BALTHASAR&LEIGTHY ♥ as long you love me

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Forcément, en bonne curieuse qu'elle était, Leighton avait posé LA fameuse question du colocataire. Enfin, de la colocataire dans le cas présent. La demoiselle arqua un sourcil et haussa des épaules. Même si avoir un colocataire signifiait très souvent faire un remake de l'Auberge Espagnole, la jeune femme n'était pas forcément une de ces folles paranoïaques qui voyaient le mal partout, qui vérifiaient si ladite colocataire rentrait dans les critères de beauté peu commune, ou qui faisaient des scandales pour rien. Elle n'avait pas l'exclusivité sur lui, il n'avait pas - encore - l'exclusivité sur elle. Tous deux prenaient la vie comme elle venait et concernant leur avenir... advienne que pourra. De toute façon, même si dans l'esprit de Leighton, la jeune femme se voyait comme une fille insaisissable, qui jouait avec les hommes, elle ne pouvait cependant renier la sincérité et l'intensité des sentiments qu'elle éprouvait à l'égard de Balthasar. Peut-être que, finalement, si elle ne craignait pas la colocataire, c'était tout simplement parce qu'elle avait confiance en lui. Confiance. Leighton en prenait un sacré coup. Mais qui mieux que son double au masculin pouvait lui inspirer confiance ? Sa coupe de champagne en main, elle l'avait observé nettoyer tout ce sang, pensant brièvement au chanteur de pacotille qui, lui, ne s'en était probablement pas si bien sorti. Adossée, elle s'était juste contentée de l'admirer. Elle lui avait même dit qu'il était beau. Sa réponse arracha un sourire à la jeune femme, qui secoua alors la tête d'un air amusé. En effet, lui, il avait de quoi se vanter d'être beau. Bagherra fit ensuite son apparition, ce qui arracha un grand sourire à la jeune femme. Elle adorait les animaux, elle pouvait passer une journée entière à jouer avec, comme une gosse. Du coup, la balade, elle ne pouvait pas la refuser. Balthasar, Bagherra, une promenade ensemble, c'était forcément le mélange parfait. Alors qu'il lui annonça qu'il allait se changer, elle répondit avec douceur :

"Promis, je ne bouge pas de là."

Quand il caressa sa joue, elle en profita pour lui voler un bref baiser, avant de le suivre des yeux. Elle regarda ensuite le chien et lui gratta la tête, avant de sortir son téléphone. 4 appels manqués. C'était son patron qui crisait du fait qu'il n'avait pas de nouvelles d'elle. S'il savait avec qui elle se trouvait à cet instant précis, il la jetterait au bûcher. Ces notifications sur son téléphone lui rappelèrent brusquement la dangerosité de leurs actes. Ils jouaient avec le feu. Leighton avait toujours vécu dangereusement, c'était dans ses habitudes, mais là, une boule au ventre l'enserrait. Parce que désormais, il y avait lui... Et l'idée de le perdre était tout bonnement insoutenable. Ce n'était en aucun cas un de ses clichés à l'eau de rose, ou une histoire d'amants maudits. Non, eux, ils vivaient vraiment dans un univers infernal, où chaque faux pas pouvait vous mener à une mort certaine. Elle rangea brusquement son portable dans le sac. Cet abruti l'avait fichue en rogne. Mais quand Balthasar redescendit les escaliers et que la jeune femme redressa la tête, posant ses beaux yeux bleus sur lui, elle oublia tout. Elle se mordilla la lèvre inférieure, pencha la tête sur le côté et lui lança alors :

"C'est inhumain d'être aussi beau."

