| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Mar 15 Déc 2020 - 2:52 | |
| Nevaeh, elle, elle était rêveuse. Dans les nuages, dans la folie. Elle pouvait tout plaquer - parce qu’elle l’avait déjà fait d’ailleurs - et faire le tour d’un continent juste comme ça, parce qu’elle en avait envie. Mais elle savait bien que Juliann ne voyait pas la vie de la même façon qu’elle. Il était plus réaliste, plus terre à terre. Et tant mieux, au fond. Parce qu’il lui offrait une stabilité qu’elle n’avait jamais vraiment eu. Et des projets de vie sur du long terme qui lui donnait envie de croire que l’amour ça existait réellement. A l’aveu de Juliann, la brune lui fit une moue attendrit. « Bébé... », lâchait-elle dans l’émotion. « Je vais revenir vite, tellement vite que tu n’auras pas vu la semaine passer », lui souriait-elle avec sincérité avant qu’une idée lui passe par la tête. Elle sourit, encore plus, alors qu’elle exposait ce qu’elle s’imaginait. « Tu n’as qu’à passer me chercher à l’aéroport le 23. On ira chez toi, ou chez moi, peu importe où on décide de loger pour le reste de mon rétablissement. Et on rattrapera tout le temps perdu. Toi, moi, un bain.... » Ça commençait à sonner comme une tradition de retour de voyage, tout ça. Le bain, eux, du vin.. mais d’ici leurs retrouvailles, il faudrait attendre. Et pour attendre, il fallait peut être un peu d’aider. Patienter, sans lui, ça serait insoutenable. Par chance qu’il lui laisserait un t-shirt pour dormir. Quant à lui? Nevaeh avait plaisanté avec une petite culotte, mais en réalité, Juliann en avait réellement gardé une. Celle de Brisbane. Celle qui, aussitôt avait été mise, aussitôt avait été retiré. Elle n'avait pas fait long feu cette culotte. Et l'état de son entre-jambe non plus, il fallait dire. Ils avaient écourté le repas pour plus vite se retrouver et enflammer son intimité d'une dizaine d'orgasme, au moins, à force d'avoir consommé leur amour toute la nuit. Et au petit matin aussi.
À la remarque de Juliann, Nevaeh avait souri avec malice dans ses yeux. « Alors, tu l'as vraiment gardé? », fit-elle avant de s'avancer vers lui en mordillant sa lèvre inférieur en l'imaginant l'avoir poser dans son tiroir de sous-vêtements. « Ça t'excite, de l'avoir avec quoi? », demandait-elle, taquine, riant avec délice. « Et, tu en fais quoi? T'es pas du genre à te masturber en la regardant, quand même? », demandait la brune avec sérieux. Une culotte, c'était bien pour éveiller leurs souvenirs enflammés, mais il n'y avait pas que ça. Elle voulait que le pompier pense à elle, à toutes les secondes, à leur quotidien. Leurs repas ensembles, les nuits où ils s'endormaient sans arrière-pensées, les moments de fous rires absolus et ceux de tendresses. Elle voulait que son visage soit teinté dans l'esprit de Juliann jusqu'à son retour. C'était peut-être égoïste, peut-être que de cette façon ça lui permettait de s'assurer que ce n'était pas le visage de Pippa qui viendrait se loger dans les pensées de son petit-ami et qu'il resterait loin de son lit, cette fois. « Il me fera plaisir de lui dire ça, à Noël », lui sourit-elle fièrement. « Je lui raconterai que, quand tu es en colère contre moi, tu t'amuses à pas me répondre pendant des heures », lâchait Nevaeh en souriant diaboliquement, convaincu qu'il reviendrait sur sa parole en lui demandant de taire cette partie d'eux. Elle ne le ferait jamais, Nevaeh, parler comme ça de Juliann devant Ella. Elle avait bien trop de respect, envers lui et envers celle qu'elle pouvait maintenant appeler belle-mère, comme leur couple était officiellement retrouvé.
Si le ton avait été lancé sur la plaisanterie, la conversation dévia sur les insécurités de Juliann. Il en avait peu, pas comme la journaliste. Et lorsqu'il faisait part de ses états d'âmes, rares étaient-elles, cela avait l'effet d'une bombe. Un Titanic qui explosait plutôt que de couler. Avec douceur, les mains de la brune étaient venues entourer le visage de l'homme, tentant que sa douceur ne le rassure qu'un peu, juste un peu, plus. « Oh, tu sais, je finis toujours par rentrer à Bowen », répondit-elle pour lui retirer de la tête l'idée qu'elle n'était ici qu'à cause de lui. Si elle y habitait encore, c'était qu'elle le voulait. « Et j'ai le reste du monde pour m'amuser, si jamais je m'ennuie de voir différents horizons », fit-elle en inspirant avant de tomber dans une déclaration beaucoup trop sincère. « Mais j'aurai toujours envie de retourner à Bowen, parce que toi tu y es. Parce que je t'aime, Juliann. Parce que j'ai envie de faire ma vie avec toi. Et pas que parce que ça fait joli à dire. J'ai aucune intention de te quitter, aucune intention de partir à l'autre bout du monde si toi tu ne viens pas avec moi. Et quand j'aurai assez de courage pour le faire, bébé, je te jure que tu ne douteras plus jamais de ça. Parce que je t'aurai demandé de passer, réellement, le reste de tes jours avec moi. » Parce qu'un jour, oui, elle pourrait réellement lui demander de l'épouser.
À son tour, c'était les montagnes russes d'émotions. Mais du côté de Nevaeh, c'était plus commun, plus fréquent. Elle doutait d'elle, de ses capacités à satisfaire Juliann pleinement. Ça en était sa hantise. Sans doute que tout ça découlait de ses blessures antérieures. Et, au fond, peut-être qu'il n'y avait pas de mal à ne pas partager les mêmes fantasmes. Mais, une part d'elle souhaitait réellement le satisfaire, réellement lui faire plaisir. Même si ç voulait dire de faire l'amour avec une autre femme ou un autre homme. « C'est lequel, alors, LE plus gros fantasme que tu veux réaliser.. », demandait Nevaeh en reprenant la phrase de Juliann dite plus tôt, balayant la conversation sur son manque de confiance à elle. Au lit, avec lui, elle en avait, de la confiance. Bien plus qu'avec les autres. « Évidemment... » Sans quoi, elle n'aurait jamais accepté de faire l'amour sur le balcon de l'ex de son petit-ami. De la confiance, ailleurs, Nevaeh en avait aussi. C'était seulement trop tôt pour dire qu'elle avait totalement regagné confiance en lui, concernant Pippa, par exemple. « J'espère bien que tu savoureras... » Et qu'il ne regarderait qu'elle. Et qu'il ne regretterait pas l'attente, que ses barrières ne seraient pas trop hautes. Elle n'était pas la plus sensuelle des femmes, Nevaeh. Pas du tout, même. Même s'il la trouvait vachement excitante. « T'as raison, je devrais faire de mon mieux pour l'être moins. » Et même en faisant de son mieux, Juliann banderait.
La partie était bien avancée. En vérité, ils en étaient à la fin. Le prochain tour déterminerait sans doute le gagnant. Juliann ne portait que son boxer. Son corps était dépouillé des autres vêtements et accesoirs qu'il portait, au grand plaisir des yeux de Nevaeh. Résister à l'envie d'embrasser son torse avait été plus que difficile. D'ailleurs, elle ne cessait de dévier son regard vers celui-ci, regardant à moitié les mises et le jeu. Il l'hypnotisait. Trop. Gravement. C'était d'une folie. Alors? Alors, était-elle prête à le voir se déshabiller? Était-elle prête à résister encore plus longtemps à l'appel de son corps? Non, sans doute pas. L,envie, elle était forte. Et ce n'était plus que la simple envie de lui faire l'amour avec sa bouche. Ça, c'était dépassé. Elle le voulait, lui, en elle. Il avait fallu que Juliann la relance du regard pour que Nevaeh hoche la tête et dépose ses cartes sur la table. Trois deux, elle n'avait rien. Alors que lui, il avait une quinte. Deux, trois, quatre, cinq et six. C'était bien joué. Et perdu pour Nevaeh qui se leva pour s'avancer vers l'homme. « Bravo », lui fit-elle en souriant. Et sans vraiment lui laisser le choix du vêtement à retirer, injustice parce qu'elle avait plus à couvrir que lui, elle retira son soutien-gorge pour libérer ses seins qu'il voyait déjà au travers du tissu transparent.
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| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Mer 16 Déc 2020 - 16:35 | |
| Il y a peu de chance que la semaine passe aussi rapidement que Nevaeh le dit mais tu auras au moins l'esprit occupé. Et lorsque tu rentreras chez toi, retrouvant un lit vide et froid, tu auras toujours ta chienne pour te tenir compagnie. « On a dit qu'on resterait chez toi jusqu'à ce que ta convalescence soit terminée alors je viendrai te chercher à l'aéroport et on passera chercher à manger dans ce petit restaurant que tu adores. Puis, après avoir comblé ton appétit, on s'occupera de notre autre appétit qui sera devenu quasiment incontrôlable. » Dis-tu en souriant malicieusement alors que le programme se dessine progressivement dans ta tête. « Et puis on prendra un bain et je te ferai encore l'amour dans l'eau. » Du moins dans la limite du possible étant donné que Nevaeh doit s'abstenir de faire l'amour pendant six à huit semaines. Enfin, il y a tout de même quelques petites choses que vous pouvez toujours faire et heureusement. Ne pas la toucher du tout pendant autant de temps serait un réel supplice. Déjà là, tu es obligé de te masturber les jours où vous ne vous voyez pas. Par chance, ceux-ci sont rares. « Oui je l'ai gardé mais pas pour me masturber en la regardant. » Réponds-tu en riant et en secouant la tête. « C'est pas que ça m'excite... j'aime juste me remémorer le souvenir qui s'y rattache, à chaque fois que j'ouvre mon tiroir de sous-vêtements. » Expliques-tu en haussant les épaules. Cela n'a rien de pervers à tes yeux. Et puis, ce n'est pas le seul souvenir que tu gardes des moments passés avec Nevaeh. Tu es du genre à ramener des petites choses provenant de vos escapades et de les garder dans une boite enfuie dans ta garde-robe. Il y a des tas de trucs sentimentaux dedans et heureusement, jusqu'ici, personne n'a jamais trouvé cette boite. « T'oserais pas ? » Demandes-tu en haussant les sourcils, quand la journaliste parle de ta mère. « Alors peut-être que moi j'lui dirai que tu portes un sextoy dans sa maison... dans le seul but que je te fasse jouir quand tu ne pourras plus te retenir... » Souffles-tu en arquant un sourcil, un air de défi dans le regard. Tu as déjà hâte d'être à ce jour pour voir Nevaeh essayer de se contrôler, en vain. Sans doute que tu devras assouvir son besoin en lui faisant le tour de la propriété. Mais pour l'heure, ce n'est pas Noël qui est au coeur de tes préoccupations. Tu ne peux pas t'empêcher de penser que l'Australienne aura besoin de retrouver sa liberté, d'ici quelques mois voire même années. Elle aura besoin de renouer avec le voyage plus intensément et plus longtemps que deux ou trois semaines par-ci par-là. Tu le sais même si elle affirme le contraire. « T'es en train de dire ce que je pense que tu es en train de dire, là ? » Demandes-tu à la fois dérouté, étonné et touché. Si elle parle bien de mariage alors ça ne fait aucun doute que tu as envie de l'épouser un jour. Plus le temps