little darlin', the smiles returning to their faces ; here comes the sun (charlie)

Charlie complimenta de nouveau la bague, ce qui fit sourire Woody, et le rassura, aussi. Il ignorait ce que les femmes, et Charlie plus précisément, pouvaient aimer en matière de bague de fiançailles. Il ne s’était jamais intéressé à ça. Il n’avait jamais voulu ça. Finalement, même seul, il s’était débrouillé et avait trouvé une bague qui selon lui correspondait parfaitement à Charlie : simple mais éblouissante, délicate mais résistante, sa fragilité n’étant qu’en apparence. Après un baiser concluant cette grande demande, les deux amoureux se rassirent et Woody laissa même s’échapper ces trois petits mots généralement bien gardés. « Pardon. Promis, j’arrête. Je n’ai pas d’autres tours dans ma poche, je t’assure. » Il esquissa un sourire. Cette surprise-là était de toute façon bien importante déjà, Woody n’aurait pu contenir toute la nervosité d’un autre bouleversement, aussi positif soit-il. Le serveur revint à ce moment-là, il n’avait absolument rien vu, aucune connaissance de ce qui venait de se passer à la table de ses clients. Tant mieux. Woody ne voulait pas qu’on en fasse tout un plat en leur offrant champagne et félicitations, ou un truc du genre. Il préférait que Charlie et lui vivent ce moment rien que tous les deux. Le trentenaire se doutait bien que la blonde n’était pas prête à commander, leurs menus n’ayant même pas été ouverts depuis leur arrivée. Le bateau avait déjà quitté le quai et ils ne s’en étaient même pas rendu compte. Leur bulle était très captivante. Le serveur accepta de revenir dans cinq minutes et s’éclipsa respectueusement. « L’appétit te reviendra en mangeant … C’est un restaurant bien réputé ici, laisse-toi tenter. » Tentait de la convaincre Woody, qui voulait qu’elle profite de tous les aspects de la soirée. Elle pencha pour une salade et un dessert à emporter. Cela fit rire Woody. « Tu sais que même en essayant d’accélérer le service, on restera coincés dans ce bateau sur l’eau jusqu’à ce qu’il s’amarre de nouveau ? » Se moqua gentiment l’homme. « Mais j’avoue que je commence à regretter mon choix de restaurant … » Leurs pieds se caressaient en-dessous de la table, et si Charlie continuait comme ça dans sa petite robe orangée et décolletée – elle savait très bien ce qu’elle faisait -, Woody serait prêt à rentrer à la nage.

Je ne vois pas comment tu pourrais te surpasser admit-elle, en essuyant ses larmes de joie. Rien ne surpasserait cette demande en mariage, innatendue, dans ce magnifique décor. L'émotion coupait son appétit, puis l'envie de le retrouver physiquement prenait de plus en plus de place, eux qui étaient séparé par cette table. Il l'avait manqué et elle lui fit comprendre en lui faisant du pied.  Woody lui fit gentiment constater qu'étant sur un bateau, ils ne pouvaient pas accélérer le service et quitter le navire qui avait déjà largué les amares. Si tu crois que ça peut m'arrêter... lui dit Charlie en se mordant la lèvre inférieure. Le souvenir de leurs ébats dans le jardin de Woody lui revint tout de suite en tête. Un sourire espiègle se dessina sur son visage. Elle se pencha, posa le menu sur la table afin qu'il puisse profiter de la vue de son décolleté au passage, et baissa la voix.  Je reste persuadée que tes voisins m'ont entendu dans ton jardin. lui rappella-t-elle, non seulement un clin d'œil pour cette robe qu'elle portait mais aussi au fait qu'elle n'irait pas contre son envie, endroit public ou non. Est-ce qu'on peut tout de même faire un tour sur le bateau, après le repas? interrogea-t-elle d'une voix innocente, mais avec une arrière-pensée dans la tête. Son regard en disait long, elle n'avait jamais su bien mentir Charlie. Si ils ne pouvaient pas s'éclipser, peut-être pourraient-ils au moins se réfugier dans un coin discret sur le pont. Ils ne pourront sûrement pas faire l'amour aux yeux de tous, mais elle prendrait bien plaisir à monter un peu la température. Si cela ne pouvait pas être possible, tant pis, elle patientra d'une autre façon. En attendant elle jeta un oeil sur le menu. Sinon qu'est-ce que tu vas prendre? Elle pinça ses lèvres et se retint de relever le labsus. En revanche il n'est pas improbable que Woody ne le fasse pas.   Je vais peut-être me laisser tenter pour autre chose qu'une salade. Qu'est-ce que tu me conseilles?   Woody s'était donné du mal pour organiser ce rendez-vous, elle se sentait donc un peu coupable de ne pas en profiter pleinement. Rien ne l'empêchait de jouer avec les sous-entendus, les gestes ou les souvenirs, pour animer le désir de Woody.

