| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Jeu 14 Oct 2021 - 22:01 | |
| Il s’était passé un énorme accident enfin énorme, si on exagère les choses quand même. Quelque chose d’assez effrayant pour toi. Pendant ta balade à cheval avec Jamie, ton cheval a prit peur et il est parti comme une furie sans s’arrêter. Tu étais dessus, sans forcément de protection et il faut dire que tu as eu une peur bleue. Pas plus que ta soeur, surement, mais ça t’avait bien touché. Tu avais fais une chute de cheval. Ta soeur avait été prise de peur, pendant cette balade. Vous étiez dans la forêt, seuls et tu ne pouvais plus bouger. Heureusement, elle avait pris le courage d’appeler les pompiers pour qu’ils viennent t’aider parce que tu avais quelque chose de cassé, c’était sûr. T’essayais de dédramatiser la chose, parce que tu ne voulais pas faire peur à ta petite soeur mais bordel qu’est-ce que ça fait mal. Lorsque tu étais dans le camion des pompiers, tu as promis à Jamie que tout irait bien et que ça allait bien se passer. Elle avait récupérer les chevaux pour rentrer au haras et les déposer là bas avant de te rejoindre à l’hôpital. Mais une fois dans le camion des pompiers, loin des regards de ta petite soeur apeuré, tu avais finalement tourné de l’oeil avec les calmants qu’on te donnait.
La première chose dont tu te souviens quand tu t’es réveillé, c’est que tu étais dans ta plus belle tenue d’hôpital, allongé dans un lit avec ta jambe surélevé. Et en plus d’être surélevé, elle était dans un plâtre. Oh merde, la tuile. Jamie était là, elle avait eu énormément peur. Mais tu la rassurais encore une fois, en lui disant que tu allais bien. Et là, elle te prévenait qu’elle avait envoyé un message à ton ex-femme et surtout à ton fils pour leur dire que tu avais fini à l’hôpital. Oh non, encore des gens qui vont trop s’inquiéter. Tu avais passé la journée avec ta petite soeur dans ta chambre mais tu lui avais dis que tu pourrais survivre sans elle cette nuit, et que tout irait bien pour toi. En fin d’après-midi, elle partait pour aller chez elle et surtout elle te demanda de l’appeler si tu avais besoin de quoique ce soit. Ça te faisait sourire et tu lui affirmais que tu le ferai.
Aux alentours de 18h, les infirmières et les médecins se succédèrent dans la chambre pour voir si la chirurgie s’étaient bien passé et si tu te remettais bien ou pas. Ça avait l’air d’aller mais c’était pas non plus la grande forme. C’était surtout super délicat parce qu’à chaque fois que tu voulais faire quelque chose, tu avais besoin de l’aide de quelqu’un et si y’a bien un truc que tu détestes, c’est demander l’aide de quelqu’un. Lorsque la porte s’ouvrait à nouveau, tu soupirais. « Encore des piqures ou des médicaments ? Y’en a… » dis-tu en laissant ta phrase en suspens. La personne qui venait de rentrer n’était pas une infirmière ou un médecin, c’était Romy. « Oh, désolé, je pensais que c’était encore un médecin » dis-tu avec un sourire en coin. T’étais content qu’elle vienne te voir, mais tu n’avais pas envie qu’elle s’inquiète. Elle avait déjà eu un accident il y a quelques mois, tu ne voulais pas à ton tour lui foutre la frousse avec ta chute de cheval. Et puis, ce n’était pas si grave, tu avais seulement une jambe cassée.
@Romy Lloyd-Rankin
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| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Lun 18 Oct 2021 - 17:53 | |
| Les dernières semaines, les derniers jours avaient été riches en émotion. Entre le Write about me de Thomas qui parlait d'enfant, le message sur un éventuel sex friend envoyé par erreur, leur baiser qui ne quittait pas son esprit, Romy avait la tête ailleurs. Mais elle attendait avec impatience cette discussion qui devait avoir lieu chez elle, en fin de semaine. Une conversation qui risquait surtout d'être retardée. Romy avait reçu un message de Jamie en début d'après-midi. Seul le mot « hôpital » lui avait sauté aux yeux et l'inquiétude s'était rapidement emparée d'elle. Thomas était tombé de cheval. Rien que le mot suffisait à faire peur à la jeune femme, encore traumatisée par son séjour à l'hôpital quelques mois auparavant. Jamie avait tenté de la rassurer, en lui disant qu'il n'avait qu'une jambe et des côtes cassées, mais tant qu'elle ne le verrait pas de ses propres yeux, cette boule à l'estomac ne s'atténuerait pas. Elle termina son après-midi d'école, l'esprit ailleurs. Arthur l'avait rejointe devant l'école, après le collège, afin qu'elle l'amène chez son ami, chez qui il allait rester la nuit. Arthur avait d'abord refusé d'y aller, mais Romy avait insisté pour qu'il se change les idées. Après quelques messages échangés avec son père, qui lui avait remis du baume au cœur, le jeune adolescent avait accepté. Romy lui promit de l'amener, le lendemain, à l'hôpital dès l'ouverture des visites pour qu'Arthur puisse passer la journée avec son père. Puis, ce fut à elle d'aller justement à l'hôpital. L'infirmière à l'entrée de service lui indiqua la chambre de Thomas. Il était 18 heures passées et Romy savait qu'il lui restait peu de temps pour lui rendre visite. Quand elle arriva devant la chambre, elle donna un petit coup pour annoncer sa venue avant d'entrer. Elle entendit la voix de Thomas qui ronchonnait. « Déjà en train de râler ? » dit-elle, en tentant un trait d'humour. « Mais non, ce n'est pas un médecin, ce n'est que moi. Même si je peux toujours m'improviser comme une infirmière. » ajouta-t-elle en souriant, s'approchant de lui. Ses yeux verts l'observèrent attentivement. Cela lui faisait mal de le voir ici, dans cette chambre, la jambe surélevée, le teint blafard. Elle vint s'asseoir sur le petit bout de lit dans lequel il se trouvait, demandant, avec une pointe d'inquiétude : « Comment tu te sens ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Mer 20 Oct 2021 - 15:47 | |
