you're the best i ever had. -hot- (niels)

Il aimait lui prouver qu’elle était capable de semer le bonheur dans son coeur, elle qui était d’ailleurs la seule personne à lui redonner de l’espoir, à raviver la flamme qui avait longtemps vacillé, parfois à deux doigts de s’éteindre définitivement. Mais il s’était accroché à la lueur de son regard, à la beauté de leur lien qui avait su le maintenir en vie jusque là. « J’te prends au mot bébé. » Ajouta-t-il avec un air joueur, son regard s’illuminant à ses paroles qu’il n’oublierait pas, parce-que l’idée que son amour puisse le serrer contre elle le faisait déjà rêver. « Pas sans toi bébé, jamais. T’es ma seule condition. » Murmura-t-il, son souffle s’ébruitant contre le sien alors qu’ils venaient de se retrouver à l’extérieur, dans une tension toute aussi chaude, empreinte du désir qu’ils ressentaient l’un pour l’autre alors que leurs lèvres se cherchaient amoureusement. « Tu sais à quel point j’aime quand tes lèvres s’occupent de moi en plus bébé… Moi aussi j’te mange. » Lâcha-t-il, sa main attirant son visage vers le sien alors qu’il attrapa fiévreusement sa lèvre inférieure, finissant par l’embrasser langoureusement avant qu’ils ne s’élancent dans les rues de Las Vegas. « Il bouderait à longueur de temps si c’était pas le cas. » Rit-il, ayant une pensée tendre envers Hank, lui qui était d’ailleurs entre de bonnes mains pour la semaine, confié à son petsitter. Ils s’avancèrent jusqu’à la table de jeu, misant sur un chiffre et une couleur après s’être embrassés sans aucune gêne devant les clients qui semblaient bien moins à l’aise qu’eux. « Y’a rien qui m’attire plus que tes vengeances bébé… » Murmura-t-il, sa main glissant sur son ventre lorsqu’elle se colla contre son torse, lui qui aimait montrer qu’elle était à lui, pour toujours et à jamais. « Moi aussi mon coeur. Rien que nous deux, le reste m’intéresse pas. » Susurra-t-il à son oreille, son regard amoureux emprisonnant le sien, leurs réflexions finissant par alerter un vigile qui s’agaça de leur comportement. « Bien au-dessus. Restez dans votre merde si vous vous y complaisez tellement. » Lâcha-t-il avant de sortir du casino avec son amour, l’accablant de toute son affection lorsqu’il attrapa ses lèvres une nouvelle fois, leurs regards s’arrêtant sur la vitrine d’une bijouterie. « On a rien à perdre bébé. » Dit-il avec engouement, prenant sa main pour l’attirer à l’intérieur de la boutique, Niels dont les yeux furent attirés par deux alliances qu’il mentionna à sa fiancée, sa réponse l’incitant à demander au vendeur s’ils pouvaient les essayer. L’homme leur confia les bijoux, le coeur de Niels battant plus fort alors qu’Aelya lui demanda de tendre sa main, la laissant lui passer l’alliance au doigt sous son regard profondément amoureux. « Bébé… Laisse-moi le faire aussi. » Murmura-t-il, prenant sa main pour faire lentement glisser la bague autour de son annulaire, subjugué par sa beauté. « Oui bien sûr, elles sont assez larges pour une gravure. » Ajouta le vendeur en entendant la question d’Aelya, Niels relevant les yeux vers son amour avec un léger sourire sur les lèvres. « Elles te plaisent bébé…? » Souffla-t-il, ses doigts caressant les siens encore emprisonnés dans sa paume. « J’veux pas qu’on passe à côté si c’est les alliances qu’on veut. » Avoua-t-il, lui qui savait que le prix de ces bagues n’était pas négligeable. « On les prend ? »

C'était lui son pilier, la clef de bonheur, Niels qui avait tourné la serrure de son coeur sans que celui-ci ne résiste à son emprise. Il s'était réfugié dans les plis de son âme brisée, là où personne n'avait réussi à atteindre seulement l'entrée, parce qu'Aelya n'avait jamais pu offrir sa confiance aux autres, jusqu'à Niels. Elle sourit à sa remarque, ayant déjà dans l'idée de le faire souffrir de plaisir, son corps qu'elle voulait voir se contracter sous l'effet du sien, tous deux épris dans une danse qui les lierait dans la passion.

- Je m'imagine plus sans toi. Je sais plus faire bébé. J'ai plus le mode d'emploi, avoua-t-elle, comprenant que jamais elle ne saurait survivre sans la présence de son amour, son corps se déhanchant discrètement contre son bassin, son souffle se réchauffant sous la chaleur de son regard assombrit de désir. J'serai ton dessert mais aussi ton plat de résistance si tu veux de moi bébé... Le chercha-t-elle, soupirant d'envie à la morsure de ses dents contre sa lèvre, les siennes venant lui succomber amoureusement et fiévreusement, comme s'ils étaient toujours que tous les deux dans cette ville immense. Il tient ça de toi, pouffa-t-elle, taquine, retrouvant rapidement la salle où ils se perdirent dans un baiser, sans gêne au milieu des autres qui les toisaient, Aelya se sentant perpétuellement chanceuse de se dire sienne, elle qui le dévorait d'amour à chaque fois qu'elle le pouvait. Si tu les veux, rends moi le plus folle possible alors, le tenta-t-elle chaudement, sa main venant se lier à celle de son amour qui était venue se poser sur son ventre, savourant l'effet de ses mots qu'elle partageait également, habillée par la complicité qu'elle avait avec son amour, le seul dont elle avait besoin pour vivre un jour de plus.

Perdue dans son comportement amoureux qui ne faisait que de s'étendre entre eux, ils vinrent rapidement être arrêtés dans leur effusion à la venue du vigile qui leur fit comprendre leurs inconvenances, Aelya attirant Niels à l'extérieur en prenant conscience qu'ils n'étaient pas la bienvenue. Elle attrapa ses lèvres comme s'il s'agissait de sa plus grande gourmandise, se délectant de son parfum et de son souffle qui l'attiraient comme un aimant, avant qu'ils ne viennent se dresser devant la vitrine d'une bijouterie. Hochant la tête à la proposition de Niels, c'était avec le coeur battant qu'elle détailla la beauté des alliances qu'il lui proposa, Aelya s'empressant de la prendre pour la faire glisser sur son annulaire, le souffle coupé en le voyant avec. Elle tendit sa main à son tour à sa demande, le regard brillant d'amour en le regardant entourer son doigt de toute ces promesses qu'ils se diraient bientôt, souriant davantage à la réponse du vendeur.

- Beaucoup trop... J'ai un coup de coeur bébé, avoua-t-elle, en proie à son émotion, peinant à redescendre de son nuage. Bébé... C'est... Peut-être pas dans nos moyens... Lâcha-t-elle, une pointe de frustration dans la voix à cette évidence qu'elle n'avait toujours pas fait confirmer par le vendeur. Cinq cent dollars par alliance. Avec la gravure comprise, ajouta le vendeur.