Un rire amusé, mais discret, s’échappa des lèvres de Woody. « Je viens de mettre la barre trop haute pour le restant de nos jours, c’est ça ? » Ils pouvaient bien parler du restant de leurs jours, maintenant, puisqu’ils venaient de se fiancer. Cela ferait probablement encore flipper Woody de temps en temps, mais maintenant qu’il avait partagé à Charlie son souhait de mettre fin à ses jours lorsqu’il ne pourrait plus être totalement lui-même, il avait un peu moins peur de l’avenir. Il avait le sentiment d’avoir regagné le contrôle sur sa propre existence. Charlie, de son côté, s’emballait pour la suite de la soirée mais un petit rappel lui fit constater qu’ils étaient coincés sur ce bateau jusqu’à ce qu’il regagne le quai … dans un peu plus d’une heure encore. « Je commence à te connaître et à savoir que quand tu veux quelque chose … pas grand-chose ne peut t’arrêter … » Il esquissa un sourire, le regard enflammé. C’était ce qu’il aimait, chez Charlie, au fond. Sa détermination, son entêtement. Elle était fonceuse et il avait toujours aimé cette qualité chez une femme. Le regard du trentenaire loucha dans le décolleté de la blonde lorsqu’elle fit exprès de le mettre en évidence, lui rappelant l’épisode dans le jardin, lui qui s’en était déjà chargé par lui-même en la voyant dans cette robe. « Alors tu te dis que nos voisins de table peuvent eux aussi être servis ? » Bien franchement, autant Woody avait à l’époque pu avoir des comportements sexuels un peu n’importe où, se fichant du public ou du privé, il avait aujourd’hui un peu plus de retenue. Les tables ici étaient tellement rapprochées les unes des autres, il était impossible de ne pas se faire remarquer. Mais un tour sur le bateau, à la recherche d’un endroit un peu plus tranquille … Woody n’était pas contre l’idée. « Oui. Pendant que tout le monde sera encore ici à prendre le dessert … » Comme ça, ils auront le pont à eux. Charlie les ramena un peu à l’ordre en lui demandant ce qu’il allait prendre. Toi, pensa-t-il alors qu’une éclair de désir traversait son regard. Mais le jeune homme baissa les yeux sur le menu. « Selon les reviews, les bols pokés sont très bons … les assiettes terre et mer, aussi. Mais je crois que j’ai envie d’un pizza margherita. » Énumérer tous ces plats aurait pu attirer son attention autre part que sur le décolleté de Charlie mais non, la mission était ratée.

C'est ça approuva la blonde des dires de son fiancé. Il allait difficilement pouvoir faire mieux que cette demande en mariage, dans ce décor sublime. D'ailleurs cela n'empêchait pas Charlie d'éparpiller ses pensées enflammées sur ce bateau. Bien que sceptique à ce qu'ils pouvaient s'autoriser de faire dans cet endroit public, Woody s'avérait réceptif. Elle vit que ses yeux se perdaient dans son décolleté et ça à plusieurs reprises. Oh oui, je trouverais un moyen de te faire du bien. insista-t-elle en haussant un sourcil. Il avait bien raison d'affirmer que pas grand chose freinait Charlie. Déterminée, quand elle avait quelque chose en tête, il fallait qu'elle aille jusqu'au bout. Continuant son petit manège, elle plaça les mèches de ses cheveux derrière ses épaules pour dégager la vue de sa poitrine. M'oblige pas à te décrire ce que je ferais si j'avais ma tête entre tes jambes. le provoqua Charlie à voix basse, afin que leurs voisins de tables curieux ne l'écoutent pas.  Tous les moyens étant bon pour monter doucement la température, elle envisageait qu'ils puissent se poser dans un coin sur le pont, à l'abri des regards. Ainsi elle pourra plus librement touché au point sensible de son fiancé. Elle jeta un œil intéressé en sa direction, se demandant si il pensait à la même chose. Ils tentèrent de reporter leur attention sur le menu, chose pas facile. Elle voyait le regard de Woody qui revenait toujours sur son décolleté, et elle en jouait encore plus. Son pied vint se coller encore près du sien, remontant doucement le long de sa jambe. Une assiette terre et mer, oui, hummm... Je ne sais pas.  Décide pour moi, s'il-te-plait, honey. J'ai du mal à me concentrer. s'amusa-t-elle avec un demi-sourire espiègle.