Elle haussa des sourcils et lui adressa un sourire amusé. C'était la vérité oui, mais c'était aussi une réponse à son "je sais" de tout à l'heure. Leighton se faisait un plaisir de flatter encore plus l'égo du jeune homme. Quand il lui offrit son bras, la jeune femme s'approcha de lui d'un pas sautillant, retrouvant cette place où elle se sentait si bien : tout contre lui. Les doigts de sa main libre s’entrelacèrent à ceux de Balthasar. Une fois dehors, ils avancèrent lentement. Bagherra trottinait tranquillement à leur côté, l'air ravi. Le silence de la nuit était reposant. Le clair de lune donnait à la scène un aspect chimérique, presque invraisemblable. Ce qui, en soi, était véridique. Il y a quelques heures, on aurait dit à Leighton qu'elle se retrouverait à marcher dans un pâté de maison, au bras d'un homme qu'elle regarderait avec fascination, elle vous aurait probablement ri au nez... Ils continuèrent d'avancer. La jeune femme prononça le prénom du jeune homme, releva la tête vers lui et finit par lui demander :

"Dis-moi... Comment es-tu devenu tueur à gages ?"

On ne devenait pas tueur à gages par vocation. C'était le genre de métier que l'on faisait parce qu'on s'était violemment pris un revers de la vie en pleine face. Et Leighton voulait savoir qui se cachait derrière le mystérieux Balthasar.

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Balthasar avait toujours eu une certaine classe, toujours habillé à la mode, toujours magnifiquement irrésistiblement parfait et s'il se faisait aussi beau c'était certainement pour Leighton. Il gagnait beaucoup grâce à son patron, et c'était donc pour cette raison qu'il n'avait que des habits de marque, bon il aimait le crier sur touts les toits que oui il avait de l'argent, et oui il savait qu'il était beau, d'ailleurs la brunette le lui fit remarquer quand il descendit. Il lui fit un petit clin d'oeil suivit d'un sourire charmeur, l'air de dire qu'il savait déjà qu'il l'était. En tout cas il s'aimait le Balthichou et il aimait Leighton aussi mais ça c'était un tout autre débat. Le brunet s'exécuta par la suite, mettant la laisse de son toutou, pour ensuite proposer son bras à sa dulcinée. Bagherra marchait d'un très bon rythme et il est vrai que malgré la force qu'il pouvait avoir le brunet avait du mal à le tenir parfois, le chien tirait même parfois d'un coup sec quand il voyait quelque chose, il faut dire il était encore jeune le petit chien ! Balthasar était perdu dans ses pensées, quand Leighton prononça son prénom pour ensuite lui poser LA question, qui était bien entendu à poser. Il lui fit un sourire, et commença dès lors son récit « Beh comme tous les gens qui ont eu un coup dur dans la vie. Moi c'est quand j'ai eu un accident de moto et que ma petite amie a perdu la vie. Moi je suis resté quelques mois dans le coma et c'tout. Mais dès mon réveil j'ai voulu changer de vie, la recommencer. Tu sais à l'époque je venais d'avoir la majorité, j'étais un homme immature et qui manquait parfois de personnalité, mais maintenant j'ai une personnalité bien forgée, et je sais ce que je veux et ce que je vaux. » Il marqua une courte pause dans ses paroles, s'arrêta, et posa son regard marron presque noir sur Leighton, il détacha ses doigts des siens, caressa sa joue légèrement rosée par le froid puis posa ses lèvres sur celles de la brunette, un chaud baiser mêlant fougue et passion. Il y mit fin puis lui dit l'empêchant à tout prix de prendre la parole « J'ai beau avoir aimé Primrose, vraiment beaucoup toi c'est différent. Ce n'est même pas de l'amour que j'ai pour toi, c'est pire bien meilleur, c'est destructeur, ravageur, je suis épris de toi je crois, je pensais que ça n'arrivait qu'aux autres mais peut-être que je fais parti de ces "autres".. » Puis il se mordit la lèvre comme un gosse, reposant une fois de plus ses lèvres sur les siennes, oui il savait parler aux femmes, mais le pire était que là il avait laissé parler son coeur et rien d'autre, laissant d'abord fuser ses émotions et sentiments avant tout le reste, ayant parlé avec sincérité et désir amoureux. Balthasar était amoureux et cela lui faisait peur, si peur qu'il se demandait s'il n'était pas envisageable avant qu'il ne soit trop tard d'y mettre fin, mais il l'aimait tellement que pour lui c'était impossible. Il relâcha ses lèvres, lui fit un sourire, puis passa son bras autour de la taille de la jeune femme brune, afin de la serrer bien contre lui pour qu'elle sache qu'elle lui appartenait et point barre. « Et toi, pourquoi exerces tu ce métier ? » Il était également en droit de savoir le pourquoi du comment elle avait choisit ce métier. Repensant alors à Primrose se demandant ce qu'il serait devenu si elle était encore de ce monde. Il serait sûrement devenu un papa poule, trois enfants, marié, une grande maison et pour lui ça serait la belle vie mais sous un autre angle bien moins drôle que la vie qu'il menait actuellement. Et puis dans un sens si Primrose n'était pas décédée jamais il n'aurait rencontré sa moité, son double, sa Leighton donc d'un autre côté c'était bien mieux ainsi, et jamais il ne voulait arrêter ce moment qui était tout simplement parfait. Les deux êtres qu'il aimait le plus sur cette terre réunis avec lui, son chien et sa...petite amie ou du moins la femme qu'il aimait.

