Why'd you have to go and make things so complicated ? (avery)

T’étais sortie aujourd’hui. Après plusieurs jours chez Charlie à prendre soin d’elle après sa fausse couche, tu avais pris un peu de temps pour toi. Elle était sortie avec Alba ce soir pour prendre l’air et faire autre chose que se morfondre chez elle. Avant de rentrer chez toi avec ton baluchon de vêtement, tu avais fais un stop vers le shake shack pour manger un bon truc bien gras. T’avais pas le droit, normalement, mais bon, t’avais une dalle sans nom et puis t’avais passé tes derniers jours à consoler ta soeur, toi aussi t’avais besoin de réconfort. Alors ni une ni deux, t’avais pris ton menu préféré et tu avais attendu qu’on te le serve, après quelques minutes d’attente. Tu t’étais dis que t’allais manger sur place pour une fois, alors tu t’étais installé en terrasse. La faim ne pouvait pas attendre alors t’avais pris place et t’avais commencé à manger. Toi aussi ça t’avait miné cette histoire de la perte du bébé de ta soeur jumelle. Tous les deux très soudés et très liés, tu avais été touché mais pas autant qu’elle parce que tu ne pouvais pas ressentir ses émotions. En mangeant, tu levais la tête un instant et tu voyais une tête familière. Quelqu’un que t’avais pas forcément envie de voir de suite. Avery Rutkowski. Ton amie, certes, mais aussi la soeur de Woody, le copain de Charlie. Un peu messed up tout ça mais pourtant c’est l’état des choses actuelles. Alors tu baissais la tête pour qu’elle ne te voit pas mais c’était raté que tu voyais qu’elle arrivait vers toi en faisant une sale tronche. « Salut, Av’ ! » dis-tu avec un grand sourire, encore une frite dans la bouche. Tu l’évitais depuis un certain temps, cette fille et c’était peut-être pas le meilleur endroit ni le meilleur moment de la croiser.

@Avery Rutkowski

Avery avait appris malheureusement la nouvelle concernant la grossesse de Charlie. Elle était si triste de ne pouvoir rien faire vis-à-vis de ça. Même si Woody était un peu inquiet à l’idée de devenir père, elle savait qu’il était si heureux dans le fond. Alors elle tentait d’être présente un maximum pour lui, pour eux du mieux qu’elle le pouvait. Elle espérait dans le fond que malgré cette épreuve, leur couple restera soudé, elle avait déjà vu des couples se séparer à la suite de ce genre d’évènements. En tout les cas, elle sera là pour soutenir son grand frère, après tout la famille était faites pour ça non ? Bien que toute cette histoire occupé par mal les pensées de Avery, la jeune Rutkowski continuait sa vie comme à son habitude, boulot, études, sorties dès qu’elle le pouvait. Pause déjeuner, elle avait deux heures devant elle, et comme à son habitude, la jeune femme sort en ville pour se chercher un repas. Alors qu’elle déambule dans la rue commerçante cherchant un petit restau proposant des plats à emporter ne voulant clairement pas manger sur place. Un peu comme ci, son instinct lui dictait, elle regardait en terrasse du Shake Shack et son regard se pose sur le frère de Charlie, Jules. Ils sont amis depuis mal d’années maintenant, mais aller savoir pourquoi, ce dernier a décidé de l’ignorer depuis pas mal de temps, enfin c’est la sensation qu’avec la jeune femme. Bien décidée à comprendre pourquoi elle n’a pas de ses nouvelles, elle en oublie même qu’elle avait faim et se dirige donc d’un pas décidé à obtenir cette conversation. Ce grand benêt lui adresse un sourire en la saluant. « Ouais ouais salut ! » lui répondit-elle en fronçant les sourcils « J’ai fait quelque chose de mal pour que tu te décides à ne plus me donner de nouvelles ? » Bras croisés, debout le jugeant du regard en attendant qu’il daigne lui donner une réponse satisfaisante.

