d'un air fier, se retenant de rire en le voyant provoquer l'homme de la même manière qu'elle, quelques secondes plus tôt, charmée par son tempérament qui rappelait le sien.

Elle ne se fit pas prier pour le suivre à l'extérieur, laissant de côté l'homme qui resta au milieu sans rien faire de plus, comprenant qu'ils étaient deux à s'acharner sur lui s'il osait se donner en spectacle.

- Jamais je me le serais tapée ! Je me respecte un minimum ! Pouffa-t-elle à son tour en trouvant le ciel étoilé. Bien au contraire... Je crois que tu m'attires encore plus là... Sourit-elle en coin avec un regard envieux, sa main glissant sur son torse. J'habite à cinq minutes d'ici à pieds... L'invita-t-elle à la suivre, prenant sa main pour marcher dans la rue, l'esprit déshinibé, le sourire et le regard qui ne brillaient que pour lui.

Elle arriva rapidement chez elle, ouvrant la porte avant de l'inviter à rentrer.

- Y'a pas mon coloc' ce soir, on sera tranquille, lança-t-elle avant de refermer la porte.

Il n’était certainement pas du genre à mettre des étiquettes sur les relations, encore moins lorsqu’elles ressemblaient à celles qu’il entretenait régulièrement, ces étreintes d’un soir qui n’auraient jamais aucun lendemain. C’était comme ça qu’il fonctionnait, n’ayant certainement pas prévu de compliquer les choses, lui qui se complaisait parfaitement dans cette façon de faire, sans prise de tête. Elle l’intéressait, et il peinait de plus en plus à le cacher, sentant qu’elle parvenait à le faire sombrer en quelques mots. « J’suis d’accord avec toi. » Joua-t-il, captivé par sa subtilité, par son charme plus qu’évident, regrettant de la voir partir aussi vite. Il s’était permis de la faire frémir de frustration, décidé à ne pas sombrer en premier, lui qui aimait tout comme elle se faire désirer. Ses gestes ne le prouvaient peut-être pas, mais tout son corps appelait le sien, son regard la dévorant dés qu’il le pouvait, jusqu’à ce qu’ils ne décident de jouer le même jeu, se repoussant pour mieux s’attirer. Il savait que ce n’était probablement pas très juste pour cette femme qui n’avait pas demandé à se retrouver entre eux, lui qui était venu l’embrasser fiévreusement sans même penser un seul instant qu’il pourrait finir la nuit avec elle, son esprit bien trop occupé par la brune à quelques mètres de lui. Il ne resta pas bien longtemps seul à l’extérieur, sa belle inconnue continuant de le torturer en embrassant son partenaire devant ses yeux envieux. Il avait besoin de lui dire qu’il pouvait la satisfaire bien plus que cet homme, sentant que sa tactique qui visait à l’attirer contre elle commençait à porter ses fruits, Niels laissant sa main se poser sur son corps, son regard captant le sien. « C’est mal me connaître… » Répondit-il, la défiant du regard, le soutenant quelques longues secondes, rien que pour lui faire savoir qu’elle était tombée sur un homme aussi joueur qu’elle. Profitant de l’absence de son prétendant, il l’attira avec lui dans le bar, prenant place dans la foule où les corps se déhanchaient, Niels qui parvenait à oublier le monde entier tant ses yeux étaient captivés par sa belle brune. Sa peau se réchauffait au contact de la sienne, son coeur battant de plus en plus vite en percevant la friction de ses hanches tout près de son bassin qui menaçait de s’enflammer, Niels lui soufflant tout son désir dans le creux de son oreille, finissant par embrasser son cou, laissant simplement ses lèvres effleurer sa peau, se sentant bouillonner d’impatience à ses murmures brûlants. « On ferait mieux de partir alors… Si tu savais tout ce que je rêve de te faire là… » Souffla-t-il, conscient qu’il ne faisait qu’empirer la situation, agrémentant leur désir qu’ils laissaient enfin exploser après ces longs instants à se tourner autour. Ils furent pourtant coupés dans leur élan en étant accosté par l’homme qui avait accompagné la brune, visiblement agacé à l’idée de voir sa prétendante rentrer avec un autre. Ils se moquèrent tous les deux du type, jouant avec sa patience qui finit par exploser lorsqu’il se permit d’être violent avec la brune, Niels venant s’interposer entre eux. Il fut flatté par les mots de sa belle, souriant fièrement, son bras s’enlaçant autour de sa taille pour la rapprocher de lui. Ils laissèrent l’homme en plan derrière eux, le brun taquinant la jeune femme en revenant sur les évènements, pouffant à sa réponse. « Il était clairement pas pour toi. » Joua-t-il, sous-entendant que lui, l’était bien plus. « C’est tout ce que je voulais entendre… » Ajouta-t-il, frissonnant à la sensation de sa main qui vint glisser sur son torse. Il hocha la tête à sa remarque, la laissant prendre sa main pour se laisser guider jusqu’à chez elle, ne tardant pas à arriver jusqu’à la porte de son appartement, Niels balayant l’appartement du regard. « Me dis pas ça… Ça va me pousser à être vraiment pas sage… » La chercha-t-il, faisant quelques pas vers elle, approchant son visage du sien alors que ses mains retrouvèrent leur chemin jusqu’à ses hanches, Niels laissant ses lèvres déposer quelques baisers sur le coin de ses lèvres, la tentant doucement. « Tu veux toujours pas savoir mon prénom…? » Murmura-t-il, dans un souffle chaud, ses doigts trouvant la fermeture de sa robe qu’il fit lentement descendre. « On va dans ta chambre ? »

Elle n'avait jamais éprouvé le besoin de se lier de manière plus profonde avec quelqu'un, Aelya trouvant son compte dans les relations non sérieuses qui lui conféraient un instant vif de chaleur pour amoindrir la glace qui gagnait du terrain autour de son coeur, celui-ci se figeant au milieu de la froideur d'un manque qu'elle n'était pas apte à nommer. Elle peinait à détacher son regard qui était délicieusement piégé dans le sien, eux qui se tournaient autour dans la finesse de leurs sous-entendus. Son regard ne mentait pas, comme son sourire qui se dévoilait devant la beauté de ce visage qui menaçait d'effondrer la moindre parcelle de ses mécanismes défensifs, enrayés par son envie d'aller plus loin avec lui. Elle le voyait jouer, s'entichant d'une femme qui à bien des égards était chanceuse, Aelya tentant d'apaiser sa frustration dans le contact rapproché avec un autre homme qui n'avait en rien le charme fou que son beau brun dégageait. Si elle était trop fière pour l'avouer, elle craignait qu'il ne lui échappe, qu'il ne disparaisse avec cette femme pour ne plus jamais lui revenir. Parce que rien n'était stable dans son monde qui ne tournait pas rond, Aelya éprouvant déjà les prémices d'une crainte de l'abandon qu'elle aurait préféré taire dans le baiser qu'elle donna à ce type, juste pour mieux déstabiliser le jeune homme qui avait empoisonné ses pensées.

- J'ai hâte d'apprendre un peu plus à te connaître justement... Sourit-elle, son regard valsant entre ses yeux et ses lèvres alors que sa main s'était réfugiée contre ses courbes, désireuse de sentir bien plus, encore et encore, toute la nuit.

Elle s'était aventurée au milieu de la foule qui s'agitait autour d'eux, son regard ne s'imprégnant que de ses magnifiques traits qui s'illuminaient sous les néons, son coeur cognant trop fort dans sa poitrine, Aelya perdant la tête sous l'effet de leur proximité qui faisait palpiter son urgence. Dans son esprit, il n'y avait plus aucun doute possible : c'était lui ce soir, ou personne, parce qu'elle avait bien trop été intoxiquée par son image qui tournait en boucle dans ses pensées alcoolisées.

- J'vais te rendre dingue, histoire que tu te souviennes de moi... Renchérit-elle dans un souffle envieux, son désir parcourant ses veines pour la tenter à se coller davantage à son bassin qui bougeait contre le sien, son cou s'embrasant à chacune de ses pressions alors qu'elle caressait sa nuque doucement, l'incitant à continuer.

Cette tension vint voler en éclat à cause de l'homme à qui elle n'avait pourtant fait aucune promesse, Aelya se permettant de l'envoyer balader sans douceur, s'amusant avec son nouveau complice de cette situation qu'ils amplifiaient au lieu de la calmer. Elle se fichait de ce type, elle se fichait du monde, ce soir, elle n'avait de yeux que pour lui, son corps venant sans hésitation se blottir contre le sien pour faire rager son autre partenaire dont elle avait tiré un immense trait dessus, Aelya entraînant le brun dehors où elle ne pût s'empêcher de rire, se délectant de cette atmosphère légère qui encerclait leur complicité.

