Walking side by side (w/Mercedes)

@Knox Hendrix

- je m'en fous de la bague. M'étais-je entendue répondre à celui qui d'un simple regard avait fait basculer tout mon monde.

De cette histoire d'amour insensée, j'en retenais l'éternité gravée dans ma chair, et le coeur battant, je l'écoutais me dire qu'on irait en acheter une. J'haussais les épaules, avec ou sans, je voulais juste finir mes jours avec lui.

- Okay, une toute petite, et pas de diamant, c'est pas une pierre que j'aime particulièrement.

Un baiser plus tard, et notre moment suspendu s'arrête. Il part chercher à manger et j'enfile mon jogging et une brassière, avant d'emmener Dodger avec moi pour une petite marche rapide. Est ce que j'ai des doutes ? Non. Juste une appréhension. C'est con mais j'ai peur qu'il se défile, qu'il finisse par me rejeter, balayer ce que nous venions de vivre, et puis me dise que se marier serait une grosse connerie.

Lorsque je reviens dans la chambre avec un Dodger reposé, j'avance vers la terrasse, et ce que je vois me scie en deux. Knox avait tout préparé dans un cocon parfaitement décoré.

- Oh mais... je... c'est trop beauuu... m'extasiais-je en allant m'asseoir sur ses genoux, l'enlaçant de mes bras.

Son discours débuté, je commence à me sentir pas très bien, ça y est, c'est le moment où mon coeur va se briser complètement... Mais la fin me laisse songeuse.

- J'étais pas certaine que ta tirade se terminerait aussi bien. En réalité, le mariage je pourrais m'en foutre, je veux pas parader dans une grande robe blanche, ni porter un voile, encore moins avoir une fontaine de champagne, mais je veux porter ton nom Knox, je veux que Pento ait deux parents mariés, et qu'on la récupère vraiment. Je veux te voir vieillir, avoir des cheveux blancs, et la barbe poivre et sel... je veux avoir ce désuet anneau à l'annulaire parce que ce sera notre lien.

Je caressais son visage en parlant, plongeant mon regard dans le sien avec une sincérité réelle, et une passion dévorante.

- Quand on a eu cette conversation, dans la salle à manger, en mangeant des sushis si je me souviens bien... et que tu m'as affirmé que tu n'étais pas un papa pervers... combien de temps a t-il fallu avant que tu ne rêve de moi ? Me regardes pas comme ça, je veux savoir.

Mercy ne voulait pas d'un grand mariage et ça m'allait très bien. Nous avions beau avoir beaucoup d'amis, je m'étais toujours imaginé avoir un mariage entouré uniquement de ma plus proche famille, malheureusement ces derniers n'étaient plus de ce monde. Pénélope était la seule que je souhaitais voir le jour ou l'on prononcerait nos vœux. Mercedes allait probablement faire venir ses parents, mais la liste d'invités resterai assez restreinte. Peut être que l'on pourrait organiser la cérémonie sur la terrasse de notre nouvelle maison et profiter de notre cocon, faire un grand repas et décaler les tables pour danser après. Rien de grandiose, juste nous et notre amour.
L'image de notre mariage me faisait déjà sourire, mais également celle du moment présent. L'endroit cocooning avait énormément plu à Mercy qui s'était tout de suite installée sur mes genoux. Je lui avais ouvert mes bras avant de me lancer dans une tirade.

Je t'ai menti ce soir là. Quand je t'ai vu te lécher les doigts après avoir mangé tes sushis j'ai compris que ça allait être très compliqué pour moi de te résister. Puis on s'est tout de suite très bien entendu, tu me faisais rire et je pouvais tout partager avec toi. Alors avant même de partir pour Monaco, je te voulais, je rêvais de toi tous les soirs, je savais que j'étais foutu. Lui avouais-je. Mais je ne voulais pas m'imposer dans ta vie pour tout un tas de raisons plus nulles les unes que les autres. Et je nous avais énormément blesser en faisant cela. Il y avait eu l'excuse Pento, l'excuse de la différence d'âge, l'excuse que c'était mon au pair... Chaque chose se transformait en un moyen de la repousser. Mais je n'arrivais pas à te sortir de ma tête. Quand ce pilote t'a dragué au GP de France, j'ai vrillé. Je me suis emporté et c'est pour ça qu'il a coupé court ce qu'il avait commencé avec toi. C'était moi. J'avais déjà cette jalousie débordante en moi. Et mal placée. Encore aujourd'hui je n'aimais pas lorsqu'un autre homme la regardait un peu trop, mais j'avais appris à fermer ma bouche et à lui faire confiance. Même après Tyler. T'as été mon coup de cœur dès le premier jour.

