| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Lun 14 Sep 2020 - 10:44 | |
| Durant le trajet jusqu'au centre-ville, tu as le temps de repenser aux différentes discussions que tu as eues ce soir avec Nevaeh et Pippa. Encore une fois, les deux sont liées alors que tu mets tellement d'énergie à conserver tes relations intactes avec l'une ou avec l'autre. Pippa est ta meilleure amie depuis toujours, votre relation a un caractère unique que tu n'expliqueras jamais mais tu essaies d'avancer, avec Nevaeh, comme elle le fait de son côté avec son futur mari, sans doute. Avec la journaliste, les choses se passent tellement bien que tu as l'impression que quelque chose va vous tomber dessus et vous mettre à l'épreuve. Ce soir, encore une fois, elle a voulu prendre ses distances avec toi, répétant que ce qu'il se passe entre vous n'est pas bien. Pourtant, tu es persuadé du contraire. Avec elle, tu te sens réellement bien, apaisé, heureux. Tu vois bien que plus le temps passe et plus tu développes des sentiments pour la brune. Petit à petit, tu es en train de tomber amoureux d'elle et même si tu détestes cette sensation de vulnérabilité depuis Alejandro, c'est grisant de se sentir aussi vivant. Elle t'a dit que vous en reparleriez plus tard mais tu es persuadé qu'en allant la chercher, tu vas la trouver dans un état d'ébriété qui ne vous permettra pas de discuter d'un sujet aussi sérieux. Sans doute sera-t-il reporté à demain matin ? Si seulement tu savais... Après avoir garé la voiture le long de la route menant au bar, tu entres dans celui-ci, repérant Nevaeh à quelques mètres de toi, aux côtés de Freja. « Salut vous deux. » Dis-tu en t'approchant d'elles, déposant un baiser sur le haut du crâne de la journaliste. Après quelques minutes à discuter, vous quittez le bar, direction ta maison. Tu as proposé à l'amie de Nevaeh de la ramener mais celle-ci prendra un taxi après un dernier verre. Une fois dans la voiture, tu attaches ta ceinture avant de tendre une bouteille d'eau à la jeune femme. « J'me suis dit que ça te ferait du bien. » Toi, en tout cas, quand tu bois de l'alcool, tu as toujours soif à en crever. Après quelques secondes, tu démarres la voiture et il ne vous faut que quelques minutes pour rejoindre ta maison. Tu te gares dans l'allée, attendant que la brune te rejoigne pour aller ouvrir la porte d'entrée. Avant d'entrer, tu viens embrasser Nevaeh avec douceur et tout ton corps se relâche, comme détendu. « J'en avais besoin. » Après la soirée que tu viens de passer, après les sms de Pippa totalement injustes et volontairement méchants, tu as besoin de retrouver Nevaeh. Elle est le remède à tous tes maux. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Lun 14 Sep 2020 - 13:18 | |
| T’es sûre? Non. Elle n’était plus certaine de rien, Nevaeh. Sa tête tournait, elle avait bien trop pris d’alcool et ce n’était clairement pas le bon moment d’avoir ce genre de discussion. Mais elle l’avait eu, bien malgré elle, parce qu’elle sentait qu’il y avait quelque chose pour empêcher son bonheur. C allait bien, trop bien, avec Juliann. Ça ne pouvait pas être aussi simple, aussi doux, aussi bon, il fallait absolument qu’il y est quelque chose pour venir poser un nuage gris au dessus de leurs têtes. Et le nuage, c’était Pippa. Et il venait d’éclater. Elle l’aimait encore. Plus que ce qu’elle ne voulait le dire. Plus que la relation spéciale qu’ils avaient toujours eu. Nevaeh le voyait bien à la réaction de la blonde. Et elle ne serait pas raison de son mal-être. Si Juliann et Pippa n’avaient pas terminé leur histoire, elle leur en laissait la chance. Mais elle était faible quand il était question de Juliann. Et elle ne savait plus trop bien réfléchir, à cause de l’alcool. Et quand il utilisa les mots qu’elle avait voulu entendre quelques semaines plus tôt, la journaliste craqua. Si seulement elle avait eu toute sa tête...
Près du bar, elle sirotait son verre en bougeant au son de la musique, dos à la foule. Ce fut sans doute Freja qui aperçu Juliann d’abord, s’approchant vers elles. Il vint poser un baiser sur le front de Nevaeh, cette dernière souriait bêtement à son amie. « Hey », répondit elle en écho, laissant une discussion anodine s’immiscer entre eux alors que leur conversation sms l’obsédait toujours.
Freja ne voulait pas partir tout de suite. Nevaeh regardait son amie avec sérieux. « Tu fais attention à toi, ok? », réussit elle à articuler malgré son état d’ébriété avancé. Et après l’avoir embrassé sur la joue, elle suivit Juliann vers sa voiture. Ce dernier avait pensé à lui ramener une bouteille d’eau, froid qui plus est. Elle lui sourit bêtement. « Tu es parfait, tu le savais? » Évidemment qu’il le savait, Nevaeh! Elle ne cessait de lui répéter. Et alors qu’elle ne perdait pas de temps à boire une première gorgée, il démarrait la voiture, en route vers sa maison. Ils ne leur fallut pas longtemps avant que la voiture s’immobilise à nouveau, cette fois à son point d’arrivée. Nevaeh sont les chaussures à talon lui crevaient les pieds eut du mal à s’extirper de l’engin, décidant de les retirer de ses pieds. Et quand elle arriva près de Juliann, pieds nus, l’air sans doute décapité par sa soirée et la frousse que son coeur avait eu, il vint l’enlacer pour l’embrasser. « C’est pas assez... », soufflait-elle les yeux fermés. « J’en ai besoin encore... »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Lun 14 Sep 2020 - 14:36 | |
| Tu es parfait, tu le savais? Rien n'est moins sûr mais à force d'entendre Nevaeh te le répéter, tu vas finir par y croire voire par prendre la grosse tête. Tu sais que tu es loin d'être parfait puisque personne ne l'est. Mais tu sais aussi qu'avec la journaliste, tu essaies de faire les choses bien, de la rendre heureuse et en confiance. Parce que accorder sa confiance est quelque chose de compliqué pour l'Australienne, à cause de ses histoires passées. Tu le comprends, alors tu fais en sorte qu'elle sache qu'elle peut se fier à toi, que jamais tu ne lui causerais du mal volontairement. « Non, mais j'ai presque envie de te croire... » Dis-tu en souriant du coin des lèvres. Tu laisses Nevaeh s'hydrater un peu avant de reprendre la route du retour jusqu'à chez toi. Tu ne lui as pas posée la question mais tu supposes qu'elle passera la nuit chez toi et non chez elle. C'est ce qui était prévu au départ, en tout cas. Qui plus est, vous êtes seuls puisque Tahlia dort... quelque part et Thaïs est chez son père. Malheureusement, en voyant Nevaeh sortir de la voiture et lutter avec ses talons hauts, tu n'es pas certain que vous aurez l'occasion de passer une nuit mouvementée, à explorer toutes les pièces et les recoins de la maison. Finalement, elle capitule et enlève ses chaussures avant de te rejoindre devant la porte d'entrée. Là, tu viens capturer ses lèvres, ayant réellement besoin de cette proximité entre vous. Quand elle en redemande, tu l'attires un peu plus vers toi pour que sa poitrine soit collée à ton torse et retrouves ses lèvres. Cette fois-ci votre baiser est un peu plus fiévreux, vos langues se joignant à la partie. Ce qui vous laisse à bout de souffle, complètement pantelants. « Y'a que toi qui es capable de m'embrasser comme ça... » Murmures-tu contre ses lèvres. A contre coeur, tu te détaches de la brune pour ouvrir la porte d'entrée et t'engouffrer à l'intérieur, suivi de Nevaeh. « Est-ce que tu as faim ? Je peux te faire un truc rapide. » L'alcool donne soif mais également faim. A chaque fois que tu rentres de soirée bien arrosée, tu te fais cuire des pâtes. C'est presque devenu un rituel. Et tu ne comptes plus le nombre de fois où tes colocataires t'ont surpris en train de cuisine à trois ou quatre heures du matin. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Lun 14 Sep 2020 - 18:22 | |
| À ses yeux, il l'était, parfait. Même après cette crise, même après lui avoir dit qu'elle préférait en rester là avec lui, Juliann était là, à jouer les taxis pour la ramener chez lui. Et en plus de tout ça, il pensait à elle, à son bienêtre, à l'hydrater alors qu'elle avait bu un peu trop de cocktails corsés. Oui, il était parfait. Parfaitement imparfait, avec ses défauts bien à lui que la brune avait appris et apprenait à aimer. « Tu devrais », lâchait la brune en bouchonnant la bouteille, avant que Juliann se mette en route vers la maison.