- J'attendais que toi de toute façon, admit-elle, amusée, persuadée qu'ils formaient une belle paire pour deux inconnus qui se connaissaient à peine. T'as pas fini de m'entendre ce soir... Susurra-t-elle d'une voix envieuse, distillant tout un tas d'images brûlantes dans son esprit alors que sa main caressait son torse avant de l’entraîner dans les rues pour finalement arriver jusqu'à son logement qu'elle partageait avec Maddox, son colocataire. J'ai aucune envie que tu le sois... Avoua-t-elle, le regard félin, prête à bondir sur sa délicieuse proie, Aelya faisant glisser ses mains sur son buste alors qu'il emprisonna ses hanches entre ses mains, leurs visages dansant en suspension tout près l'un de l'autre. C'est vrai que ton prénom peut me servir si j'ai envie de le crier de plaisir... Le chercha-t-elle fiévreusement, jouant encore avec lui, son souffle s'agitant sous l'effet de ses doigts qui se permirent de faire descendre la fermeture de sa robe.

Elle acquiesça à sa proposition, entraînant le beau brun dans sa chambre qu'elle ferma, avançant de quelques pas vers lui, son regard l'appelant dans son urgence.

- Embrasse-moi... Déshabille-moi... Murmura-t-elle de manière envieuse, se mordant la lèvre inférieure. Dis-moi que tu me veux comme j'te veux... Ajouta-t-elle, ses mains se frayant un passage sous son haut pour caresser son torse dans un contact brûlant.

Il avait compris, en un regard, qu’ils cherchaient la même chose, ce besoin d’assouvir leurs désirs dans les bras de l’autre, cherchant désespérément de l’attention pour cette nuit où aucune promesse ne serait prononcée. Elle était probablement comme lui à ce niveau, et c’était sûrement ce qu’il aimait le plus, n’ayant pas besoin de se justifier de son comportement puisqu’elle pouvait comprendre sa manière d’agir, sans émettre le moindre jugement. C’était néanmoins l’une des premières fois qu’il était à ce point intrigué par une femme, sa belle brune parvenant parfaitement à l’attirer contre lui, à lui faire se poser plus de questions qu’à l’habitude. Ce jeu de séduction ne pouvait tromper personne, certainement pas eux qui le menaient parfaitement à la baguette, s’enlisant de plus en plus tout en sachant très bien où est-ce que ça les mènerait. Ils jouaient avec le feu, l’attisant, l’agrémentant alors que Niels avait établi ce rapprochement entre eux, son inconnue emprisonnée entre lui et le mur, subissant la chaleur de sa paume sur ses courbes. « J’demande que ça… » Lui répondit-il, de cet air joueur qu’elle devait maintenant cerner, Niels prenant sa main pour l’emmener avec lui sur la piste de danse, comme promis, établissant de nouveaux rapprochements, ne se privant plus de la toucher un peu plus pour ne jamais laisser l’espace les séparer. Il avait le corps en feu à sentir son bassin aussi proche du sien, Niels venant lui confier combien elle le rendait dingue dans le creux de son oreille, finissant par l’embrasser dans le cou, l’urgence de l’avoir tout contre lui se faisant plus insistante. « J’ai l’impression que t’es pas quelqu’un qu’on oublie facilement… » Répondit-il, trouvant son regard quelques secondes avant qu’ils ne se fassent interrompre par l’homme qui était revenu avec deux verres, comprenant que la suite des évènements n’allait sans doute pas ressembler à ce qu’il avait en tête, les deux jeunes gens s’en amusant grandement, n’ayant aucun scrupule à tourner le dos à l’homme qui en attendait certainement bien plus de la brune. Il s’amusa de sa réaction, suivant son inconnue à l’extérieure, le jeu reprenant de plus belle entre eux. « Que moi, carrément ? On dirait que j’ai tout gagné ce soir… » La chercha-t-il, venant de nouveau chercher cette proximité en s’approchant d’elle, elle dont les mots parvenaient à le faire frémir. « Tu sais que t’es très, très, très forte…? » Souffla-t-il, suivant le parcours de ses doigts sur son torse avant de prendre la direction de son appartement, l’envie de ne se retrouver qu’avec elle grandissant de plus en plus dans le creux de ses entrailles. « T’aimes jouer toi aussi, t’as trouvé le meilleur partenaire qui soit pour ça. » La tenta-t-il, approchant son corps du sien alors que ses mains vinrent presser ses hanches, son regard ne quittant pas le sien alors qu’il fit glisser ses lèvres vers les siennes, juste à leur bord, dans le simple but de la voir s’enflammer. Il esquissa un sourire à sa remarque, ses doigts agrippés à sa fermeture pour la faire descendre, la laissant en l’état avant de se faire entraîner dans la chambre de la brune, soufflant d’envie à ses mots qui l’enflammaient, Niels frissonnant de désir au passage de ses mains sur son torse. « J’te veux… là tout de suite. » Dit-il, sans la moindre hésitation, laissant quelques secondes de tension s’écouler avant de plonger contre ses lèvres, dans un baiser fiévreux qui devint vite langoureux, entrecoupé par leurs souffles saccadés. « Niels. Je m’appelle Niels… » Murmura-t-il, avant d’emprisonner de nouveau ses lèvres, faisant tomber la robe de sa belle brune qu’il poussa instinctivement vers le lit, le faisant buter contre le sommier avant de l’inciter à s’allonger, Niels se débarrassant de son t-shirt sous ses yeux, glissant dans un geste sensuel contre son corps qu’il avait pris le temps de regarder. « T’es belle putain… » Lâcha-t-il de nouveau contre ses lèvres, ses yeux vrillant vers son décolleté et vers l’intégralité de son corps parfait.

C'était comme si dans son regard, elle trouvait la promesse de s'oublier pour mieux se sentir exister, parce qu'Aelya, même si elle le nierait en bloc, elle savait au fond qu'il lui faisait un effet qui n'avait jamais eu aucun égal avant lui. Il était différent. Elle le sentait dans sa manière d'être, dans la beauté de son sourire qui cachait surement bien des surprises. Le genre de mystère qu'elle aurait bien voulu effriter de ses mains avides de son contact, persuadée qu'elle pouvait trop facilement tomber dans ses bras sans même s'en rendre compte. Il avait déjà un certain pouvoir sur elle, son corps se laissant hypnotiser par la douceur de sa voix qui imprégnait ses songes alors qu'il l'enfermait entre son être et le mur, sa main caressant le tissu de sa robe qu'elle aurait surement voulu le voir arracher dans un élan de passion. Parce qu'il la passionnait, lui contre lequel elle se collait au milieu de la piste de danse, lui dont elle percevait les douces morsures dans son cou qui s'offrait à ses magnifiques lèvres. Mais elle en voulait plus, toujours plus, Aelya qui désirait maintenant se laisser habiller de ses bras pour seul vêtement.

- Ca pourrait te poser des problèmes... De pas m'oublier... Le chercha-t-elle fiévreusement, venant doucement mordiller son lobe d'oreille.

Et ça l'arrangeait bien, qu'il ne puisse pas l'oublier. Elle se surprenait même à le penser, Aelya qui n'appartenait qu'à la liberté, qui l'usait jusqu'à la moelle maintenant qu'elle n'était plus derrière les barreaux. Elle se jouait de tout, et de tout le monde, envoyant balader son prétendant qu'elle avait déjà oublié au profit du beau brun qui la hantait, et qui l'amusait dans ses réactions qui rejoignaient à la perfection les siennes. Comme une complicité innée entre eux, elle sentait un lien discret se nouer autour de leurs âmes qui pourtant, ne s'étaient jamais rencontrées auparavant.