passe et plus tu envisages des choses avec Nevaeh que tu ne pouvais envisager auparavant. Mariage, enfants, maison, ... Tous des projets auxquels tu ne pensais même plus. « Tu es la personne que j'aime le plus au monde. » Dis-tu en l'attirant vers toi et en venant l'embrasser. Tu te laisses porter par ce baiser à la fois doux, tendre et amoureux. Evidemment, ce baiser réveille le désir dans ton bas ventre mais tu le laisses de côté parce que tout ce qui compte, là, c'est l'amour que tu portes à la brune. Une fois les insécurités et les déclarations d'amour de côté, vous parlez d'un sujet bien moins sérieux et qui revient souvent dans la conversation : le sexe. Et plus précisément ton plus gros fantasme. « Faire l'amour dans l'ascenseur de la Burj Khalifa, à Dubai. Mais je crois qu'ils nous emprisonneraient pour ça. » Dis-tu en riant. Disons que là-bas, les lois sont très strictes et qu'ils ne rigolent pas avec celles-ci. Alors sans doute que cela restera un fantasme inaccessible. « Et toi ? » Demandes-tu en souriant du coin des lèvres, curieux. Finalement, tu secoues la tête, réfutant cette idée, quand Nevaeh affirme qu'elle devrait être moins excitante. De toute façon, elle n'y arriverait pas. Peu importe sa tenue, son visage maquillé ou non, son corps nu ou non, tu la trouves magnifique et terriblement excitante. Ton corps ne sera jamais rassasié d'elle, c'est une certitude. Et passer ta vie à lui faire l'amour est une perspective qui te plait énormément. Mais pour l'heure, avant de nourrir vos corps bien trop en manque, vous décidez de vous lancer dans une partie de cartes. Mais pas n'importe quel jeu, évidemment. Après une bagarre effrénée, vous êtes à la dernière manche d'une partie de strip-poker. Vous êtes sur le point de dévoiler vos cartes et de voir qui va se retrouver nu (ou en partie). Vu ton jeu, tu n'as pas vraiment de doute mais sait-on jamais. Une fois vos cartes dévoilées, Nevaeh te félicite de ta victoire en s'approchant de toi. Tu te mordilles la lèvre inférieure en voyant sa poitrine apparaître juste sous tes yeux, pour ton plus grand plaisir. Puis, avec douceur, tu l'attires davantage pour qu'elle vienne s'asseoir à califourchon sur tes jambes. Pressées, tes lèvres capturent les siennes, ta langue s'immisçant dans sa bouche pour retrouver la sienne. Votre baiser est fiévreux, torride et à la hauteur du manque que vous éprouvez. Tu gémis contre ses lèvres, impatient de déposer tes lèvres partout sur sa peau. « J'ai trop envie de toi... » Murmures-tu avant de laisser tes lèvres goûter à sa poitrine et au bout de ses seins qui durcit au passage de ta langue. « Ici ou dans la chambre ? » Demandes-tu en continuant à embrasser ses seins, les mordillant même doucement. |
| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Jeu 17 Déc 2020 - 4:40 | |
| Évidement que les mots autre appétits avaient fait leur bout de chemin dans les pensées de Nevaeh, elle était dépendante de l'affection physique que Juliann lui offrait. Mais, ce n'était pas pour ça qu'elle souriait bêtement. C'était pour tout le reste. C'était parce qu'il n'avait pas hésité à lui dire qu'il viendrait la chercher à l'aéroport, alors qu'il pouvait clairement lui en vouloir de partir à Barcelone avec ses billets, sans lui. C'était parce qu'il proposait de passer chercher des pâtes au restaurant italien que la brune adorait, celui tout près du Hendrix. C'était parce qu'il prévoyait non seulement assouvir ses propres besoins, mais aussi pensait à ceux de la journaliste. Nevaeh souriait bêtement, les yeux brillants d'amour. « Je t'aime », dit-elle simplement en guise de réponse, charmée, encore une fois, par celui avec qui elle souhaitait partager sa vie, toute sa vie. Et ce même s'il avait subtilisé une de ses petites culottes qu'il gardait dans le tiroir de ses caleçons. Culotte qu'il n'avait pas gardé pour se masturber en repensant à ce moment plutôt électrisant entre eux. C'était bien plus sentimental que ce que la brune disait à la blague. Elle avait parlé de caresses intimes solitaire alors qu'elle avait tout faux. Juliann l'avait gardé comme un souvenir de leur première escapade tous les deux, la première fois où ils s'étaient enfuis de Bowen pour être seuls, sans personne autour. « Tu sais que tu es adorable? », fit-elle, étonnement émue. Elle aurait pu lui en vouloir d'avoir gardé ce bout de tissu alors qu'il lui avait remis toutes ses choses lors de leur rupture. Mais, en réalité, Nevaeh ne lui en voulait pas. Pas le moins du monde, même. Au contraire, elle était touchée de son attachement singulier à quelque chose de pourtant si peu important. Des culottes, elle en avait plein, elle n'en manquait pas. Mais pour lui, elle voulait dire quelque chose. « T'en as d'autres, des souvenirs comme ça? », demandait-elle curieuse en attrapant les mains de son petit-ami. Elle, elle regardait souvent cette première photo d'eux, à Brisbane, dos à l'appareil, blottit l'un à l'autre, nus. Elle n'avait su se résigner à la supprimer, même quand leur couple s'était à demi-éteint. Et une chance, encore, qu'elle ne l'avait pas fait. Ce souvenir, encore en couple avec lui ou pas, elle ne voulait pas s'en départir.
« Certainement que j'oserais », répondait Nevaeh sans hésiter. Mais son sourire fanait alors qu'elle entendait la revanche que Juliann annonçait prendre. Il n'oserait tout de même pas, non? « Je dirais que c'est ton idée. Qui tu penses qu'elle croira, son obsédé de fils chez qui elle a découvert des menottes ou son adorable petite copine qu'elle aime vraiment trop trop trop », fit-elle d'un visage angélique. Évidemment qu'elle en faisait des tonnes, la partie aime vraiment trop trop trop, c'était pour mettre du poids dans ses paroles. Mais elle n'avait pas cette estime d'elle-même, Nevaeh. Bien au contraire. Comme elle n'avait pas le courage de faire la grande demande à Juliann, pas encore. Pas encore parce que c'était tôt, pas encore parce qu'il avait encore des choses à lui prouver, pas encore parce qu'elle sentait que son mariage annulé avec Pippa n'avait pas encore été réellement enterré. Pas encore parce qu'elle refusait de se faire dire non. Parce que de prendre ce risque, c'était aussi de prendre le risque qu'il refuse. Et ça, son coeur, il ne pouvait pas le supporter. « Euh... Peut-être? », fit-elle gênée, ne sachant pas réellement comment interpréter la réaction du pompier. Évidemment qu'il l'aimait, ça elle le savait déjà. Et même s'il l'attirait vers elle, qu'il l'enlaçait et qu'il l'embrassait, le doute que ce genre de demande soit bien accueilli persistait. Ils s'aimaient à en perdre la tête, mais est-ce que ça voulait dire pour toute la vie?
Les craintes de Juliann et de Nevaeh étaient différentes. Si celles de l'homme concernait l'avenir incertain de la femme qu'il aimait à Bowen, celles de Nevaeh, elles, concernaient sa capacité à le satisfaire durant toute une vie, même si elle ne pouvait réaliser tous ses fantasmes. Juliann réussit tout de même à la rassurer un peu, bien qu'elle voulait trouver la forcer intérieur pour lui offrir ce cadeau qui l'exciterait. Curieuse, elle lui demanda par la suite lequel était son réel fantasme ultime. À sa découverte, la brune lança un regard défiant à son petit-ami. « Ça pourrait se faire », gloussait-elle alors qu'ils savaient tous les deux que ça ne se ferait pas. Nevaeh était bien trop respectueuse des coutumes d'ailleurs pour risquer de faire scandal. Et elle, quel était son plus gros fantasme? « Je te l'ai déjà dit. J'voudrais faire l'amour les yeux bandés. Et peut-être autre chose d'attaché aussi. » Les mains, les jambes, les deux, qui sait? Avec Juliann, toutes ces choses qu'elle ne pensait pas être des fantasmes le devaient. Faire l'amour avec lui était plus qu'agréable. C'était vital. Et ça lui manquait, terriblement. Fare l'amour réellement, et pas qu'avec la bouche ou les doigts. Ça, c'était devenu leu outine depuis l'opération ratée de la brune. et c'était sans doute ce qu'ils s'apprêtaient à faire, tous les deux, alors que la partie de strip-poker de terminait sur une défaite de la part de la journaliste et un soutien-gorge qui volait au sol retrouver le reste de leurs vêtements. Juliann avait attiré la jeune femme contre lui, la forçant à s'asseoir sur lui et à sentir l'érection bien présente dans son boxer. Ils retrouvèrent leurs lèvres dans un baiser passionné, Nevaeh entoura le visage de Juliann de ses mains alors que leurs langues dansaient sur un rythme qu'ils n'avaient pas adopté ces derniers jours. C'était bien plus effréné, bien plus sensuel, bien plus excitant. Essoufflée, contre les lèvres du pompier, Nevaeh souriait. « Moi aussi.... », murmurait-elle à son tour alors qu'il fondait sur sa peau et qu'elle envoyait sa tête vers l'arrière en gémissant. « Ici », répondit-elle sans hésitation. Elle était bien trop pressée de le sentir contre son intimité. Mais, pour l'instant, Juliann s'attaquait à sa poitrine qui durcissait déjà au contact des lèvres, de la langue et des dents de son amoureux. Mais pas pour plus longtemps, parce qu'elle s'empara à nouveau des lèvres de Juliann pour l'embrasser avec fougue et urgence, l'érection du pompier contre son sexe, au travers des sous-vêtements, lui faisait bien trop d'effet. « Fais-moi l'amour », lui demandait-elle avant de le regarder dans les yeux et de tout arrêter. « Je veux que tu me fasses l'amour. »
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| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Sam 19 Déc 2020 - 0:38 | |
