Somewhere only we know ı Thiago

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Somewhere only we know

I walked across an empty land knew the pathway like the back of my hand. I felt the earth beneath my feet, sat by the river and it made me complete. Oh simple thing, where have you gone? I'm getting old and I need something to rely on. ı @Thiago Fitzgerald & @Gabriella Belloua

Lorsque tu étais enfant, tu avais l'habitude d'aller à la fête foraine avec ton père. En même temps, qu'est-ce qu'il n'était pas prêt à faire pour te voir sourire, pour t'entendre rire ? Ces moments sont mémorables, c'était magique. Depuis peu, il est de retour en ville. Pendant presque un an, tu ne l'avais pas vu. Il avait même été absent pour la naissance de ton dernier enfant et ça t'avais brisé le coeur. Mais, enfin, il est de retour et tu as bien envie d'en profiter comme tu l'aurais fais au bon vieux temps. Pour ça, tu lui as proposé une sortie mais... Tu ne lui as pas dis quoi ! Ah non, tu voulais absolument garder l'effet de surprise, qu'il ne se doute de rien. Pas un mot. Le seul indice qu'il a et qui n'en est pas vraiment un, c'est de s'habiller normalement. Ton plan, c'est simplement d'aller à la fête foraine qui est ouverte aujourd'hui. Car oui, tu as beau être maman, tu gardes un esprit assez ouvert, aimant encore aller t'amuser comme tu l'aurais fais avant. Puis, il n'y a pas d'âge pour s'amuser !

Enfin, dès que tu es prête, tu rejoins ton père chez lui afin de l'y récupérer, lui adressant un immense sourire. Salut papa ! Prêt pour passer du temps avec ta fille chérie ? Seule enfant de ton père, ce n'est peut-être pas plus mal, pour la simple et bonne raison que tu ne te voyais pas forcément le partager. Quoi qu'il en soit, dès qu'il est prêt, tu te mets en route afin de te garer un peu plus loin. Lorsque tu sors de la voiture, tu le rejoins avec un immense sourire. Tu marches donc à côté de lui afin de te rapprocher à grand pas de ta destination. Je crois que ça va te rappeler de bons souvenirs... Lui dis-tu avec le sourire. Rien qu'avec les bruits et certaines attractions qui sont déjà visibles, il doit certainement comprendre où tu l'emmènes. Ça te met en joie. Passer du temps seule avec lui était encore impossible quelques semaines plus tôt, mais là? L'intention d'en profiter est bien présente.

Niagara

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feat. @gabriella belloua :coeur:

J’étais heureux d’être de retour à Bowen. Même si certaines choses que j’avais appris m’avaient fait beaucoup de mal et me rendais triste, je n’avais pas le droit de me laisser aller. Et puis je devais prendre sur moi, étant donné que ma relation avec Charlène n’avait pas été officielle, personne n’était au courant alors il ne fallait pas que l’on puisse me poser des questions. Seule Gabriella était au courant que quelque chose s’était passée avec Charlène, contre mon gré évidemment, mais elle nous avait en quelque sorte surpris alors que je sortais du bureau de Charlène. Je ne savais pas mentir, du moins pas à ma fille, qui me connaissait par cœur. Concernant Charlène, du fait qu’elle soit mariée et enceinte, j’allais devoir prendre sur moi, et aller de l’avant. Je l’avais perdu, à tout jamais, du moins d’un point de vue sentimental. Je ne doutais pas que l’on pourrait rester ami, et je n’avais pas envie de la perdre en tant qu’amie, je tenais bien trop à elle. Aujourd’hui, Gabriella m’avait proposé une sortie mais n’avait pas voulu me dire ce qu’elle avait prévu. Evidemment, je lui faisais confiance, simplement je détestais de ne pas savoir ce qui était prévu. La seule chose que je savais, c’était que je pouvais m’habiller normalement. Mais connaissant ma fille, je savais très bien que ce qu’elle avait prévu pouvait être une sortie banale pour le commun des mortels mais que ça représenterait forcément quelque chose pour nous. Je m’étais donc préparé simplement.

Sachant qu’elle ne tarderait pas à arriver, je l’avais attendu au pied de chez moi afin qu’elle me récupère. On ne pouvait pas se rejoindre sur place puisque je ne savais pas où elle m’emmenait, c’était une surprise d’après elle. « Salut ma chérie ! Evidemment que je suis prêt, j’avais tellement hâte. Tu m’as tant manqué… » Cette année loin de Bowen avait été difficile pour moi, surtout d’être loin de ma fille, de mes petits enfants et d’avoir loupé la naissance de la petite dernière. Désormais, il était hors de question que je quitte à nouveau Bowen, plus jamais, même si cela me coutait mon emploi. Une fois garée, je descendais également de la voiture et nous nous retrouvions à marcher l’un à côté de l’autre. Je lui souris à ce qu’elle me dit. Et en même moment j’entendais des bruits qui m’étaient plutôt familiers, ceux des attractions et des gens qui criaient. Je comprenais alors où elle m’emmenait mais je préférais ne rien dire à ce sujet. « Oh je n’en doute pas ! » Nous allions passer un super moment ensemble, qui nous rappellerait à tous les deux de très bons souvenirs. J’avais hâte. En tout cas, je comptais bien pleinement profiter de ce moment en tête à tête avec ma fille.

