We are wild → Kara Robbins

C’était près d’une vingtaine d’années de tensions sexuelles que l’on cumulait injustement. L’un et l’autre se désirant sans borne. Pourquoi ne pas avoir céder avant? Parce que tu te sentais coupable de nourrir des sentiments amoureux pour Asher. Parce que la vie était bien trop complexe pour vous adonner l’un à l’autre aussi facilement. L’alcool avait bien aidé, l’envie aussi. Cette envie omniprésente qui était pesante en nous. Elle prenait trop de place. Tout comme tout ce qui se trouvait sur la table à cet instant. Tu avais tout fait tomber en te consacrant à ton unique plaisir. Il retrouvait ta poitrine et dans ces quelques instants, il t’avait manqué, Kara. T’avais la respiration presque coupée chaque fois. Ses doigts experts te découvraient encore et te faisaient te tortiller de plus belle en l’implorant de te faire l’amour. Il se glissait en toi aussi facilement que plus tôt. Comme s’il était fait pour y être. Tu ondulais tes hanches pour le sentir davantage, plus fort, mieux même. Tu gémissais de plaisir malgré toi et davantage lorsqu’il accélérait la cadence. Tu pouvais plus imaginer ta vie sans ça, maintenant. C’était grandiose. Il te connaissait intimement presque comme s’il avait toujours fait ça… Tu trouvais le silence avec une respiration haletante lorsque ton orgasme se produisait. Tes jambes tremblaient un peu et t’avais pris ton pied comme jamais. Tu n’as pas eu le temps de faire quoi que ce soit de plus qu’en profiter alors que ton meilleur ami te demandait de le suivre. Tu t’exécutais sagement, encore haletante de ton précédent orgasme. Tu prenais un instant pour l’embrasser, t’en avais besoin. Tu aurais voulu t’opposer que tu n’aurais pas pu le faire. « Sensible. » Que tu répètes, amusée.

Tu n’avais même pas tilté sur le fait qu’il t’appelait my love… Parce que pour une fois, tu te permettais d’être son amour. Son amour peut-être d’une nuit, mais tu l’étais pour le moment. Surtout que tu ne voulais pas qu’il te quitte, qu’il s’échappe. Pas dans cet état. Il n’allait pas te laisser en plan ainsi. Et il était parti pour te créer un deuxième orgasme en si peu de temps. Tu te tortillais de tout ton être, ta main rejoignait ses cheveux pour l’inciter à poursuivre. « C’est trop bon. T’arrêtes surtout pas. » Que tu parviens à grogner en te promettant de le remercier adéquatement une autre fois, parce que pour aujourd’hui, il allait clairement te mettre KO. Puis, tu finissais par te détendre d’un coup parce qu’il savait ce qu’il faisait, Asher.

Doucement, tu te recroquevillais et tu l’invitais à te rejoindre un court moment. « Je… Woah. » Tu essayais de faire une phrase puis tu terminais en montrant deux doigts. « Deux minutes, ok? » Comme si tu négociais avec lui. T’avais besoin de profiter du moment, de t’en délecter. Tu l’enlaces tendrement et t’essayes de faire attention pour ne pas t’endormir, parce que ce serait beaucoup trop facile. T’as juste besoin de reprendre tes esprits et de faire une phrase complète, mais tu y arrives pas. T’es époustouflée par la situation.

Tu finis par te relever dans le lit et tu vois une flaque un peu plus basse que toi... Là où tout s’est déroulé « C’est ma faute? » que tu t’exclames, mal à l’aise soudainement d’avoir squirt dans le lit de ton meilleur ami. « J’suis désolée... J’vais tout changer. » Retour brutal à la réalité d’une femme un peu sonnée par l’alcool. « T’as pas un truc à boire, le mal de crâne commence à apparaître… J’suis pas prête pour ça. Scotch, Whiskey, Cognac ? » Que tu suggères en passant une main sur ton front alors que t’es toujours toute nue dans sa chambre.  