La luminosité naturelle diminuait et les bougies prenaient le relais, l'ambiance changeait. C'était romantique. Comme si le monde s'arrêtait pour notre moment parfait. Je lui remis une mèche de cheveux derrière l'oreille avant de remonter la ligne de sa mâchoire avec des baisers doux. And I love you so damn much, that sometimes it fucking hurts.

@Knox Hendrix

Je l'écoute et je suis sidérée, je n'avais aucune idée que mon doigt, aurait pu faire la différence sur un homme comme Knox !

- Si j'avais su que je pouvais séduire avec un doigt... j'aurais manucuré ce doigt depuis longtemps ! Dis-je riant, légère et heureuse.

Il m'expliqua tout, et je l'en remerciais silencieusement, hochant la tête quand il avouait enfin qu'il avait vrillé au GP de Monaco, et qu'il avait éloigné le jeune australien qui m'avait dragué. S'il s'avait, pour tout l'or du monde, je ne serais pas sortie avec lui, il avait de la salive qui s'accumulait sur les commissures des lèvres quand il parlait.

Je caressais son torse d'une main tendre, le rassurant sur ses sentiments et sur les miens.. Je souris en me mordant la lèvre, penchant la tête sur le côté, prête à me livrer à mon tour.

- Knox, tu m'as offert plus qu'un job... Tu m'as offert un foyer, une famille, une carrière et surtout... surtout le grand amour. Luis Soufflais-je avec sérieux, tendresse et passion.

La langue passa sur mes lèvres.

- Je t'ai mentit aussi, je t'ai trouvé hyper sexy dès le premier rendez vous visio, mais je me disais que la qualité était franchement mauvaise, alors j'aurais pu tout aussi bien me tromper sur ça. Et puis, en vrai, je me suis rendue compte qu'elle ne rendait pas du tout honneur à ton potentiel de sexytude. Je... en fait, je me suis dis que j'étais foutue quand nos mains se sont touchées, quand tu as voulu récupérer ma valise à l'arrivée. Y'a eu un truc, bref... j'ai voulu me calquer sur ma tâche, et juste celle là, qui consistait à m'occuper de la plus adorable des Pénélope... Et il faut que je te dise, quand tu n'étais avec avec nous, et pendant la sieste de Pento, il m'est arrivé de sniffer ton odeur sur les draps de ton lit... Dis-je un peu honteuse sur ce dernier point.

Je me cachais le visage avec mes mains, je ne comptais pas lui avouer ce dernier point, bonjour la taré quand on y pense !

- Je sais ça craint... mais je te rassure, c'était un sniffage chaste et maîtrisé, je n'ai jamais été jusqu'à m'allonger dans ton lit ou autre, c'était... en passant comme ça !

C'est vrai que lorsque je l'avais vu par webcam, je l'avais trouvé très belle, mais ce qui m'avait le plus marqué c'était ce qu'il s'était passé entre elle et Pénélope. Je m'étais focalisé sur leur relation avant de percevoir les signes de la notre. Les frissons que je ressentais lorsque l'on se frôlait, ce sourire qui illuminait mon visage lorsque je la voyais, l'envie de l'emmener dans ma salle de jeu pour la défier sur une course... J'avais trouvé une partenaire de vie avant tout et comme elle le disait si bien, tout cela avait été bien plus qu'un boulot. Elle était l'amour de ma vie.

Honteuse, elle m'avoua qu'il lui arrivait d'aller sniffer mes draps. Son visage caché par ses mains, je ne pus m'empêcher de sourire avant d'embrasser ses phalanges une à une. Si tu savais... Les vêtements de Pento sentaient comme toi et je les "sniffais" aussi. Tu m’obsédais et je n'avais pas la moindre idée de comment réagir face à ce que je ressentais. Je pensais à toi jour et nuit. J'ai fait bien pire que ça. Et je m'arrêtais là, un sourire coquin sur le visage. Je m'étais retrouvé plus d'une fois sous la douche à faire passer une érection, m'obligeant sans succès à ne pas penser à elle, à grogner son prénom à travers mon souffle saccadé. Y penser me rappelait que l'on était bien loin de cette époque et qu'elle était celle qui me faisait du bien à présent. Il y avait beaucoup moins de plaisir solitaire.

