(+18) Something just like this ı Thiago

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feat. @charlène brennan ☾

Cela fait quelques temps que Charlène et moi sommes ensemble. Mais nous n’avons pas encore officialisé notre relation. On veut juste profiter un peu, rien que nous deux, que notre relation soit notre petit secret. Malgré tout, nous ne sommes pas contre des petits weekends tous les deux, et d’ailleurs nous avons prévus quelques jours en amoureux. Entre mon boulot et le sien, les moments que l’on peut passer ensemble peuvent parfois se faire assez rare, mais nous faisons avec. C’est vrai, parfois elle me manque énormément, mais je pense au moment où je vais la retrouver et cela va tout de suite mieux. Je devais aller récupérer Charlène à son bureau après sa journée de travail. Je l’avais quitté le matin même, et pourtant j’avais déjà tellement hâte de la revoir.

La journée m’avait paru durer une éternité, mais elle touchait enfin à sa fin et je me dirigeais en voiture vers le lieu de travail de Charlène. J’avais eu une journée plutôt calme alors j’avais eu le temps de songer à ces quelques jours que nous allions passer ensemble. Nous allions pouvoir profiter l’un de l’autre, tranquillement, traîner au lit, nous balader. Je ne doutais pas que ce séjour allait être un pur régal. Une fois sur place, je me présentais à l’accueil en demandant à voir Charlène. Je ne dus pas attendre longtemps avant de pouvoir la rejoindre dans son bureau. Je mourais d’envie de la serrer directement dans mes bras et l’embrasser, pourtant il fallait attendre d’être à l’abri des regards une fois la porte fermée. La voyant sourire, je suis aux anges, elle est simplement ravissante. J’apprécie ce baiser qu’elle me vole, mais cela ne me suffit pas. Je lui souris avant de poser mes mains sur ses hanches afin de l’attirer un peu plus à moi avant de l’embrasser tendrement. « Madame Stappord, vous êtes ravissante… » Je la dévore du regard, je ne peux pas faire autrement. Quand je vois cette femme, je me dis que je suis en plein rêve, que tout ceci n’est pas réel, qu’elle ne peut pas réellement s’intéresser à moi. Puis finalement, je réalise que tout cela est réel, pour mon plus grand bonheur. « Toi aussi tu m’as manqué, la journée m’a semblé interminable… » Je n’ai absolument pas honte de lui dire combien elle m’a manqué, j’aime même le lui dire, au moins elle sait que je pense à elle, sans cesse.

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feat. @charlène brennan ☾

Je n’aurais pas cru qu’un jour j’aurais pu entretenir une relation « secrète ». En soit, elle ne l’était pas vraiment, puisque nous ne refusions pas de sortir ensemble à l’extérieur, de dîner au restaurant ou de s’offrir un petit weekend en amoureux quelque part. Simplement, nous ne voulions pas officialiser auprès de nos familles et amis, afin de pouvoir juste profiter rien que nous deux. Après, le fait de ne pas avoir parlé à nos familles ne voulait pas dire que l’on ne s’aimait pas et que l’on n’était pas attiré l’un pas l’autre, simplement nous désirions prendre notre temps, avancer tranquillement ensemble et nous déciderions du moment opportun pour annoncer chacun que nous étions en couple. Je me sentais un peu comme un adolescent qui se cachait de ses parents pour entretenir une relation avec sa petite amie. C’était amusant et ça avait ce côté excitant aussi. Pour le moment, je me fichais pas mal de dire à mon entourage que j’étais en couple, tout ce que je voulais c’était d’être avec Charlène, le reste n’était pas le plus important pour le moment.

