The greatest gift of life is friendship ı Alexis

Tu ne sortais pas beaucoup, Alexis. En fait, t’avais tout sauf le temps de sortir avec Jo qui criait aux scandales aux deux minutes. Travailler pour elle t’apportait un tas de pognon, mais d’un autre côté, ça t’apportait du stress, de l’inquiétude et t’avais l’impression de faire office de baby-sitter pour une célébrité enfant chiante et capricieuse. Même son père ne s’opposait pas à une telle appellation, c’était bien pour dire. T’avais opté pour un jeans bien simple avec un débardeur mignon bourgogne. T’allais retrouver Valentina, ton amie mannequin qui avait saisi bien rapidement l’ampleur du phénomène Joséphine Love. Direction le Elm Street, tu arrivais quelques instants plus tard et tu repérais rapidement Valentina. Tu t’approches presque en galopant vers elle et tu ris doucement parce que t’es vraiment heureuse de la voir. Tu l’étreins et lui fais la bise comme à ton habitude. Tu t’installais en même temps que Tina te l’offrais. « Ouiii, tu as tout à fait raison! Merci pour l’invitation! Ça va bien et toi, comment ça se passe? Le boulot, les amours, les emmerdes : dis-moi tout et surtout : n’épargne rien! » T’étais enchantée de la revoir. Elle te demandait quoi de neuf de ton côté et tu réfléchissais. « J’ai trouvé un petit boulot comme mécanicienne à mi-temps, j’ai l’impression d’être moins folle quand j’répare une voiture. » Tu affiches une mine songeuse. « Josie est toujours aussi folle qu’avant, on ne change pas une formule gagnante. Son père, le Docteur Love est tout aussi particulier qu'elle... » Que tu dis en haussant les épaules. « Mais sérieusement, rien de nouveau de mon côté. »

Boum. La nouvelle tombe, ta mâchoire se décroche probablement, tes yeux s’arrondissent. « Quoiiii?! Tu ne peux pas quitter le monde du mannequinat, t’es trop douée. » Que t’échappes d’une toute petite voix. Tu sais qu’elle est plus âgée que toi, Tina, mais tu ne t’attendais pas à ce qu’elle quitte ce monde aussi rapidement. À sa question, tu hausses les épaules. « Les bagnoles ne semblent pas s’en plaindre et le patron non plus. On dirait que tout va bien dans le meilleur des mondes. » Tu n’avais pas grand-chose à rajouter sur la mécanique. Elle te questionne concernant le Docteur Love et son engouement te fait rougir sur le champ. « Je sais pas trop comment tu vas le prendre, mais j’cherchais un truc pour Josie et j’ai débarqué chez lui… Et disons qu’il a pas apprécié, mais qu’il a fait un bon nombre de sous-entendus sexuels. » Que tu dis d’un trait comme pour t’en débarrasser. « J’sais toujours pas si j’suis à l’aise, flattée, insultée ou mal à l’aise. » Que tu échappes finalement en passant une main dans tes cheveux. Tu te rappelais très bien qu’il voulait être TON Docteur Love. Tu ne t’en étais pas remise. « Mais toiiiiiiii! Parle-moi de toiiiiii! Mes histoires de gamine ne sont pas plus intéressantes que ça! »

« Je comprends. » Tu comprenais qu’un enfant, ça changeait la donne. Tu savais que Val n’était pas comme tes parents à s’éloigner facilement et aisément. Et ça te faisait franchement plaisir qu’elle soit comme ça. C’est pour le bien de la petite, surtout. Elle poursuivait en te disant qu’elle resterait dans le mannequinat – ou plutôt dans le monde de la mode. Tu hoches la tête avec un sourire en entendant ses nouveaux projets. « C’est génial tout ça, Val! Ça promet et si jamais t’as besoin d’une assistante, tu sais où me trouver! » Que tu t’exclames en tapant des mains joyeusement.