- Je sais pas si c'est une chance. Dans tous les cas, je compte bien profiter de ma soirée avec toi, admit-elle en souriant, persuadée qu'elle serait capable de s'en tenir qu'à ça alors que tout son corps criait déjà son manque qui interviendrait dans quelques heures. Pour avoir ce que je veux ? Ouais je sais. T'es très fort aussi faut dire. On s'est bien trouvés, lança-t-elle, joueuse, laissant la tension s'envoler de plus belle alors qu'elle le dévorait du regard, ses doigts dessinant les contours de son buste avant de l'amener jusqu'à chez elle. Je l'ai su à la minute où je t'ai vu... On va bien s'amuser, j'vais tout faire pour que tu regrettes rien, ajouta-t-elle, se délectant de la pression de ses lèvres qui caressaient la commissure des siennes, de ses mains qui palpaient ses hanches et qu'elle désirait faire bouger contre son bassin alors qu'il tirait la fermeture éclair de sa robe, Aelya l'amenant rapidement dans son cocon pour se laisser aller à ses envies qui menaçaient d'exploser. J'suis rien qu'à toi ce soir... Murmura-t-elle, envieuse, ses mains se logeant sous son haut pour déposer son empreinte partout sur son torse dessiné, le regard accroché au sien jusqu'à ce que ses lèvres ne soient fiévreusement attrapées par les siennes, sa langue venant caresser la sienne au milieu de son souffle qui se percutait contre sa peau. Moi c'est Aelya... Souffla-t-elle après lui, déjà chamboulée par la seule syllabe de ce prénom qu'elle ne pourrait pas oublier, la brune se laissant déshabiller avant d'être entraînée à l'aveugle contre son lit, buttant contre le sommier avant de s'allonger dans les draps, ses yeux savourant la nudité de son torse qu'elle détaillait avec envie. T'es trop sexy... Avoua-t-elle contre ses lèvres qu'elle ne cessait pas de vouloir, ses mains en profitant pour venir déboutonner son jean afin d'infiltrer ses doigts dans l'ouverture, venant taquiner son anatomie. J'ai de plus en plus envie de toi... Murmura-t-elle fiévreusement, son autre main venant chercher la sienne pour la poser contre sa poitrine. J'ai envie de sentir tes mains sur moi... J'en ai rêvé toute la soirée... Lâcha-t-elle, tendant la nuque pour mordiller sa mâchoire, glissant jusqu'à son cou qu'elle embrassa langoureusement pour l'animer davantage.

Là tout de suite, plongé dans la profondeur de son regard, Niels n’avait pas envie de réfléchir, préférant se laisser porter là où bon lui semblait, et même tout contre elle si c’était son désir. Parce-qu’il préférait toujours ne pas s‘encombrer l’esprit avec des questionnements inutiles, fonçant droit dans le mur, même s’il savait que pour la première fois, il était bien plus perturbé qu’il ne daignait l’admettre. Tout chez cette femme avait le don de l’attirer, Niels qui sentait son corps entier la demander, détestant savoir que leurs lèvres ne s’étaient pas encore rencontrées alors qu’il se serait damné pour l’embrasser. Il l’avait entraîné sur la piste de danse bondée de monde, ne s’intéressant qu’à elle, qu’à ses courbes qui s’agitaient en rythme avec les siennes, le brun se sentant pris au piège alors qu’il émit les premiers signes de son désir naissant pour elle, sa bouche lui laissant quelques douces marques dans son cou, lui soufflant toute son envie de la voir entièrement nue contre lui. « Je sais… C’est trop dangereux. » Joua-t-il, frémissant en sentant son lobe d’oreille taquiné par ses soins, avant qu’ils ne soient surpris par le partenaire initial de sa jolie brune, elle qui lui fit rapidement comprendre qu’il n’y aurait aucune suite à leur jeu de séduction. Ils pouffèrent en percevant la réaction de l’homme, s’enfuyant tous les deux sous les étoiles où ils pourraient désormais s’autoriser tout ce qu’ils souhaitaient, le ciel pour seul témoin de leur complicité. « J’demande pas plus. » Souffla-t-il, même s’il savait que repartir l’air de rien dans quelques heures lui serait plus que difficile, Niels préférant mettre ses pensées de côté pour ne pas compliquer les choses. « J’te le fais pas dire. » Joua-t-il, n’ayant aucun doute sur le fait qu’ils s’étaient parfaitement trouvés, comme si leurs âmes avaient été faites pour se rencontrer au détour de cette soirée. Le destin faisait bien les choses, c’était une évidence que Niels admettait ce soir. Arrivant chez elle, il épia les lieux, souriant aux mots de sa belle brune qui revint à la charge, lui qui en profita pour faire de nouveau glisser ses mains sur ses hanches, les doigts de la brune s’occupant de son torse frémissant sous ses caresses. « J’vais te montrer que t’as eu raison de lâcher ce ringard pour moi… J’te promets que tu seras convaincue quand je repartirai… » Souffla-t-il dans le creux de son cou, ses lèvres effleurant doucement les siennes, ses mains pressant davantage ses hanches avant que Niels ne finisse par sombrer le premier contre sa bouche, l’embrassant fiévreusement. Il lui montrait combien il était affamé, sa langue jouant avec la sienne, souriant doucement lorsqu’elle se présenta à son tour. « Enchanté… » Souffla-t-il, le regard totalement subjugué et charmé par elle, Niels qui pouvait désormais mettre un nom sur le visage de sa belle inconnue. Aelya. Sans l’admettre, il l’aimait déjà, son nom. Parce-qu’il avait cette consonance spéciale, qu’il n’avait jamais trouvé ailleurs. Il était unique, comme elle. Il l’attira jusqu’à son lit, sa bouche collée à la sienne, Niels se déshabillant devant ses yeux, après lui avoir retiré sa robe. « J’te plais avec moins de vêtements… ? » Joua-t-il, flatté par ses compliments, lâchant un soupir plus bruyant qu’il étouffa contre ses lèvres lorsqu’il perçut sa main plonger dans l’ouverture de son jean, Niels laissant son bassin onduler contre ses doigts pour faire grandir son envie. « Moi aussi. J’espère que… t’es pas déçue. » Dit-il, d’un air amusé, faisant référence à son corps et à son anatomie dont elle prenait soin, laissant sa main presser sa poitrine lorsqu’elle l’incita à le faire. « J’veux te faire que du bien… » Lâcha-t-il, dans un murmure, fermant les yeux en la sentant embrasser son cou, Niels laissant ses doigts faire glisser les bretelles de son soutien-gorge, avant de surélever son amante pour prendre soin de le détacher. Il plongea ses lèvres sur sa poitrine, laissant sa langue dessiner des sillons sur sa peau, ses doigts se frayant un chemin jusqu’à son bas pour y plonger sa paume et la caresser. « J’ai envie de te sentir contre moi… » Gémit-il, rompant leur baiser pour retrouver son regard, cherchant dans sa poche de quoi se protéger, fronçant les sourcils en se rendant compte qu’il n’avait rien pour.

Chacune de ses cellules appelaient les siennes à ne faire qu'un, chaque inspiration gonflait ses poumons de son parfum, Aelya se sentant maintenant incapable de rebrousser chemin pour retrouver quelqu'un d'autre. Il n'y avait aucun moyen qu'elle ne prenne la fuite sans avoir ne serait-ce qu'un souvenir de ses lèvres, de son souffle qu'elle voulait voir se percuter contre sa peau. Son corps dansait tout contre le sien, dans une harmonie et une sensualité qui lui laissaient entrevoir toutes les étincelles que leurs corps pouvaient créer en s'alliant, elle qui sentait déjà le désir taquiner son bassin alors que ses hanches faisaient tout pour augmenter la frictions entre leurs vêtements. Elle le désirait comme ce n'était pas permis, et sa peau qui frissonnait à ses doux baisers n'était qu'un léger aperçu du tumulte qui régnait dans ses entrailles.

- T'es trop dangereux... Mais j'crois que c'est pour ça, que je t'ai choisi toi, avoua-t-elle fiévreusement, laissant ses dents taquiner discrètement son lobe pour le ramener un peu plus vers elle, prenant goût à l'embraser au milieu de la foule, comme s'ils n'étaient que tous les deux, perdus dans le bruit de la musique qui les confinait dans leur intimité.

Elle s'était amusée de la réaction de son dernier partenaire qu'elle choisit de délaisser pour le brun qui provoquait bien trop d'émotions dans son corps, Aelya rejoignant l'obscurité et la fraîcheur du soir dans une insouciance qu'elle n'avait plus ressenti jusqu'à sa rencontre avec son bel inconnu. Elle sourit à sa remarque, satisfaite qu'ils soient sur la même longueur d'ondes, parce qu'Aelya était incapable de donner plus que son corps, son cœur étant bien trop brisé pour se remettre à battre. Et pourtant, à l'intérieur, enfoui dans les pans de ses pensées déchirées, elle savait qu'il en était capable, de provoquer l'impossible. Rien qu'à ce sentiment de sécurité et de bonheur qu'elle ressentait avec lui, à moins que ce ne soit l'alcool qui ne l'influence à ce sujet. Elle rejoignit son logement quelques minutes plus tard, se pressant pour induire une nouvelle proximité entre leurs corps, délestés de toutes les convenances qu'ils n'avaient plus à tenir.

