#77 - I hope that you will stay far away from my daughter... | Archie

L’appartement me semble si vide depuis que Maddie est partie cette fameuse nuit. J’ai encore mal chaque fois que je mets les pieds ici. Je ne me sens même plus chez moi sans elle, il me manque une partie de mon être pour me sentir bien. J’ai beau mettre de la musique pour essayer de combler le silence des lieux, il n’y a rien à faire. J’erre entre les pièces sans avoir envie de rien. Je me suis arrêté à plusieurs reprises devant la porte de sa chambre, sans être capable de tourner la poignée et d’y entrer. J’ai peur de découvrir d'autres secrets, d’apprendre que c’est pire que ce que je peux imaginer. Parce que je n’ai pas de réponse précise à ce qu’elle fait réellement, juste des idées qui traversent mes songes. Rien qui ne m’aide vraiment à y voir clair. Ce soir, j’ai décidé de ne m’occuper de rien, de ne pas me faire à manger et de commander de la pizza, de regarder un film, en fait essayer de regarder un film. Je fume une cigarette sur la terrasse en attendant le livreur, enroulé dans une robe de chambre par-dessus mon pyjama. Une soirée de congé comme on les aime en temps normal. J’écrase ma cigarette dans le cendrier avant de rentrer, puis en direction de la cuisine pour me prendre une bière au frais. Quand j’entends du bruit à la porte d’entrée, déjà le livreur ? Je vais ouvrir et tombe nez à nez avec un homme, qui n’a pas de pizza dans les mains. “Bonjour… Je peux vous aider ?” Je jette un oeil rapide au jeune homme, essayant de voir ce qu’il fait ici.

Depuis que Maddie t’as appelé au secours, tu ne fais que ruminer, tu ne sais pas encore comment tu vas régler le problème, ni même si on peux encore le régler. Tu sais aussi que tu es celui qui en es responsable, si tu n’étais pas dans sa vie alors jamais elle ne se serait pris la tête avec sa mère. Ce que tu sais aussi c’est que tu aimes Maddie et qu’elle est folle amoureuse de toi. Pour rien au monde tu la laisserais s’échapper. Elle est l’amour de ta vie, celle dont tu ne t’attendais pas et celle que tu sais encore aujourd’hui que tu ne mérites pas. Quoi qu’il arrive, tu avais fini par savoir qui avait détruit ta princesse et à force de recherche, tu avais fini par trouver l’adresse de cette personne. Tu ne remercierai jamais assez ton carnet d’adresse, et tes petits espions. Tu avais enfilé un pull noir au dessus de ton t-shirt, puis mis ta grosse doudoune, il faut dire que le temps se raffraichit de plus en plus avec l’hiver qui approche. Tu avais aussi pris une douche, mis du gel, du parfum enfin fait en sorte d’être présentable auprès de la mère de Maddie. Bien que tu ne venais pas dans l’intention de faire dans la dentelle. Tu sonnes à la porte puis tu attends que l’on vienne t’ouvrir, par chance pas longtemps. Ce dont tu ne t’attendais pas c’est à tomber sur une femme aussi jeune, elle ne doit même pas voir la quarantaine alors que Maddie en a 20. Tu as peut-être autant de différence d’âge avec les deux femmes. Comment elle peut se permettre de la juger alors qu’elle a dû l'avoir très tôt. “Bonsoir, je me présente Archie Harding, petit ami de votre fille, celle que vous avez brisé.” Au moins les mots sont dit et elle sait pourquoi tu es ici.