Je n’avais pas trouvé son baiser suffisant à mon goût alors je n’avais pas hésité à lui en réclamer un autre en l’embrassant à nouveau. J’avais aimé sentir ses mains se poser sur mon torse alors que l’on échangeait ce baiser passionné. Je hochais doucement la tête en souriant à sa remarque. « Tout à fait. En même temps comment ne pas avoir envie de t’embrasser ? » Il fallait savoir que je serais toujours demandeur d’un baiser, ses lèvres avaient un goût exquis dont je ne saurais me passer. A mes yeux, Charlène était tout simplement parfaite, tout était parfait chez elle. « Tu es toujours bien au-dessus de moi en terme de beauté, d’élégance, de classe, de tout ce que tu veux. Tu es parfaite Charlène Stappord. » soufflais-je contre ses lèvres avant de déposer quelques baisers le long de son cou. Je fis une petite moue triste. « Le temps passe toujours beaucoup trop vite quand je suis avec toi. » Je me mordillais légèrement la lèvre. « Ah oui, tu penses à moi ? » demandais-je avec un petit sourire en coin. Je glissais mes doigts dans ses cheveux en ne la quittant pas des yeux. « Quel genre d’idées ? » J’avais toujours un petit sourire sur les lèvres et je haussais doucement les épaules. « Je dirais qu’on a tout notre temps. » Je me doutais qu’elle avait quelque chose derrière la tête, ce petit sourire au coin de ses lèvres en disait long sur sa pensée. Je ressens un frisson me parcourir le corps quand ses doigts glissent le long de mon torse. Je viens lentement déposer mes lèvres contre les siennes. Je sens le désir s’emparer de moi, mais est-ce bien raisonnable, ici, dans son bureau ?

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feat. @charlène brennan ☾

Auprès de Charlène, je me sentais bien, aussi bien que je l'eus jamais été depuis de très longues années et surtout depuis l'enlèvement de Gabriella. Face à cette épreuve, nous nous étions aperçus avec mon ex-femme que notre couple était arrivé à la fin de son histoire. J'avais été très heureux avec elle, là n'était pas le problème, et puis elle m'avait donné une fille exceptionnelle. Mais nous avions fait le tour ensemble et notre couple n'avait pas résisté à tout ça. J'étais bien trop angoissé, en colère, que j'avais totalement délaissé ma femme à ce moment-là, mais je n'avais pas su faire autrement, j'avais dû prendre sur moi pour tenir le coup et ne pas partir en vrille, mais je n'avais pas ressenti ce besoin d'être auprès de mon épouse et de la soutenir, bien au contraire on s'était plutôt déchiré. Pour autant nous avions convenu d'un commun accord de divorcer, de rester en bons termes et c'était très bien ainsi. Désormais je voulais juste profiter de ma relation avec Charlène et rien d'autre, je me sentais bien, il me semblait qu'elle aussi, et c'était tout ce qui comptait pour moi.

J'étais amusé de voir comment je me comportais avec Charlène, tel un adolescent, alors que je ne me souvenais pas que le début de ma relation avec mon ex-femme ait été aussi fusionnel. Je me rendais alors compte que même si j'étais tombé fou amoureux de la mère de Gabriella, elle n'était pas la femme de ma vie, mon âme soeur. Je croyais plutôt que cette femme que je cherchais et dont j'avais tant besoin n'était autre que Charlène. D'autant plus que j'avais trouvé Charlène sans même la chercher, l'amour m'était tombé dessus comme ça, sans que je m'en rende compte ni que je fasse quoi que ce soit pour. Je haussais doucement les épaules. "Impossible ! Je ne sais pas te résister de toute manière." Être loin d'elle était assez difficile à gérer, surtout que nous étions au tout début de notre relation. Alors quand j'étais avec elle, je ne voulais pas la lâcher. J'avais besoin de l'embrasser, de toucher sa peau, d'être le plus près d'elle possible, autant qu'elle voudrait de moi. "Tu l'es Charlène. A mes yeux en tout cas, et c'est tout ce qui compte." lui répondis-je tendrement en posant un baiser sur son front. Ce petit sourire qu'elle avait me faisait littéralement craquer. "Et moi, je pense à toi tout le temps." Je n'avais pas honte de lui dire ce que j'éprouvais à son égard et encore moins d'avouer que j'étais complètement fou d'elle, j'assumais complètement mes sentiments et j'étais même fier qu'elle m'aime en retour et qu'elle pense à moi elle aussi. "Si c'est juste pour moi, ça me va." J'esquissais un petit sourire car même si elle ne laissait rien paraitre, je comprenais un peu à quoi elle faisait allusion. Et encore plus quand je l'avais vu aller fermer la porte de son bureau à clé. Je secouais doucement la tête à la remarque qu'elle fit ensuite. En effet, nous n'étions absolument pas pressés. Je ne me fais pas prier pour venir contre elle quand elle m'attire à elle et nous emmène jusqu'à son bureau sur lequel elle s'installait. Je la laissais poser mes mains sur ses cuisses et répondais avec ardeur à son baiser tout en remontant mes mains le long de ses cuisses. Je collais mon corps contre le sien sans lâcher ses lèvres. J'avais envie d'elle et j'espérais bien que personne ne viendrait nous déranger...

