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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 writing's on the wall (aloy)

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MessageSujet: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyLun 14 Fév 2022 - 21:48

S'il y avait bien une chose que Indiana Watts détestait, c'était d'avoir du temps libre. Il était fourré au boulot la plupart du temps, sinon avec sa mère à parler de tout et de rien voir même à refaire le monde de temps à autre. Parfois, il allait voir sa psychologue, avec des conseils plus ou moins utiles, surtout pour une personne aussi imbu de sa personne qu'était Indiana mais bon, ce n'était pas totalement désespéré. Elle lui avait répété plus d'une fois de faire des efforts d'empathie envers les gens autour de lui (autre que sa mère), surtout envers ses collègues pour qui il n'avait aucune patience et tolérance. Aucune tolérance parce qu'ils étaient là en tant que scientifiques confirmés et qu'ils ne pouvaient pas se tromper. Et lorsqu'il tombait sur des erreurs, sur des choses pas cohérentes, des théories farfelues, ça le mettait hors de lui et il ne se privait pas de rappeler à la personne concernée à quel point elle pouvait être inutile et qu'elle ferait mieux de démissionner si c'était pour sortir des conneries pareilles. Oui, il était très dur par moment, surtout lorsqu'il était de mauvaise humeur. En revanche, il arrivait qu'il soit aussi de bonne humeur et à ce moment là, il prenait un peu plus sur lui. Mais le monde autour de lui l'insupportait en général et il se demandait très souvent s'il avait réellement sa place dans ce monde ou s'il n'avait pas foiré une ancienne vie pour subir une torture pareille. Faut dire que, si la réincarnation existait réellement, il était mal barré pour sa prochaine vie. De même que, si le paradis existait, il pouvait tirer un trait dessus. Heureusement, Indiana n'était pas du tout religieux. Un peu superstitieux par moment, mais surtout à cause de petits tocs dont il pouvait faire preuve et non pas des croyances réellement fondées.

Comme on l'avait réellement poussé à prendre du temps libre, bien qu'il en avait aucune envie, il avait décidé de se réfugier... au museum. Un coup de tête, comme ça, sans réellement l'avoir prévu. Il avait l'après midi, puis ensuite toute la soirée devant lui, il pourrait glander là dedans bien que ce n'était pas la première et encore moins la dernière fois où il mettait les pieds là dedans. En vérité, Indiana aimait beaucoup cet endroit, après l'observatoire et un tour au planétarium, en tant que "spectateur". Tout ce qui touchait aux branches scientifiques, il adorait cela. Pas forcément ferru d'histoire, il ne crachait pas totalement dessus non plus. Mais c'était bien plus que cela. Et petit, il avait adoré visité cet endroit. Et là, ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas mis les pieds.
En passant devant la reproduction d'anciens oiseaux préhistoriques, Indiana avait sorti son carnet de notes où il écrivait un peu tout et n'importe quoi à l'intérieur, et s'était mis bêtement à dessiner l'animal devant lui tout en y inscrivant des notes qui se trouvait sur le panneau d'information. Il le faisait enfant, il retrouvait ce petit plaisir à ce moment là. Et l'espace d'un instant, il se sentait... réellement heureux. Seul, mais heureux.
Alors qu'il approchait de la fin de son croquis, il se fit bousculer, pas très fort, seulement par quelqu'un qui n'avait pas remarqué qu'il était là. Faut dire aussi, il était un peu dans le passage et il suffisait qu'on contourne la statue empaillée pour qu'on se le prenne sans y faire attention.
Légèrement perturbé, il leva les yeux vers la personne qui lui était entré dedans. Il lui adressa d'abord un regard mécontent avant de pencher légèrement la tête sur le côté droit et de la dévisager, les yeux légèrement plus ouvert, un sourcil arqué. Cette personne ne lui était pas totalement inconnue, bien qu'ils ne s'étaient jamais parlé de leur vie, du moins, pas dans ses souvenirs. Enfin, il était pratiquement certain que ce n'était pas le cas parce que s'ils l'avaient fait, il s'en serait souvenu. Et, pour toutes les autres personnes au monde (encore une fois, mis à part sa mère), il ne se serait pas retenu d'aller adresser cette personne à consulter un ophtalmologue mais pour le coup, il se retrouvait à court de mot. Il interrogea la jeune femme du regard, puisque c'en était une selon ce qu'il pouvait en déduire en la voyant, attendant une réaction de sa part. Et il lui en fallait une, MAINTENANT..

@Aloy Lundqvist
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyMar 15 Fév 2022 - 12:19



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two hearts, one valve pumpin' the blood, we were the flood we were the body and two lives, one life stickin' it out, lettin' you down makin' it right seasons, they will change life will make you grow dreams will make you cry everything is temporary everything will slide love will never  die



☾☾ L'art regroupe l'ensemble des œuvres destinées à toucher nos sens, nos émotions. C'est fascinant de voir les créations des Hommes, de l'Antiquité à nos jours... Les peintures, les écrits, les musiques, les objets... Tu aimes passer du temps à les contempler, à les examiner sous toutes leurs formes, à ressentir les énergies qu'elles dégagent... Tu n'aimes pas créer, tu n'as jamais pris la peine de te mettre à la peinture, à l'écriture ou à la poterie... Mais tu aimes admirer les créations d'autrui peu importe leur nature.
Le musée n'est pas très fréquenté aujourd'hui et c'est d'ailleurs là où tu aimes le plus errer entre ses allées. Tu aimes cette solitude, ces moments où tu es seule avec tes pensées... Cela te permet d'ailleurs de les remettre en place, de peser le pour et le contre de certaines situations, de t'attarder sur ces petits moments de la vie qui paraissent futiles mais qui sont pourtant si importants... Bien que certains en aient peur, la solitude ne possède pas que des aspects négatifs... Tu t'en contentes même souvent.
Flânant entre l'Antiquité, l'Egypte, la Préhistoire, tu ne prêtes pas attention au monde qui t'entoure étant prise dans ce tourbillon d'histoires plus intéressantes les unes que les autres. Les mirettes perdues sur la statue d'un oiseau empaillé, tu la contournes afin d'observer le moindre détail de cette merveille mais la sensation de bousculer quelqu'un t'extirpes soudainement de ce moment de contemplation. Tu te tournes vers l'homme qui était visiblement en pleine création. Tu sens que tes joues rougissent de honte et tu poses alors tes mains à leurs niveaux.