Ils étaient faits l’un pour l’autre, et c’était un fait qui ne pourrait jamais être contredit, ni même débattu, cette vérité étant l’essence même de leur histoire, la raison pour laquelle Niels s’accrochait à elle depuis le début. Elle avait ce quelque chose qui avait fait pencher la balance, l’incitant à s’ouvrir à elle, à lui montrer autre chose que cette façade en fer forgée qu’il avait toujours arboré pour se protéger. « Le retrouve plus bébé. T’façon je l’ai balancé à la poubelle. » S’amusa-t-il, se mordant la lèvre en la regardant, lui qui débordait d’amour et de désir pour sa future femme, la dévorant du regard comme il avait toujours l’habitude de le faire alors qu’elle continuait d’enflammer son esprit avec ses paroles brûlantes. « Evidemment que j’te veux. Tu sais à quel point j’suis insatiable quand il s’agit de toi mon amour… T’es ma gourmandise préférée. » Murmura-t-il, ses dents taquinant sa lèvre inférieure, l’embrassant jusqu’à en perdre son souffle, eux qui en oublient le monde entier. « C’est pas faux. Il a vite appris. » Pouffa-t-il à son tour, suivant Aelya dans l’immense hall où la foule s’était amassée autour des différents jeux, décidant avec son amour de se lancer dans celui de la roue. « Pas ici bébé… Parce-qu’on risquerait de se faire virer si j’te faisais tout ce que j’ai envie de te faire… » Souffla-t-il à son oreille, sa paume contre son ventre se retenant de déraper un peu plus bas, sa main qui avait rejoint la sienne lui provoquant de doux frissons. Il ne voyait qu’elle, ne s’intéressant qu’à son regard, qu’à ses lèvres, qu’à ses courbes qui le rendaient dingue, incapable de réprimer l’amour qu’il lui vouait et qui semblait visiblement en déranger certains. Se moquant ouvertement des mots du vigile, ils décidèrent de sortir du casino, ne manquant pas de se faire une nouvelle fois remarquer, se retrouvant à l’extérieur pour s’aimer comme ils le désiraient, sans aucune limite. Jamais personne ne leur dirait comment agir, eux qui étaient libres de s’embrasser comme ils le souhaitaient, avec toute la passion du monde si c’était ce dont ils avaient envie. Encore essoufflés par leur échange amoureux, Niels suivit le regard de son amour qui se posa sur une bijouterie encore ouverte, s’intéressant de près à la vitrine qui leur offrait une vue sur un grand choix de bijoux, dont des alliances. Niels prit les devants pour inciter son amour à entrer avec lui dans la boutique, jetant leur dévolu sur des bagues aux reflets magnifiques, tombant sous le charme de ces deux bagues qui les représentaient à merveille. Et il comprit que c’était une évidence lorsqu’ils se les firent glisser chacun leur tour autour de leurs annulaires gauches, comme ils le feraient le jour j. Il en avait le coeur qui s’emballait, son regard ne lâchant pas leurs mains unies par ce bijou, par sa signification. « Moi aussi mon amour… » Murmura-t-il, confirmant qu’ils étaient tous les deux sur la même longueur d’onde, bien qu’Aelya lui rappela que cet investissement ne serait certainement pas moindre. Le prix leur fut dévoilé quelques instants plus tard par le vendeur, Niels comprenant qu’ils étaient face à un dilemme, celui de leur coeur contre celui de leurs moyens financiers. « Bébé, tu m’attends ici deux minutes ? » Murmura-t-il, s’avançant vers Aelya pour embrasser son front, attirant le vendeur vers la caisse. « Ecoutez, j’peux aller que jusqu’à 700 balles maximum et j’sais que vous êtes pas là pour marchander… mais vous l’avez entendu… Vous avez vu à quel point ses yeux brillaient. C’est la femme de ma vie, il me faut ces bagues. » Dit-il, tentant de négocier le prix, Niels baissant les yeux vers ses mains, se dépossédant d’une de ses chevalières. « Elle vaut combien ? J’vous la donne si vous me faites le tout à 700. » Lâcha-t-il, prêt à abandonner l’un des seuls souvenirs de sa vie à Londres, cette bague étant un cadeau de son père. L’homme s’intéressa au bijou, l’inspectant dans tous ses angles avant d’hocher la tête, acceptant le deal. « Allez, vendu. »

Elle ne pourrait jamais regretter son indépendance, celle qui lui avait donné ce tempérament volage, indifférent, et libre. Parce que depuis qu'elle avait sombré dans dans sa plus grande dépendance, Aelya se sentait remplie, loin du vide dans lequel elle était à la merci de ses démons les plus viles. Elle s'était enfin rencontrée finalement, elle qui avait toujours eu l'impression d'être une étrangère à son âme, trouvant sa raison d'exister dans le regard de Niels.

- T'as pris la bonne initiative. Parce qu'on se lâchera plus, sourit-elle tendrement, elle qui se battrait contre vent et marée pour ne plus délaisser sa main dans laquelle siégeait la sienne, et même son coeur qui y avait trouvé sa place pour s'épanouir dans ses propres battements. Et tu sais à quel point je raffole de tes lèvres partout... J'ai froid sans ton souffle sur mon corps bébé... Avoua-t-elle chaudement, s'imaginant le trajet de sa bouche le long de ses courbes qui se gonfleraient de plaisir à chacun de ses passages, ses lèvres martyrisant les siennes dans un baiser langoureux avant qu'ils ne s'arrêtent devant un casino, Aelya laissant sa passion éclater au milieu de la salle, avant qu'ils ne choisissent leur jeu. Y'a rien qui me ferait assez peur pour m'éloigner de toi bébé... Souffla-t-elle, le corps blotti contre le sien, n'en finissant plus d'éprouver ce désir qui palpitait dans son coeur pour mieux faire fondre sa patience.

Elle aurait voulu prendre sa main, courir dans les couloirs avec lui jusqu'à trouver une chambre vide, s'engouffrant à l'intérieur pour sauter sur son amour qu'elle rêvait de dévêtir dans un élan passionnel, lui qui lui faisait toujours percuter le ciel dans un torrent de plaisir qui se mêlait à merveille avec l'amour intense qu'elle ressentait. Ils avaient joué, ils avaient perdus, le vigile venant rapidement s'imposer à eux pour leur demander de partir, eux qui dérangeait à cause de l'épanchement de leurs coeurs qui faisaient déborder leur amour partout. Ses lèvres vinrent graviter autour des siennes pour se délecter de leur saveur, Aelya qui se fichait de tout, qui voulait simplement un peu plus de lui en cet instant complice. Ils s'invitèrent dans une bijouterie juste après, Aelya venant avec tendresse faire glisser l'alliance au doigt de Niels, son silence faisant écho à tout le tumulte qui imprégnait sa cage thoracique alors qu'il vint en faire de même, son regard ne se lassant pas de les admirer dans cette promesse qui était la leur pour l'éternité. Consciente que les alliances devaient être hors budget, elle n'eut pas le temps de protester que Niels l'avait laissé pour discuter à voix basse avec le vendeur. Tendant la tête pour voir ce qu'ils faisaient, elle comprit rapidement que Niels s'était délesté de sa chevalière pour leur payer ces bagues.

- Bébé ! Lâcha-t-elle, en venant vers eux, posant sa main sur sa chevalière que le vendeur s'apprêtait à récupérer. Tu peux pas faire ça amour... C'est trop... J'veux pas que tu le regrettes bébé, ajouta-t-elle, ayant peur qu'il ne vienne à se faire du mal pour elle, Aelya ne résistant pas à ses lèvres qu'elle vint attraper dans un baiser amoureux, profondément touchée par son geste, par leur amour qui n'avait aucune limite. Mon amour... Réfléchis bien... Tu sais que je serais ta femme dans tous les cas mon ange... Souffla-t-elle contre ses lèvres.

Il était maintenant conscient que pendant toutes ces années, il avait erré sans le moindre but, sans la moindre envie, lui qui n’était gorgé de vie que depuis qu’Aelya était entrée dans sa vie. Et il se rendait compte à quel point c’était la seule chose qu’il avait attendue, sans même le savoir, l’idée d’être lié de cette manière à une autre âme ne lui ayant jamais traversé l’esprit avant elle. « Plus jamais mon amour. » Répondit-il avec un air follement amoureux, lui qui ne s’imaginait plus sans elle, ne serait-ce qu’un seul jour, incapable de fonctionner si son amour n’était pas celle qui lui insufflait de l’air dans ses poumons. « J’vais le réchauffer ton corps mon amour… J’vais t’embrasser partout, t’auras juste à profiter… » Murmura-t-il chaudement, lui qui adorait la faire patienter en jouant de ses lèvres, en réfugiant sa bouche entre ses cuisses pour faire gonfler son désir, pour lui donner un aperçu de l’envie dont il était épris. Et cette envie, il lui signifiait en l’embrassant encore et encore, répondant à ses baisers langoureux qui étaient toujours à deux doigts de déraper vers une issue charnelle. « J’ai pas envie que tu t’échappes, reste contre moi… » Ajouta-t-il, son coeur palpitant plus fort alors qu’il maintenait son corps contre le sien, sa main liée à la sienne, sa paume réchauffant son ventre. Si ça ne tenait qu’à eux, il était évident qu’ils se seraient déjà jetés l’un sur l’autre, leurs vêtements en lambeaux pour laisser éclater la passion sans limite qu’ils se vouaient. Cette passion avait d’ailleurs dérangé le monde dans lequel ils s’étaient immiscés, celui qui ne serait jamais le leur, décidant de lâcher prise et d’abandonner cet univers trop superficiel, qui n’avait rien à voir avec l’authenticité de leur lien. Il se laissa de nouveau happer par ses lèvres, se délectant de leur douceur qui le faisait toujours flancher avant que leurs regards ne viennent se poser sur cette vitrine riche en diamants. Enjoués par cette trouvaille inattendue, ils pénétrèrent dans la boutique, se mettant à rêver devant la beauté des bijoux, Niels faisant remarquer la présence de deux magnifiques alliances. Leur coup de coeur semblait évident alors que chacun leur tour, ils se firent glisser la bague au doigt, se rendant compte à quel point cet instant était spécial, eux qui l’avaient déjà expérimenté lors de la soirée où il lui avait demandé d’être sienne pour l’éternité. Il avait vu ses yeux briller et dans sa tête, tout s’était éclairci, il ne laisserait pas passer ces bagues, comprenant que c’était les bijoux qu’ils désiraient porter jusqu’à leur dernier souffle. Il s’éclipsa discrètement, espérant faire affaire avec le vendeur en lui expliquant le budget qu’il possédait pour l’achat de ces objets qui leur tenaient à coeur. Il retira une de ses chevalières de son doigt, celle qui avait le plus de valeur et qui accessoirement, était celle que lui avait offert son père. Il était prêt à tout, à se déposséder des souvenirs de sa jeunesse pour voir les yeux de son amour briller, et avant même que le deal ne puisse être véritablement conclu, Aelya se précipita vers lui en comprenant ce qu’il était en train de faire. « Bébé… C’est ce que je veux, j’vais pas regretter. » Murmura-t-il en captant son regard, son coeur fondant au moment où ses lèvres percutèrent les siennes, Niels prolongeant cet instant. « Tu vas devenir ma femme, et tu porteras cette bague bébé… J’le veux vraiment. J’veux rien d'autre que ça, que de voir tes yeux briller à chaque fois que tu la verras à ton doigt. Regarde-moi bébé, je laisse le passé pour me consacrer à notre présent et notre futur. C’est toi ma famille, c’est juste toi, elle veut rien dire ma chevalière à côté de ces alliances bébé. » Souffla-t-il, ému par cet élan d’amour, par cet afflux de sentiments qui l’éprenaient alors qu’il se rendait compte à quel point il était prêt à tout pour elle, pour cette femme qui était devenue son unique raison de vivre. « Je t’aime Aelya… Laisse-moi faire, d’accord ? » Dit-il, l’embrassant vivement avant de s’intéresser de nouveau au vendeur, hochant la tête, sa main venant doucement se lier à celle d’Aelya pour libérer la chevalière qu’il cédait à l’homme devant eux.

