Life is a rollercoaster | Aloy

Invité

Gagner au loto ? Même dans tes rêves les plus fous, ç’aurait été impensable –bon, ok ; encore moins dans ceux où tu faisais une comédie musicale avec des loutres, ceux là étaient hors catégorie, et franchement, une loterie ne pourrait, en aucun cas avoir sa place là dedans !

Alors lorsque ton cousin t’avais refilé ce vieux ticket de loterie, t’avais haussé les épaules. Meh. Tu gagnerais probablement rien, mais le temps passé à grattouiller la peinture argentée sans dépasser ; te permettrait clairement d’acquérir une satisfaction non négligeable. Sans intention aucune de ramasser le gros lot, tu t’apprêtais à jeter le morceau de papier glacé lorsque… t’es resté en arrêt sur les symboles : trois montagnes russes. Nan. Naaaan. Naaaan !!! impossible ! Nom de dieu ! Tu venais vraiment de gagner une journée dans le parc d’attraction où tu rêvais d’aller ??? bordel de merde ! Alors comme ça… c’était vrai ? Ça pouvait arriver ? On pouvait vraiment gagner dans ce genre de conneries que tu prenais pour un attrape couillon ? Tu appelais ton cousin en vitesse pour le remercier de s’être débarrassé chez toi, puis, tu appelais le numéro de la loterie pour te faire connaître. T’avais gagné, fallait que t’en profites : le premier prix, c’était pas tous les jours.

Le jour J, tu t’étais donc présenté comme il avait été convenu avec les organisateurs. T’en pouvais plus d’attendre. Nom de nom ; c’était maintenant ! Enfin !! l’esprit tranquille, tu t’avançais, prêt à dégainer l’invitation que l’on t’avait envoyée par la poste. Oh, elle t’avait fait rêver, cette invitation. Tu te voyais déjà là, sur les montagnes russes, à déguster des barbes à papa et autres churros. Comment, ça, c’était un rêve enfantin ? Oui, sans doute. Mais c’était ton rêve, et personne ne pouvait te le retirer. Et puis… Toi, t’avais toujours aspiré à des choses simples. Tu ne faisais donc que rester fidèle à toi même !

Lorsque ton tour arriva dans la file d’attente, tu sortais de ta poche ton invitation, d’un geste leste et fier, tes yeux se fermant, tu t’apprêtais à entrer et…

« nous sommes désolé monsieur. Quelqu’un est déjà entré avec la même invitation et… il ne peut y avoir qu’un seul gagnant, pour un premier prix… Sinon… ça n’est pas un premier prix, vous comprenez ? »

Tu restais sans voix, ouvrant de grands yeux que tu clignais frénétiquement : nom de dieu, t’allais te réveiller ! T’avais attendu si longtemps, on n’allait quand même pas te virer aussi salement ??? Tu secouais la tête, avant de lancer : « non, attendez, il doit y avoir une erreur ! Regardez ! Ça, c’est mon invitation ! Et ça... » tu sortis ton ticket gagnant de ta poche avant de le mettre sous le nez de la guichetière, puis poursuivais : « C’est le ticket que j’ai gratté et qui fait que je suis là, devant vous ! Écoutez… j’ai fait pas mal de route pour venir. Je ne repartirai pas sans avoir fait une de vos attractions ! J’ai gagné cette entrée. » et tu cherchais le numéro de la loterie dans ton téléphone que tu tendis à la jeune femme « tenez, appelez-les, si vous voulez ! Il y a forcément une erreur ! »

Invité

life is a rollercoaster

we were up-and-down and barely made it over but I'd go back and ride that roller coaster it was fun when we were young and now we're older those days that are the worst, they seem to glow now we were up-and-down and barely made it over but I'd go back and ride that roller coaster with you

