it's a family business (charlène)

Ton chien, c’était un peu comme ton fils en fait. Tu en prenais tellement soin ! Mais depuis que Thaïs était arrivé dans ta vie, tu étais aux petits soins de ta fille. Et même le chien s’y mettait des fois. Mais c’était votre famille, atypique mais merveilleuse. « Je comprends, surtout que j’ai cru comprendre que ça n’a pas été facile tous les jours » dis-tu simplement en haussant les épaules. Tu n’avais pas forcément envie de la pousser à t’en parler parce que c’est jamais facile de parler de ces histoires là, des histoires de famille. Même toi, tu avais encore du mal à parler de ton père qui était quelqu’un de merveilleux mais qui était mort beaucoup trop tôt. Vous parliez ensuite du rôle de maman, tu soulignais que Makayla n’avait fait sur elle que des compliments. « C’est sûr ! Même Thaïs dit que sa maman est parfaite. Enfin elle le dit pas encore mais son premier mot était maman alors bon » ajoutas-tu dans un rire. La petite avait fini par manger et se calmer. Tu étais retourné dans la cuisine pour faire du thé et tu avais emmené une tasse à Charlène. « Je vous en prie, ma mère me l’a ramené d’Angleterre alors il ne peut être que bon » dis-tu avec un sourire. Tu posais ta fille dans son petit parc pour qu’elle puisse s’amuser un peu et vous laisser entre adultes. Après tout, elle était toute calme et elle avait besoin de se dépenser. Tu l’avais en visu, elle n’était pas loin de toi. Vous vous asseyiez tous les deux sur le canapé et tu prenais une gorgée de ton thé brulant. « Oui, j’avoue que j’ai encore du mal à comprendre les émotions d’un bébé mais avec le temps, j’m’en sors pas trop mal » dis-tu avec un sourire attendri pour ta fille. Puis tu déviais ton regard vers la poussette où les jumeaux de Charlène étaient tout endormi et calme. « Les votre aussi, ils sont très très calme ! » affirmas-tu avec un sourire.

Charlène t’expliquait brièvement que le père de ta colocataire n’avait pas été l’exemple parfait pour ses enfants, ni pour elle d’ailleurs. « C’est ce que j’ai cru comprendre » dis-tu en hochant la tête. Makayla ne s’était jamais attardé la dessus mais elle en avait brièvement parlé pendant un temps. Alors tu ne savais pas de quoi il s’agissait exactement mais tu n’avais pas à savoir non plus. « Oui, elle a raison » dis-tu en riant avec ton interlocutrice. Tahlia était vraiment la meilleure mère que pouvait avoir Thaïs, elle était tellement aux petits soins avec elle, c’était merveilleux. Bref, tu emmenais la tasse de thé à la brune en lui indiquant que c’était du thé qui venait de ton pays natale. « En tant que bon anglais qui se respecte, je ne peux pas offrir autre chose que ce thé là » dis-tu dans un léger rire. Tu prenais une petite gorgée de ta tasse même si elle était brulante et fumante et tu la posais sur la table. Ta fille était dans son parc, à porté de vue, et elle était entrain de s’amuser avec ses petits jouets à l’intérieur. « J’fais de mon mieux » répondis-tu avec un sourire. C’est vrai que tu avais été papa très rapidement, tu n’avais pas eu le temps de te faire à l’idée que ton bébé était rapidement arrivé. Tu confias à la brune que ses bébés étaient vraiment calme, eux, pour le coup. « Ah, je vois ! En tout cas, si la mienne pouvait être comme ça après une balade, j’adorerai » dis-tu avec un sourire. Thaïs débordait tout le temps d’énergie, elle t’en volait surement un peu à toi de temps en temps parce que tu étais un papa un peu épuisé.

Elle avait raison, ça ne servait à rien de ressasser le passé sans cesse. Toi aussi, tu essayais d’oublier les mauvais souvenirs mêmes si tu portais toujours une photo de ta femme décédée dans ton porte-feuille. C’était un moyen de ne plus y penser, mais de ne pas oublier quand même. « Vus avez bien raison » dis-tu avec un sourire en coin à la brune. Avoir ses deux parents qui s’entendent bien malgré leur séparation, c’était une aubaine pour Thaïs. Elle pouvait vivre avec les deux, sans jamais ne se soucier de rien. Et elle avait l’air d’être heureuse, même si elle ne parlait pas encore trop. « Ça oui, elle nous fait des câlins tous les jours pour nous le montrer » dis-tu dans un rire. Tu apportais la tasse de thé à Charlène, ainsi que la tienne et tu mettais Thaïs dans son parc pour qu’elle puisse jouer tranquillement. Tu la surveillais toujours d’un oeil mais tu avais les mains libres au moins. « Le meilleur thé de la terre ! » répondis-tu dans un rire avant de prendre une gorgée de ta boisson. Tu posais la tasse sur la table et tu portais ton attention sur les petits de Charlène, l’espace d’un instant. Ils étaient étrangement calme pour des enfants en bas âge. « Ohhhh, les petits bébés » dis-tu avec un sourire attendri. Tu ne savais pas qu’ils étaient aussi jeune, les enfants de la brune. Tu savais qu’elle avait accouché récemment mais pas aussi récemment que ça. En tout cas, ça ne se voyait pas sur son corps qu’elle avait été enceinte il y a encore quelques mois.