Elle était faite pour lui, comme une évidence qui la frappait dès qu'elle posait son regard sur Niels, comme si sa vie n'avait été conduite que pour errer autour de la sienne. Elle savait seulement que sans sa présence, c'était comme si on lui arrachait quelque chose d'essentiel le, dont elle ne pouvait en réalité pas se passer.

- Tu sais que ma peau est déjà brûlante là, à cause de toi ? Lança-t-elle, faisant référence à son désir qui transparaissait à travers son regard illuminé d'envie, de toute l'urgence de l'avoir en elle alors qu'elle sentait son cœur se déchaîner à cette simple pensée. Je veux aller nul part ailleurs... Que dans tes bras bébé... Souffla-t-elle contre ses lèvres, sa bouche caressant fougueusement la sienne en y mêlant sa langue qui embrasait leur échange.

Elle le regardait comme si elle pouvait d'une minute à une autre se perdre dans ses bras, s'essouffler contre ses lèvres, celles qui absorberaient ses soupirs brûlants, ses respirations anarchiques, sa voix qui porterait sous l'effet de l'alliance de leurs corps qui ne demandaient qu'à ne faire qu'un. Elle voulait que le monde entier ne sache à quel point elle ne voyait que par lui, son monde ne tenant que dans le creux de ses mains. Elle se fichait de la guichetière, des clients, du vigile de ce casino qu'ils vinrent quitter abruptement, tout ça parce qu'elle ne se limiterait jamais à ce genre de limites avec son amour avec qui elle aimait être tactile. Après avoir dévoré ses lèvres d'amour, son attention s'aventura vers une bijouterie sur leur chemin, Aelya et Niels entrant à l'intérieur avant de porter leur intérêt sur deux alliances. Ils les essayèrent tour à tour, se laissant tous les deux guider par leur coeur qui les amenait à se les faire essayer l'un après l'autre. Son regard brillant d'amour perçait le sien, désirant lui faire comprendre à quel point elle aimait ce moment et tout ce qu'ils étaient. Elle le vit s'éclipser quelques instants avant de s'interposer, comprenant que Niels se depossédait de ses souvenirs pour en créer d'autres avec elle. Elle attrapa des lèvres dans un baiser amoureux, cherchant à caresser son âme de toute l'affection qui l'impregnait, aussi pour l'aider à calmer son impulsivité alors qu'il s'apprêtait peut être à regretter.

- Mais mon amour... C'est pas rien quand même... Ajouta-t-elle, les yeux brillants d'émotion suite à sa confession, Aelya entendant son cœur battre à tout rompre dans ses tempes. C'est toi qui voit mon cœur... Murmura-t-elle, prenant sa main pour y déposer un baiser, un léger sourire traversant son visage. Je t'aime... Ma raison de vivre... Avança-t-elle dans un regard infiniment tendre, ses lèvres répondant à son baiser avant de doucement lâcher la chevalière sous l'emprise de la main de son amour. Mon bébé... Qu'est ce que j'ai fait pour te mériter...? T'es vraiment parfait. Je t'aime tellement si tu savais, lâcha-t-elle amoureusement pendant que le vendeur récupéra la bague, redressant le regard vers eux. Vous voulez quoi pour la gravure ? Demanda-t-il. Tu dirais quoi bébé, de "toi et moi contre le monde"? Proposa-t-elle, sa main venant doucement caresser son dos.

Il n’avait plus aucun secret pour elle, Niels qui avait accepté de se livrer entièrement à son amour, lui laissant la possibilité de découvrir chaque recoin de son âme qu’il avait volontairement caché aux autres, la blindant pour ne jamais laisser la possibilité au monde de l’atteindre en profondeur. « Grâce à moi bébé. J’crois pas une seule seconde au fait que t’aimes pas ça… » Murmura-t-il, la corrigeant avec un air taquin, lui qui adorait voir son amour se réchauffer sous ses mots et sous ses gestes qui exprimaient tout son désir à son égard. « On va rester toute la semaine collés l’un à l’autre mon bébé. Dans le lit, dans la rue, partout mon ange. » Ajouta-t-il avec engouement, ses lèvres caressant lentement les siennes jusqu’à les attraper fiévreusement, laissant leurs langues valser dans une danse passionnée, sa respiration se butant à la sienne, lui laissant un aperçu de tout le tumulte qu’elle provoquait en lui. Jamais il n’avait désiré à ce point là, jamais il n’avait imaginé qu’il tomberait amoureux de la sorte, et pourtant, le monde entier était forcé de se rendre à l’évidence, parce-que leur amour crevait les yeux, débordant de leurs coeurs qui ne cessaient de battre dans uns symphonie qui en était presque déroutante. Ils s’échappèrent du casino après avoir compris qu’ils n’étaient pas les bienvenus, incapables de se conformer à cette façon de vivre qui n’en était pas réellement une, parce-que tous ces gens leur avaient paru d’une tristesse sans nom, incapables de lâcher prise face à des jeux qui les abrutissaient au point d’en oublier de vivre. Et eux, ils virevoltaient, bondissant de nuage en nuage, leurs yeux remplis d’étoiles alors que l’euphorie n’était toujours pas redescendue, Niels qui aurait pu exploser d’amour pour la femme de sa vie qu’il entraîna avec lui à l’intérieur de la bijouterie qu’ils avaient tous les deux remarqué. Ils se prirent au jeu, essayant des alliances qui avaient réussi à leur taper dans l’oeil, leurs regards témoignant de leur émotion, de l’intensité de ce moment pur et authentique, Niels comprenant qu’ils touchaient du doigt ce rêve qui deviendrait bientôt réalité. Il se laissa porter par son instinct, le coeur battant pour elle, exposant sa proposition au vendeur, conscient qu’il s’agissait de son seul moyen pour obtenir ces alliances. Il avait entendu son amour débarquer en comprenant ce qu’il tramait, Aelya qui tenta de le raisonner, de lui faire ouvrir les yeux sur ce geste qui était pourtant entièrement réfléchi et décidé. Il l’embrassa, lui laissant l’occasion de s’apercevoir à quel point il était sûr de lui, lui qui ferait toujours tout pour la choisir elle. « A côté de nous, ça l’est bébé… » Murmura-t-il, lui qui savait parfaitement dans quoi il s’engageait. « C’est tout vu bébé, je veux voir cette bague sur ta main mon amour. J’veux pas qu’on regrette de les avoir laissé ici alors que c’est celles qu’on veut. » Ajouta-t-il, la regardant avec tendresse embrasser sa main. « Je t’aime pour toujours. » Murmura-t-il avant de céder contre ses lèvres, ses yeux retrouvant rapidement le sien, dans une bienveillance et une tendresse qu’on lui connaissait bien. « Tu mérites tout l’amour du monde bébé. J’suis prêt à te l’offrir, j’ai aucun scrupule à faire un trait sur celui que j’étais avant. Tu m’as rendu tellement meilleur mon amour. » Lâcha-t-il, Niels réglant le reste du montant, regardant sa bague disparaître entre les mains de l’homme qui leur demanda ce qu’ils désiraient pour les gravures. « C’est parfait bébé, c’est tellement nous. » Répondit-il à la proposition de sa fiancée, son bras passant autour de son épaule pour la rapprocher de son corps. « Parfait, elles seront prêtes dans vingt minutes. » Répondit-il, avec un sourire avant de disparaître dans le fond de sa boutique pour préparer leurs bagues, Niels se retournant vers l’amour de sa vie pour embrasser sa tempe. « T’es heureuse bébé ? Parce-que moi, j’suis sur un nuage mon amour. On a choisi les plus belles alliances de l’univers. » Ils eurent le temps d’échanger sur cette nouvelle acquisition qui les rendait plus qu’heureux, l’homme revenant vers avec leurs alliances dans un écrin, leur montrant le résultat. « C’est… magnifique. Ça va être dur de patienter avant de pouvoir les mettre. »

