(tc d'anniversaire) oh oh oh happy birthday

28 décembre 2021, perry fête ses 32 ans n'hésitez pas à venir si vous le connaissez thème : pulls de Noël (vous pouvez ramener des +1 si vous voulez )

Cette année Perry ne va pas fêter son anniversaire dans la chaleur de l’été australien mais dans l’hiver des montagnes, sous la neige et le froid. Ce changement d’ambiance lui a donné quelques idées pour l’occasion. Il les a bien sûr partagée avec son colocataire, ami et même partenaire de vie vu où ils en sont rendus, Concho qui a tout approuvé sans réserve. Le temps d’une soirée, leur petit chalet sera donc envahi d’amis du blond, de quoi apporter encore plus d’animations que leurs autres soirées, déjà bien agités avec les enfants trop heureux de voir la neige. Cette année pas question de les faire garder, non, ils seront de la partie. Siobhan n’est pas là avec lui mais il se rattrapera pour l’année prochaine. Au programme de la soirée : du vin chaud pour remplacer les éternels cocktails, un bon feu de cheminée et bien entendu, des pulls moches. C’est même le thème. Point de costume en tout genre pour cette fois, mais plutôt d’horribles pulls de Noël. Il a demandé à chacun de ramener son plus beau, moche ou original pull. Perry est d’ailleurs très fier du sien. Il est en apparence assez classique, avec plein de petits motifs sauf qu’en y regardant de plus prêt, chaque motif correspond à un personnage ou objet de Star Wars. Histoire d’éponger le vin chaud, il a aussi acheté tout un tas de choses qu’il a trouvé au magasin du coin, il l’a même dévalisé. Le jeune homme a demandé conseil au vendeur sur des plats typiques, histoire d’avoir un vrai buffet français. Et le voilà reparti avec une quantité de fromage et charcuterie impressionnante mais aussi des escargots, quelques légumes histoire de faire genre il n’y a pas que du gras. Oh et du sucré aussi bien sûr, des bugnes, une tarte au citron, un fraisier et d’autres encore. Tout le monde risque de comater dans le canapé rapidement avec tout ça. Tel un enfant impatient avant Noël, Perry ne peut pas s’empêcher d’aller de pièce en pièce en attendant que des gens viennent toquer à la porte du chalet.

Question de continuer à entretenir toutes les rumeurs comme quoi, au fond, Perry et moi étions un couple gay ayant pour couverture cette histoire de colocation, on décida de partir à Chamonix ensemble et de partager le même chalet. La vérité était que c’était pas mal plus simple comme ça, avec Penny, Maxwell et Lara qui ne changeraient donc pas trop d’habitudes. Pour Penny, ça ne devait plus faire grand différence, elle était assez grande pour s’adapter à toutes sortes de situations, mais pour mes deux enfants, je préférais ne pas trop les dépayser. Maxwell l’était bien assez comme ça, à chaque fois qu’il venait voir son papa. Ce soir c’était l’anniversaire de Perry – enfin, ça l’avait été toute la journée, mais c’est ce soir qu’on fêtait ça plus sérieusement. Ce matin j’avais fait des pancakes pour tout le monde avant la journée dehors. Et depuis quelques heures je m’affairais à préparer le buffet. Je voulais que Perry ait à en faire le moins possible, il était le fêté après tout ! Cette fois, je n’eus pas de cocktails à préparer et à tester. Nous avions décidé d’y aller pour un classique de jour de neige : du vin chaud. Ce serait la première fois que j’en boirais dans les bonnes circonstances, et pas sous un soleil chaud d’Australie. Après une bonne douche d’après-ski, retardée par les préparatifs, j’enfilai mon pull moche de Noël. Il s’agissait d’un gros bonhomme pain d’épice dont une jambe avait été croquée. Le pauvre petit ! J’enfilai également des pantalons confortables en molleton, gris foncés, avant de sortir de ma chambre. Maxwell et Lara étaient déjà en train de s’empiffrer dans les fromages. « Hey, guys, on en laisse pour les invités ! » Maxwell déclara tout bonnement : « Mais y’a personne … »  Je levai les yeux au ciel et échangeai un regard exaspéré avec Perry. « Ils vont pas tarder à arriver. Mange les légumes, à la place. » Personne allait y toucher de toute façon, c’était juste pour qu’on se sente tous un peu moins coupables.

