Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Le nombre de dates programmées décline. Theodore répond à la demande, aux exigences de sa nouvelle agente, mais il diminue ses apparitions sur scène. Il y a bien longtemps qu’il n’a pas fait si peu de dates, mais Theodore se libère du temps, se libère de sa carrière, il respire enfin au loin des projecteurs et cette vie commence à réellement lui convenir.
Le mercredi est consacré à l’hôpital où il fait du bénévolat et y a prit goût sans qu’il ait pu le prédire, la plupart des mercredis soir il les passent en compagnie d’une autre bénévole auprès de laquelle il tente de se racheter une conduite. Il n’a jamais vraiment ressenti à ce point le besoin de se faire pardonner, peut-être parce que c’est l’une des rares fois de sa vie où il n’a vraiment aucune excuse pour justifier son comportement d’autrefois, à part de dire qu’ils n'étaient que des adolescents à l’époque. Se faire pardonner d’elle représente beaucoup pour lui, comme une révélation, celle qu’il aurait lui aussi finalement le droit de faire des erreurs, qu’il pourrait être un peu moins strict avec lui-même. Il consacre également beaucoup de temps à son nouveau projet qui reste pour le moment un secret bien gardé par un cercle restreint de personnes qu’il estime de confiance.
Ce samedi soir là fut cependant une belle performance. Theodore avait ressorti son illustre tour où il se fait embrocher par une épée, mais puisqu’il était dans les épées, il a décidé de ne pas en fait son final et d’utiliser un spectateur comme assistant pour le transformer en porc-épic. La salle s’était légèrement éclairée pour qu’il puisse choisir un volontaire et quel ne fut pas sa surprise de remarquer James Ryder.
Il n’était pas le seul à l’avoir remarqué, à la lumière, les fan de F1 avaient leurs regards tournés vers le pilote. Theodore n’a jamais vraiment aimé partager la vedette avec qui que ce soit, même un vieil ami qu’il n’avait pas revu depuis très longtemps. Un ami qui avait traversé une terrible épreuve et qui n’avait reçu de la part de Theodore… Aucun soutien.
Il prit cependant le risque de le faire monter sur scène, lui adressant un sourire amical avant de se pencher vers lui en collant sa main sur le microphone relié au monitoring intra-auriculaire qu’il porte ; pour lui expliquer à l’oreille comment il devait s’installer pour ne pas avoir de problèmes, lui chuchotant au passage qu’il ne devait pas prendre ça comme une pique, afin de détendre l’atmosphère. Le numéro se déroula parfaitement bien, sans incident notable fort heureusement. Ce fut la clôture de son passage sur scène, c’est aux côtés de James toujours sur scène qu’il salue le public avant d’entrainer le pilot derrière les rideaux. Celui-ci n’aura pas de problèmes pour rejoindre la salle par la suite, mais Theodore ne veut pas manque l’opportunité d’échanger quelques mots avec lui.
Il se débarrasse d’abord du monitoring intra-auriculaire et de sa batterie accrochée à sa ceinture avant de lui demandé avec un sourire en coin “ Alors, c’était comment de se faire découper en p’tits morceaux ? “ Les volontaires sont souvent surpris de découvrir les trucs et astuces en les vivants de l’intérieur, ça amuse toujours le magicien. Il perdit malgré tout un peu son sourire en se rappelant que James lui en veut certainement, même s’ils ont chacun leur vie de leur côté, Theodore doit admettre qu’il aurait pu lui envoyer un petit mot de soutien…. “ J’imagine que c’est trop tard pour te dire que j’compatie à ce que t’as dû traverser dernièrement ? “ Une légère grimace marque brièvement ses traits, il a continuait à suivre James, parce qu’il s’est vraiment lancé dans les courses de F1 et surtout les paris d’argent qui s’articulent autour.... Il a su, mais il n’a rien fait pour épauler le pilote. Il soupire. “ J’suis pas très doué pour ça, mais si t’as un peu de temps devant toi j’peux t’offrir un verre. “ Il ignore avec qui il est venu voir le spectacle, mais cela peut permettre à James d’esquiver l’invitation, il n’imagine pas vraiment que le sportif s’est rendu au cabaret pour le voir.