| Tu ne te souviens pas grand chose de ta chute de cheval, seulement de Jamie qui t’annonce qu’elle est enceinte et que ton cheval a été aussi choqué que toi vu qu’il a rué et qu’il est parti au quart de tour. Tombant sur une grosse pierre, ça n’a pas épargné tes côtes et ta jambe droite. Ta petite soeur t’avait suivi jusqu’à l’hôpital, attendant que tu sortes du bloc opératoire pour t’engueuler un bon coup de lui avoir fait aussi peur. Et toi, la seule chose que tu trouvais à faire c’était te marrer. Au final, c’est elle qui avait une grande annonce à faire mais tu accaparais toute l’attention avec ta jambe dans le plâtre. Elle avait prévenu ton ex-femme mais aussi ton fils qui s’avérait être mort d’inquiétude. Tu ne voulais pas lui faire peur alors tu lui avais envoyé une bonne dizaine de textos pour lui dire que tu allais bien, que tu n’allais pas mourir. Et tu lui promettais de passer la journée avec lui le lendemain, même si c’était dans ta chambre d’hôpital. Tu n’allais pas pouvoir la quitter avant une bonne semaine de toute façon. Romy avait été prévenu aussi, tu le savais, par ta soeur et tu espérais secrètement qu’elle vienne te voir ce soir. Même si tu n’étais pas à ton avantage, tu voulais juste voir son visage si doux et apaisant. La porte de la chambre s’ouvrait et tu soufflais parce que tu pensais que c’était une infirmière qui devait te donner un énième médicament. Mais tu étais nettement plus content quand tu voyais que ta blonde préférée était entrain de passer le pas de la porte. « Moi, râler ? Jamais ! » dis-tu dans un léger rire. Il ne fallait pas trop rire, ça te faisait mal à tes côtes et tu le sentais. « J’adorerai t’avoir en infirmière » dis-tu avec un regard rempli de sous-entendu. Mais l’heure n’était pas à la plaisanterie, parce que tu étais quand même bien amoché et qu’elle avait certainement du avoir peur à l’annonce de ta chute de cheval. « J’suis un peu dans le coaltar mais je pense que c’est l’effet de la morphine qu’ils m’ont donné après l’opération » dis-tu en haussant les épaules. T’étais pas au meilleur de ta forme mais t’avais encore les anti-douleurs qui faisaient effet. C’est surement demain que tu souffriras plus. « Je suis content que tu sois venu » dis-tu avec un sourire en coin, attrapant sa main. Vraiment, tu étais heureux qu’elle se soit déplacée pour venir à ton chevet.
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| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Sam 23 Oct 2021 - 18:23 | |
| Le voir ici, dans ce lit, dans cette chambre d'hôpital angoissait Romy. Même s'il n'avait qu'une jambe cassée, elle ne pouvait oublier cette inquiétude qu'elle avait eu quand Jamie lui avait envoyé le sms. Elle avait eu peur pour lui. Il y avait encore tout le traumatisme de l'accident, des jours passés dans cet hôpital qu'elle connaissait trop bien. Elle avait affronté l'inquiétude d'Arthur. Et c'était tout ce mélange d'émotions qui l'avait bouleversé. Aussi s'était-elle dirigée vers l'hôpital dès qu'elle avait terminé l'école et la correction des contrôles pour le lendemain. Mais en arrivant dans la chambre, elle ne put s'empêcher de sourire en entendant Thomas râler. Même s'il râlait pour une cause tout à fait plausible – la sur-présence des infirmiers et médecins – il fallait avouer que c'était bon de l'entendre ronchonner. Ça montrait qu'il allait bien. « Non, c'est vrai, tu es comme ton fils, tu ne râles jamais. » Quoi de mieux que l'humour pour dédramatiser le tout, même si le rire qu'il eut sembla lui faire du mal, ce qui arracha une grimace à Romy. « Je peux l'être, si tu y tiens. Mais pas sûre que je sois aussi efficace que celles que tu as ici. » dit- elle avec un sourire amusé. Pour lui, elle pourrait s'improviser infirmière, tant qu'il resterait à ses côtés. Elle comptait prendre soin de lui. S'avançant à ses côtés, elle retrouva son sérieux en lui demandant comment il allait. Cela se voyait qu'il n'était pas au mieux de sa forme. Il sortait quand même du bloc et était encore sous l'effet des médocs. « Il faut dire que tu ne t'es pas raté... » souffla-t-elle en regardant sa jambe dans le plâtre. Et ce n'était que le début. Les premiers jours risquaient d'être difficiles. Elle reposa son regard sur lui quand il lui prit la main, lui avouant à quel point il était content qu'elle soit là. « Tu ne pensais quand même pas que j'allais te laisser tout seul ? Pour le meilleur et pour le pire, je te rappelle. » C'était fou comme ces voeux prenaient encore plus leur sens, ces derniers temps. Un sourire tendre se dessina sur ses lèvres alors qu'elle serra sa main, son pouce caressant sa peau. « Les médecins t'ont dit combien de temps tu allais rester à l'hôpital ? » Elle releva la tête et le regarda de nouveau. « Parce que je me disais que tu pourrais venir à la maison. Ou si tu veux rester chez toi, je le comprendrai, mais je me disais que je pourrais passer pour t'aider. » De un, elle ne voulait pas le laisser seul. De deux, tous les moyens étaient bons pour passer encore plus de temps avec lui. Retourner chez elle après toutes ces semaines passés avec lui et Arthur avait été difficile. Elle s'était rendue compte d'une chose importante : Thomas lui manquait. |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Lun 25 Oct 2021 - 12:27 | |