Charlie toqua avec insistance à la porte du chalet, on sentait déjà la surexcitation de la soirée à venir dans son poignet. Elle avait trouvé le cadeau parfait pour Perry. Enfin, plutôt deux. Un qui était purement drôle, en tout cas, la brunette avait éclaté de rire toute seule en pensant à la blague qu’elle allait faire. Le deuxième était du même acabit – c’est-à-dire provenant de son humour de merde -, mais avec une touche plus mignonne. Connaissant Perry, il pouvait vraiment mal le prendre, alors elle avait tout prévu pour ne pas trop chahuter sa susceptibilité. La jeune fille n’attendit pas pour entrer, débarquant comme une boule de neige, comme à son habitude. « HAPPY YOUUUUUUUUU ! » s’écria-t-elle à travers le chalet. En fait, elle était super contente que son ami soit lui aussi à Chamonix. C’était génial de fêter son anniversaire ici, et puis elle avait évidemment invité tous ses compagnons de chambres à venir. Jackson était déjà invité en soi, évidemment, puis elle avait surtout proposé à Avery, aussi, vu qu’elles se connaissaient. Enfin, ce mot n’était peut-être pas le plus adapté. Mais elle était vraiment chouette, cette fille, Charlie avait eu l’occasion de le découvrir encore plus lors de ce début de séjour. Sautillant jusqu’à Perry, la jeune chirurgienne ne put s’empêcher de remarquer la quantité de vivres prévues, et elle en bavait d’avance. Bouffe à volonté, c’était son paradis à elle. Et le vin chaud en méga bonus. Franchement, c’était plutôt Perry qui lui faisait un cadeau, là. « J’ai quelque chose pour toi ! » s’empressa-t-elle d’annoncer en se plantant devant le jeune homme, les deux mains derrière le dos, après avoir déposé un bisou sur sa joue. Elle en sortit une, triomphale. Dessus, était posé un cerveau en caoutchouc, tout rose, assorti d’un petit bonnet de Noël. Elle rigolait déjà, très fière de sa blague.

@Perry Peach
@Jackson Lewis-Reyes je sais pas si tu comptais venir avec Jacks, si oui je suis partie du principe qu'ils arrivaient ensemble avec Charlie

« Oh, la hoooonte ! »

Bon, ça la fait un peu grimacer d’entendre son amie qualifier ainsi ce pull moche de Noël acheté avec Perry quelques jours plus tôt dans l’une des boutiques de Chamonix, mais c’était de toute façon l’effet escompté, non ?

« Il est quand même un peu mignon, nan ? »
« Tu rigoles ? Plus dégueu, tu meurs ! »

Elles pouffent toutes les deux de rire. Penny depuis cette chambre qu’elle partage avec les enfants de Concho dans ce beau chalet qu’ils occupent pour les fêtes de fin d’année, Charlotte depuis sa chambre à Bowen. Elles échangent depuis le départ de l’australienne via FaceTime et Instagram, principalement. Elles se manquent énormément, mais la neige, le ski et tous ces trucs dont regorge ce pays qu’elle découvre suffisent à lui faire oublier le mal du pays. Puis c’est les vacances, merde !

Elles mettent fin à cet appel d’un simple bisou avec la main… Le téléphone portable de Penny vole dans les airs pour atterrir sur son lit… La porte de sa chambre claque, et c’est ainsi qu’elle annonce son arrivée à la fête d’anniversaire qui n’a pas encore commencé. Perry fait les quatre cent pas, Concho « dispute » ses enfants qui s’empiffrent déjà de fromage… et Penny s’approche du buffet, l’air de rien, pour empoigner de quoi se sustenter le temps que les premiers invités arrivent. Son regard croise celui de Concho… Elle ne dit rien, mais force est de constater que la situation l’amuse. Et forcément, ça motive les enfants de l’intéressé à se re-servir au buffet qui est de toute façon bien fourni. « J’vais pouvoir boire du vin aussi, vous pensez ? Au moins pour goûter ? » a-t-elle le culot de demander en gobant des petits bouts de fromage qui, il faut le dire, l’hypnotisent. Oh, la France, qu’elle l’aime ce beau pays qu’elle n’voudra certainement pas quitter lorsqu’ils devront refaire leurs valises.

