(hot) #455 Troublemaker (Ciàran)

Bien qu'elle affirme que tu as raison, tu sais que quelque part, dans le fin fond de la tête de Tahlia, il persiste un petit doute. Une petite voix qui lui laisse croire qu'elle emprunte le mauvais chemin. Tu ne pourras jamais totalement effacer ses doutes mais le simple fait de pouvoir les atténuer, au moins un petit peu, est plutôt rassurant. Cela veut dire que tu as une petite influence sur elle comme elle possède une influence sur toi. Tu la sens grandir, évoluer, au fil des mois et au fur et à mesure que la brune prend de plus en plus de place dans ta vie. « Je crois aussi qu'on peut réussir autrement. Et qu'on a tous des attentes différentes de la vie. » Certains ont l'ambition de vivre comme les parents de Tahlia, d'autres préfèrent la liberté ou la solitude. Il existe autant de modes de vie possibles qu'il y a de personnes sur Terre, finalement. « Mais j'aime bien ta façon d'envisager la vie. Je ne veux pas mourir avec des regrets, moi non plus. » Des remords, oui, tu peux en trouver à la pelle mais des regrets, pour l'instant, tu n'en as aucun. Tahlia ajoute quelques mots à propos de l'amour qui font écho dans ta tête et qui ne la quittent plus. Toi aussi tu as envie qu'elle se sente aimée mais égoïstement, tu ne veux pas que ça soit par quelqu'un d'autres que toi. Malheureusement, tu ne sais toujours pas si tu peux réellement lui apporter ce qu'elle désire et surtout, si elle a vraiment envie d'être avec quelqu'un comme toi. Egoïste, maniaque du contrôle, possessif, jaloux à l'extrême. Bref, des défauts, tu en as une belle flopée. « C'est peut-être pas le bon moment, peut-être que tu n'en as pas envie mais j'aimerais, moi, être cette personne pour toi. Je suis probablement pas l'homme dont tu rêvais, petite, j'en suis bien conscient. Mais tu me rends dingue Tahl', ces quelques semaines loin de toi m'ont fait prendre conscience que j'ai vraiment besoin de toi. » Et surtout, tu ne veux plus penser qu'un autre homme pourrait la toucher, la déshabiller, l'embrasser. Tu as besoin de savoir qu'elle est à toi, juste à toi. C'est la première fois de ta vie que tu te lances dans une telle déclaration mais tu sais que l'ex-policière en vaut la peine. Tu sais qu'elle mérite qu'on prenne des risques pour elle. Alors tu te lances non sans appréhension. L'annonce de ce bébé a peut-être avancé le moment où vous auriez cette grande discussion sur vos attentes, vos envies et l'avenir. Mais elle allait bien arriver à un moment où un autre. Tu ne pensais juste pas être celui qui la provoquerait, par contre. « Prendre exemple sur moi ? C'est la première fois que j'entends ça. » Rétorques-tu en riant. Tu n'as jamais été un modèle pour qui que ce soit parce que tes agissements n'ont jamais donné envie aux autres de les reproduire. Mais en ce qui concerne Gabriel, tu essaies de faire de ton mieux et visiblement, tes efforts paient. « Alors crois-moi. » Murmures-tu en t'approchant un peu plus de la brune avec cette sincérité dans ton regard qui persiste. Tu as besoin de te rapprocher d'elle, de presque sentir son souffle contre ta peau, de voir ses yeux dévier sur tes lèvres, par moments, sans même s'en rendre compte. C'est pour cette raison que tu lui demandes si elle a un peu de temps à t'accorder. Tu as besoin de la retrouver. « Oui je pense qu'on a beaucoup de temps à rattraper. » Réponds-tu avec un sourire lascif aux lèvres avant de l'attirer vers toi pour qu'elle vienne se mettre à califourchon sur tes jambes. Rapidement, tu poses tes mains au creux de ses reins avant de venir capturer ses lèvres dans un baiser qui témoigne de tout ce manque ressentit durant ces dernières semaines.