☾☾ La vie peut paraître fade, sans saveurs. Il est souvent difficile de sortir de la routine, d'ajouter du piquant, du défi, ces petites choses qui vous montre qu'il est possible de briser ce cercle vicieux. Tu étais l’une de ces personnes persuadées que rien ne pouvait changer le train-train quotidien, que les jours se répétaient encore et toujours et qu’il n’y avait que ton travail et les soirées devant des séries pour occuper ta triste existence. Pourtant, la possibilité de casser tes croyances s'était présentée dans la semaine ; tu étais passée devant une boutique où des tickets de loterie étaient vendus et tu avais pour une fois pris la peine de t'attarder sur les gains. De l'argent, une voiture, une place pour un parc d'attraction. Tu avais grandement hésité à tenter ta chance ; après tout tu faisais partie de ces pessimistes qui pensaient que jamais la chance ne pourrait tourner en leur faveur. Mais la vie avait décidé de changer tes pensées, de te montrer que rien n’était impossible et qu’il n’y avait pas que les autres qui pouvaient gagner. Tu étais restée de longues minutes devant les trois symboles du parc d’attraction, relisant encore et encore les conditions pour gagner qui étaient, contre toute attente, réunies sur ce bout de papier. Tu avais alors pris la peine de réclamer ta récompense et de faire en sorte d'être libre durant la journée indiquée sur le ticket d'entrée du parc d'attractions afin de ne pas avoir à abandonner l'idée de pouvoir profiter pleinement de ce gain.

☾☾

Les jours se sont écoulés à une vitesse phénoménale et le jour J est arrivé. La musique de ton réveil semble pour une fois mélodieuse. Tu sais que tu ne te lèves pas pour aller travailler, tu sais que tu vas décompresser, penser à autre chose et surtout ressentir cette adrénaline qui te prends aux tripes dans les montagnes russes, cette sensation au creux du ventre que tu aimes tant, ce cœur qui se soulève à chaque nouvel air-time. Tu adores les parcs d'attractions, mais tu n'as jamais vraiment le temps ni l'occasion de pouvoir en visiter. Et aujourd'hui, grâce à cette loterie, tu peux enfin prendre le temps de t'amuser un peu.
Tu te lèves et cours faire couler ton café avant de te diriger dans la salle de bain afin de te préparer. Le parc se trouve dans une ville à proximité de Bowen mais tu ne dois pas tarder à prendre la route, le trafic devenant dense très rapidement, et tu n'as surtout pas envie d'arriver tard dans la matinée.
Après quelques minutes de préparation, tu prends le temps de déjeuner avant de te hâter jusqu'à ta voiture direction la fameuse destination. Plusieurs kilomètres plus tard, tu aperçois enfin le panneau indiquant le parking du parc. Un rictus apparaît sur tes lèvres quand tes mirettes se posent sur les infrastructures au loin. Les attractions semblent incroyables et tu sens au fond de toi que cette journée te fera le plus grand bien. Voiture garée sur les places réservées, tu te rends aux guichets afin de donner le fameux billet à la personne chargée de confirmer ton entrée. Tu as toujours cette peur au fond de toi que le billet ne soit pas bon, surtout quand tu n'as pas fait la réservation toi-même... Mais tes doutes se dissipent quand la personne te rend finalement ton ticket en te disant que tu peux enfin rentrer. Tu passes alors le portail et prends le temps de t'arrêter quelques instants juste derrière afin de prendre quelques photos de l'entrée où prône en grand le nom du parc. Mais alors que tu attrapes le sac que tu as posé quelques instants au sol pour pouvoir partir en direction de la première file d'attente, ton oreille s'attarde sur la voix d'un homme visiblement contrarié à qui l'on refuse l'entrée car il ne peut y avoir qu'un seul gagnant par gain mis en jeu. Tu te retournes alors vers lui, sourcils froncés. Tu ne comprends pas comment il est possible qu'il réclame exactement la même chose que toi alors que tu es supposée être la seule gagnante et te dirige alors vers le guichet pour poser un œil sur le ticket.

— Excusez-moi vous pouvez me montrer le ticket s'il vous plaît? Je viens juste de passer avec vous et avec exactement le même motif...

Lanças-tu en direction de la personne qui t'avait donné la permission de rentrer quelques minutes plus tôt. Elle te tend le billet et tu poses alors un regard dessus en sortant le tiens. Identiques en tout point à part le nom. Tu ne sais pas trop où te mettre... Tu es là, devant ce jeune homme qui visiblement n'a pas autant les moyens que toi pour payer son entrée et qui comptait réellement sur cette opportunité pour profiter, lui aussi. Tu te sens presque coupable de lui avoir volé la place et des remords hantent soudainement tes pensées alors que tu ne le connais même pas et que tu n'es pas responsable de ce malentendu.

— Ne vous inquiétez pas Madame, profitez de notre parc... Je suis sûre que ce Monsieur a compris qu'il ne pouvait pas rentrer avec son faux billet. Et sinon, je serai obligée d'appeler la sécurité.