On tape à la porte de l’autre côté du chalet. Penny s’y précipite pour voir entrer Charlie et Jackson qu’elle salue avec autant de joie qu’à l’habituelle. Dans quelques minutes, le chalet sera plein de beau monde et Papa aura l’anniversaire, le plus bel anniversaire qu’il puisse avoir, à la neige et entouré de tous ceux qui l’aiment.

C’était la deuxième année de suite que t’assistais à l’anniversaire de Perry, et vous vous fréquentiez encore, ce qui signifiait que ça faisait plus de douze mois que vous vous tourniez autour, tous les deux. Pas mal plus de douze mois, même. Il faudrait que retournes dans ton histoire de Bowen Bow Tie mais vous aviez commencé à vous parler même avant l’été de cette année-là. Ça devait faire un an et demi, genre, que vous vous connaissiez. Que vous vous retrouviez toujours ensemble, forcément, à chaque événement. Comme des aimants. Tu ne savais pas trop ce que ça signifiait, après tout ça semblait aussi avoir atteint l’ultime plateau, ça n’allait pas plus loin que ça. Est-ce que t’étais en train de perdre ton temps ? Tu ne savais même pas ce que tu voulais en faire, de ce temps-là. Continuer à le passer avec Perry. Ouais. Mais de quelle façon ? Comme ça, ad vitam aeternam ? Tu ne saurais pas te contenter de ça. Et lui ?

T’avais pas envie de te prendre la tête avec tout ça le soir de sa fête, encore moins lui en glisser un mot. Tu le vis dès que tu rentras dans son chalet loué, il avait la tête et le cœur à la fête, en grand enfant qu’il était. Ça te donna le sourire tout de suite. Pas que tu ne l’avais pas déjà de scotché au visage, ce sourire … tu l’avais, évidemment. Après tout, tu débarquais avec Charlie, alors comment ne pas être heureux ? « Mes oreeeeilles ! » Avais-tu lancé à ta colocataire quand elle cria ses vœux au fêté à travers le chalet. La fille de Perry, Penny, que t’avais vue un peu partout en photo, s’approcha de vous deux et vous salua avec un enthousiasme qu’elle retenait de son père. Tu lui souris, gêné, parce que tu la rencontrais officiellement pour la première fois, plus longtemps que deux secondes croisée sans trop qu’elle sache que t’étais important pour son père. Enfin … tu pensais l’être. Un tout petit peu ? « Salut Penny ! » T’exclamas-tu avec un grand sourire, avant de suivre Charlie qui sautillait jusqu’à Perry. « Joyeux anniversaire ! » Tu l’embrassas sur la joue même si ce n’était même plus trop naturel, entre vous. Tu l’aurais juste frenché à pleine bouche, uhuh. Tu regardas Charlie lui donner son cadeau, dont elle n’avait pas voulu te confier le contenu. Tu fronças les sourcils en voyant le cerveau de Noël. « What the fuck. » Te contentas-tu de déclarer.

@Charlie S. Meers @Penny Peach @Perry Peach

Perry était très reconnaissant d’avoir un coloc et meilleur ami comme Concho. Il l’avait beaucoup aidé pour les préparatifs. Même si en soit ils n’avaient pas grand-chose à préparer, il fallait tout de même tout installer et vu la quantité de nourriture prévue, ce n’était pas rien. Encore une fois il avait eu les yeux plus gros que le ventre et avait acheté beaucoup trop par rapport au nombre de gens invités, mais ça leur fera des restes, ce n’est pas très grave. Pour l’instant il n’y avait qu’eux cinq mais les enfants commençaient déjà à grignoter dans le buffet. Le jeune homme l’aurait bien fait lui aussi mais il voulait montrer qu’il est un peu plus mature qu’un enfant, ce qui n’est pas toujours le cas. Il souriait en voyant Concho disputer gentiment ses enfants mais Penny n’était pas en reste et commençait allègrement à taper dans le fromage. « Tu veux pas manger des légumes toi aussi ? » demanda-t-il avec un sourire à sa fille. Elle lui demanda d’un air tout innocent si elle pourrait, elle aussi, boire du vin chaud. « Tu veux que tous mes amis me jugent parce que j’laisse boire ma fille ? » répondit-il avant d’ajouter « Tu pourras goûter une gorgée dans mon verre, mais pas plus ! » De toute façon à son âge il avait déjà fait pire que ça et une gorgée ça ne va pas la tuer non plus. Les premiers invités arrivèrent ensuite et Perry eut le plaisir de découvrir qu’il s’agissait de Charlie et Jackson. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Charlie fonçait déjà vers lui. Il la prit dans ses bras mais elle garda les siens derrière son dos. Il embrassa ensuite le brun sur la joue, geste qui lui paru si peu naturel mais il ne se voyait pas l’embrasser, pas devant Penny en tout cas, si elle n’avait pas été là il se serait peut être laissé aller. Et comme entre eux il n’y avait rien de vraiment défini, l’embrasser en public reviendrait en quelque sorte à officialiser quelque chose. Pour l’heure il préfère se glisser par la fenêtre de Jackson le soir venu, c’est bien plus discret. « Merci vous deux ! » répondit-il tout souriant avant que la jeune femme ne sorte de son dos un cerveau mou portant un bonnet de père Noël. « Je sais pas comment je dois le prendre. » dit-il en croisant les bras, boudeur.