Oh, je suis désolée... Je ne vous avais pas vu derrière cette exposition... Je suis confuse, je ne vous ai pas fait mal ?  

Les yeux perdus dans les siens, tu remarques qu'il te regarde d'une manière peu agréable. Tu viens de t'excuser avec toute la bienveillance dont tu regorges et pourtant le regard de l'homme ne change pas. Tu fronces légèrement les sourcils, croisant maintenant les bras. Son visage ne t'est pas totalement inconnu, tu as dû le croiser récemment sans vraiment t'attarder sur lui ... De toute façon, si tu lui avais parlé il y a peu, tu t'en serais très certainement souvenu. Ne supportant pas que l'on te juge d'un regard, tu souffles légèrement avant de prendre un ton un peu plus ferme et beaucoup moins doux que lors de ta précédente élocution.

Je peux savoir pourquoi vous me regardez comme ça ? Certes je vous ai bousculé et j'en suis encore désolée mais je ne pense pas qu'il soit nécessaire de me dévisager de cette manière !    
         

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Dernière édition par Aloy Lundqvist le Mar 22 Fév 2022 - 18:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptySam 19 Fév 2022 - 21:41

Il y avait des jours où des signes dans la vie se manifestaient et vous disait qu’il aurait mieux valu que vous restiez couché. Aujourd’hui était l’un de ces jours-là pour Indy même si, au fil du temps, il finira par se rendre compte qu’en vérité, c’était nécessaire. Sa mère, légèrement (beaucoup) superstitieuse lui avait dit que rien n’arrivait par hasard et pour le coup, ça n’aura jamais été aussi vrai.
Il était seul, tranquille et s’enjaillait tout seul comme un enfant de huit ans devant une reproduction d’un ancien animal de type oiseau jusqu’à ce qu’on finisse par l’arracher de sa contemplation. Pour quelqu’un de normal ce n’était rien, ça arrivait. Pour Indy, c’était une sorte d’humiliation. Il s’était senti atteint dans un moment dit de faiblesse ou du moins, de vulnérabilité. Lui qui avait mis de côté son air supérieur et son égo aussi énorme que l’étendu de son cerveau, il venait soudainement d’être dérangé par quelqu’un qui n’avait pas eu la présence d’esprit de faire attention à sa personne. Forcément, il eut envie de réagir vivement, d’aller insulter et maudire sur plusieurs générations la famille de la personne qui l’avait importuné (quoique, c’était peut être un peu exagéré… juste un peu), mais lorsqu’il se rendit compte de qui c’était, quelque chose l’avait empêché in extremis le flot de mots d’oiseau et de rabaissement qui s’apprêtait à sortir de sa bouche. Lorsque Indiana était en colère, il ne hurlait pas mais il était très désagréable et son arme à lui, c’était l’humiliation et la condescendance. Il savait que c’était mal, il savait que les êtres humains n’aimaient pas être traités ainsi (et pour cause, il en était un) mais justement, il savait à quel point ça pouvait atteindre et à quel point c’était méchant. Alors certes, c’était surtout son égocentrisme d’une taille disproportionnée qui s’exprimait dans ces moments là mais, contrairement à des gens méchants mais avec un bon fond, il ne ressentait pas de culpabilité. Oui, Indiana était le genre d’homme convaincu à être bien au-dessus des autres et que rares étaient les gens qui existaient et qui pouvaient prétendre être à sa hauteur voir même ‘mieux’. Oh bien sûr, il y en avait, beaucoup étaient déjà morts, mais ils existaient. En résumé, il fallait être un ou une surdoué.e pour lui être digne et obtenir une forme d’admiration de sa part. Vous trouvez ça dingue? Ça l'est. Mais pas pour lui. Pour lui, c’était normal. Enfin, évidemment, ça l’aurait été encore plus si des gens n’étaient pas là pour lui expliquer que non. Des gens comme sa psychologue par exemple, ou un bon nombre de ses collègues qui ne le supportaient plus.

Peu importe.


L’être visiblement féminin qui avait troublé sa tranquillité s’était tout d’abord excusé et s’était même inquiété de savoir s’il n’avait pas mal. Indy l’interrogea du regard avec une méfiance très forte pour déduire si elle était sérieuse ou si elle ne se moquait pas de lui. On avait tellement tendance à faire usage d’ironie lorsqu’on s’adressait à lui que chaque parole pouvait être interprétée comme telle lorsqu’on lui parlait. Il était encore en colère et frustré, mais il ne répondit pas. Il attendait sagement qu’elle parte, trace sa route et soit hors de sa vue. Peut être aurait-il du dire que ça n’était rien, juste histoire que ça se termine, mais ça n’était évidemment pas de son genre. Il continuait à l’observer avec tout le mépris du monde dans ses yeux, voulant lui faire comprendre qu’elle dérangeait plus qu’autre chose. Visiblement, elle le sentit et commença à protester. Etait-elle perturbée? Il y avait de quoi si c’était le cas. Mais encore une fois, la réaction d’Indiana était, à ses yeux, normale.
Son hostilité se transforma alors soudainement en agacement et il fut encore plus irritable.

Sérieusement, c'était vraiment nécessaire ça? Vous ne pouviez pas simplement vous contenter de vous excuser et passer votre chemin, comme tout le monde? Non, il faut que vous m’abrutissiez de vos paroles stupides dans le but de me faire culpabiliser parce que la manière dont je vous regarde ne vous plait pas? C’est qui qui a commis une faute à la base, hein?

Il avait lâché ce flot de paroles sans vraiment réfléchir, sous le coup des émotions. Il se maudit aussitôt de l’avoir fait. Parce qu’il allait avoir droit à une réaction, encore plus vive, il le savait.
En vrai, il n’avait pas vraiment envie de se montrer aussi cruel avec cette femme. Sa personnalité n’avait que pris le dessus, mais au fond, il se disait que c’était à la fois une perte de temps, mais aussi la perte d’une occasion. Cette femme là, ça n’était pas n’importe qui, elle avait été là lorsqu’il attendait le tour de sa mère pour passer chez l’oncologue. Il se souvenait très bien de l’échange de regard à ce moment-là et curieusement, elle ne lui avait pas été anodine. Mais d’une certaine manière, ça n’était pas plus mal qu’il montrait ses véritables couleurs et puis, après tout, que pouvait-il espérer? Il avait d’autres choix à fouetter que d’aller séduire quiconque et surtout, un côté sensible à gérer ainsi qu’une carrière mise sur pause pour le moment. Enfin, à demi temps, si on pouvait dire cela ainsi.