| « Je t'aime. » Réponds-tu à ton tour, les yeux brillants. Ce que tu l'aimes cette femme... Tu ne te rappelles pas avoir déjà aimé aussi fort quelqu'un jusqu'ici. Même l'amour que tu portais à Pippa et que tu pensais indestructible n'était pas si intense, si puissant. Aujourd'hui, Nevaeh te fait voir ce que c'est l'amour, le vrai. Celui pour qui on est prêt à tout donner même sa propre vie. Parfois, ça te fait peur de voir à quel point tu l'aimes parce que tu ne sais pas ce qu'il se passerait si, un jour, tu la perdais définitivement. Tu as déjà eu un avant-goût de la vie sans la journaliste et ce n'est juste plus possible ou envisageable à tes yeux. Heureusement, Nevaeh a eu assez de force de caractère pour te pardonner et tu es bien décidé à lui prouver qu'elle a eu raison de te laisser une seconde chance. « Non, je ne savais pas. » Feignes-tu avec un air innocent avant de laisser s'échapper un léger rire d'entre tes lèvres. « Peut-être oui... » Tu laisses planer le doute à propos de tous ces souvenirs que tu gardes, un sourire malicieux au coin des lèvres. Au moins, comme ça, elle ne risque pas de chercher cette boite que tu conserves dans ta garde-robe. En plus, à l'intérieur de celle-ci, il y a certains souvenirs rattachés à des histoires passées mais que tu gardes parce que cela a forgé ta personnalité et la personne que tu es aujourd'hui. Tu ne voudrais pas que Nevaeh pense que tu gardes tout ça par nostalgie ou par regrets. Lorsque vous parlez de ta mère, tu ris en voyant l'air affirmé de la jeune femme. Evidemment qu'elle oserait. « De toute façon elle sait bien comment je suis. Quand j'étais ado et qu'elle me privait de sortie, je pouvais passer des heures sans lui adresser la parole. » Elle en a vu de toutes les couleurs avec toi, la pauvre. Heureusement, depuis, tu t'es calmé et surtout tu es vraiment reconnaissant de tout ce qu'elle t'a apporté. Tu ne pouvais pas avoir meilleure mère qu'elle. « Son obsédé de fils ? » Relèves-tu en arquant un sourcil, amusé. Tu ne reprends pas les termes de Nevaeh parce que c'est certain que ta mère l'apprécie déjà beaucoup. Elle a bien vu à quel point tu es amoureux et heureux avec la brune. Alors forcément, elle ne pouvait que l'aimer. « Je suis son fils chéri, elle me croira toujours moi. » Réponds-tu en prenant un air sûr de toi. Dans le fond, tu sais qu'elle aurait plutôt tendance à croire Nevaeh parce qu'elle te connait bien. Ta vie sexuelle n'a jamais été un tabou entre vous. Elle est déjà venue plusieurs fois chez toi alors que ton lit était encore chaud ou que ton date d'un soir était encore présent dans tes draps. Ce n'est pas quelque chose dont tu as honte et encore moins maintenant que tu prends ton pied avec la femme que tu aimes. D'ailleurs, en parlant d'amour, Nevaeh te fait probablement la plus belle déclaration qu'elle ne t'ait jamais faite jusqu'ici. A tel point que tu perds presque tes mots, réellement touché par les siens. Tu l'attires contre toi, voulant qu'elle lise tout ce que tu ressens à travers ton regard parce que tu n'es pas certain de trouver des mots assez forts. « J'aime que tu envisages de me demander de t'épouser. J'aime que tu t'en foutes royalement de ces clichés de la société comme quoi c'est l'homme qui doit faire la demande. Et j'aime que tu envisages de passer toute ta vie avec moi. » Parce que c'est tout ce que tu veux, toi aussi. Tu poses à nouveau tes lèvres contre les siennes, laissant ton corps lui montrer la grandeur de tes sentiments. Finalement, cette promesse de mariage sous-entendue est laissée de côté pour un sujet bien moins sérieux à savoir ton plus grand fantasme. Celui-ci semble irréalisable mais il n'empêche qu'il reste incroyablement excitant à tes yeux. Même si Nevaeh sous-entend que ça pourrait se faire, tu sais qu'elle plaisante et qu'elle sait comme toi que ce serait prendre trop de risques dans un pays où ils ne plaisantent pas avec la loi. « C'est ça LE plus grand fantasme de ta vie ? Tu sais que ça peut être réglé en deux-deux. » Dis-tu en souriant du coin des lèvres, sous-entendant que tu pourrais le faire, là, tout de suite, si vous n'aviez pas interdiction de faire l'amour complètement durant six à huit semaines. Du moins, c'est ce que tu pensais jusqu'à ce que la température grimpe en flèches entre vous et que vous vous retrouviez l'un contre l'autre, en train de vous embrasser avec ferveur. Nevaeh opte pour le salon ce qui te convient totalement étant donné que tu es en manque d'elle et que tu veux embrasser chaque parcelle de sa peau et la sentir jouir contre tes lèvres. Après avoir embrassé sa poitrine, titillant ses mamelons pour les voir durcir, l'Australienne capture à nouveau tes lèvres avant de te demander de lui faire l'amour. Tu as bien compris ce qu'elle voulait dire mais tu sondes son regard, pour être sûr de ses mots. Vous avez déjà essayé une fois mais Nevaeh a préféré tout arrêté avant que vous n'alliez trop loin, par peur d'avoir mal. « T'es sûre bébé ? » Demandes-tu le regard mi-inquiet, mi-excité. Evidemment que tu as envie de la retrouver de cette façon-là mais pas si elle risque d'avoir mal ou que vous risquez de réouvrir sa plaie. « De toute façon, avant ça, j'ai d'autres projets pour toi. » Souffles-tu en lui faisant signe de se relever et en l'invitant à s'asseoir sur le canapé, juste devant toi, à genoux. Doucement, tu fais glisser sa petite culotte le long de ses jambes avant de venir embrasser l'intérieur de ses cuisses en remontant avec une lenteur exquise vers son intimité. |
| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Sam 19 Déc 2020 - 2:57 | |
| Nevaeh levait les yeux au ciel en soupirant avant de rire. Il jouait à l'innocent, et il la faisait craquer de son air angélique qui donnait à la journaliste bien plus envie encore de l'embrasser. Quand il usait de cet air, il la faisait craquer à coup sûr. Et il pouvait tout lui demander. Mais l'inverse était-il vrai? Piquée d'une curiosité qu'on lui connaissait bien, elle n'était pas journaliste pour rien Nevaeh Rutkowski, elle le questionnait concernant ces souvenirs qu'il avait peut-être gardé. Il avait conservé l'une de ses culottes, qu'en était-il du reste? Les mains dans celles de l'homme, elle tentait d'utiliser le même air angélique que Juliann, mais tout ce qu'elle réussissait à obtenir c'était une réponse vague qui lui donnait encore plus envie de savoir. Nevaeh, elle n'était pas trop souvenir matériel. Elle ne gardait pas les cartes de fêtes, les messages écrits lors de son adolescence échangés entre Pippa et elle en plein cours, les rochers trouvés sur la route ou les babioles. Elle, elle gardait tout dans sa mémoire. Ou dans sa caméra. Elle était bien plus photographie volée à l'insu, paysage cambriolé et moment éternellement figé que souvenirs physiques. Et, évidemment, elle n'était jamais, ou presque, le modèle de ses photos. Elle avait des tonnes d'album, séparés par continent et par voyage, pour consigner toutes ses prises qu'elle prenait elle-même. Certaines avaient paru dans le journal de Bowen et elle avait gardé les pages des articles, ça en était bien le seul souvenir matériel qu'elle préservait. Un jour, s'il le voulait, Nevaeh montrerait au pompier tout ce qu'elle avait en sa possession. Elle n'avait absolument rien à lui cacher. « Peut-être? », demandait-elle en affichant un visage incrédule. « Moi, en tout cas, je regarde souvent notre première photo ensemble. J'ai jamais pu la supprimer... », confiait-elle avec douceur. Elle avait pourtant demandé à Juliann de supprimer tous les clichés d'elle. En fait, non, elle lui avait demandé de supprimer les clichés intimes qu'il avait d'elle. Mais elle connaissait son petit-ami. Sur le coup de l'énervement, impulsif, il avait sûrement tout supprimé avec rage. « Je te la renverrai », soufflait-elle avant que leur discussion ne diverge sur sa mère, Ella qui en connaissait bien trop au goût de Nevaeh sur la vie sexuelle de son fils. Et sur tout le reste, d'ailleurs.
« Je t'imagine bien lui faire la tronche... », soupirait Nevaeh. Il lui avait fait voir de quoi il était capable, souvent. Nevahe parlait en connaissance de cause. « Son obsédé de fils, tu as bie entendu », gloussait la brune en hochant la tête. Oui, il avait bien entendu. Et est-ce que cela l'étonnait réellement que Nevaeh le qualifie ainsi? « Évidemment... », soupirait-elle en secouant la tête. « Je dois donc me protéger », affirmait Nevaeh, visage avec un air moqueur. « Aucune chance que tu insères ton bidule en moi le soir de Noël. » Revanche. Vengeance. Appelez ça comme vous le voulez, Nevaeh n'avait aucun scrupule. Ce que Juliann partage avec sa mère ne regardait pas la brune. Mais une part de sa curiosité se demandait ce qu'il avait raconté sur elle. Et pas qu'au plan sexuel. Qu'avait-il dit à sa mère? Et pourquoi ne l'avait-il pas avisé qu'ils s'étaient séparés, un mois avant? Que pensait-elle d'elle réellement? Que pensait-elle de leur couple. La mère de Felix était décédée et elle n'avait pas vraiment connu celle de CJ, elle n'avait pas vraiment connu ça, les belle-mères. Et si elle envisageait de passer le reste de ses jours avec Juliann, elle voulait qu'Ella l'aime. Qu'Ella l'accepte. Qu'Ella soit fière que son fils soit avec une femme comme Nevaeh. Le regard de Juliann se posait dans celui de la brune. Elle lui souriait, sentant tout l'amour qu'il avait pour elle, sans besoin de le dire avec des mots. « Je n'envisage pas de passer ma vie avec toi, je sais que tu es l'homme qu'il me faut. Même si la vie nous met des embuches. Je le sais. » Comme lui savait qu'elle n'était pas du tout sérieuse quand elle disait qu'elle lui ferait l'amour dans l'ascenseur d'un pays dont les lois n'étaient pas à défier, pas comme en Australie. Quant à elle, son plus grand fantasme? Elle lui avait déjà confié. « Quoi? », répondait-elle en fronçant les sourcils. « Je suis moins wild que toi, tu le sais... », lâchait-elle en haussant les épaules, brisant leur étreinte.
De toute façon, il avait fallu passer au salon pour la partie de poker qu'ils avaient lancé. Strip-poker, pour être exact. Elle s'était terminé sur une défaire de la brune, des vêtements au sol et une envie insoutenable de goûter à la peau de l'autre, eux qui avaient été bien trop patients durant la partie et qui avaient résister à l'envie de se faire l'amour, là, tout de suite. Ils avaient assez patienté comme ça. Juliann avait attiré Nevaeh contre lui, forcé à s'asseoir sur son érection qu'elle sentait au travers des tissus restants sur leur corps. Et leurs lèvres s'étaient retrouvées dans une baiser dont eux seuls connaissaient la fougue. Baiser qu'ils avaient intensifiés jusqu'à ce que l'homme ne pose ses lèvres sur le buste de la brune, s'attaquant à sa poitrine et arrachant des soupirs de plaisir de la part de la jeune femme. Elle le voulait. Elle le voulait, entièrement. En elle. Réellement. Et pas que ses doigts ou sa langue. Ils avaient déjà tenté l'expérience, mais atteinte d'une peur qu'elle n'avait su contrôler. Nevaeh hochait la tête, doucement. Elle ne pouvait pas être plus certaine, cette fois. L'envie était trop forte, le manque de lui aussi. Mais, avant, Juliann lui réservait bien autre chose. Elle prit donc place sur le canapé, laissant un rire s'échapper d'entre ses lèvres le voyant s'avancer vers elle et s'y agenouiller. « Oh putain... », soufflait-elle alors que Juliann laissait ses doigts glisser contre les cuisses de sa petite-amie, faisant tomber sa petite culotte au passage. Toute sa peau était maintenant hérissée alors qu'il venait embrasser l'intérieur de ses cuisses et remontait dangereusement vers son antre intime. « Oh... Juliann », murmurait-elle en ouvrant les jambes pour lui donner un accès plus facile à son intimité alors qu'elle cambrait déjà le dos, reposant sa tête contre le dossier du canapé. La sensation des lèvres du pompier contre sa douce peau augmentait déjà le rythme de sa respiration, lui arrachant un gémissement au passage. « Juliann... », soupirait Nevaeh alors que sa langue se mêlait aux caresses. Elle pressait son bassin contre les mouvements de langue de Juliann, emmêlant ses doigts dans les cheveux de l'homme alors que tout son corps était en alerte.