| Tu te doutais bien que Romy n’appréciait pas trop venir ici, d’autant plus que son accident était encore récent. Alors quand ta soeur lui avait dit que tu étais à l’hôpital et que tu t’étais fais opérer du genou, tu te doutais qu’elle n’allait pas être enjoué à l’idée de venir ici. Mais pourtant, elle avait fait le chemin et ça te faisait plaisir qu’elle passe te voir. « Y’a pas de râleurs chez les Rankin, sauf Jamie peut-être » dis-tu dans un rire. Bien sûr que si, tu étais le plus gros des râleurs, ton fils aussi. Mais tu ne te l’avouais pas. « Tu seras de plus agréable compagnie que celles qui sont ici en tout cas » dis-tu avec un petit sourire. En l’espace de quelques heures, tu avais fait la rencontre de tous les médecins et toutes les infirmières de l’étage où tu étais. Et ça te gonflait déjà qu’on vienne t’expliquer comment allait se passer ta convalescence, qu’on te donne encore des médicaments. Tu voulais juste que Romy te kidnappe et qu’elle te ramène chez toi. Mais c’était malheureusement impossible. Du coup, avec l’effet de la morphine, tu ne sentais pas trop la douleur, t’étais comme sur un petit nuage. « Je sais… je pense que c’est à partir de demain que je vais bien le sentir » dis-tu simplement en regardant ta jambe. Les côtes cassées, tu le sentais un minimum. Mais la jambe c’est comme si elle était inexistante, tu ne la sentais plus. C’était l’effet de l’opération et de l’anesthésie. « Pour le meilleur et pour le pire » soufflas-tu après les paroles de l’enseignante. Ces mots prenaient encore plus de sens maintenant, depuis l’accident de la blonde et avec le tien maintenant. Comme si vous aviez décidé d’enchaîner les séjours à l’hôpital l’un après l’autre. « Je vais rester une semaine à l’hôpital apparemment, c’est ce que le chirurgien m’a dit. Ensuite je pourrai rentrer à la maison » dis-tu avant de reprendre. « Je pense que je vais rester chez moi, il faut que je gère toute la paperasse du haras et tout ça et j’veux pas t’embêter chez toi. Mais si tu viens m’aider, ça serait vraiment adorable » ajoutas-tu avec un sourire. Avec le boulot, tu ne savais pas comment tu allais faire mais tu avais toujours tes tonnes de paperasse à remplir que tu remets souvent au lendemain et là, c’est le moment pour les faire et surtout pour t’occuper parce que tu allais rapidement péter les plombs. « J’espère qu’Arthur ne s’est pas trop inquiété… » demandas-tu à Romy, les yeux brillants. Tu t’inquiète pour ton fils, toujours. Tu sais qu’il est assez sensible et quand ça touche à ses parents, c’est encore pire.
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| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Lun 25 Oct 2021 - 17:30 | |
| User de l'humour, ça permettait surtout de dédramatiser la situation, de se rassurer. Si Thomas faisait des blagues, c'était qu'il allait bien. Et c'était surtout ce que Romy souhaitait. Elle prit une mine faussement outrée en entendant les mots de Thomas, rétorquant aussitôt : « La solidarité féminine va me pousser à tout répéter à Jamie. » Elle rit légèrement, son regard se faisant bien plus tendre en entendant la suite de ses mots. « Elles sont tyranniques, ces infirmières ? » dit-elle, amusée. Elle était surtout contente de voir qu'il n'était pas franchement sensible à ces jeunes infirmières toutes mignonnes qu'elle avait pu voir dans le couloir. Elle se doutait surtout qu'il avait d'autres choses auxquelles penser. Il devait se remettre de son opération, subir les allées et venues des soignants et devait déjà redouter la future convalescence. Elle fit une petite grimace quand il parla justement du lendemain de l'opération, qui sera sûrement plus difficile. « C'est l'histoire de quelques jours. Tu t'en remettras vite. » répondit-elle, avec douceur, tentant de lui apporter un peu de réconfort. Alors qu'il la remercia de sa venue, Romy ne put que sortir leurs vœux de mariage, ces mots qu'ils s'étaient dits il y a des années maintenant et qui prenaient tout leur sens. Malgré tout ce qu'il s'était passé, ils étaient toujours là... ensemble. Demandant ensuite comment allait se passer l'après-opération, Romy l'écouta attentivement, hochant doucement la tête quand il lui avoua devoir passer encore une semaine ici. « On viendra te voir avec Arthur, après l'école. On essayera de te faire passer le temps un peu plus vite. » Mais elle se demandait surtout où il allait passer sa convalescence. Elle aurait aimé l'avoir sous les yeux, être présente pour lui H24, mais Thomas préférait rester chez lui. « Comme si tu allais m'embêter... » riposta-t-elle. Mais c'était son choix, elle ne pouvait que l'accepter. Elle n'avait plus le droit d'être omniprésente dans sa vie. Et ça lui faisait un peu de mal, elle qui avait pris goût à vivre avec Thomas et Arthur pendant de longues semaines. « Je te laisserai Arthur pendant ta convalescence, comme ça tu auras de la compagnie chez