@Aloy Lundqvist
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptySam 19 Fév 2022 - 23:14



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☾☾ S'il y a bien une chose que tu ne supportes pas, c'est l'injustice. Tu n’aimes pas ces gens qui, pour une certaine raison souvent très absurde, se croient supérieurs et se permettent alors de juger ou de rabaisser les autres sans ressentir une once de honte ou de regret vis-à-vis de leurs propos. Cela te met hors de toi et te donne cette sorte d’adrénaline qui te permet de tenir tête à ces personnes dénuées de savoir-vivre et d’humanité. Après tout, personne ne mérite de recevoir de mauvaises paroles, d’être harcelé, insulté, rabaissé juste pour une histoire d’égocentrisme.
Cette journée s’annonçait pourtant parfaite ; tu avais enfin réussi à prendre le temps de souffler, de penser à autre chose et de venir découvrir les nouvelles expositions du musée… Tu avais prévu ensuite de rentrer chez toi afin de te faire couler un bain et de clôturer cette journée qui aurait dû se dérouler sans entraves… Et tu te retrouves là, face à ce parfait inconnu qui est la représentation même de tout ce que tu détestes chez une personne et qui semble visiblement agacé que tu ne l’ais pas remarqué derrière cette exposition. Tu tentes de te calmer intérieurement face à cet homme totalement silencieux qui n’arrête pas de te dévisager malgré tes interrogations. Plusieurs secondes s’écoulent sans que le silence ne soit rompu et tu commences alors à tourner les talons pour tenter de continuer ta visite afin de ne plus prêter attention à ce malheureux accident quand il se décide finalement à répondre. Tu te tournes alors de nouveau vers lui et perçoit sur son visage une certaine irritabilité. Sur le coup, tu ne sais pas vraiment comment réagir. Tu détestes te donner en spectacle dans un lieu public… Pourtant ses paroles ne te laisse pas indifférente ; certains propos étant beaucoup trop déplacés à ton goût. Oubliant totalement les bonnes manières, ton visage pourtant si souvent angélique prend une toute autre tournure ; tes traits se crispent, tes sourcils se froncent et tu te mords la lèvre, signe incontestable de ton énervement.

Vous vous foutez de moi ?! Sous prétexte que Monseigneur jedessinedespiafs se trouve en plein milieu des allées d’un musée, il faudrait détourner le regard de ces œuvres pour faire attention de ne pas déranger le petit monsieur ? Je me suis excusée et votre regard n’était donc en rien justifié ! Faudrait peut-être apprendre la définition du savoir-vivre parce que vous êtes un putain de sacré abruti !  

Rare sont les fois où tu as pris la peine d’insulter quelqu’un. Tu prônes en tout temps la bienveillance, l’entraide et la politesse. Ce sont des valeurs qui te tiennent à cœur et tu n’aimes pas détourner le regard de celles-ci. Pourtant, tu ne peux cacher la rage qui te ronge actuellement le palpitant. Tu ne le connais pas et cet homme se permet pourtant de te nuire au détour de paroles complètement absurdes. Tu n'arrives pas à détacher tes mirettes de son visage, celui-ci ne t'étant vraiment pas inconnu et cela t'énerve un peu plus encore.

Le pire, c'est que j'ai l'impression de vous avoir déjà croisé et je n'arrive pas à savoir où ! Mais si j'avais déjà parlé à un con dans votre genre je pense que je m'en souviendrai !    
       

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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyDim 20 Fév 2022 - 0:04

Indiana savait qu’il n’était pas tiré d’affaire. Rares étaient les gens qui se soumettaient facilement, ou bien qui ne disaient rien, le regardaient avec un air des plus haineux avant de tourner le talon et de partir. Il était tellement provoquant quand il s’y mettait que très souvent, il était confronté au conflit. Et c’était totalement normal, bien entendu. Lui qui avait quitté sa tranquillité qu’il pensait imperturbable, le voilà désormais presque en train de s’égosiller contre quelqu’un qui avait eu pour seule faute de lui rentrer dedans sans faire attention. Certes, au départ, il ne l’avait fait que la regarder d’un air furieux. Et selon les gens, ça arrivait. Indiana était mal luné. Il l’était souvent. D’ailleurs, la dernière fois qu’il avait souri pour quelque chose de positif, il ne s’en souvenait même pas. Pas même lorsqu’il avait atteint l’un des piliers des étapes de sa vie : l’obtention de son statut de docteur. Bien sûr, désormais, il visait plus haut, il voulait carrément être Professeur et profitait de ce petit moment de liberté pour plancher dur comme fer à cet objectif. Il gérait cela, plus la santé de sa mère qui l’inquiétait assez à côté. Certes, elle n’était pas hospitalisée, pas encore, car d’après l’oncologue, sa tumeur pouvait encore se soigner, mais il n’écartait pas l’éventualité d’une aggravation d’ici quelques temps. Et il savait que d’ici quelques temps, si son traitement n’évoluait pas, il passerait un très mauvais moment. Sa mère elle, était plutôt positive. La connaissant, il savait qu’elle se comportait ainsi parce qu’elle ne voulait pas trop l’inquiéter. D’ailleurs, elle avait beaucoup hésité à lui en parler et avait fini par le faire pour ne pas lui donner le sentiment d’avoir été écarté une fois de plus. D’être honnête avec lui, parce qu’en sens contraire, elle aurait aimé le savoir aussi. Certes, elle ne voulait surtout pas qu’il s’inquiète, elle était convaincue qu’elle guérirait, mais bien qu’il faisait bonne figure, au fond, il était rongé par l’anxiété. Et ça le rendait encore plus insupportable avec les autres.
Par conséquent, il avait encore moins de patience que d’habitude lorsqu’il s’agissait d’être un temps soi peu sociable et un minimum courtois. Il laissait se déverser toute son inquiétude en la transformant en haine à déverser, juste histoire de se soulager, juste histoire de se sentir bien une fois qu’il ait terminé. C’était stupide, totalement, mais c’était très jouissif sur le moment. Et la colère, Indiana la ressentait vite, très rapidement, au point que par moment, son impulsivité prenait le contrôle et il perdait totalement les pédales. C’était là, selon lui, son point faible.
Il sentit la colère aussi venant de son interlocutrice. Il la voyait aussi dans son comportement prête à exploser à son tour. L’ambiance était totalement électrique entre eux, et l’équivalent d’une bombe atomique n’allait pas tarder à retentir, autant chez l’un que l’autre. Alors, elle s’y mit à son tour, lui sortant tout ce qu’elle avait sur le moment, n'épargnant pas les insultes qui, de toute manière, l'indifférait au plus haut niveau. Il avait l'habitude des noms d'oiseaux de la sorte, elle n'était pas la première et certainement pas la dernière à sortir cette arme là.