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| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Sam 19 Déc 2020 - 12:20 | |
| Evidemment que Nevaeh se montre curieuse et désire en savoir plus à propos de ces souvenirs que tu gardes précieusement. Elle n'est pas journaliste pour rien. Néanmoins, toi, tu peux te montrer têtu et tu sauras taire tes "secrets" si tu en as réellement envie. « Il se peut que j'ai gardé d'autres souvenirs dans ce genre-là. Mais j't'en dirai pas plus, t'es trop curieuse. » Plaisantes-tu, un large sourire aux lèvres. Un sourire qui s'efface un peu quand elle parle de votre première photo ensemble, une photo qu'elle n'a pu se résoudre à supprimer. Malheureusement, à cause de ton impulsivité, tu ne peux pas en dire autant. Mais Nevaeh te connait bien et te promet de te la renvoyer. « Merci... J'aimerais beaucoup la remettre en écran d'accueil sur mon téléphone. » Parce que toi aussi tu aimes la regarder, cette première photo qui a été le début d'une belle et longue histoire. Une histoire que tu espères infinie à présent. Si tu n'étais pas certain de tes sentiments et de l'amour que tu portes à la brune, tu ne lui aurais jamais présenté ta mère. Parce qu'à cause de relations passées, tu étais devenu plus réticent, au fil des années, à présenter tes fréquentations à la première femme de ta vie. Mais en ce qui concerne Nevaeh, tu n'as jamais hésité et, qui plus est, tu étais persuadé qu'elle l'aimerait tout de suite. Comment ne pas l'aimer ? « Oui c'est un talent naturel que je possède depuis toujours. » Dis-tu pour plaisanter. La journaliste en a déjà fait les frais, malheureusement. « C'est toi qui me rends complètement obsédé. » Obsédé de sa présence, obsédé de son corps, de sa peau, de sa bouche. De tout, la concernant. Avant Nevaeh, tu savais te détacher sans trop de difficultés du corps de ton amant ou de ta maitresse. Mais une fois qu'elle a débarqué dans ta vie, cette attirance et ce besoin d'elle sont vite devenus incontrôlables. A tel point qu'aujourd'hui, vous poussez toujours cette attirance plus loin. C'est pour cette raison que tu as proposé à la brune de vous amuser avec un sextoy, le jour de Noël. Jusqu'ici, l'idée avait été plutôt bien reçue mais à présent, Nevaeh la réfute pour se "protéger". Tu te retiens de rire en prenant un air faussement offusqué. « T'es sûre ? Aucune chance ? » Si ce n'est pas à ce moment-là que vous essayerez ce nouveau "jouet" ce sera à un autre, tant pis. C'était juste plus excitant de peut-être se faire surprendre et de la regarder essayer de se contenir jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Dans le fond, c'est ce que tu espères pouvoir faire toute ta vie, lui faire l'amour jusqu'à ton dernier souffle et lui offrir la plus belle vie possible à tes côtés. Une vie où les projets ne cessent de fleurir, où votre famille s'agrandit et où vous partez à la découverte du monde tous ensemble. Tu veux que vos enfants voient à quel point le monde est beau, le monde a tant à offrir. Tout comme leur mère l'aura fait toute sa vie. « Si tu le sais alors qu'est-ce qui te retient de me demander de t'épouser ? » Demandes-tu en souriant du coin des lèvres. Tu la taquines mais tu sais bien qu'il est sans doute un peu trop tôt pour vous marier. Vous venez tout juste de vous retrouver et tu as encore toutes tes preuves à faire, pour que Nevaeh ne regrette jamais de t'avoir donné une seconde chance. « C'est toi qui penses cela mais j'te trouve carrément wild moi. Et puisqu'on aura bientôt réalisé ce fantasme, il faudra t'en trouver un autre... Encore plus fou. » Dis-tu en arquant un sourcil, le regard défiant. Mais même si tu lui promets que c'est pour bientôt, ce fantasme à rayer de sa liste, ce n'est pas pour aujourd'hui. Tu veux pouvoir lui faire l'amour entièrement après l'avoir attachée au lit ou après lui avoir bandé les yeux. Et même si Nevaeh te demande de lui faire l'amour, ce soir, tu sais que ce sera forcément plus doux qu'à l'habitude. Plus lent. Cela te convient parfaitement mais pas pour réaliser l'un de ses fantasmes. Autant être à cent pour cent, tous les deux, quand ce jour arrivera. Après l'avoir laissée regagner le canapé du salon, tu viens t'agenouiller devant elle avant d'enfuir tes lèvres sur l'intérieur de ses cuisses. Tu lui enlèves le dernier morceau de tissu qui bloquait l'accès à son intimité, puis déposes de tendres baisers sur sa peau, traçant un chemin jusqu'à son sexe. Le corps de Nevaeh réagit immédiatement à tes lèvres, même si tu n'as pas encore atteint le point culminant. Tu souris en la voyant se cambrer et en entendant à quel point elle aime ça, puis fonds sur son intimité. Doucement, ta langue vient titiller son clitoris, ta bouche toute entière y dépose quelques baisers au passage. Son bassin s'engage vers ta langue pour intensifier les coups que lui procure celle-ci. C'est bon de l'entendre gémir, bon de voir à quel point tu lui fais du bien. « Tu es trop belle bébé... » Souffles-tu avant de reprendre les assauts de ta langue. Ta main gauche se glisse sur sa cuisse puis remonte vers sa poitrine pour venir titiller le bout de ses seins. Ton autre main, elle, se charge d'attraper celle de Nevaeh et de faire glisser vos doigts jusqu'à son sexe. Avec douceur, tu fais entrer vos doigts à l'intérieur de son sexe avant de relever la tête vers elle. « Guide-nous. » Murmures-tu pour qu'elle prenne le contrôle de vos doigts et que tu puisses concentrer toute ton attention sur tes baisers. Tes lèvres viennent prendre la place de ta main contre sa poitrine, mordillant légèrement le bout de ses seins. Et lorsque tu sens que Nevaeh n'est plus très loin de l'orgasme, tu ôtes vos doigts de son intimité pour que ta langue vienne prendre le relais. Tes coups de langue s'intensifient, caressant et léchant son sexe sans ménagement pour la pousser à atteindre le plaisir ultime. « Vas-y bébé, lâche-toi. » Lui intimes-tu avant de poursuive tes caresses et de sentir son corps se contracter contre tes lèvres. Te délectant de la scène, tu la regardes jouir, satisfait et fier que ce soit grâce à toi. Puis, sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, tu viens t'allonger sur le canapé, l'attirant sur toi pour que Nevaeh vienne s'asseoir sur ton sexe. « Assieds-toi sur moi, doucement et lentement. » Pour éviter que ce soit douloureux ou trop brusque. Au moins, dans cette position, Nevaeh pourra contrôler vos mouvements de va-et-vient et saura quand s'arrêter si ça devient douloureux pour elle. |
| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Sam 19 Déc 2020 - 19:27 | |
| « Maiiiiiiis », protestait Nevaeh. Il le savait qu'elle était curieuse. Et il le savait qu'elle chercherait à en savoir plus. Mais, évidemment, Juliann se montrait taquin, cachant à sa douce ce qui se cachait réellement dans ces autres souvenirs de ce genre là. Avait-il une boite remplie de petites culottes de ses conquêtes? Non, sans doute pas. Mais la question frôlait l'esprit de la brune qui le regardait avec son air angélique, tentant de jouer de la même tactique que lui. Visiblement, Juliann maîtrisait l'art, mais pas Nevaeh. « Je devrais te faire du chantage et la garder pour moi parce que tu ne veux pas partager tes souvenirs, toi », fit-elle en se montrant faussement sérieuse avant de lui sourire. « Mais tu sais que je n'y arriverai pas », fit-elle avant qu'il ne la fasse craquer. Elle craquait d'elle-même. Tant pis. Il allait l'avoir, de toute façon, d'un seul sourire.
S'il la faisait craquer, il lui avait aussi parfois fait preuve de son caractère par moment incendiant. Il lui avait montrer qu'il savait se venger, bouder, l'ignorer, même. Lui lancer des piques sanglantes. Nevaeh n'était pas blanche comme neige. Mais elle n'avait pas de mal à l'imaginer faire la tête à sa mère pour une interdiction de sortir. « Comme si tu l'étais pas avant moi... », lâchait la brune en roulant les yeux. Obsédé, il l'avait sans doute toujours été. Ce n'était pas pour rien que sa mère était tombé sur des menottes. Ou bien qu'elle connaissait son goût pour les aventures d'un soir. Il était insatiable, bien avant que la journaliste n'arrive dans sa vie. Et, ensemble, ils étaient pires. Ils formaient même un duo infernal à qui il fallait mettre des limites. Faire l'amour sur la terrasse de Pippa, par exemple, n'en avait pas été une. Et porter un sextoy durant le repas de Noël non plus. Enfin, jusqu'à maintenant, où Nevaeh s'en servait contre eux. Si elle racontait à Ella que son fils adoré faisait la gueule à sa petite ami en l'ignorant des heures durant, il lui ferait part de leur secret se cachant dans sa petite culotte. Et ça, c'était assez pour faire mourir la brune sur place. Mourir de honte, mourir de gêne. Il fallait qu'elle se protège d'un malaise imminent. « Aucune chance », répondit-elle sans hésiter. « Ça aurait pu être vachement excitant, de te regarder dans les yeux alors que mon orgasme contrôlé à distance par toi était au bord de mes lèvres, de me tortiller sur place discrètement pour éviter que ta mère ne s'en rende compte, de sauter à tes lèvres dès que ta mère aurait le dos tourné... Oui, ça aurait été... », commençait-elle en mordillant sa lèvre devant l'excitation qui montait dans son bas ventre qu'en prononçant ces mots. « Mais si c'est pour risquer que tu me balances à Ella, alors tant pis. » Ça irait pour plus tard, pour une autre occasion, à un moment où il ne risquerait pas de balancer leur petit secret.
Collée contre le corps de Juliann, elle sentait tout son amour l'envelopper. Et à cet instant, elle était convaincue que le reste de leurs jours seraient comme ça, tous les deux. Alors, pourquoi Nevaeh ne lui faisait pas sa grande demande aujourd'hui? La brune baissait les yeux, presque honteuse. Le moment était beau. Et bien choisi. Ils étaient seuls, que tous les deux, dans un endroit que Juliann chérissait et qu'il avait choisi de partager avec elle avant même de savoir que leur histoire d'amour se concrétiserait. Mais il y avait toujours un mais. Un mais qui pesait lourd. Mais il ne lui avait pas encore fait totalement ses preuves, alors qu'elle lui avait accordé une seconde chance. Et à défaut d'avoir accepté d'épouser une fois un homme qui lui avait fait regretter ses promesses, Nevaeh ne voulait pas répéter l'expérience une seconde fois. « J'ai besoin encore d'un peu de temps... », lâchait-elle d'une petite voix qui venait sans doute briser la belle déclaration qu'elle venait de lui faire. Ça n'enlevait en rien les mots qu'elle avait choisi : elle était convaincue qu'il était l'homme de sa vie. Mais il leur fallait encore un peu de temps. Et peut-être de tenter l'expérience de la vie à deux avant de se passer la bague au doigt.
En attendant, il leur restait leur long weekend de quatre jours pour s'aimer et se prouver leurs sentiments. Et pour profiter de leurs famine l'une de l'autre, commençant par l'évocation de leurs fantasmes. Nevaeh se trouvait tellement moins excentrique de lui, alors que Juliann réfutait cette idée. « Tu m'excites... », confiait-elle la voix tremblante de désir, se concentrant sur son regard défiant avec un sourire à son visage. Et cette excitation fit contenue jusqu'à la fin de leur partie de carte dont elle était, sans grande surprise, la perdante. Et en bonne perdante, Nevaeh avait retiré son soutien-gorge, acceptant la défaite. Mais alors que Juliann l'attirait contre lui, la question de gagnant ou de perdant ne se posait plus. Une chose en attirait une autre, rapidement Nevaeh se retrouva non seulement dépouillée de son soutif, mais aussi de sa culotte que le pompier avait fait glissé contre sa douce peau avec une sensualité que lui seul connaissait. Et il avait fondu contre ses cuisses, lui donnant des électrochocs au passage, arrachant des soupirs et des plaintes de plaisir à la brune qui ne cachait pas la sensation qu'il avait sur elle. Au début, ses lèvres n'avaient qu'effleuré son antre intimes. Et pourtant, déjà, Nevaeh réagissait, son corps en alerte. Lorsque Juliann y inséra sa langue, Nevaeh perdit la notion du temps, yeux clos, bouche ouverte à demi, elle soupirait sans retenue le plaisir qu'il lui procurait. Et si elle était belle, c'était parce qu'il la faisait briller par le bien qu'il lui procurait. Main sur la cuisse de la journaliste, qui remontait contre sa peau pour s'arrêter sur ses seins, Juliann augmentait son plaisir, laissant la brune haleter avec intensité. Ses traits se crispaient alors que le plaisir montait, que le feu de son orgasme se préparait. Et alors qu'il agrippait la main de l'Australienne pour lui faire prendre part dans leurs ébats, un nouveau sourire et une sensation inconnu s'emparait d'elle. « Oh merde... », lâchait-elle alors qu'il lui intimait de guider son plaisir. Il n'avait jamais fait ainsi, c'était nouveau pour elle. Mais ciel que cela l'excitait, d'être jumeler avec lui pour se faire du bien.