Il n'en avait sûrement pas conscience, mais Ciàran avait un don particulier sur la jeune femme. Il lui montrait comment s'assumer et c'était un pas de géant pour Tahlia. Oui, bien sûr, derrière ses yeux verts, sa crinière brune et son corps de rêve, elle jouait la femme sûre d'elle, mais à l'intérieur, c'était tout autre chose. Elle souffrait d'un énorme manque de confiance en soi, si bien qu'elle remettait en question tout ce qui lui appartenait. Même ses projets de vie... Elle ne voulait pas d'une vie monotone parce qu'elle savait qu'elle n'était pas éternelle. Et Ciàran semblait partager cette philosophie de vie. Sans doute était-ce même encore plus parlant pour lui, le mafieux qui vivait avec une épée de Damoclès sur la tête. Un pas de travers et tout était remis en question... Elle esquissa un léger sourire quand il évoqua que lui non plus ne voulait pas mourir avec des regrets. "Les regrets sont le poison d'une vie, tout simplement." Elle s'en rendait compte de jour en jour, à force de suivre les projets construits par d'autres, auxquels elle se soumettait sans broncher. Mais c'était fini, maintenant. Elle voulait vivre pour elle. Pour sa fille. Même si ses choix ne plaisaient pas. Toutefois, au fond d'elle, elle espérait ne pas avoir à vivre cela seule. Elle voulait partager ses joies, ses peines. Aimer et être aimée. Sa vie sentimentale n'avait pas été toute rose, mais elle avait envie d'y croire. Elle avait envie de croire que quelqu'un serait aussi fou qu'elle, aussi passionné, avec une fureur de vivre indéniable. Il devait bien exister quelqu'un pour elle dans ce vaste monde. Ses quelques paroles semblèrent faire des émules, puisque très vite, Ciàran rebondit sur ce sujet alors qu'elle s'attendait à un silence total de sa part. Elle fronça légèrement les sourcils en entendant le début de sa phrase, ce ce n'est peut-être pas le bon moment qui n'inspirait jamais bon augure. Mais très vite, la surprise se lit sur son visage quand elle prit pleinement conscience de ce qu'il lui disait. Stop... Ciàran Adreani était-il en train de lui faire une déclaration ? Cela y ressemblait fortement. Et très vite, son regard se chargea de tendresse face à ses mots qui causèrent un feu d'artifice en elle. "En effet, tu n'es pas celui dont je rêvais petite." commença-t-elle, laissant croire à des paroles négatives. Et pourtant... "Tu es bien mieux..." murmura-t-elle doucement. "De toute façon, j'ai toujours trouvé que le prince charmant était trop lisse, trop creux." Un sourire s'empara de ses lèvres en disant ces mots. Elle n'avait jamais cru au prince charmant, évidemment, mais c'était une façon de lui montrer qu'elle le voulait avec ses qualités et ses défauts, son caractère, son passé et ses travers. C'était tout cela qui faisait ce qu'il était. "J'ai besoin de toi, moi aussi." conclut-elle, toute gênée face à un tel aveu. Mais elle avait le coeur bien plus léger. Elle savait qu'elle comptait pour lui, comme il comptait pour elle. Le problème, c'était que cela pesait désormais dans la balance pour cette grossesse. Tahlia en était encore plus perdue, perdue entre sa raison et ses sentiments. Cette décision à prendre l'effrayait. Elle avait peur de regretter. Et on savait maintenant à quel point elle avait peur d'avoir des regrets. Ciàran, lui, l'étonnait de minute en minute, se montrant finalement bien plus ouvert. C'était apparemment sa paternité qui le poussait à voir les choses différemment. Ce que Tahlia devrait faire, elle aussi. Elle esquissa un sourire quand il lui confia que c'était la première fois que l'on voulait le prendre en modèle. "Il y a un début à tout." Il fallait qu'il comprenne qu'il n'était pas aussi terrible qu'il le pensait. Ciàran était réfléchi et c'était appréciable pour une personne comme Tahlia. Pourtant, elle avait encore du mal à abdiquer, à s'abandonner. Mais face à son regard empreint de sincérité, à sa déclaration précédente, elle dut avouer qu'elle était à deux doigts de craquer. Elle avait envie de le croire, oui. Elle avait envie de croire qu'elle était suffisamment bien pour lui. Il fallait qu'elle arrête de réfléchir. Et ce fut ce qui arriva quand il lui souffla qu'ils avaient du temps à rattraper, laissant les paroles de côté pour que leurs corps s'expriment bien mieux. "Beaucoup trop..." souffla-t-elle alors qu'il l'attira à lui, la laissant s'installer à califourchon sur ses cuisses. Ses mains sur sa chute de reins, ses lèvres, ce baiser lui suffirent pour se délester de tout ce poids sur ses épaules. C'était dingue l'effet qu'il avait sur elle. Il arrivait à lui faire oublier brièvement les soucis, ce bébé, ces questions qui la submergeaient. Et alors qu'elle craignait de voir encore son corps changer, être malmené par la grossesse, Ciàran arrivait à lui faire renouer avec son corps de femme, à éveiller son désir. Elle s'abandonnait. Elle s'abandonnait pleinement. Afin de prolonger ce baiser tant attendu, sa langue alla caresser langoureusement la sienne, ses mains glissant subtilement le long du torse dénudé de l'italien, s'arrêtant tout juste à la lisière de son short. Sa bouche se détachant de la sienne, elle rouvrit les yeux afin de plonger son regard dans le sien, intense, demandant du bout des lèvres : "J'ai le droit de te montrer à quel point tu m'as manqué ?" Elle était là, l'évidence : quand il était loin d'elle, le manque de lui était inévitable.