Ah, vraiment? Vous en voulez une bonne?  Alors oui, c’est une très bonne solution ça, soulever un peu son nez pour faire attention où on marche! C’est marrant, j’ai même pas eu besoin de vous le dire, vous l’avez trouvée toute seule, comme quoi, vous n’êtes pas aussi stupide que vous semblez le paraître! Mon regard était totalement justifié, vous aviez qu’à faire attention. De toute manière, je n’ai rien à justifier.

Il ouvrit les yeux davantage lorsqu’elle enchaîna quand elle lui dit qu’elle pensait l’avoir déjà vu, avec le piquant qui allait avec. Il s’approcha davantage d’elle pour captiver son regard au mieux possible.

On s’est peut-être vus, oui. En revanche, moi j’ai l’habitude de côtoyer des gens aussi idiots que vous, par conséquent, je ne m’en souviens pas. Vous êtes qu’une pauvre imbécile parmi d’autres.

Mensonges. Il s’en souvenait très bien. Et après cet échange, il s’en souviendra encore. Cela dit, il n’avait pas pensé sur le moment avoir un premier échange aussi tendu avec elle tant bien qu’il la rencontrait à nouveau. Et là, c’était le cas. Sauf qu’au lieu d’être un minimum ouvert et un minimum gentil sa personnalité avait fini par ressurgir. Au fond, il se sentait con, parce qu’il aurait vraiment espéré pouvoir connaître cette personne d’une manière… différente. Plus positive, bien que ce soit un exercice difficile avec lui. Sa fierté était telle qu’il repoussait toutes ces choses là. Mais. Il avait vraiment voulu faire l’effort lorsqu’ils s’étaient vus pour la première fois.


@Aloy Lundqvist
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyDim 20 Fév 2022 - 1:30



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☾☾ stupide… idiot… Ces mots-là résonnent en toi comme un retour difficile et peu agréable dans le passé. Tu les as entendus moultes fois, quand tu vivais encore dans la maison familiale et que ton géniteur pouvait te rabaisser plus bas que terre car tu n'étais pas assez forte pour te défendre à cette époque... « Tu es idiote Aloy, je peux faire ce que je veux de toi. » … « Tu es trop stupide pour te rebeller et pour parler. De toute façon personne ne croira une imbécile comme toi ». Des phrases qui te tourmentent encore, qui sont imprégnées malgré toi dans ton psychique et qui ne veulent pas te lâcher. Elles alimentent tes cauchemars au milieu du regrettable souvenir de ces étreintes que tu ne voulais pas mais que l'on te faisait pourtant subir. Tu aurais aimé en ces temps-là pouvoir dire quelque chose, assumer de ne pas être qu'un morceau de viande servant à assouvir les besoins détestables d'un homme que tu pensais ne jamais pouvoir détester. Tu t'es toujours juré que personne ne pourrait encore te traiter de la sorte, que personne ne pourrait plus jamais te faire autant de mal que ton géniteur, que tu ne laisserais plus personne te briser ou te soumettre car maintenant tu as la force et le courage de pouvoir simplement dire non. Pourtant cet homme te fait face et se rapproche à tel point que tu peux sentir son parfum imprégner tes narines... Un parfum aux senteurs douces et subtiles qui ne coïncident en rien avec l'image que tu te fais de cet inconnu. Tu l'écoutes déblatérer encore et toujours des propos qui te dépassent et qui ne font qu'augmenter la colère que tu ressens actuellement. Mirettes toujours plongées dans les siennes, tu ne recules pas et continue de te mordre la lèvre afin d’éviter d’exploser bien trop vite. La fureur embrase ton corps et tu serres alors le poing, prête à attaquer une fois de plus cet odieux personnage. Pourtant, ton instinct te dicte de faire attention à ton environnement et de poser un œil sur le monde qui vous entoure. L’espace d’un instant, tu as tout oublié. Il n’y avait que vous et la rage qui alimentait vos propos. Pourtant tu tournes la tête et croise le regard d’inconnus qui vous méprisent et vous dévisagent, le silence apaisant du musée ayant été rompu par votre altercation. Tu vois dans leurs yeux qu’ils te prennent pour une folle, une personne qui ne sait respecter autrui, qui ne sait se tenir en public et contenir ses émotions. Ton cœur se serre et entre dans une tachycardie extrême. La ville est petite, les rumeurs circulent, les personnes te reconnaissent parfois et ta réputation dépend également de ton attitude en public. Après tout, qui voudrait d’une psychologue qui ne sait contenir ses émotions et qui s’emporte au moindre problème ? Tu sens la honte t’atteindre, faisant réagir tes joues maintenant colorées d'une nuance rougeâtre loin de la pâleur naturelle de ta peau. Voyant que tu ne dis plus rien et que tes yeux se sont plongés dans les leurs, ils passent finalement leur chemin et tu les suis alors du regard, peinée d’avoir montré une facette de toi que tu détestes. La rage dissipée, des larmes de honte font briller tes yeux sans pour autant venir perler sur tes joues. Ton regard se pose de nouveau sur l’inconnu et tu portes tes mains au niveau de tes joues afin de les dissimuler car tu n’assumes tout simplement pas de rougir… Cela montre que cette situation t’atteint d’une manière ou d’une autre et tu ne veux pas montrer que tu es faible… Pas une fois de plus.