toi, tous les soirs. Je viendrais vous apporter les repas et faire un peu de ménage chez toi. » Comme ça, elle ne s'incrustait pas trop. « Et si tu as besoin de quoique ce soit pour le haras, tu me dis. Tu sais que je finis tôt le boulot. » Il n'était pas seul. Et de tels accidents lui montreraient qu'il avait des personnes sur qui compter. Puis son ex lui demanda comment Arthur avait réagi. S'il ne s'était pas trop inquiété. « La vingtaine de messages qu'il t'a envoyé t'a sûrement montré le contraire. » répondit-elle avec un sourire. « Il voulait venir avec moi ce soir. Mais il avait l'anniversaire de son meilleur ami. Je l'ai forcé pour qu'il y aille, pour qu'il se change les idées. Il a eu peur. » Elle s'arrêta un instant avant de se reprendre : « Enfin... on a eu peur. » C'était important de le préciser et son regard le montrait réellement à cet instant. " Heureusement que ce n'est pas arrivé avec moi. J'aurais paniqué." Elle espérait que Jamie ait fait preuve de plus de sang-froid. "Comment va Jamie, d'ailleurs ?" |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Lun 25 Oct 2021 - 18:52 | |
| Il fallait mieux en rire qu’en pleurer de toute façon, non ? C’était un peu ton crédo dans la vie. Parce que bon, t’as passé suffisamment d’heures à pleurer pendant ton enfance ou même ton divorce. « Elle va m’assassiner… Tu veux qu’elle me tue c’est ça ? » dis-tu en riant. Jamie et toi ça avait toujours été comme ça, une relation fusionnelle mais en vous battant comme chien et chat. C’était drôle à voir de l’extérieur, Romy en avait souvent été témoin d’ailleurs. « Ça va, elles sont gentilles… Mais elle font que m’injecter des trucs dans ma perf’ j’en ai marre » dis-tu en râlant. C’était ton truc aujourd’hui, de te plaindre. « Y’en a même une qui m’a reconnu et qui m’a demandé un autographe » dis-tu en jetant un oeil vers la blonde. Ensuite, tu lui confiais que tu devais rester une semaine minimum à l’hôpital après ton opération. Vraiment, tu t’étais pas loupé. Et puis, tu allais avoir pas mal de rendez-vous avec une kiné, apprendre à marcher avec des béquilles, et appréhender la vie à la maison avec un pieds dans le plâtre. « J’espère, parce que j’en ai déjà marre » dis-tu dans un rire. T’étais un hyperactif, t’aimais bien faire 8000 choses en même temps. Notamment t’occuper de tes chevaux et monter. C’était surement ça qui allait le plus te manquer dans l’histoire. « Vous êtes les meilleurs ! » dis-tu avec un sourire attendri. Mais après tout, c’était pour le meilleur et pour le pire votre relation. T’as toujours su dans quoi tu t’embarquais et elle aussi. « Je sais… je me suis pas encore décidé à vrai dire… mais ta proposition est alléchante quand même » dis-tu simplement. Vivre une nouvelle fois avec Romy, c’était une bonne idée, peut-être. « Est-ce qu’on t’a déjà dit que tu étais la plus merveilleuse et la plus parfaite des femmes ou pas ? Non parce que je peux te le répéter tous les jours si tu fais tout ça pour moi » dis-tu avec ton sourire charmeur. Mais c’était vrai, tu étais amoureux d’elle et tu ne te cachais plus maintenant. Et elle te proposait de t’aider à temps plein, pour que tu puisses te remettre parfaitement de ta blessure et que ça soit plus facile pour toi. « Tu as bien fais de le forcer à y aller. J’ai essayé de lui dire que j’allais bien, mais je sais pas si ça a bien marché » confias-tu à la blonde en faisant la moue. Tu ne voulais surtout pas lui faire de mal, tu ne voulais pas qu’il s’inquiète, mais ton fils s’était quand même inquiété et il avait peur pour toi. « Jamie est resté figé un moment, elle savait pas trop quoi faire mais j’suis content de pas avoir fait cette chute tout seul je t’avoue » dis-tu dans un soupir. Toi non plus tu n’aurai pas voulu qu’elle soit à la place de ta soeur à ce moment là, parce que tu aurai eu encore plus peur. Même si Jamie était terrorisé, tu avais réussi à la calmer, comme à ton habitude. « Elle… elle est rentrée parce qu’elle était fatiguée. Mais elle m’a bien engueulé pour lui avoir fait peur alors j’ai ma dose » dis-tu en riant.
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| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Mar 16 Nov 2021 - 18:27 | |
| « Tu fais passer ta sœur pour un monstre ! » s'exclama-t-elle, faussement choquée avant qu'un rire ne dépasse la barrière de ses lèvres. « Mais non, je ne veux pas qu'elle te tue. J'ai encore besoin de toi. » ajouta-t-elle avec douceur. C'était vrai, elle avait encore besoin de lui. Chaque jour, même si cela était difficile à se l'avouer. Elle le laissa parler des infirmières, secouant la tête quand il râla. « Elles te mettent des trucs dans la perf' pour que tu puisses sortir plus vite, honey. » Mais quand il évoqua l'infirmière qui lui avait demandé un autographe, Romy se renfrogna quelque peu. « Évidemment, le sexy Thomas Rankin ne passe pas inaperçu. » Elle avait encore du boulot à faire sur tout cela. Cela ne l'avait jamais dérangé que des femmes l'interpellent pour un autographe ou un selfie. Elle n'avait jamais été vraiment jalouse durant leur mariage, comprenant que tout cela faisait partie de la célébrité. Mais avec ce qu'il s'était passé ensuite, avec la tromperie de Thomas, elle se rendait compte aujourd'hui qu'elle avait un peu plus de mal avec tout cela, surtout alors qu'ils étaient en voie pour recoller les