— Non non ! Pas besoin d'appeler la sécurité. Je paie son entrée. Tenez, ma carte.

Tu ne sais pas pourquoi, mais tu sens que cet homme est sincère et victime d'une erreur des organisateurs de la loterie. Tu tends ta carte à la dame et prends alors une entrée que tu tends ensuite à la personne concernée, sourire aux lèvres.

— Vous n'aurez pas fait toute cette route pour rien... Je crois qu'il faudra que l'on passe un coup de téléphone aux personnes qui se sont occupées des gains, je pense qu'elles n'étaient pas très sobres ce jour-là...

CODAGE PAR AMATIS

Invité

Alors là, c’était quand même fort. Tu ne gagnais jamais rien –pour la simple et bonne raison que tu ne jouais jamais-- et pour une fois que la chance te souriait… on te refermait la porte au nez, aussi sec. Aussi agréable que d’arracher un pansement à un enfant d’un coup sec. Ca faisait mal, ça surprenait, et … peut-être que ça humiliait, un peu. D’être pris pour un imbécile tandis que l’infirmière te promettait que non, ça ne ferait pas mal. En fait, c’était ainsi que tu te sentais. Dupé. On t’avait promis monts et merveilles et tu te retrouvais avec « nons » et « écueils ». Ouais. Des écueils, y’en avait pas mal, dans cette histoire. A commencer par… le premier prix. Qui était en réalité au nombre de… deux ? Bon, ça encore, c’était pas un problème : tu étais partageur. Ce qui n’était visiblement pas le cas de la direction qui ne semblaitpas très chaude, à l’idée de te faire entrer. Bordel, comme si en lâchant quelques dollars, ils allaient faire faillite. Au prix des goodies que les enfants s’arrachaient… cette situation était totalement improbable. Et ça te faisait bouillir. Ca te bouffait presque le plaisir d’être là. Mais t’en avais rêvé, de cette entrée, de cette journée. Après tout, entre ton travail de glacier et tes études, tu n’avais pas vraiment le temps pour tout ça. D’ailleurs, t’avais posé une journée chez Wayne’s, pour t’octroyer enfin ce repos tant attendu. Non. Tu ne pouvais pas abandonner. Tu kifferais coûte que coûte, même si… clairement, c’était quand même vachement mal barré, là, présentement. Nerveux, tu commençais à tapoter la poche de ton jeans de ton index, ton pouce étant le seul à avoir le privilège d’être au chaud : style gangsta des années quatre-vingt-dix ? Check. Tu proposais d’appeler les organisateurs de la loterie, mais les crétins de l’entrée ne voulaient rien entendre. Nom de nom de bordel de merde, pourquoi fallait-il que les adeptes du kangourous soient aussi cons ? T’aurais eu mieux fait de te pointer chez la souris : les places étaient sans doute plus chères, mais au moins… il ne serait jamais arrivé un truc pareil. Attends une minute. Tu relativisais : forcément, que les places de chez Disney étaient plus chères que… zéro ? Tu t’apprêtais à sortir ton portefeuilles, te préparant psychologiquement à bouffer des pâtes pour la prochaine semaine, et lançais ,d’un ton plein de hargne : « elle prendra ma carte étudiante, ou c’est un faux, ça aussi ? Faites gaffe, p’t-être même que… ma carte d’identité, que dis-je, tout mon être est un faux ! Peut-être… que je n’existe même pas ? » surpris, tu ouvrais de grands yeux, à écouter la jeune femme, qui elle semblait beaucoup plus calme que toi. Payer… ta place ??? sérieusement ? T’étais gêné, en fait, c’était même pire que ça, tu ne savais plus où te mettre. T’avais d’abord refusé, mais étrangement… la chose s’était faite, malgré tout. T’étais officiellement… même plus rouge, mais pourpre. Tes oreilles chauffaient si fort que tu aurais parié sur une combustion spontanée, là, tout de suite. Prenant une grande inspiration, t’avais fini par entrer dans le parc, balbutiant, mort de honte : « merci beaucoup… je ne pourrais jamais vous remercier autant que ce que je voudrais, pour ce que vous avez fait. Je… j’suis désolé. Ce sont des crétins. Au fait ! Moi, c’est Lawrence. Ou… Law, c’est plus court. » adressant un clin d’oeil à la jeune femme, tu lui tendais la main afin de serrer la sienne, bien curieux de faire plus ample connaissance avec ta sauveuse du jour.