@Conchobáhr Rosenbach @Penny Peach @Charlie S. Meers @Jackson Lewis-Reyes

Penny, en soutenant mon regard sans scrupule, s’approcha du buffet et s’empara de morceaux de fromage déjà tranchés. Je venais à peine de disputer Lara et Maxwell, leur demandant d’attendre un peu que les invités arrivent avant de commencer à s’empiffrer ! Et voilà que mini-Peach se mettait de la partie. Je secouai la tête en la regardant. « Sérieux, Penny ? » La grondais-je en soupirant, exaspéré. J’avais quand même un petit sourire en coin même si je ne voulais pas trop le montrer. Elle demanda alors, s’adressant autant à Perry qu’à moi, si elle aurait le droit de boire du vin chaud. Je levai les mains en l’air. « M’embarque pas là-dedans, toi. » Dis-je à la jeune fille avant de regarder Perry, attendant sa réponse. C’en fut une plutôt mature et responsable. Une gorgée, ça n’allait pas tuer Penny. J’espérais juste que Maxwell allait pas se mettre à me demander la même offre, parce qu’entre quatorze ans et quatre ans il y avait quand même une sacrée différence. Heureusement, il sembla plus obnubilé par le jus de pommes dans ses mains que par la conversation. C’est alors que la porte s’ouvrit sur les deux premiers invités, Charlie et Jackson, deux très bons amis de Perry que je connaissais bien pour les avoir souvent croisés à l’appartement. Je les saluai avec un grand sourire, esquissant un sourire en voyant les deux hommes s’échanger un chaste baiser sur la joue alors que je savais fort bien – pour les avoir entendus – qu’ils n’étaient généralement pas aussi chastes. Je restai avec Maxwell et Lara, pendant que Perry se faisait donner ses premiers cadeaux.

@Penny Peach @Perry Peach

À peine entrée, Charlie se précipitait déjà sur Perry, même si elle prit évidemment le temps de saluer Penny avec un "check" de la main enjoué – c’était plutôt Charlie qui l’avait imposé que l’adolescente, d’ailleurs – et d’un sourire ensoleillé. Elle avait baby-sitté Penny durant quelques années quand même, et les deux filles se voyaient encore souvent dans ces circonstances, même si c’était plutôt pour Siobhan qu’elle était là maintenant. Mais l’adolescente et la jeune chirurgienne avaient gardé et même fait grandir cette complicité qui avait toujours été présente entre elles. La brunette rejoignait donc le jeune papa, à grand bruit, alors que Jackson se plaignait déjà d’un potentiel tympan percé. Cela passait au-dessus de la brunette, qui se serait bien excusée, mais être trop excitée par l’anniversaire qui se lançait, l’ambiance hivernale, une vraie de vraie – pas le même délire qu’en Australie – et les sourires environnants. Après de rapides embrassades, Charlie trépignant sur place et n’y tenant plus, elle tendit son cadeau à Perry, ou plutôt, son premier cadeau, à savoir : une blague. Devant l’air circonspect des garçons, la belle Australienne fronça les sourcils, avant de lever les yeux au ciel, l’air désespéré. « Mais c’est une blaaaague, rohlalaaa, vous avez laissé votre humour avec vos skis ? » se plaignit-elle, en forçant un peu l’air dramatique, tout de même. Mais son énergie pétillante ne s’abattait pas devant si peu, et déjà, elle sortait sa deuxième main de derrière son dos. « Dooonc, je cherchais un cadeau dont tu aurais besoin, d’où le cerveau. Et, comme je savais que t’allais préférer râler que rire à ma superbe vanne ultra recherchée, PP… » reprit la brune avec la même excitation qu’au début. Sur ce, elle sortit une chaufferette en forme de cœur, bien rouge. Vous savez, ces petites pochettes avec un liquide à l’intérieur, qui devient tout chaud quand on brise le petit bout de métal dedans, et qu’on met dans ses poches en hiver quand on a si froid qu’on a peur de perdre ses doigts ? « C’est mon cœur que je te donne, il n’y a que toi qui peux le réchauffer ! » De nouveau, théâtrale, triomphale, et toujours à fond dans son humour qui pouvait être discutable. Mais, très fière d’elle, comme d’hab. « Oui, vous remarquerez que j'étais très inspirée par les organes. Après, j'y peux rien si la chirurgie prend trop de place dans ma vie. » marmonna-t-elle avec un grand sérieux et un haussement d'épaules, bien qu'au fond ce soit tout l'inverse, et que la Charlie intérieure se marrait comme jamais. En réalité, elle avait trouvé ces deux cadeaux sur le marché d’hiver de Chamonix, et ils lui avaient inspiré beaucoup d’idées drôles. Elle avait tout de même un réel cadeau pour Perry, qui était resté en Australie, et qu’elle avait déniché plusieurs semaines auparavant, sans savoir que la moitié de Bowen ainsi que son ami se retrouveraient en Europe à ce moment.