Seule avec moi, je n’attendais personne, sauf une pizza. J’aurais préféré que Maddie soit avec moi et que l'on fasse une soirée cinéma à nous deux, couverte par un plaid chaud. À grignoter pleins de cochonneries, à se raconter des conneries aussi et à ne pas regarder le film qu’on avait pour ainsi dire mit des heures à choisir. Sauf que Maddie ne vient plus à la maison, Maddie n’est pas revenue pour que l’on puisse se parler plus calmement. Je m’en veux, je lui ai dit des choses horribles, des choses qui n'auraient jamais dû franchir le pas de mes lèvres. Je vais chercher à boire quand on sonne, je vais ouvrir et mon regard tombe sur un jeune homme, je prends le temps de le regarder de haut en bas et ses mains vides confirment ce que je pensais, ce n’est pas la pizza. Archie… J’ai donc finalement ce jeune… Pas si jeune, il est clairement plus vieux que Maddie, il doit avoir quelques années de moins que moi tout au plus. Celle que j’ai brisée ? Comment se permet-il de venir chez moi et me dire que j’ai brisé ma fille ? Quand en deux mois il lui a fait perdre ce pourquoi elle travaillait si fort depuis des années ? “J’ignore comment vous avez pu avoir mon adresse, mais je ne vous permets pas de m’accuser d’avoir brisé ma fille. ” J’ai envie de refermer la porte, je n’ai pas l’énergie de gérer ce genre de rencontre, mais ma fille doit avoir trouver refuge chez lui, qu’est-ce qu’il peut bien lui faire… “Où est Maddie ? ” J’essaye de capter son regard, je ne sais rien de lui, je ne sais pas si je dois en avoir peur. Je me tiens droite devant lui, la tête haute, tentant de paraître plus solide que je ne le suis. “Pourquoi vous êtes ici ?”

“Est ce que je vous ai demandé votre autorisation ?” Parce que très clairement tu n’as pas besoin de quoi que ce soit de la part de la mère de Maddie. Ce que tu avais besoin c’est qu’on ne mette pas ta douce dans un mauvais état, ne pas la retrouver en larmes et encore moins que l’on te juge sans te connaître. “De plus, c’est facile de vous trouver, j’ai des petits espions un peu partout.” Que tu lui fais savoir. “Sachez aussi que si vous me permettez pas de vous dire que vous avez briser votre fille, je vous permet encore moins de me juger sans même me connaître et de briser notre amour, car sachez que je suis amoureux de votre fille que ça vous plaise ou non.” Elle ose te demander. “Loin de vous” Que tu lui réponds face à sa question de savoir où se trouve Maddie. A cet heure là elle est probablement chez toi, ou alors en cours ou un autre endroit mais ce que tu sais c’est que tu as entierement confiance en ta princesse, bien que plus tard tu apprendras que tu avais tort. “Pourquoi je suis ici ? Parce que j’ai du quitter mon lieu de travail en précipitation car votre fille était en larme. Oui moi le monstre je l’ai réconforter pendant que vous, vous ne l’avez que descendu. Je suis là pour vous dire que vous n’avez pas à nous jugé ou à nous séparer, que vous n’y arriverais pas. Une nouvelle fois je suis amoureux d’elle. Et que la prochaine fois que je la retrouve dans cet état, madame parfaite qui a du se retrouver enceinte à 16 ans je vous ferais vivre un enfer.” Euuuh réellement Archie … Tu la menaces ? C’est pas bon pour votre relation mais tant pis c’est fait.