Invité

life is a rollercoaster

we were up-and-down and barely made it over but I'd go back and ride that roller coaster it was fun when we were young and now we're older those days that are the worst, they seem to glow now we were up-and-down and barely made it over but I'd go back and ride that roller coaster with you

☾☾ Les gestes amicaux et affectueux embaument le coeur de cette pommade si particulière qu’est le bonheur. Bien qu’ils soient éphémères, ces gestes nous montrent que cette Terre n’est pas peuplée que de personnes malhonnêtes et cupides qui ne pensent qu’à assouvir leurs besoins sans penser à ceux qui sont autour et qui n’ont souvent pas les mêmes chances, les mêmes avantages. Ils nous montrent que la vie peut être belle même quand l’on ne croit plus en rien, quand on a juste l’impression d’être étouffé par les galères du quotidien ; les factures, les maladies, les imprévus, l’argent qui s’envole à une vitesse monstre sans que l’on puisse réellement en profiter… Ces petits gestes même futiles sont importants… Car ils peuvent redonner goût à la vie à une personne qui était sur le point de s’endormir volontairement à jamais.
C’est en cela que tu as pris la peine d’aider cet inconnu. Tu aurais aimé que l’on fasse la même chose pour toi, que l’on t’accorde cette part de gentillesse pour te permettre de profiter d’une journée au milieu des sensations fortes et de l’émerveillement afin de graver dans ton lobe temporal des souvenirs qui te réchaufferont le coeur lors de journées maussades. L’entraide est une valeur importante à tes yeux… Après tout, inutile de ne penser qu’à soi… Cela ne nous rapporte rien, cela ne nous procure pas ce sentiment important qui s’empare de nos êtres quand l’on se rend compte que nous nous avons une utilité ici bas et que nous avons procuré du bonheur à une personne qui en avait besoin…
Tu lui donnes son billet et lui fais signe de te suivre afin de passer l’entrée du parc d'attractions, un grand sourire aux lèvres et les joues quelque peu rougies en le voyant aussi gêné et heureux. Il tend sa main afin que tu viennes y glisser la tienne pour une poignée de main en guise de remerciement et de présentation tout en t’adressant un clin d'œil au passage.

— Inutile d’essayer de me remercier, ça me fait vraiment plaisir… Je m’appelle Aloy et tu peux me tutoyer tu sais !

Le tutoiement permet d’avoir un contact plus direct, plus amical, comme si vous vous connaissiez depuis toujours, comme deux amis de longue date qui se retrouvent pour passer une journée ensemble. Tu n’aimes pas spécialement le vouvoiement en dehors du travail ; cela te vieillit, te donne l’impression que tu es une dame à qui l'on doit le respect uniquement par rapport à son âge et clairement tu n'as pas envie que l'on te rappelle que les années passent et défilent à grande vitesse et que tu te rapproches plus de la quarantaine que de la vingtaine.

— Je pensais passer la journée toute seule et ça me fait plaisir que tu sois là pour t’éclater avec moi, c'est quand même mieux de faire ce genre de parc à plusieurs… D’ailleurs il serait pas temps de faire la première grosse attraction, genre celle juste devant ?

Tu pointes du doigt l’attraction juste devant vous, avec ses loopings, sa vitesse, sa descente vertigineuse. La file d’attente commence à se remplir doucement et tu prends alors sa main pour commencer à courir en direction de celle-ci sans vraiment lui laisser le temps de réfléchir à la question. Arrivés dans la file, la peur commence à arriver, prenant presque le dessus sur l’excitation... Mais c’est ça que tu aimes ; cette adrénaline qui s’empare de toi juste avant de t'installer dans une attraction. Tu essayes de cacher ton angoisse en jouant avec tes doigts, en posant le regard sur lui pour penser à autre chose qu'au ride qui t'attends... Voulant passer par une pointe d'humour afin d'oublier la peur grandissante, tu t’approches doucement de son oreille afin de lui chuchoter quelques mots.

— Si jamais t’as peur, tu peux crier mais évite de me broyer la main, j’en ai besoin pour conduire jusque chez moi ce soir...