Arrivés devant celle-ci, Nevaeh retira ses chaussures après avoir tenté d'emboiter deux pas. Puis, soyons honnête, ces chassures feraient trop de bruits une fois dans la maison, elle qui pensait que Tahlia et Thaïs dormaient à poings fermés. C'est nu pieds qu'elle s'avança vers Juliann, beaucoup plus habile sur ses jambes, montant les marches de son perron pour venir à la hauteur de l'homme qui, sans attendre, chercha à embrasser ses lèvres tendrement. Ce fut trop court, trop bref pour que la brune en soit satisfaite. Après cette frayeur, cette dispute avec Pippa et la peur de perdre Juliann alors qu'il venait à peine de lui avouer ses sentiments, elle avait besoin de plus. De plus qu'un tout petit baiser. Et c'est ce qu'elle demanda, alors que leurs lèvres venaient à peine de se séparer. À nouveau, il vint l'enlacer, attirant le corps de son amante contre lui, sa poitrine qui s'écrasait contre Juliann, pour lui offrir un baiser bien plus passionné. Elle y mêla sa langue, envieuse de le retrouver, lui qui lui avait tant manqué, lui qu'elle aurait cru perdre ce soir. Les mains de Nevaeh voyageaient sur le corps de Juliann pour se perdre dans ses cheveux. À bout de souffle, ils finirent par se détacher l'un de l'autre. Nevaeh mordillait sa lèvre inférieure. « J'espère bien », capitulait-elle en souriant. « Y'a que toi que j'ai envie d'embrasser », confia-t-elle alors qu'il se reculait d'elle pour ouvrir la porte d'entrée.
La porte s'ouvrait sur une maison silencieuse, plongée dans le noir. Alors qu'ils s'engouffraient à l'intérieur, croyant toujours que Tahlia et sa fille dormaient, Nevaeh posait un doigt sur sa bouche. « Chuuttttt, je fais pas de bruits », chuchotait-elle en le suivant jusqu'à la cuisine alors que Juliann, lui, parle d'un ton régulier. « Tu vas réveiller Tahliaaaa! », s'écriait Nevaeh, offusquée qu'il ne respecte pas plus que colocataire. Mais, pour le coup, c'était elle qui parlait fort, lui demandant de baisser le ton, ironie du sort. « J'ai faim, oui », reprit-elle d'une toute petite voix. « Finalement, tu vois, c'est quoi qui as fini par me faire à manger ce soir... »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Lun 14 Sep 2020 - 20:13 | |
| Si seulement Nevaeh savait pour la drogue, pour les erreurs que tu as faites par le passé, elle te trouverait sans doute bien moins parfait. Mais tu n'as pas envie de casser l'image qu'elle a de toi à cause d'actes passés. Ce qui compte, c'est la façon dont tu te comportes aujourd'hui et avec elle, non ? Bref, après avoir démarré la voiture, il ne vous faut que quelques minutes pour rejoindre ton domicile. Arrivés devant celui-ci, tu ne peux t'empêcher de venir embrasser la journaliste, qui d'ailleurs en redemande. La seconde fois, votre baiser est bien plus passionné, vos langues s'emmêlant l'une avec l'autre. Tu souris plus largement en sentant ses dents venir capturer ta lèvre inférieure, ne pouvant pas t'empêcher de commenter ce baiser dont Nevaeh a le secret. « Même pas ce gars, avec qui t'étais en rencard l'autre jour ? » Demandes-tu innocemment avant d'ouvrir la porte d'entrée et de t'engouffrer dans la maison. Sachant que Tahlia et Thaïs ne sont pas là, tu agis naturellement, ne faisant pas du tout attention au ton de ta voix. Mais la journaliste l'ignore, elle, alors tu ne peux pas t'empêcher de rire en la voyant essayer d'être discrète. Ce qui est un total échec, d'ailleurs. « C'est toi qui es en train de crier là. » Réponds-tu en riant avant de secouer la tête, amusé. « Elle ne dort pas ici, cette nuit. Alors tu peux parler normalement. » Et agir normalement, sans devoir marcher sur la pointe des pieds ou faire attention de ne pas claquer les portes des armoires de la cuisine, par exemple. En parlant de la cuisine, tu proposes à la jeune femme de lui préparer quelque chose à manger, pour remplir son ventre sans doute déjà bien assouvi d'alcool. Ce qu'elle accepte, soulignant que tu auras enfin l'occasion de lui faire à manger. C'est vrai que jusqu'ici, c'est toujours Nevaeh qui t'a apporté des petits plats au travail ou qui t'a fait à manger lorsqu'elle t'invitait à passer la soirée chez elle. « Les pâtes c'est un bon remède contre la gueule de bois... c'est ok pour toi ? » Et surtout, ça ne prend pas mille ans à faire parce qu'à cette heure de la nuit, on a plus envie de retrouver son lit que la cuisine. « Alors, comment était ta soirée ? » Tu espères qu'elle s'est amusée malgré les sms que vous avez échangés. Des sms lourds de sens. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Lun 14 Sep 2020 - 22:37 | |
| Des erreurs, est-ce que ça caractérisait réellement une personne? Pouvait-on vraiment dire d'elle qu'elle était mauvaise pour des choix du passé qui auraient dû être revus, mieux pensés? L'erreur, elle était humaine. Et bien malgré ça, Juliann lui paraissait parfait à ses yeux. Encore plus à l'heure actuelle, alors qu'il était aux petits soins avec la brune. Et son baiser, devant la porte de la maison de Juliann, lui aussi était parfait. Il représentait exactement la fougue que tous les deux avaient l'un pour l'autre. Et tous ces sentiments refoulés, avoués à demi-mot. Il n'y avait qu'elle pour l'embrasser ainsi. Et elle, elle n'avait envie que de l'embrasser, lui. Lui et personne d'autre. « On en parle de tes rencards? », demanda-t-elle sur le même air que lui. Si elle avait cherché à rencontrer d'autres hommes, c'était parce qu'il lui avait dit avoir besoin d'être libre. « Je n'ai envie que de toi... », répéta-t-elle avec un sourire sur ses lèvres. Devait-elle lui dire avec des mots, qu'elle était amoureuse de lui? Elle n'en savait trop rien, strictement rien. Et la porte de la maison s'ouvrit sur une silence complet.