Lorsque tu étais posé sur la terrasse du Shake Shack, tu regardais les gens passer et tu voyais une tête familière. Et merde… Fallait bien que ça soit elle. Avery Rutkowski, la petite soeur de Woody. Vous étiez ami pendant un petit moment, mais tu avais un peu coupé les ponts avec elle. A vrai dire, t’avais pas de raison valable, c’est juste qu’elle était la soeur du petit ami de ta jumelle et en tant que frère protecteur, bah tu te méfie de tout le monde pour protéger Charlie. Quand elle arrivait vers toi, tu la saluais brièvement et elle commençait déjà à monter dans les tours. Tu levais les yeux au ciel avant de répondre. « J’étais à l’hôpital ? » dis-tu comme si c’était une excuse valable. En même temps, tu passais ta vie dans les hôpitaux alors ça pouvait bien passer mais tu savais qu’elle n’était pas née de la dernière pluie. « J’sais pas, tu me connais Av’ j’suis comme ça, merde. Et puis… et puis quand j’ai su que ton frère sortait avec ma soeur bah j’ai trouvé ça un peu bizarre » dis-tu simplement en haussant les épaules. Tu ne connaissais pas les autres membres de la famille Rutkowski mais maintenant tu connaissais Avery et Woody. Et surtout depuis que Charlie t’a annoncé sa grossesse, t’avait peur qu’il lui fasse du mal ou qu’il se passe quelque chose d’horrible. Ça n’avait pas manqué vu qu’elle avait perdu son bébé. Tu croquais dans ton burger, en sentant le regard de la jeune femme sur toi qui te jugeait et c’était assez dérangeant mais bon, t’avait la dalle.

Elle ne dira pas qu’elle a été blesse en plein ego que Jules ne lui donne pas de nouvelles depuis pas mal de temps, mais disons qu’elle ne comprenait pas son changement de comportement comme ça aussi brutalement. Donc quand elle se retrouve face à lui à cette terrasse de fast food elle prend les devant lui demandant directement ce qu’il se passait pour qu’il ne lui donne pas de nouvelles. « Oui Jules ça n’a jamais empêché l’hôpital que tu ghost mes messages ! » Son excuse n’était pas valable alors elle restait là debout ne le quittant pas du regard pour savoir la réelle raison. C’est quand il parle de Charlie et Woody qu’Avery savait qu’elle tenait là la raison principale. « Ah donc c’est pour ça ! » Avery décide alors de baisser la garde et s’installe face à lui. « Je vois pas en quoi c’est gênant en fait, on se connaît d’avant qu’ils soient ensemble hein.. » Elle le regarde alors mangé son gros burger, ne mangeant pas de viande elle tire un peu la tronche « Ils font des trucs végétariens là-dedans ? » Oui parce que elle avait faim, et c’était un peu la raison de sa venue dans la rue, elle ne s’était jamais arrêtée dans ce fast food jusqu’à maintenant. « Comment elle va ta sœur ? » Bien sûr que Avery était au courant pour la fausse couche de Charlie et bien qu’elle aimerait lui apporter du soutient, sa place n’est pas aux côtés de la jeune femme mais aux côtés de son frère.

T’avais pas envie de batailler des heures mais bon, t’aurai peut-être pas du la ghoster comme ça à Avery. Mais c’était un instinct fraternel. Le Woody, tu le sentais pas trop, et t’avais peur qu’il fasse du mal à ta soeur. En tant que jumeau trop protecteur, tu avais donc éradiquer la famille Rutkowski de ton répertoire. Mais le destin venait de te mettre une bonne claque dans la gueule. Destin 1 - Jules 0. « J’ai pas eu le temps de trouver une meilleure excuse » dis-tu en haussant les épaules. Tu croquais encore une bouchée dans ton burger, parce qu’à la base, si t’es là c’est parce que t’étais mort de faim. « Ouais je sais, mais j’suis comme ça… » ajoutas-tu en baissant les yeux. T’attrapais une de tes frites quand elle te demanda s’il y avait des trucs végétariens dans cet établissement. « Y’a des frites » dis-tu en lui montrant la tienne avant de croquer dedans. « Oui, ils font des burgers végé si tu veux aller t’en chercher un » ajoutas-tu après avoir avalé ta frite. Tu continuais de manger tranquillement et elle te demanda comment allait ta soeur. Tu prenais une gorgée de ta boisson en levant les yeux vers elle. « A ton avis ? Elle est au trente-sixième dessous, et j’sais pas quoi faire pour l’aider » dis-tu tristement. C’est vrai que tu ne savais pas comment aider Charlie, c’était horrible à quel point tu te sentais démuni envers toute cette histoire. « Comment va ton frère ? » demandas-tu curieusement. Tu ne savais pas comment allait Woody, t’avais pas vraiment posé la question à Charlie.