(c) AMIANTE
Invité
Sujet: Re: Taking my time on my ride ft James Ryder Mer 24 Nov 2021 - 18:27
Jusqu'au dernier moment, James s'était demandé si c'était bien judicieux de venir ici. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait plus eu la moindre nouvelle de Theodore un magicien avec lequel il avait un jour sympathisé à Vegas, qu'il se demandait ce qu'il fichait la. Assis dans la salle ou allait se dérouler son show, parmi les spectateurs. D'ailleurs depuis qu'il avait appris qu'il allait donner cette représentation, il ne savait pas sur quel pied danser : y aller ou l'ignorer ? Non pas qu'il pensait qu'ils étaient devenus de super bons amis, très proches ou quelque chose comme ça ! Mais il pensait qu'il y avait au moins un lien amical entre eux. Theodore, ayant brillé par son absence pendant ce qui était sans nul doute la pire période de la vie de James, il s'était fait une raison. Il s'était trompé. Au final, il s'était décidé à s'y rendre, se disant que de toute façon, il restera dans le coin spectateur, et partira sûrement une fois le spectacle terminé.
C'était ça le plan. Et c'était bien parti pour jusqu'à ce que le magicien ne décide de piocher un volontaire dans la salle. L'éclairage se fit un peu plus fort pour que Theodore puisse piocher dans le public. Il essaya, vainement, de se faire plus petit sur son siège, mais ce fut peine perdue. Non, l'idée de lui servir de cobaye pour être potentiellement coupé en tranches, ça ne le branchait pas plus que ça, bizarrement ! C'était pas ça le plan … Ni non plus d'être choisi par Theodore pour l'accompagner sur scène. Et merde. Faisant malgré tout bonne figure, James se leva pour le rejoindre. Il devait avouer que c'était une première pour lui. Et d'un coté, il était un peu curieux de voir comment ça allait se passer. Et, ne voulant pas merder, écouta sagement les recommandations de Theodore, lui adressa un sourire vaguement amusé à sa tentative de calmer l'ambiance. C'est ainsi qu'il se retrouva sur scène, faussement embroché par un … ami ? Un ancien ami peut être, sous les regards conquis de ses spectateurs. En tout cas, James ne regrettait pas d'avoir vécu cette petite expérience. Heureusement, tout se déroula sans accro. Non pas qu'il en doutait, mais on ne sait jamais … Le show de terminé, Theodore fut applaudit par les spectateurs ainsi que James, resté sur scène. Il pensait pouvoir regagner sa place et revenir à sa vie comme si de rien n'était mais non. Il fut embarqué derrière les rideaux par l'illusionniste. Bon. Et bien soit ! Comment c'était ? - Un plaisir, ça vous revigore un homme ! … Non en fait, c'est bizarre vu de l'intérieur.
Certes, tout le monde savait qu'il y avait un truc, mais entre le savoir, savoir quel truc exactement, et le vivre, c'était tout un autre monde. En fait, servir de cobaye pour un magicien, c'était peut être bel et bien un truc à faire dans sa vie avant de mourir. Une expérience à faire. James observa le visage de Theodore se faire un peu plus sérieux. Moins enjoué en tout cas. Il su pourquoi à ses prochaines paroles. Et en toute franchise, le pilote ne s'y était pas attendu. Et ne savait pas trop comment réagir à ça, la, de suite. Alors il haussa les épaules, regardant ailleurs. - Pas besoin de te forcer.