Mais de quel droit ? Comment peut-il se sentir autorisé à venir me faire la morale chez moi ? Comme si j’étais là plus horrible des personnes qui soit, parce que j’ai été dure avec Maddie, comment peut-il se penser tout permis ? Je ne réplique pas, voulant savoir en premier lieu comment il avait pu me trouver, est-ce Maddie qui lui a demandé de venir me menacer ? « Really ? Des espions, c’est une blague non ? » Un frisson me parcours l’échine et j’essaye de ne pas le faire paraître, me rappelant les fois où j’ai dû fuir pour nous mettre en sécurité ma fille et moi. De quoi est-il capable? Pourtant la colère me fait vibrer. « Je ne juge pas, j’ai seulement dit que quelqu’un qui l’aime vraiment va l’aider à s’épanouir, pas à l’enfoncer dans les vices, lui faisant perdre tout ce pourquoi elle a travaillé jusqu’ici ! » Je suis tenté de lui refermer la porte à la figure, de l’envoyer paître. Le renvoyer de là où il vient, de récupérer ma fille, ma petite Maddie chérie, mon cœur se serre en repensant à ma fille, j’ai les mains qui tremblent, je cherche à garder un air assuré, ne pas laisser une chance à ses mots. Mes yeux deviennent complètement ronds, je ne suis pas surprise qu’il soit aller la récupérer, il doit être comme ces monstres qui tentent d'éloigner tout le monde d’elle. Disant qu’on n’essaie que de les séparer et qu’il est le seul à vraiment l’aimer. Comme une araignée qui tisse sa toile pour envelopper sa proie. « Je n’ai jamais prétendu être parfaite, vous ne savez vraiment pas ce que vous dites. Vous prétendez avoir la vérité absolue, mais vous ne savez rien. Qu’est ce que vous allez me faire ? Me tuer ? Me faire taire ? Me torturer ? Ce n’est pas très prudent de faire ce genre de menace. » Je donne un élan pour refermer la porte de l’appartement.

Tu n’es pas forcément cet homme qui se crois tout permis. Où bien si, en réalité mais surtout si tu es ici ce n’est pas parce que tu as aucune limite mais plutôt parce que personne n'est autorisé à faire du mal à Maddie, tu ne supportes pas de la voir pleurer, elle que tu aimes tant. “Really” C’est tout ce que tu lui réponds, elle n’a pas besoin d’en savoir plus. Bien que ce ne soit pas réellement des espions mais plutôt un bon cercle de connaissance qui serait prêt pour un peu d’argent ou un service à faire tout ce que tu demandes. C’est ainsi que ça fonctionne dans ton monde. “Ce que vous faites là devant moi à nous dire ce qui est bon ou mauvais, ce n’est pas un jugement ? Dire que je ne l’aime pas, c’est toujours pas un jugement ?” Que tu lui réponds du tac au tac. “J’aime votre fille que tu le veuilles ou non.” Garder le vouvoiement quand tu t’emportes est une chose difficile. “Je veux qu’elle soit heureuse comme elle l’entend et pas comme toi tu l’entends.” Elle ne prétend pas être parfaite, et bien encore heureux car tu ne te serais pas géné pour la faire redescendre sur terre. Elle a toutefois la prétention que tu penses avoir la vérité absolue mais ce que tu sais c’est que tu es ici car elle a osé vouloir détruire votre amour. “Tu serais mignonne de pas inverser les rôles, j’ai aucune vérité que des faits concret. T’as quel âge ? Trente cinq, trente six ans ? Ce qui fait avoir Maddie très jeune et l’avoir garder ! Merci, il y a une princesse sur terre mais cela ne faisait pas de vous de bonne résolution très jeune, on ne sait pas s’occuper d’un enfant, on devrait être dans les études pour avoir un super emploi, n’est ce pas ?” Après tout c’est ce qu’elle disait que Maddie lâchait les études pour toi, mais elle, elle avait dû le faire aussi pourtant elle est là et elle a survécu. “A toi de voir si je suis un meurtrier ou non en plus d’un dealer”