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feat. @charlène brennan ☾

Avec Charlène, nous n’avions absolument pas prévu de tomber amoureux. Au départ, j’avais même un peu peur d’avoir des sentiments pour elle. Pour la simple et bonne raison qu’elle est l’éditrice de ma fille Gabriella et que je ne voulais pas de problème avec l’une ou l’autre si je devais prendre parti pour je ne savais quelle raison, ou juste parce que je ne voulais pas mettre ma fille dans un état de gêne si jamais elle voulait vraiment pour séparer vie privée et vie professionnelle. J’avais fait de mon mieux pour ne pas trop me rapprocher de Charlène, pour ne pas tomber amoureux, mais cette femme avait quelque chose de très attirant, elle était si spéciale à mes yeux que je n’avais pas été en mesure de lui résister. J’avais craqué, et comme elle n’avait pas été contre, j’avais laissé mes sentiments aller comme il devait et aujourd’hui nous étions ensemble. Alors même si personne n’était au courant, cela ne me posait aucun problème. J’espérais simplement que le jour où nous officialiserons notre relation, Gabriella ne me reprocherait pas de ne rien lui avoir dit, parce que je lui disais tout, depuis toujours. Mais je connaissais bien ma fille, elle comprendrait que nous avions souhaité dans un premier temps vivre « caché ».

Je n’aurais pas cru qu’une relation secrète aurait pu me rendre aussi heureux. Le plus souvent quand une relation est secrète c’est parce qu’elle est interdite ou mal vue aux yeux des autres car la personne que l’on aime n’est pas apprécié par notre famille ou qu’il y a des conflits entre les deux familles. Nous concernant, tout allait pour le mieux, simplement nous avions envie d’avoir notre petit cocon rien qu’à nous, sans personne dedans pour le moment. Puis je connaissais un peu l’histoire de Charlène et je ne doutais pas que l’arrivée d’un homme dans la vie de leur mère, au vu de son passé, pourrait leur faire peur. Je ne souhaitais pas qu’ils aient peur de moi, je ne ferais jamais de mal à Charlène, du moins pas physiquement en tous les cas. Alors qu’elle posait sa main sur ma joue pour une tendre caresse, je venais poser ma main par-dessus la sienne et tournais la tête afin de venir déposer un baiser dans la paume de sa main. Elle était rayonnante et avait ce sourire sur les lèvres qui avait le don de me faire fondre. Je souris à sa remarque. « Et toi tu sais quoi faire pour que je sache toujours quoi dire. » J’étais naturel avec elle et je n’avais pas peur de dire ce que je pensais d’elle et ce que je ressentais à son égard. C’était vraiment agréable et soulageant de pouvoir être soi dans une relation, je ne pouvais clairement pas rêver mieux.

J’étais totalement ravi de savoir que tout comme moi, elle se fichait bien de ce que les autres pouvaient penser d’elle, ce qui lui importait c’était mon avis et c’était évidemment réciproque. Tant que je lui plaisais et qu’elle m’aimait tel que j’étais, c’était ce qui m’importait, le reste n’était pour moi qu’un détail. C’était de Charlène dont j’étais amoureux et avec qui je voulais être, ce que des inconnus (ou pas) pouvaient penser de moi, ça me passait bien au-dessus de la tête. La seule personne dont l’avis avait beaucoup d’importance pour moi c’était celui de ma fille unique. Mais le fait que Gabriella ait une place aussi grande dans ma vie n’était un secret pour personne, alors que ça plaise ou non c’était ainsi. Vis-à-vis de Charlène, je savais que ce lien que j’avais avec Gabriella n’était pas un problème. Je ne peux m’empêcher de rire avec elle à ses dires avant de déposer un baiser sur le haut de son front. « C’est déjà le cas. » lui répondis-je d’un air amusé. Je parvenais parfaitement à travailler mais il était vrai que je pensais très souvent à Charlène, voire même vraiment tout le temps, mais j’arrivais à faire la part des choses et rester professionnel et sérieux dans mon travail. « J’espère bien… » lâchais-je en me mordillant la lèvre inférieure ayant très bien compris de quoi elle parlait. Evidemment que je souhaitais l’exclusivité avec Charlène, même secrète, notre relation était très sérieuse et il n’était pas question que je la partage.