Dit-il sans méchanceté. Niveau soutien, c'était compliqué. Il en avait eu, bien sûr, mais personne n'avait pu comprendre sa peine, du moins les premiers temps. Pas avant qu'il ne laisse échapper ce qui n'allait pas, ce pourquoi il n'avait fait que de la merde ces derniers temps. C'est par après que James s'était dit tout simplement que les gens qui n'étaient pas venu vers lui, ne serait-ce que pour lui adresser un mot, avaient un souci avec lui ou bien étaient un peu homophobes. Et si c'était le cas, tant pis, James n'avait pas besoin de gens comme ça dans sa vie. Surtout pas maintenant qu'il tentait de se reconstruire. Alors pour le cas de Theodore … Et bien oui, il s'était simplement dit qu'il devait avoir un problème avec ça, et n'avait pas cherché plus loin. Mais, peut être s'était il trompé. Un peu surpris, James reposa les yeux sur lui quand le prestidigitateur lui proposa d'aller boire un verre. Ah bon ? - C'est pas ce qui s'appelle tendre le bâton pour se faire battre ça ?
Lui demanda t-il avec un sourcil relevé, néanmoins un peu amusé par la tournure des choses. Bon. A lui d'accepter ou de refuser. Il faut dire que s'il était venu, c'était bien pour revoir Theodore. Mais il pensait simplement le revoir comme ça, de loin sur la scène et bonsoir. Etait-il prêt à aller boire un verre avec lui cependant ? Hum … ça ne pouvait peut être pas faire de mal de parler un peu, et pour James, de mettre les choses au clair dans sa tête. Il hocha alors celle-ci brièvement. - Va pour un verre alors.
Mais un seul. Il avait arrêté de boire pour tout et n'importe quoi. - Si tu as des choses à régler avant d'y aller, vas-y, je t'attendrai dehors.
Enfin, pas dehors, dehors. Mais hors de derrière le rideau. Pour lui laisser le temps de ranger s'il avait des trucs à ranger, ou à faire avant de pouvoir être libre de ses mouvements.
Invité
Sujet: Re: Taking my time on my ride ft James Ryder Sam 4 Déc 2021 - 11:10
Theodore a prit un risque en invitant James sur scène, mais comme celui-ci à accepté de jouer le jeu, il se dit qu’il peut se risquer à tenter de lancer une conversation avec ce dernier. Le pilote n’a pas fait exception à la règle avec Theodore, le fameux loin des yeux, loin du coeur. Depuis son retour à Bowen, il tente d’évoluer, de s’ouvrir aux autres et surtout de se montrer moins égoïste et individualiste. Plus facile à dire qu’à faire, il va avoir besoin de temps, d’essais et d’échec avant de vraiment changer.
Teddy préfère viser le changement, il choisit d'endosser tous les tors, être le méchant de toutes les histoires gâchées plutôt que d’expliquer ses agissements. Il préfère être détesté plutôt que l’on vienne creuser dans ses souffrances pour trouver des réponses à son comportement. Il se contentera de dire qu’il n’est qu’un connard, bien plus vivable comme option que de devoir étayer les raisons qui vous ont rendu comme ça. Bien souvent les gens s’arrêtent au mot connard, ils sont bien trop contents d’avoir eut raison sur vous pour voir plus loin, pour chercher à comprendre. Theodore ne veut pas qu’on comprenne sa peine. Il ne veut pas qu’on mette des mots sur ce qu’il a pu vivre, ressentir. Il se cache derrière les titres de tyrans ou de mauvais amis ; ça ne fait pas d’ombre à ceux d’incroyable artiste ou magicien moderne. Pourquoi se torturer quand les choses peuvent simple ? Vive la vision binaire que les gens ont de ce monde, car si Theodore est convaincu d’une chose, c’est que les gens sont tous au moins aussi égocentriques que lui mais qu’ils se déguisent sous des bonnes intentions et belles actions qui tapissent les réseaux sociaux.