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Leighton aimait les hommes qui prenaient soin d'eux et qui avaient un style bien à eux. Balthasar, lui, était parfaitement parfait. Certains pourraient considérer l'assurance du jeune homme comme exagérée, mais ce n'était pas le cas de Leighton. En bon double qu'elle était, elle le comprenait. Après tout, elle aussi s'aimait bien BALTHASAR&LEIGTHY ♥ as long you love me - Page 2 1491891232

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. Le regard que l'on portait sur soi était important et ce côté-là, elle n'avait pas de soucis. Ce fut donc amusée qu'elle le suivit à l'extérieur. Alors qu'ils marchèrent tranquillement, du moins quand Bagherra n'en décidait pas autrement, le silence fut de courte durée. En effet, Leighton avait posé la question qui lui brûlait les lèvres. Il débuta son récit devant une Leighton très attentive. Et l'histoire de Balthasar la laissa pantoise. Sa petite amie était morte. Lui avait survécu. Il avait dû réapprendre à vivre après cette lourde perte. Leighton ne savait pas quoi dire. Elle était touchée et fascinée par ce jeune homme qui avait voulu reprendre le contrôle de sa vie. Il ne s'était pas permis de sombrer, comme beaucoup l'aurait lâchement fait. Cette douloureuse épreuve l'avait fait devenir un homme, un vrai, au caractère bien maîtrisé. Lorsqu'elle s'apprêta à lui répondre, il s'arrêta et posa ses lèvres sur les siennes, elle lui rendit ce baiser avec la même fougue, la même passion mais aussi avec une pointe de tendresse, afin de lui transmettre tout ce dont elle ne pouvait partager par la parole. Alors qu'il reprit justement la parole, la jeune femme plongea son regard dans le sien. Elle le dévorait carrément des yeux. Et face à ce qu'il lui disait, le coeur de la jeune femme repartit dans une course effrénée. La jeune femme se mordilla la lèvre, le regard toujours posé sur lui. Bien évidemment, cette « déclaration » qu'il lui faisait, l'avait mise dans tous ses états. Elle pensait la même chose. C'était la première fois qu'elle aimait quelqu'un et il fallait dire que la barre était très haute. Ce qu'elle ressentait était bien trop fort pour être qualifié. Alors qu'elle retrouva ses lèvres, elle passa ses bras autour de sa nuque et se colla tout contre lui. Ses doigts se glissèrent dans les cheveux noirs du jeune homme. Elle donnerait tout pour que ce moment dure encore longtemps. Avec lui, elle se sentait si bien. Quand leurs lèvres se séparèrent, la jeune femme esquissa un léger sourire et dit :

"Ravageur, destructeur... mais tellement bon ! Je n'ai jamais ressenti cela avant toi. Mais ce que je sais, c'est que, depuis ce fameux jour, je ne pense qu'à toi, je n'attendais qu'une chose, c'était de te revoir. Alors, je crois bien que je fais aussi partie de ces « autres »."