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I walked across an empty land knew the pathway like the back of my hand. I felt the earth beneath my feet, sat by the river and it made me complete. Oh simple thing, where have you gone? I'm getting old and I need something to rely on. ı @Thiago Fitzgerald & @Gabriella Belloua

Tu avais appris que Charlène s'était remariée et qu'elle était enceinte bien avant le retour de ton père. Malgré leur histoire, elle est toujours ton éditrice et ce n'est pas prêt de changer, toi qui travaille avec elle depuis un petit moment déjà. Tout comme tu imaginais bien que ça ne laisserait pas ton père indifférent, mais il n'avait pas à l'apprendre ainsi, pas durant vos rares appels alors qu'il était loin de toi. Et encore, cette histoire qu'il y a eu entre eux, tu n'étais pas vraiment sensée la connaître puisque tu les as surpris. Autrement, il y a de fortes chances que jamais tu n'aurais entendu parler de cette histoire qu'il y a eu entre eux. Maintenant, il a certainement dû l'apprendre puisque tu te doutes qu'il a eu chercher à la retrouver, mais tu ne souhaites pas remuer le couteau dans la plaie. Raison de plus de le faire sortir, de passer du temps en extérieur plutôt qu'à ruminer chez lui, à songer à ce qu'il aurait pu se passer s'il n'était pas parti. Ça, puis passer du temps en famille est toujours agréable, il t'as tant manqué... Tu es la petite princesse de ton père, ce n'est un secret pour personne. Et dire que tu es une fille à son papa n'est pas une honte, ça ne t'as jamais empêchée de te débrouiller et d'en arriver à tes fins dans les différentes choses que tu as pu entreprendre. Juste qu'il était toujours là, quelque part, pour te regarder atteindre tes rêves. Son absence était inhabituelle et tu souhaites donc rattraper un peu le temps perdu.

Lorsque tu passes le récupérer, il avoue que tu lui as manqué. Ses propos te font chaud au coeur, bien que tu n'en doutais pas. Toi aussi tu m'as manqué papa. Bien-sûr, surtout qu'il s'en est passé des choses en son absence, mine de rien. Incluant évidemment la naissance d'Hailee. Mais maintenant qu'il est là, tu vas en profiter à fond. Arrivés à destination, tu te gares non loin. Alors que tu marches à côté de lui, tu attrapes doucement son bras avec un immense sourire. Sa présence a toujours eu le don de te rassurer, c'est fou... Maintenant, rien qu'avec les attractions, les cris des gens, il doit certainement savoir où tu l'emmènes, mais tu as gardé le suspens aussi longtemps que possible. Alors que tu arrives enfin au sein de cette fête foraine, ton regard se pose sur lui. Par quoi tu veux commencer ? Niveau attraction évidemment, on ira chercher une barbe à papa après. Lui dis-tu en riant, tu es un véritable estomac sur patte et tu as de qui tenir. Être ici te rappelle tant de souvenirs, de moments passés avec lui dans ce genre d'endroit lorsque tu étais enfant. Et autant dire que tu ne seras jamais trop grande pour passer ce genre de moments avec lui.

Niagara

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feat. @gabriella belloua :coeur:

Je me doutais bien que Gabriella devait être au courant de la nouvelle vie de Charlène, toutefois je ne lui en voulais pas de ne m’avoir prévenu à ce sujet. Elle n’avait pas à le faire de toute manière, j’étais bien assez grand pour gérer mes histoires tout seul. Et puis, si ma fille ne nous avait pas surpris alors que je quittais le bureau de Charlène après une partie de jambes en l’air, Gabriella n’aurait probablement jamais rien su de mon histoire avec Charlène. Le fait que l’on n’en parle pas ensemble me convenait parfaitement, j’avais besoin de penser à autre chose, de tirer un train sur cette relation et passer à autre chose. Aucun retour en arrière n’était possible j’allais devoir m’y faire. Ma fille était la meilleure personne avec qui je pourrais passer du temps pour me changer les idées alors j’avais trouvé son idée de me sortir excellente. Puis, cela me faisait plaisir de pouvoir passer du temps avec elle, cela faisait si longtemps que ça n’avait pas été possible. Un an loin d’elle, c’était beaucoup trop long et je ne le ferais plus jamais, même si je savais qu’elle était très bien entourée avec son mari, ses enfants, ses amis. Gabriella était bien trop importante à mes yeux pour que je ne puisse rester loin d’elle aussi longtemps encore une fois. Je ferais désormais tout mon possible pour passer un maximum de temps avec elle afin de rattraper autant que possible le temps perdu même si j’avais conscience que ce n’était pas vraiment possible.