Kara me demandais un break et j'en avais également besoin. Elle m'avait épuisé et je sentais déjà certains de mes muscles râler. Son corps était toujours contre le mien et malgré la chaleur dans ma chambre, je l'enlaçais en l'embrassant sur le front. J'étais doux, je profitais de ce moment éphémère. D'ailleurs, il fut bien plus court que je ne l'avais prévu, car à peine quelques minutes plus tard la brunette se détachait de moi. La première chose qu'elle vit fut la tâche sur la couette, j'étais fier, pas horrifié comme elle, puis elle se plaignit de sa tête. « C'est rien... Reste là, je vais aller te chercher à boire. » Dis-je en me levant nu pour aller récupérer un verre d'eau. Je n'allais pas lui donner de l'alcool si elle commençait à avoir mal à la tête. En revenant vers le lit, je vis qu'elle avait retiré le drap malgré ce que je lui avais dit, elle semblait honteuse alors qu'elle aurait du être fière. Quelque chose avait drastiquement changé dans la dynamique de la soirée. « Tu n'étais pas obligée. » Sa raison était en train de la rattraper, mais il était bien trop tôt, je n'en avais pas fini avec elle. Alors plutôt que de la laisser tranquille, je retournais sur le lit en l'entrainant avec moi. Je ne lui laissais pas vraiment le choix en passant mes bras autour d'elle, elle se retrouvait prisonnière de mon étreinte. « Ne réfléchis pas trop. C'est une bien trop bonne soirée pour qu'on la complique pour rien. J'ai envie de profiter un peu plus de toi. S'il te plait my love... »

Il était doux avec toi. Il était tendre avec toi. Ce n’était pas qu’un ami. Tu ne pouvais pas le nier en cet instant précis. Ça aurait été difficile dans tous les cas… Toi collée à lui, nue, dans son lit. Un moment tellement paisible, tellement doux. Alors que tu demandais un autre verre, il se portait volontaire pour aller chercher un verre d’eau. Toi, t’étais toujours couleur pivoine et tu changeais les draps. T’avais l’habitude avec ta fille et là, même si t’étais pas chez toi, tu t’exécutais. L’homme te rappelait que tu n’étais pas obligée. Tu haussais les épaules simplement. « C’est normal. J’ai tout tâché. J’espère que ça n’abimera pas ton matelas. » Avais-tu renchéri. Peu à peu, les effets de l’alcool s’estompaient et tu devais boire un peu plus pour retomber dans ce même état d’ivresse et d’allégresse. Il te ramener sur le lit et ça t’arrachait un sourire. Asher te rappelait de ne pas trop réfléchir. Bien plus facile à dire qu’à faire. « On ne reparle pas de cette soirée. » Le préviens-tu avec ton index devant ses yeux. Tu esquisses néanmoins un sourire à sa deuxième demande. « Profiter de mois, han? » T’es parcourue d’un frisson alors qu’il t’appelle pour la deuxième fois de la soirée my love. Tu ne sais pas trop comment prendre la chose. T’as envie de lui dire que t’es pas son amour, mais t’as pas envie de le blesser alors que toi, ça te tracasse, allant même jusqu'à l'angoisse.