Cette belle blonde allait être ma femme, j'avais beaucoup de chance et j'en étais bien conscient. Malgré notre différence d'âge, nos conflits, nous avions trouvé le chemin pour être heureux ensemble. Pénélope avait une famille, enfin, et d'ici quelques années elle serait grande sœur pour son plus grand bonheur. J'avais hâte de la voir dans ce rôle, qui lui irait à merveille j'en étais sur. J'étais également impatient de voir Mercy être maman. Quoi qu'elle l'était déjà. Comme moi. Ce n'était pas les liens du sang qui étaient importants. Arrête la pilule. Tant qu'on était dans les demandes improbables, autant continuer, non ? Une maison, un mariage, un bébé... J'avais toutes les raisons de lui demander tout ça maintenant, car quand elle apprendrait que j'avais acheté la F1 dans laquelle elle avait gagné, je risquais de ne plus être dans ses bonnes grâces. Mais si Nelson Piquet avait une F1 dans son salon, je pouvais bien en avoir une dans mon garage. Je veux des minis Mercy. Deux ou trois. Avec ta crinière d'or et tes yeux verts... On a le grand jardin et la balançoire, il nous manque juste la ribambelle d'enfants qui va avec. Je n'avais aucun mal à imaginer notre futur avec pleins de têtes blondes. Et peut être que comme ça Pénélope arrêtera de me quémander un poney. Finis-je pour détendre l'atmosphère.

@Knox Hendrix

Je sens sa bouche sur mes mains, et il me rassure en m'avouant qu'il faisait pareil. Et ça me fait rire, la suite me fait froncer les sourcils...

- Je ne compte plus les fois, où je me suis caressée en pensant à toi, notamment à la première fois où tu es sorti de la piscine exactement, pour une raison incongrue, tu étais au ralentis !

rien que de penser à ça, j'en mouille ma petite culotte, et gigote sur lui, pour le lui faire comprendre. Et pourquoi pas sceller nos vœux, et nous lier corps et âme, genre tout de suite. Je sens ma poitrine gonfler dans mon soutien gorge, et les tétons se dresser, tandis que mes bras enroule son cou et que mon postérieur se dandine légèrement sur son entrejambe. Ce que je n'ai pas dit, c'est que ce fameux moment de sortie de piscine, a révélé quelque chose d'excitant de son anatomie.. En plus il était taillé dans la cuisse de Vénus, avec ses muscles saillant et tout ce qui va avec... mais son bermuda de bain trempé, était collé à cet endroit... et j'avais alors réalisé qu'il avait un très long... et sans doute large potentiel. Mon dieu que cette idée m'avait excité ! Après avoir pu expérimenter tout ça, j'atteste que ma vue ne m'avait pas trahit ce jour là, et qu'il a effectivement un très très long potentiel ! Très long potentiel, que j'aimerais sentir se dresser.

Lorsqu'il lâcha la phrase, je m'arrêtais dans la foulée et le regardais en penchant la tête sur le côté.

- Quoi ?

Mais j'avais bien entendu... il parlait d'enfant, de bébés par dizaine, et ce n'était pas commun non plus de la part de Knox !

- Attends... tu ne veux pas qu'on fasse un pas après l'autre ? La dernière fois qu'on a tout fait en même temps, il y a eu un peu de confusion on va dire. Je veux des bébés Hendrix, brun, blond ou roux qu'importe, et je veux que Pento ait des frères et sœurs. Je m'arrête un moment, son regard remplit de tant de choses que j'aime me happe, et je me lève de ses genoux, passe une jambe par dessus lui, pour m'asseoir à cheval sur lui. Okay... Hendrix, si tu veux des bébés, il va falloir se mettre au travail alors... Mais attention, ce sera dur... très dur... Et ça sera souvent...

Je souris en coin, heureuse de ma connerie, avant d'onduler mon bassin sur le sien.