Il esquissa un sourire, sentant la chaleur lui monter aux joues, et descendre dans le creux de son ventre. « Tu trouves toujours le moyen. » Lui assura-t-il avec les yeux légèrement plissés, amusés, son regard enflammé. Rien qu’à entendre ce que Charlie venait de murmurer, si les voisins avaient entendu, leur imagination aurait commencé à tourner dans tous les sens. Lui s’imagina d’ailleurs la tête de Charlie entre ses jambes, sous cette table de restaurant, à quatre pattes devant lui, se délectant d’une toute autre sorte d’amuse-bouche que ce qu’ils zieutaient actuellement sur le menu cartonné. « Oh mais vas-y, j’t’en prie … Ne te retiens pas pour moi. » La défia-t-il avec un sourire aux lèvres. Il avait envie de l’entendre, elle lui avait tellement manqué que ses simples paroles auxquelles il s’abreuverait, suffiraient à réveiller la bête en lui. Ils tentèrent tout de même, un moment plus tard, de se concentrer sur la carte puisque le serveur ne tarderait pas à revenir et ils ne voudraient quand même pas qu’ils entendent des bribes d’une conversation bien trop osée pour les circonstances. « Un bol poké, c’est … léger, c’est … frais. Ça te laissera de la place pour … ce qui t’attend après. » Sa main passa sous la table, discrètement, et vint rencontrer la cheville de Charlie qui remontait dangereusement les jambes de Woody. Il caressa doucement la peau de la jeune femme, la sentant frétiller à son contact. Finalement, peut-être n’attendraient-ils même pas que le serveur revienne.

À peine se retrouvaient-ils de six mois d'absence, qu'ils ressentaient déjà ce besoin charnel de s'unir. Depuis que Woody l'avait embrassé sur le banc, Charlie ne parvenait plus à ignorer cette envie grandissante, de lui. Ils étaient peut-être sur un bateau, mais la blonde restait déterminée à trouver un moyen d'éveiller le désir de Woody.  Toujours. confirma la Chefffe Pâtissière, très satisfaite que son fiancé ait conscience qu'elle était prête à tout pour lui procurer du plaisir. Rien de mieux que de raviver certains chauds souvenirs et de travailler leur imagination pour monter la temperature. Woody la mit au défi, et joueuse, Charlie ne pouvait que répondre. Elle planta son regard enflammé dans le sien et se pencha de nouveau au-dessus de la table pour que les oreilles voisines ne l'entendent pas.   J'ouvrirai ta braguette, pour te caresser, doucement... Et je commencerais par t'entourer avec mes lèvres. Elle baissa son regard, pour désigner son entrejambe et se mordit la lèvre inférieure derrière un petit sourire espiègle. Après ça, Charlie éprouva quelques difficultés à se concentrer sur son choix de menu. Confuse, elle contempla la carte sans vraiment la lire, préférant demander son avis à Woody. Il lui conseilla un bol poké avant d'insinuer que quelque chose l'attendait après. Il lui était impossible d'ignorer cette douce vague de chaleur au creux de son ventre.   Qu'est-ce qui m'attends après? répéta Charlie, visiblement déstabilisée. Woody venait de passer sa main sur sa cheville, ce contact la fit frissonner. L'attente devenait difficilement supportable et Charlie se demandait déjà comment sauter le repas.

Lui aussi aurait aimé continuer à trouver le moyen, encore et toujours, de faire flancher Charlie, mais il savait que tôt ou tard il n’aurait plus ce pouvoir, ni sur elle ni sur lui-même. C’était l’une des choses qui l’effrayait, Woody, de perdre sa virilité comme il l’entendait. Il en avait déjà fait part à Charlie, d’ailleurs – ce qui ne l’avait pas empêchée de lui dire oui ce soir, elle qui avait pourtant un appétit sexuel qui n’était plus à prouver. La blonde savait ce qui les attendait. Peut-être était-ce pour cette raison qu’elle désirait à ce point en profiter, même alors qu’ils étaient sur un bateau, en plein milieu de l’océan et d’un bain de foule. À la table ils demeurèrent sages, ou presque, n’usant que des mots et de simples caresses de chevilles, pour faire grimper la température. Il esquissa un sourire quand elle évoqua, dans des mots mieux choisis, le sexe oral qu’elle lui réservait. Ils eurent tous les deux de la difficulté à se concentrer sur le menu, les choix ne faisant plus aucun sens maintenant qu’ils n’avaient qu’une seule idée en tête. « Je vais te remplir … de toute mon excitation, de tout mon désir. » Sa main baladeuse se promena sur la peau de la jambe de sa fiancée, sous la table, à l’abri des regards. « Mais avant, je te … » Woody sursauta alors que le serveur venait de réapparaître à côté d’eux, prêt à prendre leur commande cette fois. Il lui semblait que quelques secondes à peine s’étaient écoulées depuis son premier passage. Il retira rapidement sa main de sous la table. Il laissa Charlie prendre les devants avant de s’adresser à son tour au serveur : « Pour moi ce sera la pizza margherita, la salade du chef en accompagnement. Est-il possible de se promener sur le pont en attendant les assiettes ? » Il jeta un regard plein de sous-entendus à la blonde.