Elle lui adressa un joli sourire, comme si elle en était même fière. Pourtant, leur relation pouvait faire beaucoup de mal. Mais l'envie d'être avec Balthasar gommait tout le reste. Il n'y avait que lui, lui et rien que lui. Quand il lui retourna la question - c'était d'ailleurs très dur de revenir au sujet principal -, la jeune femme haussa nonchalamment les épaules :

"Pourquoi ? Par vengeance. J'étais une fille bien avant tout ça. Ma famille était soudée, je travaillais bien en cours parce que je voulais devenir médecin, j'avais même un copain adorable, même si je ne l'aimais pas forcément. Et puis, mes parents se sont séparés parce que ma mère le trompait. Quatre-cinq mois après, elle avait ramené à la maison celui qui allait devenir mon beau-père. Un gros pervers. Mais j'ai vraiment déraillé au moment où mon père a été tué par un tueur à gages. Me croyant assez maligne, j'ai voulu mener l'enquête de mon côté. Je suis entrée dans une équipe de tueur à gages, je me suis trop prise au jeu et j'ai sombré dans la spirale infernale. Avant, je voulais sauver des vies. Maintenant, j'en prends..."

Elle détourna le regard un bref instant. Elle était mise à nue. Elle ne parlait jamais de sa vie antérieure, de son avis sur le métier qu'elle faisait. Mais face à Balthasar, elle ne pouvait que baisser les armes. Et cela faisait du bien de parler avec quelqu'un qui pouvait comprendre.

"Je ne sais pas comment tu vois ton avenir dans ce domaine-là. Tu vois, j'aime mon métier mais je sais aussi que je n'ai pas envie de finir ma vie en tant que tueuse à gages... "