Elle commençait par de doux mouvements, encore en train d'apprivoiser son nouveau corps et ses particularités, guidant à la fois ses doigts et ceux de Juliann en elle, son plaisir qui était palpable et dont il devait se rendre compte, alors que l'homme, lui, prenait d'assaut sa poitrine. Il la faisait durcir, arrachait des cris de satisfaction chez son amante qui n'avait de cesse de répéter son nom, le seul mot qui venait brûler ses lèvres et la seule raison pour laquelle elle était à la merci d'une explosion de plaisir. Elle y était, à l'orgasme. Elle aurait pu se le donner elle-même. Mais il le lui empêcha, retrouvant le contrôler de sa bouche, embrassant son clitoris avec pression, urgence, passion. Langoureusement, sensuellement, lui intimant de se laisser aller. Il ne lui en fallut pas plus, à la belle brune, pour laisser l'orgasme l'envelopper et jouir avec ardeur, spasmes de son corps incontrôlés qui faisait encore plus le presser contre la bouche de Juliann qui n'arrêtait pas ses embrassades. Il arrêta seulement pour se débarrasser de son caleçon trop inconfortable et pour s'allonger contre le canapé, attirant la brune contre lui. Son membre déjà dur, déjà prêt à la pénétrer, venait titiller l'intimité de Nevaeh encore prise des sensations de son implosion, encore chaud du spectacle que Juliann lui avait fait vivre. Sourire lascif, taquin, elle s'exécutait, mordillant sa propre lèvre en maniant la verge du pompier pour la guider vers son intimité. Mais elle ne l'enfonçait pas, le maintenait à l'extrémité de ses lèvres intimes. « Je t'aime », murmurait-elle avant de se pencher pour mieux l'embrasser et goûter au plaisir qu'elle lui avait collé aux lèvres. Elle faisait danser sa langue avec celle de l'homme, sans contrôler ses soupirs. Son baiser s'enflammait, faisait reprendre le feu à demi éteint dans son bas ventre, avant de pousser légèrement son bassin à insérer la verge de Juliann en elle. Doucement. Lentement. Petit à petit. Millimètre par millimètre. Jusqu'à être en elle, complètement. Contre les lèvres de l'homme, elle souriait, intensifiait encore plus, comme si c'était possible, le rythme auquel elle l'embrassait. Puis, elle capturait ses mains pour venir les poser contre l'arrondie de ses fesses alors qu'elle guidait leurs caresses de mouvements doux. Vas et viens lents, délectable, elle ralentissait l'ardeur de ses baisers pour gagner le rythme de leur pénétration. Lentement, doucement, les mains de Juliann contre ses fesses qui s'enfonçaient dans sa peau, leurs soupirs qui se mêlait alors que leurs lèvres étaient encore collées. « Bébé... », murmurait-elle au travers de leur illégalité, eux qui se devaient de respecter les huit semaines commandées. « C'est si bon... », lâchait-elle entre ses essoufflements. Elle en voulait plus, plus d'ardeur, d'urgence, mais elle savait bien que ce n'était pas possible. Pas maintenant. « ...de te sentir en moi... », continuait-elle alors que ses propres mains décoiffaient davantage le brun. « ...je ne tiendrai pas... », poursuivait-elle alors que le plaisir ne cessait d'augmenter. « ...longtemps... »
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| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Dim 20 Déc 2020 - 0:15 | |
| Un rire s'échappe de tes lèvres alors que Nevaeh proteste, voulant à tout prix connaitre ce secret à propos de tes souvenirs. Elle semble même prête à te faire du chantage en ne t'envoyant pas la photographie de vous deux, datant du début de votre relation. Tu prends un air choqué avant qu'un sourire se dessine au coin de tes lèvres quand la brune avoue qu'elle n'y arriverait pas. « Peut-être que je t'en parlerai plus le jour où on habitera ensemble. Mais en attendant, tu devras patienter et contenir ta curiosité. » Ce qui risque d'être drôlement compliqué pour la jeune femme mais elle n'aura pas d'autre choix. Tu ne comptes pas lâcher prise et elle sait à quel point tu es têtu. Au-delà de ta tête de mule, il y a également un autre trait de ta personnalité qui est plutôt prédominant en présence de Nevaeh. Même si tu avais déjà une vie sexuelle assez active avant elle, ce n'était pas autant. Et surtout, tu n'étais pas attiré avec autant de passion et d'envie qu'avec la brune. « J'ai toujours eu une vie sexuelle bien... active mais jamais de la même façon qu'avec toi. Je n'ai jamais autant désiré, autant eu besoin physiquement de quelqu'un. C'est sûrement parce que je n'ai jamais autant aimé quelqu'un que toi. » Dis-tu, sincère. Tu n'as jamais rien vécu de similaire auparavant et c'est peut-être ce qui te pousse à vouloir tester des expériences complètement folles avec Nevaeh. Comme celle qui veut que vous utilisiez un sextoy à enclencher à distance, le jour de Noël, avec ta mère. Malheureusement, la journaliste affirme que cela ne se fera pas. Tout ça parce que tu l'as taquinée quelques minutes plus tôt. « T'en as autant envie que moi bébé... j'le vois dans tes yeux. » Susurres-tu alors que tes yeux détaillent ses lèvres. « Je ne lui dirai rien. Ce sera notre petit secret. » Ajoutes-tu avec un sourire lascif au coin des lèvres. Bien sûr que non tu ne vas pas dire à ta mère que tu masturbes à distance Nevaeh dans sa maison. Cela risquerait sans doute de la traumatiser même si elle s'attend sûrement au pire avec toi. Après tout ce que tu as fait dans ta vie, elle aurait raison. Heureusement, aujourd'hui, tu t'es assagi avec l'âge et surtout, tu as d'autres projets pour l'avenir. Tu désires un futur plus serein, plus sûr et plus heureux, aussi. Et depuis que Nevaeh est entrée dans ta vie, c'est presqu'une chose assurée, cet avenir heureux. Avec elle, tu envisages un tas de choses auxquelles tu ne croyais plus et que tu ne pensais même plus vouloir. Elle remet tout en perspective et ce n'est pas pour te déplaire, bien au contraire. « J'te taquinais bébé... on a toute la vie devant nous pour ça. » Souffles-tu en relevant son menton pour qu'elle te regarde. Tu ne voulais pas lui mettre la pression alors que tu sais que tu dois encore te faire pardonner tes erreurs passées. Tout n'est pas encore effacé et sans doute que ce ne le sera jamais complètement, malheureusement. Par chance, l'amour que vous vous portez et votre attirance l'un pour l'autre reste inchangés. Tu vois dans les yeux de Nevaeh à quel point elle te désire mais tu le ressens encore plus en entendant ses mots. Tu te mordilles légèrement la lèvre inférieure, sans la quitter du regard. Cet échange dure quelques secondes encore, sans que vous ayez besoin de parler, vous transmettant toute l'envie que vous ressentez. Tout ce désir accumulé qui ne demande qu'à être libéré. Heureusement pour vous, il ne vous faut pas plus longtemps pour répondre à l'appel de vos corps, incapables de rester plus longtemps éloignés l'un de l'autre. La fin de la partie de cartes vous permet de vous retrouver avec envie et ferveur alors que Nevaeh est assise sur le canapé, ta tête entre ses jambes. Voulant rendre le moment encore plus érotique, encore plus sensuel, tu joins tes doigts aux siens en lui intimant de vous guider, de prendre le contrôler de vos caresses. La voir se masturber te rend complètement dingue mais tu ne perds pas ton objectif de vue pour autant. En sentant son corps réagir à vos caresses et à tes baisers sur sa poitrine, tu décides de reprendre le contrôle pour la faire jouir avec ta langue. Il ne faut pas plus de quelques minutes pour qu'elle bascule vers l'orgasme, son corps rapidement prit de spasmes incontrôlables. Tu l'observes pendant quelques secondes, la trouvant absolument magnifique alors que son corps est toujours pris d'assaut par le plaisir ultime. Puis, sans lui laisser le temps de retrouver ses esprits, tu retires ton boxer et t'installes sur le canapé, l'attirant à toi pour qu'elle s'installe au-dessus de toi. « Je t'aime encore plus. » Murmures-tu, un sourire aux lèvres, sachant pertinemment qu'elle va réfuter tes mots. Nevaeh fait durer le plaisir, effleurant simplement ton intimité de la sienne, alors que ses lèvres viennent capturer les tiennes. Elle t'embrasse avec fougue, sa langue venant danser lascivement tout contre la tienne, mélangeant vos saveurs. Tu gémis contre ses lèvres, complètement transporté par son baiser et à deux doigts de laisser exploser le désir contenu dans ton bas ventre. Ton gémissement s'intensifie, se transformant presque en un râle rauque, quand Nevaeh fait entrer ton sexe à l'intérieur de son vagin. Il entre avec douceur et lenteur, centimètre par centimètre. C'est bon, tellement bon, de la retrouver comme ça. Tes mains maintenant posées sur ses fesses agrippent sa peau, accompagnant ses mouvements de bassin qui vous plongent, tous les deux, sur le chemin menant à l'orgasme. « T'es parfaite... tu m'excites trop... » Murmures-tu à ton tour, ancrant ton regard dans le sien. « Alors ne te retiens pas bébé, fais-nous jouir... » Souffles-tu en avançant doucement ton bassin vers le sien, entrant plus profond en elle. Quelques minutes plus tard, le plaisir devient impossible à contenir et vous jouissez tous les deux, à l'unisson, vos voix se mêlant l'une à l'autre. « Oh... Nev... je t'aime... » Dis-tu en rejetant légèrement la tête en arrière alors que tu éjacules à l'intérieur de la jeune femme. Tu l'attires finalement contre toi, sa poitrine venant s'écraser contre ton torse. « J'en pouvais plus de ne pas pouvoir être en toi. » Tu espères seulement qu'en agissant contre les indications du médecin vous ne le regretterez pas. |
| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Dim 20 Déc 2020 - 4:54 | |
| Patienter. Contenir sa curiosité. La connaissait-il réellement? Ce n'était pas des qualités que la journaliste avait. Nevaeh, elle en avait plusieurs, des qualités. Et elle pouvait les pointer. Sa gentillesse, sa générosité, sa persévérance, son dévouement, sa bienveillance, son sens de l'humour, sa capacité à voir le bon en tout le monde, celle à pardonner même les pires erreurs et encore bien plus. Mais la patience et la satisfaction de maintenir sa curiosité sous contrôle, ça, elle ne l'avait pas. Un long soupire s'échappa alors qu'elle devait se forcer à s'avouer vaincue. « Et quand on arrivera à ce jour-là, tu trouveras une nouvelle excuse », fit-elle, la moue boudeuse. Elle ne lui en voulait pas, elle était seulement trop curieuse pour accepter un non en guise de réponse. Petite, elle était bien pire encore. Il lui arrivait de chercher les cadeaux de Noël dans toute la maison à l'insu de maman Rutkowski. Et, à ce jour, sa mère n'en savait toujours rien. Ce n'était pas la curiosité de la journaliste qui ferait adoucir la ténacité de Juliann. Tout comme elle n'arriverait jamais, sans doute, à faire taire son appétit sexuel. Il lui confirma, d'ailleurs, que sa vie sexuelle avait toujours été active. Et ce, même avant que la brune ne fasse partie de sa vie. Et, pourtant, la suite lui fit surprenante. Non pas que Nevaeh doutait des sentiments de Juliann à son égard, elle le sentait, à quel point il l'aimait. Mais elle ne pesait pas bien les mots et ne réalisait pas combien cet amour était différent des autres. Il n'avait jamais autant désiré quelqu'un, parce qu'il n'avait jamais autant aimé quelqu'un.
Hébétée, Nevaeh regardait Juliann dans les yeux, sans un silence qui lui parut de longues minutes. N'avait-il pas aimé Pippa aussi fort que ce qu'il ressentait envers la journaliste? Était-il en train de lui déclarer que son amour était bien plus puissant que tous les autres, Pippa y compris? Avait-elle gagné la première bataille... voir même la guerre? Un large sourire se dessinait finalement sur les lèvres de la brune, alors qu'elle prenait conscience du poids des mois de Juliann. Et lui répondre lui semblait tellement peu en comparaison à la déclaration qu'il venait de lui faire. Plus tard, elle lui dirait à quel point elle l'aimait, elle aussi, au point de vouloir lui demander sa main, que tout ce qu'il lui manquait c'était un peu de courage. Mais, pour l'instant, elle se contentait de le regarder, ce visage niais, yeux brillants, complètement folle amoureuse de cet homme qui avait tout chamboulé dans sa vie, jusqu'à ses expérimentations. Avoir envie de porter un sextoy dans sa culotte, le soir du réveillons de Noël, ça ne ressemblait tellement pas à Nevaeh. Mais Juliann faisait ressortir ce côté fou d'elle, celui où elle n'hésitait pas à embarquer dans ses aventures, lui portant une confiance absolue. Enfin, ça aurait pu être une aventure à vivre, si la belle brune n,avait pas annulé leur expérience par vengeance à ce que Juliann voulait raconter à sa chère mère. Nevaeh jouait avec les mots, tentait de titiller le désir de son homme en décrivant les douces sensations que le jouet à déclencheur à distance pourrait leur procurer, à tous les deux, mais Juliann ne capitulait pas. Pas encore. « Non. Non je n'en ai pas envie, tu te trompes », mentait-elle, mal, qui plus est. Et quand le pompier lui promis qu'il ne dirait rien à sa mère, sourire lascif à ses lèvres, Nevaeh sourit à son tour. « Alors, oui, j'en ai très très très envie », revint-elle sur sa décision, se tortillant déjà de plaisir à l'idée qu'il contrôle à distance son plaisir.