Pas un bruit, pas même un ronflement. Tahlia était bien discrète. Et Nevaeh était déterminée à l'être aussi, à ne faire pas un seul bruit, parce qu'elle s'était un peu beaucoup invitée à l'improviste chez Juliann. Mais le pompier, lui, ne faisait pas très attention, sa voix était bien trop forte pour une maison endormie. Et Nevaeh lui fit entendre... Avec une voix doublement plus stridente. Elle éclata de rire à la réplique de son amant. « Ah oui, chut, pardon », chuchotait-elle à nouveau, mettant un doigt sur sa bouche pour mimer le silence... Jusqu'à ce qu'il l'informe qu'en réalité, ils étaient seuls. Bête, elle le regardait, la bouche ouverte. « Oh... », lâcha-t-elle avant de rire. « T'avais pas envie de le dire plus tôt? », fit la brune faussement offusquée. Ça voulait dire qu'ils avaient la maison pour eux seuls...
Juliann mena le pas vers la cuisine où il proposa de cuisiner des pâtes pour elle. Elle secoua la tête. « J'aurais espéré quelque chose de plus gastronomique... », lâcha-t-elle sur un ton faussement hautin avant de lui tirer la langue. « Une rôtie, ça aurait fait l'affaire, tu sais. » Son corps s'était instinctivement approché de celui de Juliann, l'enlaçant par derrière le temps d'une minute, jusqu'à ce qu'il lui demande comment s'était passée sa soirée. Nevaeh posa ses lèvres contre la nuque de Juliann, se dégageant pour lui donner de l'espace, prenant place devant le plan de travail. « J'en ai connu des meilleures », lâcha-t-elle en regardant ses mains. « Mais elle se termine plutôt bien, je trouve... » Parce qu'elle était là, avec lui.
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Mar 15 Sep 2020 - 11:18 | |
| « Je n'en ai plus eu depuis un moment. » Dis-tu en haussant les épaules. En fait, ton dernier rencard en date doit être avec Jackson et c'était durant le voyage en Afrique du Sud de Nevaeh. Depuis, la brune occupe tout ton temps et tu n'as plus forcément envie d'aller voir d'autres personnes qu'elle. Cela fonctionne tellement bien entre vous deux, à tous les niveaux, que tu es pleinement satisfait de ce que vous partagez. En soit, c'est une certaine forme d'engagement, pour toi, même si tu n'es pas encore prêt à l'avouer. « Moi aussi... tu es la seule qui obsède toutes mes pensées. » Ajoutes-tu en souriant. C'est criant de vérité et en même temps, c'est un peu flippant de voir à quel point vous vous êtes rapidement attachés l'un à l'autre. Même cette discussion ce soir, que ce soit avec Nev ou avec Pippa, n'a pas pu effacer tout ce que vous avez construit jusqu'ici, ni ces sentiments qui grandissent un peu plus chaque jour. Une fois la porte d'entrée ouverte, vous faites face à une maison complètement silencieuse. Tellement silencieuse que la journaliste s'imagine que Tahlia et Thaïs sont en train de dormir. Tu aurais pu lui dire que vous étiez seuls, que vous aviez la maison pour vous mais c'est tellement plus amusant de la voir essayer d'être discrète alors qu'elle ne l'est pas du tout. L'alcool rendant toute discrétion impossible. « Si... mais c'était bien plus amusant de te voir essayer de chuchoter. » Dis-tu en riant avant de prendre la direction de la cuisine. Là-bas, tu proposes à Nevaeh de lui faire à manger et plus précisément des pâtes. Ce à quoi elle répond qu'une tartine rôtie serait préférable. Tu arques un sourcil, à moitié amusé, à moitié sérieux. Quand la brune vient t'enlacer, tu déposes une main sur la sienne avant de sentir ses lèvres contre ta nuque. « Tu crois que je ne suis pas capable de te faire des pâtes ? » Demandes-tu en riant. Jusqu'ici, il faut dire qu'elle n'a pas encore eu l'occasion de goûter à tes talents culinaires. Après que Nevaeh ait relâché son étreinte, tu te diriges vers le frigo pour voir ce que tu peux trouver pour accompagner le pain. C'est vrai que ce sera bien plus rapide de lui faire une tartine grillée. « La mienne aussi se termine mieux qu'elle a commencé. » Dis-tu en la regardant avec un sourire aux lèvres avant de sortir différentes choses du frigo comme de la charcuterie, du beurre et du fromage. « Alors aucun homme ne t'a approché, n'a voulu te payer un verre ou avoir ton numéro ? » Demandes-tu innocemment, en prenant deux tranches de pain pour les glisser dans l'appareil. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Mar 15 Sep 2020 - 13:44 | |
| « Oh... », souffla Nevaeh, surprise et mal, quand Juliann lui avoua n’avoir plus eu de rencards depuis un moment déjà. C’était lui qui lui avait dit avoir ce besoin de se sentir libre, de voir d’autres personnes, elle ne s’était rien imaginée toute seule. Et, pourtant, voilà qu’il avait arrêté de flirté, de rencontrer, d’aller en date. Et elle, si elle avait accepté ce rendez-vous avec Judas, c’était pour lui rendre l’appareille. C’était mesquin et puéril, certes, mais elle ne voulait certainement pas être là trop bonne fille, trop sage, qui restait là sans rien faire alors que son amant, lui, continuait à papillonner comme bon lui semblait. On lui avait dit que ça le rendrait jaloux, on n’avait pas eu tort sur ce point. Juliann terminait par avouer qu’elle était la seule dans ses pensées, ce qui lui accrocha un sourire sur le visage. sourire béat qui la suivi alors qu’ils s’introduisaient dans la maison plongée dans un noir total. Même le chien de Juliann dormait dans son panier, en ronflant comme un bébé. Les gestes de Nevaeh étaient hilarant. Elle faisait des grands pas, comme si elle marchait sur un nuage, sur la pointe des pieds évitant ainsi que le parquet grince sous son poids - plume, mais tout de même. Elle mimait le silence devant un Juliann mort de rire... jusqu’à comprendre que le silence, ils n’en avaient pas besoin. « Je pourrais t’en vouloir, tu sais? », demandait-elle entre ses rires. « Mais ça veut aussi dire que cette nuit, on a la maison pour nous deux », répétait la brune en mettant de l’emphase sur la dernière partie de son explication. Ce dont ils avaient parlé chez elle, lors de leurs retrouvailles, ne tenaient donc plus. Ils n’avaient plus à se faire discret, pour ce soir. Pas de restriction sur les endroits qui pouvaient alimenter leurs rapports... Sauf de ne pas le dire à Tahlia.