La rencontre avec cet homme, j’aurais préféré ne jamais avoir à y faire face. L’ayant détaillé rapidement, je devine à peu près à quel genre de personne j’ai à faire. Je n’aime pas ça, je n’aime pas savoir que ma petite fille ait pu flancher pour quelqu’un comme lui. Il y a quelque chose qui se dégage de lui que je n’aime pas. Oh, il est beau et je peux voir pourquoi il plaît à Maddie, mais au fond, je sais déjà que ce n’est pas de ce genre de personne dont j’ai envie pour gendre. Je me suis battue trop longtemps pour lui offrir une vie saine pour qu’elle ne se laisse pas aller dans ce genre de relation. On voit aussi qu’il est déterminé, des espions pour savoir où je suis, c’est quoi ? On est dans un film d’espionnage maintenant ? Je hausse un sourcil, essayant d’être plus brave que je ne le suis en réalité, je tremble en pensant que ma fille s’est embarqué dans une histoire à problème, j’ai le sentiment que ça va mal finir, ce qui me tue c’est qu’elle ne m’a pas écrit depuis qu’elle est partie, je ne peux que supposer. Supposer qu’elle va bien, ça fait mal de savoir que mon enfant est loin de moi. S’il ne m’avait pas tout dit, si elle avait décidé de fuir cette ville comme j’ai fuis en sachant que j’étais enceinte ? “J’ai en effet assez d’expérience pour dire que ce n’est pas une relation saine, je ne doute pas qu’on l’aime au contraire, comment ne pas l’aimer ma fille. Mais ce que vous faites c’est l’enfoncer, elle avait un avenir brillant devant elle. Réfléchissez à ce que vous lui avez fait perdre !” J’ai trop perdu, mon expérience et la sienne sont complètement différentes, mais je n’avais pas des parents qui étaient prêts à me soutenir quand j’en avais besoin, alors que moi je serais prête à mourir pour ma fille. “Je ne lui ai jamais imposé ma manière d’être heureuse, mais si tu la connaissais vraiment tu saurais.” Je crache le morceau avec dédain, incapable de rester respectueuse dans un tel moment, il m’attaque carrément réduisant à néant tout ce que j’ai pu faire. C’est trop, trop pour moi alors j’avance vers lui d’un air déterminé et lui colle une gifle. C’est probablement une erreur de ma part, mais il m’a fait sortir de mes gonds. Je ne fais pas le poids, mais c’est un lâche s’il s’attaque à une femme. “NE VIENT JAMAIS ME DIRE QUE JE NE SAIS PAS M’OCCUPER D’UN ENFANT. JUGER LES CHOIX QUE J’AI PU FAIRE. TU NE SAIS RIEN SUR TOUS LES SACRIFICES QUE J’AI PU FAIRE POUR ELLE.” Mes joues sont rouges de colères, mon coeur bat à une vitesse folle et il pourrait sortir de ma poitrine. Je le frapperais, je pourrais lui tordre le cou si je m’écoutais. “Alors si tu mets ta menace à exécution tu vas la perdre pour vrai, parce que jamais elle ne pourrait pardonner à quelqu’un qui a tué sa mère, peu importe à quel point elle m’en veut en ce moment. Tu ne sais rien sale merde !”