Les regrets sont le poison d'une vie, tout simplement. C'est exactement ça. Et parfois, c'est presque flippant de voir à quel point vous pouvez être sur la même longueur d'ondes en étant complètement différents malgré tout. C'est peut-être cette constatation de plus qui te pousse à t'ouvrir un peu plus à l'Australienne, à lui faire cette déclaration que tu ne pensais pas faire un jour pour qui que ce soit. Tu as toujours pensé que tu finirais par te lasser avant d'avoir le temps de t'attacher à quelqu'un mais Tahlia t'a prouvé le contraire. Elle t'a prouvé que toute ton attention pouvait être focalisée sur une seule et même personne. Que ton désir, également, pouvait être dirigé vers et pour une seule et unique femme. Elle. Alors tu décides de faire tomber tes barrières et de lui dire ce que tu ressens, à cet instant précis, en la retrouvant après quelques semaines passées loin d'elle. Tu perçois sans difficultés la surprise dans son regard mais celle-ci est rapidement balayée par un autre sentiment... de la tendresse, peut-être ? Tahlia ne s'attendait sûrement pas à de tels mots, toi non plus d'ailleurs, mais tu n'as pas eu d'autres choix que de lui avouer tout ce que tu as sur le coeur. Parce que oui, après trente-cinq ans à te comporter comme un connard, spoiler alert : tu as un coeur. Un léger rictus se dessine au coin de tes lèvres quand elle affirme que tu n'es pas celui dont elle rêvait petite. Tu t'y attendais. Il faut être réaliste, tu ne fais rêver personne avec ton tempérament froid, distant et égoïste. Mais les mots qui suivent ne sont pas du tout ceux auxquels tu t'attendais. Tu es bien mieux. C'est la première fois que quelqu'un met en lumière les bons côtés de ta personnalité. C'est la première fois qu'une femme t'accepte comme tu es, avec tes qualités et tes défauts. Et tu ne peux pas t'empêcher de te demander ce que tu as bien pu faire pour mériter ça. Pour mériter Tahlia. « Qu'est-ce qu'il est emmerdant, le prince charmant. » Plaisantes-tu sans détacher ton regard du sien. « Je veux que tu sois à moi Tahl'. Qu'aucun autre homme ne puisse jamais plus te toucher, ou ose te désirer du regard. Je veux qu'à chaque fois que tu jouisses ce soit pour moi et grâce à moi. » Dit comme ça, cela peut paraître machiste mais tu as ce besoin irrépressible de savoir qu'elle n'est qu'à toi. Que ses yeux sont tournés sur toi et seulement sur toi. Tu ne supporterais pas qu'elle continue à voir d'autres hommes. Tu as ce besoin d'être rassuré même si tu n'emploies pas toujours la bonne manière pour dire les choses. Tu es cru, franc, trop franc même, mais c'est ce que tu es. Alors tu espères qu'après ces confessions, vous pourrez commencer un tout nouveau chapitre de votre histoire. Cette grossesse reste une zone d'ombre ou plutôt de doutes mais tu es persuadé que vous prendrez la bonne décision, ensemble. De toute façon, vous n'avez pas besoin de vous décider tout de suite. Pour l'heure, tu as besoin de la retrouver toute entière. Tu as besoin d'entrer à nouveau en elle pour avoir cette sensation d'être à la maison. D'être enfin de retour chez toi. Alors tu l'attires sur toi, l'installant à califourchon sur tes jambes. Comme vous le soulignez, du temps, vous en avez bien trop à rattraper alors autant commencer tout de suite. Prolongeant votre baiser, Tahlia vient caresser ta langue de la sienne, provoquant une danse endiablée entre celles-ci. Pendant ce temps-là, la main de la jeune femme descend dangereusement vers le bas de ton ventre, s'arrêtant juste au-dessus de ton short. « Tu sais bien que je suis quelqu'un de curieux... alors montre-moi. » Murmures-tu contre ses lèvres, un sourire lascif arborant celles-ci. Relevant légèrement tes hanches pour aider la brune à descendre ton short ainsi que ton boxer, tu te retrouves complètement nu devant elle. Ce qui fait tache alors que Tahlia est encore toute habillée, elle. Pour pallier à ce problème, tes doigts viennent agripper son haut pour le faire remonter le long de son corps et le passer par dessus sa tête. Habilement, tes doigts viennent décrocher son soutien-gorge pour que tes lèvres puissent enfin trouver le chemin jusqu'à ses seins.

