Try on a little spotlight for a little while (Théo)

T’étais dans une de ces soirées où t’étais pas bien à l’aise, Alexis. T’avais accepté le contrat de Josephine il y a quelques temps et ce soir, à la demande de sa mère, tu devais l’accompagner dans un gala de bienfaisance. Qu’est-ce que tu faisais là? T’en avais pas la moindre idée. Tu te contentais de suivre Josie bien silencieusement, ta pochette dans les mains, ton regard ancré vers le plancher. « Alexiiiiiiis, on va le voir lui, il est trooooop beauuuuuu! » Tu relèves le regard pour oser le regarder et il est pas mal le type. Tu hoches la tête et tu suis Jo bien sagement alors qu’elle s’introduit assez férocement au type. Il s’appelle Théo et tu lui fais un petit sourire bien que tu restes un peu plus en retrait. Joséphine te balance son sac, tu l’attrapes de peine et de misère. La jeune femme s’empare du bras du dénommé Théo et l’emmène faire un tour. Tu les suis silencieusement en espérant ne pas trop causer de remous. Joséphine s’excuse un moment pour aller à la salle de bain. « Je suis désolée, j’espère qu’elle ne vous cause pas trop d’ennuis. Disons qu’elle sait bien ce qu’elle veut ou plutôt qui elle veut. » Que tu lui dis timidement en vue de faire la conversation puisque l’actrice montante et l’aspirante chanteuse disparaissait dans la salle de bain. Après tout, elle t’avait fait le signe de le surveiller pour s’assurer que personne ne lui pique.

Theo n’était pas gala, soirée, c’était le type qui préférait être chez soi, qu’un homme du monde. Mais on ne lui avait pas laissé le choix, ce soir, il était ici. Si il pouvait passer le plus discret possible c’était un plus non négligeable. C’était pour la bonne cause après tout et qu’un mauvais moment a passé. Sur l’instant, être proche du bar lui semblait la meilleure perceptive, loin de la foule, des conversation, à l’écart. C’était sans compter, sur une furie, qui l’avait pris d’assaut Ou kidnappé. Elle parlait tellement que son cerveau semblait mettre des barrières à toutes ces paroles, ses bras emprisonnant les siennes. Theo s’écartait discrètement, elle revenait comme aimant, coller à lui. La patience était loin d’être de son côté. Un regard vers la jeune femme qui les accompagnait, passive, elle subissait bien pire, sans même bronché. Son sac, il avait envie de lui rendre à travers la tronche, Un soulagement, qu’elle s’éclipse, son bras était moins engourdi. « Ne revenez pas surtout… Si elle pouvait se noyer au fond des toilettes…  » Ces dernières paroles étaient surtout pour lui, dit dans un murmure, dans un sourire à peine voilé, il manquait la main ciblait d’un au revoir. En croisant le regard de l’autre jeune femme qui les suivait peut-être qu’il n’avait pas été aussi discret… « Elle est détestable, prétentieuse, et odieuse… Pour une fois ce soir, elle n’aura pas ce qu’elle veut... » Et ce n’était pas des paroles en l’air. « Désole, elle est de votre famille ? » Parce qu’il n’avait pas mâcher ses mots, mais il n’allait pas non plus s’excuser. «  Vous ne devriez pas… Vous laissez faire.  Vous croyez qu'il faut qu'on partes maintenant ? Qu'elle se retrouve seule sans ces disciples » Mais c’était plus facile à faire, visiblement, on pouvait voir qui dominait.

Tu aurais préféré être ailleurs, être chez toi devant une bonne série ou juste à faire une sieste avec le chien de Josie alors qu’elle court à droite et à gauche. Quelque part, ce chien tu le considérais presque comme le tiens tellement tu passais de temps avec. L’homme lui demande de ne pas revenir et aimerait bien qu’elle se noie. Tu esquisses un sourire suivi d’un petit rictus. Tu ne souhaitais pas sa mort, loin de là, cette femme était tout de même ton gagne-pain quotidien. Il la décrivait par la suite comme détestable, prétentieuse et odieuse. Tu hochais un peu la tête. « Elle a aussi ses bons côtés… » que tu renchérissais sans trop être certaine de les connaître. T’étais une éternelle optimiste, Alexis. Elle n’aurait pas ce qu’elle voulait? Tu esquissais un petit sourire même si tu savais que ça pouvait déboucher sur une crise d’adolescente incroyable. « Non, pas de ma famille. » Que tu lui disais. Même si tu réalisais que Josie n’était pas pire que ta famille. T’avais bien trop supporté l’ignorance et le jugement de tes parents pour que ce soit bon pour toi. Il poursuivait en disant que tu ne devrais pas te laisser faire. « Elle paye bien. C’est la seule raison pourquoi je reste. » Ça et puis, elle ne survivrait pas sans toi. T’en étais persuadée. « Mais si vous voulez lui faire un coup, je ne peux qu’être votre associée dans le silence. » Que tu lui dis en rougissant. Faire patiner un peu Josephine, ça, ça te plaisait vraiment. Puis, Theo était joli garçon et il la détestait presque autant que toi, même si ça ne paraissait pas que tu la détestais.