Dans la cuisine, derrière le plan de travail, Nevaeh ne pu s’empêcher un nouveau rapprochement. Il lui avait manqué. Elle avait pensé à cette dispute avec Pippa, les mots de sa meilleure amie qui résonnaient encore dans sa tête, jusqu’à ce qu’il vienne la chercher, jusqu’à ce qu’elle aperçoit son sourire foudroyant. Ceux de Juliann aussi tournaient en boucle, mais elle ne les adresserait pas. Pas maintenant. Du moins, c’est ce qu’elle voulait. Mais l’alcool pourrait prendre le dessus sur ses pensées et lui faire parler de ces petits mots avoués sans même qu’elle le veuille vraiment. Pour l’instant, elle se concentrait sur leur conversation. Des pâtes, il voulait cuir des pâtes. Elle s’éloignait pour lui faire de l’espace afin qu’il puisse commencer à cuisiner, elle qui se serait satisfaite d’une simple tartine. « Oh, mais j’ai jamais dit que tu ne savais pas cuisiner », répliquait la brune en souriant. « Mais ça nous laisse du temps pour autre chose... » supposait Nevaeh. Oui, pour faire l’amour, si son corps finissait par suivre ses envies, mais pour discuter, aussi. D’ailleurs, c’est ce qu’il fit, lui demanda comment s’était passée sa soirée. Innocemment, il parlait des potentiels garçons qui auraient pu la brancher. Elle sourit. « On m’a bien offert un ou deux verres, oui », fit-elle en cherchant dans les tiroirs un couteau à tartiner. « Et un pauvre mec a dans son téléphone un numéro qu’il croit le mien », gloussait Nevaeh, alors qu’elle lui avait refilé le numéro de Juliann.
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Mar 15 Sep 2020 - 23:48 | |
| Tu perçois une once de culpabilité dans le regard de Nevaeh, comme si elle s'en voulait d'avoir eu ce rencard, il y a quelques jours. Sauf que tu ne voulais pas la faire culpabiliser en lui disant que, de ton côté, cela fait un petit moment que tu n'en as plus eu. Tu voulais simplement qu'elle sache que tu ne prends pas votre relation à la légère même si parfois tu peux te montrer hésitant, réticent à t'engager. « Mais ça ne veut pas dire que tu dois t'en priver, toi, si tu as envie... Je dois dire que j'suis un peu jaloux bien que je n'ai pas vraiment mon mot à dire. » Dis-tu en haussant légèrement les épaules. C'est toi qui as voulu garder une certaine liberté dans votre relation alors tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Néanmoins, savoir qu'un autre homme ait pu la toucher, peut-être même l'embrasser et la caresser, ça te rend dingue. Tu laisses tes doutes et tes craintes de côtés pour l'instant, entrant dans la maison plongée dans le noir le plus complet. Tu fais comprendre à Nevaeh que vous avez la maison pour vous après avoir bien rigolé en la voyant tenter d'être discrète pour ne pas réveiller ta colocataire. « Tu ne peux pas m'en vouloir... » Dis-tu en prenant un air innocent malgré ton regard malicieux. « Oui, on va pouvoir jouer à Mario Kart toute la nuit, c'est pas génial, ça ? » Tu as bien d'autres plans en tête et la journaliste le sait. Tu lui as déjà exposé plus d'une fois tous ces scénarios qui se dessinent dans ta tête, à chaque fois que vous êtes tous les deux et que ton corps réclame le sien. Mais pour l'heure, avant de passer aux choses sérieuses, tu proposes à la brune de lui préparer quelque chose à manger. Si tu étais parti, au départ, sur des pâtes, c'est finalement quelque chose de bien plus simple qui remporte la main. Sans doute parce que Nevaeh a autant envie que toi de te retrouver sous la couette. Cette dispute, par sms interposés, ce soir, t'a donné envie de lui montrer qu'elle t'a dans la peau. Et que quoi qu'elle fasse, ton corps laissera toujours une trace sur le sien. « C'est vrai et vu que la nuit est déjà bien entamée, on ne doit pas trop trainer si on veut profiter un maximum... » Dis-tu en t'approchant de la jeune femme, effleurant ses lèvres des tiennes. Alors que tu prépares à manger, tu l'interroges, innocemment, sur sa soirée et plus précisément sur les hommes qui ont pu faire irruption dans le but de la draguer ou de la mettre dans leur lit. Tu les comprends, à leur place, tu tenterais sûrement quelque chose, toi aussi. « Oh... c'est nul de faire ça. Autant lui dire tout de suite qu'il ne t'intéresse pas. » Rétorques-tu en riant, sans imaginer une seule seconde que le faux numéro en question est le tien. « Qu'est-ce que tu veux sur ton pain ? » Demandes-tu alors que celui-ci sort tout juste du grille-pain. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Mer 16 Sep 2020 - 4:18 | |
| Mais ça ne veut pas dire que tu ne dois pas t'en priver, toi. On croirait entendre Nevaeh, quand elle avait appris que Juliann voyait d'autres personnes, s'amusait à batifoler alors qu'elle, elle n'avait d’yeux que pour lui. Un genre de réponse qui se voulait ouverte, qui voulait ne pas montrer la déception, mais qui était, finalement, bien le contraire de ce qu'on voulait laisser croire. La suite fit sourire la belle Rutkowski, alors qu'il avouait être jaloux. Elle aussi, elle l'avait été, terriblement même. Au fond, ils n'étaient pas si différents que ça, tous les deux. Même s'ils n'avaient pas la même vision de leur relation au départ, ils tenaient assez fort à l'autre pour se sentir blessé de le savoir dans les bras d'une autre personne. Nevaeh releva la dernière phrase de Juliann, amusée. Lui, il devait bien le savoir, qu'elle était jalouse, non? Ou l'avait-elle tellement bien caché? « Toi, jaloux? », demandait-elle taquine. Elle n'adressa pas tout de suite la partie de sa réponse qui supposait qu'elle avait peut-être envie de voir ailleurs, à son tour. Pas maintenant. Ce n'était pas le bon endroit pour le faire, de toute façon, sur le perron du pompier, alors qu'elle était nue des pieds et dans un état d'alcool avancé.