Elle s'était cachée dans les tréfonds de son amour, trouvant refuge dans les pans de l'âme de son fiancé pour se protéger du monde et de ses frasques, pour se blottir dans l'essentiel afin de ne jamais rien manquer de lui, d'eux, Aelya qui ne voulait vivre aucune seconde loin de ce qu'ils étaient, au risque de s'y perdre.

- J'aime beaucoup trop ça, et ça me torture justement... Et je sais que toi t'aimes me voir comme ça, répondit-elle, subissant son délicieux mal dont elle ne pouvait s'en soustraire, habillée de tout ce désir qu'il distillait sur sa peau. Y'a rien qui peut me faire plus plaisir que ça mon bébé, admit-elle en souriant, tendant la nuque pour se nourrir de ses lèvres.

Et là contre ses lèvres, elle reprenait vie, s'attachant à ses filets qui se déployaient autour de son être lié pour l'éternité au sien. Elle désespérait à la seule idée d'avoir un jour l'occasion de ne pas souffrir de son manque dans lequel elle s'arrachait le coeur, ses lèvres récupérant son souffle comme une brûlure sur son être qui se tendait dans son désir, dans son affection démesurée, à l'instar de son addiction à lui qui n'avait aucun égal. Elle aurait pu se consumer sur place rien qu'à la senteur de son parfum qui l'envoutait, la happait un peu plus dans ses bras. Le monde ne pouvait pas les comprendre, parce que tout ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre était beaucoup trop fort pour être appréhendé. Et elle s'était encore une fois délectée de sa gourmandise lorsqu'ils sortirent du casino, là où leur amour expansif était prohibé, trouvant refuge dans une bijouterie où leurs regards s'étaient mis à rayonner sous l'effet des alliances qui distillaient pleins d'images de leur futur. Elle s'enferma dans ce moment d'intimité avec lui, déposant la bague autour de son doigt, vibrant pour cette vision qui faisait palpiter son coeur, le conduisant à défaillir devant la beauté de tout ce qu'ils taisaient alors que leurs yeux parlaient, criaient leur amour explosif. Elle le laissa s'éclipser, prenant conscience quelques minutes plus tard qu'il était entrain de se séparer d'une pièce à laquelle il était attaché pour leur offrir les bagues, Aelya perdant pieds dans l'émotion de son geste.

- Peut-être qu'on aurait pu en trouver d'autres bébé, on sait pas... Murmura-t-elle après l'avoir embrassé, comprenant que son amour n'allait pas en démordre, souriant légèrement à ses mots d'amour avant de l'embrasser encore une fois. Je veux juste que tu sois sûr de ce que tu fais... Si c'est le cas bébé, j'ai rien à dire... A part, merci. D'être toi, d'être celui que j'ai toujours attendu, que je veux épouser, avec qui j'veux vieillir et rester jusqu'à la fin, admit-elle tendrement, son regard détaillant amoureusement ses traits, le laissant payer le montant avant de sourire lorsque Niels approuva la gravure qui les caractérisait si bien, se retrouvant seule avec son amour lorsque le vendeur disparut dans l'arrière boutique. T'es trop fou mon amour... Tu l'sais ça ? T'es vraiment le meilleur mon coeur, tu m'as fait un trop beau cadeau là... J'aurais même voulu que tu m'épouses maintenant là... Avoua-t-elle, enlaçant son corps contre le sien, passant les minutes dans ses bras à lui dire qu'elle l'aimait plus que tout avant que le vendeur ne revienne avec les alliances confinés dans leur écrin. Beaucoup trop dur... Renchérit-elle, le regard brillant, le souffle coupé devant toutes ces émotions, Aelya remerciant le vendeur avant de prendre la sortie avec son amour. Bébé... Regarde y'a quoi en face, lança-t-elle, joueuse, en voyant une chapelle, sa main liée à la sienne.

Ils seraient ensemble jusqu’à la fin de leur vie, blottis l’un contre l’autre pour continuer de déjouer les coups que leur assénait la vie, eux qui étaient prêts à tout recevoir, à tout accepter pour que leur histoire puisse perdurer. « T’es trop belle quand j’te torture bébé… Quand tu me dis de continuer aussi… » Murmura-t-il, l’air joueur, n’attendant que le moment où ils pourraient se retrouver dans les draps défaits par la passion qui exploserait, eux qui se retenaient de se céder depuis de trop longues minutes. « Moi aussi mon amour, j’suis sûr de pas avoir froid avec toi. » Ajouta-t-il avec un air tendre, lui prouvant toute sa dévotion alors qu’il s’était emparé de la douceur de ses lèvres, les embrassant avec une fougue qui révélait l’amour infaillible qu’il éprouvait à son égard. Jamais il ne se retiendrait de l’aimer comme il en avait envie, faisant comprendre aux clients du casino et au personnel que leur jugement ne les atteindrait pas, parce-que la manière dont ils s’aimaient était une liberté à laquelle personne ne pouvait toucher. Ils se retrouvèrent rapidement au milieu d’une bijouterie, leurs esprits rêvassant devant les bijoux qui ornaient les vitrines, leurs yeux ne pouvant plus se décrocher d’une paire d’alliances. Et ils avaient su, en un regard, qu’ils désiraient ces bagues comme symbole de leur amour, eux qui s’amusèrent à les essayer comme ils le feraient le jour de leur union. Et ça représentait tout ce qu’ils avaient toujours désiré, le coeur de Niels semblant battre comme s’il s’apprêtait à rejoindre celui de son amour. Et sans même concerter son amour, il tenta de négocier le prix de vente des bijoux, mettant en jeu une chevalière qu’il avait toujours portée et qu’il accepterait de céder pour obtenir les alliances de ses rêves. Il avait compris dans le baiser d’Aelya combien elle était touchée par son geste, Niels qui lui faisait comprendre qu’il désirait simplement la voir heureuse, incapable d’imaginer qu’ils repartiraient de cette boutique avec des regrets. « Mais on aurait toujours eu celles-là en tête bébé… » Murmura-t-il à son tour, souriant pour la rassurer sur sa décision qu’il savait parfaitement réfléchie, même dans son état. « Je suis sûr de ce que je fais bébé, je te le promets. J’ai aucun regret à la laisser ici, parce-que je repars avec les alliances qu’on veut, celles qu’on portera toute notre vie. Y’a rien de plus important que ça. » Ajouta-t-il, son coeur battant aux mots de son amour qui lui confia à quel point elle était reconnaissante de l’avoir dans sa vie. « Me remercie pas bébé, je t’aime comme un fou, j’le fais pour nous. » Ajouta-t-il, gardant Aelya contre lui pendant que les gravures étaient réalisées. « C’est un cadeau pour nous deux bébé. » Dit-il, frémissant à ses dernières paroles, eux qui étaient désormais impatients de se marier, de concrétiser ce qu’ils avaient de plus vrai dans leur vie. Ils sortirent tous les deux de la bijouterie, le coeur comblé par cet achat qui signifiait beaucoup à leurs yeux, Niels suivant le regard de son amour qui l’interpela. « Mon amour… » Murmura-t-il, captant de nouveau ses prunelles, sa deuxième main venant chercher la sienne. « Bébé… J’en ai envie… » Ajouta-t-il, se mordillant légèrement la lèvre, ses paumes glissant amoureusement sur ses avant-bras qu’il caressa. « Mon ange, est-ce que tu veux m’épouser ce soir…? Ici et tout de suite…? » Finit-il par lui demander, venant s’emparer de sa main pour la faire glisser sur son torse, l’arrêtant à l’endroit même où son coeur battait pour elle.