Elle s'était attendue à tout, sauf à ça. Quand elle avait tapé à sa porte, s'apprêtant à débarquer avec ses problèmes, sa grossesse inattendue, elle croyait que la conversation dégénèrerait, qu'ils se disputeraient et que les portes claqueraient. C'était bien connu, Tahlia et Ciàran avaient énormément de mal à communiquer. Et pourtant, aujourd'hui, un déclic semblait s'opérer chez l'italien. En plus d'assurer sa présence en tant que père de l'enfant, il semblait désormais vouloir assurer sa présence dans la vie de la brune. Et c'était tellement étonnant... Etonnant, mais agréable à l'entendre. Tahlia jouait la détachée, celle qui laissait croire qu'elle pouvait s'éloigner de lui facilement, mais en réalité, ce n'était pas le cas. A chaque fois qu'elle avait dû prendre ses distances avec lui, cela avait attisé le manque, l'attirance qu'elle avait à son égard. Il n'y avait que lui, depuis quelques temps. Lui qui l'envoûtait, lui qui la sortait de sa zone de confort, lui qu'elle voulait dans sa totalité, même si ce dernier point restait incompréhensible pour Ciàran. Mais il fallait qu'il comprenne qu'elle s'en foutait de ces défauts - elle n'était pas irréprochable, elle aussi - qu'ils participaient à ce qu'il était. Les hommes trop creux, ce n'était pas pour elle. "Oh oui !" affirma-t-elle, avec vigueur, quand il plaisanta sur le fait que le prince charmant était emmerdant. Mais en entendant la suite de ses mots, cette envie qu'elle ne soit qu'à lui, elle ressentit toute la possessivité de l'italien, au travers de mots plutôt crus qui la firent sourire. D'un souffle presque provocateur, elle demanda : "C'est déjà le cas, non ?" Depuis Concho, il était le seul. Le seul qu'elle avait touché, embrassé, désiré. Il n'y avait que ses caresses qui l'avaient faite frémir. Il n'y avait que sous le poids de son corps qu'elle atteignait l'extase. "Mais j'espère que l'inverse est tout aussi possible." dit-elle, le regard ancré sur lui. Il était possessif, ça tout le monde le savait, mais il n'avait pas encore vu qu'elle pouvait l'être aussi.  Elle voulait être la seule envers qui son attention sera tournée. Elle voulait être la seule à avoir la pleine possession de son corps, de son esprit, de son regard. Elle voulait être la seule dont il désirera des corps-à-corps, sans qu'il ne se lasse de sa peau, de sa chaleur. Certes, c'était loin d'être romantique, mais c'était leur façon de se prouver leur attachement. Et cela lui convenait. La suite des événements lui convenait tout autant. Il était évident qu'en restant ici, près de lui, Tahlia ne pourrait se contenter d'une main dans la sienne, de leurs cuisses qui se frôlaient. Elle voulait toujours plus de lui. C'était effrayant de voir à quel point elle le désirait, à quel point l'envie de lui était forte quand il était dans les parages. Alors, quand il l'attira et qu'il l'embrassa, elle ne se fit pas prier. Au contraire, elle approfondit leur baiser, sa langue retrouvant la sienne avec une langueur délicieuse. Ses mains n'étaient pas en reste puisqu'elles allèrent taquiner l'élastique de son short qui était de trop. "J'ai tendance à dire que la curiosité est un vilain défaut, mais là, j'avoue que ce défaut est acceptable." dit-elle, son regard se teintant d'une lueur provocatrice. Mais en l'espace de quelques secondes, Ciàran se retrouva bien vite séparé de son short et de son boxer que Tahlia envoya valser bien au loin. Son regard observait le corps de l'homme, laissant entrevoir à quel point elle aimait ce qu'elle voyait. Quand il la débarrassa à son tour de son haut, puis de son soutien-gorge, elle se laissa faire docilement, fermant les yeux quand il plongea vers sa poitrine. Sa main se perdit dans ses cheveux, ses doigts agrippant mèches en haut de sa nuque, alors qu'elle sentait sa peau réagir aux baisers de l'italien, cette chair de poule témoignant du bien qu'il lui faisait. Mais quand elle passa sa main sous son menton pour redresser sa tête, elle déposa un bref baiser sur ses lèvres avant de se relever. Face à lui, le regard se teintant de séduction, elle déboutonna le bouton de son jean qu'elle fit glisser subtilement le long de ses jambes. Son sous-vêtement, en dentelle, suivit le même chemin, offrant ainsi à son regard son corps totalement nu, voulant éveiller en lui une lueur de désir. Puis elle se pencha vers lui et lui donna un baiser fougueux, pendant de longues secondes. "ça, ça m'a manqué..." souffla-t-elle quand elle se détacha, descendant ensuite le long de sa nuque. "Puis... ça...." Ses lèvres continuèrent leur exploration, frôlant délicatement les courbes musclées de son torse. "...et enfin, ça." termina-t-elle en arrivant vers son bas-ventre, sa main s'emparant de son membre, auquel elle prodigua de douces caresses. Elle releva le regard vers lui, un sourire illuminant son visage, avant que ses lèvres, sa bouche ne prennent la suite de sa main. Elle l'avait dit : elle voulait qu'il soit tout à elle... Elle voulait le rendre fou.