Quand ils entrèrent chez lui, Nevaeh se fit plus que discrète. Du moins, c'est ce qu'elle croyait, alors qu'en réalité elle ne l'était pas du tout. Mais ses gestes partaient d'une bonne intention. Elle avait même laissé ses chaussures sur le parquet près de l'entrée, pour éviter de les laisser traîner dans la maison et de faire trébucher Tahlia au petit matin, si elle se levait avant la brune. Mais alors qu'elle faisait tout son possible pour respecter la colocataire de Juliann qui n'avait certainement pas envie de se faire réveiller par deux amants avides l'un de l'autre, lui se moquait bien d'elle, il l'avait berné. Et Juliann avait mis le doigt sur la bien trop grande vérité : elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle finissait toujours par flancher pour lui. Mais devant sa réplique trop facile, la brune croisait les bras sur sa poitrine cachée seulement d'une bralette noire sous son haut de dentelle. « Pffff, tu penses que t'es Dieu tout puissant? », demandait-elle en le narguant avant de laisser ses bras tomber le long de son corps. « Oh non Juliann, ne me regarde pas avec ces yeux-là! » Ça y est, il le faisait à nouveau, il la faisait flancher. « C'est bon, t'as gagné, je ne t'en veux pas! », capitulait-elle alors qu'elle lui faisait part de ce que ça voulait dire, être seuls chez lui. Les plans qu'ils avaient imaginé lors de leurs retrouvailles, soit faire l'amour partout chez lui sans le mentionner à Tahlia, lui revenaient en tête. Mais Juliann, taquin, proposa autre chose. Sans vraiment croire que Nevaeh s'exclamerait... « Mario Kart!? Non, t'es pas sérieuuuux!? J'suis la championne dans la famille Rutkowski! J'te gage ce que tu veux que je te bats à plate couture, à tout coup! » Elle s'emballait déjà, alors que faire l'amour, c'était tout aussi plaisant, même voire plus, que passer la nuit à jouer à la console. « Sauf que Peach, c'est moi! Pas question que je sois Toad! » Elle secouait la tête avant d'éclater de rire, suivant son amant à la cuisine.
S'il avait proposé de faire cuire des pâtes, Nevaeh lui assurait qu'y aller en simplicité serait parfait : une rôtie, c'était suffisant. Elle l'avait déjà dérangé avec ses conneries de dispute plutôt et ses insécurités, elle n'allait pas lui faire cuisiner un plat à deux heures trente du matin, quand même! Juliann lui accorda qu'une tartine, c'était plus rapide, et qu'ils auraient du temps pour autre chose. « Comme Mario Kart! », précisa la brune. Mais Juliann avait d'autres plans, s'avançant vers elle et effleurant ses lèvres trop rapidement pour Nevaeh. « Oh... Ou ça, oui... », fit-elle, taquine, le regard espiègle. « S'embrasser toute la nuit... », laissa la brune planer en suspend, lui qui mettait le pain à griller et plaçait sur le plan de travail du fromage, questionnant son amante sur la soirée qu'elle venait de passer. Elle aurait pu être meilleure, sans les disputes inutiles avec Pippa et Juliann, pour dire vrai, mais elle se terminait plutôt bien. Et ça, elle se devait de lui dire. Concernant les hommes, ce soir, elle confia avoir filé un mauvais numéro à un d'eux, trop insistant. « Oui, tu as raison », répondit-elle faussement sérieuse quand le pompier disait qu'il fallait le dire clairement qu'il ne l'intéressait pas. « Tu pourras le faire, c'est ton numéro que j'ai donné! » Elle était hilare, morte de rire, devant Juliann, épiant ses réactions à savoir comment il réagirait devant cette connerie clairement de personne saoule. Le pain sauta du grille-pain, la brune se tournait vers l'appareil. « T'as du chocolat? » Elle avait la dent sucrée et ça, tout le monde le savait. Alors qu'elle tartinait sa rôtie, yeux rivés sur ce qu'elle faisait, elle en profita pour reprendre un sujet laisser en suspens. « Si je n'ai pas donné mon numéro à un garçon ce soir, ou si je n'ai pas dragué ou dansé et n'importe quoi d'autre, c'est parce que j'en ai pas vraiment envie... », lâchait-elle comme début d'explications. « J'en ai jamais vraiment eu envie, pour dire vrai. Mais j'ai pensé que c'était la chose à faire, comme je pensais que toi tu voyais encore d'autres personnes.. Mais je me suis trompée. Désolée. »
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Mer 16 Sep 2020 - 20:22 | |
| Toi, jaloux ? Malheureusement, oui. Tu ne vois pas forcément la jalousie d'un bon oeil parce que la dernière fois que tu t'es montré jaloux, même si tes doutes étaient fondés, cela s'est mal terminé. La dernière fois que tu t'es montré jaloux, tu as découvert une partie de toi que tu n'aimes pas forcément. Mais Nevaeh n'est pas Alejandro et tu sais qu'avec elle, les choses seront différentes, si vous décidez d'officialiser votre relation un jour ou l'autre. « Un peu. » Réponds-tu avec le même sourire amusé qu'elle. Une fois à l'intérieur de la maison, tu taquines Nevaeh en omettant volontairement de lui dire que Tahlia et Thaïs sont absentes pour la nuit. C'est bien trop amusant de la voir se plier en quatre pour être la plus discrète possible malgré l'alcool qui coule dans ses veines. Quand tu lui avoues la supercherie, la brune souligne qu'elle pourrait t'en vouloir pour t'être joué d'elle mais tu n'en crois pas un mot. Tu sais bien que quoi qu'elle fasse, elle ne peut pas rester bien longtemps fâchée. Encore moins quand tu la regardes avec cet air-là, que tu arbores à cet instant précis. « Qu'est-ce qu'ils ont mes yeux ? » Demandes-tu d'un air innocent avant de rire, en voyant qu'elle se résilie à accepter l'évidence. L'évidence qu'entre vous, c'est fluide, c'est facile et vous avez besoin de l'autre. Vous avez besoin de vous retrouver. Et même si les plans sont assez clairs pour cette nuit, tu ne peux pas t'empêcher de la taquiner à nouveau, sous-entendant que vous aurez l'occasion de jouer à Mario Kart toute la nuit. Mais tu étais loin de t'imaginer que cette idée emballerait autant Nevaeh. « Tout ce que je veux ? » L'interroges-tu en arquant un sourcil, tout de suite plus emballé par cette idée de jeux vidéos. Serait-ce l'occasion de réaliser un de tes fantasmes ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, tu as bien envie de voir la journaliste à l'oeuvre, vu à quel point elle est excitée rien qu'à l'évocation de ce jeu. « On peut faire une coupe. Donc 4 circuits. Le gagnant donne un gage à l'autre, ok ? » Tu es joueur mais tu n'es pas le meilleur à Mario Kart. Il faut dire que tu joues souvent contre Tahlia et qu'elle est plutôt redoutable elle aussi. Même si tu ne lui avoueras jamais. « Peach ? Pff Mario est tellement mieux. » Dis-tu en roulant des yeux, un sourire dissimulé au coin de tes lèvres. Une fois dans la cuisine, tu décides d'écouter l'Australienne et de lui préparer quelque chose de plus simple, une tartine grillée. Cela vous laissera le temps de profiter de la nuit entière pour vous retrouver, pour faire l'amour, pour vous embrasser, pour discuter. Comme cela vous arrive si souvent. Ces moments-là sont précieux à tes yeux. « S'embrasser, embrasser tes seins, ton ventre, ton sexe... » Murmures-tu avant de t'écarter pour sortir tout ce qu'il faut du frigo. Innocemment, tu interroges la jeune femme sur sa soirée, pour prendre la température et voir si elle s'est intéressée à d'autres hommes ou non. Même si c'est le cas, elle t'avoue avoir donné un faux numéro sauf qu'en vérité, ce faux numéro, c'est le tien. Tu prends un air offusqué mais tu ne peux pas t'empêcher de rire malgré tout. « Tu sais que tu es diabolique ? » Demandes-tu en riant. « J'me ferai passer pour toi, alors. » Plaisantes-tu. Finalement, après avoir sorti le pain du grille-pain, tu demandes à la brune ce qu'elle désire sur celui-ci. En entendant sa réponse, tu te diriges vers l'armoire réservée aux pâtes à tartiner, avant de saisir celle au chocolat et de la ramener à Nevaeh. Tu disposes les deux tartines sur une planche, juste à côté. « Tu me laisses faire ou t'es du genre à préférer tartiner ton pain toi-même pour mettre la dose ? » Demandes-tu en riant en t'installant sur un tabouret de la cuisine. Après t'avoir rejoint sur le tabouret voisin au tien, Nevaeh aborde un sujet dont tu ne t'attendais pas vraiment. Tu fronces légèrement les sourcils en entendant ses mots, analysant la situation. Est-ce qu'elle a fait cela dans le but de te rendre jaloux ? Sûrement et le pire c'est que ça a fonctionné. Au moins, cela t'a fait ouvrir les yeux sur certaines choses. « Tu n'as pas à t'excuser Nev. C'est moi qui t'ai donné des signaux contradictoires. Avant, je ressentais encore le besoin d'aller voir d'autres personnes mais plus maintenant. Maintenant, c'est avec toi que j'ai envie de passer mon temps libre. » Dis-tu en lui souriant avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Jeu 17 Sep 2020 - 2:56 | |