Alors qu’elle était entrain de chercher avec quoi elle allait déjeuner, son regard s’était posé sur un ami, enfin elle pensait qu’ils étaient amis jusqu’à ce qu’ils finissent par ne plus lui donner de nouvelles ou pire encore ne pas lui répondre à ses messages. De caractère à ne pas se laisser faire elle voulait savoir la véritable raison pour laquelle il l’ignorait, elle n’avait pas cru un mot quand il lui parlait de ses rendez-vous médicaux, elle avait donc insisté pour finalement comprendre que le problème venait que Charlie, sa jumelle, fréquentait Woody, son grand frère. « Ouais bah, au lieu de m’ignorer t’aurai pu m’en parler juste en fait » Heureusement pour lui, elle n’était pas vraiment rancunière. « Woody c’est Woody, que tu ne l’accepte pas c’est ton choix, mais évite de m’ignorer la prochaine fois ça sert à rien ! » dit-elle alors avant de le voir croquer dans son burger plein de viande, grimaçant le voyant faire. Elle était végétarienne et voulais savoir si il y avait de quoi pour les végétariens la dedans. « Ouais ok, je vais aller voir après ! » Elle avait faim, mais elle pouvait encore attendre un peu, elle tenait à avoir cette discussion avec Jules et elle devait l’avouer, dans le fond elle craignait que si elle partait se commander à manger il en profite pour se barrer de là. Inquiète pour Charlie suite à la fausse couche, elle demande lui demande donc comment elle allait. Elle aimerait lui envoyer un message, mais elle n’arrivait pas à poser les mots qu’il faut donc elle préfère s’abstenir plutôt que de faire plus de mal qu’autre chose « J’imagine… » dit-elle dans un léger soupire quand il lui demande aussi comment va Woody « Il s’est renfermé sur lui et m’évite au maximum, je sais pas si Neveah ou Sean ont eu plus de chance que moi de ce côté-là… Je sais pas quoi faire non plus pour lui. » Elle aimerait pouvoir l’aider, Woody ou même Charlie, mais c’est pas forcément des plus simple.

« Oui bah j’suis comme ça, qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus ? » dis-tu sur le même ton qu’elle. Certes c’était un peu une raison idiote mais quand ça parlait de ta soeur, tu devenais totalement idiot et tu voulais la protéger du monde entier, tu ne faisais confiance à personne. « Ça va j’ai compris » dis-tu avec un ton un peu plus fort. Elle te faisait des reproches mais elle n’avait pas non plus repris contact avec toi. Alors tu étais certes fautif, mais elle n’était pas toute blanche non plus, Avery. Quand elle te demanda s’il y avait des solutions végétariennes dans ce fast-food, tu ne savais pas. Elle te confirma qu’elle irait voir après et elle venait s’assoir à ta table. Tu n’allais pas l’ignorer non plus, alors tu lui demandais comment allait son frère, après la terrible nouvelle qui était tombé sur leur couple. « On sert à rien » dis-tu en haussant les épaules avant de prendre quelques gorgée de ta boisson. C’est comme ça que tu te sentais, inutile. Tu ne pouvais pas faire grand chose pour elle, comme Avery ne pouvait pas faire grand chose pour son frère. « Est-ce qu’on pourrait vraiment les aider de toute façon ? » demandas-tu bêtement à la jeune femme. C’est vrai, tant qu’on avait pas vécu la perte d’une enfant, on ne pourrait surement pas aider quelqu’un qui l’a vécu. Et ça te rendait tellement en colère, t’en pouvait plus.