Tout aurait pu déraper aujourd'hui, après l'annonce de la grossesse de Tahlia. Tu aurais pu prendre peur, vouloir prendre la fuite ou douter de ses dires concernant ta paternité. Mais après avoir eu Gabriel sans le vouloir, du moins sans essayer de l'avoir, tu vois les choses différemment aujourd'hui. Et ce petit être qui grandit déjà dans le ventre de la brune n'a pas à pâtir de vos comportements parfois irresponsables. « Tu sais bien ce que je veux dire. » Cela fait un moment que l'Australienne ne voit plus personne d'autres que toi, elle te l'a répété à maintes reprises pour te rassurer. Mais ce n'est pas à ça que tu fais allusion, tu veux quelque chose de plus officiel. Tu as été brièvement en couple avec Harmonie mais pas assez longtemps pour avoir une réelle sensation d'investissement. Avec Tahlia, tu es persuadé que ce sera le cas. Et si tu dois t'investir dans une relation amoureuse, tu ne veux personne d'autres qu'elle. « Bien sûr, je suis tout à toi. Et je le suis déjà depuis longtemps. » Réponds-tu avec un sourire au coin des lèvres. Comme Tahlia, tu n'as vu personne d'autres qu'elle durant ces derniers mois. Alors même si tu es cru dans tes mots, que ce n'est pas les paroles les plus romantiques de la Terre, pour toi, c'est déjà un grand pas en avant. Phobique de l'amour et de l'investissement, tu ne sais pas jusqu'où vous mènera cette relation mais tu es prêt à prendre le risque parce que Tahlia en vaut la peine. Toi, par contre, tu ne vaux pas grand chose à côté et tu ne comprends toujours pas pourquoi la brune cherche à s'investir davantage avec toi dans une relation qui peut être à la fois dangereuse, passionnelle et destructrice. Peut-être pour la passion, justement. Cette passion qui vous pousse à vous sentir plus vivants que jamais, dans le regard de l'autre ou en unissant vos corps. Comme vous vous apprêtez à le faire à cet instant précis, alors que Tahlia est à califourchon sur tes jambes et que tu dévores sa poitrine. Tu embrasses chacun de ses seins, suçant du bout des lèvres ses mamelons pour les faire durcir en signe d'excitation. « Je m'en fiche si ce défaut me mène à chaque fois à cet instant. » Dis-tu, un rictus aux lèvres. Tu es prêt à accepter ce défaut si grâce à lui les lèvres de Tahlia vienne se poser à divers endroits de ton corps. Mais la brune commence d'abord par se relever, observant ton membre déjà fièrement dressé vers elle. Tu arques un sourcil en la voyant se déshabiller avec une lenteur délicieuse. Tes yeux ne se détachent pas une seule seconde de son corps, ne voulant pas en perdre une seule miette. Tes yeux brillent de désir pour elle et tu ne t'en caches même pas, au contraire, tu veux qu'elle voie tout l'effet qu'elle te fait. Même si ton sexe en témoigne déjà bien assez. Tu t'accroches à tes lèvres quand elle vient t'embrasser avec fougue, répondant à son baiser en passant une main dans ses cheveux. Quand Tahlia interrompt votre baiser, tu viens te lécher la lèvre inférieure comme pour t'imprégner du goût de ses lèvres contre les tiennes. Tu soupires doucement en sentant sa bouche dans ton cou puis descendre vers ton torse, sachant très bien où elle terminera sa course. Et comme tu t'y attendais, ce sont d'abord ses mains qui viennent caresser ton sexe, rapidement rejointes par ses lèvres. Sans pouvoir te contrôler, tu gémis un peu plus en sentant sa bouche commencer quelques mouvements de haut en bas contre ton membre. Déposant une main sur le haut de sa tête pour l'encourager à continuer, tu ne détaches pas ton regard de Tahlia, trop excité à l'idée de la voir à tes genoux, comme ça, dans le seul et unique but de te faire plaisir. Après quelques minutes, tu l'attires à nouveau vers toi afin d'éviter de jouir dans sa bouche. A présent, c'est son plaisir qui compte. « A mon tour de te rendre dingue... Ce n'est qu'un avant-goût, après je compte bien te prendre un peu partout dans cette maison. » Murmures-tu en sentant ton sourire s'élargir. Tu sais que tes mots crus ne la laissent pas indifférente. Inversant vos rôles, tu la laisses se coucher sur le canapé avant de venir surplomber son corps. Une fois au-dessus d'elle, tu effleures à peine ses lèvres, son cou, son ventre et descends dangereusement vers son intimité. Une fois à hauteur de son sexe, tu l'effleures de la langue, voyant déjà son corps réagir à tes caresses qui n'ont même pas encore commencé. « C'est ça que tu veux ? » Demandes-tu en déposant un baiser contre ses lèvres intimes.