Je suis touché par le fait que ma fille m’avoue que je lui ai également manqué. Elle était tout pour moi, la personne la plus importante à mes yeux, et savoir tout l’amour qu’elle me portait était quelque chose qui me touchait. « Tu es adorable ma chérie. » J’avais loupé beaucoup trop de choses en mon absence, et notamment la naissance de la petite dernière. J’avais reçu quelques photos mais cela ne valait en rien de l’avoir rencontré. Cette petite fille était si merveilleuse, je voulais être auprès de ma famille désormais et la voir grandir, et être présent auprès de ma fille. Alors qu’elle attrapait mon bras alors que nous marchions l’un à côté de l’autre après s’être garé un peu plus loin me faisait très plaisir. Gabriella n’était pas comme beaucoup d’enfants qui finissaient par avoir honte de se montrer avec leurs parents. Ma fille n’avait jamais été ainsi, et nous avions toujours été bien trop proches pour ça. Elle n’avait jamais eu honte de se montrer à mes côtés et rien ne pouvait me faire plus plaisir. Je me sentais comme un enfant en arrivant à cette fête foraine. Je ne m’étais absolument pas attendu à ce qu’elle m’emmène ici mais cela me faisait très plaisir et ça allait nous rappeler à tous les deux de très bons souvenirs. Je tournais la tête vers elle et la voyant sourire je ne su faire autrement que de faire la même chose. « J’avoue que je ne sais pas… Je me souviens que tu adorais le train fantôme quand tu étais petite… Je suis un peu nostalgique… » dis-je en haussant un peu les épaules. « Mais on peut très bien faire autre chose, toute façon on verra pour des attractions un peu plus à sensations… Et avec plaisir pour la barbe à papa, tu sais combien j’en raffole ! » Passant mon bras autour d’elle je l’attirais contre moi et déposais un baiser sur son front.

codage par aqua

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Parler d'un tel sujet avec ton père était délicat, puisque tu sais que ça doit être douloureux pour lui. Mais remuer le couteau dans la plaie est certainement la dernière chose à faire. Tu peux simplement espérer qu'il puisse avancer, et essayer de s'en remettre. Plutôt que d'en parler, tu as opté pour une autre idée qui te semble bien meilleure : l'aider à penser à autre chose en passant du temps à deux. Après tout, n'est-ce pas là la meilleure chose à faire, finalement ? Ainsi, il aura l'esprit occupé, mais c'est aussi une manière de lui rappeler que tu seras toujours là pour lui, quoi qu'il arrive. Puis, il faut admettre qu'il t'avais manqué. Même si tu étais entourée, ils ne sont pas ton père. Cette figure paternelle est importante à tes yeux, réellement importante. Ton père, c'est tout pour toi, pour la petite princesse à son père que tu es. Cette année sans lui semblait presque interminable, c'est fou.

Mais non, c'est la vérité. Parce que oui, mine de rien, ton père est une personne de confiance. Celui vers qui tu te tournes en cas de moments difficile, c'est l'homme qui te connais le mieux avec ton mari. Après son départ, il te manquait simplement une partie de toi finalement. Tu étais heureuse, mais il manquait une personne pour être totalement épanouie. C'était lui. Alors que tu marches aux côtés de ton père, tu lui attrapes le bras tout en gardant le sourire. Jamais tu n'as eu honte de lui, et ça ne sera jamais le cas. Pire, t'es prête à sortir les armes si quelqu'un ose faire un commentaire déplacé à ce sujet. Venir à la fête foraine était, selon toi, la meilleure idée qui soit pour passer du temps à deux. D'une part car c'est impossible de s'ennuyer, et d'une autre part car ça te rappelle énormément de souvenirs d'enfance. C'était toujours ton père qui t'emmenais à ce genre d'endroits quand tu étais enfant. Cette fois, les rôles se sont inversés.

Le train fantôme pour commencer, ça me va ! Bonne mise en bouche avant de faire une attraction à sensations fortes. Lui dis-tu d'une voix assez excitée, digne de quand tu étais enfant finalement. Il n'y a pas d'âge pour s'amuser de toute façon.De toute façon, on risque d'en faire pas mal, j'ai envie d'en profiter ! Un air innocent plaqué au visage, tes paroles sous-entendent une chose : tu risques d'y passer plusieurs heures, surtout en sa compagnie. Heureusement qu'il était prévenu que ça allait durer un petit moment, cette fameuse sortie entre père et fille. Moi aussi ! Mais on en mangera une après, promis ! On fera le plein de sucre. Après qu'il ait embrassé ton front, tu embrasses délicatement sa joue. Tu as beau avoir trente-sept ans, ces petits gestes ont toujours fait partie intégrante de votre quotidien, et ce n'est pas prêt de changer.