- Tu t'avances tellement que j'espère bien crier ce soir... Tu me fais trop envie là... Avoua-t-elle, envieuse, soufflant son désir alors que ses mains emprisonnaient ses hanches, ses lèvres effleurant les siennes avant qu'elle ne vienne répondre à sa bouche dans un baiser fougueux, animée par ce besoin qu'elle avait trop longtemps fait attendre, sa langue savourant la douceur de la sienne. De même... Niels, répondit-elle en souriant contre ses lèvres, aimant le doux son que son prénom provoquait sur ses palpitations cardiaques qui s'emballaient, ces quelques lettres qui représentaient à elles seules l'étendue de tout son désir et de tout son intérêt.

Continuant à l'embrasser avec ferveur, elle s'allongea presque nue sur son lit, son regard détaillant les bons nombres de tatouages qui marquaient sa peau lorsqu'il retira son haut, son regard s'imprégnant de chaque parcelle qui s'offrait à elle.

- Putain... Ouais. Je veux même en voir plus... L'incita-t-elle en se mordant la lèvre, retrouvant sa bouche qu'elle maltraita délicieusement de baisers avant de plonger sa main entre l'ouverture de son jean, emprisonnant son désir entre ses doigts qui le caressaient. T'as aucun défaut physique j'ai l'impression... T'es bien bâtit partout, le complimenta-t-elle, joueuse, sentant son anatomie se raidir entre sa main, Aelya soupirant d'envie en sentant sa paume englober sa poitrine. J'en veux encore plus de toi... Admit-elle entre deux soupirs, continuant à le tourmenter avec sa main, ses lèvres s'entre-ouvrant dans son envie avant de venir grignoter son cou langoureusement, le laissant faire glisser ses bretelles de soutien gorge pour lui retirer.

Elle souffla plus bruyamment en sentant la brûlure de ses lèvres sur sa poitrine qui se tendit à son passage, Aelya cambrant fiévreusement son corps lorsque sa main se retrouva entre ses cuisses, le bas ventre enflammé par ses caresses.

- J'veux que ça... J'te veux en moi... L'invita-t-elle sensuellement, ses hanches ondulant contre son bras piégé entre ses cuisses, avant qu'elle ne le regarde fouiller dans ses poches, comprenant rapidement ce qu'il cherchait, et ce qu'il ne trouvait pas via son expression. C'est pas grave, j'en ai normalement, lança-t-elle en souriant, tendant son bras pour tirer le tiroir de sa table de chevet, sa main cherchant les préservatifs qu'elle ne sentait pas sous ses doigts. Et merde... Soupira-t-elle, comprenant qu'ils n'avaient rien pour se protéger.

Elle retrouva son regard, sentant son désir brûler sa raison, Aelya ne pouvant se résoudre à les laisser sur leur faim alors qu'elle irradiait d'envie.

- J'ai trop envie de toi... Je peux pas te laisser partir comme ça, lança-t-elle en retirant son propre bas, sa main venant sortir son membre pour venir le coller à son intimité qui bougeait contre lui.

Il ne s’attardait jamais longtemps sur les âmes avec qui il allait se perdre, Niels qui savait qu’il n’allait de toute façon jamais recroiser leur chemin de cette manière, parce-qu’il ne s’offrait toujours qu’une seule fois à une personne. C’était une règle qu’il s’interdisait de bafouer, pour ne pas tomber de haut, pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Mais elle, Niels savait qu’il allait avoir du mal à l’oublier de si tôt, elle qui semblait déjà réussir à le marquer de son empreinte rien qu’avec la chaleur de son regard, rien qu’avec la brûlure de ses mots. Il laissait leurs corps se frôler, Niels refusant de la laisser s’éloigner maintenant qu’il l’avait dans ses bras, maintenant que ses mains pouvaient glisser sur ses courbes qui valsaient devant ses yeux empreints d’envie. « J’ai encore plein de choses à te montrer… » Souffla-t-il, comme pour sous-entendre qu’elle n’avait encore rien vu, qu’il était capable de bien plus, de faire déployer sa voix entre deux coups de rein. Plus le temps passait, plus ces images brûlantes venaient perturber son calme apparent, son coeur battant la chamade alors qu’ils prirent la direction de la sortie, laissant le partenaire de la brune derrière eux, se foutant royalement de sa déception. Parce-que Niels, il la voulait rien que pour lui ce soir, prêt à la supplier si c’était son seul moyen d’avoir la chance de s’abandonner à elle. Satisfait par son envie qui reflétait la sienne, Niels se laissa guider par sa belle inconnue jusqu’à son domicile, eux qui n’étaient définitivement plus en mesure de patienter, semblant s’embraser un peu plus à chaque mot échangé. Son corps tout près du sien, il laissa son regard se charger d’une lueur plus brûlante, ses mains encadrant ses hanches pendant que ses lèvres effleuraient les siennes. « C’est vraiment bien que ton coloc’ soit pas là ce soir… » Lâcha-t-il, un sourire en coin, captant son regard comme pour obtenir son approbation, Niels cherchant fiévreusement ses lèvres qu’il embrassa avec envie, leurs langues valsant l’une contre l’autre alors qu’ils prirent quelques secondes pour dévoiler leurs identités, Niels frissonnant en entendant sa belle brune prononcer son nom pour la première fois. « Ça sonne bien entre tes lèvres… » Avoua-t-il, dans un souffle, venant l’allonger sur le lit lorsqu’ils eurent rejoint la chambre, se déshabillant pour satisfaire leur vision. « J’te montre tout ce que tu veux… » Lâcha-t-il, dans un murmure brûlant de désir, murmure qui se mua en gémissement lorsqu’Aelya s’occupa de faire grandir l’envie qui se déployait entre ses cuisses. « J’peux te renvoyer le compliment… T’es parfaite. » Souffla-t-il, touchant sa poitrine qu’il caressa fiévreusement, la mettant à nue pendant qu’Aelya grignotait fiévreusement son cou. Il en profita pour faire parler ses talents sur son décolleté, ses lèvres et sa langue jouant sur sa poitrine tandis que sa main avait trouvé le chemin entre ses cuisses. Il suréleva légèrement sa tête à ses soupirs, ses lèvres presque contre les siennes, leurs souffles se percutant l’un contre l’autre alors qu’ils continuaient de se caresser mutuellement, Niels cherchant à mettre fin à l’urgence en cherchant un préservatif qu’il ne trouva pas dans sa poche. « Dépêche-toi… » Gémit-il, continuant de torturer son cou quand elle tendit le bras pour en chercher un, relevant finalement la tête en l’entendant soupirer. Il se mordit la lèvre, embarrassé par la situation parce-qu’il savait qu’il ne franchissait jamais cette limite, son désir mettant à mal ses principes. « J’ai pas envie qu’on arrête là… » Souffla-t-il, regardant la brune rapprocher leurs corps en fusion, Niels ondulant contre elle pour sentir leurs anatomies nues se toucher. « T’es sûre…? » Demanda-t-il, s’approchant de nouveau d’elle pour atteindre ses lèvres, attendant son approbation pour pénétrer en elle, lâchant un long soupir de soulagement lorsqu’il sentit son anatomie se fondre dans la sienne. « J’te veux trop c’est insupportable. » Admit-il dans un gémissement, son jean encore placé sur ses jambes témoignant de leur urgence, Niels écartant davantage les cuisses d’Aelya pour approfondir ses coups de rein.

Elle n'aimait pas les règles, si ce n'était celles qu'elle se fixait par principe pour mieux protéger son coeur abîmé. Jamais elle ne s'autorisait plus d'une entrevue. Elle n'était pas faite pour ça. C'était trop de responsabilité que de tenir un autre coeur entre ses mains gauches qui n'étaient douées que pour détruire. Alors, elle préférait consumer son envie de chaleur autrement, afin de pouvoir recueillir les avantages sans les inconvénients.

- J'ai hâte d'apprendre à te connaître de manière plus intime... Souffla-t-elle, alors que son corps frôlait le sien dans une danse qui les rapprochait dans leurs envies communes, Aelya sentant sa peau s'embraser au contact de ses lèvres qui s'étaient logées sur son cou, ses mains venant glisser le long de son échine pour maintenir leur proximité.