Elle imaginait déjà ses soupirs étouffés durant le repas, devant répondre aux questions d'Ella en même temps de prendre de grandes inspirations pour éviter de jouir à table, devant le regard amusé de Juliann. Ella devinerait. Elle saurait que quelque chose se tramerait sous son toit. Et, pour tout dire, elle n'était pas née de la dernière pluie, elle connaissait l'esprit tordu de son fils. Seulement, savait-elle réellement à quel point Nevaeh l'aimait, son fils? À quel point elle le trouvait formidable? Combien il la rendait heureuse? Combien il la comblait? Comment sa vie était tellement plus belle aujourd'hui, maintenant qu'il en faisait partie? Le savait-elle qu'elle avait envie de passer le restant de ses jours avec lui? Que tout ce qu'il lui manquait pour envoyer balader les standards de la société qui laissait croire qu'il fallait que ce soit les hommes qui fassent les grandes demandes, c'était un peu de courage? Elle en avait envie, Nevaeh, tellement envie, de cette demande. Elle voulait lui dévoiler tout ce qu'elle ressentait, parce qu'elle avait le coeur qui battait trop fort depuis des mois et que de risquer de le perdre avait été la chose la plus difficile à digérer pour la journaliste. Elle avait envie, tellement envie, de l'épouser. Mais ce n'était pas le bon moment. Pas la bonne heure. Pas maintenant. Mais peut-être ici. Dans quelques mois, le temps que toute sa confiance soit revenue. Menton baisé, Nevaeh se sentait coupable. Devant elle, elle avait le plus bel homme qu'elle aurait pu rêver avoir dans sa vie. Et elle n'était même pas encore en mesure de mettre son genou par terre pour lui demander de passer sa vie avec elle. Juliann avait remonté sa tête pour qu'elle le regarde. Doucement, elle avait sourit. « Je te promets qu'on passera notre vie ensemble. » Ça valait toutes les demandes en mariage au monde. C'était une promesse qu'elle ne faisait que repousser la grande demande, juste un peu, encore, mais que le reste de sa vie, elle le voulait à ses côtés. C'était lui qu'elle avait choisi. Et si cette fois la vie ne voulait pas de les voir ensemble, elle se résignerait à renoncer à l'amour. Parce que Nevaeh, elle était convaincue que son homme, c'était lui.
Il n'y avait que lui pour lui faire cet effet là. Ce feu dans son corps qui ne cessait de grandir, de se consumer, Pour lui, que pour lui. Et cette envie qui ne cessait d'augmenter, même s'il venait de lui procurer un orgasme délectable. Elle en voulait plus, encore plus. Et elle le lui avait intimé, dès le départ. L'amour. Il fallait qu'il lui fasse l'amour. Comme avant, pas que sagement, pas que comme les médecins le voulaient. L'amour, le vrai. Elle avait besoin de le sentir en elle, de sentir sa verge lui assainir des coups plus profondément. Et si la première fois qu'elle avait voulu faire qu'à sa tête, Nevaeh avait pris peur, là, cette fois, elle ne pouvait être plus sûr d'elle. Elle s'était assise sur Juliann, après l'avoir couver de baisers, intenses, passionnels, fusionnels, jusqu'à faire augmenter la tension entre eux. Elle s'était assise sur sa verge, l'avait laissé entrer en elle lentement, doucement, tout comme il lui avait demandé, jusqu'à la sentir bien au fond de son intimité, jusqu'à gémir, déjà, de cette sensation qu'elle redécouvrait. Cela faisait des semaines qu'elle ne l'avait pas senti en elle, bien trop longtemps pour dire vrai. Et elle se délectait de chaque coup de reins, chaque embrassade. Tout son corps était en alerte, pas encore tout à fait remis de cette première extase. Et elle ne pourrait que tenir quelques secondes encore. « Impossible », murmurait-elle alors que leur étreinte avait repris et qu'elle guidait leurs mouvements brusques. Impossible qu'il l'aimait encore plus. Ce qu'elle ressentait, c'était au delà des mots. Juliann pressait la peau de la brune, celle de ses fesses, alors que ses cuisses se refermaient pour augmenter la sensation de son membre en elle. Le bassin de l'homme venait à la rencontre de celle de la journaliste, dont elle exprimait le désir qui était maintenant insoutenable. « Regarde-moi... », demandit-elle dans un dernier murmure, alors que le plaisir était à son comble et que du bout des lèvres elle criait sa satisfaction, orgasme qu'elle ne contrôlait plus, sentait Juliann se joindre à elle, se déverser en elle, leurs gémissements qui se perdaient dans la pièce et la voix de l'homme qui laissait échapper plus qu'une jouissance, un je t'aime auquel ne put répondre, son corps emparé de spasmes.
Épuisée, Nevaeh laissa tout son corps retomber contre Juliann. Sa tête, sa poitrine, son ventre dont la cicatrice n'était plus une barrière. Il n'y avait aucun doute, Juliann la trouvait encore tout aussi belle, peut-être même plus, que la première fois qu'ils avaient fait l'amour, ici même, dans cette maison de bois rond. Retrouvant sa respiration, Nevaeh dessinait de doux petits cercles contre le torse de son petit-ami. Et quand elle arrivait près de l'un de ses tatouages, elle en dessinait le contour de ses doigts fins. « C'était... », fit-elle en prenant une longue pause, cherchant la main de Juliann pour l'enlacer. « C'était... tellement bon », reprit-elle, l'impression qu'ils repartaient à zéro, qu'ils recommençaient leur relation. C'était sans doute l'effet de l'endroit, ici où ils avaient fait l'amour pour la première fois et l'attente avant de pouvoir le sentir à nouveau en elle. « Je ne regrette pas d'avoir attendu », fit-elle en riant, laissant sa tête contre le torse de Juliann, entendant son coeur qui battait la chamade. « Chuttt », murmurait-elle. « Ton coeur bat si vite bébé, on dirait qu'il va lâcher... »
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| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Dim 20 Déc 2020 - 12:12 | |
| De la patience, Nevaeh n'en a pas beaucoup, ou en tout cas pas quand ça concerne une potentielle surprise. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as voulu lui préparer quelque chose mais que tu as été obligé de tout lui dire parce qu'elle n'a eu de cesse d'insister. Attendre, ce n'est pas son fort mais en ce qui concerne ta boite à souvenirs, elle n'aura pas d'autres choix. Sans doute qu'un jour tu seras forcé de lui en parler puisque vous vivrez ensemble et qu'elle risquera à tout moment de tomber dessus. Mais pas aujourd'hui. Vous avez décidé de prendre votre temps et de repousser votre emménagement ensemble de quelques semaines, voire quelques mois. En réalité, c'est plus une demande de la journaliste mais tu la respectes parce que c'est ta faute si tout a été reporté. « Tu me connais trop bien. » Dis-tu en riant. La plaisanterie est laissée de côté pour un aveu bien plus sincère et authentique. C'est en perdant Nevaeh que tu as réalisé à quel point elle compte, à quel point elle est devenue vitale et nécessaire à ta vie. C'est en la perdant que tu as pris conscience que tu n'as jamais aimé comme tu l'aimes, elle. Et c'est ce que tu lui avoues à cet instant précis, décelant rapidement l'émotion dans son regard. Sans doute que si tu pouvais sentir son coeur, tu verrais qu'il bat la chamade. Tu espères qu'avec tes mots, elle verra enfin qu'elle est la numéro un, que personne n'a jamais eu une telle place dans ta vie et dans ton coeur. Elle n'a eu de cesse d'en douter jusqu'ici alors tu espères que ces mots effaceront au moins une partie de ses doutes, de ses craintes. En tout cas, s'il y a bien quelque chose qu'elle n'a pas peur de faire, c'est de te suivre dans toutes tes folies, dans toutes les expériences que tu veux essayer. Nevaeh le prouve encore une fois en acceptant d'utiliser un nouveau sextoy, le soir de Noël, chez ta mère. Même si elle affirme qu'elle n'en a pas envie, pour commencer, ses yeux disent tout le contraire et son corps aussi. Tu as tout de suite remarqué sa respiration qui s'accélère, ses yeux pétillants et sa lèvre mordillée. Des signes qui ne trompent pas. « Je croyais que je me trompais. » Rétorques-tu en souriant du coin des lèvres. « J'en ai très très très envie aussi. Promis j'essayerai de ne pas trop te torturer. » Tu ne veux pas qu'elle jouisse en plein milieu du repas. Ce que tu veux c'est qu'elle atteigne un certain palier d'excitation que toi seul pourra combler. A tel point que tu seras obligé de lui faire l'amour dans le hall de son appartement ou dans ton ancienne chambre, chez ta mère, transformée en bibliothèque. Il n'y a qu'avec elle que tu as de telles idées et avec qui tu sais que cette flamme ne s'éteindra jamais. Ton corps entier brûle de désir pour elle et ton coeur, lui, lui appartient depuis un moment maintenant. Alors tu n'as pas de doutes sur l'avenir que tu désires. Un avenir à ses côtés, coûte que coûte, même si la vie met souvent des embûches sur votre route. « C'est tout ce que je désire bébé. » Souffles-tu avant de l'embrasser tendrement. La tendresse combinée à l'envie pressante de vous retrouver vous pousse à unir à nouveau vos corps mais complètement cette fois-ci, à la demande de Nevaeh. Même si tu n'as pas trop insisté, pour être sûr qu'elle ait envie de prendre ce "risque", tu ne l'aurais jamais obligée à faire l'amour malgré les indications du médecin. Tu étais prêt à suivre, à la lettre, les dires de son médecin même si l'attente risquait de devenir insupportable. Elle l'était déjà, même si vous trouviez d'autres façons de faire l'amour, de vous retrouver. Et même si tu ne le disais pas, pour ne pas frustrer Nevaeh davantage ou qu'elle se sente coupable. Heureusement, aujourd'hui, la brune vous laisse l'opportunité de vous reconnecter l'un à l'autre, de la façon la plus complète possible. Tu ne te fais pas prier et l'accueilles sur toi, la laissant prendre le contrôle de la pénétration et, plus tard, des coups de reins. L'attente et la privation rendent le moment plus court que prévu mais n'enlèvent rien à son intensité. Ton regard se plante dans le sien à sa demande et vous ne vous quittez pas une seule seconde des yeux, alors que l'orgasme vous frappe de plein fouet. Il est puissant et incontrôlable. Tu soupires de plaisir, ne retenant pas les gémissements et les mots qui s'échappent de ta bouche sous le coup de l'émotion et du plaisir. Elle te rend dingue, Nevaeh. Littéralement dingue. Tu serais capable de tout pour cette femme. Tout. « C'était incroyable. » Ajoutes-tu en emmêlant tes doigts aux siens, un sourire au bord des lèvres. La journaliste est devenue ta nouvelle drogue, celle qui t'empêche de replonger vers un enfer trop sombre, trop difficile. Elle est ta nouvelle addiction. Heureusement, celle-ci est saine et pure. « Moi non plus. » Dis-tu en riant à ton tour alors que ton autre main caresse la peau de son dos. « Laisse-lui le temps de récupérer. » Réponds-tu en souriant même si Nevaeh ne peut le voir. Après ce que vous venez de faire, il faut le temps que ton corps récupère des forces et qu'il retrouve un certain calme. « Tu n'as pas eu mal ? Tu me le jures ? » Demandes-tu, le regard inquiet, en posant une main sous son menton pour qu'elle te regarde à son tour. |
| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Dim 20 Déc 2020 - 13:27 | |
| Nevaeh bouillait. Sa curiosité battait son plein. Elle en voulait presque à Juliann de l’avoir mis dans une position comme celle là. Et elle aurait presque aimé qu’il lui mente, à la limite, plutôt que de ressentir cette envie de découvrir ce qu’il cachait. C’était malsain, cette curiosité. Et Nevaeh tentait d’y travailler, parce qu’elle voulait lui offrir la meilleure partie d’elle. Et parce qu’elle savait que Juliann, lui, aimait lui faire des surprises. Jusqu’à présent, elle les avait presque toutes fait échouer, hormis celle de son cadeau d’anniversaire. Et ce n’était pas faute de ne pas avoir tenté de tout deviner. Juliann était aussi têtu que Nevaeh était curieuse. Et quand une idée s’installait dans sa tête, c’était dur de l’en faire déroger. Ses souvenirs, il ne les partagerait pas avec elle. Pas aujourd’hui, pas demain, pas la semaine prochaine. Ça devra attendre. Et Nevaeh, elle sentait que l’attente, elle durerait toute leur vie. « Pff », lâchait-elle, boudeuse. « Et bien, moi aussi je vais te cacher des choses alors », répliquait-elle sur un ton exagéré en lui tirant la langue.