Niagara

Invité

somewhere only we know

feat. @gabriella belloua :coeur:

Il n’était pas question pour moi d’embêter ma fille avec mes histoires de cœur. Mais même si je décidais de ne pas lui en parler, car cette histoire avec Charlène était censée être un « secret » et parce je devais désormais passer à autre chose, et ce n’était pas en ressassant sans cesse tout ça que j’allais y parvenir. Toutefois, Gabriella me connaissait très bien et je n’avais en général pas besoin de dire quoi que ce soit pour qu’elle remarque que ça n’allait pas. Nous étions si proches elle et moi que je n’avais absolument aucun secret pour elle, même si j’essayais de lui cacher les choses elle finirait par se rendre compte que je lui cachais quelque chose. Et je n’aimais pas cacher quoi que ce soit à ma fille, simplement avec Charlène ça avait été différent. Je n’avais pas apprécié de cacher la vérité à Gabriella, simplement on avait choisi avec Charlène de garder notre relation secrète, pour ses enfants déjà et puis de mon côté parce que j’avais peur de la réaction de Gabriella étant donné qu’elles travaillaient ensemble toutes les deux et je n’aurais pas voulu que ça puisse générer un conflit.

Je souris à sa remarque. « Peut-être, mais tu es adorable quand même ! Et je t’aime. » Gabriella était à mes yeux la plus merveilleuse des filles que j’aurais pu rêver d’avoir, elle était tout simplement parfaite. Elle était agréable, douce, gentille, jamais un mot plus haut que l’autre et elle était toujours la première pour faire plaisir, pour réconforter en cas de besoin. J’avais beaucoup de chance de l’avoir dans ma vie, et j’en avais conscience. Elle était la personne la plus importante dans ma vie, et pour elle je serais prêt à tout. J’avais toujours aimé cette relation fusionnelle entre nous deux et j’espérais bien que cela ne changerait jamais. Pour le moment, aucun risque, elle n’avait toujours pas honte de se balader au bras de son vieux père alors je n’avais pas de soucis à me faire pour le moment, et je ne croyais pas que j’en aurais à me faire un jour. On avait chacun nos vies, certes, enfin surtout elle car ma vie amoureuse était un vrai désastre en ce qui me concernait, mais pour autant on trouvait toujours du temps l’un pour l’autre, pour être ensemble. Dès la naissance d’un enfant, les parents s’en occupaient au mieux, lui donnant tout ce dont il avait besoin. Puis il arrivait un jour où les rôles commenceraient à s’inverser, où les parents deviendraient dépendant de leurs enfants. Bon certes je n’en étais pas encore là, mais qu’aujourd’hui ma fille prenne soin de moi car elle savait que j’en avais besoin, ça me faisait chaud au cœur.

J’étais ravi à l’idée que le train fantôme en première attraction lui plaise. Elle n’avait pas tort, cela nous mettrait un peu dans le bain avant de nous diriger vers de plus grosses attractions. « C’est parfait ! » Nous étions peut-être des adultes mais une fois rendus à la fête foraine, nous étions plutôt deux enfants, de grands enfants certes, mais des enfants. J’avais toujours gardé un esprit plutôt jeune, et c’était grâce à ma fille. J’avais toujours fait en sorte de me mettre à la page un peu surtout afin de ne pas être ringard et démodé et que ma fille puisse avoir honte de son vieux père. « J’ai envie d’en profiter aussi, et puis ça va me faire le plus grand bien de passer du temps avec ma fille préférée ! » répondis-je d’un air amusé. Il m’arrivait souvent de lui dire qu’elle était ma fille préférée, elle était fille unique alors c’était évident, mais je savais que si j’avais eu d’autres enfants, elle serait restée ma préférée, c’était pourquoi j’avais toujours refusé d’avoir d’autres enfants après elle. « Avec plaisir ! J’aime tellement le sucre ! Et puis, ça réconforte ! » J’arborais un large sourire alors qu’elle avait déposé un bisou sur ma joue. Je regardais ma fille avec des yeux brillants, d’amour et d’émotion, ma fille c’était clairement la meilleure.

codage par aqua

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I walked across an empty land knew the pathway like the back of my hand. I felt the earth beneath my feet, sat by the river and it made me complete. Oh simple thing, where have you gone? I'm getting old and I need something to rely on. ı @Thiago Fitzgerald & @Gabriella Belloua

