| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Dim 18 Juin 2023 - 21:20 | |
| “J’ai pas peur de toi, idiot.” C’était probablement la chose la plus réconfortante qui lui avait été donnée d’entendre depuis bien longtemps. Ces mots-là, se gravaient étrangement dans sa petite tête. D’habitude, quand quelqu’un a le courage de lui dire une chose pareille, il n’y croit pas. Il doute toujours, que ce soit un mensonge ou de la naïveté. Il ne se positionne pas aussi fermement quant à Hazel. Mensonge, non. Naïveté, elle savait au fond d’elle ce qu’il avait fait. Il ne l’avait pas dit, il ne le dira jamais. Mais elle le savait, elle n’était pas idiote. Alors, c’était assez inédit, pour qu’il ne puisse faire autrement qu'accueillir ses paroles.
Ce Bleu était à lui. Sa main se laisse guider vers sa peau, sous ses vêtements qui les séparaient quelques secondes plus tôt. Cette caresse sur son visage, elle est si douce qu’il en ferme les yeux. Il n’est pas certain qu’elle se rende compte des émotions qui le parcourent à cet instant. Pourtant… C’est qu’aux autres que ça arrive ce genre de rencontre, ce genre de magie. C’est qu’aux autres et lui, s’était toujours contenté de rester à l’écart, regarder ses potes se mettre en couple, se marier, divorcer, avoir des gamins pour certains. Ouais… C’est qu’aux autres que ça arrive. Pas à lui.
Sa main quitta doucement le cou d’Hazel pour venir rejoindre celle qui caressait ses côtes. Elle avait l’épiderme divinement doux, c’était presque interdit une telle onctuosité de la peau. “ Dans ce cas… Faisons quelque chose de méchamment bien, hm ? “ Il l’embrassa à nouveau, avec un engouement pas même dissimulé. Ses mains sentirent quelque chose dans son dos, des pansements devinait-il pour en avoir eu beaucoup dans sa vie. Ses doigts rebroussent alors chemin, abandonnant cette part de découverte. Il le lui avait dit, il ne lui ferait pas de mal. Cet accident avait été plus grave qu’il ne l’avait imaginé, mais il ne laissera pas ce souvenir gâcher leur moment. Il attrape les pans de son sweat-shirt, animé malgré tout d’une légère pointe de douleur à l’idée qu’il puisse encore lui arriver du mal, un jour. Il détacha ses lèvres pour lui retirer ce vêtement duquel s'échappa dans un petit choc contre le sol le fameux zippo et en silence, glissa une enveloppe.
Il manquait certainement de sensualité dans ses gestes, il ne savait pas trop faire ce genre de chose. C’était à peine s’il se déshabille une fois sur deux. Le brun ne la voyait pas parfaitement, dans ce débardeur qui sied parfaitement à sa silhouette, mais les contours commençaient à être un peu plus contrastés, assez pour qu’il attrape d’une main assurée la ceinture de la jeune femme. Il ne voulait pas lui sauter dessus, même si à cet instant, il en crevait d’envie. Aujourd’hui, c'était une journée différente. Il l'embrassa à nouveau, avide de ce jeu auquel se prêtaient leurs bouches. Glissant ses jambes de manière à se mettre à genoux avant de se relever, c’est sans mal, toujours en la tenant par la ceinture, qu’il redresse la jeune femme sur ses jambes au même moment pour ne pas rompre ce baiser ardent. Ouais, ne pas être brute, tout doux, hein ? C’est pas gagné avec un bourrin pareil…
“ Guide moi… “ dit-il contre ses lèvres avant de désigner du menton le direction, pas certain de ne pas se cogner partout s’il essayait de rejoindre la banquette qui servait de lit et dans lequel il n’avait strictement jamais emmené la moindre femme. Et oui, Hazel… Ça n’aurait sans doute pu être aucune autre. Elle devait le guider, oui, dans ses pas à travers la petite habitation, mais aussi pour qu’il soit plus tendre. Au moins, il avait la bienséance d’avoir la patience de ne pas faire ça par terre, elle méritait le confort. Ils le méritaient.
@Hazel B. Thomas |
| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Mar 20 Juin 2023 - 17:15 | |
| Le souffle. C’est, à mon sens, un des éléments les plus sensuels dans une relation physique. Cette mélodie silencieuse qui glisse, toute en chaleur, sur la peau de son partenaire, qui s’accélère, qui se saccade et qui s’arrête avant de se briser en un long soupir brûlant. Ouai. C’est vraiment quelque chose qui m’fait quitter terre, qui m’fait plonger dans un univers où il n’y a plus que mes sens qui régissent l'entièreté de mon corps. Quand j’sens les mains de Manwë effleurer mes côtes, j’réagis par un long frisson que me parcours toute l’échine et j’essaye, justement, de juguler mon souffle qui cherche à s’emballer. J’suis apte qu’à lui sourire, avec un mélange de provocation et de satisfaction quand il me propose de faire des choses méchamment bien, parce que j’suis plus certaine d’être capable de me rappeler comment je m’appelle.