morceaux. C'était stupide, oui, mais elle avait peur. Peur qu'il trouve mieux qu'elle, maintenant qu'il avait goûté à autre chose. Elle secoua la tête pour laisser ses mauvaises pensées s'échapper, reportant son attention sur son lui. Lui qui en avait déjà marre d'être cloué au lit. Elle se demandait aussi comment sera l'après hôpital. Romy se proposa pour l'accueillir sous son toit, mais Thomas avait des impératifs chez lui. « Ne t'en fais pas, je comprends que tu aies des choses à faire. » répondit-elle quand il qualifia néanmoins sa proposition d'alléchante. Elle s'occuperait au moins des repas et du ménage, pour l'aider un peu. Elle leva les yeux au ciel, faussement exaspérée face à ses mots charmeurs. « Je le ferai pour toi mais inutile de répéter tout ça. Je ne suis pas la plus parfaite. » La plus parfaite n'existait pas, de toute manière. Puis ils évoquèrent Arthur. Arthur qui s'était fait un sang d'encre. Et qui s'en faisait encore. « Tant qu'il ne te verra pas, je pense qu'il s'inquiètera encore un peu.. » C'était normal. Arthur avait subi les virées de ses deux parents à l'hôpital. Et même s'il se cachait derrière ses plaisanteries et son côté léger, elle savait que son fils était un grand sensible. Il y en avait une autre qui avait dû prendre peur. Jamie. Elle avait assisté à la chute de son frère. « Je suis aussi rassurée que tu ne l'aies pas vécu seul. » Qui sait ce qu'il se serait passé ?! Il serait peut-être resté un moment à terre, sans personne pour l'aider. Heureusement, Jamie avait été là. Même si cette dernière avait eu son lot d'émotions. « Je me doute que tu aies eu ta dose de dispute. C'est pour ça que je ne te dispute pas, moi aussi. » Elle esquissa un léger sourire, gardant sa main dans la sienne. Main qu'elle lâcha quand une infirmière rentra, plateau en main. Romy se releva et resta en retrait, le temps que l'infirmière pose le plateau. Vous avez meilleure mine, Monsier Rankin. Sans doute Romy n'aurait pas réagi, mais en entendant la suite, elle leva encore les yeux au ciel. Je me dois encore plus de vous remettre sur pieds, si j'espère prendre une photo avec vous. Elle termina ce qu'elle devait faire et quitta ensuite la chambre, sous le regard mi-amusé, mi-dépité de la blonde. Elle tourna ensuite la tête vers son ex-mari et répliqua, amusée : « Moi aussi, j'ai le droit à la photo avec toi ? » Elle aurait sûrement le droit à bien plus que cela, si seulement elle mettait de côté tout ce qui la retenait... |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Jeu 18 Nov 2021 - 21:28 | |
| « C’est un monstre ! » dis-tu offusqué, avant de reprendre. « Ne lui dis jamais que j’ai dis ça, elle va me tuer » ajoutas-tu dans un rire. Lorsque Romy te confiait qu’elle avait encore besoin de toi, ça te faisait sourire. Toi aussi tu avais besoin d’elle, t’étais pas prêt de la quitter. « I’m not going anywhere » dis-tu en lui faisant un clin d’oeil. C’était pas un petit accident de cheval qui allait te tuer. Bon, tu avais quand même eu pas mal de chance dans ton malheur, tu allais pouvoir remarqué dans quelques mois. « Je sais, mais j’en ai marre » dis-tu avec une mine boudeuse. Tu expliquais à la blonde qu’une des infirmières qui étaient venue te voir avait demandé une photo, parce qu’elle t’avait reconnu d’un film que tu avais il y a quelques années. Tu voyais qu’elle était un tantinet jalouse et ça te faisait sourire. « J’suis sexy dans cette robe d’hôpital ? » demandas-tu avec un regard plein de sous-entendu. Lorsqu’elle te proposa d’aller habiter chez elle quelques temps, tu refusais. A contre-coeur, on va pas se le cacher. Mais tu avais besoin d’être chez toi pour toute ta paperasse du haras, pour t’occuper des courses, des cours et tout le tintouin. Tu aurais adoré vivre avec elle pendant quelques temps, c’était revivre les quelques semaines que vous aviez vécu chez toi après son accident à elle. « Si, tu es parfaite à mes yeux Romy, depuis qu’on a 18 ans, tu sais ? » dis-tu avec un sourire en coin. Même si la perfection n’existait pas, tu aimais l’enseignante tellement fort que tu ne lui voyais pas de défaut. La preuve, quand elle avait voulu divorcer, tu n’avais pas bataillé et tu lui avais laissé tout ce qu’elle voulait. « Mon bébé… » dis-tu simplement. Arthur se faisait un sang d’encre pour toi, et il avait eu extrêmement peur quand il avait appris ton accident. Ton fils et toi, vous étiez lié par un lien indescriptible et vous étiez très très proche. « Moi aussi, mais j’aurai préféré que ce ne soit pas Jamie… » dis-tu dans un souffle. Ton fils avait eu peur en apprenant la nouvelle mais ta soeur avait vécu la scène. Et en tant que bon grand frère, tu aurai préféré lui épargner la vue de cet incident. « Merci, t’es vraiment trop adorable » dis-tu avec un grand sourire quand elle te confirmerai qu’elle ne t’engueulerai pas. Une infirmière entrait dans la chambre pour t’emmener un plateau et elle faisait une réflexion pour avoir une photo avec toi. A l’instant où elle dit ça, tu regardais Romy qui levait les yeux au ciel. Sans attendre, après l’avoir remercié, tu riais légèrement avant que l’infirmière ne quitte la chambre. « Tu as le droit à toutes les photos du monde, tous ce que tu veux, je te le donne » dis-tu avec un regard charmeur. « Vous êtes jalouse mademoiselle Lloyd » ajoutas-tu en te pinçant la lèvre inférieure.