Kara m'avait laissé la reprendre dans mes bras, mais en même temps elle m'avait demandé de ne plus jamais reparler de cette soirée, c'était assez contradictoire et je ne savais plus où me positionner. J'étais bien conscient que ça ne changerait en rien ce que l'on était l'un pour l'autre, mais de là à ignorer ce qu'il venait de se passer ? Elle m'avait laissé lui faire l'amour, le désir était réciproque, elle ne pouvait pas nier ça. Puis je vis que ça ne lui plaisait pas vraiment lorsque je l'appelais "my love" et même si j'avais envie de continuer cette nuit de folie, je compris que j'étais en train de m'inventer un monde qui n'avait que très peu de chance de se concrétiser. « Je n'en parlerai pas, ne t'en fais pas pour ça. » Lui promis-je en me rallongeant sur le dos. Kara ne m'avait rien promis ce soir, alors elle n'avait rien à se reprocher, mais pour autant j'avais une tristesse sourde au fond du thorax que je n'arrivais pas à faire disparaitre. D'une main distraite je lui caressais toujours le bas du dos. Comment j'allais faire pour retrouver quelqu'un après avoir gouté à la perfection ? « Se sera notre petit secret. » Tentais-je de dire en esquissant un sourire. C'était à mon tour de trop réfléchir, alors pour ne pas lui montrer que la situation n'était pas idéale à mes yeux, je me penchais sur elle pour l'embrasser. Si la frénésie sauvage reprenait le dessus, peut être que j'arriverais à oublier que la femme que j'aimais voulait bien que je lui fasse l'amour, mais pas que je sois son partenaire dans la vie de tous les jours. Assez facilement vu son poids plume, je la fis venir sur moi, l'invitant à garder son corps contre le mien. Si c'était juste pour cette nuit, j'avais tout intérêt à me créer un maximum de souvenir. Je voulais la voir me monter, prendre le contrôle...

L’homme tentait de te rassurer avec sa promesse. Il n’en parlerait pas à personne. Et quelque part, tu pouvais souffler. Si seulement, il pouvait aussi te promettre de ne pas se faire des idées. Vous étiez tous les deux si loin du compte. Surtout toi qui le repoussais constamment et lui qui n’y pouvait rien. Ce soir, c’était la fin de tout ça que tu te promettais. Vous franchissiez les limites, mais ça n’arriverait plus jamais. Tu sentais sa main dans ton dos et tu frissonnais de plus belle. Bordel. T’étais dans la merde, Kara Robbins. La plus profonde merde dans laquelle tu t’étais mise depuis belle lurette. Notre petit secret. Tu souriais à cette idée… ce n’était pas le seul que vous aviez. Tu lui adressais un clin d’œil. Tu retrouvais ses lèvres, tu retrouvais ce brouhaha dans ton estomac, ton cœur qui battait la chamade. T’avais envie de lui dire que tu l’aimais, du plus profond de ton âme. Que tu l’aimais depuis plus de dix ans maintenant, presque vingt. Tu te retrouvais par-dessus lui et tu esquissais un sourire. En douceur, tu guidais ton bassin par-dessus le sien et tu sentais son éveil sexuel une nouvelle fois. Tu l’insérais en toi en te promettant que c’était la dernière fois. La dernière. Parce que tu pourrais plus t’en défaire et ça, c’était mauvais pour toi. Tu bougeais les hanches pour mieux le sentir, t’arrachant un petit gémissement au passage. « Embrasse-moi. » que tu lui souffles en se rapprochant de ses lèvres. T’avais besoin à tout prix qu’il soit avec toi dans tout ça. « Embrasse-moi comme s’il n’y avait pas de lendemain. » que tu lui ordonnes doucement. T’avais besoin de ressentir tout ce qu’il ressentait et t’avais besoin d’y mettre du tiens, toi aussi.