La soirée qui se présentait ce soir, n’était pas son fort, mais il était plus tenue par ces obligations que par la volonté d’être ici. Peut-être que ça se ressentait dans sa façon d’être, dans son attitude, ça aurait dû arrêter beaucoup de personnes, son visage peu expression. Sauf une bien évidente, pas la meilleure, parce que finalement, il avait peut-être le don d’attirer les filles, un peu… Bizarre et il est gentil. Theo était surpris toutefois de la défense de la jeune femme qui l’accompagnait. Pourquoi ? Jusque-là, pour ce qu’il avait vu, elle n’avait pas été tendre. « Je suis curieux… Et quel sont ces bons côtés ? » Parce là, vraiment, il était curieux. Est-ce qu’elle les connaissait vraiment ? Est-ce qu’elle ne voulait pas être impolie ? Est-ce qu’elle voyait le bon côté chez les gens, même les pires… Donc il s’était trompé, en pensant qu’elle était obligée de la suivre, parce qu’elles étaient ensemble, enfin de la même famille. Décidément, ce soir, il avait visiblement faux sur toute la ligne. « Même si elle vous traite mal ? Dites-moi vous faites comment pour la supporter. L’argent fait beaucoup, mais... » Il n’avait pas des envies de meurtres, loin de là, mais une fille pareille, il l’aurait mis sous les somnifères toute la journée ou il l’aurait perdu en pleine campagne. Elle la payait visiblement bien, mais elle n’était pas contre jouer un mauvais coup contre elle. Rien qu’à cette perceptive, un sourire se dessinait sur son visage, franc, celui qui ne laissait pas de place à doute. Elle était jolie à rougir. « Partons... » Mais ces mots avaient à peine franchi ses lèvres, que la fameuse protagoniste, était sur le devant de la séance à part son bras comme si elle était sa propriété. Malheureusement, il ne l’était de personne, encore. Il se détacha énergiquement de sa prise, pour tendre sa main vers l’autre jeune femme… Il ne savait même pas le prénom. « Dommage d’avoir été absente, j’ai trouvé meilleure compagnie ... Un verre, je commence à avoir un peu soif. Vous pouvez toujours nous suivre derrière.» Une place qu’elle ne devait pas avoir souvent… Elle allait peut-être avoir des représailles en montrant clairement, avec qui il préférait passer la soirée une autre beaucoup plus charmante. « Moi, c’est Theo, autant faire bien les choses... »

Il était curieux et te demandait les bons côtés de Joséphine. Tu te mettais à rire doucement. « Elle est talentueuse, elle est gentille avec les enfants. Elle paye bien. » Que tu dis en faisant mine de réfléchir. « Elle a des principes, ce qui peut être un très bon comme un moins bon côté. » Puis, il te rappelait qu’elle te traitait mal et tu rougissais vivement à ce qu’il te disait. « Elle ne me traite pas mal… » Tu tentes de la défendre. T’es la première à lui faire son procès et pourtant, tu la défends devant cet inconnu. Tu soupires doucement à l’entendre et tu baisses tes yeux vers tes pieds. « Parce que quelque part, j’espère qu’elle n’arriverait pas à survivre sans moi. » que tu lui disais. Mais lui, il suggérait de partir avec un sourire. T’allais suivre son plan, mais elle était de retour et servait de protagoniste. Toi, tu n’étais qu’un élément secondaire. Tu perdais ton sourire et tu retournais derrière, dans les coulisses. Il se détachait subitement et sa main apparaissait devant toi. Tu rougissais de plus belle. « Je… Je… » Tu regardes Josie en colère et puis s’échapper en faisant claquer ses talons hauts et son mépris au passage. « Oui, un verre. » Que tu finis par dire. « Je crois que vous l’avez offusquée. » Dis-tu sans réprimer un léger sourire. « Alexis. Enchantée, Theo. Vous êtes natif de Bowen? » que tu demandes gentiment pour faire la conversation alors que vous vous dirigiez vers le bar où on semblait servir des coupes de champagne à profusion.