Je...  

Tu prends une grande inspiration afin d'essayer de calmer ce cœur qui s'emballe au niveau de ta poitrine...

Je suis désolée, je n'aurais pas dû m'emporter et vous insulter… Vous ne méritiez pas cela...  
       

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Dernière édition par Aloy Lundqvist le Mar 22 Fév 2022 - 18:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyDim 20 Fév 2022 - 22:57

Indiana était habitué à ce genre de conflit. Limite, il le vivait tous les jours. Il avait l’habitude depuis, l’habitude d’être traité de tous les noms, d’être méprisé et totalement à l’écart de la société. Indiana, lui, vivait dans son propre monde. Il avait quelques amis, oui, mais qui ne se comptait que sur les doigts d’une seule main. Il faut dire qu’il n’était pas du genre facile à vivre mais il lui arrivait parfois de faire preuve d’altruisme, bien que cela soit rare. En général, il s’entendait bien avec les gens curieux et qui désiraient apprendre. S’il était plus pédagogue, il serait probablement devenu professeur à son tour en Université afin de transmettre toute la passion qu’il avait pour son métier, pour l’astronomie, pour les sciences plus en général mais surtout l’astronomie. Son monde à lui, c’était ça. Et bien que cela pouvait surprendre certains, il lui arrivait d’avoir des discussions très sérieuses mais surtout très humbles avec des collègues qu’il n’hésitait pas à descendre en cas de conflit. Au final, quand on commençait à le connaître, on se rendait compte que cet homme abominable possédait une certaine sensibilité et qu’il était tout à fait apte à vivre avec des gens. Enfin, c’était difficile à imaginer, certes, mais ça arrivait.

Au beau milieu du musée, voilà que le tonnerre grondait et qu’on entendait qu’eux. Avant même que la sécurité n’intervienne, la jeune femme qu’il confrontait changea d’attitude. Un changement qui, il devait l’admettre, le déconcerta sur le coup. Lorsqu’elle prit la peine de s’excuser calmement, lui disant qu’elle n’avait pas eu à l’insulter comme elle l’avait fait, il ne put cacher l’expression de son étonnement. Il pinça les yeux un long moment avant de les ouvrir de plus belle et de battre des paupières à plusieurs reprises. Etait-ce là des paroles sérieuses ou une sorte de piège ou une connerie du genre?
Il la regarda avec méfiance, ne sachant pas comment recueillir ces excuses. A cet instant, il pensa profondément aux mots que lui soutenait sa psy, à savoir, s’arrêter quand il le faut. Et puis aussi, à s’ouvrir et patati et patata.
Il se redressa un peu plus convenablement, se mouilla légèrement les lèvres et l’observa toujours sous la défensive. Mais il n’avait plus envie de se fâcher. Juste de comprendre ce changement soudain de comportement et ses excuses alors qu’il venait de la fusiller d’une phrase qui ne faisait plaisir à personne.
Et, parce qu’il se sentit l’âme un peu foufou, il décida lui aussi de changer d’attitude. Il se repositionna bien face à face

Très bien, j’accepte les excuses. Je vais considérer que ce qui vient de se passer ne s’est jamais passé” décida-t-il alors.

L’air peu convaincu, il prit tout de même l’initiative de lui tendre une main pour qu’elle la serre. Un moyen de passer à autre chose et peut être se comporter comme des gens civilisés et corrects. Deux notions qui ne lui étaient pas connues mais dont il était prêt à tester, là, immédiatement.
Il fronça légèrement les sourcils. Si elle avait fait des efforts, il pouvait 'peut être' en faire également. Dans un élan de courage, parce que oui, ça l'était à ses yeux, il ajouta un :

"Je m'excuse également."

Et ce sera tout ce dont son cerveau et sa bouche seront capable d'exprimer pour se laver de toutes les horreurs qu'il lui avaient sorties. C'était un énorme pas en avant, qui, d'un point de vue extérieur, pouvait être insignifiant mais qui, à ses yeux, était énorme.

@Aloy Lundqvist
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyLun 21 Fév 2022 - 1:54



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☾☾ Tu restes plantée là, silencieuse, les mains toujours posées sur tes joues rougies par la honte. Tu ne sais pas si tes excuses vont être acceptées mais tu restes tout de même immobile, silencieuse, face à cet homme qui te dévisage de nouveau, attendant la rédemption comme une enfant qui viendrait de se faire gronder. Tu ne le quittes pas des yeux, prenant le soin à ton tour d’observer chaque trait de son visage ; de ses yeux noisettes, à ses lèvres qu’il vient légèrement humidifier, à ses sourcils froncés suite à ta soudaine démarche pacifique après ces échanges tumultueux, ses grains de beauté, sa barbe de trois jours… Tu observes tout dans le moindre détail durant ces secondes de silence qui te paraissent durer des heures.  Tu ne sais pas s’il va remarquer que tu le dévisages à ce point, lui étant occupé à faire exactement la même chose avec toi et en soit tu ne te préoccupes pas beaucoup de savoir si c’est le cas. Tu étais peut-être trop aveuglée par la colère mais en prenant le temps de l'observer, tu te sens comme... envoutée. Il s'excuse à son tour et cela te fait sourire. Après tout, il n'était pas obligé de le faire. Tu étais encore il y a quelques minutes en train de l'insulter comme tu ne l'avais probablement jamais fait et en une fraction de seconde, la lionne avait laissé place à l’agneau, sans raison apparente, du moins pour lui.
Tu attrapes la main qu'il te tend, signe de paix, comme tu le faisais quand tu étais enfant. Il était tellement plus simple de mettre fin aux querelles en ces temps-là... Un baiser sur la joue, une étreinte ou juste un «pardon» et tout était oublié, sans animosité. A l’âge adulte tout est beaucoup plus complexe… La rancœur ne quitte malheureusement jamais l’esprit. On oublie jamais vraiment les trahisons, on apprend juste à vivre avec. Tu replaces une mèche de cheveux derrière ton oreille et détourne enfin ton regard pour le placer sur le croquis qu'il tient entre les mains. La raison te dirait de ne rien dire, de juste tourner les talons et de reprendre ta visite comme si de rien était. Pourtant ton cœur te dicte bizarrement un tout autre scénario et pour une fois, tu prends la peine de l’écouter. Ce n'est pas parce que votre rencontre est atypique qu'il n'est pas possible de rattraper tout cela, bien que tu trouves cet individu quelque peu odieux... Après tout, certaines amitiés naissent après les querelles et ta première impression sur cette personne n'est peut-être pas la bonne… D’ailleurs, les souvenirs te sont revenus ; tu as croisé son regard pour la première fois chez l’oncologue alors qu’il accompagnait une femme pendant que tu te trouvais auprès de l’une de tes patientes qui attendait également son rendez-vous. Tu ne connais rien sur lui, tu ne connais même pas son nom mais tu te dis que s’il possède autant de haine en lui, c’est certainement à cause du sort de cette dame, qui tu en étais presque certaine, devait se battre contre une saleté de maladie.