Tout la confortait dans l'idée qu'elle le voulait lui, son esprit l'incitant à ne pas le lâcher au milieu de cette fosse remplit de prétendantes qui avaient tout autant d'atouts qu'elle. Il n'y avait que lui qui l'égayait, perçant sa lassitude qui avait gagné du terrain au fil des années. Rien que par son sourire, et leur complicité naissante, ses yeux brillaient, s'amenant à s'illuminer davantage alors qu'ils retrouvèrent le couvert de la nuit qui détaillait un peu plus cette tension qui ne faisait que de s'envoler dans le silence de son souffle qu'elle perdait devant sa beauté surréaliste. Elle poussa la porte de chez elle, lui laissant une place dans son univers, lui qui connaissait maintenant son adresse. Si elle ne voulait rien de plus de sa part, c'était surtout pour se donner bonne conscience, parce qu'il était inconcevable qu'elle mette à mal ses principes déjà foudroyés par son attirance alors que ses mains s'étaient encore une fois placées sur ses hanches, les lèvres d'Aelya s'amusant à danser en suspension au-dessus des siennes pour agrémenter son envie.

- Sinon on serait allés chez toi... Je t'aurais quand même eu dans un lit ce soir, avança-t-elle de manière enjôleuse, sachant pertinemment que jamais elle n'aurait tiré une croix sur lui, ses lèvres rencontrant les siennes dans une explosion de désir qui se ressentait dans l'urgence de ses baisers essoufflés et rapides, Aelya venant finalement à connaître son prénom qu'elle adorait bien trop faire rouler sur sa langue, ses sens s'agitant. Je pourrais encore le répéter dans les draps, rien que pour toi... Le tenta-t-elle, ayant envie de le voir dans tous ses états, lui qui était la raison de toutes ses émotions invasives. Montre-moi qui tu es... Lança-t-elle en s'allongeant sur son lit, Aelya ayant envie de percevoir sa personnalité au travers de leur ébat, elle qui n'avait de cesse de vouloir le cerner un peu mieux, parce qu'elle était plus qu'intéressée par ce qu'il dégageait.

Sa main vint lui donner du plaisir lorsqu'elle se logea dans son jean, sa cage thoracique gonflant sous le souffle fiévreux qu'elle retint alors qu'il toucha sa poitrine, souriant à son compliment qui la flattait grandement venant de lui. Elle gémit en percevant l'humidité de ses lèvres se déposer sur sa poitrine nue, de ses doigts qui jouaient entre ses cuisses, Aelya augmentant la cadence de ses caresses alors que son front se posa contre le sien, son souffle chaud venant s'évader contre son visage, lui aussi tiré dans l'urgence. Elle comprit qu'il n'avait rien sur lui pour se protéger, et sans attendre, elle jeta sa main contre la table de chevet pour en récupérer un, tentant de ne pas se déconcentrer alors que ses lèvres dans son cou lui faisait perdre la tête, avant de soupirer de frustration, comprenant qu'elle n'avait rien de son côté. Si elle savait que son comportement était complètement inconscient, et qu'elle n'avait jamais franchit cette limite auparavant, elle se sentait démunie face à cette attirance qui la bouleversait, et qui l'invitait à prendre ce risque. Parce qu'il était hors de question qu'elle ne le laisse partir, sa frustration serait bien trop forte et la consumerait entièrement.

- J'peux pas arrêter... Admit-elle, presque surprise qu'elle ne puisse pas se raisonner à ce point, dévastée par ce désir impérieux qui se lisait dans son regard alors que sa main se chargea de coller leur bas ventre qui se cherchaient. Sûre... Acquiesça-t-elle contre ses lèvres, réprimant un gémissement lorsqu'elle sentit son anatomie chaude rencontrer la sienne dans un soulagement qui la régénérait. J'en pouvais plus de t'attendre, ajouta-t-elle dans un soupir, Aelya tirant sur son jean pour faciliter ses ondulations, consciente qu'ils s'étaient donnés avec urgence, ses cuisses s'ouvrant davantage pour l'amener avec plus de profondeur en elle. C'est trop bon... Continue... L'incita-t-elle, ses cuisses pressant son bassin alors que ses mains s'accrochaient à son dos, Aelya venant légèrement mordre son cou, habitée par son plaisir. Tu me rends folle... Fais-moi l'amour toute la nuit... Lança-t-elle, consciente que jamais elle n'avait ressenti ça.

Elle parvenait à faire naître des sensations nouvelles en lui, le genre qui avait le don de l’électriser, comme si un courant électrique s’établissait à chaque fois que leurs peaux se touchaient. Et leurs corps, ils n’avaient de cesse de se frôler, de s’éloigner pour mieux se retrouver alors qu’ils dansaient l’un contre l’autre, perdant toute notion de raison, en oubliant même qu’ils étaient au beau milieu d’une foule déchaînée. Parce-que Niels, il ne voyait qu’elle. « Moi aussi j’ai hâte… Tu m’as l’air pleine de surprises… » Souffla-t-il, ne laissant plus de barrière entre eux alors que ses lèvres avaient rejoint son cou, lui montrant un aperçu du désir qu’il éprouvait pour elle, Niels ayant besoin de la connaître un peu plus, même si ça n’était qu’une nuit, se persuadant que ça lui suffirait pour ne plus être subjugué par elle de cette manière. Ils se cherchèrent de nouveau à l’extérieur, leurs sourires se répondant au gré de cette complicité qui semblait naturelle entre eux, eux qui semblaient sur la même longueur d’onde. Il avait envie d’elle, n’hésitant pas à le lui faire comprendre en la suivant jusqu’à chez elle, le coeur battant la chamade alors qu’ils passèrent le seuil de la porte, la jolie brune lui affirmant qu’ils étaient seuls ce soir. Presque instinctivement, il s’était de nouveau approché de son corps, ses mains dérapant sur ses hanches auxquelles il s’agrippait avec plus de fermeté, leurs lèvres s’effleurant pour faire grimper la tension qui imprégnait déjà bien les lieux. « On aurait prié pour que ma coloc’ soit pas là non plus… » S’amusa-t-il, lui faisant comprendre que lui non plus ne vivait pas seul, sa bouche s’arrêtant à la lisière de ses lèvres. « Dans tous les cas, je t’aurais déshabillé. » Souffla-t-il, avant de l’embrasser langoureusement, lui montrant ses intentions, laissant leurs prénoms se perdre dans leur souffle saccadé, Niels s’intéressant à ses lèvres, à sa manière de prononcer son prénom qui lui semblait particulièrement douce. « J’en ai bien envie oui… » Joua-t-il, répondant à sa tentation, Niels suivant sa belle brune jusque dans la chambre, découvrant son cocon dans lequel elle l’accueillait chaudement, lui qui prit les devants pour la déshabiller et la faire lentement tomber sur le matelas. « Tout ce que tu veux… » Lâcha-t-il, dans un murmure empreint de désir qui se mua en gémissement lorsqu’Aelya plongea sa main dans son jean pour caresser son envie. Il se sentait grandir dans sa main, l’excitation grandissant à chaque moment alors qu’il embrassa sa poitrine qu’il mit à nu, sa langue parcourant son corps tandis que ses mains jouaient avec son entrejambe. En un regard, il lui fit savoir qu’il désirait passer à l’étape supérieure, Niels implorant sa belle de le soulager avant de comprendre qu’elle ne trouvait pas non plus de préservatif. Ils savaient parfaitement dans quoi ils s’engageaient à prendre ce risque, son coeur qui se débattait dans sa poitrine, le désir lui faisant perdre toute raison alors qu’il se pinçait la lèvre en sentant Aelya s’emparer de son membre pour le faire glisser entre ses cuisses. Il voulait être sûr de ses intentions, n’ayant pas envie qu’elle ne vienne à regretter quoique ce soit, Niels qui ne voulait certainement pas mettre fin à leur moment de chaleur tout de suite. « J’te veux… t’as rien à craindre de moi. » Murmura-t-il, presque comme une confidence, lui faisant savoir qu’il ne le voulait aucun mal, que c’était même tout le contraire en cet instant précis. Il pénétra finalement en elle en gémissant de plaisir, Niels faisant lentement onduler son bassin contre le sien, s’habituant à cette sensation qui le rendait dingue. « Moi non plus… j’aurais pas pu faire autrement… » Répondit-il, fermant les yeux en nichant son visage dans son cou, resserrant son étreinte autour d’elle lorsqu’elle fit tomber son jean, Niels finissant de s’en débarrasser pour être plus à l’aise, approfondissant ses coups de rein. « Tu me fais du bien… » Lâcha-t-il, la respiration hachée par l’envie, Niels soupirant à la sensation de ses dents dans son cou, satisfait de la voir prendre du plaisir. « C’est prévu… » Répondit-il, se redressant contre elle, maintenant la cadence de leur ébat, Niels esquissant un sourire complice en croisant le regard de sa belle brune. Il laissa ses mains rejoindre sa poitrine, n’ayant pas fini de vouloir lui donner du plaisir, ses muscles se contractant sous ses yeux. « Dis-moi à quel point t’as envie de moi… » Lâcha-t-il, venant de nouveau se pencher vers elle, attrapant ses lèvres dans un baiser plus patient. « Elles sont addictives tes lèvres… »

Elle avait senti de l'électricité dans l'air, bien avant que leurs corps ne rentrent en collision dans une danse qui respirait cette envie plus que palpable dans cette intimité qui défiait la foule autour d'eux. Elle se sentait bien là, contre cet inconnu qui à bien des égards, avait réussi à faire repartir son coeur ce soir, juste par l'effet de cette aura qu'il déversait tout autour d'elle, et dans laquelle elle se complaisait beaucoup trop pour qu'elle ne puisse l'accepter.