Tu connais ton père par coeur. Lorsque cette histoire a commencé, il a changé d'une certaine façon. Il paraissait plus heureux, et même un peu plus occupé. D'ailleurs, tu as même un souvenir très clair d'un soir où il avait dit qu'il ne pouvait pas te voir car il était occupé au travail. Pour lui faire une surprise, tu as décidé d'aller le voir jusqu'à son bureau. Problème ? Ses collègues t'ont répondu qu'il était parti du bureau deux heures plus tôt afin de rentrer chez lui. Mais tu ne lui en as jamais parlé car tu estimes simplement qu'il a le droit d'avoir une vie privé, qu'il ne voulait peut-être pas t'en parler dans l'immédiat. Malgré ta curiosité et cette envie de savoir de qui il s'agissait, tu as totalement respecté son intimité. Mais ce jour là, lorsque tu l'as surpris en train de sortir du bureau de ton éditrice... Tu as compris que cette femme, c'était elle. Il n'a plus l'air aussi heureux aujourd'hui et plutôt que de remuer le couteau dans la plaie, tu préfères simplement être présente et lui changer les idées.

Je t'aime aussi papa. Lui dire ces quelques mots n'a jamais été d'une grande difficulté pour toi. Au contraire. Mais c'est aussi parce que tu as la chance d'avoir un père formidable, avec qui tu entretiens une relation fusionnelle et saine. Ton père n'a jamais été étouffant, il n'a jamais eu de comportement inadapté à ton égard. Au contraire, tu as toujours pu te tourner vers lui en toute confiance, sans jamais te sentir jugée. Et pourtant, n'oublions pas qu'à dix-huit ans, tu es tombée enceinte. Certains pères auraient très mal réagi et même si ce n'est pas forcément ce qu'il imaginait pour toi, il ne t'as pas laissée tomber. Ton père est un homme merveilleux, un modèle que tu aimes et admires. Peu importe ce qu'il pourrait arriver dans vos vies respectives, il y a une chose qui est certaine : il ne te laisseras jamais tomber et toi non plus. La seule chose qui empêchera l'autre d'être présent, c'est la mort. Espérons donc que ça n'arrivera pas de si tôt. Mais quoi qu'il arrive, tu as bien l'intention de prendre soin de lui et d'être présente dans sa vie.

Adjugé ! La première attraction sera donc le train fantôme, comme tu l'aimais tant quand tu étais petite. Enfin... Tu aimais cette attraction lorsque tu la faisais avec ton père. Avec ta mère, ce n'était pas du tout la même histoire. Il faut être honnête : tu as beau aimer ta mère et être proche d'elle sur certains points, ce n'est pas la même chose qu'avec ton père. J'espère bien que je suis ta préférée, je suis la seule ! Lui dis-tu en riant. Après, c'est un simple constat puisque tes parents n'ont jamais eu d'autres enfants. Alors imagine le sucre + moi, ça va faire des étincelles ! Avec le sourire, tu prends donc la direction du train fantôme avec la meilleure personne qui soit, c'est à dire ton papa.

Niagara

Invité

somewhere only we know

feat. @gabriella belloua :coeur:

Je n’avais aucun secret pour ma fille, et avec le recul je m’en voulais un peu de lui avoir caché ma relation avec Charlène même si en soi ce n’était pas grave. Mais au final, elle avait compris toute seule qu’il se passait quelque chose entre Charlène et moi. Ça aurait été tellement plus simple que je lui dise la vérité. Mais j’avais eu bien trop peur qu’elle ne le prenne mal et qu’elle m’en veuille pour cette relation que j’avais du fait que Charlène était son éditrice. Toutefois, j’aurais dû faire confiance à ma fille, elle aurait compris que les sentiments ne se commandaient pas et que je n’avais pas choisi spécialement de tomber amoureux de Charlène, ça nous était tombé dessus comme ça, par hasard et on avait juste profiter de cela, rien qu’elle et moi sans vouloir ébruiter tout cela. Cette histoire avait été fabuleuse à mes yeux, mais beaucoup trop courte, par ma faute. Aujourd’hui je payais le prix fort ce départ pour le travail mais je savais que je pouvais compter sur ma merveilleuse fille pour être là pour moi et me changer les idées. Nous n’avions pas franchement besoin de nous parler, on se comprenait par de simples regards ou juste par l’attitude de l’autre. Elle me connaissait par cœur.