Juste une dernière fois avant que mon rêve éveillé ne prenne fin. Kara était venue sur moi et m'avait de nouveau guidé en elle. Chaude, douce, je me nourrissais de son corps parfait. Je la regardais onduler du bassin sur moi, accompagnant ses mouvements pour les rendre plus intenses... Je n'étais pas honnête avec elle, ce n'était pas l'histoire d'un coup pour moi, c'était l'histoire de ma vie. Je lui faisais l'amour, je l'embrassais, je la couvrais d'attention parce que je l'aimais. Et plus les minutes passaient, plus l'envie de l'avoir pour moi seul grandissait. Cette impatience silencieuse se majora lorsqu'elle me demanda de l'embrasser comme s'il n'y avait pas de lendemain. Il n'y en aurait pas, c'était notre dernière. Mes lèvres se posèrent sur les siennes et se firent messagères de tout ce que je ressentais pour elle. D'une main je vins lui bloquer le bassin afin de laisser libre court à mes coups de reins de plus en plus puissants. J'avais envie de la voir se liquéfier sur moi, je voulais partager ce moment unique avec elle. Je la menais à l'orgasme et quand elle y arriva enfin, ce fut avec moi. Des vagues de plaisir, toute plus forte les unes que les autres. Mon souffle était court, comme le sien, je ne pouvais m'empêcher de sourire, parce que ce que je venais de vivre était l'apogée d'année de torture à ses côtés. Puis ses joues rouges post coit étaient à croquer. Elle était vraiment magnifique et j'aurais aimé qu'elle reste des heures sur moi, sans bouger, à juste redescendre de notre nuage.

« On n'est pas si mauvais que ça ensemble. » Tentais-je pour plaisanter et essayer de faire en sorte qu'un malaise ne s'installe pas entre nous.

Un rêve éveillé, c’était exactement ce que c’était. Autant pour lui que pour toi. Tu t’étais abandonnée à ses côtés et tu te sentais si bien. Les ombres de la nuit créaient une certaine toile intéressante et tu t’en souviendrais sans doute toute ta vie. Il te faisait l’amour avec une intensité, des sentiments et tu lui rendais la pareille. Il te rejoignait dans ces baisers dont tu avais éperdument besoin, que tu ressentais du plus profond de tes tripes. Tu vivais un nouvel orgasme, mais celui-là était en même temps que celui d’Asher et il te fit encore plus de bien que les précédents. Tu t’allongeais sur lui un court moment et tu l’embrassais une nouvelle fois. Sans qu’il n’ait rien demandé. « Je sais. » que tu répondais à son affirmation avec un sourire. « J’suis choyée que tu sois mon meilleur ami, Ash. » Que tu lui dis en roulant sur le côté, tu te blottissais contre lui. Quel effet apaisant, il avait sur toi. Tu t’endormais finalement à ses côtés, toute nue.

Il était resté près de toi toute la nuit et toi, t’étais restée près de lui toute la nuit. Tu te réveillais le lendemain matin en réalisant quelle connerie t’avais fait. Puis, tu réalisais que t’étais toute nue. Et Asher aussi. Peu à peu, les images de la soirée te revenaient en tête… Les maux de tête s’amplifiaient aussi à mesure que les secondes passaient. « Bordel. » Que tu souffles. Quelles conneries t’avais encore fait, Kara. Tu fouillais dans les tiroirs d’Asher qui dormait encore paisiblement pour attraper un t-shirt kaki bien trop grand pour toi qui t’arrivait à la mi-cuisse. T’attrapais aussi une ceinture pour styliser un minimum ta tenue, même si cette ceinture était beaucoup trop grande pour toi. Tu tentais de redonner un peu de volume à tes cheveux frisés et tu te retournais. « Oh, t’es réveillé. » Que tu souffles doucement en fixant désormais tes orteils. T’allais pas rentrer pieds nus, si?

Kara était revenue se caler dans mes bras après avoir réaffirmé ma place de meilleur ami. Elle était brulante, douce, son souffle régulier avait finit par me bercer et je m'étais endormis.

Un courant d'air frais contre mon corps nu m'avait réveillé. J'avais tout de suite vu Kara en train de quitter le lit et filer vers mes tiroirs pour s'habiller. Elle semblait gêner par la situation et je ne voulais pas en rajouter en lui faisant remarquer que j'étais réveillé. Elle m'avait pris un grand tee shirt kaki et une ceinture, et ce n'est qu'en bataillant avec ses cheveux qu'elle finit par me remarquer. « Je suis réveillé. » Dis-je en tirant le drap sur moi.  « Tu trouves ton bonheur ? » Ca me faisait tout bizarre de la voir dans mes vêtements. Ça lui allait bien mieux qu'à moi... C'était peut être malsain de la regarder ainsi, mais je n'arrivais pas à m'arrêter. Je savais que la folie de la nuit était passée, mais j'aurais aimé la garder un peu plus avec moi. Une certaine partie de mon corps ne pouvait d'ailleurs pas s'empêcher de l'exprimer.