@Penny Peach @Jackson Lewis-Reyes @Perry Peach

T’étais encore en train d’enlever foulard, manteau, gants, tout le tralala, quand Charlie avait sorti ce cadeau étrange pour l’offrir à Perry. Tu ris en voyant le Youtubeur bouder, les bras carrément croisés. Et la réaction overdramatique de Charlie te fit également rire. Tous les deux, c’était un sacré numéro. Au départ, t’avais plutôt été jaloux de Charlie parce qu’elle était un peu comme un sujet convoité par Perry, mais t’avais vu leur relation se dérouler devant tes yeux et aujourd’hui, t’étais juste ravi que deux personnes importantes comme ça à ta vie aient une si belle complicité. Évidemment, s’ils en venaient à coucher ensemble un jour, là ça foutrait tout en l’air, là carrément tu ne trouverais plus ça drôle, amusant ou adorable du tout. Mais pour l’heure, ça t’allait. « Et toi c’est ton bon goût que t’as laissé sur les pentes ! » Avais-tu répondu avant qu’elle n’explique l’idée derrière le cadeau. Tu secouais la tête en voyant les pochettes chauffantes et la métaphore du cœur que lui seul pouvait réchauffer. « En vrai si tu les veux pas ces pads chauffants j’les prends volontiers, j’ai les doigts et les orteils complètement gelés depuis qu’on est ici. » Et pourtant t’avais déjà traversé des pays froids, avec Cirkaös, t’avais connu même pire que les températures actuelles à Chamonix. Sauf que là tu dormais parfois seul dans ton lit ce qui n’était généralement pas le cas en tournée – Brooke venait te rejoindre lors des nuits plus froides. Là, c’était toi qui rejoignais parfois Perry, mais ça impliquait beaucoup d’acrobaties pour te hisser à sa fenêtre et t’avais beau en être un, acrobate, au beau milieu de la nuit c’était pas forcément ce qui t’allumait. Tu l’avais fait, bien sûr. Entre ça ou te passer de Perry alors que tu le savais pourtant à trois chalets du tien … le choix était vite fait. « J’t’ai aussi trouvé un truc au marché aujourd’hui. C’est peut-être bizarre à donner mais je trouvais que ça sentait trop bon. » Tu sortis du sac que tu traînais une boîte cadeau de moyenne taille, dans laquelle se trouvaient des produits d’hygiène aux fragrances sylvestres. « Ça venait obligatoirement avec une huile à barbe … j’ai voulu négocier pour l’enlever mais bon, on trouvera peut-être quelqu’un à qui la donner ce soir. » Tu regardas le colocataire de Concho, qui était lui aussi bien rasé. Et Perry et toi n’aviez aucune chance, même en laissant pousser. Et l’autre mec de la pièce avait cinq ans à tout casser. Tu fis la moue.