Tu sais bien ce que je veux dire. A vrai dire, non. Tahlia avait parfois besoin d'un décodeur avec lui. C'était surtout par peur de mal assimiler ses sous-entendus, de s'emballer peut-être un peu trop. Sans doute se faisait-elle mal comprendre, elle aussi. Mais quand elle disait qu'elle ne voyait que lui, il y avait tout un message derrière : il la contentait pleinement. Elle ne voulait plus d'un autre homme. "Qu'est-ce que tu veux dire alors ?" demanda-t-elle, de manière rhétorique, puisqu'elle ajouta bien vite : "Si tu veux que je te confirme que je ne suis qu'à toi, que je ne veux que toi, eh bien, c'est le cas. Et je veux même que tout le monde le sache..." Pourquoi ne faisait-elle pas dans la facilité en lui avouant tout simplement qu'elle voulait tenter de construire quelque chose avec lui ? Sans doute pour aller à leur rythme, pour ne pas s'effrayer... S'ils voulaient s'investir, cela se fera naturellement. Mais quand elle l'entendit dire, à son tour, qu'il n'était qu'à elle, la jeune femme ne put retenir ce sourire sur le bout des lèvres. Au fond, ils se possédaient depuis longtemps, mais il avait fallu qu'ils se tournent autour, s'éloignent, se retrouvent pour le comprendre. "Et je le veux encore pour longtemps..." Elle en voulait des choses ! Mais elle savait qu'il valait le coup. Elle avait pleinement conscience de la dangerosité de leur relation, mais ce n'était pas cela qui allait l'arrêter. Ciàran avait apporté son lot de soucis avec lui, mais en contrepartie, il avait poussé Tahlia à évoluer. Il l'avait fait renaître en tant que femme et lui rappelait le sens du mot 'vivre'. Et même s'ils avaient des caractères différents, parfois à mille lieues l'un de l'autre, ils arrivaient à être sur la même longueur d'ondes. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert, et l'inverse était tout aussi véridique. Il n'était pas qu'un amas de défauts, Ciàran, même s'il voulait le faire croire. Elle avait vu clair dans son jeu et à terme, elle avait effrité la carapace de l'italien. Alors qu'il se disait égoïste, elle, elle avait vu l'inquiétude dans ses yeux quand elle était au plus mal, prêt à apaiser ses souffrances. Quand il se disait froid, distant, détaché, elle voyait l'homme doux et attentionné qu'il était avec Gabriel. Il y avait du bon en lui. Il le cachait simplement pour se protéger. Et puis, évidemment, il y avait cette passion qui les dévorait, qui les rapprochait. Qui les rapprochait encore aujourd'hui, alors que leurs corps ne pouvaient plus rester loin l'un de l'autre. Ne pouvant lutter davantage, elle se retrouva bien vite sur lui, leurs vêtements disparaissant un à un, leurs lèvres partant à l'assaut de leurs peaux. "Promets-moi d'être toujours très curieux, alors." répondit-elle, alors qu'il allait à la rencontre de ses seins qu'il couvrit de baisers, son excitation grimpant en flèche. Quand elle se redressa afin de se déshabiller, le moindre de ses gestes fut calculé pour lui offrir une vue particulière sur l'ensemble de son corps. Elle voyait le désir dans ses yeux et celui-ci trouvait son echo dans les yeux verts de Tahlia. Elle voyait son membre fièrement dressé, mais elle ne comptait pas en rester là. Rapidement, elle s'installa à genoux face à lui, laissant sa bouche et ses mains titiller sa virilité. C'était un plaisir de lui offrir ce plaisir, les gémissements de l'italien attisant le feu qui brûlait déjà en elle. Mais au bout de quelques minutes, il la somma de revenir vers lui, afin qu'il s'occupe d'elle. En entendant ses paroles, la brune esquissa un sourire amusé. Et tandis qu'elle s'allongeait sur le canapé, elle souffla, sensuellement,  : "Tu sais qu'il y a pas mal de coins dans ta maison..." Non, elle ne remettait pas en cause son endurance. Elle sous-entendait juste qu'ils allaient devoir pratiquer encore et encore. Mais ses pensées furent vite détournées par la bouche de Ciàran qui effleurait à peine sa peau. Et comme elle avait les hormones en vrac, cela suffisait pour qu'elle réagisse au quart du tour. Sa respiration s'accéléra, son dos se cambra, attendant la rencontre ultime. "Absolument !" répondit-elle à sa dernière question, lâchant un premier gémissement face à ce baiser intime. En effet, il la rendait dingue. Et cela ne s'arrangea pas quand il s'occupa de sa partie la plus intime, d'une main de maître. Elle ne pouvait plus retenir ses gémissements. Elle ne pouvait empêcher son corps de réagir face à ses caresses, ses doigts s'accrochant au canapé, ses cuisses se contractant, son souffle s'entrecoupant. Sachant qu'elle pouvait fondre d'un moment à un autre, elle lui lança au bout de quelques minutes : "Tu m'avais dit que ce n'était qu'un avant-goût, alors reviens vite..." Elle l'invita à se redresser, se redressant avec lui afin de retrouver ses lèvres pour un baiser digne de ce nom. Mais quand elle se détacha, sans un mot, elle se retourna dos à lui, s'installant à quatre pattes sur le canapé, les mains sur l'accoudoir, lui offrant une vue particulière sur sa chute de reins. Son sourire s'élargit doucement, jetant un regard en arrière vers lui, alors qu'elle lui demanda la plus belle requête : "...fais-moi l'amour".