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Balthasar ne s'imaginait pas ne pas sortir parfaitement parfait, c'est à dire, sourire ravageur et haleine fraiche, cheveux bien coiffés mais tout de même légèrement en bataille, vêtements propres à son style, c'est à dire merveilleux. Il s'était toujours bien vêtu, et avec les deux salaires cumulés qu'il gagnait, il s'en faisait de l'argent, et puis il ne fallait pas être dupe pour comprendre qu'il aimait ce statut. Avant il n'était pas comme ça, enfin beaucoup moins, lorsqu'il vivait sur le pays irlandais, ses parents gagnaient bien leurs vies, la preuve ils l'emmenaient toujours dans des écoles privées plus chers les unes que les autres, donc pour lui vivre dans le luxe, était comme une habitude dont il ne se lasserait jamais. Et d'ailleurs il ne se lasserait jamais non plus de Leighton, c'était un peu une autre forme de luxe pour lui, c'était son tout, et maintenant il se demandait ce que sa vie serait sans elle, sans son sourire et ses yeux océan lui faisant perdre le large. Avec elle, il était différent et pourtant si lui même, son attitude de bad boy, agressive, hautaine, et sournoise se dissipaient comme par magie. Il lui avait même avoué une partie de ses sentiments du moins pas explicitement. De toute manière que pouvait-il faire ? Il se sentait si affaibli par cette vague de sentiments qu'il éprouvait pour elle, qu'il pensait que son coeur allait exploser dans sa poitrine tant l'émotion était présente. Il mit fin au baiser chaud qu'il lui avait donné après lui avoir expliquer son récit et avouer ses ressentis, puis l'écouta, il ne put retenir son sourire et prononça, deux mots, sept lettres, les mots que toutes les femmes rêvent d'entendre. Balthasar MacCoghlan ou bien l'homme sans coeur, ou encore l'homme sans sentiment prouverait bien qu'il pouvait en avoir « Je t'aime » Il avait parlé de façon si aisée, si sereine et si sincère que même la brunette ne comprendrait pas, et serait encore plus submergée pour l'amour qui se dégageait de leurs deux âmes. Le jeune homme avait alors reprit la route, doigts entrelacés aux doigts de Leighton, cette dernière répondait d'ailleurs à la question du brunet, qui lui aussi en retour voulait savoir son histoire, maintenant qu'il lui avait avoué la sienne à elle d'en faire autant. Et le jeune tueur à gages ne sut quoi répondre, tant il était attristé de voir comment sa brunette avait souffert durant sa vie avant de justement la changer. Et d'ailleurs il n'était pas le meilleur des hommes pour pouvoir rassurer les autres, au contraire c'était le premier des crétins et n'était pas très habile. Il faut dire, il avait peu d'amis, et ce n'était pas des amis, mais simplement des gens avec qui il aimait trainer le soir dans les bars, et c'était tout, rien de plus ! Cependant, il tenta de lui répondre comme il put, se racla la gorge et tenant toujours un peu plus son chien qui tirait tellement jovial de faire une ballade sous le claire de lune ! « Tu sais, si nous ne les prenons pas ces vies, quelqu'un le fera à notre place, ou pire nos victimes nous tueraient si nous ne nous montrions pas aussi habiles à les descendre avant. Il faut se faire une raison » avait-il conclut en hausse les épaules, l'air pensif. Et il n'avait pas tort dans un sens, puisque les gens qu'ils tuaient, étaient comme lui, au service d'un patron voulant avoir le plus de têtes à ses pieds, donc dans un sens ce n'était pas vraiment lui méchant. Mais la question de Leighton, résonna dans la tête du brunet, ou du moins sa remarque. Lui aussi nombreuses étaient les fois où il avait songé de tout arrêter. Il ne savait pas quoi répondre, et puis dans un sens, se dire que la femme -qui sait et peut-être- de sa vie, manquait tout les jours de se faire tuer, donc ne valait-il pas mieux pour elle qu'elle arrête tout ? Il serra un peu plus sa main en signe de compassion et lui répondit « Non tu ne finiras pas ta vie comme ça ! Tu exerces un autre métier non ? Et bien il n'est pas trop tard pour reprendre tes études de médecine, et avec l'argent que j'ai sur mon compte par mes parents, je pourrais te les payer.. » Balthasar s'inquiétait donc pour quelqu'un, il devait sûrement courir dans un hôpital psychiatrique en vue la situation de sa personne qui était pour le moins critique, il ne se reconnaissait plus. Avant qu'elle ne dise quelque chose, il la coupa net « Et non, t'inquiètes pas. Je sais ce que c'est les contraintes de tuer des gens, oui ça procure de l'adrénaline, oui on aime tous ça, mais oui on risque de perdre la vie, et te perdre serait comme perdre une partie de moi. Après la décision ne dépend que toi, et je ne te pousse en rien, mais penses-y.. » C'était clair et net, il était fou d'elle !

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A l'instar d'être un duo empreint de style et d'élégance – qui éblouirait quiconque les croiserait BALTHASAR&LEIGTHY ♥ as long you love me - Page 2 894006417

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– Balthasar et Leighton étaient avant tout un duo atypique. Ils avaient un effet bien étrange l'un sur l'autre. Comment ces deux êtres aussi vils, qui se ressemblaient tant, qui s'auto-suffisaient, pouvaient être touchés par des sentiments aussi purs, par un besoin indéniable de l'autre ? Une chose était sûre, il faisait ressortir les bonnes choses en elle. La garce qu'elle était habituellement, était subitement mise en stand by. Elle s'ouvrait à lui et faisait part de ses ressentis. Mais s'il y avait bien une chose dont elle ne s'attendait pas, c'était ce qu'il venait de lui dire. Les fameux deux mots. Avait-elle bien entendu ? Balthasar MacCoghlan venait-il de lui dire « je t'aime » ? Oui. A l'ordinaire, c'était deux mots auxquels Leighton ne répondait jamais. C'était même ce qui la poussait à prendre la poudre d'escampette. Bien sûr, ce serait mentir de dire qu'elle n'avait pas peur. Elle était même effrayée par tout cela. Mais avec lui, tout était différent, et ce fut naturellement qu'elle répondit à son tour, tout en douceur :

"Je t'aime aussi..."