@Perry Peach @Charlie S. Meers

L’après midi avait été consacré à la recherche DU pull de Noël parfait pour l’anniversaire de Perry, dans la soirée. Polly et moi avions parcouru les rues de Chamonix à la recherche de la pièce rare que nous finîmes par trouver, elle comme moi. Le cadeau de mon ami bien emballé - un  mug artisanale qui représentait un maison de Hobbit, acheté sur un marché, je jetai un dernier coup d’oeil à ma tenu. J’avais opté pour une robe en laine, avec un énorme noeud     rouge sur le devant. Le long des bras et sur le buste, s’étendait comme une guirlande  de laine verte et touffue. Lorsque je faisais un rond avec mes bras, au dessus de ma tête, comme si je souhaitais mimer la position d’une danseuse étoile, le tout formait comme une couronne de  Noël. Cela m’avait fait tellement rire, dans le magasin que j’avais jeter mon dévolu sur elle. Je chaussai d’épaisse chaussures de neige et passait ma doudoune qui, malheureusement, ne couvrait pas mes collants. Quand Polly et moi arrivâmes devant le chalet que louait Conchobahr et Perry, j’étais frigorifiée. Je frappai à la porte et, me frictionnant les bras, attendis qu’on vienne nous ouvrir.

@polly burnett

« Une gorgée… Marché conclu ! » Ça lui déplait un peu que son père n’accepte pas de lui en verser un verre entier… mais boire une gorgée de vin, juste pour goûter pendant le repas lui parait être un sacré compromis. Surtout étant donné qu’il n’est pas trop du genre à rigoler avec ces choses-là et qu’il lui parait déjà surprenant qu’il accepte de la voir goûter de cet élixir rouge dont seul les adultes sont souvent autorisés à toucher… Il parle d’une gorgée, peut-être parviendra-t-elle à faire la gourmande et à en avoir un peu plus. « Vous inquiétez pas… » dit-elle finalement aux deux enfants de Concho vers lesquels elle se tourne, leur intimant dans un clin d’œil essayer de les introduire dans la manigance une fois le moment venu.

Puis ça sonne de l’autre côté du chalet… alors elle se précipite vers la porte qui s’ouvre pour y saluer les invités. Elle en connait certains, d’autres non. Mais elle accueille chacun des invités qui se montrent avec le plus grand des sourires et la plus jolie des bouilles. « Salut, et bienvenue à la fête d’anniversaire du siècle… d’la décennie, même ! » s’exclame-t-elle en levant les mains en l’air et en tapant ses poings l’un contre l’autre, pleine d’excitation. Dans les bras des deux invités, quelques cadeaux dont… un cerveau mou avec un bonnet de Noël. Le genre de cadeau qui fait sourciller la gosse… mais qui la fait surtout sourire. Elle sait pertinemment qu’elle jouera avec d’ici la fin de la soirée. « C’est un genre d’anti-stress ? » demande-t-elle à l’auteur du cadeau avec le plus de curiosité possible et des yeux gros comme un ballon avant de se tourner vers la porte pour l’ouvrir le plus grand possible et accueillir Pippa. Faudrait pas qu’elle attrape froid. « Pippa... Hop hop hop ! Faut pas que t'attrapes froid ! » qu’elle lui dit en lui faisant signe de rentrer, sautillant sur place dans ses petits chaussons de Noël.

Et que la fête commence !

A la base Polly n’avait pas vraiment prévu de faire quelque chose de particulier. Elle pensait se balader en ville pour profiter des lumières à la nuit tombée et du marché nocturne. Mais Pippa lui avait proposé d’aller à l’anniversaire d’un de ses amis et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du colocataire de Concho et donc qu’il serait là. Une occasion de plus pour la jeune femme pour essayer de se faire rapprocher sa sœur et son grand ami d’enfance. Une fois l’invitation acceptée, il a fallu partir en excursion dans les magasins pour trouver un pull moche de Noël, afin d’être dans le thème de la soirée. La blonde a jeté son dévolu sur un pull formant une couronne lorsqu’elle met ses bras au dessus de sa tête. Polly se décida plutôt pour un pull représentant des petits rennes et des sapins où les nez et les boules du sapin ressortaient du pull. Au final elle ne le trouvait pas si moche mais elle sait que ce n’est pas forcément au goût de tous alors ça fera bien l’affaire. Après s’être préparées, les deux jeunes femmes filent vers le chalet. Elles ne patientent pas longtemps puisqu’une jeune fille vient leur ouvrir la porte. Polly, tout sourire aux lèvres, entra avec plaisir dans le chalet. « Salut ! » dit-elle au passage à la demoiselle. Il y avait quelques personnes, toutes avec un pull moche et une montagne de nourriture. La rousse étant plutôt sociable, elle n’hésita pas à aller vers le groupe de personnes réunis autour du roi de la soirée. « Salut tout le monde ! Je suis Polly, la sœur de Pippa. » dit-elle en montrant sa sœur, comme si tout le monde la connaissait déjà.