| Elle aurait dû s'en douter. C'était comme si Nevaeh avait oublié l'incident à l'épicerie, cette fois où il avait cru qu'elle avait un rencard alors qu'elle ne faisait que préparer des raviolis avec son frère. Ça avait été une mini crisette de jalousie, oui, bien dissimulée, mais tout de même. Le sourire de Nevaeh s'élargissait alors qu'il l'avouait. S'il savait qu'elle aussi elle avait été jalouse des autres qui avaient pu le toucher, l'embrasser, lui faire l'amour, alors que ses sentiments étaient grandissants. S'il savait qu'elle avait été jalouse, qu'elle était jalouse de Pippa, bien plus qu'elle lui laissait comprendre, parce qu'elle se doutait bien sans même que personne n'ait à lui dire que la blonde éprouvait plus envers lui que ce qu'elle voulait bien montrer. Nevaeh était convaincue que sa meilleure amie était toujours amoureuse, d'un amour profond et qui lui donnait envie de récupérer, de son ex. Et tôt ou tard, cette histoire finirait par exploser, laissant sur son passage des débris de coeurs brisés de tous les côtés. « Je ne t'imaginais pas jaloux », lui dit-elle tout de même. C'est vrai que quand on connaissait son passif amoureux, lui qui avait accepté un couple libre et ouvert, on arrivait difficilement à l'imaginer comme un petit-ami jaloux. Pourtant, ce n'était pas pour lui déplaire. Non pas qu'elle avait envie d'être avec un homme qui ferait d'elle une possession, qui serait contrôlante, à l'extrême de la jalousie, mais un tout petit peu c'était aussi une façon de faire comprendre à l'autre qu'on l'aime tellement qu'on ne peut l'imaginer avec une autre personne que soi.
Après s'être fait avoir par le pompier, Nevaeh lui fit croire qu'elle lui en voulait, ce que tous les deux savaient très bien être impossibles. En effet, Juliann savait comment regarder la brune pour la faire flancher. Et elle n'avait besoin que d'un seul regard pour tomber à nouveau sous son charme. Elle le lui fit remarquer, d'ailleurs, l'implorant de ne pas la regarder ainsi... Mais c'était trop tard. Le mal était déjà fait. « Tu sais ce qu'ils ont, Juliann, ne fais pas l'innocent », le grondait-elle comme un enfant avant d'éclater de rire. Qu'est-ce qu'elle était bien, avec lui. Qu'est-ce qu'elle se sentait bien quand il était dans les parages. Qu'est-ce que c'était bon et léger, comme relation. Et malgré les disputes, ils avaient réussi à la garder, cette légèreté. Nevaeh ne voulait d'ailleurs plus la perdre, les derniers mots de Juliann par sms tournaient en boucle dans sa tête : arrête de vouloir tout le temps me laisser. Elle n'en avait pas l'intention - du moins pour le moment. Elle avait plutôt l'intention de lui faire comprendre qu'elle était elle aussi en train de tomber amoureuse de lui et ce par tous les moyens possibles. Cela commençait, d'ailleurs, par se retrouver comme ils savaient si bien le faire, physiquement. C'est ce qu'elle sous-entendait par on a la maison pour nous deux, les images de leur discussion qui lui revenaient en tête, eux dans toutes les pièces de la maison, à faire l'amour à s'en épuiser, à s'endormir nus sur le tapis du salon, rassasiés - comme si c'était possible - l'un de l'autre. Juliann savait très bien ce qu'elle cherchait à lui faire comprendre pas très subtilement. Mais c'était plus drôle que de prétendre qu'il ne pensait pas à la même chose qu'elle - ou alors, c'était une façon de ne pas passer pour un obsédé, pour une fois. Il proposait une partie de console, sans vraiment penser que Nevaeh en serait partante. Et il venait de se faire prendre à son propre jeu. D'ailleurs, la journaliste lui gageait n'importe quoi qu'elle le battrait à plate couture, elle qui avait le titre de championne dans sa famille. « Je sais pas pourquoi, j'ai peur », riait-elle alors qu'il lui demandait s'il pouvait gager n'importe quoi, vraiment n'importe quoi. « Tant que ça ne me fait pas perdre un bras et une jambe, ou que ça n'implique pas de me couper les cheveux, alors oui, tout ce que tu veux. » Le connaissant, c'était sans doute sexuel. Et ce n'était pas pour lui déplaire. Au lit, ils s'entendaient plutôt bien. Ça ne serait donc pas vraiment un gage, si elle était autant excitée que lui par l'action. Et tant mieux, au fond. « Je rêve ou tu te moques de mes choix? », fit-elle en croisant les bras. « Tu devrais pas trop râler, monsieur, je te rappelle que tu es un de mes choix. » Elle lui fit un clin d'oeil, acquiesçant la proposition de Juliann. « Va pour un circuit, sauf si t'as peur de te faire lapider! », riait-elle. « Prépare ton courage, c'est moi qui te donnerai un gage! »
Outre jouer à Mario Kart, ils se retrouveraient, ça en était d'une évidence. Et d'ailleurs, Juliann titillait déjà son amante en effleurant ses lèvres, la laissant sur sa faim. « Ça me semble intéressant... », répondait la brune malicieusement. « On avait pas d'ailleurs des pièces à tester? » Mais pour le moment, ils étaient à la cuisine, à préparer des tartines pour boucher un trou dans l'estomac de celle qui avait consommé un peu trop d'alcool ce soir. Toast dans le grille-pain, la conversation déviait sur la soirée au bar de Nevaeh. Cette dernière confessa avoir bel et bien donné son numéro à un garçon... Son, ça voulait dire, le numéro de Juliann. Hilare, elle épiait sa réaction, sans se douter que sa réponse serait de se faire passer pour elle. « Ou tu pourrais aussi te faire passer pour mon petit-ami jaloux », répliquait-elle, sourire au coin des lèvres. Ce n'était pas parce qu'ils s'étaient avoué qu'ils avaient des sentiments que lesdits mots étaient sortis et qu'ils étaient officiellement ensemble, ce n'était pas tout gagné. Encore moins alors que la brune soupçonnait qu'entre Pippa et lui, il pourrait encore y avoir quelque chose. Et si Juliann jurait que non, c'est des réels sentiments de Pippa qu'elle doutait. Les rôties les sortirent de la discussion, Juliann proposait de les tartiner pour elle. « Je ne suis pas difficile », répondit-elle, lui laissant le plaisir de la servir pour une fois. Et alors que le pot de chocolat était ouvert, elle en vola un peu avec son doigt, l'introduisant dans la bouche devant lui. « Mmmmh », commentait-elle en léchant son doigt puis en contournant le plan de travail pour venir s'assoir près de lui. Et c'est là que la conversation devint un peu plus sérieuse. L'alcool, surement, lui donnait la force d'avouer ce genre de choses qu'elle aurait naturellement gardé pour elle. « C'est vrai que tu m'as donné des signaux contradictoires », fit-elle après qu'il l'ait embrassé. « Mais pourquoi tu m'as pas dit que tu ne voyais plus personne la dernière fois qu'on en a discuté? », demanda-t-elle avant de croquer dans sa tartine. Il n'était sans doute pas prêt... Mais pourquoi l'était-il plus aujourd'hui?