Dans quoi s'embarquait-elle ? Elle fonçait peut-être droit dans le mur, mais elle ne pouvait nier qu'elle était bel et bien amoureuse de Balthasar. C'était électrique, explosif et tellement plaisant. C'était la plus douce des drogues. Alors qu'ils avaient repris la route, avec un Bagherra qui s'impatientait quelque peu, Leighton lui avait fait part de son histoire. Il était en droit de la savoir. Donnant-donnant. Elle écouta avec attention ce que lui dit le beau brun et hocha de la tête. Elle le savait bien évidemment. Mais ce qu'il coûtait à Leighton, d'autant plus ces derniers temps, c'était qu'elle faisait subir à des familles ce qu'elle-même avait vécu : en gros, elle brisait des familles.

"Je le sais bien. A vrai dire, ces vies-là, je m'en fous un peu. Ce sont tous des ordures qui méritent d'être éliminés. Simplement... j'accepte moins bien les dommages dits « collatéraux ». Je dois devenir sentimentale."

Répondit-elle avec un petit sourire. Non mais il était vrai qu'elle était avant tout humaine. Même si c'était dans le cadre d'un métier qu'elle avait choisi, c'était normal de songer à cela dans des périodes de doutes. Une période de doute dans laquelle elle était bien ancrée. Sur cela, Balthasar tenta de la rassurer. Encore plus étonnant, il lui fit une proposition des plus déconcertantes. Tout laisser tomber et reprendre ses études de médecine. Leighton le regarda, surprise, mais elle n'eut pas le temps de répliquer qu'il enchaîna déjà sur le sujet. Ah là, c'était encore moins joyeux. « Mais oui on risque de perdre la vie, et te perdre serait comme perdre une partie de moi »... Cette phrase, elle pouvait également la lui retourner. Et oui ! Elle relâcha sa main et se tourna vers lui, ses yeux bleus posés fixement sur lui. Elle caressa sa joue avec douceur et esquissa un léger sourire.

"C'est gentil... mais je ne peux pas. Ce n'est plus un métier pour moi, je suis trop rongée par le vice pour prendre soin des gens. Et puis, il y a toi maintenant. Je n'ai pas envie de te perdre. Il est donc hors de question que je quitte le milieu, pour le moment tout au moins."

Et pour cela, Leighton était déterminée, peu importe comment il le prendrait. Balthasar était un des meilleurs tueurs à gages, c'était certain, mais il n'était pas invincible. Du coup, si elle pouvait contribuer à couvrir ses arrières, c'était déjà cela de pris. Fuir, alors que l'homme qu'elle aimait continuerait de risquer sa vie tous les jours, c'était juste impossible pour elle. Plus tôt dans la soirée, elle lui avait dit qu'elle était une femme qui allait toujours jusqu'au bout. Là, il en avait la preuve. Si vraiment cela marchait entre eux, elle partirait en même temps que lui. Leur relation était une faiblesse dans un tel milieu, à eux d'en faire désormais une force. Alors qu'elle comptait rebondir sur un autre sujet, une sonnerie de téléphone se fit entendre. Leighton fronça les sourcils, c'était la sonnerie dédiée aux appels très urgents. Elle prit son téléphone, décrocha et entendit simplement un "Ramène-toi Leighton. Les flics ont choppé Devon.". Rien d'autre. C'était une raison suffisante pour qu'elle y aille. Même si c'était contre son gré.

"Il faut que j'y aille."

Elle ne lui donna aucune explication, mais prit juste le temps de l'embrasser une dernière fois, de gratouiller la tête de Bagherra et voilà que la jeune femme était déjà partie. C'était Leighton, elle avait le don pour apparaître et pour disparaître en un claquement de doigts... La réalité l'avait rattrapée. Tout comme la première fois....

FIN

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