Les relations avec Tahlia étaient toujours au beau fixe. Pendant un moment, vous aviez été en froid mais c’était plutôt pendant la grossesse de cette dernière. Les choses s’étaient tassées depuis sa naissance, vous aviez pu vous réconcilier. Après tout, elle était ta meilleure amie avant tout. Thaïs a donc deux parents qui s’apprécient, et c’était ce qui comptait le plus à tes yeux. « Totalement » dis-tu avec un sourire. Elle était épanouie, c’était sûr. Et ça te faisait plaisir à voir, qu’elle grandisse aussi bien même avec deux parents séparés. Charlène semblait apprécier le thé que tu lui avais donné, qui venait de ton pays natal. Après que vous ayez tous les deux bu un peu de votre boisson, vos tasses se posèrent sur la table basse. Tu observais les bébés de la jeune maman avec un sourire attendri, ils étaient vraiment adorable. « Oh, je ne peux pas être plus d’accord ! » dis-tu dans un rire. Tu avais remarqué ça avec ta fille. Elle grandissait beaucoup trop vite, ses deux ans arrivaient à grand pas et tu la voyais comme ce nourrisson que tu avais peur de briser lorsqu’elle est née. L’un des deux jumeaux se mit à pleurer et Charlène se leva pour le calmer. Ça marchait assez rapidement. Tu la regardais faire, ça se voyait qu’elle avait l’habitude. En même temps, la brune avait déjà deux enfants. Ce n’était donc pas une chose très compliqué pour elle.

La brune n’en était pas à son premier rodéo, elle avait déjà eu deux enfants. Certes, ils étaient grands maintenant mais elle s’y connaissait plutôt bien pour élever des enfants. Et vu que tu connais Makayla, tu ne te doutes pas qu’elle le fait bien. « Je veux qu’elle reste à cet âge là, j’arriverai pas à la voir à l’âge de Makayla » dis-tu dans un rire, en regardant ta fille. T’es pas prêt à fêter ses deux ans alors ses 22 ans ? Tu ne préfères même pas y penser. Alors qu’elle commence à tomber un peu de fatigue, tu la voyais s’allonger dans son parc et continuer à jouer en luttant. C’était l’heure de la sieste en même temps. Alors tu viens chercher le bébé pour le prendre dans tes bras et la bercer un peu pendant que tu continues à parler avec Charlène. « Moi aussi ça m’a fait très plaisir de vous rencontrez » dis-tu avec un grand sourire. C’était quand même cocasse comme situation que vous ne vous soyez jamais vu en vrai alors qu’elle est la mère de ta colocataire et la tante de ta petite amie. « Je reviens, je vais la mettre dans son lit » dis-tu simplement en commençant à prendre la route vers l’étage. Tu allais rapidement dans sa chambre et la petite s’était endormie dans tes bras alors gentiment, tu la déposais dans son lit et tu lui embrassais le front. Tu allumais le baby-phone et tu retournais rapidement dans le salon pour rejoindre l’invité du jour. Tu prenais une gorgée de ton thé avant de te rassoir sur le canapé. « J’espère que Makayla va pas découcher aujourd’hui, sinon vous êtes venue pour rien » répondis-tu dans un rire. Enfin pas pour rien vu que tu avais fais sa connaissance aujourd’hui.

Maintenant que tu étais papa, tu n’imaginais pas ta vie sans ta fille, ça c’était indéniable. Et tu aimerai avoir d’autres enfants mais pas sur que ta partenaire l’accepte mais ça, c’est une discussion pour plus tard. « Je ne vais pas en citer une seule seconde, ça c’est certain » dis-tu avec un petit rire. Déjà, quand elle attendra l’âge de ta jeune colocataire, tu seras toi aussi beaucoup plus vieux. Et surement un vieux crouton. Là n’est pas le sujet. « C’est vrai que c’est étrange que cette rencontre soit arrivée aussi tard ! Mais maintenant c’est chose faite » dis-tu avec un sourire. Tu étais vraiment ravi d’avoir rencontré Charlène, c’était une femme adorable et puis elle t’avait donné quelques conseils pour ta fille. Tu n’allais pas les oublier. Tu partais quelques instants du salon pour aller coucher Thaïs parce que c’était l’heure de la sieste pour elle. Et miraculeusement, elle n’avait pas bronché. Alors, rapidement, tu avais rejoins le salon où la maman des jumeaux se trouvait. Elle était encore entrain de bercer son fils quand tu descendais les escaliers alors tu faisais attention à ne pas faire de bruit. Tu reprenais place sur le canapé en prenant quelques gorgées de ton thé. Sans oublier le baby-phone que tu posais à côté de ton mug. « Oh, je ne veux pas sous chasser ! » dis-tu en posant ta tasse sur la table basse. « Mais oui, bien sûr ! Je lui dirai qu’elle a loupé sa maman » dis-tu avec un petit sourire en coin. Elle avait surement d’autre chose à faire, Charlène, alors tu n’allais pas l’accaparer longtemps. Tu retournerai à tes activités après son départ.

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