Ce n'est pas simple pour quelqu'un comme toi d'affirmer à voix haute ce qu'il ressent. Et en amour, ça l'est encore moins. Tu n'as jamais dit à quelqu'un "j'ai envie qu'on soit en couple". Avec Harmonie, cela s'est fait naturellement mais avec Tahlia, tu sens que les choses sont différentes. Avec elle, tu te sens bien plus vulnérable comme si tu savais qu'à tout moment elle pouvait te briser le coeur. L'Australienne a désormais ton coeur entre ses mains et cela te terrifie. Ce qui est complètement dingue quand on y pense, avec le métier que tu fais et le milieu dans lequel tu évolues. « C'est ça... Je veux que tout le monde le sache pour qu'aucun homme n'ose t'approcher à présent. » Tu sais bien que tu n'empêcheras pas les hommes de regarder Tahlia, de fantasmer sur elle ou sur son corps. Tu ne peux pas empêcher ça parce que l'Australienne est bien trop belle, bien trop attirante. Tellement attirante que ça te rend dingue. Mais peu importe, tant que tu sais qu'elle n'appartient qu'à toi, cela te suffit. « Alors on est ensemble ? » Oses-tu demander, la voix légèrement hésitante. Tu veux mettre des mots clairs sur ce que vous êtes à présent même si pour cela tu dois te sentir vulnérable et presque minable. Tu ne pensais pas en arriver là un jour mais Tahlia fait disparaître chacune de tes barrières, une à une. Et même si c'est effrayant, c'est également grisant. « Ce sera le cas. J't'ai déjà dit qu'on ne se débarrassait pas de moi comme ça. » Rétorques-tu avec un sourire au coin des lèvres. Maintenant qu'elle est entrée dans ta vie, et dans ton coeur, tu sais que Tahlia en sortira difficilement. Ou en tout cas, si elle prend la décision d'en sortir, toi, tu mettras du temps avant d'effacer totalement son image, sa présence, son odeur. Mais pour l'heure, ça ne sert à rien de penser au pire alors que vous venez tout juste d'officialiser votre relation et de vous dire tout ce que vous avez sur le coeur. Il est plutôt temps pour vous de vous retrouver physiquement parlant. Si ton esprit réclame sans cesse la présence de Tahlia, il en est de même pour ton corps qui ne réagit plus qu'à ses caresses, à ses baisers, à ses gestes. A chaque fois que tu te masturbes c'est son image qui vient hanter ton esprit. Et si jamais une femme vient te draguer dans un bar, l'image de l'ancienne policière apparaît et te pousse à refuser toutes sortes d'avance. Cela ne t'intéresse plus. Tout ce qui t'intéresse à présent, c'est elle. « Promis. » Affirmes-tu avec sincérité. Tu n'en doutes pas une seule seconde parce que tu sais qu'à partir d'aujourd'hui, tu réclameras toujours son corps. Tu n'en auras jamais assez, ne sera jamais rassasié. C'est pour cette raison que tu lui fais savoir que tu comptes bien lui faire l'amour un peu partout dans cette maison. Alors oui, comme la brune le souligne, il y a un grand nombre de coins dans ta demeure mais qu'importe puisque vous avez tout le temps devant vous pour faire l'amour, encore et encore. « Pourquoi crois-tu que j'ai acheté cette maison ? » Plaisantes-tu avant de laisser tes lèvres partir à l'assaut de son corps. Effleurant à peine celui-ci, tu t'arrêtes au niveau de l'entrejambe de Tahlia pour venir la titiller. Après t'être assuré qu'elle désire sentir tes lèvres contre son intimité, tu déposes quelques baisers sur celle-ci avant que ta langue ne vienne se mêler à ces caresses intimes. Tes coups de langue se font de plus en plus pressants, alternant entre douceur et ferveur, s'adaptant aux réactions de la brune. Ses gémissements ne font qu'accentuer ton envie de la sentir jouir contre ta bouche mais Tahlia en décide autrement en t'attirant vers elle à nouveau. Tu déposes un dernier baiser sur son intimité avant de lécher tes lèvres et de te relever, comme elle te le signifie. « Je vous trouve un peu autoritaire Mademoiselle Wates. » Murmures-tu. Toi qui aimes tant dominer d'habitude, qui aimes tant diriger, tu te laisses prendre au jeu en appréciant étonnement le côté directif de Tahlia. Alors quand elle vient se positionner devant toi, ses fesses effleurant ton membre et qu'elle te demande de lui faire l'amour, tu t'exécutes sans aucune hésitation. « Mon dieu cette vue... » Dis-tu avant d'entrer en elle et de gémir de plaisir. Rapidement, ton bassin va à la rencontre de ses fesses, commençant ces coups de rein dont vous avez le secret. Tes mains posées sur ses hanches accentuent vos mouvements, rendant à chaque fois vos va-et-vient plus puissants et plus forts. Mais alors que tu sens ton désir grimper en flèches, tu as besoin de voir son visage avant de jouir. Tu as besoin de la voir jouir. « Viens t'asseoir sur moi. » Dis-tu en te retirant l'espace de quelques secondes pour venir t'asseoir sur le canapé, attendant que Tahlia se positionne à califourchon sur toi.