Je me souviens maintenant vous avoir vu chez l'oncologue... J'aurai préféré que notre rencontre ne se passe pas avec autant d'animosité.  

Tu poses les yeux sur la reproduction qu’il était en train de dessiner avant que tu n'arrives pour l'arrêter, sans le vouloir.

Et moi qui était venue ici pour me détendre au milieu de ces œuvres d’art que je trouve tellement… Fascinantes… J’aime beaucoup votre dessin d’ailleurs… Et même si cela ne se voit pas forcément, du moins d’après vous, je m’intéresse à toutes les formes d’art… Et j’ai une assez bonne culture à propos de tout cela…

Tu souris légèrement avant de reposer les yeux sur lui…

Je m’appelle Aloy… Et, je n’ai pas pour habitude de rester en mauvais termes avec une personne, même si je viens à peine de la rencontrer… Alors, si vous me le permettez, j’aimerai vous inviter à boire un café ou toute autre boisson si vous n’aimez pas celle-ci… Et si vous déclinez mon offre, je comprendrais.


 

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Dernière édition par Aloy Lundqvist le Dim 27 Fév 2022 - 22:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptySam 26 Fév 2022 - 21:59

C'était dingue la vitesse avec laquelle pouvait se passer certaines choses. En particulier, le changement d'humeur, en ce moment même. Lui qui s'était attendu à un combat platonique à base de coups insultants et autres cruautés qu'il était capable de sortir (car oui, c'était assez soft encore), il avait fini par rebrousser chemin. En voyant l'attitude plus "calme" et "douce" de son adversaire, il avait hésité et avait fini par abandonner la sienne pour être un peu plus.. ouvert. C'était assez rare quand ça se produisait, mais quelque chose l'avait fait aller dans cette direction là plutôt que la négativité. Peut être parce que, bien qu'ils n'avaient jamais vraiment échangé quoique ce soit autre qu'un regard à l'hôpital, il avait été marqué par cette première rencontre. C'était stupide et ça se jouait à peu de chose près, mais c'était malheureusement ainsi que fonctionnait Indiana et il avait pas réellement changé à ce niveau là. Mais. Mais il faisait l'effort de s'ouvrir à quelqu'un alors qu'il s'était totalement braqué, alors qu'il avait instauré toutes les carapaces du monde pour se défendre, pour bien pourrir cette maudite conversation. Certes, il n'avait pas été tendre, surtout lorsqu'elle lui était rentré dedans. Un être humain normal et un minimum altruiste et sociable aurait répondu que ça n'était pas grave, que ça arrivait, ou aurait même profité de cette opportunité pour lui prendre son numéro de téléphone. Mais n'importe qui qui connaissait Indiana savait qu'il n'était pas normal. Tant bien même que la normalité ait une réelle définition. Il ne réagissait simplement pas comme une majorité d'autres personnes.

La jeune femme lui fit part alors de son souvenir de l'avoir croisé chez ce fameux... spécialiste. Un mot qu'il avait encore du mal à admettre, même s'il n'avait pas d'autres choix. Mais à vrai dire, une partie de lui était encore dans le déni. Une autre l'avait accepté, autrement, il ne serait pas là, dans cette ville, à s'y être réinstallé.
Il ouvrit la bouche pour répondre, mais préféra ne rien dire. C'était encore trop vif. Pas leur dispute, le triste évènement qui s'abattait sur sa mère.
Finalement, elle parla d'autre chose pour démontrer sa fascination pour le musée et le complimenta même sur son dessin. Il l'écouta parler sans fuser de répliques cinglantes. Une chose rare là aussi. Généralement, il faisait ça quand il cherchait un échange uniquement charnel ou bien juste à faire couler parce qu'il avait pas de temps à consacrer à des gens... pas comme lui. Mais là, ce n'était ni l'un ni l'autre. Il avait envie de répondre quelque chose, mais il sentait que s'il le faisait, il penserait qu'il aurait dit quelque chose de stupide.

"Merci?" finit-il par prononcer. Ne la connaissant pas, il ne comptait pas (encore?) se lancer dans une discussion à ce sujet.
Elle termina par se présenter. La demoiselle s'appelait ainsi "Aloy", prénom qu'il n'avait jamais rencontré de sa vie, que ce soit par des personnes réelles ou fictives.

"Aloy? C'est original. J'imagine que vous avez l'habitude de l'entendre dire." finit-il par dire. Une phrase "normale" qui lui avait pourtant demandé beaucoup d'effort. "En ce qui me concerne, mon prénom est à la fois original et à la fois connu. Indiana. Et contrairement à vous, j'ai pour habitude de rester en mauvais terme, mais j'imagine que vous l'avez deviné?"

Il plissa légèrement les yeux, la tête sur le côté. Hésitant pour l'invitation, il se mit à réfléchir extrêmement vite à toute les possibilités que sa réponse offrirait, exactement comme Dr Strange dans les Avengers. Finalement, il céda.

"J'accepte l'invitation. Je suis assez curieux de savoir ce que vous valez" finit-il par dire. Certes, ses paroles restaient violentes, et peut être qu'elle changera d'avis sur sa proposition suite à cela. Néanmoins, il ajouta, avant qu'elle ne puisse avoir la moindre réaction à ses propos : "J'ai hâte de connaitre le goût du café en question."
Il haussant légèrement les sourcils.