Le simple fait de l’entendre prononcer ces mots me faisaient chaud au cœur, et jamais je ne me lasserais de l’entendre me dire des choses pareilles. Ma fille, c’était la personne la plus importante à mes yeux, celle pour qui je serais capable de n’importe quoi. Et je l’avais déjà fait en payant un type pour s’occuper du cas de ce fumier qui avait osé lui faire du mal, poser ses sales pattes sur elle et la laisser pour morte. Notre relation à Gabriella et moi était indescriptible. Je ne pouvais pas vraiment mettre de mots sur ce qui nous liait tous les deux. D’ailleurs, ça avait parfois posé problème avec sa mère, qui était assez souvent jalouse de ma relation avec notre fille car elle prétendait que je l’accaparais trop. Je n’avais absolument rien fait. Cette relation fusionnelle était née le jour de la naissance de Gabriella et nous avions simplement alimenté cette relation au fil des années, on ne pouvait rien y faire, c’était ainsi et il fallait l’accepter. Rien ni personne ne pourrait m’empêcher d’avoir cette relation fusionnelle avec ma fille, elle était toute ma vie.

Je ris à sa réflexion. « C’est bien parce que tu étais ma préférée que je voulais pas d’autre enfant… Je t’aimais beaucoup trop pour qu’un autre enfant trouve sa place. » Je n’avais pas honte de le dire, ni même d’avoir refusé d’avoir d’autres enfants. J’avais fait ce choix et je l’assumais. Je trouvais que c’était bien plus raisonnable que d’accepter d’avoir d’autres enfants et de ne pas être en mesure de leur donner tout l’amour dont ils avaient besoin car je ne savais donner cet amour qu’à un seul enfant. Ma femme avait accepté mon choix et nous avions plutôt bien vécu cela, en tout cas de mon côté c’était le cas. « J’imagine ! Mais j’adore quand ça fait des étincelles ! » Je me sentais comme un enfant, et ça ne me posait aucun problème, bien au contraire. Dans cette fête foraine avec ma fille, je ne me prenais pas au sérieux et retombais clairement en enfance, et ça avait toujours été le cas même quand elle était petite. Après nous être baladé un moment parmi les différentes attractions, nous arrivions enfin au train fantôme. « Tu es prête ? Tu n’as pas peur ? » demandais-je d’un ton taquin.

codage par aqua

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Jamais tu ne pourrais en vouloir à ton père d'avoir voulu garder cette relation secrète, du moins dans leurs débuts et ce, quelles que soient les raisons. D'une part car il y a peut-être cette peur que ça ne dure pas aussi longtemps que souhaité ? De peur que tu puisses mal le prendre ? De peur qu'ils se rendent compte qu'ils sont mieux en tant qu'amis et non en tant qu'amants ? Les raisons sont diverses et variées et sauf s'il désire t'en parler, ça ne te regarde pas outre mesure non plus. Lorsque Ian est entré dans ta vie, tu ne lui as pas non plus dit dès le premier soir. Toi aussi, tu as voulu profiter les premiers temps avant d'oser lui en parler, comment pourrais-tu donc lui en vouloir d'avoir fait de même ? C'est humain, tout simplement. De toute façon, tu avais déjà quelques doutes au sujet de ces deux là à l'époque, bien que tu n'en parlais pas à ton père. Ces doutes se sont simplement confirmés d'eux mêmes. Maintenant, cette histoire appartient au passé et tu te doutes qu'il doit en souffrir. Ton père n'est pas ce genre d'homme à aimer qu'à moitié donc ça te semble assez évident finalement. Plutôt que de le laisser seul à souffrir, tu t'es dis qu'une petite sortie ne pourrait que vous faire le plus grand bien, et surtout à lui. Ton rôle c'est d'être présente pour lui comme il l'a toujours été pour toi.

Ton père a toujours eu cette importance dans ta vie et même lorsque tu as pris ton envol en quittant la maison familiale afin d'emménager avec Ian, ça ne s'est pas arrêté pour autant. Tu continuais de passer beaucoup de temps avec lui qui reste le premier homme de ta vie, celui grâce à qui tu es là. Depuis la plus tendre enfance, tu vois ton père comme ce superhéros qui serait prêt à déplacer des montagnes pour toi. Certains s'éloignent de leur parents avec l'âge et s'en préoccupent moins mais ce n'est certainement pas ainsi que ça se passe avec ton cher et tendre paternel. Que celui qui ose dire le contraire finisse brûlé sur un bûcher, pas de demi mesure. Petite, ta mère était parfois jalouse, c'est vrai. C'était toujours vers ce modèle masculin que tu te tournais. Non pas que tu aimais moins ta maman, mais c'était tout simplement différent, inexplicable.

Tu sais papa, avoir un autre enfant n'aurait pas forcément voulu dire que tu l'aimerais moins. Juste que ça serait différent, c'est certain. Mais quoi qu'il en soit, tu sais que je respecte ton choix. Petite, tu aurais probablement eu un peu plus de mal à le partager, c'est vrai. Même si tu aurais dû faire avec. Au moins, ton père n'a pas eu plusieurs enfants pour en privilégier qu'un seul, quitte à rendre les autres malheureux. Il en a eu qu'un et c'est toi, il n'a pas peur d'admettre qu'il aurait eu peur de faire des préférences. Tu as de la chance, j'adore ça aussi ! Lui dis-tu en riant. En même temps, vous deux, ça fait souvent des étincelles. Pas dans le genre dispute, c'est même tout l'opposé à vrai dire. Après être arrivés enfin à votre destination, ton père t'adresse quelques mots. Ton regard se pose sur lui avec un sourire en coin. J'ai plus quatre ans, tu sais ? Mais promis, tu pourras me tenir la main ! Il est désormais temps pour vous de vous lancer dans cette première attraction qu'est donc le train fantôme.