Dernière édition par Thomas Rankin le Jeu 25 Nov 2021 - 20:51, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Sam 20 Nov 2021 - 16:36 | |
| « Même si je ne cautionne pas tes propos, ça restera entre nous ! » le taquina-t-elle en riant. Jamie, un monstre. Des deux Rankin, c'était sûrement l'aîné qui était le pire (il y avait peut-être un peu de solidarité féminine en jeu...). Retrouvant son sérieux, Romy garda néanmoins son sourire sur les lèvres en l'entendant râler contre le personnel médical qui allait et venait pour ses soins. « Je sais, mais avec ça, tu seras vite chez toi. » Et il valait mieux qu'il rentre le plus vite puisque Thomas ne semblait pas passer inaperçu dans le coin. En apprenant qu'une infirmière lui avait demandé autographe et selfie, Romy ironisa un peu la situation en vantant le sexy Thomas Rankin qui attirait les regards. Un propos qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. « T'es plus sexy sans cette blouse. » répondit-elle directement, avant de se rendre compte de ses mots. « Enfin... pas sans sans. Je veux dire... en étant habillé autrement... Tu vois ce que je veux dire. » dit-elle en s'enfonçant davantage, ne pouvant s'empêcher de rire, un poil gênée. Mais elle avait des souvenirs de lui dans le plus simple appareil qui restaient bien gravés dans sa petite tête blonde. Pourtant, en entendant la suite de ses mots, le sourire de Romy se figea un peu. Elle n'était pas parfaite. Si elle l'était vraiment à ses yeux, ils seraient toujours ensemble. « Si tu le dis. » Elle savait qu'elle avait encore du chemin à faire sur ce sujet-là, à accepter de se voir comme il la voyait, que son écart n'avait pas changé la vision qu'il avait d'elle. Mais retrouver sa confiance en soi prenait du temps et nécessitait des actes, pas que des paroles. Elle préféra enchaîner sur Arthur, qui se faisait un sang d'encre, sur Jamie qui avait vécu la scène. « Je me doute. Mais elle t'a suivi jusque là. Elle a vu que tu te portais bien, c'est ce qu'il faut retenir. » répondit-elle avec douceur. « Je lui enverrai quand même un petit message pour savoir comment elle va. » Elles avaient encore beaucoup à rattraper, Jamie et Romy. Et même si leur lien n'était pas comme avant, il y avait une volonté de retrouver cette complicité. Complicité qui reviendra sûrement petit à petit. Une infirmière fit ensuite interruption dans la chambre. Romy s'écarta du lit où se trouvait Thomas afin de laisser l'infirmière faire ce qu'elle devait faire. Une infirmière qui n'avait pas froid aux yeux, puisque cette dernière laissa entrevoir – un poil charmeuse, quand même ! - son envie d'avoir une photo avec le jeune Rankin. Evidemment, l'attitude de Romy ne se fit pas attendre, cette dernière laissant entrevoir son exaspération. Ou jalousie, comme le souffla Thomas, une fois l'infirmière partie. « Pas du tout. » répondit-elle de mauvaise foi, avant qu'un sourire n'apparaisse au coin de ses lèvres. « Un peu, peut-être. » Mais comme le disait Thomas, elle avait le droit à toutes les photos qu'elle souhaitait. Elle avait le droit à tout ce qu'elle voulait. La jeune femme posa ses yeux verts sur lui, restant toujours éloignée du lit. « Tout ? Vraiment tout ? » demanda-t-elle d'abord, avant d'ajouter : « Et si c'est toi que je veux ? Juste toi... » Là, il n'y avait aucune provocation, aucune ironie. Juste une sincérité qui venait droit du cœur pour des mots qu'elle avait tant refoulé. |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Jeu 25 Nov 2021 - 22:04 | |
| Jamie était loin d’être un monstre, mais tu avais toujours été comme ça envers elle. A toujours la taquiner et la faire tourner en bourrique. T’étais le garçon turbulent de la famille, ça se savait. « J’espère, oui » soufflas-tu en reprenant ton sérieux. Non seulement tu avais eu tes doses de piqûres pour toute une année mais en plus de ça, t’aimais pas forcément ça. L’hôpital ça te rappelait plein de mauvais souvenirs comme l’hospitalisation de ta mère, l’accident de Romy et plein de petits souvenirs pas très joyeux. Les mots maladroits de la blonde te faisait rire. Tu voyais qu’elle s’empêtrait dans ce qu’elle essayait de te faire comprendre et ça t’amusais. « C’est un peu confus quand même » dis-tu en fronçant les sourcils. « Mais j’ai très bien compris » ajoutas-tu avant qu’elle ne se perde encore dans ses mots. Heureux de l’avoir près de toi, tu lui affirmais qu’à tes yeux elle était parfaite. Ces mots résonnaient dans la tête de ton ex-femme, tu le voyais. Tu ne lui avais pas fais assez comprendre, surtout avec ta tromperie il y a quelques années. Mais elle n’acceptait pas encore cette phrase. Tu lui laisserai le temps, tu lui ferai comprendre tous les jours si besoin. « Je le dis et je l’affirme » soufflas-tu avec un sourire en coin. La conversation dévia au sujet de votre fils, qui s’inquiétait toujours pour ses parents, plus qu’un adolescent normal même. Tu ne voulais pas l’effrayer, lui faire peur ou lui faire croire qu’il t’était arrivé quelque chose d’horrible. C’est pour ça que dès que tu avais pu, tu lui avais dis que tu allais bien et que seule ta jambe et quelques côtes étaient cassées. Mais la pire, c’était ta petite soeur. Elle qui avait assisté à la scène, qui t’avait vu avec ta jambe de travers et surtout qui avait entendu ton énorme cri de douleur. « C’est vrai… Ça va lui faire plaisir que tu lui envois un message » dis-tu avec un mince sourire. D’autant plus que c’est la nouvelle qu’elle t’a annoncé qui t’a fait chavirer, même s’il n’y avait pas que ça. Mais tu savais que Jamie et Romy avaient été très proche pendant un moment, et qu’il n’y avait pas de raison qu’elles ne le redeviennent pas. Lorsqu’une infirmière entra dans la chambre pour t’apporter ton plateau et vérifiait que tout allait bien, tu voyais Romy lever les yeux au ciel et ça te faisait rire. Tout ça pour une photo, tu voyais que Romy était encore jalouse des femmes qui étaient près de toi. « Juste un peu ? » demandas-tu alors qu’elle te répondait qu’elle était peut-être seulement un peu jalouse. Un sourire en coin sur le visage, tu avais une mine heureuse. « Absolument tout » ajoutas-tu toujours avec ce sourire en coin. « Je suis tout à toi, Romy, tu le sais » soufflas-tu à la jeune femme de toute la sincérité que tu pouvais dégager. Tu avais envie qu’elle le sache, qu’elle le sente que cette fois, rien ne pourrait vous briser.