Jamais je n’aurais pu croire que j’aurais pu avoir une relation avec une femme dans un lieu public. Bon certes avec la porte fermée à clé c’était presque un lieu privé, mais il y avait tout de même beaucoup de monde autour. Si l’on m’avait dit que je ferais ce genre de choses quelques années en arrière, j’aurais juré que c’était impossible et absolument pas mon genre, et pourtant c’était là sur le point d’arriver et cela ne me dérangeait aucunement, bien au contraire. J’avais bien trop envie d’elle et je crois que nous n’avions pas envie d’attendre plus longtemps. Je frémis alors que je sentais ses lèvres dans mon cou. Il y avait cette délicatesse, cette tendresse, mais en même temps je sentais qu’elle avait autant envie que moi que nous fassions l’amour. D’ailleurs elle me le confirmait peu après. Ses mains étaient finalement arrivées jusqu’au niveau de ma ceinture. « Moi aussi. Tu sais y faire pour me rendre complètement fou de toi ! » Lentement, je faisais remonter sa jupe le long de ses cuisses sans cesser de caresser son corps. Sa jupe suffisamment remonter, j’attrapais délicatement son sous-vêtement et je la soulevais doucement du bureau afin de le faire glisser le long de ses jambes.

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feat. @charlène brennan ☾

Après mon divorce, je n’aurais jamais cru que je pourrais refaire ma vie. Même si nous avions décidé, avec mon ex-femme, de divorcer d’un commun accord, la cause de notre séparation avait été beaucoup trop douloureuse pour que je pense à refaire ma vie à ce moment-là. Tout ce que j’avais voulu, c’était d’être auprès de ma fille Gabriella, de la soutenir et de ne plus jamais la lâcher. Puis finalement, le destin avait fini par mettre Charlène sur mon chemin, et même si nous nous étions longtemps tournés autour avant de sauter le pas, elle avait clairement changé ma vie. Depuis que je la connaissais, et surtout depuis que l’on était ensemble, bien que cela ne soit pas officiel, je voyais la vie différemment. Je me rendais compte que je pouvais encore être heureux, et que Charlène serait ma source de bonheur.

Je ne pensais pas que j’aurais été tel un adolescent au début de cette relation, et pourtant c’était bel et bien le cas. Toutefois, cela ne me dérangeait pas, j’étais heureux et Charlène me paraissait l’être également et c’était tout ce qui comptait à mes yeux. Il parait qu’on a tous droit au bonheur, j’avais longtemps pensé que je n’y aurais plus jamais droit, mais je me rendais compte que si et c’était vraiment agréable. Je me sentais léger, heureux, et ça faisait beaucoup de bien d’être amoureux. Je m’estimais chanceux d’avoir Charlène dans ma vie, et encore plus qu’elle ait pu s’intéresser à moi et même tomber amoureuse de moi. A mon âge, je ne pensais pas que l’on pourrait encore s’intéresser à moi, du moins pas une femme aussi merveilleuse que Charlène. « Je n’éxagère jamais… » Charlène avait le don de me rendre meilleur et je faisais au mieux pour être meilleur chaque jour, pour être meilleur pour elle, car elle le méritait, tout ce que je voulais c’était de la rendre heureuse.

Quand bien même quelqu’un apprendrait notre relation et aurait quelque chose à en redire, cela ne me gênerait aucunement. Je m’étais toujours fichu de ce que pensaient les autres alors ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Les autres n’étaient pas moi et personne n’aurait à me dicter ce que j’ai à faire, j’étais bien assez grand pour me gérer tout seul. A l’heure d’aujourd’hui, le seul avis qui pourrait me faire changer ma façon de faire ne serait autre que celui de ma fille Gabriella. Bien que l’avis de Charlène me soit également très important, ma fille était tout pour moi et si jamais elle devait un jour être contre notre relation, même si je ferais tout pour qu’elle change d’avis, je serais juste incapable de me fâcher avec elle, elle était bien trop importante à mes yeux. Je ne pus m’empêcher de rire à ce qu’elle dit ensuite. Et coïncidence ou pas, en tapotant doucement la poche de ma veste je sentais qu’il y avait quelque chose. Un sourire au coin des lèvres je sortais une paire de menottes et la lui montrais. « Il n’y a qu’à demander… » lui dis-je d’un air amusé en plaquant mes lèvres contre les siennes.