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| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Lun 5 Oct 2020 - 21:04 | |
| Sans doute que Nevaeh n'est pas la seule à penser cela, que la jalousie ne matche pas très bien avec ton mode de vie, avec ta manière de concevoir ton quotidien. Ayant été dans une relation libre durant plus de deux ans, on peut croire que tu n'éprouves pas de jalousie mais c'est faux. Même si celle-ci n'est pas très marquée, elle est bien là. Et de temps en temps, elle se fait plus marquée comme aujourd'hui alors que tu fais comprendre à la journaliste que la savoir dans les bras d'un autre ne te plaît pas forcément. Mais tu n'as rien à dire parce que vous n'êtes pas en couple. « Tu ne dois pas être la seule. » Réponds-tu avec un léger sourire au coin des lèvres. Après t'être légèrement moquée d'elle en la voyant se plier en quatre pour ne pas réveiller ta colocataire et sa fille, l'Australienne fait sous-entendre qu'elle pourrait bien t'en vouloir, de t'être jouée d'elle. Mais la vérité c'est que tu sais qu'elle ne tiendrait pas bien longtemps parce que quoi que vous fassiez, vous êtes irrémédiablement attirés l'un vers l'autre. « Mais je suis innocent. » Dis-tu avant de joindre ton rire au sien. Alors que votre programme de la soirée se dessine doucement dans ta tête, Nevaeh tente de te faire croire que son programme à elle est bien différent du tien. Et même si une partie de Mario Kart te plaît bien, tu sais d'avance que cela n'a rien de comparable avec les moments intimes que vous partagez. Ce que vous vivez est trop fort que pour être comparé à une partie de Nintendo Switch. Alors pour pimenter le jeu, tu proposes de donner un gage au perdant. « Je ne ferais jamais rien qui pourrait te mettre en danger. Et je ne voudrais pas non plus que tu te coupes les cheveux. » Tu aimes quand ses longs cheveux viennent caresser ton torse que ce soit lors de vos moments plus tendres ou lors de vos moments intimes, alors qu'elle surplombe ton corps. « J'espère être un meilleur choix que Peach quand même. » Dis-tu en riant avant d'hocher la tête quand la journaliste accepte de faire un circuit complet, donc quatre courses. « Je n'ai absolument pas peur ! » Réponds-tu en souriant. Mais avant de jouer à Mario Kart, il est temps de remplir un petit peu l'estomac de Nevaeh. En cuisine, tu lui prépares rapidement une tartine grillée sans manquer de venir la titiller de temps à autres en effleurant ses lèvres ou en posant une main sur ses hanches. De petits gestes qui peuvent paraître anodins mais qui ne le sont pas du tout. « La maison est grande... on en a des tas. » Des tas de possibilités, d'endroits sur lesquels prendre l'Australienne dans toutes les positions possibles et inimaginables. De quoi passer une nuit courte mais de folie. Bien sûr, vous ne pourrez pas tout essayer ce soir mais vous avez tout le temps devant vous. Enfin, ça, c'est ce que tu crois. « Il va falloir que j'lui fasse croire que je vais lui casser la figure. » Plaisantes-tu à propos de cet homme à qui Nevaeh a donné ton numéro, prétextant que c'était le sien. D'ailleurs, demain matin, tu auras probablement un message qui t'attendra sur ton téléphone. Alors que tu commences à tartiner le pain de la jeune femme de pâte à tartiner au chocolat, celle-ci glisse un doigt dans le pot avant de l'introduire dans ta bouche. Elle joue avec toi et cela fonctionne à merveille alors que tes yeux dévient vers sa bouche. « Ne dis pas mmmh en me regardant comme ça. » L'imites-tu, le regard sombre, sentant ton désir grandir. Mais ton désir est relayé au second plan par une conversation bien plus sérieuse. Une conversation que tu n'avais pas prévue à cette heure de la nuit. « Parce que ce n'était pas forcément prévu. Je ne me suis pas levé un matin en me disant "à partir d'aujourd'hui, j'arrête de voir d'autres personnes". C'est juste arrivé comme ça. Et récemment, je me suis rendu compte que je n'avais plus envie de rencontrer des gens... j'ai juste envie de te voir toi. » Tu hausses légèrement les épaules, relevant la tête vers elle avec un sourire sincère aux lèvres. |
| | | Invité | Sujet: Re: #382 - they say that the hardest thing to do is say goodbye (nevann) Mar 6 Oct 2020 - 2:58 | |
| « C'est pas quelque chose de mauvais », ajouta-t-elle rapidement comme pour désamorcer la bombe qu'elle venait de lancer en parlant de comment elle l'imaginait, Juliann, en vue de son passé amoureux. « Non, pas que la jalousie ce soit sain mais... » Mais elle s'emmêlait les pinceaux, Nevaeh. Et décidément, l'alcool ne devait pas l'aider à s'exprimer le plus clairement. Elle soupira, inspira, puis reprit avec un petit rire. « Je veux dire, ce n'est pas quelque chose qui me repousserait de toi de te savoir jaloux », expliqua-t-elle. « C'est seulement que je ne t'imaginais pas comme ça. Pas alors que tu as accepté de partager ton copain à d'autres. » C'était peut-être trop direct, comme façon de dire les choses? Nevaeh soupira à nouveau, visiblement mal à l'aise. « Je m'excuse, Juliann », commença-t-elle son mea culpa comme elle en avait l'habitude. « C'est juste que.. Je n'ai jamais fréquenté d'hommes qui avaient été dans cette situation, ou alors pas qui me l'ont avoué. J'avais une idée préconçue de comment tu étais, amoureusement parlant, alors qu'en vrai, je ne me basais que sur l'image qu'envoie le couple ouvert. Et, peut-être, sur ce que je connais en lien avec Pippa. » Parce que Pippa, elle n'était pas jalouse. Du moins, c'est ce dont la journaliste était convaincue à l'heure d'aujourd'hui. Sa meilleure amie lui avait toujours dit que la jalousie, ce n'était pas une émotion qu'elle se laissait ressentir. Que ça n'apportait rien de beau. Évidemment, ne pas être jalouse, ça ne voulait pas dire accepter l'irrespect des autres. Mais ça voulait plutôt dire de faire confiance. Et elle voyait davantage Juliann comme une personne qui faisait confiance aux autres que le contraire. « Je le suis, moi, jalouse », conclut la brune dans un petit sourire. « Enfin, un peu.. Pas à l'extrême... J'espère que ça ne te rebute pas? » Et elle l'était un peu de Pippa. Mais, ça, elle ne l'avouerait pas. Pas ce soir. Pas avec de l'alcool dans le sang. Pas après leur dispute. Pas alors qu'il la regardait et qu'il la ferait fondre sur place, si c'était possible. Elle vint rapidement lui voler un baiser. « Ouais, c'est ça », lâcha-t-elle en levant les yeux au ciel. Il était beau. Ciel qu'il était beau. Comment un homme comme lui pouvait s'intéresser à une femme comme elle? Elle n'avait tellement rien de Pippa. Ni sa personnalité pétillante qui faisait que tous les hommes en tombaient amoureux ou même sa beauté à couper le souffle. Elle avait tout pour elle, Pippa. Même Juliann, tristement.