@Aloy Lundqvist
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyDim 27 Fév 2022 - 22:10



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☾☾ La pression redescends, s’échappe, s’envole, disparaît. Tu respires un bon coup et sent le palpitant qui reprend un rythme normal. Il est difficile de contrôler les crises d’angoisses… A vrai dire, autrefois il était impossible que tu reprennes tes esprits sans te retrouver seule avec toi-même dans l’obscurité, la tête ramenée dans tes genoux et les larmes perlant sur elles. Tu n'aurais jamais cru un jour que tu aurais été capable de reprendre tes esprits et de ravaler tes larmes au milieu de la foule avec les mirettes d'inconnus braquées sur toi pour une quelconque raison. Pourtant aujourd’hui tu as réussi à surmonter tes angoisses, tu as réussi à passer outre cette sensation désagréable qui te faisait dire que tu étais perdue, que tu n’avais pas ta place ici, que tout le monde te dévisageait, te rabaissait, te maudissait.
Tu ricanes légèrement en entendant sa remarque sur ton prénom. Il est vrai que tu es l’une des rares personnes sur cette planète à le porter. Il n’y a pas de fêtes, pas de significations, en soit peu d’informations sur lui. Pourtant on te l'a octroyé et tu le portes fièrement, aimant le fait d’être plus unique que les autres.
Il se présente enfin, signe que ta démarche amicale n'a pas été vaine. Indiana. Tu n'en connais pas d'autres portant ce prénom. Tu pensais que ce n’était qu’un État des Etats-Unis, pas un prénom. Et pourtant, il lui va parfaitement.

Il est vrai que mon prénom ne passe pas inaperçu… Mais le vôtre non plus. Je vais donc essayer de vous prouver qu’il est possible d’être en bons termes, Indiana.  

Les secondes s’écoulent pendant qu'il te regarde tête sur le côté et yeux plissés juste après ton invitation. Tu ne sais pas vraiment comment l'interpréter… D’ailleurs, tu n’as que très peu d’espoirs qu’il accepte. Après tout, tu le bouscule, l’insulte et d’un coup l’invite à boire un café. Votre rencontre est tout sauf banale et tu ne sais pas si tu aurais toi-même accepté l’invitation s’il en avait été l’expéditeur. Pourtant, contre toute attente, la réponse est positive et tu souris alors de nouveau, bêtement. Tu ne sais pas pourquoi mais tu ressens de la satisfaction et du soulagement quant à cette acceptation imprévue.

J’aurai plutôt dit «montrez donc si vous valez autant que moi»... Et pour le goût du café, ne vous en faites pas... Il est délicieux.

Lanças-tu en haussant un sourcil et en arborant un visage taquin, comme pour lui faire comprendre que toi aussi tu sais user de la malice. Tu fais quelques pas en avant et te tourne vers Indiana en regardant la grandeur des œuvres autour de vous.

Vous voulez continuer à visiter un peu à mes côtés ? Ou vous préférez aller directement boire ce fameux café ?

Tu aimerais pouvoir consommer rapidement le breuvage afin de sentir la caféine te redonner un peu de courage, l’altercation t’ayant quelque peu fatigué. Pourtant, tu as également envie de profiter de la fin des expositions avec Indiana afin de faire disparaître complètement l’animosité de vos premiers échanges.

Peut-être que vous pourriez m’instruire sur quelques œuvres ? Après tout, j’ai bien l’impression que vous aimez enseigner aux ignorants, alors élargissez ma culture.

Lanças-tu enfin, un sourire espiègle au creux des lèvres.

 

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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyMer 9 Mar 2022 - 21:15

Indiana avait été beaucoup mitigé. Sur le moment, il s'était demandé s'il n'avait pas mieux fallu la faire fuir ou bien, au contraire, arranger les choses. Ce fut la seconde option qu'il choisit, bien qu'il était pas encore certain sur quel bateau il embarquait. L'envie ou non d'aborder une relation positive, c'était encore flou. Sans savoir pourquoi, ça le rassurait qu'on le déteste. Peut être parce qu'il détestait tout le monde en retour aussi? Beaucoup de fois, Indiana se disait qu'il n'avait simplement pas sa place dans ce monde et que jamais il ne l'aurait. Il faisait malgré tout des efforts mais à chaque fois qu'il discutait avec quelqu'un, il avait une certaine irritation malgré lui. Pourtant, il aimerait être sociable et autant à l'aise avec autrui. Rares étaient les gens pour qui il parvenait à outre passer ses principes, ils existaient mais il avait fallu du temps pour que ça se fasse et surtout énormément de confiance. Il fallait aussi qu'il soit accepté par l'autre, chose également difficile.
Mais, il avait décidé de faire des efforts. De prendre sur lui et peut être même de changer quelque chose. Il le faisait bien pour quelques personnes, il pouvait le faire pour elle? D'une certaine manière, il était assez intrigué de voir où ça le mènerait, d'établir quelque chose avec elle. Sans pousser trop loin non plus, rien qu'au plan """""amical""""", il se demandait que ça donnerait. Il ne nierait pas toutefois qu'il y avait quelque chose de... spécial, avec elle. Et c'était même ce qui l'avait le plus convaincu sur sa décision de se calmer et d'être en meilleur terme.  D'ailleurs, elle lui soutint que c'était une chose possible et il arqua un sourcil à cette déclaration.

"Vraiment, Aloy? Je suis curieux de savoir comment on va se débrouiller pour cela désormais."

Peu importe où ça le mènerait au final. Peut être que ça allait encore plus péter par la suite et qu'il s'attisera son mépris le plus total. Peut être qu'au contraire, ils allaient devenir les meilleurs amis du monde? (bien que, pour le moment, peu probable).
Il émit un petit rire lorsqu'elle répliqua qu'elle aurait plutôt dit de lui montrer si elle valait mieux que lui. Il eut un sourire assez... amusé, à vrai dire. Il la regarda comme pour lui demander si elle était sérieuse, avec l'envie de lui répondre que c'était évident. Mais il préféra toutefois commencer par se concentrer sur le café.