CODAGE PAR AMATIS

Invité

T’avais retourné la situation dans tous les sens, tu ne comprenais pas comment les organisateurs de la loterie avaient pu faire une connerie aussi énorme. À moins que ça ne soit toi, qui aurais fait une erreur ? Comment ? T’en avais aucune idée, mais on ne savait jamais, après tout, t’avais pas la prétention d’avoir la science infuse, et un malentendu était si vite arrivé. Se pouvait-il que ton cousin lui même ait trouvé un ticket de contrebande ? Nan. Il aurait déjà fallu que les faux tickets de tombola existent… d’ailleurs, est-ce que ça existait ? Merde, trop de questions auxquelles tu n’avais pas de réponse à donner. Trop d’infos. Tu t’apprêtais à repartir lorsque la jeune femme décida de t’apporter son aide. En réalité, tu trouvais ça charmant. T’avais pas les mots. En fait, ce n’était pas souvent que l’on avait ce genre de geste à ton égard. Et encore moins souvent que tu les acceptes. Pourtant, pour une raison qui t’échappait, t’avais fini par entrer avec cette jeune femme. Tu te contentais d’un hochement de tête et d’un sourire bienveillant : « enchanté, Aloy ! Et… d’accord. Vous… enfin… tu as gagné ce ticket toi aussi alors ? C’est… pas commun , un premier prix double ! » tu riais, ne revenant toujours pas de cette histoire absurde, mais qui n’était peut-être pas une mauvaise chose : avec un peu de recul, elle te permettait de te faire une connaissance et ce n’était pas de refus : depuis ton retour en ville, tu avais du mal, à te faire des amis, ton coeur encore en mer.
Tandis que vous faisiez connaissance, vous continuiez de vous engouffrer dans le parc en courant. D’ailleurs, t’avais été surpris, de ce démarrage au quart de tour. Pas que ça te dérange, au contraire, tu adorais déjà son enthousiasme. Mais… toi qui avais l’habitude de la retenue face à un étranger, tu étais un peu… déstabilisé ? Sensation oubliée d’ailleurs bien vite, tandis que vous vous arrêtiez devant une attraction. En fait, en l’observant, tu étais presque certain que c’était l’épouvantable truc que t’avais vu depuis la route. T’avais entendu des cris, bien plus que dans tes souvenirs d’approchées de parcs, et t’avais commencé à te demander si tu allais vraiment faire ce truc. Avant de te rappeler que l’aventure, c’était ton truc. Toi, tu avais traversé bon nombre de pays, presque tous les continents. Tu avais même été bloqué à Singapour parce que ton mat s’était couché. Et tu n’avais pas cillé, ou presque. Alors une montagne russe, vous pensez ! Un regard malicieux fiché sur le visage, tu arquais un sourcil « hmhm. Promis. Je ne te broierai rien qui puisse te gêner pour conduire. Jpeux m’accrocher a ta manche ? » tu riais, moqueur, avant de reprendre « quant à toi…si t’as la trouille, n’hésite surtout pas à me serrer dans tes bras ; quitte à me broyer les côtes : une séance d’ostéo gratuite ne se refuse jamais ! » tu riais de plus belle sans lâcher sa main, vous frayant un passage dans la foule, tentant de ne pas vous faire doubler dans la file d’attente « pour être honnête… j’suis content, moi aussi, de pouvoir passer la journée avec toi aujourd’hui. C’est effectivement bien plus marrant à plusieurs. Peut-être pour ça, les deux tickets ? Ils ont eu pitié et ont eu peur que l’on s’ennuie ? » tu t’étais mis à rire, lui adressant un clin d’oeil, et tu avais fini, quand vint votre tour, par t’installer à l’une des places de l’attraction. Là, tu redescendais ton baudrier de sécurité sur toi, et prenais une grande inspiration, tes mains déjà agrippées aux protections caoutchouteuses qui vous maintenaient. Tu tournais la tête vers la jeune femme, tentant de cacher ton stress, et lançais : « en espérant que ça ne soit pas le mécaniste stagiaire… j’ai été très heureux de te connaître, Aloy ! » tu te mis à rire, serrant la mâchoire lorsque tu sentis le manège démarrer. L’heure de vérité.

Contenu sponsorisé

» Let life surprise you ı Jordane & Aloy
» She's a beautiful rollercoaster ride ı Abby
» I'll be there and you'll be near and that's the deal my dear ı Aloy
» writing's on the wall (aloy)
» I tried to scream, but my head was underwater ~Aloy&Roxie (TW Violence/Sexe)