Elle aimait tout dans ses bras, de leurs nuits brûlantes à leurs instants complices, de leurs confessions qu'ils cachaient au monde entier à leurs rires échangés. Elle aimait ce qu'ils étaient quand ils disparaissaient dans leur cocon, laissant leur vulnérabilité éclatée, et leur amour régner.

- Si je m'écoutais, jamais je voudrais te voir arrêter... Admit-elle, consciente que c'était leurs corps qui leur sommait de prendre du répit quand leurs âmes en voulaient encore, épris de cette douce folie.

Elle réfugiait dans son souffle tout son espoir, tout l'amour qui palpitait quand l'obscurité envahissait tout, laissant ses lèvres lui transmettre tout ce qu'elle n'était pas capable d'émettre quand les mots perdaient leur sens face à la beauté de leur relation. Personne n'était capable de les comprendre, d'entrevoir tout le faisceau sentimental qui les caractérisait, Aelya qui entrainant son amour à l'extérieur lorsqu'ils remarquèrent que leur comportement n'était pas la bienvenue. Parce qu'ils s'aimaient trop, parce que ce n'était pas concevable de s'éloigner de lui, Niels qui était comme une bouée de sauvetage offerte en haute mer. Pourtant Aelya, tous les jours elle se noyait dans son regard, se débattait délicieusement avec son charme qui l'entrainait vers le fond, jusqu'à ce qu'elle ne lui succombe dans un baiser empreint de toutes les émotions qu'il était lui seul capable de lui arracher. C'était dans une intimité qu'ils avaient réussi à créer dans la bijouterie que ses pensées s'animèrent, juste sous l'effet de ces deux bagues qu'ils s'étaient glissés au doigt, comme dans une évidence qu'elle ne savait taire, parce que c'était lui et personne d'autre qu'elle voulait. Elle comprit rapidement qu'il désirait délaisser son passé pour se concentrer sur son futur avec elle, et si elle sentait son coeur s'envoler à sa décision, elle préférait savoir qu'il n'aurait aucun regret suite à son geste.

- Y'a rien de plus important que toi bébé, que ce soit avec ou sans ces bagues... C'est toi l'homme de ma vie jusqu'à la fin, admit-elle amoureusement. Personne peut t'aimer ne serait-ce que le quart de ce que je t'aime bébé, ajouta-t-elle, dévastée par l'amour qui scintillait dans son regard, Aelya restant piégée dans son étreinte pendant que le vendeur s'occupait de leurs alliances. C'est toi mon plus beau cadeau... Y'aura jamais au-dessus mon amour. Tu sais pas la fleur que tu m'as faite quand t'as décidé de venir dans ce fameux bar... Sourit-elle, attendrie par sa nostalgie, tous deux revenant de loin, et pourtant c'était ensemble qu'ils se dressaient devant la chapelle illuminée dans la nuit en sortant de la bijouterie. Bébé... Murmura-t-elle, son coeur loupant un battement à sa confession qui la priva de mots sous l'effet de cette décharge d'émotions alors qu'elle lui faisait face. J'te veux toi mon amour... Souffla-t-elle, le regard brillant, sa main caressant doucement ses pectoraux. J'te veux toi tout de suite. J'veux plus attendre. J'veux être ta femme mon amour, lâcha-t-elle, émue. On va ressortir mariés bébé... C'est fou, sourit-elle, attendrie, sombrant contre ses lèvres pour lui voler un baiser, ses bras s'enroulant autour de sa nuque pour prolonger leur échange. J'suis prête à passer ma vie avec toi... Souffla-t-elle entre deux baisers, sa main se réfugiant dans la sienne tendrement, l'attirant doucement vers la chapelle avant d'y entrer.

Jamais de sa vie il n’aurait pensé rencontrer quelqu’un qui le comprenait aussi bien, qui le complétait à merveille, Niels qui s’était rendu compte au fil du temps qu’Aelya était l’âme qui convenait parfaitement à la sienne. Et cette vérité, il voulait la voir perdurer jusqu’à la fin des temps, lui qui savait qu’il se perdrait dans les tréfonds des ténèbres si Aelya venait à partir. « Si on s’écoutait bébé, on serait déjà en train de faire l’amour… » Ajouta-t-il, dans un souffle brûlant qui distillait pourtant une vérité qu’ils seraient incapables de contredire, eux qui se désiraient avec une intensité folle, toujours prêts à s’abandonner l’un à l’autre dans une étreinte charnelle. Son souffle lui transmettait tout l’amour qu’il éprouvait pour elle, tout le bien-être qu’elle parvenait à insuffler dans ses veines, dans ses poumons par le biais de ses lèvres qui cherchaient perpétuellement les siennes. Ils s’aimaient à en crever, le faisant comprendre au monde entier qui ne réussirait jamais à les éloigner, ne serait-ce même que quelques minutes, Aelya et Niels prenant la décision de se retrouver à l’extérieur du casino pour consumer leur amour, s’embrassant jusqu’à en perdre la raison, avant de se retrouver au milieu d’une bijouterie encore illuminée par les lumières. Le coeur au bord des lèvres, ils s’étaient intéressés à des alliances, se prenant à les essayer à tour de rôle, ressentant l’émotion de ce geste qui n’aurait jamais rien d’anodin pour eux. Parce-que c’était ce qu’ils désiraient, lier et sceller leurs destins définitivement pour ne plus jamais avoir à errer seuls dans ce monde qui les avait oublié. Niels, dés l’instant où il avait vu le regard de son amour se gorger d’émotion, il avait immédiatement su qu’il achèterait ces alliances, coûte que coûte. Au point de laisser une partie de lui-même, de son passé, sur la table qui le séparait du vendeur, parce-qu’il savait que c’était son seul moyen de repartir avec les alliances. Son coeur s’était envolé quand Aelya était venue le rejoindre, ce baiser partagé lui confirmant qu’il ferait tout pour elle, pour ses beaux yeux qu’il voulait voir briller encore et encore. « Ça sera toujours nous mon amour. J’ai hâte qu’on y soit… Que je puisse te mettre la bague au doigt pour de vrai. » Murmura-t-il, comme s’il lui confessait un secret, attendri par ses mots suivants, par sa manière de l’aimer qui représentait tout l’univers à ses yeux. « C’était la meilleure décision que j’ai prise bébé. Et j’ai bien fait de pas te laisser partir… T’es ce qu’il m’est arrivé de mieux mon amour. » Ajouta-t-il avec un sourire amoureux, récupérant l’écrin avec les alliances lorsque le vendeur revint vers eux, ravi de cet achat dont il était plus que fier alors que son amour lui fit remarquer la présence d’une chapelle à quelques mètres d’eux, comme une coïncidence qui les poussait à franchir ce cap. Il prit les devants, faisant savoir à Aelya que tout ce qu’il désirait se résumait à elle et elle seule, son coeur parlant pour lui alors qu’il lui proposa de l’épouser ce soir. « Tu peux pas imaginer à quel point j’te veux bébé… Rien que toi, toute ma vie. » Murmura-t-il, cillant à ses mots amoureux, à cette confirmation qui faisait flancher son coeur. « J’veux plus attendre non plus bébé… J’veux qu’on le fasse, qu’on se marie ici, y’a rien qui me rendrait plus heureux que ça… » Ajouta-t-il, hochant la tête à ses mots, à leur envie qui pouvait paraître complètement folle et qui pourtant, était réfléchie depuis longtemps. Il s’empressa d’étreindre son corps, embrassant Aelya amoureusement. « Alors allons-y… » Souffla-t-il, répondant à ses baisers, ses doigts s’entrelaçant doucement aux siens avant de la suivre à l’intérieur de la chapelle, accueillis par un homme à qui ils exposèrent leur envie de se marier ce soir. « Est-ce que vous avez des discours préparés ? » Ajouta l’homme, leur expliquant les modalités. « Laissez-nous quelques minutes, ça sera suffisant. J’suis toujours très inspiré par elle. » Dit-il avec un air amoureux en regardant Aelya, l’attirant vers lui pour lui voler un baiser. « A tout de suite mon amour. » Il s’éclipsa pour griffonner quelques mots sur un papier, le coeur battant à lui en rompre les côtes, ressentant chaque mot qu’il écrivait comme une évidence, comme le reflet même des sentiments qu’il éprouvait à son égard. Il décida de s’arrêter au bout de quelques phrases, lui qui savait que les mots ne seraient jamais plus beaux que lorsqu’ils sortaient réellement de son coeur. Et il avait besoin d’avoir Aelya devant lui pour ça. Alors il avait rejoint le coeur de la chapelle, attendant son amour devant l’autel, les minutes défilant jusqu’à ce qu’une musique ne vienne percer le silence, accompagnant les pas d’Aelya qui finit par le rejoindre. Comme dans un rêve, il s’était retourné pour la regarder, accrochant son regard alors que le sien était déjà imbibé d’émotions, Niels tendant sa main pour accompagner ses derniers pas, la ramenant à lui. « J’avais presque oublié à quel point t’étais belle… » Murmura-t-il, ses yeux brillant d’amour pour elle, sa main libre venant chercher le bout de papier griffonné dans sa poche, prenant une grande inspiration avant de commencer. « Aelya, mon amour… » Débuta-t-il, accrochant son regard une demi seconde avec un sourire tendre. « Je repensais à nous, à notre histoire, à tout ce qu’on a vécu, aux hauts et aux bas auxquels on a dû faire face pour en arriver là. Personne n’aurait misé sur nous bébé… Et qui aurait pu croire qu’on en serait là, presque trois années plus tard, à se dire oui dans une chapelle à Las Vegas au beau milieu de la nuit. » Dit-il en lâchant un léger rire, rangeant son papier dans sa poche, sa deuxième main venant chercher celle de son amour pour qu’il puisse continuer à lui dire tout ce qu’il avait sur le coeur. « Parce-que ce qu’on vit toi et moi mon amour, c’est la plus belle histoire qui puisse exister, c’est ma plus belle réussite et je continuerais de le crier haut et fort sur tous les toits du monde : tu m’as sauvé bébé, de toutes les manières possibles et imaginables. » Il reprit sa respiration, tentant de maîtriser l’émotion de sa voix. « J’veux que tu te sentes protégée mon amour, que tu saches que tant que je serai là, t’auras jamais rien à craindre, que mes bras seront toujours ouverts pour que tu puisses te reposer. C’est ma vie pour la tienne, j’serai prêt à tout donner pour que tu sois heureuse, pour que tu puisses avoir ce qu’on t’a jamais donné. Et j’sais à quel point ça a été dur pour toi mon amour... Mais notre famille à nous bébé, elle sera pas comme tout ce qu’on a déjà connu, ça sera celle dont t’as toujours rêvé. » Poursuivit-il, son regard empli d’amour, d’espoir, de promesses qu’il ne bafouerait jamais. « On m’a toujours dit de croire en mes rêves, mais le mien est devenu une réalité avec toi... j’ai pas besoin de fermer les yeux quand on est ensemble. Notre quotidien, notre vie, c’est ça mon rêve. Et j’veux qu’on continue de le faire vivre, jusqu’à notre dernier souffle. L’éternité me faisait peur avant que je te rencontre, maintenant, je tuerai pour qu’on y ait le droit toi et moi mon amour... Et c’est pour ça que je veux devenir ton mari, ton pilier, ton âme-soeur, ton complice, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je t’aime Aelya, je t’aime plus que la vie elle-même… C'est toi et moi contre le monde. » Murmura-t-il en dernier lieu, faisant référence à cette inscription symbolique qu'ils porteraient sur eux jusqu'à la fin des temps.