Niagara

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feat. @gabriella belloua :coeur:

Même si je m’en voulais d’avoir, pour une fois dans ma vie, cacher quelque chose à ma fille, avec le recul je me disais que ce n’était pas si mal finalement. En effet, ma relation avec Charlène avait été quelque peu écourtée avec le fait que je devais quitter Bowen pour plusieurs mois pour le travail et que je n’avais pas jugé bon d’entretenir une relation à distance ou Charlène serait à m’attendre et à s’inquiéter pour moi. Bien que cette relation ait été merveilleuse, il n’y avait pas tant à dire dessus, enfin à mon entourage du moins. C’était mon petit secret, notre petit secret à Charlène et moi, et ce n’était pas plus mal. Après, évidemment que si j’avais parlé à ma fille, j’aurais pu avoir son réconfort quand j’avais quitté Charlène mais aussi, et surtout, lors de mon retour à Bowen quand j’avais été clairement dévasté d’apprendre que Charlène était mariée et attendait un enfant. Pour autant, même si Gabriella ne savait rien, de ma part en tout cas, je savais qu’elle n’était pas dupe et qu’elle avait probablement compris qu’il y avait eu quelque chose entre Charlène et moi. Simplement, elle ne m’avait rien dit étant donné que de mon côté je n’avais parlé de rien. Malgré tout, elle ne semblait pas m’en vouloir pour quoi que ce soit, d’avoir été en couple un temps avec Charlène, de ne rien lui avoir dit, et surtout elle était là pour moi aujourd’hui car elle sentait que j’avais besoin qu’on me remonte le moral. Je savais que je pourrais toujours compter sur elle, et évidemment qu’elle pourrait toujours compter sur moi, j’étais son père et je ferais n’importe quoi pour elle, je donnerais ma vie si ça sauvait la sienne.

Gabriella resterait à jamais la femme la plus importante dans ma vie, c’était mon sang, mon enfant, mon oxygène. J’avais besoin d’elle pour être comblé dans ma vie. Même si je traversais un moment difficile, je saurais m’en remettre. Et après tout, ce n’était qu’une rupture, il y avait pire, comme ce qu’elle avait subi, et pour autant elle ne s’était jamais plainte de quoi que ce soit, elle avait eu des hauts et des bas, mais elle s’était battue sans cesse et menait aujourd’hui une vie qui la rendait heureuse. J’étais vraiment fier d’elle, une femme forte qui ne reculait jamais devant les épreuves de la vie, aussi difficile soient elles. J’avais eu peur avec le temps que l’on s’éloigne Gabriella et moi, simplement parce qu’elle grandissait, mais j’avais été ravi de constater que le temps ne faisait que nous rapprocher.

Je souris à sa remarque. Je comprenais tout à fait ce qu’elle disait et j’étais d’ailleurs d’accord, même si pour autant je n’avais jamais pris la décision d’avoir un deuxième enfant. « Je sais bien, mais je ne voulais pas prendre le risque de rendre mon enfant malheureux tu vois… Merci de respecter mon choix… » J’étais véritablement touché par les mots de ma fille, elle trouvait toujours les mots justes pour moi, des mots réconfortants et que j’aimais entendre. Elle savait y faire avec moi, elle me connaissait bien. En même temps, cela faisait trente sept ans qu’elle me pratiquait alors elle avait eu le temps de découvrir tout mes secrets. « Bien sûr que j’ai de la chance, de t’avoir d’en ma vie est ma plus grande chance d’ailleurs ! » Je n’avais pas peur du tout d’exprimer mes sentiments et mes ressentis à ma fille. C’était même tout naturel pour moi. J’aimais ma fille plus que tout au monde, je n’avais pas peur de le dire, c’était un fait. Je ris à ce qu’elle me dit. « Vraiment dommage… Mais si je peux te tenir la main, ça va alors. Petite je te tenais la main pour te rassurer mais en réalité, j’avais sûrement plus la trouille que toi ! » avouais-je en éclatant de rire. Par chance, il n’y avait pas trop de monde alors l’attente pour le train fantôme ne fut pas trop longue. Il était désormais temps de s’installer dans ce fameux train.

codage par aqua

Invité

Somewhere only we know

I walked across an empty land knew the pathway like the back of my hand. I felt the earth beneath my feet, sat by the river and it made me complete. Oh simple thing, where have you gone? I'm getting old and I need something to rely on. ı @Thiago Fitzgerald & @Gabriella Belloua