La fête venait à peine de commencer que Perry boudait déjà en voyant le cadeau de Charlie. Enfin il faisait ça pour rire, même si au fond il était tout de même un poil contrarié. Il sait bien qu’il n’est pas un type intelligent, parfois ça le pèse un peu et comme ce n’est pas vraiment dans sa nature d’être triste et de s’apitoyer sur son sort, il pense vite à autre chose et retrouve sa joie naturelle. Mais avec Charlie c’est un peu différent, il a toujours du mal à accepter le râteau qu’elle lui a mis. Bon c’était sur son âge mais si elle rajoute en plus son intelligence, le fardeau s’alourdit. Elle lui reproche son manque d’humour et Jackson lui répond directement que c’est elle qui a laissé son bon goût quelque part. « J’me vengerai pour ton anniversaire ! » répondit-il avant que Penny ne s’interroge sur l’utilité de l’objet. « Ouais ça doit être ça, j’vais en avoir besoin maintenant vu ce qu’on m’offre, finalement. » dit-il toujours un peu boudeur. Mais sa réaction n’était pas vraiment une surprise pour la jeune femme qui s’attendait à ce qu’il fasse la tête, elle le connaissait plutôt bien tout de même. La jeune femme sortit son second cadeau, une chaufferette en forme de cœur, expliquant qu’il n’y a que lui qui peut réchauffer le sien. « Mouais, t’as raison essaie de te rattraper. » dit-il en secouant la tête. Il finit tout de même par sourire parce qu’il trouvait ça mignon. « Le mien a bien besoin d’être réchauffé après tout ça. » répondit-il en attrapant le petit cœur. Jackson se proposa pour récupérer les chaufferettes, expliquant être gelé à cause du froid depuis qu’il est ici. Perry serra ses lèvres pour se retenir de sortir quelque chose qui aurait sonné déplacé devant sa fille et les autres enfants présents. Enfin les plus petits n’auraient sans doute pas compris mais Penny est trop grande maintenant pour qu’il puisse blaguer sur sa vie sexuelle sans qu’elle ne comprenne de quoi il parle. « Tu veux me voler le cœur de Charlie ? » demanda-t-il, faussement outré. C’était à présent au tour du brun de lui donner son cadeau. Celui-ci sortit un coffret de produits de soin qu’il avait trouvé sur le marché. L’odeur lui avait plu alors il l’avait pris, précisant qu’il n’avait pas pu négocier pour retirer l’huile de barbe, qui n’est pas vraiment quelque chose dont Perry pourrait avoir besoin. « J’ai plus qu’à me faire pousser la moustache maintenant ! » répondit-il en se disant que ça serait sûrement horrible s’il essayait de se faire pousser une barbe ou une moustache. Pas de quoi faire fuir Jackson, il espère. « J’pense que c’est Charlie qui pourrait en avoir le plus besoin. » dit-il en tirant la langue, pour un peu se venger. Il récupéra le coffret et glissa un « Merci. » en souriant. Penny alla ouvrir au personne qui venait de frapper à la porte, Pippa et celle qui se présenta comme sa sœur entrèrent. « Salut ! » leur lança-t-il à son tour.