- J'espère qu'elles te plairont ces surprises, même si ce sera court, le chercha-t-elle sensuellement, consciente que tout ce qu'elle dévoilait ce soir appartiendra au passé quand il repartira, même si elle se voyait bien tomber accro à lui, à ses lèvres qui déposaient son délicieux poison dans son cou.

Elle voulait profiter de lui jusqu'à ce que la lueur du jour ne vienne effacer cette complicité, éteignant dans le même temps le sourire d'Aelya qui n'avait jamais eu autant de vérité que depuis qu'elle l'avait rencontré. Elle souffla profondément à la sensation de ses mains sur ses hanches lorsqu'elle vint les enfermer dans son logement, laissant son regard traîner sur ses traits qu'elle admirait, peinant à faire face à sa beauté qui mettait à mal sa patience. Jamais il ne lui avait été aussi difficile de lutter contre un baiser, Aelya n'ayant pourtant aucun mal à se passer d'un contact physique. Mais lui, il atteignait des parties insoupçonnées de ses pensées, des choses qu'elle-même avait du mal à s'avouer.

- Elle a de la chance ta coloc', de voir un aussi beau mec défiler dans son appart'... Le charma-t-elle, se prenant insidieusement à penser qu'elle aurait pu vouloir être à sa place, pour toutes les nuits, celles qu'elle n'aurait jamais la chance de connaître d'ici quelques heures où la réalité reprendrait ses droits. Je t'aurais jamais le choix de toute façon... Je sais me montrer persuasive, joua-t-elle en laissant ses lèvres danser au-dessus des siennes avant de lui céder tout entière dans un échange langoureux, au travers duquel elle se mit à entendre son doux prénom qui résonnait partout entre les parois de son organisme.

Aelya souria avant de l’entraîner dans sa chambre, l'invitant à percevoir quelques parcelles de son intimité pour la nuit, juste parce qu'elle crevait d'envie de lui, de sa peau, de son corps qu'elle détaillait avec attention alors qu'il lui avait retiré sa robe. Elle l'accueillit contre elle, permettant à sa main de s'infiltrer dans son jean pour appréhender la raideur de son anatomie qu'elle continua d'amplifier dans ses gestes fiévreux, sa respiration s'emballant lorsqu'il vint brûler sa peau de désir avec sa langue, Aelya contractant ses muscles lorsqu'il vint s'amuser entre ses cuisses, ses caresses gagnaient en ferveur, son coeur cognant trop fort dans sa poitrine alors que son regard se perdait dans le sien, happée dans son univers qu'elle voulait percer. Elle fit exploser sa frustration lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait rien pour les protéger lorsque Niels vérifia de son côté, incapable de ne pas abolir ce genre de limites pourtant infranchissables avant lui. Elle le voulait, c'était épidermique, c'était infini, et rien ne pouvait l'empêcher d'accéder à son âme qu'elle voulait caresser, elle qui étouffait déjà ses propres soupirs alors qu'elle faisait fiévreusement danser son bas ventre entre ses cuisses, perdant toute raison devant son regard qui la faisait fondre.  

- T'as rien à craindre de moi non plus... J'veux prendre soin de toi ce soir... Avoua-t-elle entre la tendresse et la passion, n'ayant aucune envie qu'il ne doute sur ses intentions alors qu'à l'habitude ça lui passait au-dessus, Aelya contractant ses abdominaux en sentant la chaleur de son anatomie s'infiltrer à l'intérieur de son corps, lâchant un gémissant qui résonna avec le sien entre les murs. Fais gaffe à pas devenir accro à moi... Joua-t-elle malicieusement, nouant ses bras autour de son corps pour se blottir dans sa chaleur. J'vais continuer... Ajouta-t-elle, laissant ses lèvres déposer des baisers sur son épaule avant de mordiller son cou.

Elle gémit en sentant ses paumes englober sa poitrine, son bassin s'accordant au sien dans des ondulations passionnées, retrouvant son regard de manière complice à sa demande, sa peau frissonnant alors qu'il revint l'embrasser.

- C'est toi qui a l'air d'être addictif, lança-t-elle avant de le faire basculer sur le dos, Aelya ondulant de manière sensuelle sur son bassin. Tu veux savoir à quel point j'ai envie de toi... ? Demanda-t-elle en emprisonnant ses poignets de chaque coté de sa tête pour laisser ses lèvres grignoter fiévreusement son cou, lui laissant des marques. J'ai envie de toi au point où j'veux pas que tu m'oublies... Murmura-t-elle chaudement à son oreille, son corps se déhanchant sur lui de plus en plus rapidement. Niels... Gémit-elle. T'es vraiment un bon coup, le complimenta-t-elle dans un souffle saccadé.

Niels aimait marquer les esprits, bien que ça n’attirait souvent que des ennuis, il adorait savoir que son passage laissait des traces, comme si pour la première fois, son existence avait du sens. C’était tout particulièrement vrai dans les bras de cette inconnue qui semblait le perturber plus que de raison, Niels semblant pris au piège dans le charme de son regard dans lequel il aurait aimé sombrer toute une vie si c’était possible. « Faut profiter de ce qu’on a… Le reste, c’est pas important. » Souffla-t-il, lui faisant comprendre qu’il ne désirait pas avoir de regrets, parce-que l’instant présent était trop important pour qu’ils ne daignent le gâcher avec des questionnements inutiles. Il se laissa tenter par son envie d’aller plus loin, commençant doucement en embrassant son cou, conscient que c’était le genre de gestes qui pouvaient rendre dingue. Et c’était tout ce qu’il souhaitait, la rendre dingue de lui ce soir. Il savait que tout ça n’était qu’éphémère, bien qu’une partie de lui aurait voulu en avoir plus, pensée qu’il préférait enfouir au plus profond de lui pour ne pas entacher ses principes. Il faisait ce qu’il pouvait pour garder son calme, bien que la façon dont il avait fait glisser ses mains sur ses hanches traduisait l’envie qui agitait son organisme, Niels tentant sa belle inconnue pour la voir sombrer dans ses bras qui ne promettaient que de lui faire du bien. « On peut dire la même chose de ton coloc’. Toi en première vue au réveil… ça doit être vraiment sympa. » Lui souffla-t-il, tentant de la charmer comme elle le faisait, lui qui savait qu’il n’aurait droit qu’à une seule nuit en compagnie de cette beauté divine. « Ça me va. J’aime les filles qui ont du caractère. » Lâcha-t-il, le regard ancré sur ses lèvres qu’il ne tarda pas à emprisonner fiévreusement, partageant son prénom en plein milieu de leur échange, lui qui adorait leur manière bien originale de faire les présentations. Elles vrillèrent d’ailleurs jusque dans la chambre de la belle brune, Niels ne prenant pas le temps de regarder autour de lui, beaucoup trop occupé à contempler sa belle inconnue, se laissant caresser par ses doigts experts, sentant son membre se tendre à mesure qu’elle accentuait ses gestes. Son souffle ne pouvait trahir personne, lui qui faisait en sorte qu’elle l’entende dans le creux de son oreille, expiant son plaisir tout contre sa peau qu’il dévorait, sa bouche s’occupant de sa poitrine en même temps qu’il vint passer la barrière de son dernier sous-vêtement. Il la trouvait incroyablement belle, à se tortiller sous ses doigts, se sentant incapable d’attendre plus longtemps pour se fondre en elle, bien qu’un détail sema le trouble entre eux. Si ce n’était pas dans son habitude de faire l’amour à une femme sans se protéger, Niels savait que cette fois-ci, il serait incapable de se retenir, lui qui lui avait tourné autour toute la soirée pour espérer faire un corps à corps avec elle. Et dans son regard, il avait l’impression de lire la même urgence, le même désir d’outrepasser les règles pour cette étreinte qu’ils voulaient voir ce concrétiser. Il laissa leurs anatomies entrer en contact, Aelya les aidant à danser l’une contre l’autre avant qu’il ne vienne en elle doucement, le coeur battant à toute allure, le soufre heurté par le plaisir. « Fais-le… » Souffla-t-il, désirant voir ses mains se poser sur son corps qui ne désirait que son son contact ce soir, Niels esquissant un sourire amusé à ses mots joueurs. « J’vais essayer. » Rentra-t-il dans son jeu, se laissant étreindre par la belle brune, gémissant contre son oreille alors qu’elle mordit doucement son cou. Tout semblait évident avec elle, même le rythme parfait de leurs ondulations dans lesquelles leurs bassins se répondaient, dansant harmonieusement pour continuer à ne faire qu’un, Niels cherchant à lui provoquer plus de sensations en pressant sa poitrine entre ses paumes chaudes. « C’est toi qui deviens accro… fais gaffe. » La chercha-t-il, Niels se sentant basculer sur le dos après l’avoir embrasser, son regard se perdant sur ses courbes délicieuses qui s’agitaient contre lui, ses poignets emprisonnés entre ses mains délicates, soupirant d’envie lorsqu’elle grignota son cou. « J’risque pas de t’oublier… Pas avec toutes les marques que tu me laisses. » Joua-t-il, se pinçant fortement la lèvre pour s’empêcher de faire trop de bruit, sentant l’envie gagner son corps en l’entendant gémir son nom. « Putain… tu me fais partir là… » Lâcha-t-il, ses mains cherchant ses hanches pour accentuer le contact, l’aidant à se déhancher de plus en plus vite, conscient qu’il devrait gérer l’explosion de son désir pour les protéger tous les deux, son regard croisant le sien avant qu’il n’explose d’envie. « Embrasse-moi Aelya… »