Avery ne savait pas trop comment agir avec Jules, est-ce qu’il voulait vraiment couper les ponts avec elle définitivement simplement car sa jumelle était en couple avec son grand frère ? Elle devait avouer avoir été peut-être un peu sèche dans sa façon de s’exprimer et elle s’en est rendue compte « Ok ok je dirai plus rien » Elle roule légèrement les yeux avant de s’installer face à lui, décidant de se prendre à manger après. Un bon burger elle n’était pas contre, elle espère que les propositions végétariennes seraient suffisantes. Bien sûr, la jeune femme en profite pour demander à son ami comment allait sa sœur, s’inquiétant pour elle malgré tout, mais ne savait pas vraiment si elle était bien placée pour la contacter ou non ? Elle avait déjà bien du mal à gérer Woody et son mal être comment pourrait-elle venir en aide à Charlie ? Elle soupire légèrement quand Jules mets les mots sur leur situation, le fait qu’ils ne servaient à rien. Et pourtant elle aimerait vraiment pouvoir faire quelque chose. Son regard se pose sur le journaliste et elle hausse les épaules quand il lui demande s’ils pouvaient les aider. « Je sais pas, j’aimerai pouvoir les aider, vraiment mais… Je sais pas quoi dire, pas quoi faire… Je sais pas ce qu’ils traversent en fait et c’est ça qui est horrible… » Faisant une petite moue, dans le fond elle aimerait pouvoir prendre la souffrance de son frère qui a déjà son lot de souffrance dans la vie avec sa maladie pour qu’il aille mieux.

C’est vrai que tu aurais pu faire les choses autrement mais vis-à-vis de Charlie, tu prenais tout à coeur et tu la sur-protégeais. Ça avait été trop radicale avec Avery, et c’était ta faute. Mais tu ne voulais pas t’excuser, tu prenais ça trop à coeur. Alors après que tu te sois légèrement énervé, elle roulait des yeux pour te faire comprendre qu’elle passait au dessus de ça. Une fois qu’elle était assise, tu tournais ton cornet de frite face à la jeune femme pour qu’elle se serve si elle en avait envie. Après tout, c’était quand même ton amie de base et tu l’avais ignoré, elle pouvait bien manger dans tes frites. Quand elle te demanda comment allait ta soeur, tu tiquais. Elle était au fond du sceau, tu le sentais dans toute tes tripes, mais tu ne savais pas quoi faire pour elle et c’est certainement ce qui te déchirait le plus. Vous n’étiez pas dans leur peau, du coup, vous ne pouviez pas les aider. Et la jeune Rutkowski semblait du même avis que toi. « Je comprends tellement » soufflas-tu simplement. Tu prenais une frite et tu la croquais avant de reprendre. « La seule chose que l’on peut faire c’est d’être là s’ils ont besoin. Mais si Woody est aussi borné que Charlie, c’est qu’on peut attendre longtemps avant qu’ils vont nous demander de l’aide » ajoutas-tu en soufflant une deuxième fois. Mais c’était vrai, tu avais du soutirer les vers du nez à ta soeur jumelle, c’était surement pareil avec le frère de la jeune femme.

Elle avait été un peu trop directe avec Jules Avery, mais après tout ce n’était pas nouveau qu’elle était un peu rentre dedans la jeune femme. Elle manque parfois un peu de rondeur dans ses propos, dans ses façons d’agir, un peu trop bourrin parfois, mais c’était Avery et quand on la connaissait, on n’était pas surpris de la voir agir ainsi. Du coup après avoir mis les cartes sur le tapis sur le pourquoi Jules avait décidé d’ignorer la jeune Rutkowski, la jeune femme demande comment va sa jumelle. A vrai dire, elle n’avait pas de nouvelles d’elle depuis la fausse couche de la jeune femme et Avery s’en voulait dans le fond de ne pas prendre de nouvelles d’elle. Elle espérait sincèrement qu’elle ne lui en voudrait pas mais elle a déjà du mal à savoir comment gérer Woody, ce n’était pas pour devoir gérer sa belle-sœur. Soupirant face à Jules, il semblait autant démuni que la jeune femme face à cette situation. « Tu n’imagines pas à quel point Woody est borné… Il veut voir personne et je sais très bien que si je force la chose à aller le voir il va s’en prendre à moi, donc je préfère rester à distance pour le moment. » Piquant alors une frite dans le paquet de Jules (bordel sorti de son contexte cette phrase est très bizarre ) la jeune femme regarde son ami « Mais bon, j’ai l’habitude avec lui, depuis 27 ans maintenant j’ai appris à savoir comment le prendre mon frère… J’aimerai juste pouvoir faire plus … »