On l’aime, le mot “on” est un peu trop fort pour toi, tu es le seul homme qui doit avoir ce pouvoir d’être amoureux d’elle ou en tout cas de lui faire savoir, elle est ta petite amie. Ici n’est pas le problème, ce qui l’est c’est le fait de continuer à juger une fois toujours. Elle n’as pas si tort tu le sais dans le fond tu l’enfonces mais elle n’était pas non plus en haut lorsque tu l’as rencontrer, avec ou sans toi elle prendrais des drogues, avec ou sans toi elle aurait fini par lâcher l’école et d’ailleurs c’est un fait que tu ne lui as jamais demander. Tu aurais préféré qu’elle continue ses études bien que plus d’une fois tu lui as demandé de rester avec toi. “Je lui ai fait perdre, elle n’as pas commencé avec moi pour information, avec ou sans moi elle en serait au même point ! Mais ça vous ne le savez pas puisque vous ne la regardez jamais ! ” Que tu lui dis tout simplement la haine qui monte peu à peu en toi. “Ah bon tu ne lui impose rien, tu m’expliques pourquoi elle est partie de chez toi ? Pourquoi je l’ai retrouvé en larme ? Pourquoi tu te permets de nous juger, toi la vieille pleine d’expérience ? Je connais Maddie contrairement à ce que tu crois, je la connais tellement que j’ai dû la consoler de vos conneries.” Une gifle, tu ne t’attendais pas à un acte d’une tel importance face à la mère de Maddie, tu étais venu parler ici comme des personnes responsables mais visiblement pour une personne qui prône la paix, elle en est loin, à des années lumière. “Hey ho la folle dingue, elle vas se détendre.” Que tu lui dis dans un premier temps parce que l’entendre crier tu dois avouer que ça veut dire que tu as touché un point où tu n’as pas totalement tort. “J’ai dit que tu savais pas t’occuper d’un enfant ? A quel moment ? J’ai dit que pour une personne qui me parle de bonne chose, s’occuper d’un enfant jeune ce n’est pas le cas puisque tu penses qu’on doit faire des études à tout prix.” Elle n’as pas tort si tu mets ta menace à exécution tu sais que tu pourras signer la fin de votre couple avec Maddie. Si quelqu’un s’en prenait à tes parents malgré tout ce qui c’est produit entre vous, tu serais capable de meurtre. Perdre Maddie, c’est tout ce que tu ne veux pas, ni aujourd’hui, ni jamais. “La sale merde, elle vit avec votre fille aujourd’hui et on compte bien vous mettre notre bonheur au visage.” Tu tournes les talons et tu pars.

Je ne suis pas tellement heureuse de me retrouver face à cet homme, de voir que c’est lui que ma fille à choisi d’aimer. J’avance des jugements sans le connaître, mais son allure ne me dit rien qui vaille vraiment le coup. De toute façon, il n’y aura jamais personne d’assez bien pour Maddie, que ce soit lui ou un autre, j’aurais eu du mal à avaler le morceau. J’ai essayé de ne pas lui transmettre ma peur des hommes, mais je ne l’ai jamais encouragé à en chercher un à trouver un homme. Si je l’avais fait, j’aurais choisi quelqu’un d’autre qu’un comme lui, qui vient jusqu’à chez moi pour me menacer ? Je n’arrive pas à croire qu’il me fasse de telles affirmations, je suis surprise et je tente de le cacher, de savoir que ma fille avait commencé à consommer avant lui, qu’elle était déjà sur cette pente. Qu’on m’accuse de ne pas la regarder, je connais ma fille, je la connais mieux que personne… C’est trop pour moi, trop d’accusations, il ne sait rien de moi, de nous de notre relation à ma fille et moi, il ne sait pas que nous ne nous sommes jamais engueuler de la sorte, que c’était la première fois. Je ne devrais même pas en avoir rien à foutre de ce qu’il dit. Je sais que j’y suis allé fort la dernière fois, je m’en suis terriblement voulu aussi. N’en pouvant plus, je le gifle, sachant dès que le geste est parti que j’étais allé trop loin. Je ne me reconnais plus depuis que Maddie n’est plus là, je suis comme une bombe à retardement et je ne sais pas quand je vais finir par exploser, cette fois, c’est une des explosions inattendues. Je mets ma main devant ma bouche de surprise, les yeux écarquillés. “Oh tu as bien essayé de me le faire comprendre, mais je n’ai pas forcé Maddie à faire des études. Je n’ai jamais dit qu’on devait faire des études à tout prix. Je sais qu’on peut s’en sortir sans. Je ne serais pas là sinon, j’ai senti ton jugement sur l’âge à laquelle j’ai eu Maddie… ” Je n’arrive plus à parler… Je sens que je perds le contrôle, la sueur froide me coule dans le dos, la tête me tourne. Je dois rester droite et fière devant lui, je ne dois pas lui montrer ma faiblesse. “Elle me reviendra Archie, je n’ai aucun doute là-dessus.” Que je lance à son dos avant de claquer la porte de l’appartement et de me laisser glisser au sol, laissant échapper les larmes que je retenais.