"J'espère bien. Mais, pour le coup, je vais te faire confiance." finit il par répondre. "Et si je vaux mieux? Mmh, ça reste à voir. Tout dépend à quel niveau. Je ne te connais pas assez, pour le coup." admit-il donc peu après.


Aloy demanda s'il préférait aller prendre un café de suite ou continuer de visiter à ses côtés. Indiana traça un petit sourire et pencha la tête rapidement sur le côté. Il plissa les yeux, un instant, douteux, avant de prendre finalement sa décision. Ca ne se faisait pas toujours facilement car il était du genre à ne pas trop parler sur le coup de l'impulsivité lorsqu'il n'était sous l'emprise de ses émotions.

"Je préfèrerais passer au café directement, puisque c'est demandé."

En réalité, il ne se voyait pas poursuivre la visite en "compagnie" sachant qu'il n'avait pas prévu d'avoir de la compagnie. A chaque chose inattendue son coup de théâtre. Et comme il y avait du changement, alors il y aura du changement dans tout. Il se retient de ne pas éclater de rire non plus lorsqu'elle lui avait dit qu'il était du genre à enseigner aux ignorants.

"Il y a certaines choses que je préfère garder pour moi, sans vouloir te vexer, Aloy. Du moins, pour le moment, en tout cas. En revanche, si tu veux connaitre les secrets de l'Univers, je suis ton homme. Par contre, si tu n'y es pas un minimum intéressée, ça risque de t'ennuyer."

Il se pinça les lèvres avant d'ajouter :

"En toute honnêteté, je ne suis pas d'humeur à parler de tout ça. C'est plutôt toi qui m'intéresse." finit-il par avouer. Pas dans le sens creepy, évidemment. Mais elle lui avait comme donné une sorte de défi qu'il était prêt à relever.

"Après toi." finit-il par dire d'un signe de tête vers la sortie.

@Aloy Lundqvist
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MessageSujet: Re: writing's on the wall (aloy)    writing's on the wall (aloy)  EmptyMer 9 Mar 2022 - 23:30



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☾☾ Le contact est établi et celui-ci semble bien loin des conflits antérieurs. Tu ne sais pas encore ce que va donner votre échange autour de ce fameux café mais la voie qui se dresse devant vous semble être celle d’une possible amitié si toutefois vous ne veniez pas à discuter d’un sujet conflictuel qui viendrait faire descendre la félicité si fraîchement acquise.
Tu l’entends rire et tu ne sais pas pourquoi mais tu ris avec lui. Son visage qui, il y a quelques minutes encore, était pourtant si fermé, s’illumine maintenant d’un sourire. Et bizarrement, ça lui rajoute un certain charme auquel tu ne sembles pas indifférente et ça te fait tout de même peur, là tout au fond du palpitant. Il te tutoie et ça te conforte dans l’idée qu’il ne va pas te repousser mais qu’il va, au contraire, essayer d’apprendre à te connaître… Tu espères d’ailleurs qu’il arrivera à se rendre compte rapidement que tu n’es pas une simple d’esprit comme il l'avait sous-entendu quelques instants plus tôt, mais que tu es bien plus, au fond de toi, quand on essaye de creuser un peu cette carapace à la fragilité grandissante.

Les secrets de l’Univers ? J’aime tout ce qui se rapporte à ça… J’en suis fascinée je dirais même… Mais j’avoue que j’ai plutôt envie de percer les secrets d’Indiana avant toute chose.  

Tu l’observe se pincer les lèvres… Obsession quelque peu malsaine. Pourtant, tes mirettes sont braquées sur lui, sans que tu ne puisses les détacher… Comme si tu étais le fer et lui, l’aimant. Il indique que c’est toi qui l’intéresse en ce moment et tu rougis sans vraiment pouvoir le contrôler. Tu n’as pas l’habitude d'intéresser quelqu’un… Encore moins que ce quelqu’un veuille s’attarder sur ta vie, sur qui tu es. Tu as toujours l’habitude d’être cette femme à qui l’on parle et que l’on oublie quelques instants plus tard car elle ne représente pas un grand intérêt. Bien sûr, les personnes ayant une place importante au sein de ton palpitant ne sont pas comme cela… Mais les inconnus eux, en général, ne prennent pas la peine de libérer de leur précieux temps pour discuter avec toi.
Tu ne sais pas vraiment quoi lui répondre, d’ailleurs tu ne le fais pas. Parfois, le silence est plus sage car tu aurais certainement bégayé et perdu le peu d’intérêt qu’il pouvait te porter en ce moment… Tu te laisses en cet instant simplement guider par ses choix et ses envies.
Suite à ce qu’il vient de te dire, tu passes simplement la porte de sortie en première et le laisse te suivre jusqu’à l’espace détente du musée. L’endroit n’étant pas très fréquenté à cette heure-ci, tu sais pertinemment qu’il sera aisé de trouver une table dans un coin éloigné où vous pourrez échanger sans être dérangés par les piaillements d’enfants et les jurons de leurs parents. Arrivés sur place, tu commandes alors deux cafés et fais signe à Indiana de te suivre vers une table reculée, dans un coin tranquille juste à côté des fenêtres donnant sur le jardin toujours très entretenu du musée.
Tu t’assieds et touille le breuvage avant de le porter à tes lèvres afin de t’en délecter et de profiter de ce moment que tu attendais depuis tout à l’heure. De longues secondes s’écoulent avant que tu daignes ouvrir la bouche… A vrai dire, tu es quelque peu… Gênée ? Tu n’as pas l’habitude d’être en tête à tête avec un inconnu, encore moins avec un homme. Tu as l’impression d’être une adolescente en plein rendez-vous galant, alors que clairement, tout diffère de ce genre de moment. Mais c’est nouveau pour toi, tout ça… Et tu ne sais pas vraiment comment gérer cette soudaine timidité.

Alors… Puisque nous sommes enfin devant ce café tant désiré… Je suis prête à répondre à tes questions… Mais, j’ai envie de savoir aussi qui tu es alors tu me devras également des réponses. J’avoue avoir été intriguée par le fait que tu pouvais me parler de l’Univers… T’es quoi ?... Un genre de scientifique de l’Espace ?

Lanças-tu tout en ricanant, espérant au fond de toi que cette pointe d’humour arrivera à briser cette ambiance gênante créée par ce silence de plusieurs secondes.

 

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