Alors on est ensemble ? Elle sentait l'hésitation dans sa voix, sans savoir s'il craignait sa réponse, ou s'il se rendait compte dans quoi il s'embarquait. Mais en réalité, c'était simplement mettre un mot sur ce qu'ils vivaient déjà depuis des semaines. Depuis des semaines, il n'y avait que lui. Elle se fichait du regard des autres. Il était le seul auquel elle pensait jour et nuit. Il était celui avec qui elle était prête à se lancer dans le grand bain. "Pour moi, oui, on est ensemble..." avoua-t-elle du bout des lèvres. Il restait à savoir s'il la suivait dans cette aventure, peu importe le temps qu'elle durera, peu importe les bas qu'il pourrait y avoir. Elle ne pouvait passer à côté de lui, c'était indéniable. Quand il lui rappela qu'on ne se débarrassait pas de lui aussi facilement, la jeune femme lui adressa un sourire tendre. "ça me va." Elle avait tant attendu de se faire accepter par lui, qu'il s'ouvre à elle. Elle n'allait pas tout envoyer valser d'un claquement de doigts. Après avoir mis des mots sur ce qu'ils étaient, il était temps de laisser leurs corps se retrouver, leurs lèvres se sceller de nouveau. Tout en elle le voulait, symbole d'un manque étouffé pendant de longues semaines. Elle frôla ses lèvres, avec malice, quand il lui promit d'être toujours curieux, curieux à l'idée de la retrouver, de l'effeuiller, de la toucher. Et elle, elle se promit de toujours attiser le feu entre eux, de façon à ce que jamais il ne se lasse de leurs étreintes, il ne se lasse d'elle. Débarrassés de leurs vêtements, l'un et l'autre partirent à l'assaut de leur corps, afin d'éveiller le plaisir, le désir qui leur donnerait l'envie de plus, bien plus. Elle s'imaginait faire l'amour partout, comme si à chaque fois, c'était la première fois avec lui. Elle lâcha un rire amusé en entendant sa question. "La prochaine fois que je déménage, fais-moi penser à prendre une grande maison... une très grande maison." rétorqua-t-elle, en riant encore, son rire bien vite étouffé par sa respiration qui s'emballait alors que les lèvres de l'italien effleurèrent simplement sa peau. Mais c'était suffisant pour éveiller tous ses sens, pour la griser. ALors, quand il s'attarda sur son intimité, ce fut une explosion de sensation. Elle ne sentait que lui, que sa langue qui la titillait avec une main de maître. Face à tout cela, elle ne pouvait retenir ses gémissements, elle ne pouvait contenir ce plaisir qui l'envahissait. Et elle savait que l'orgasme n'était pas loin. Ce fut à cet instant que l'envie de lui se fit encore plus pressante. Alors, oui, elle fut peut-être un peu directive quand elle lui demanda de revenir vers elle, mais elle savait qu'il aimait cela. Tout comme elle aimait quand il était directif avec elle. "Ce n'est pas être autoritaire, c'est juste avoir très très très envie de toi." dit-elle avec un sourire presque angélique, avant de se redresser et de se retourner dos à lui. Elle voulait qu'il lui fasse l'amour, là, maintenant, dans cette position. Position qui sembla le contenter en entendant ses quelques mots sur la vue qu'elle lui donnait. Et enfin, la délivrance. Quand il entra en elle, elle poussa un gémissement plus bruyant que les autres. Elle se délecta de ses coups de rein, dont le rythme alternait, de ses mains sur ses hanches, de ses doigts dans sa chair délicate. Elle n'était pas loin de l'extase quand il lui ordonna de s'asseoir sur lui, se retirant pour se réinstaller sur le canapé. "Je vous trouve un peu autoritaire Monsieur Adreani." murmura-t-elle, provocatrice, en répétant ses mêmes mots. Il pouvait être autoritaire autant qu'il le voulait, tant qu'au final, il lui redonnait l'accès à son corps, à sa virilité qui lui manquait déjà. Elle s'installa sur lui, sa main empoignant son membre, jouant à le faire languir un peu avant d'unir de nouveau leurs corps. Ses mains prenant appui sur les cuisses de l'italien, elle entama des mouvements de haut en bas, d'abord doucement. Mais quand leur désir monta de nouveau en flèche, elle accéléra jusqu'à atteindre cette vague de plaisir suprême "Ciàran..." souffla-t-elle sous ses gémissements, le corps parsemés de tremblements. Ses yeux verts s'ancrèrent dans ceux, si sombres, de l'italien, offrant les dernières ondulations de son bassin, jusqu'à le voir, à son tour, atteindre le paroxysme. Elle se laissa retomber contre lui, sa poitrine contre son torse, se réfugiant dans ses bras jusqu'à calmer ses tremblements. "C'était si bon." dit-elle, le regard comblé, alors que ses lèvres déposèrent des baisers sur son cou, remontant jusqu'à sa mâchoire, puis sa bouche. "On n'attend plus autant de temps jusqu'à la prochaine fois..." conclut-elle avec malice. Non maintenant, c'était certain qu'elle ne pourrait plus rester autant de temps loin de lui... il lui était bien trop indispensable.

Fin

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