Dans la cuisine, le ton avait changé. Il n'y avait plus autant de séduction - il y en avait tout de même un peu, entre Juliann et Nevaeh c'était chose fréquente, mais elle était réduite. Il y avait plus du défi dans l'air et des gages à en venir. Ce qui ne déplaisait pas à la brune. Ce à quoi elle aspirait, c'était de trouver un homme qui lui ferait se sentir désirée comme il le faisait, mais avec qui elle pouvait tout échanger et partager à côté du sexe. Et ça, Juliann lui apportait. Autant leurs relations intimes et charnelles étaient merveilleuses, autant il la faisait rire comme s'ils étaient des gamins. Passer d'un extrême à l'autre, c'était grisant pour la deuxième des Rutkowski. De quoi en tomber littéralement amoureuse. « T'es plus cheveux longs alors, je vois », gloussa Nevaeh alors qu'il lui assurait qu'il ne voudrait pas lui couper les cheveux en guise de gage. Non, elle s'en doutait bien. Ça avait sans doute un rapport avec leurs corps et peu de vêtements, comme ils en avaient l'habitude. Et pour dire vrai, ça lui allait bien. Alors que le pompier se moquait ouvertement des choix de son amante, elle lui rappelait qu'il l'était, un de ses choix. « Évidemment », lança-t-elle fièrement alors qu'il demandait s'il était meilleur que Peach. Il était meilleur que bien des choses dans la vie, elle était prête à la jurer. Elle s'avança vers lui, joueuse. « Mais finalement, je pense que je veux changer de personnage », décréta Nevaeh en gloussant, lui attrapant le bras pour caresser, derrière son biceps, là où il avait un toad d'encré dans la peau. Quelques minutes plus tôt, elle lui avait dit qu'il était hors de question qu'elle soit toad. Mais c'était avant de se souvenir qu'il l'avait de tatoué sur le corps. Et s'il n'avait pas peur, que le pari commence!
Avant de se lancer dans un circuit, l'arrêt en cuisine pour remplir le ventre de l'Australienne était de mise. Entre les préparatifs de tartine, Juliann se montrait affectueux, comme il en avait l'habitude, tout pour faire craquer la brune. Baisers à demi volés, main sur ses hanches, il incendiait sa peau alors qu'il l'effleurait à peine. Et sa déesse intérieure criait de retirer tous ses vêtements pour lui faire l'amour, là, tout de suite. Mais Nevaeh se contenait. « Je commencerais pas le canapé, mais c'est seulement mon humble avis », gloussait-elle alors qu'il décrétait que la maison était grande, qu'ils avaient des tas de pièces à explorer. « Ou ta douche », fit-elle mine de réfléchir avant qu'elle ne lui parle de ce garçon à qui elle avait donné le numéro du pompier. « Fais juste lui envoyer une photo de toi, il aura mal à l'estime et il osera plus jamais t'écrire », fit-elle en demi blague. Juliann, il était franchement plus beau que ce pauvre mec qu'elle avait vu à la noirceur du bar. En réalité, il était plus beau que bien des hommes, Juliann. Difficile de l'égaler. Alors que ce dernier tartinait le pain de Nevaeh, elle attrapait le chocolat pour le goûter vocalement. Les yeux de Juliann suivent le mouvement de la journaliste, elle sourit, satisfaite de son guetapan. « Pardon, pardon », fit-elle sur un air faussement désolée. Et la conversation s'alourdit alors qu'elle prenait place près de lui. Juliann repoussait l'assiette vers la brune, elle en attrapait la tartine pour croquer dedans, le grillé du pain croquait sous ses dents. « Je comprends », répondait Nevaeh à la partie ce n'était pas prévu, je ne me suis pas levé un matin en me disant que j'arrêtais de rencontrer de sgens de l'homme. « Ça aurait peut-être changé certaines choses, quand même, de le savoir avant », fit-elle en déchirant une partie de pain pour mieux la manger. Peut-être qu'ils se seraient moins disputés. Peut-être qu'elle se serait moins sent en compétition. « Pippa est convaincue que toi et moi on ne veut pas la même chose... », souffla-t-elle, sans doute l'alcool qui parlait, encore. Pippa le lui avait fait comprendre, quand elle avait dit à sa meilleure amie qu'elle s'attachait réellement à Juliann et qu'elle pouvait en tomber amoureuse. À ce moment, elle était loin de se douter, qu'au fond, c'est que la blonde aimait toujours son ex, plus que seulement l'affection qu'elle prônait ressentir pour lui. « Laisse tomber, j'ai pas envie de parler de ça », capitulait-elle, « puis, t'as un honneur à défendre. J't'ai dit que j'allais te lapider et ce n'était pas des paroles en l'air », gloussa Nevaeh, fidèle à elle-même, ramenant la conversation au ton léger. Elle regardait ses vêtements, puis relevait les yeux vers Juliann. « Enlève ton t-shirt », fit-elle en souriant. Et avant qu'il ne se mette à penser qu'elle voulait lui faire l'amour là, avant de l'avoir battu à Mario Kart, elle ajouta : « Wow wow wow, ne te mets pas des idées dans la tête. J'veux juste enlever la dentelle qui commence à me gratter », précisa la brune avant de lui faire un clin d'oeil. « Bon, ok, peut-être que de ne porter que ton t-shirt qui me couvre la moitié du corps et ma petite culotte, c'est aussi une technique pour te déconcentrer pendant la partie. Mais, ça, je ne l'avouerai jamais! »
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