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| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Lun 29 Nov 2021 - 21:47 | |
| Elle s'empêtrait clairement dans ses mots, tentant de se rattraper mais ramant encore plus. A vrai dire, elle n'avait pas très envie qu'il sache ce qu'il se passait dans sa tête à cet instant, lui, cet homme envers qui son corps entier réagissait quand il était à proximité, pour qui son esprit était totalement dédié. « Très confus, même. » répondit-elle en riant, les joues rougissantes. « Mais si tu as compris, alors je vais arrêter le carnage là. » Sinon, elle serait capable de s'embourber encore plus. En revanche, son sourire s'atténua quand il l'associa à la femme parfaite. Des mots qu'elle n'acceptait pas vraiment, de par leur passé, de par la tromperie. Les cicatrices n'étaient pas fermées et elle le sentait de plus en plus. Elle dévia donc le regard quand il lui souffla qu'il l'assumait pleinement et préféra changer de sujet en évoquant Jamie. Jamie qui avait tout vu de la scène. Romy lui proposa de lui envoyer un message pour savoir comment elle allait, pour savoir si elle s'était remise de la chute de son frère. Elle ne savait pas encore qu'elle finirait, à son tour, par connaître la fameuse nouvelle qui avait déstabilisé Thomas. « Je le ferai, alors. » conclut-elle avec un sourire. Romy s'éloigna de lui quand une infirmière entra dans la chambre pour amener un plateau et vérifier si Thomas allait bien. Tout aurait pu bien se passer si la jeune et jolie infirmière n'avait pas glissé une phrase charmeuse dans l'histoire. Car, oui, c'était charmeur. Et évidemment, cela attisait la jalousie de Romy qui ne retint pas de faire une remarque ironique quand la demoiselle sortit de la chambre. Jalousie bien vite remarquée et assumée. « Oui, juste un peu. » mentit-elle avec un sourire. Bon, là, il était vrai que c'était de la jalousie bien placée, amusante, pas vraiment sérieuse. Mais elle était là, malgré tout, risquant de s'empirer de jour en jour, tant les non-dits restaient secrets. Et Romy en avait marre de cela. Elle en avait marre de stagner, de faire un pas en avant puis trois en arrière. Alors quand Thomas ouvrit une brèche, elle s'y engouffra. Je suis tout à toi, tu le sais. « Je crois que c'est la première fois que tu me le dis aussi clairement. » dit-elle, avec émotion. Elle marqua un temps d'arrêt, le temps de chercher ses mots et reprit : « Je ne sais pas si c'est le bon moment pour parler de ça, mais j'ai envie de te retrouver, Thomas. Je ne te dis pas de se relancer dans l'aventure du couple, là, maintenant, aux yeux de tous. Mais j'aimerai qu'on passe du temps, tous les deux, juste tous les deux. Pour voir si ça peut refonctionner entre nous. Comme au tout début. » Quand ils n'était pas que des parents, quand la passion s'immisçait entre eux, quand personne ne savait pour eux. Elle se pinça les lèvres, lâchant un léger rire : « J'aurai peut-être dû attendre que tu ne sois plus sous morphine pour te parler de ça... » |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Mer 1 Déc 2021 - 17:42 | |
| La voir dans tous ses états s’empêtrant dans ses mots, ça te faisait sourire. Elle était gênée mais toi, tu étais content. Votre relation évoluait au fur et à mesure du temps, surtout cette année et c’est ça qui te faisait plaisir. Vous aviez plus de facilités à vous confier l’un à l’autre. « Je ne dirai plus rien… mais j’aimais bien ces petits mots confus » dis-tu avec un sourire en coin. T’avais envie qu’elle sache que tu voulais retrouver cette situation avec elle, ces moments intimes, mignons ou même coquins. Vous arrêtiez de parler de cela, tu ne voulais pas la mettre encore plus dans l’embarras. Alors, vous parliez de ta petite soeur. La pauvre petite soeur Rankin… elle qui venait de t’annoncer qu’elle était enceinte, tu lui avais volé la vedette pour la journée. Bien évidemment, tu avais gardé son secret et tu attendrai qu’elle soit prête à en parler aux gens. Ce n’était pas du tout ton envie de tout avouer d’un coup. Et c’était ta soeur, tu voulais la protéger du monde extérieur. Romy te confirmait qu’elle lui enverrai un message, et ça te faisait sourire. Tu étais heureux qu’elles essayent de retrouver une bonne relation toutes les deux, tu savais qu’elles étaient proches dans le temps. Votre divorce n’avait pas non seulement touché votre couple mais aussi vos relations alentours et c’était pas une bonne chose. Mais qu’elles se retrouvent toutes les deux, c’était bien. L’infirmière qui entrait pour t’emmener ton plateau repas venait de faire quelques éloges et demandait une photo pour quand tu serai sur pieds. Ca te faisait rire, mais c’est surtout la réaction de ton ex-femme qui te faisait encore plus rire. Vu qu’elle était jalouse, tu ne pouvais t’empêcher de lui faire remarquer. « Permets-moi d’en douter » dis-tu avec un sourire en coin, et un clin d’oeil. Votre relation avait beau avancer, vous aviez du mal à vous parler sincèrement tous les deux. Tu voulais qu’elle comprenne que c’était la femme de ta vie, que jamais tu n’avais eu envie d’aller voir ailleurs et que c’était une erreur, ta tromperie dans le passé. C’est alors que tu lui disais aussi clair que de l’eau de roche, que tu étais à elle, tout à elle et rien qu’à elle. « J’ai besoin que tu le saches » dis-tu avec un sourire sincère, sa main dans la tienne. C’était pas du charme, c’était de la sincérité pour une fois. Quand Romy te faisait une confession, ton sourire s’élargit et tu lâchais un rire par nervosité. « Non, j’ai les idées claires » dis-tu dans un rire. Avant de reprendre, tu prenais une petite respiration. « J’ai toujours voulu ça, Romy. Je veux aussi qu’on se retrouve et qu’on passe des moments ensemble. Pas seulement avec Arthur mais toi et moi, rien que nous deux. Je crois en nous, je sais qu’on peut y arriver » dis-tu sincèrement à la blonde.