Tout ça, ça n’avait pas duré longtemps. Parce que la suite de la conversation avait cet air beaucoup plus sincère et intime. Il parlait de leur couple, de ses sentiments envers la journaliste et de l’intensité qu’il n’avait jamais ressenti avec une autre. Jamais. Pas même avec Alejandro. Encore moins avec Pippa, celle qui attirait toutes les comparaisons de Nevaeh. Il lui avait demandé sa main. Avait vécu avec elle. Avait imaginé un avenir. L’avait attendu devant l’hôtel. Et malgré tout ça, ce qu’il ressentait pour sa Nevaeh, c’était plus. Plus en moins de temps. Plus fort, plus beau, plus intense. Il l’aimait comme il n’avait jamais aimé. L’émotion se lisait dans le regard de la brune. Elle voulait y croire. Ses mots étaient parfaits. Il lui restait, à présent, qu’à combiner ses mots et ses actions. C’était trop facile de ne croire qu’à ses mots. Il lui restait une part de doute, celle que malgré tout l’amour qu’il lui portait son envie frivole reviendrait les hanter. Mais ça, elle le mettait de côté, pour l’instant, buvant ses paroles, l’aimant tellement plus encore alors qu’il lui faisait pas de son coeur ouvert. Le coeur de nevaeh, lui, battait à tout rompre dans sa cache thoracique, s’affolait. Et s’il n’avait pas eu ce regard confiant et amoureux, elle aurait sans doute pleuré. Avec ses mots, elle le croyait. Et il lui en fallait peu pour oublier tout ses doutes. Au fond, elle l’aimait, juliann, et l’amour... l’amour faisait faire l’impossible. Même pardonner les pires erreurs.
Cette journée était remplie d’émotions complexes, parfois contraires parfois complémentaires. Une conversation en amenait une autre, mais le sexe, lui, n’était jamais bien loin. Leur envie de l’autre non plus. Et elle se déclenchait avec une telle facilité. Nevaeh n’avait que décrit les actions de ce nouveau sextoy sur son intimité que, déjà, elle en était toute émoustillée. Lèvres mordillée, elle tentait de lui faire croire qu’il se trompait. Mais lui aussi, il la connaissait trop bien pour s’y laisser berner. Elle souriait angéliquement alors qu’il lui rappelait lui avoir dit qu’il se tromper avant d’ajouter ce qu’elle pensait réellement de cette expérience : elle en avait très envie. « Torture-moi », lui demandait-elle en riant, mais le regard fiévreux. « Je pourrai toujours m’enfermer dans les toilettes pour jouir si te pousses le bouchon un peu trop loin. » Et ça ne changerait rien au plan initial, si elle finissait par craquer sous l’excitation de cette commande à distance. Elle lui ferait l’amour avec urgence, dans le hall de son appartement ou dans une pièce revampée de la maison de sa mère, le désir pour lui était plus puissant que tout le bien qu’un sextoy pouvait lui faire. Il avait sur elle un pouvoir inexplicable. Et de ses yeux, seulement, il pouvait l’enflammer. Nevaeh, elle l’aimait. Tellement. Entièrement. Avec toutes ses qualités et des défauts. Nul doute qu’elle l’épouserait un jour. Nul doute qu’elle lui demanderait, officiellement, sans être une promesse arrachée à la va vite, de passer le reste de ses jours avec elle.
Cette envie de lui qui n’avait de cesse de brûlée, elle avait finalement été consommée. Pleinement. Complètement. Et pas que par le plaisir que sa bouche ou ses doigts pouvaient lui apporter. Nevaeh avait eu besoin de plus. Et elle savait bien que Juliann aussi, en avait besoin. Il jurait que non, qu’attendre n’était pas si difficile, que leurs retrouvailles n’en seraient que meilleures, mais elle le connaissait et bien mieux que tout le monde. Attendre, c’était bien beau. Mais il se faisait impatient. Et elle aussi. Ils en avaient besoin, presque conne un besoin vital, presque comme il leur fallait respirer. Et elle lui avait offert. Tant pis pour les recommandations médicales, tant pour pour tout le reste. Ce qui compte, ce n’était que leur désir contrôlé par Nevaeh et ses coups de reins qu’elle guidait à son rythme. Rythme qui était plus lent que leur naturel effréné, mais sans doute trop rapide pour la première pénétration post-opération, a un tel point que l’orgasme les avait foudroyé. Électrisé. Tête contre le torse de son petit ami, Nevaeh cherchait ses doigts, contact avec sa peau qu’elle n’arrivait à couper. Moment post-coït parfait, retrouvant leur calme et un battement régulier, Nevaeh ne désirait être ailleurs à l’instant. Pas même dans le plus beau paysage du monde. Pas même autour de ce monde à y découvrir ses merveilles. Sa merveille, elle l’avait, la, tout contre elle. Incroyable, ce n’était pas le mot. Mais il n’y en avait pas, de mots, pour dire combien il lui faisait du bien. Douces caresses dans son dos, tension qui redescendait, elle écoutait son rythme cardiaque. « Pas trop longtemps... », lâchait-elle amusée, supposant qu’elle lui ferait perdre la tête à nouveau, encore et encore. Il leur restait trois jours ici, 72h pour redécouvrir toutes les sensations du sexe de l’autre. Doucement, elle posa un doux baiser son le torse de Juliann avant qu’il ne la force à le regarder. Dans ses yeux, elle ne pouvait pas lui mentir. « Un peu au début. » Son corps s’était crispé. C’était peut-être aussi un peu de peur, plus que de la douleur. Ça, Nevaeh n’en saurait jamais rien. « J’y suis allée sans doute avec trop de fougue au début », gloussait-elle, bien qu’elle avait été prudente. « Mais je compte bien recommencer encore et encore.... » Pas maintenant. Là, elle profitait de lui. De sa chaleur. De la douce sensation de ses lèvres qu’elle vint embrasser. « Tu as faim? », finit-elle pr demander. « Vraiment faim », précisait Nevaeh en riant.
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| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Dim 20 Déc 2020 - 17:16 | |
| Devant son air boudeur, tu éclates de rire. Elle est tellement mignonne quand elle boude et se montre impatiente. Tout ça pour une boite à souvenirs qui n'a rien d'intéressant qui plus est. « J'te cache pas des choses. En plus je ne te cache rien, c'est juste un truc que je fais depuis des années et que tu découvriras quand tu emménageras chez moi. C'est tout. » Dis-tu en secouant la tête, amusé, alors que Nevaeh te tire la langue. Ces enfantillages ne durent pas bien longtemps, ceux-ci sont vite remplacés par la profondeur de vos sentiments. Ou plus précisément des tiens. Sans en avoir réellement conscience, tu te lances dans une petite déclaration, avouant à Nevaeh que tu n'as jamais rien vécu d'aussi fort, d'aussi beau, d'aussi puissant, que ce que vous partagez aujourd'hui. A chaque fois qu'elle est loin de toi, elle te manque à tel point que tu as l'impression que le temps ne s'écoule pas. Que chaque minute dure une éternité. A chaque fois qu'elle est loin de toi, tu te sens comme... incomplet. Comme si une partie de toi était partie avec elle. Plus vous avancez dans votre relation et plus tu prends conscience que c'est un réel coup de foudre qui t'anime. Il n'a pas été instantané, lors de votre premier rencard. Ou alors, tu n'étais juste pas prêt à l'accepter alors tu l'as refoulé. Mais aujourd'hui, c'est plus qu'une évidence. Aujourd'hui, tu sais qu'elle est la femme avec qui tu désires passer ta vie. Si ce n'était pas le cas, tu ne l'inviterais pas à passer Noël auprès de ta mère parce que c'est une fête sacrée que vous passez tous les deux, rien que tous les deux, depuis des années. Même Alejandro n'y était pas convié. Sans doute parce que votre relation manquait de sérieux, malgré les limites et les règles que vous vous étiez imposés dans votre couple libre. « Dans le pire des cas, oui. Mais j'ai envie d'être celui qui te délivrera de toute cette frustration accumulée. » Dis-tu avec un sourire lascif. Ce sera moins amusant si Nevaeh se libère toute seule de ce poids dans les toilettes de ta mère. Mais il est évident que tu joueras avec son désir jusqu'au bout, décryptant sans difficultés les failles de son corps. Aujourd'hui, tu peux affirmer que tu le connais par coeur et que tu sais déceler lorsqu'elle est sur le point de jouir. Tu le vois à sa respiration, à ses jambes qui se referment l'une contre l'autre, à sa bouche presque tremblante. Ce sont des petits signes que tu as appris à reconnaitre au fil des mois et que tu adores observer à chaque fois que tu l'emmènes jusqu'à l'orgasme. Aujourd'hui n'a pas dérogé à la règle d'ailleurs, même si vous n'avez pas tardé avant d'unir vos deux corps, bien trop pressés de vous retrouver complètement. Cela faisait trop longtemps, bien trop longtemps, que tu n'avais plus ressenti cette douce sensation d'entrer en elle. Même si tu essayais de faire bonne figure devant la brune, ce n'était pas évident de jongler avec cette abstinence. Surtout lorsqu'elle embrassait ton sexe, le prenait dans sa bouche, et que tu n'attendais qu'une chose, éjaculer en elle par la suite. Heureusement pour vous, l'attente a pris fin ce soir, pour votre plus grand plaisir. Et sans doute que ce n'est que le début d'un long et grand rattrapage, comme le sous-entend Nevaeh. « Vous êtes insatiable Mlle Rutkowski. » Dis-tu avec un sourire en coin, sentant tout ton corps s'électriser quand la brune dépose un baiser sur ton torse. « Un peu ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Demandes-tu en fronçant les sourcils, inquiet. « Non tu ne t'es pas montrée fougueuse, tu as bien fait attention d'y aller tout doucement. » La reprends-tu pour qu'elle ne minimise pas ce qu'il s'est passé. « Bébé si tu as eu mal c'est peut-être le signe qu'il ne faut pas recommencer. » C'était incroyablement bon de la retrouver mais tu ne veux pas prendre davantage de risques. Peut-être que vous avez déjà fait des dégâts en refaisant l'amour rien qu'une fois. Mais cela ne semble pas faire partie des préoccupations de Nevaeh qui s'inquiète plus pour ton ventre qu'autre chose. Tu souris, malgré toi, quand elle précise vraiment faim pour que tu évites de parler de sexe. Elle te connait trop bien. « Un peu, oui. Et toi ? Ou alors on profite un peu du jacuzzi avant de passer à la cuisine... » Souffles-tu en descendant ta main, posée sur son dos, vers le haut de ses fesses. |
| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Lun 21 Déc 2020 - 5:55 | |
| C'est tout. C'était la fin de cette discussion qui ne menait à rien. Nevaeh pouvait essayer tant qu'elle le voulait, Juliann serait une tombe. Elle soupirait, laissant retomber ses bras de chaque côté de son corps, l'impression que même une fois sous le même toit il éviterait le sujet. Pourquoi? Peut-être parce qu'il redoutait la réaction de la brune. Cela resterait un mystère jusqu'à, peut-être, leur emménagement ensemble. Et pour l'instant, cette conversation était relayée au second plan alors que les confessions de Juliann prenaient toute la place. Et ça, ça valait bien plus qu'une boîte à souvenirs dont il voulait taire l'existence encore un peu. Ça, c'était tout ce qu'elle avait toujours désiré qu'il lui dise, qu'il lui fasse comprendre que ce qu'ils ressentaient, ça n'avait rien de déjà vu. Et que même s'il avait presque épousé Pippa dans le passé, leur histoire à eux, elle en était plus pure, plus intense. Nevaeh, elle ne cherchait pas à ce que Juliann lui dise qu'elle était son numéro un. Ce qu'elle voulait, c'était qu'il lui dise exactement ce qu'il avait choisi de lui confier aujourd'hui. Les mots, ce n'était que des mots, et les actions comptaient bien plus, mais tout ça, c'était venu touché la brune en plein coeur, directement là où elle était sensible. Et ciel qu'elle l'aimait, encore plus, à présent.
Elle l'aimait à tout faire pour lui, jusqu'à la plus folle folie. Comme, par exemple, se laisser se faire donner du plaisir secret en plein Noël chez sa maman. Dangereusement, cela excitait Nevaeh. Ça y est, Juliann l'avait perverti au plus haut niveau. Et elle s'en délectait. Elle en avait envie, de cette torture, d'être complètement à la merci et sous le contrôle de son homme. Et, s'il était trop insupportable pour elle de contenir tout son plaisir, elle pourrait s'éclipser deux instants dans les toilettes. Évidemment, Juliann n'était pas d'accord avec cette idée. « Il n'y a que toi pour me délivrer de mes frustrations », lui confirmait-elle avec le même sourire lascif que lui. « Et j'ai déjà envie de découvrir ce que tu me feras dans le hall de mon appartement, ce soir-là », ajoutait Nevaeh, taquine.