Mercedes me faisait rire avec ses aveux, car je m'y retrouvais également. J'avais aussi eu des moments où je m'étais touché en pensant à elle, à son corps parfait... Y repenser semblait réveiller quelque chose en nous, car je la sentais frotter son postérieur sur mon entrejambe et je n'y étais pas insensible. J'en oubliais tout, même le repas qui refroidissait sur la table. Je la voulais elle, notre vie à deux, notre mariage, notre famille, je voulais tout ça maintenant. Et c'est comme ça que je lui fis une proposition folle. Nous n'avions pas un bon track record lorsqu'il s'agissait de cette conversation, d'ailleurs Mercy se leva et je crus une seconde avoir tout foutu en l'air. Mais j'en avais tellement envie, je l'aimais comme je n'avais jamais aimé personne... C'était tout naturel que je veuille qu'elle soit la mère de mes enfants. J'étais prêt à lui citer toutes les raisons pour lesquelles c'était le bon moment pour s'y mettre, quand elle se réinstalla à califourchon sur moi. Je te promets que se sera très dur et très souvent alors. Répondis-je à sa connerie. Et aussi simplement que ça, la décision d'agrandir la famille avait été prise.

C'était bien beau de parler, mais nous avions tous deux envie de bien plus que ça. Je mis une main sur sa hanche, pour l'encourager à amplifier ses mouvements de bassins. Mon autre main trouva sa place à la base de son crâne. Should I fuck you right here ? Lui demandais-je sans quitter son regard. Ma voix était bien plus rauque qu'avant avec le désir qui parcourait mes veines. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je lui aurais déchiré son legging et la table nous aurait servi de support, rien à faire du vis à vis des unités voisines. Je dus libérer ma blonde, car j'étais trop à l'étroit dans mon jeans et je me retrouva à essayer de repositionner la bête à travers le tissu pour que ça ne la serre pas trop. Sans succès. Alors je défis les boutons de mon pantalon et elle trouva sa place entre nos deux corps. La main douce de Mercy s'enroula autour de mon membre, me coupant le souffle pendant quelques secondes. J'étais sensible. Et demandeur. Alors quand je la vis descendre et se mettre à genoux devant moi, je sus immédiatement ce qu'elle avait envie de me faire. Knox passion fellation. Je souriais d'avance, glissant mes mains dans sa crinière blonde tout en douceur, mais plein d'impatience. I really REALLY love you, you know...

@Knox Hendrix

Mon esprit décroche de la raison totalement, reste seulement l'instinct primal... celui qui me pousse à me frotter à lui, celui qui chuchote des mots salaces à son oreille, alors que sa propre voix se fait rauque et qu'il parle dirty avec moi. J'adore, ça me fait un effet dingue, et finalement je deviens la naughty girl qu'il veut en cet instant et lui fait une gâterie appliquée. Je sais qu'il adore, ça peut le rendre dingue cette passion pour la fellation, comme me dire des mots cochons en plein acte, peut me rendre totalement dingue à mon tour. Dingue, comme on apprécie ça beaucoup et passionnément. J'essuie la sécrétion mélangée à la salive au bord de mes lèvres, et me laisse porté, il déchire mon pantalon de yoga et je trouve ça vraiment très sexy, tout est sexy chez lui... Je sais pas si je lui fais cet effet à mon tour, mais tout ce qu'il me fait, je trouve ça super hot. Je gémis, je m'accroche à lui pour ne pas tomber, je sens la banquette sous nous, danser... je pourrais craindre que les pieds du meuble ne cèdent, et ralentir, mais c'est le contraire qu'il se passe, je lui demande d'y aller plus fort encore, et de me faire décoller de terre, j'ai besoin d'être satellisée autour de son étoile. Il ne se fait pas prier, et m'arrache de grands cris salvateur, de jouissance. Rien à foutre des éventuels voisins, ne reste que lui et moi au monde !

Des étoiles plus tard, et je reprends mon souffle, allongée sur une banquette qui s'est affaissée sous notre chevauchée folle, le corps parcouru de soubresauts. Je ne peux pas parler, j'apprécie la vu du plafond en toile recouvert d'étoiles... étoiles projetée par mes yeux embrumés par l'orgasme je précise.

- Mer... veil... leux... Dis-je entrecoupée de respirations saccadées.

Je tournais la tête vers lui, un sourire radieux sur les lèvres.

- I love you so much.

On mangea, on parla, on ria ensuite, et on resta dans le coin quelques jours, à se promener, s'aimer, préparer le retour de Pento, et puis on alla ensemble la chercher. La grand mère n'était pas particulièrement sympathique et je lui exprimais le fond de ma pensée.