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feat. @charlène brennan ☾

C’était assez excitant que d’entretenir une relation dont personne n’était au courant, sans pour autant que cette relation ne soit interdite. Les relations d’adultère ce n’était pas mon truc, je préférais une relation saine où chacun des partis était libre de faire ce que bon lui semblait sans avoir de compte à rendre le soir en rentrant à la maison. Et j’aimais particulièrement ma relation avec Charlène pour ça. C’était simple, léger, sans prise de tête, et bon sang ce que c’était agréable. Je me laissais porter par notre relation sans réellement me poser de question. J’avais la sensation que c’était trop beau pour être vrai, je me demandais d’ailleurs souvent si je n’étais pas en plein rêve tant ça me paraissait irréel, et pourtant je vivais bien cette histoire fabuleuse avec une femme merveilleuse. « Si tu me pardonnes alors, je continuerais d’exagérer si c’est touchant. » lui répondis-je d’un air amusé en venant l’embrasser tendrement. Nous étions vraiment tels deux adolescents qui découvrent les secrets de l’amour, mais ce n’était aucunement dérangeant. Je voulais juste profiter de ces moments passés avec elle, sans me soucier de rien d’autre. La vie était assez cruelle comme ça, il fallait profiter de chaque bon moment qu’elle nous offrait car ça ne durait pas forcément longtemps.

La voir sourire, l’entendre rire, sentir son odeur, juste qu’elle soit heureuse, c’était tout ce qui comptait pour moi. Quand elle se mit à rire alors que je venais de sortir une paire de menottes de ma poche, je sentis mon cœur se remplir d’amour, d’amour pour elle. J’étais fou d’elle, je l’aimais bien plus que je ne pensais pouvoir aimer une femme un jour. Alors que mon divorce avait été prononcé, j’avais bien cru que je finirais seul, et je m’étais fait à cette idée, jusqu’à ce que je rencontre Charlène. Comme quoi, la vie peut parfois nous faire de bonnes surprises quand elle ne s’amuse pas à être la pire des garces avec nous. « En effet oui… » Puis réfléchissant quelques instants je repris la parole. « Mais je pense que je ne vais pas m’en servir… Je préfère que tu sois libre de tes mouvements… » lâchais-je contre ses lèvres en mordillant doucement sa lèvre inférieure. Je ne m’étais jamais servi de ce genre de choses, peut-être que ça viendrait un jour, mais probablement pas aujourd’hui, c’était simplement une plaisanterie. Puis je préférais quand même que ma partenaire puisse faire ce que bon lui semblait sans se trouver attacher je ne savais où et je ne savais comment.

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feat. @charlène brennan ☾

J’espérais bien qu’un jour notre relation avec Charlène pourrait devenir officielle, parce que j’avais envie de pouvoir montrer mon bonheur d’être avec une femme aussi merveilleuse à tout le monde. Mais pour le moment, garder cette relation secrète, afin que nous soyons qu’elle et moi à en profiter me plaisait plutôt bien. Chacun de nous avait ses raisons de vouloir que cette relation soit notre petit secret à nous pour le moment, et ce qui était beau c’était que nous étions compréhensifs l’un envers l’autre et nous ne jugions pas les raisons de l’autre, bien au contraire, on se soutenait. Cette relation était tout ce dont j’avais besoin, même si je n’aurais pas cru pouvoir me remettre en couple un jour, surtout à mon âge et après avoir passé autant d’années avec mon ex-épouse. « C’est adorable. Ah oui, vraiment ? Et comment je fais ça ? » lui répondis-je en ne pouvant m’empêcher de lâcher un petit rire à cette moue qu’elle faisait, beaucoup trop mignonne et sexy d’ailleurs.

Quand je n’étais pas de service, je ne promenais normalement jamais avec les menottes, mais là, je les avais oubliées dans ma poche. Ce n’était pas forcément une mauvaise chose puisque Charlène me les avait presque réclamées, ce qui était assez drôle d’ailleurs, mais excitant à la fois… Peut-être que nous essayerions un jour, mais je n’en avais pas envie aujourd’hui. J’aimais cette alchimie et cette complicité qu’il y avait entre nous, on se comprenait sans même avoir à se parler et c’était quelque chose que j’appréciais beaucoup. Nous étions toujours à l’écoute des envies et désirs de l’autre, nous n’imposions jamais quoi que ce soit à l’autre, et encore moins quelque chose qu’il ne voulait pas. Mon plaisir et mon bonheur passaient tout d’abord par son plaisir et son bonheur à elle. Si elle était heureuse, alors j’étais heureux à mon tour. « Alors, c’est parfait. » J’aimais plutôt l’idée de pouvoir sentir les mains de Charlène sur moi plutôt que de me priver de cette agréable et excitante sensation.