En attendant, elle avait eu l'amour dans le séjour de la maison de ses grands-parents pour patienter au soir de Noël et à l'amour qu'ils feraient sans relâche. Et, ces ébats-là, ceux qu'ils avaient échangé aujourd'hui, ils avaient une toute nouvelle saveur, celle de leurs retrouvailles. Et ça ne leur avait pas pris de temps avant de se laisser complètement aller à jouir à l'unisson. Ce moment, ils l'avaient tous les deux bien attendu. Juliann avait semblé tout de fois plus patient que la journaliste qui, elle, avait été bien plus vocale concernant l'envie de le retrouver pleinement. « Je tiens ça de toi. » Tête reposée sur le torse de son homme, Nevaeh reprenait une respiration normale alors que ses doigts lui caressait la peau et qu'elle venait embrasser son torse avec douceur. Oui, elle avait eu un peu mal. Et elle ne savait pas lui mentir, elle n'y arrivait pas. « Parce que ce n'était pas grand chose », commençait-elle, sans même le regarder. Il ne la croirait pas, il jurerait sur la capacité de la brune à minimiser tout, toujours et tout le temps. « J'avais trop envie de toi », se confiait-elle à son petit-ami alors qu'il revenait sur leur décision. « Non non non non non non non », s'opposait-elle en relevant la tête. Elle caressait doucement le torse de Juliann, le regardant dans les yeux. « Tu sembles oublier la vitesse à laquelle j'ai joui bébé », lui rappelait-elle, taquine. « J'ai à peine eu mal, juste un peu. Mais la prochaine fois, ce sera encore mieux... Et la fois suivante, encore encore mieux », fit-elle en caressant sa joue. « Fais-moi confiance », ajoutait-elle avant de lui sourire. « Tu serais encore capable de te contrôler après ça? », demandait-elle, coquine. La réponse, elle pensait la connaître. Et elle tourna la discussion vers lui, vers son ventre qui devait crier famine après de tels ébats. « Attends, attends, j'ai une idée. Prépare le jaccuzzi, j'arrive! », lâcha Nevaeh en l'embrassant une dernière fois avant de récupérer le t-shirt de Juliann au sol, l'enfilant rapidement pour s'échapper dans la cuisine. Et elle ne rejoignit le pompier que quelques minutes plus tard, plateau de fromage et de crudité préparé, alors qu'il venait de s'installer dans le bain. « Le meilleur des deux mondes », lâchait-elle en posant le plateau près de la baignoire, retirant le t-shirt qu'elle avait rapidement enfilé pour rejoindre Juliann dans l'eau chaude, aidé par l'homme. Assise en face de lui, Nevaeh se pencha pour mieux l'embrasser. « Tu regrettes? », demandait-elle, parlant de leur ébat risqué. Elle cherchait ses mains, les enlaçant doucement. « Je n'ai pas mal, maintenant. C'est bon signe, non? Tu ne trouves pas? » S'ils avaient fait une erreur, elle aurait mal, Nevaeh. Elle serait en douleur. Pas vrai?
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| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Lun 21 Déc 2020 - 11:44 | |
| Elle est bien loin ton histoire avec Pippa désormais. Sans doute que la blonde a raison lorsqu'elle dit que cette dernière fois, il y a quelques mois, était un moyen de vous dire au revoir de manière définitive. Aujourd'hui, vous avez tous les deux tournés la page d'une histoire qui a énormément compté et d'un amour sincère et fort. Aujourd'hui il ne reste qu'une belle amitié même si, dernièrement, tu dois bien l'avouer, tu as évité de lui écrire ou d'essayer de la voir par respect pour Nevaeh. Aujourd'hui, ta relation avec la journaliste prend toute la place et elle est la seule qui importe. Tu t'en moques complètement de tes exs, de ton passé ou de toutes ces histoires d'un soir que tu as connues. Ce que vous vivez vaut tous les one shoot du monde. Qui plus est, même sur le plan sexuel, tu n'as jamais été autant comblé qu'aujourd'hui. Avec la brune tu t'autorises toutes les folies possibles et inimaginables, ne te mettant aucune limite, ou presque. C'est grisant de repousser vos limites toujours un peu plus loin, comme lorsque vous parlez de la soirée de Noël chez ta mère. Une soirée qui s'annonce mémorable. « Tu n'es pas prête pour ce que je vais te faire, ce soir-là... » Souffles-tu en arquant un sourcil. « Après t'avoir caressée à distance durant toute la soirée, après t'avoir vue te tortiller sur ta chaise et serrer les cuisses pour ne pas jouir, j'en pourrai plus de ne pas te toucher. Et toi non plus. » Peut-être même qu'elle te suppliera de la délivrer de cette trop grosse frustration. Et tu le feras avec une extrême lenteur pour étirer le moment au maximum et rendre cette soirée inoubliable. Enfin tout ça, c'était avant de savoir que faire l'amour pouvait provoquer une certaine douleur chez Nevaeh. Même si elle affirme que ce n'est pas grand chose, qu'elle n'a eu mal qu'un tout petit peu, tu ne te sens pas rassuré pour autant. A présent, les indications du médecin semblent prendre tout leur sens. Vous avez été complètement inconscients mais contrairement à toi, la journaliste semble prête à recommencer encore et encore. « Moi aussi j'avais trop envie de toi mais pas au point de risquer de rouvrir ta plaie ou que sais-je encore. » Dis-tu, sourcils froncés. « J'peux me contrôler si c'est pour ton bien. Tu devrais peut-être appeler le médecin demain pour lui dire qu'on a déconné et voir ce que tu risques. S'il te dit qu'on doit se tenir à ses indications alors j'te toucherai plus - enfin plus comme ça - avant la fin de ta convalescence. » Ce ne sera pas évident, tu le sais déjà d'avance. Vous avez une vie sexuelle vraiment active, sûrement plus que la plupart des couples, alors rester des jours, des semaines même, sans se toucher, c'est presque impossible. Déjà plusieurs heures, parfois, ça vous semble compliqué. Tu sais que ce retour en arrière ne plaira pas à Nevaeh mais c'est pour son bien, pour sa santé. Et puis, vous avez toute la vie devant vous pour vous retrouver et pour faire l'amour. Tu hoches la tête quand la brune t'intime de préparer le jacuzzi, la suivant du regard jusqu'à ce qu'elle quitte ton champ de vision. Sans tarder, tu te lèves du canapé et te charges de préparer le jacuzzi le temps que Nevaeh te rejoigne. Tu augmentes un peu plus la température de l'eau avant de te glisser à l'intérieur de celle-ci, t'allongeant de tout ton long dans la grande baignoire. Tu fermes les yeux et poses ta tête sur le rebord jusqu'à ce que tu entendes les pas de la brune s'approcher et parvenir jusqu'à toi. En ouvrant les yeux, tu découvres un plateau de fromage et de crudités concocté par la jeune femme. « Tu es vraiment la meilleure, tu le sais ça ? C'est moi qui devrais te demander de m'épouser tout de suite. » Dis-tu avec un sourire au coin des lèvres, à demi-sérieux. Tu te penches légèrement vers l'avant pour venir à la rencontre de ses lèvres, faisant durer le baiser un peu plus longtemps. Tu ne te lasseras jamais de l'embrasser. Jamais. « J'peux pas regretter de te faire l'amour. C'est impossible. » Réponds-tu en secouant la tête de droite à gauche et en enlaçant tes doigts aux siens. « J'sais pas Nev. C'est trop risqué. » Tu soupires, détournant la tête pour que ton regard évite de détailler sa peau nue et réveille l'envie dans ton bas ventre. « Parlons d'autre chose. » Parler de sexe ne t'aidera pas à éviter de lui faire l'amour, bien au contraire. |
| | | Invité | Sujet: Re: who's counting the time when we got it for life (nevann) - hot Lun 21 Déc 2020 - 14:24 | |
| Bien au contraire de Juliann et Pippa, Nevaeh n’était pas d’avis que cette dernière fois ait été nécessaire pour tourner la page. Pour elle, c’était un sacré manque de respect qu’avaient eu les deux personnes qui comptaient le plus dans sa vie, envers elle. Pour elle, ça n’était pas justifiable. Mais aujourd’hui, devant les douces paroles de Juliann, elle n’y pensait pas, à cette dernière fois. Oh, Nevaeh ne l’avait pas oublié. Mais dans des moments comme celui-ci, elle se laissait bercer par ses sentiments qui rencontraient ceux de Juliann avec une tendresse absolue. Dans des moments comme celui-ci, elle voulait faire pause à ses doutes et à ses pensées qui, parfois, malgré elle, divaguaient sur cet incident. Elle voulait profiter de ses déclarions, de ses mots qui la rassuraient et qui la pousserait, plus tard, à elle aussi lui faire sa version d’une déclaration similaire. Mais avant, amoureux fous incapables de se lasser du corps de l’autre, ils évoquèrent le repas de Noël chez les Rosebury qui se transformerait en douce torture et en tentation. Il sera difficile, pour la brune, de résister avec un désir brûlant pour son petit ami, contrôlé par ce dernier, qui plus est. Et garder son sérieux aussi, serait d’une extrême difficulté, pour ainsi éviter qu’Ella en ressorte traumatiser. Imaginer ce que Juliann lui ferait ce soir là, autant durant le repas qu’une fois seuls, l’excitait a un plus haut point. A un niveau où tout son corps était en alerte. « j’espère bien que tu ne pourras pas te retenir de me toucher », lançait-elle comme remarque en souriant. Il n’y avait pas à dire, tous les deux, ils étaient en osmose. En symbiose. Ils s’entendaient comme pas deux, sur le plan sexuel mais encore plus sur le plan émotionnel. Et il n’y avait que pour lui que la brune acceptait de faire ce genre de chose.
Désir brûlant, ne serait dire s’il venait de la conversation précédente ou de l’attente interminable de la fin de la partie de carte, leurs corps n’avaient plus tardé à se retrouver. Et de retrouver, ce n’était pas peu dire. Ils s’étaient retrouvé entièrement, pleinement. Dans un ébat qui, doux mais tellement bon, avait prouvé à la brune qu’un retour en arrière n’était maintenant plus possible. Tant pis pour le médecin et ses indications. Tant pis pour son utérus et son ovaire. Tant pis pour la plaie. Elle voulait Juliann. Et ce n’était pas discutable. « Te contrôler? », répondait Nevaeh en fronçant les sourcils. « Vraiment? Tu peux réellement revenir en arrière? » Elle n’y croyait pas une seule seconde. « Ma plaie ne va pas s’ouvrir... Et mon vagin va bien. J’ai plus mal. C’était étroit, tout simplement, et sensible. Normal, en même temps, non? Mais je n’ai pas eu mal tout au long. C’est vite passé. » Il ne la croyait pas. Sûrement parce que trop souvent elle clamait que tout n’était un rien, même quand c’était une montagne. Mais, cette fois, c’était vrai : elle n’avait eu mal qu’à la pénétration. Maintenant, elle se sentait si bien, libérée d’un poids qui lui pesait depuis trop longtemps.
La conversation se termina sur deux propositions jumelées en une. Nevaeh apparu dans la salle de bain, plateau en main, sourire aux lèvres. Encore plus quand Juliann parlait de l’épouser. « Ne me tente pas, j’attends ta grande demande », plaisantait-elle en s’appuyant contre lui pour venir s’asseoir dans la baignoire avant de capturer ses lèvres. La conversation précédente n’était pas terminé. Pas pour la brune. L’idée que Juliann se contrôle ne l’enchantait pas. Elle était une femme brisée, défectueuse, incapable de donner du plaisir à son homme à un point qu’il devrait se contenir. Ça ne lui plaisait pas. Par chance, il ne regrettait pas de lui avoir fait l’amour. Mais il ne revenait pas sur ses décisions. « Ok. », répondait-elle, frustrée. Ce qui aurait du être un beau moment, se transformait en mauvais souvenir. Elle regarda ailleurs, elle aussi, mais par honte et tristesse plus que pour éviter d’éveiller son désir. Il l’avait blessé, sans s’en rendre compte, parce qu’elle avait l’impression que c’était si facile de se retenir d’elle, comme si elle n’avait de toute façon pas été assez douée cette fois et que l’attente n’était pas douloureuse.
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