« Tu ne veux pas rester pour le petit déjeuner avant de t'enfuir ? »

Tu voudrais te rappeler de ces instants toute ta vie, mais tu ne pouvais pas le faire dans l’état que tu étais actuellement. Tu devais faire ton deuil de Myles, tu devais apprendre à vivre avec toi-même avnat de réapprendre une vie avec quelqu’un d’autre. Même si ce quelqu’un d’autre était avec toi depuis belle lurette. Tu l’écoutais mentionner qu’il était réveillé et tu passais une mèche derrière ton oreille. Tu esquissais un petit sourire et que tournoyais sur toi-même lentement en grimaçant. « J’crois que ça va pour les vêtements. Mais la migraine, on s’en reparle. » Tu secoues la tête négativement concernant le petit déjeuner, tu remarques également son enthousiasme matinal et tu rougis vivement. « En fait, j’dois rentrer pour m’occuper de Cali. J’avais dit à la baby-sitter que j’allais rentrer tôt ce matin… » En fait, tu avais dit tard hier soir, d’où le pourquoi tu dois aller retrouver ta fille dans les prochaines minutes. Tu donnes un baiser au coin des lèvres d’Asher. « J’dois filer. Tu m’appelles ce soir? » Que tu lui demandes en sortant de la chambre puis de la maison plus confuse que lorsque tu y étais entrée hier soir. Mais qu’est-ce que t’avais fait, Kara?

Kara était pressée de partir et je ne savais pas si c'était pour vite retrouver sa fille ou si elle avait juste honte de ce que nous avions fait cette nuit. Son regard était fuyant, elle semblait gênée, alors je détournais à mon tour le regard pour ne pas accroître son malaise. J'aurais aimé que ce réveil soit différent, qu'elle s'accorde le droit de passer un peu plus de temps avec moi au lit, peut être le refaire quelques fois dans la douceur matinale... Car là, c'était plutôt expéditif. « J'ai des aspirines dans la salle de bain. » Lui dis-je sans succès. Elle se dépêchait et je n'avais plus aucun contrôle, ni sur elle, ni sur mon corps d'ailleurs. Je mis un oreiller sur mon entrejambe pour cacher la bosse visible sous le drap, alors qu'elle venait s'assoir sur le bord du lit pour m'embrasser rapidement au bord des lèvres. C'était un au revoir très rapide, je n'avais même pas eu le temps de me saisir de sa main pour la retenir qu'elle passait déjà le pas de la porte en me demandant de l'appeler au soir.

Voila, c'était fini. J'entendis la porte d'entrée se refermer au loin avant de regarder tout autour de moi. Kara avait passé la nuit dans mon lit, elle avait été la meilleure partenaire qui puisse exister et elle était partie sans se retourner. Elle qui me repoussait depuis des semaines, elle qui ne voulait pas de mon amour, m'avait laissé lui faire l'amour... Comment étais-je sensé lui laisser du temps après ça ? Je ne pouvais même pas appeler ma meilleure amie pour essayer de trouver des réponses, car elle était cette personne aussi pour moi. Elle était tout.
La journée s'annonçait longue et éprouvante, j'allais encore cogiter et me poser mille et une question sur ce que je devais faire. C'était bien trop compliqué pour gérer cette situation de crise si tôt. Du coup plutôt que de trainer au lit, je me levais pour aller prendre une bonne douche froide. J'allais devoir faire passer mon érection et avec les souvenirs de la veille en tête, ça allait être compliqué. Ou pas...