Il sourit amusé lorsque James lui fit part de son ressenti, suite à quoi Theodore s’aventure à évoquer son silence. La réponse du pilote ne l’étonne pas vraiment…
Pas besoin de se forcer, comme si c’était son genre de se forcer. C’est juste pas naturel pour lui d’exprimer sa compassion, ça fait des décennies qu’il garde à l’intérieur tout ce qui a attrait à de la négativité, Theodore est un homme fatigué mais solaire. Il tend vers la lumière et l’étincelle qui pétille dans ses yeux n’est pas près de s’éteindre.
“ J’ai tendance à foncer dans les choses douloureuses tête baissée. “ Et ça, c’est aussi depuis la mort de son père, il avait sept ans quand il a eut cette révélation : l’instant présent est éphémère. “ Le présent ne se vit que sur le moment, l’instant d’après ce n’est plus qu’un souvenir, une donnée sans sensation sur ce qui a été. “ Une fois passé au travers d’une épreuve difficile, ce n’est plus qu’un souvenir qui n’apporte plus rien, c’est ce qu’il s’est mis dans le crâne. Pas forcément à l'aise, il hausse les épaules à son tour, pas son genre de partager de genre de mantra avec quelqu’un au risque d’entendre James lui faire remarquer que le passé vit dans le présent. Theodore ne pourrait pas le contredire, il adore le temps. C’est une notion incroyable et dévastatrice quand on sait que l’on vit à 80% exactement la même journée qu’hier, que les pensées du jour sont à 75% les mêmes que celles la veille. Difficile de croire que l’on vit dans le présent quand les études vous prouvent le contraire, la routine dérobe notre temps présent sans que l’on ne s’en rende compte.
“ Ok, on se retrouve au bar disons… Max vingt minutes. “ Il a la chance de ne pas avoir à porter de costume particulier pour se produire sur scène, il adresse un clin d’oeil au pilote avant de lui designer le couloir qui lui permettra de rejoindre à nouveau la salle de réception. Il prit pour sa part le chemin des loges pour se changer, ranger ses affaires et envoyer quelques messages, ignorant les notifications polluantes qu’il regardera sans doute en fin de semaine. Avant il n’avait pas vraiment la main sur ses réseaux sociaux, son agent gérait tout, désormais il s’implique un peu plus auprès de sa communauté et a bien conscience que c’est un travail plus complexe qu’il ne l’avait réellement imaginé.
Quinze minutes plus tard, après un bref échange avec l’un des ingénieurs, Theodore rejoint le bar encore déserté puisque le publique peut encore assisté à un spectacle de danse. Le cabaret ferme ses portes vraiment tard et Theodore joue rarement en clôture de soirée. L’espace d’une seconde il se demande si James n’avait pas prétexté de se voir plus tard pour finalement filer à l’anglaise, il ne lui en voudra pas, même si c’est toujours plus agréable de boire un verre avec quelqu’un. Seul, ça fait un peu triste et pochtron.
Il le reconnut cependant installé à l’un des tabourets, l’illusionniste se mit à sa droite et commande auprès du barman une téquila, pour changer. “ Ça vaut ce que ça vaut, mais j’étais content de te voir dans le public ce soir… J’ai un peu suivis les grands prix aussi. “ Un peu est un euphémisme, mais il ne vas pas lui parler de l’argent qu’il a pu se faire en pariant sur lui ou non. Dire que Theo croyait que les courses était un sport de crétins avant de rencontrer James à Vegas il y a de ça de nombreuses années. “ Du coup ? Bowen c’est… Pour les vacances ou t’as décidé toi aussi de venir t’enterrer dans la brousse Australienne ? “ Bon, on peut faire pire comme brousse, mais à côté de Vegas, le contraste est violent pour l’homme de scène. Il tente de lancer une conversation, soit ça prend, soit James va l’accabler de reproche pour son silence, seul l’avenir le dire et il faut y foncer tête basse.
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Sujet: Re: Taking my time on my ride ft James Ryder