tout le monde

Charlie ignora la réplique de Jacks, mais lui tira tout de même la langue vu qu'elle était incapable d'ignorer, en fait. « Tu sais où j'vais te le fourrer ton bon goût... » grommela-t-elle à voix basse, plutôt pour elle-même mais en s'assurant qu'il ait entendu. Un sourire malicieux vint ponctuer cette phrase, avant qu'elle ne reporte très vite son attention sur son grand copain Perry, et ne rattrape son cadeau premier cadeau. Évidemment qu'il boudait, c'était même un peu le but, vu qu'elle le connaissait bien. Mais si elle adorait l'embêter, elle tenait aussi à lui montrer son affection. Ils passaient plus leur temps à débattre de qui savait retenir sa respiration le plus longtemps ou quel était le meilleur burger du Burger King. Mais en certaines occasions, il était important qu'elle lui rappelle qu'elle l'aimait beaucoup, Perry, pour son cerveau, son cœur et ce qu'il était. Au tout début, il l'avait engagée comme baby-sitter, mais c'était désormais bien plus que ça entre eux. Penny demanda d'ailleurs si c'était un genre d'anti-stress, le cerveau de Noël, et Charlie haussa les épaules avec un air totalement désemparé, en secouant la tête. Elle n'en avait aucune idée, du but de l'existence de cet objet. À part être totalement absurde et donc drôle. « Je prépare mon frigo, t'inquiète. » rétorqua joyeusement la jeune médecin. Référence au fait que la vengeance, c'est un plat qui se mange froid. Comprendra qui pourra, Charlie enchaînait déjà avec l'autre cadeau. « Arrête de faire du boudin, PP, tu sais que j't'adore. » sourit la brune avec ce fameux sourire solaire et parfaitement radieux, venant déposer un gros bisou sur la joue du papa. « Et si t'es sage, t'auras ton vrai cadeau quand on sera rentrés à Bowen. » lui souffla-t-elle dans le même mouvement avec un clin d’œil complice, avant de se retourner sur Jackson. « Vous voyez qu'ils sont pas si mal, mes cadeaux, vous vous les arrachez maintenant ! Bon allez vous battez pas, j'ai assez de place dans mon cœur pour vous deux. » conclut Charlie avec la plus grande fausse humilité, les regardant tour à tour. Elle laissa ensuite la place à son colocataire qui avait aussi des choses à offrir à Perry. Un chouette coffret de soins, dont un qui ne servirait ni à l'un ni à l'autre, et le blondinet ne rata évidemment pas une occasion de tacler la jeune fille. « Je prends, ça commence à piquer, là, en plus. » répondit-elle en se caressant le menton d'un air pensif, rentrant dans la blague, comme toujours. Elle était contente d'être ici, avec le chouette chalet qu'ils avaient avec Jackson et les autres, et puis de fêter l'anniversaire de Perry ici, dans cette ambiance, avec eux deux. Charlie avait beau bien les connaître tous les deux - tout particulièrement le plus acrobate des deux -, elle n'avait aucune idée de ce qui se tramait entre eux, et même pas l'ombre d'un soupçon. Deux nouveaux membres de la fête arrivèrent ensuite, que tout le monde salua chaleureusement, Charlie avec son habituelle sociabilité énergique, comme un chien quand y a plein de monde à la maison.

Je n’avais même pas envie de savoir ce que Penny avait en tête en lançant ce clin d’œil à mes enfants. Je ne fis que la regarder du coin de l’œil, avant de déclarer : « Rappelle-toi que t’as dix ans de plus que Max. » La prévins-je. Manger un peu trop de fromage, je pouvais vivre avec, mais il n’était pas question que mon fils goûte au vin chaud. De toute façon, il détesterait le goût, c’était évident. Mais sur un petit bout d’homme comme lui, qui sait ce que cette gorgée ferait. J’en entendrais parler par Ally toute ma vie, en plus, si ça venait jusqu’à ses oreilles de maman poule. On sonna alors à la porte du chalet pendant que Perry se faisait donner ses cadeaux par Charlie et Jackson. Je suivis Penny pour aller saluer les nouveaux arrivants, surpris de retrouver Pippa et sa sœur Polly au pas de la porte. Surpris pour aucune raison, d’ailleurs. Évidemment qu’elle était invitée et je le savais, même. C’est juste que je trouvais que nos chemins se croisaient drôlement beaucoup ces dernières semaines, si on comparait à la dernière année. Étrangement, elle n’était jamais aux côtés de Liam. Je souris aux deux sœurs Burnett. « Cette robe est juste horrible. » Lançais-je à Pippa en la serrant rapidement dans mes bras avant de regarder Polly. « Ce pull, par contre, you call that an ugly christmas sweater ? Il est hyper cute. » Comme toute la personne de Polly, d’ailleurs.

@Penny Peach @Pippa Burnett-Reyes @Polly Burnett