Aelya aimait autant se sentir spéciale qu'invisible, valsant constamment entre le noir ou blanc sans réellement trouver de juste milieu. Mais avec lui, elle trouvait ce qu'elle voulait. Comme une évidence qu'elle ne pouvait taire dans les battements anarchiques de son cœur, elle désirait qu'il ne la remarque ce soir de la manière la plus profonde qui soit, pour qu'il ne se débarrasse pas de son parfum qu'elle voulait tatouer dans le creux de ses pores.

- J'partage la même vision des choses justement, répondit-elle, joueuse, se trouvant encore des points communs avec lui dans son fonctionnement alors qu'ils s'abandonnaient tous les deux à l'instant présent, leurs corps piégés dans les mouvements de leurs bassins qui se liaient dans leur désir.

Sa peau se tâchait délicieusement de ses baisers, Aelya qui lui donnait un passe-droit à sa chair qu'elle n'offrirait qu'à lui ce soir, son esprit s'évertuant à lui rappeler de ne pas oublier de sceller son âme à double tour pour ne pas qu'il l'embarque lorsque le Soleil se lèverait. Elle voulait s'abandonner à lui sans filtre, parce que son corps était aspiré par le sien, au travers de ses mains qui étaient venues emprisonnées ses hanches alors que le calme ambiant régnait dans son logement.

- Si t'étais mon coloc', j'sais pas si j'aurais pu m'abstenir de te sauter dessus tous les jours... Avoua-t-elle, consciente que la tension entre eux était telle qu'elle aurait peiné à reprendre son souffle devant sa beauté qui la subjuguait, devant son désir qui lacerait délicieusement sa peau. J'ai beaucoup de caractère... Comme toi j'ai l'impression, lança-t-elle dans un regard complice.

Ses yeux l'aspiraient dans son envie qu'elle ne savait pas dissimuler, Aelya tendant la nuque pour attraper ses lèvres en plein vol, laissant sa frustration s'enrayer dans ce contact qu'elle avait désiré toute la soirée. Niels. Elle aimait son prénom aux consonances originales, le genre de prénom qui allait forcément la marquer, comme ce beau visage qu'elle tentait d'incruster bien plus loin dans son esprit que sa conscience ne l'autorisait à faire. Elle ne pouvait rien y faire, c'était trop fort ce qu'elle ressentait présentement pour lui, cette attirance qui se réfugia entre les murs de sa chambre, son corps s'allongeant pour lui donner un aperçu de ses courbes qui se donnaient à ses yeux envieux. Ses doigts vinrent entourer son anatomie pour lui donner du plaisir, son souffle se saccadant en même temps que le sien alors qu'il vint dévorer sensuellement sa poitrine, tentant lui aussi de la tourmenter avec ses doigts réfugiés dans son sous-vêtement. Les murs s'imprégnaient des échos de leurs souffles, cette passion qui gagnait du terrain jusqu'à ce qu'ils ne se rendent compte qu'ils ne devraient pas continuer sur leur lancée en l'absence de protection. Dans l’incapacité de se raisonner, Aelya l'invita à entrer en elle, faisant une croix sur sa raison pour laisser parler sa fougue perceptible qui prit forme dans un gémissement de soulagement. Elle laissa ses mains presser les muscles de son torse qui se contractait à chaque ondulation, ses cuisses s'ouvrant au fur et à mesure pour lui donner un meilleure accès à son être, ou plutôt à son âme.

- J'vais essayer de pas te rendre trop accro promis... Souffla-t-elle malicieusement, ne pensant pas un seul de ses mots alors qu'elle approcha son anatomie de la sienne pour lui apporter toujours plus de plaisir, ses lèvres venant grignoter son cou pour que son souffle chaud ne l'embrase, soupirant plus fort en sentant ses paumes presser sa poitrine sous laquelle son coeur se déchaînait pour lui, pour cette harmonie qui n'avait aucun égal. Il m'en faut plus pour que je le sois... Joua-t-elle, l'incitant dans un sous-entendu à la rendre encore plus folle qu'elle ne l'était déjà, Aelya l'embrassant avant d'inverser leur position pour se retrouver au-dessus de lui, ses mains enfermant ses poignets pour venir le marquer passionnément, pour la première fois. J'le fais jamais généralement... Mais j'ai envie avec toi, ajouta-t-elle, peinant à comprendre pourquoi elle s'adonnait à quelque chose d'aussi intime, sachant pertinemment qu'il la bouleversait dans son fonctionnement. T'es trop sexy... Tu vas me faire jouir... Avoua-t-elle, dressant son buste pour lui donner une vision sensuelle de son corps qui chevauchait le sien, ses ongles s'ancrant dans son torse alors qu'il guidait ses mouvements avec ses mains sur ses hanches.

Elle vint l'embrasser passionnément, accueillant son orgasme qu'elle expia dans un gémissement, entre deux ses baisers, le laissant exploser en elle parce qu'elle avait une contraception, malgré les autres risques qu'ils encouraient.

- Merci pour ce moment. C'était super, le complimenta-t-elle contre ses lèvres avant de se décaler, ayant soudainement peur de s'attacher à lui si elle restait trop longtemps collé à son corps. Tu veux une clope ? Proposa-t-elle, tendant son bras pour attraper son paquet sur la table de chevet.