C'est vrai, il avait raison. Et cette évidence lui décrocha un sourire sur ses lèvres. Parce que s'ils s'écoutaient, ils seraient déjà dans le creux d'un lit à se réchauffer l'un contre l'autre, tous deux se créent un nid au travers des draps défaits, au travers de cet univers qui n'attendait plus qu'eux, le souffle arraché par la passion, le coeur tremblant sous l'excitation, Aelya susurrant son nom entre deux gémissements étouffés contre ses lèvres. C'était tout eux, à vivre dans les flammes qui rongeaient leur patience, embrasaient leurs âmes pour les pousser au-delà du précipice de leur amour. Et Aelya, elle tomberait toute sa vie pour lui, dans ses yeux qui la happait amoureusement, faisant d'elle une reine au milieu des morceaux de leurs maux, au milieu de leur délicieux chaos. Elle l'avait suivi au travers de la ville illuminée, son regard s'émerveillant devant ces deux bagues qui s'offraient comme des joyaux, en leur creux leurs coeurs qui allaient bientôt s'allier pour de vrai, de manière officielle, et son nom qui allait se teinter du sien comme si enfin, on lui offrait de la couleur sur ses lettres monochromes. Elle sentit son myocarde taper contre sa cage thoracique lorsqu'elle comprit que Niels entamait une forme de sacrifice pour voir encore une fois la lueur dans son regard s'éclairer, celle qui pourtant ne faiblissait jamais lorsqu'elle l'admirait, lui, l'homme de sa vie, la famille qu'elle n'aurait jamais espéré un jour avoir. Il lui avait apprit à se faire confiance, à accepter le bonheur puisqu'en réalité, elle y avait toujours eu le droit bien qu'elle ne l'avait pas soupçonné.

- J'ai hâte mon amour. J'vais m'en souvenir toute ma vie de ce moment. Comme de tout quand ça te concerne, ajouta-t-elle amoureusement. Tu m'as tout appris mon amour. A vivre, à aimer, mais je sais que j'ai aucune chance sans toi. Je te choisirai encore et encore si tu me le redemandais, avoua-t-elle tendrement, laissant Niels récupérer leurs bagues avant que son regard ne capte une chapelle, comme si le mariage leur ouvrait la porte en cet instant, comme si leur souhait avait été entendu quelque part. J'veux que tout le monde sache à quel point on s'aime bébé. A quel point j'veux que toi, répondit-elle, les yeux brillants, marqués par l'émotion qui se faufilait au travers de ses veines, faisant battre son coeur de manière anarchique. Si ça peut te rendre encore plus heureux alors j'le fais sans hésiter... J'vis pour toi mon coeur, admit-elle tendrement, admirant la perfection de son visage sous le clair de Lune, ses lèvres s'avançant vers les siennes pour confirmer cette envie tacite de se lier, dans un baiser profondément amoureux.

Liant sa main à la sienne, ils arrivèrent devant la chapelle, se faisant accueillir par un homme qui leur demanda s'ils avaient préparés des discours, Niels répondant avant elle.

- A toute de suite mon amour, lâcha-t-elle en l'embrassant, trouvant un bout de papier pour écrire tout ce qu'elle ressentait pour lui, peinant tout de même à trouver les mots justes qui ne semblaient jamais assez forts pour le décrire.

Parce que son amour explosait entre ses côtes, parce qu'il n'y aurait jamais rien de plus beau que son visage qui se reflétait dans sa rétine, Aelya qui restait persuadée que le plus beau paysage, c'était bien l'allure de son aura qui régnait avec bienveillance autour d'elle. Appréhendant la qualité de son discours qu'elle voulait à la hauteur de son âme, elle prit le bras de l'homme qui les accueillit à l'entrée, et qui prit en réalité la place de son père. Si elle ressentait une pointe de tristesse à cette situation, tout le bonheur qu'elle ressentait l'envahissait à mesure qu'elle marchait entre les bancs, arrivant peu à peu jusqu'à son amour qui l'attendait devant l'autel. Elle aurait pu pleurer sur place tant l'émotion la dévastait, tant c'était fort, tout ce qui les liait.

- J'ai pas la robe blanche prévue... S'amusa-t-elle en se mordant la lèvre, consciente qu'ils ne faisaient jamais les choses comme ils le prévoyaient. T'es magnifique mon amour, susurra-t-elle dans un regard profondément amoureux.

Le coeur battant, elle l'avait écouté commencer à déballer les méandres dans lesquelles son âme flottait. Buvant ses paroles, elle ne pouvait s'empêcher de détailler la tessiture que sa voix prenait alors qu'il parlait d'elle, d'eux, de ses yeux qui la nourrissaient d'amour, de son parfum qu'elle pourrait reconnaître entre milles. C'était improbable tout ce qu'ils avaient mené pour en arriver là, à se marier dans une chapelle sans le moindre comité si ce n'était que des inconnus, tous deux subissant encore les effets de la drogue et de l'alcool. C'était anarchique, et pourtant, c'était tellement eux. Les larmes coulaient, sans qu'elle ne puisse les arrêter, entre les sourires et les rires que lui déclenchaient ses dires, sa main se portant sous ses yeux pour arrêter l'effusion qui lui faisait perdre de sa consistance. Mais Aelya avec Niels, c'était la vulnérabilité à son paroxysme.