Avery n’avait pas été tendre avec toi mais bon ça, tu avais l’habitude. Elle était comme ça la Rutkowski. La jeune femme se posait en face de toi et tu lui avais tourné ton paquet de frites pour qu’elle puisse croquer dans quelques unes de ces dernières. T’allais pas la laisser mourir de faim devant toi, quand même. Vous en veniez à parler de l’incident entre son frère et ta soeur, le bébé qu’il venait de perdre et ça te foutait dans une rage monstre. Mais tu essayais de ne pas le montrer, du moins pas à Charlie. « Tiens, j’ai l’impression que tu parles de Charlie » dis-tu dans un rire, légèrement nerveux. Elle ne voulait pas d’aide, ta soeur. Et bordel qu’elle était borné. Tu avais insisté pour passer ces quelques jours avec elle, essayer de la faire aller un peu mieux sans parler de l’incident. Mais tu savais qu’un jour, elle aurait besoin de vider son sac. Et tu sera là pour ça. Avery prenait quelques frites dans ton cornet au même moment que toi. « Malheureusement, on peut rien faire » dis-tu en soupirant avant de reprendre. « Moi aussi je voudrai en faire plus. J’aimerai vivre ça à la place de Charlie mais c’est impossible » dis-tu simplement. Tu ne pouvais rien faire à part lui apporter ton soutien inconditionnel.

Avant même que Charlie et Woody ne soit ensemble, la jeune Rutkowski connaissait très bien le jumeau de la copine de son frère, mais elle avait senti qu’il avait mis quelque peu de la distance entre eux, alors voulant comprendre elle était venu un peu l’aborder sèchement. Rancune, elle pouvait l’être mais dans le cas présent elle ne souhaitait pas l’être. Il avait ses raisons et au contraire, dans le fond Avery pense que les deux devaient plutôt se serrer les coudes pour tenter d’apporter du soutient et des solutions à leur frère et sœur qui passe par une épreuve pas très simple. « Charlie aussi s’est renfermée sur elle ? » Elle n’aurait pas cru ça de la jeune femme, mais bon après elle ne la connaissait pas aussi bien que Woody et son jumeau. Piquant quelques frites qu’il avait décidé de partager avec elle, la jeune femme écoutait attentivement ce que Jules lui disait. Une chose est sûre les deux se comprenaient sur le sujet de leur frère et sœur et voulaient vraiment tout faire pour eux. « Tu sais si ils se sont parlés depuis ? Je connais Woody, je suis sûr qu’il s’est tant renfermé sur lui que même Charlie il a dû l’ignorer alors que… » Avery soupire en sachant très bien que Woody n’avait même pas pris la peine de voir et parler à sa petite amie qui traversait cette histoire seule alors qu’elle devrait avoir du soutien de Woody « C’est vraiment une tête de con quand il s’y met lui… Ca a beau être mon frère, je ne soutiens pas toujours les choix qu’il fait ! »

T’avais joué au con avec toute la famille Rutkowski et maintenant t’en payé les pots cassés. Mais c’était comme ça et tu pouvais pas revenir en arrière. Cependant, Avery semblait pas trop mal le prendre puisqu’elle s’asseyait avec toi pour discuter et piquer dans tes frites. « Charlie s’est fermé sur elle totalement, elle ne me parle même pas alors que d’habitude, elle me confie toutes ses peines et ses secrets » avouas-tu à la jeune femme en soupirant. Vous étiez jumeaux, liés par l’âme et l’esprit. Mais là, c’était comme si cette chose s’était brisé. Charlie n’avait pas envie de se confier et de te parler de ses problèmes. Tout ce que tu pouvais faire c’était être près d’elle et essuyer ses larmes si elle avait besoin. « Je crois qu’elle a essayé de contacter ton frère mais… il n’a pas répondu » dis-tu en haussant les épaules. Et après on se demande pourquoi tu n’aimes pas Woody ? Il laisse ta soeur en plan alors qu’elle est au plus mal et ça te déchire le coeur ! Certes, il ne doit pas être au top de sa forme mais ils pourraient s’entraider pour aller mieux. Quand Avery te disait qu’elle ne comprenait pas le comportement de son grand frère, tu te sentais conforté dans ton idée. « Ils pourraient s’entraider pourtant » dis-tu simplement. Peut-être qu’à deux ils arriveraient à panser les plaies. Mais c’était pas le cas visiblement.