Elle le rendait faible, c’était une évidence qu’il avait dû mal à admettre et pourtant, il savait au plus profond de lui qu’il aurait pu fondre pour son regard de braise et ses courbes parfaites. Elle avait tout pour lui plaire, et sans doute qu’elle était exactement le genre de femmes qui pouvait lui faire oublier tous ses principes. Elle le cherchait, autant que lui le faisait, Niels qui savait qu’il risquait gros à s’enliser dans ce genre de jeu, lui qui ne se préoccupait jamais de ça habituellement, parce-que le risque de s’attacher était toujours nul. Mais elle, elle remettait tout en question. « On a beaucoup de points communs toi et moi… » Joua-t-il, le regard empli de désir, oubliant tout contre son corps qui ondulait contre le sien au rythme de la musique qui se frayait un chemin jusqu’à leurs tympans. Il ne parvenait plus à se retenir de l’embrasser, aimant la sensation que lui laissait la douceur de sa peau sur ses lèvres. S’enivrant de son parfum, prêt à sombrer dans la profondeur de son regard, il se laissa entraîner jusqu’à son appartement, le désir lui brûlant la peau, ses doigts dévalant ses hanches avec envie. « On aurait pu partager la même chambre si c’était le cas. J’aime bien avoir chaud… » La chercha-t-il avec ce sourire malicieux, son regard subjugué par sa beauté qui lui coupait le souffle, lui qui chavirait totalement pour ses traits parfaits. « Tu t’es pas trompée. » Souffla-t-il, dans un dernier murmure avant de l’embrasser fiévreusement, lui volant quelques longs baisers, trouvant le temps de lui dévoiler son prénom dans son souffle saccadé. Il entra dans sa chambre sans quitter ses lèvres, la faisant basculer contre le lit après avoir fait tomber sa robe, Niels en profitant pour contempler ses courbes délicieuses. Il savait qu’il allait perdre, qu’il allait se perdre, parce-que tout ce qu’il désirait, c’était de se donner corps et âme à cette femme qu’il connaissait à peine, sans même prendre en compte les conséquences que ça pourrait engendrer. Le coeur battant à toute allure, Niels ondulait contre la main de sa belle brune, son anatomie devenant plus raide à mesure que l’envie grandissait en lui, peinant à retenir ses gémissements, comprenant à quel point elle était douée. Il prit soin de sa poitrine qui se dévoila sous son regard envieux, ses deux mains la pressant doucement, jusqu’à ce que l’une d’entre elles ne finisse entre ses cuisses, agrémentant l’urgence qui était déjà bien présente entre eux. Et cette urgence, elle semblait bien plus forte que tout, eux qui se mirent d’accord pour continuer cette étreinte sans protection, comme une confiance silencieuse qui s’établissait entre eux alors que Niels s’était toujours promis de ne pas se risquer à ce genre de jeu. Aelya était déjà son exception. Il entra en elle, ondulant pour faire grandir leur proximité, Niels gérant le rythme de ses coups de rein, s’imprégnant du plaisir qu’il lisait sur son regard et qui reflétait le sien. « Ouais, épargne-moi. » Joua-t-il, se plaisant à rentrer dans son jeu, lui faisant penser que quelque part, il y avait un risque qu’il puisse chavirer pour elle bien qu’elle savait que ce n’était ni la première, ni la dernière étreinte qu’il partagerait. Il se laissa embrasser, fermant les yeux pour apprécier ses baisers et la caresse humide de sa langue. « T’en veux plus…? » Susurra-t-il, le regard embrasé, contractant davantage les muscles, s’aidant de ses avant-bras pour percuter son bassin plus férocement, jusqu’à ce qu’Aelya ne décide de prendre les devants, ondulant sur lui avec une sensualité qui le fit frémir. « Alors continue… » Lâcha-t-il, presque dans un gémissement, appréciant sentir ses dents taquiner sa peau, conscient qu’il repartirait de chez elle avec sa marque passionnelle, ce qui ne l’aiderait évidemment pas à l’oublier aussi facilement. « Laisse-toi aller… T’es trop belle comme ça… » Lâcha-t-il, fougueux, bouleversé par son plaisir, par les ongles de sa partenaire qui se plantaient sur son torse alors que les mouvements de leurs corps ne décéléraient pas, Niels adressant un regard entendu à la brune, qui lui fit comprendre qu’il pouvait se laisser aller, son plaisir explosant en elle pendant qu’il l’embrassait une dernière fois, un gémissement venant clore leur ébat. « Ouais, c’était vraiment bien… » Ajouta-t-il, à bout de souffle, lui volant un dernier baiser rapide avant de la laisser se décaler, Niels tournant la tête vers elle à sa proposition, hochant la tête avec de la remercier, prenant une première bouffée de nicotine. « Ça t’arrive souvent ? » Demanda-t-il, cherchant à savoir si elle aussi, elle rentrait souvent avec des inconnus pour s’oublier dans leurs bras. « Je t’ai jamais vu ici… j’sais pas comment on a fait pour pas se croiser. » Parce-qu’une chose était certaine : il n’aurait jamais pu la croiser sans se retourner vers elle, elle qui avait tout pour l’attirer.

Elle s'était emmurée dans le silence, à force de se fracasser contre le mur de son désespoir, Aelya qui n'aimait pas se dévoiler au risque de laisser traîner les bribes de ses blessures dans les méandres de ses mots. Elle craignait que l'on utilise ses faiblesses comme une arme de destruction massive, peinant à donner sa confiance aux autres quand elle avait l'impression qu'avec lui, tout se faisait dans un naturel déconcertant. A l'habitude, elle ne jouait pas autant, la brune qui laissait ses hanches traduire l'étendue de son désir pour que son bassin ne vienne s'enflammer contre elle. Elle voulait sentir son corps se tordre sous le plaisir que lui donnerait le sien, son esprit se laissant submerger par une vague de chaleur qui portait les effluves de son parfum. Elle acquiesça en souriant à sa remarque, consciente qu'ils se ressemblaient pour ce qu'ils savaient l'un de l'autre, Aelya laissant ses lèvres grignoter sa peau, ses yeux se fermant pour en apprécier leur douceur. Elle l'amena chez elle, sous le couvert de son intimité, son regard l'appelant à continuer ses tourments alors qu'il empoignait ses hanches pour la rapprocher de lui.

- Le problème c'est que je l'aurais jamais quitté, notre chambre, s'amusa-t-elle, laissant entrevoir par ses sous-entendus son envie qui battait dans sa poitrine.

Un feu d'artifice explosa en elle lorsque ses lèvres rencontrèrent les siennes dans un baiser tourmenté, animé par leurs souffles qui se perdaient pour mieux se lier. Aelya s'allongea sur son lit, offrant sa peau à ses mains qui prenaient soin d'elle, tandis qu'elle laissait ses doigts s'enrouler autour de son bas ventre pour le sentir grandir, son désir suivant étroitement le sien alors que son regard s'assombrissait d'envie. Elle frémit à la sensation de sa langue qui traçait des sillons sur sa poitrine agitée, ses cuisses se contractant à chaque onde de plaisir qu'il administrait entre ses cuisses, jusqu'à ce qu'ils n'atteigne le point culminant de leur urgence. Là, comme ça, nue devant lui, c'était à ce moment là où elle était le plus vulnérable, et sans s'en rendre compte, c'était ce qu'elle amplifia en acceptant de s'abandonner à lui sans protection. Son désir était trop fort, il la survoltait, il la déchaînait, et tout ça était inédit pour elle. Dans le fond, elle savait qu'elle sombrerait encore pour lui. Elle aimait trop ça, cette sensation de chaleur qui la percuta lorsqu'il entra en elle, ondulant contre son bassin d'une manière à la faire complètement chavirer pour lui, pour son corps qui la rendait folle de lui. Elle arqua un sourcil joueur à sa réponse, comprenant dans ses mots qu'ils partageaient la même attirance bien trop dangereuse pour l'un et l'autre, Aelya venant lui offrir un énième baiser langoureux, accro à ses lèvres.

- J'en ai jamais assez, répondit-elle malicieusement, l'incitant à augmenter sa cadence qui lui arracha d'autres gémissements, animant davantage sa fougue qui la poussa à venir sur lui, Aelya bloquant ses poignets pour dévorer sensuellement son cou, menant la danse de leurs ondulations qui faisaient buter le lit contre le mur. Toi aussi... T'es pas mal avec mes marques, le taquina-t-elle, joueuse, son dos cambré au-dessus de lui alors que ses ongles se plantaient sensuellement dans sa peau qu'elle voulait empoisonner de son être, ayant ce besoin de lui laisser un souvenir.

Elle augmenta progressivement la vitesse de ses ondulations avant de croiser son regard, le laissant atteindre l'orgasme en même temps qu'elle alors que ses lèvres avaient attrapé les siennes, leur dernier gémissement s'accordant en un seul, Aelya laissant doucement son corps s'arrêter dans ses mouvements.

- J'ai bien fait de te choisir toi, admit-elle dans un sourire complice, accueillant son baiser avant de se décaler pour prendre son paquet de cigarettes, prenant le cendrier qu'elle mit entre eux dans le lit avant d'allumer sa cigarette. Ca m'arrive régulièrement, mais c'est rare que je tombe sur quelqu'un comme toi, avoua-t-elle, gardant une part de mystère sur ce qu'elle pensait de lui avec une malice à peine dissimulée. T'es pas d'ici toi. Ca s'entend à ton accent. J'ai toujours vécu ici pour ma part. Tu viens d'où toi ? Demanda-t-elle, curieuse de savoir d'où venait son délicieux accent, son regard le détaillant alors qu'elle tirait sur sa cigarette. Tu veux dormir ici ce soir ? Histoire qu'on puisse encore s'amuser pendant la nuit... Le tenta-t-elle, trouvant ce prétexte pour encore profiter de sa présence.