- Je... Je pensais avoir les mots justes bébé, pour nous décrire. Mais je réalise que j'ai toujours pas trouver de bonnes manières de te dire à quel point je t'aime. Tu vois, j'ai marqué des choses, mais j'pense que j'vais pas les lire et juste me laisser guider par ce que tu me fais ressentir tout de suite, commença-t-elle, trouvant son regard, le sien rougi par les larmes de bonheur. C'est vrai bébé. On a pas eu de chances toi et moi. On est même pas capables de gagner à la roue. On est même pas capables de réussir quelque chose sans nous attirer pire derrière. Et pourtant. J'me suis jamais sentie aussi riche que depuis que j'te connais, depuis que tu m'apportes tout ce que la vie ne m'a jamais donné. Tu sais, le soir où on s'est rencontrés, j'avais plus d'espoir. Je savais plus comment faire pour reprendre le cours de ma vie, tout m'était devenu inconnu. Et puis, t'as débarqué, toi avec ton sourire complètement ensorcelant là, le genre que t'as en ce moment et qui me fait craquer. Et sans même t'en rendre compte, tu m'as juste rendu la vie. Je donnerai tout bébé pour exister encore avec toi, pour devenir immortelle, même si j'ai déjà cette sensation dans tes bras. Et tu vois là, j'arrive même pas à m'arrêter de pleurer. Parce que c'est trop, tout ce que je ressens pour toi, que tu me bouleverses depuis le départ, et que si j'ai été préparée à finir ma vie dans la déprime, jamais j'ai été préparée à finir ma vie avec le plus beau des hommes, le plus gentil et le plus doux. Je sais pas vivre sans toi. On pourra jamais me le demander. On sait très bien comme ça finirait toi et moi si on pouvait plus être ensemble. Parce que c'est toi et moi contre le monde mon amour, termina-t-elle sur les mêmes mots, les joues habillées par ses larmes.

Il aurait aimé que cette bague puisse rester à son doigt pour la vie, eux qui avaient eu un véritable coup de coeur pour ces alliances qui représentaient tout ce qu’ils avaient toujours voulu. Niels savait qu’il ne repartirait pas de cette boutique sans elles, le regard illuminé d’Aelya l’ayant poussé à se déposséder de son propre bien, pour leur offrir les alliances qu’ils porteraient jusqu’à leur dernier souffle et même au-delà. Parce-qu’il n’y avait rien de trop beau pour elle, lui qui aurait pu décrocher les étoiles si c’était un moyen de la voir sourire. Ces bagues, elles étaient le symbole de son amour pour elle, de sa complète dévotion et de sa volonté de vouloir tourner définitivement la page d’un passé trop sombre pour se tourner vers cet avenir si lumineux qui leur tendait les bras. « Tu me fais vivre un rêve toi… » Murmura-t-il avec un air profondément tendre et amoureux. « Alors choisis-moi bébé, encore et encore… J’peux pas me passer de ton amour. » Souffla-t-il sans lâcher son regard, Niels qui était persuadé qu’il aurait fait perpétuellement les mêmes erreurs si c’était son moyen d’aboutir à la rencontre de celle qui était devenue l’amour de sa vie. Leurs bagues en poche, ils s’étaient retrouvés à l’extérieur de la boutique, encore bouleversés par le pas qu’ils venaient de franchir et qui n’était qu’une étape de plus vers l’union officielle de leurs âmes. Et les instants qui suivirent ne firent que confirmer que cette soirée était la nuit qui scellerait à jamais leur destin, leurs regards s’arrêtant sur une chapelle qui se trouvait à quelques mètres d’eux. « J’veux que tout le monde sache que j’ai épousé la femme la plus extraordinaire qui soit… » Murmura-t-il, s’amusant à reprendre les mots de son amour pour la complimenter une nouvelle fois, son regard admirateur ne cessant de caresser les traits fins de son magnifique visage. Il esquissa un sourire attendri, touché par sa manière de vouloir le rendre toujours plus heureux, lui qui avait l’impression de vivre constamment sur un nuage lorsqu’Aelya l’étreignait avec autant d’amour, leurs lèvres se cherchant encore et encore dans des baisers évocateurs de leur passion. Ils s’avancèrent vers la chapelle, main dans la main, formulant à l’homme qui les accueillit leur désir de s’unir, ici et maintenant, s’éclipsant quelques instants pour écrire ce qu’ils avaient sur le coeur lorsqu’ils pensaient à l’autre. « Je t’aime, reviens-moi vite mon amour. » Répondit-il, l’embrassant doucement avant de s’éloigner, se laissant aller à son inspiration, bien qu’il était conscient qu’il serait bien plus adroit lorsqu’il serait devant elle, à lui déballer tout ce qu’elle lui faisait ressentir et que les mots ne pourraient jamais parfaitement retranscrire. Il avait retrouvé l’autel, attendant la femme de ses rêves qui apparut dans son champ de vision quelques minutes plus tard, au bras de l’homme qui les marierait, Niels qui ne put retenir son émotion, ses yeux s’embuant de larmes de bonheur, sa main cherchant celle de son amour qui se plaça à ses côtés. « C’est pas grave, t’es parfaite quand même… T’es juste époustouflante mon ange. » Murmura-t-il, ses yeux glissant sur sa silhouette qu’il admirait autant qu’il aimait, esquissant un sourire à ses mots flatteurs. Et aussi naturellement que possible, il commença son discours, déballant à la femme qu’il aimait combien il se sentait chanceux d’être là, devant elle, à devenir l’homme qu’elle épousait, celui qu’elle avait choisi pour la vie. Il lui remémora leur parcours atypique, les épreuves qu’ils avaient traversé pour en arriver là, rappelant à quel point l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre était puissant, au point de toujours parvenir à les sauver des situations les plus délicates, parfois même de la mort qui les avait effleuré à plusieurs reprises. Il termina ses mots par cette phrase qui représentait désormais leur union, celle qu’ils avaient choisi de graver dans leurs alliances. Les larmes aux yeux, le corps tremblant d’amour, Niels lui avait laissé la parole, chaque mot qu’elle prononça lui administrant une nouvelle dose d’amour, de passion, de chaque sentiment qui lui confirmait qu’Aelya était celle qu’il avait toujours attendu. Et elle continua, sans savoir qu’elle délitait chaque souffrance qui avait pu noircir son coeur, qu’elle lui faisait oublier tous les autres abandons auxquels il avait dû faire face. Ils étaient seuls contre le monde, oui. Et c’était la plus belle sensation qu’il aurait pu ressentir. Il essuya du revers de sa main une larme qui s’était aventurée sur sa joue, souriant amoureusement face à l’émotion qui les traversait et les faisait vibrer. « J’peux pas croire que tu me choisisses moi… » Rit-il, se mordant la lèvre, tournant la tête vers l’homme qui prononcerait leur union. « S’il vous plaît, faites vite, vous savez pas à quel point j’ai envie d’embrasser cette femme parfaite. Ma femme. » Ajouta-t-il, ses doigts s’entrelaçant à ceux d’Aelya, ses yeux toujours rougis par l’émotion. « Très bien, je me dépêche. » S’amusa l’homme devant leur impatience. « Madame Aelya Osborn, consentez-vous à prendre pour époux Monsieur Niels Björk pour l’aimer fidèlement dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l’aimer tous les jours de votre vie ? »

Si ces bagues étaient magnifiques, qu'elles les transportaient dans un futur proche où il se diraient oui, Aelya savait qu'elles ne pourraient jamais être aussi magiques que tout ce qui dansait dans le regard de Niels présentement, ces étoiles qu'elle aurait pu décrocher pour lui, même au péril de sa vie. Parce qu'il n'y avait aucune limite à ses capacités lorsque tout sa concentration allait vers son amour.

- Je peux pas m'imaginer sans toi bébé. Y'a plus rien de possible si t'es pas là. J'vivrais pas dans ce monde si t'étais pas là. Parce que mon monde c'est toi, admit-elle amoureusement.

Son coeur battait, s'envolait vers celui de Niels qu'il lui avait offert, déposé dans le creux de ses mains, Aelya qui en prendrait soin jusqu'à la fin, qui avait pour objectif de continuer de le réanimer dès qu'il ralentissait la cadence. Et sous les buildings aux lumières vives, ses yeux s'était illuminés dans une lueur douce, tamisée aux reflets de son amour qui prenait tout son sens lorsqu'elle plongeait dans l'océan de ses prunelles. Elle n'avait plus envie d'attendre, Aelya, elle avait envie de se faire sienne sur le champ, de voir la vie les réunir plutôt que de les séparer pour une fois, retrouvant avec son amour cette même urgence d'échapper au mal qui les rongeait avant qu'il ne les rattrape.