- Je pense que dorénavant, Pénélope passera la moitié de ses vacances scolaires avec nous, l'autre avec son géniteur et vous. Si vous cherchez à discréditer Knox ou moi même, sachez que nous allons nous marier, et engager le meilleur avocat de droit de la famille... Pento est ma fille, et celle de Knox... Je vous conseille vivement de commencer à nous respecter en tant que tels. Elle tenta de parler, mais je levais l'index pour l'en empêcher. Je ne crois pas vous avoir demandé votre avis.

Je me tournais vers Knox un peu plus loin, qui faisait rentrer Pénélope dans notre voiture.

- Ce que vous voyez c'est une famille heureuse et rien d'autre. Ai-je été claire ?

La grand mère dodelina de la tête, un peu plus silencieuse devant ma détermination.

- Bien. Alors je vous envoie la conciliation à l'amiable la semaine prochaine.

Je la saluais brièvement, avant de rejoindre mes 3 amours - Dodger/Pento et Knox.

Ces quelques jour de vacances loin de tout à ne penser qu'à nous m'avait fait un bien fou. Je n'avais pas réalisé avant cela que j'étais épuisé... Mais n'avoir à penser qu'à Mercy et moi pendant quelques jours avait été relaxant. Nous avions pris des couleurs, et surtout nous étions plus proches que jamais.

Sydney était une grande ville, avec beaucoup de trafic, alors les dernières minutes avant de pouvoir récupérer Pénélope m'avaient paru interminables. Lorsque la porte s'était finalement ouverte, une tornade blonde en était sortie et nous avait sauté dans les bras. J'étais immensément heureux de la retrouver et je n'avais pas su la reposer, la tenant si fort contre moi qu'elle ne pouvait même plus bouger. J'aimais cette enfant de tout mon être, Pento était ma fille, rien à foutre de ce que pouvait dire la femme aigrie qui se prétendait être sa grand mère. J'embrassais ma petite en l'emmenant vers la voiture, pendant que Mercedes se chargeait de mettre les points sur les i par rapport à cette histoire de garde. C'était une maman poule extra ordinaire et comme elle le disait si bien, nous étions une famille.
Je n'arrivais pas à attacher Pénélope dans son siège, elle voulait juste les bras de sa maman, alors quand celle ci revint à hauteur de la voiture, elles se retrouvèrent dans une étreinte émouvante. Ces deux là m'avaient volé mon cœur, mais elles s'étaient avant tout très bien trouvées. Les filles, ce n'est pas que je veux vous presser, mais j'ai hyper faim. Je voulais surtout partir de devant cette maison. Qui veut une glace ? Je savais qu'en passant par l'estomac de mes deux femmes, j'allais réussir à les faire bouger. Et en effet, en moins de cinq minutes, nous étions en route pour l'une des plages les plus connues de la ville : Bondi Beach. Je ne savais pas si Mercedes était déjà venue là, c'était un endroit iconique de l'Australie, à ne pas louper, même si je ne m'y baignais jamais avec Pento car les courants étaient beaucoup trop forts pour la petite. Y manger une glace par contre... Pénélope avait pris deux boules au chocolat et ça lui dégoulinait déjà sur les mains et le visage. C'était la petite fille la plus mignonne de la plage. Ok, je n'étais pas vraiment objectif. Je ne la quittais plus des yeux, à tel point que j'avais moins aussi les mains pleines de glace. Ce n'est que lorsque Dodger tira sur sa laisse que je revins sur terre. Il n'aimait vraiment pas être tenu, pendant nos vacances il avait été en liberté sur toutes les plages que l'on avait visité, mais ici il y avait beaucoup trop de monde.

Qu'est ce qu'on fait ? On prend la route tout de suite ou on attend ce soir ? Demandais-je à Mercy. Bowen n'était pas la porte à côté, presque 2000km à parcourir. Il y avait une solution assez simple, prendre l'avion et faire remonter la voiture par quelqu'un, mais il y avait aussi la solution plus fun où on prolongeait nos vacances en remontant dans le nord du pays à notre rythme. Promis, je ne rencontrerais plus aucune méduse. Plus de demandes folles non plus. Plaisantais-je.
La décision fut prise de remonter doucement vers chez nous et ce n'est qu'après une longue semaine supplémentaire de vacances, de rires et de pic nique sur la plage, que l'on arriva devant notre nouvelle maison. Notre vie à quatre était prête à recommencer sur de bonnes bases, avec pour objectif d'être une famille heureuse. Ça n'allait pas être trop difficile.