Tu disais que tout allait bien, mais en fait t’étais une éternelle optimiste. Tu te concentrais sur ce quoi tu pouvais avoir du pouvoir parce qu’autrement… C’était plus complexe. Tu esquissais un petit sourire quand elle te disait que tout semblait bien se passer de ton côté. « Faut se concentrer sur le positif, sinon elle est longue la vie! » Que tu t’exclames en passant une mèche de cheveux derrière ton oreille. Tu vois sa surprise lorsque tu lui parles de Beckett et tu rougis vivement. « Je ne sais pas, c’est peut-être moi qui a mal compris ou je ne sais quoi… » En fait, tu savais qu’il t’avait fait des avances, tu savais que son regard te dénudait rapidement. Ça te foutait les jetons! Puis, la différence d’âge, elle était là. « C’est sûrement moi. » Que tu dis à Valentina.

« QUOIII ET T’AS ATTENDU TOUT CE TEMPS POUR ME LE DIRE? » que tu t’exclames le plus bruyamment et indiscrètement possible. Une soirée d’anniversaire? Tu esquisses un sourire. « Dis m’en plus! Il s’appelle comment? Il fait quoi dans la vie? Ooooh, Val, il te fait rougiiiiiir! » que tu glousses.

« Oh un nouveau bébé! » Que tu t’exclames comme s’il s’agissait d’un réel nouveau-né. T’es heureuse de voir tout ce qui s’avance vers elle et qui semble lui rapporter tellement. « Tu me tiens au courant, hein! » Que tu veux lui faire promettre. Elle abonde dans ton sens lorsque tu fais preuve d’un optimisme flagrant. Ton amie te disait que tu ne devais pas remettre ça en cause, tu hausses les épaules. T’en sais trop rien… « Autant que ça sonne wrong que d’un autre côté… » Ça t’allume. « C’est excitant un peu, non? » Que tu lui demandes avec un petit air de chien battu, avec la peur de te prendre une claque. Parlant de claques, lui en méritait et tu riais doucement. Tu secoues la tête. « Ça ne sera pas nécessaire. Mais c’est gentil. » Tu ne voulais pas non plus courir la chance d’avoir un contre coup, parce que sa fille, Josephine restait ta cliente…

Elle attendait le bon moment. « C’est mignon comme explication, donc je te pardonne. » Que tu lui dis avec un sourire. Tu apprenais qui était cet homme, Thiago… Tu ris doucement à ce qu’elle te dit. « Petite différence d’âge, c’est rien! » Que tu dis avant de voir la photo. « OUH, la baaaarbe! » Que tu dis en le trouvant fort séduisant malgré les rides. « Et tu l’as connu comment? » Tu demandes, tu questionnes : t’es curieuse Alexis et tu veux savoir d’où il vient le bonheur de ton amie au final.

Tu voyais sa joie, son bonheur au travers de ses expressions, ses mots aussi. Elle te promettait d’être dans les VIP. Tu allais tout savoir en temps et en heure et ça te plaisait. Ton amie te rassure en te disant qu’il ne voulait pas te rendre mal à l’aise. « Tu le connais comment, toi? Ça serait son genre? » Que tu lui demandes un peu intriguée. Est-ce que ça te plaisait? Quelque part, ça t’amusait, peut-être qu’elle était là, la nuance. Puis, elle te propose de lui en faire part si tu changes d’avis. Tu rigoles doucement et tu secoues la tête. « Je ne crois pas… Puis si ça se trouve, j’aurai le courage de lui en flanquer une claque. » Que tu admets finalement en haussant les épaules. Après, rien n’était moins sûr.

Tu parles d’écart d’âge avec Valentina puis tu hausses les épaules gaiement alors qu’elle te disait que ce n’était pas grand-chose. « Puis, on est toujours en avance sur les hommes au niveau de la maturité. » Que tu déclares en gardant ton sourire. « Ooooh, c’est trop mignon, Val! » que tu lui dis en gloussant. Tu l’écoutes parler de sa fête d’anniversaire surprise. « Oui, je crois qu’on ne s’est même pas croisées, ce soir-là. Et pourtant j’y étais! » Que tu admets, songeuse. « Ohhh, c’est trop mignon! Et tu les sens, les papillons? » T’étais fleur bleue, Alexis. T’étais comme ça, à t’émerveiller du beau, du rose bonbon. « Et la suite? Qu’est-ce que vous prévoyez? » Que tu demandes en étant à fond dans la love story de ton amie.