Avery espérait tellement dans le fond que Woody et Charlie puissent se relever de cette situation. Elle se souvient du regard qu'avait Woody quand il lui a annoncé la grossesse de Charlie, il était si heureux malgré le stress qu'il pouvait ressentir à l'idée de devenir père. "Mais en vrai on peut faire quoi? On les voit souffrir certes mais... on ne sait pas ce qu'ils ressentent au fond... enfin j'imagine la peine qu'ils peuvent ressentir mais je ne sais pas à quel point" C'était dur d'aider quelqu'un selon elle quand on ne sait pas par quoi l'autre est passé, à part être une épaule sur laquelle s'appuyer, Avery ne savait pas trop comment elle pourrait aider Woody à aller mieux. Elle voulait en savoir plus quand même sur eux deux, savoir si Jules avait peut-être un peu plus d'information qu'elle à leur sujet. Et comme elle s'en doutait, son aîné n'avait pas répondu à Charlie, soupirant elle repique à nouveau une frite alors que Jules continue en disant qu'ils pourraient s'entraider "C'est ça, ça leur permettrai tellement de se soutenir pourtant si ils discutaient ensemble et se soutenaient plutôt que d'être chacun de leur côté" Elle allait finir par aller trouver son frère et lui dire qu'il fallait qu'il se bouge s'il ne voulait pas perdre Charlie, mais il était têtu elle le savait, bien plus qu'elle. Prenant appuie sur la table avec son coude sa tête posée dans sa main elle regarde Jules en soupirant de plus bel. "Enfin bon... On ne peut pas les forcer à faire des choses s'ils ne le veulent pas..." Du moins pour Woody c'était comme ça et elle le savait, elle savait qu'il finirait pas réaliser les choses par lui même et il se bougera à ce moment là, mais même en lui répétant que la façon dont il agit est mal, tant qu'il ne sera pas décidé de lui-même ça sera parler pour rien dire.

« On ne peut rien faire, Avery, malheureusement. On peut juste leur apporter notre soutien, leur faire comprendre qu'on est là pour qu’ils se sentent mieux mais je doute que ça serve à quelque chose… » avouas-tu en haussant les épaules. La situation était vraiment délicate entre Woody et Charlie et tu avais envie de l’aider mais tu en savais pas comment faire pour l’aider. Etant son frère jumeau, tu ressentais un peu sa peine sans la comprendre totalement. Mais tu avais envie de l’aider à ton échelle, c’était juste compliqué. Tu disais donc à la jeune Rutkowski que la seule chose à faire pour eux c’était qu’ils s’entraident mais visiblement ils étaient bornés et ne se joignaient pas. Tu savais que Charlie avait essayer de parler à Woody mais ça n’avait rien donné. « Exactement et ça leur ferai du bien de se parler » dis-tu en soufflant. Tu ne savais pas lequel des deux était le plus borné. Tu ne connaissais pas le petit ami de ta soeur, alors tu ne pouvais pas juger. Mais tu connaissais très bien ta jumelle. Et vous étiez pareil tous les deux. « Non, on ne peut pas les forcer mais on aurait pu les aider » dis-tu en prenant une frite. Après, tu prenais quelques gorgées de ta boisson pour t’hydrater. Après ce bon repas, tu t’affalais un peu plus sur ta chaise et tu reprenais ton attention sur Avery. « Sinon, toi, comment tu vas ? » demandas-tu à la jeune femme. Quitte à avoir été un vrai con avec elle, tu peux essayer de te rattraper et prendre des nouvelles de sa vie. Après tout, Avery était une bonne amie avant tout ça et elle peut le redevenir si elle te laisse faire.