Sa vie privée lui appartient et il est normal qu'il ne te fasse pas de compte rendu des femmes avec qui il sort, ou avec qui il peut avoir des relations sexuelles. Et heureusement qu'il ne le fait pas d'ailleurs car il y a certainement des choses que tu ne souhaites pas savoir. Il a son jardin secret tout comme tu as le tien, rien de plus naturel. Déjà avant de les surprendre, tu avais quelques doutes mais le voir sortir de son bureau n'a fait que confirmer tes doutes. Pour autant, jamais tu ne lui en as voulu de ne pas t'avoir appelée directement après avoir conclus avec elle. Elle reste ton éditrice et lui ton père, tout savoir de leur vie ne te tente pas tant que ça. Maintenant que tu le sais, tu souhaites simplement être présente pour lui, pour l'aider à s'en sortir comme s'il l'avait fait dans le cas où tu aurais subis une rupture amoureuse. Et ce n'est pas parce que ça ne t'arrivera pas que tu ne dois pas être présente pour lui après tout. C'est tout simplement normal. Surtout que ton père et toi, vous êtes relativement proches? Vu qu'elle reste ton éditrice, tu as rapidement su qu'elle était enceinte et qu'elle s'était mariée. Et même si tu étais heureuse pour elle qui mérite d'être heureuse, tu n'as pas pu t'empêcher de penser à ton pauvre père qui allait souffrir de ça quand il allait rentrer car le connaissant, il allait certainement avoir une petite lueur d'espoir qui allait donc rapidement partir en fumée...

Même si tu es mariée, ton père garde une immense place dans ton coeur. Il reste le premier homme de ta vie, rien ni personne ne pourra changer ça. Il a toujours été présent, à tes côtés pour te soutenir. Tout comme il n'a jamais hésité à engager quelqu'un pour tuer celui qui t'as blessée, celui qui t'as fais vivre une telle horreur. Les années n'ont pas joué en votre défaveur et heureusement car jamais tu n'aurais réussi à te pardonner un éloignement avec l'homme principal de ta vie.C e n'est pas parce que tu as fondé ta propre famille que tu dois laisser cet homme si important pour toi derrière, comme si ça n'avait plus d'importance. Ton père, c'est ton pilier, ton modèle au masculin. S'il n'était pas là, il te manquerait assurément une personne importante dans ta vie. Cette vie qui, forcément, ne serait pas la même. Jamais tu ne pourrais être pleinement heureuse si ton père n'était pas aussi présent dans ta vie et c'est aussi clair que de l'eau de roche.

Je le comprends totalement oui, au moins tu y as réfléchi avant d'agir. Au moins, il n'a pas rendu un enfant malheureux en se rendant après compte qu'il ne pourrait pas l'aimer autant que toi. Et même si tu aurais adoré avoir un frère ou une soeur, ça ne t'as jamais empêchée d'être heureuse. Certains couples ne désirent pas d'enfant et tu peux le concevoir. Certains n'en veulent qu'un voir deux et d'autres envisagent des familles nombreuses. Chaque décision se respecte, chaque vie de couple est différente et tu ne peux que respecter ceux qui pensent d'abord à leurs envies avant de potentiellement rendre un enfant malheureux car il n'était pas aussi désiré qu'on l'imaginait, ou parce qu'on a pas suffisamment d'amour à lui donner. Jamais tu n'as douté du fait de pouvoir aimer tous tes enfants de manière égale, là où ton père a eu des doutes. Il a donc su agir en conséquences et rien que pour ça, il mérite totalement ton respect. Crois-moi que je n'aurais pas pu espérer avoir un meilleur père que toi. Et ça, tu le penses sincèrement. Certains se plaignent de leurs parents ou de la relation qu'ils ont avec eux. Ce n'est absolument pas ton cas, et surtout pas avec ton père d'ailleurs. Vos relations ont toujours été positives et saintes. Je ferais semblant d'avoir peur si ça peut te faire sourire, et je ne lâcherais pas ta main, promis ! Lui dis-tu en riant, comme si tu avais encore cinq ou six ans. Enfin, tu as beau être mère de famille, tu n'es pas certaine que ton père ne te perçois pas encore comme sa toute petite fille par moments. Heureusement, il n'est pas étouffant pour autant, et ça ne t'as jamais gênée. Peut-être car tu comprends cette envie de garder ses petits bébés pour soi, ces enfants qui grandissent trop vite au goût de leurs parents. Lorsqu'il est temps pour vous de faire l'attraction, tu lui tiens donc la main comme promis. Installée à ses côtés, tu ne risques pas d'aller bien loin sans lui et heureusement. Après tout, tu le lui as promis.

Niagara

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