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| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Sam 18 Déc 2021 - 17:51 | |
| Ses joues rougissantes laissèrent place à un regard amusé quand Thomas lui confia qu'il aimait bien 'ses petits mots confus' : « En même temps, je viens de vanter à quel point tu es sexy ! » Et plus encore. Ses mots montraient à quel point il lui plaisait toujours autant, à quel point il attirait toujours son regard de jeune femme. Elle l'avait dans la peau, Thomas. Son corps se rappelait de ses doigts qui frôlaient sa peau, de ses baisers dans le cou qui la faisaient frissonner. Ses yeux se rappelaient de ses courbes masculines. Son cerveau se souvenait de ses mots charmeurs, de ses je t'aime qui la faisaient fondre. Elle n'était pas une grande rêveuse, Romy. Le prince charmant, elle n'y croyait pas. Mais l'amour avec un grand A, elle y croyait. Il n'y avait eu que lui et il ne restait que lui, même cinq ans après leur séparation. Mais l'avouer à voix haute était encore une grande étape, même si de nombreuses perches étaient souvent lancées. Ils avaient sûrement besoin de prendre leur temps, de se reconstruire après les dégâts laissés par le divorce. Il y en avait eu beaucoup et pas que pour la relation entre Thomas et Romy. La relation avec Jamie aussi, en avait pâtie. Là aussi, doucement, le lien refaisait surface entre les deux jeunes femmes. Romy vit le sourire sur les lèvres de Thomas quand elle lui promit qu'elle lui enverrait un message. Il suffisait parfois de peu pour rendre le sourire. Dommage qu'elle ait attendu tant de temps pour retrouver les Rankin. Mais il avait fallu attendre ces années pour qu'elle daigne baisser les armes, qu'elle cesse d'être sur la défensive... même si elle devait encore travailler sur cela. Les minutes à venir le confirmèrent. Cette jolie infirmière, c'était tout ce que craignait Romy. Sa jalousie se lut instantanément sur son visage et Thomas ne se gêna pas de le faire remarquer. « Un peu. » répéta-t-elle, de mauvaise foi, quand il insista. Mais son sourire avait remplacé son regard noir et ses traits s'étaient détendus. Pourtant, tout cela relevait d'un problème de fond : ils ne se parlaient pas clairement. Et cela leur portait préjudice. Ils avançaient, puis reculaient. Et cela durait depuis bien longtemps. Alors, allez savoir pourquoi, mais cette jolie infirmière permit à Romy de parler à cœur ouvert, de dire clairement ce qu'elle voulait. Et ce qu'elle voulait, c'était lui. Indéniablement. Irrémédiablement. En ouvrant la brèche, Thomas s'y engouffra à son tour et révéla ce qu'elle voulait tant entendre. Il avait envie de passer du temps à deux, sans leur fils, même s'ils l'aimaient plus que tout, évidemment. Mais ils avaient besoin de retrouver cette étincelle qu'il y avait toujours eu entre eux. Et surtout... Il croyait en eux, en leur couple. Ses mots allèrent droit au cœur de Romy, dont l'émotion était palpable. Sa main libre alla caresser sa joue avec tendresse et sans un mot, juste portée par son instinct, elle se pencha jusqu'à lui pour déposer ses lèvres sur les siennes, dans un baiser qu'elle fit durer. « J'ai envie d'y croire aussi. » souffla-t-elle, en frôlant ses lèvres, comblée. Puis un sourire en coin vint se dessiner sur le bout des lèvres : « Par contre, va falloir arrêter de s'embrasser dans des moments de vulnérabilité. » Elle rit, mais au fond, c'était là où les émotions étaient les plus palpables. Elle, après son trou de mémoire, lui, après cette opération. Tant d'ennuis qui, finalement, les avaient rapprochés... |
| | | Invité | Sujet: Re: 'cause i'm with you 'till the end of the line (thomy) Mar 4 Jan 2022 - 21:26 | |
| Tu souris timidement à ton ex-femme, voyant qu’elle se perdait encore dans ses phrases. « Mais c’est une vérité ça ! » dis-tu en arquant un sourcil, prenant un air sérieux. Mais tu ne pouvais pas garder ton sérieux longtemps vu que rapidement, tu éclatais de rire. T’étais assez sûr de toi mais de pas de là à vanter tes mérites. Toi, tout ce que tu voulais c’est avoir le bonheur de la blonde, savoir qu’elle te trouve beau et sexy et surtout qu’elle t’aime pour ce que tu es. Tu espérais que c’était le cas, aujourd’hui. Même après votre divorce, après ta faute impardonnable. Elle n’avait pas pardonné, elle gardait ça dans le fin fond de sa tête. Tu le savais, elle n’avait pas besoin de te le dire. Et tu faisais de ton mieux pour remonter dans son estime. Ce qui avait l’air de marcher jusqu’à présent. Vous réappreniez à vous connaître, à vous faire confiance. Tu avais besoin qu’elle ait confiance en toi. Tu aimes cette femme depuis tes 16 ans, et tu veux lui prouver, tu veux qu’elle le sache. Même lorsque vous aviez divorcé, ça t’avait déchiré le coeur mais tu voulais lui dire je t’aime dès que tu la voyais. Tu t’empêchais de le faire, pour ne pas lui faire du mal, pour ne pas la tourmenter. Tu gardais ça pour toi, et tu le garderai encore un peu. Votre relation était entrain d’évoluer est tu ne voulais pas brusquer les choses. Il n’empêche que tu ne pouvais pas rester sans dire un mot, alors tu lui affirmais qu’à tes yeux elle était parfaite. Elle en doutais, tu le savais. Mais rien ne te ferai changer d’avis. C’était comme ça, t’étais peut-être aveuglé par l’amour mais pour toi elle était parfaite. Ta famille était parfaite. Ta soeur, ton fils, ton ex-femme. Y’avait pas de doutes là dessus. « Alors faisons les choses bien » dis-tu avec un léger sourire. Tes lèvres viennent se poser sur les lèvres. Bon sang que ça te faisait du bien à chaque fois. Tu en avais besoin. Tu te sentais comme un adolescent à chaque fois que ses lèvres touchent les tiennes, à chaque fois que vous vous retrouviez seuls et proches tous les deux. « C’est vrai » dis-tu dans un rire avant de reprendre. « Mais ce ne sont pas des moments de faiblesse » avouas-tu à la blonde. Un sourire sur tes lèvres, tu serrais ses mains dans les tiennes. « J’en crève d’envie depuis toujours » dis-tu toujours avec ce sourire. Toujours voulait dire depuis le divorce mais tu ne voulais pas parler de ça, tu voulais lui faire comprendre qu’elle était toujours dans ton coeur depuis tout ce temps.
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