- Tout le monde va se demander ce que j'fais avec un dieu comme toi bébé, sourit-elle, pensant sincèrement ses mots qui représentaient toute sa dévotion qu'elle n'aurait jamais avec les autres.

Son sourire ne la quittait pas, elle qui avait l'impression d'avoir des ailes alors qu'ils s'élançaient vers la chapelle, le bonheur rayonnant dans sa démarche légère après qu'elle ait capturé les douces lèvres de l'homme de sa vie. Plus la distance s'amenuisait, plus elle se rendait compte que c'était lui et pas un autre, et que cet engagement était à la hauteur de tout ce qu'elle ressentait pour lui, pour toute la vie. Croisant la première personne qui vint les accueillir, ils comptèrent se quitter le temps de quelques minutes afin de rédiger leurs discours, Aelya ayant de toute façon toujours beaucoup d'inspiration pour Niels.

- Tu vas me manquer trop fort sinon. Je t'aime bébé, ajouta-t-elle avant de s'éclipser dans un coin, se servant du mur pour griffonner les mots qui venaient de son coeur.

Elle avait peiné à savoir par où commencer, par quel côté prendre son amour qui débordait de partout, l'excitation du moment n'arrangeant pas les choses alors qu'elle termina en quelques minutes, passant son bras sous celui de l'homme qui l'accompagna au travers des rangées, son regard ne quittant pas celui de son amour à qui elle souriait. Et c'était comme si le temps s'arrêtait, comme s'il n'y avait plus qu'eux, perdus dans une affection qui explosait, qui les marquait au fer rouge. Son regard émue accroché au sien, elle prit sa main lorsqu'elle se plaça à ses côtés, bouleversée par ce qu'elle s'apprêtait à faire, à prendre son identité pour qu'ils ne fassent qu'un officiellement. Elle sourit, bercée par sa remarque qui lui allait droit au coeur, Aelya n'en pensant pas moins à son égard, lui qu'elle trouvait parfait en tout point. Elle le laissa s'ouvrir le coeur, laissant ses mots caresser son âme, distiller des perles salées dans son regard qui s'en gorgeaient, ses larmes qui avaient le goût de sa tendresse, son sourire qui s'imprégnait de toute l’allégresse qu'elle était incapable de dissimuler alors que son coeur et son âme vibraient ensemble, s'emmêlant dans les filets de sa passion effusive. Puis, entre les larmes, entre sa voix tremblante, elle coucha ses sentiments dans son discours, laissant éclater à la vue de tous, les bombes amoureuses qu'elle retenait dans la prison de son myocarde, dévastée par ses émotions qui la retournaient de bonheur. Elle s'éprenait encore de lui, de son visage qui se marquait d'amour, lui aussi émotif face à tout ce qu'ils se disaient, face à leurs discours qui s'étaient terminés de la même manière, dans la gravure qu'ils porteraient jusque dans les contours de leurs cellules.

- J'peux pas croire que t'arrives pas à le croire... Souffla-t-elle en retour, lui qu'elle ne pouvait que choisir tant il la représentait à la perfection, Aelya venant légèrement rire à la remarque de Niels qui faisait état de leur urgence d'être unis, sa main caressant doucement la sienne alors que l'homme enchaina sur la question qui ne lui laisserait jamais aucun doute sur la réponse. Oh que oui... J'le veux, sourit-elle à son amour, l'homme se retournant vers Niels. Monsieur Niels Björk, consentez-vous à prendre pour épouse Madame Aelya Osborn pour l’aimer fidèlement dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l’aimer tous les jours de votre vie ?.

Leur amour allait bien au-delà de tout ça, eux qui savaient que ça n’avait rien de matériel, que ce qu’ils ressentaient était vrai et pur. Personne ne pouvait imaginer à quel point ils avaient lutté pour en arriver là, se battant avec tout ce qu’ils avaient, puisant même jusque dans leurs dernières forces pour s’accrocher l’un à l’autre, conscients que s’ils lâchaient prise, c’était leur monde qui s’écroulerait. « T’es le mien bébé, mon univers entier même. Je vois que toi, je vis qu’à travers toi… » Ajouta-t-il amoureusement, le coeur battant toujours aussi fort alors que leur achat venait de se concrétiser, eux qui étaient sortis de la boutique avec le coeur encore plus léger, avec cette sensation que tout était désormais possible, si bien que la chapelle en arrière plan leur avait fait comprendre qu’ils désiraient s’unir ce soir. Et si cette décision semblait avoir été prise sur un coup de tête, Aelya et Niels savaient pertinemment que ça n’en était pas un, que cette envie fleurissait déjà en eux depuis un long moment et qu’il ne s’agissait ici que d’une opportunité de plus qu’ils avaient décidé d’attraper. « Un dieu avec une déesse, c’est plutôt normal je trouve. » Ajouta-t-il pour la complimenter, lui dont les mots ne pouvaient pas être plus sincères, parce-que lorsqu’il regardait Aelya, son coeur se voyait réchauffer par les bouffées d’amour qu’elle faisait naître en lui. Ils marchèrent jusqu’à la chapelle, sûrs de leur choix, s’adressant à l’homme qui leur demanda de se séparer pour écrire leurs discours. Il la laissa s’éloigner à contre-coeur, lui rappelant combien il l’aimait, s’attardant ensuite sur la rédaction de ces quelques mots qui ne seraient jamais assez concrets pour décrire la force de ses sentiments amoureux. Puis il s’était placé au niveau de l’autel pour attendre celle qu’il avait toujours voulu, l’émotion perlant déjà dans ses yeux lorsqu’il la vit au bras de l’homme, avancer lentement et sûrement vers lui. Et à cet instant, il se rendit compte à quel point c’était une évidence, parce-que le doute ne serait jamais permis lorsqu’il s’agissait d’Aelya, elle qui avait bouleversé sa vision de l’amour en lui donnant la chance de l’expérimenter. Elle était son grand amour, celui de sa vie, celui pour lequel il se battrait corps et âme jusqu’à sa mort. Ses mots, peut-être maladroits mais venant tout droit de son coeur, avaient cherché à l’atteindre en profondeur, à effleurer son âme, à faire battre son coeur pour lui faire savoir qu’il prendrait soin d’elle autant qu’il le pourrait, parce-que c’était son unique raison d’exister. Niels, il n’aurait jamais cru ressentir quelque chose d’aussi fort, peinant à comprendre comment un coeur pouvait se gorger d’autant d’amour, le sien se débattant dans sa poitrine lorsqu’Aelya commença son discours. Ses mains s’étaient resserrées autour des siennes, son regard refusant de quitter le sien, parce-que ce qu’il y trouvait était le plus beau des cadeaux qu’il aurait pu recevoir. Son corps frémissait, sa peau frissonnait, les émotions fusaient pour le laisser bouche-bée, les yeux larmoyants de bonheur, celui qui ne semblait jamais le quitter lorsqu’Aelya était dans les parages. Toi et moi contre le monde. C’était ce qu’ils avaient choisi pour clore leur discours, tous les deux, comme un signe de ce qu’ils ressentaient depuis le début. Un léger rire s’échappa lorsqu’Aelya reprit la parole derrière lui, eux qui vivaient un rêve éveillé, si bien que Niels demanda à l’homme de passer rapidement à l’échange de leurs consentements. Il la regarda avec un air comblé et profondément amoureux lorsqu’elle officialisa ses mots, frémissant à la sensation de sa main qui caressait la sienne. Il hocha la tête lorsque l’homme réitéra ses consentements, un léger sourire étirant ses lèvres. « Oui je le veux. Je te veux. » Souffla-t-il, sentant cet influx de bonheur couler dans ses veines, ses yeux plongés dans ceux d’Aelya. « En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare unis par les liens du mariage. Monsieur Björk, je n’ai pas besoin de vous dire ce que vous pouvez désormais faire. » S’amusa l’homme, Niels répondant avec un léger rire, lui qui s’avança doucement vers Aelya alors qu’il porta ses deux mains à son visage, ses lèvres finissant par heurter tendrement les siennes, dans un baiser qui scellait cette promesse d’union. « Je t’aime mon amour, je t’aime comme c’est pas permis… » Souffla-t-il, ne résistant pas à l’envie de l’embrasser une nouvelle fois, incapable de contrôler tout l’amour qu’il ressentait pour elle. « Si vous le voulez bien, vous allez pouvoir passer à l’échange des alliances. »