Je rejoins ses lèvres sans me faire prier et là, j’la sens, sa respiration irradiant d’une lourde chaleur contre mon visage. J’vous raconte pas l’effet que ça m’fait. J’ai appuyé ma bouche contre la sienne avec une fougue tout juste mesurée, alimentée par ses doigts qui se baladent librement vers…oh non. J’décolle pas mes lèvres mais il y a un petit gémissement qui s’échappe de ma gorge alors que je serre ma main sur son bras, mue par un réflexe de défense…j’ai oublié de le prévenir pour mes pansements, ils viennent de se rappeler brutalement à moi…J’fronce les sourcils, j’suis un peu inquiète mais j’sens ses caresses se retirer de cette zone. J’devrais lui dire, lui expliquer mais…non…ce moment est à nous, et aucun accident, aucune brûlure ne viendra y mettre un terme. Je lève les bras quand il me retire mon sweat-shirt puis je les passe autour de son cou. Du coin de l’oeil, j’ai vu la lettre glisser par terre…ni accident, ni brûlure, ni lettre fatidique. J’vis d’abord mon p’tit bout de rêve, j’aurais bien assez l’temps d’aller me reperdre en enfer quand j’me réveillerai.
L’air frais sur la peau de mes bras me donne la chair de poule, un délicieux courant électrique me hérisse le poil alors que, d’une main très assurée, le brun aux yeux émeraudes vient attraper la boucle de ma ceinture. On ne décolle plus nos lèvres, c’est une gymnastique compliquée pour se lever sans que nos bouches ne s’arrachent l’une à l’autre, mais croyez-moi, on trouve les ressources nécessaires pour le faire. Quand il me demande de le guider, je souris tendrement tout contre ses lèvres et j’attrape les galons de son sweat pour le tirer vers moi “Viens...” Ca ne m’empêche pas de buter contre le coin de la table en passant, j’suis pas des masses concentrée sur mon environnement.
Arrivés près de la banquette, j’me resserre vigoureusement contre lui et c’est au tour des mes mains de jouer les aventurières. Je faufile mes doigts sous ses vêtements et je les fais glisser, du bas de son ventre jusqu’à son torse. J’sens que mon corps, il appelle son contact mais j’trouve la force de rompre notre baiser. “Mon dos…” J’lui murmure, le souffle court alors que mes mains ont filé dans son échine pour la parcourir de haut en bas jusqu’à la limite que m’impose son pantalon. “...j’suis blessée jusqu’au milieu mais pas en bas…là, tu...tu peux…venir y perdre tes mains.” Je plante mon regard dans le siens, j’sais pas comment il me voit là, j’sais pas s’il peut lire tout ce qui se passe dans mes yeux, et s’il le pouvait, peut-être que ça lui donnerait le vertige. Je ris doucement, parce que j’me trouve bien audacieuse, alors qu’j’ai quand même une petite pression qui commence à m’grignoter le ventre…J’porte mes mains à son visage, dans un geste qui frôle la candeur, comme si j’le découvrais pour la première fois. J’suis saisie d’une espèce d’émotion, qu’a p’t’être rien à faire ici, quelque chose d’un peu paralysant, vous savez, juste avant de faire un grand saut dans le vide. J’me sens à côté du temps, suspendu à un instant. Prête mais incertaine. J’suis un peu tremblante mais j’laisse mon corps parler, j’veux plus rien dissimuler, il y verra certainement de l’excitation et il y percevra peut-être ma p’tite bulle d'anxiété, mais qu’importe, n’y a-t-il pas, après tout, quelque chose d’un peu effrayant à laisser la situation nous échapper ? A se dire qu’on ne va rien contrôler, qu’on va juste vivre pleinement nos minutes d’extases promises ? Ouai. Délicieusement effrayant. “J’te veux tellement.” Embrasse moi putain, consume moi, fait moi oublier qui on est, soit doux, soit brusque, j’veux qu’nos corps se racontent leur plus audacieuse histoire. Je soulève les pans de mon débardeur, j’le passe au dessus de ma tête et le laisse tomber par terre, me laissant en soutien-gorge noir. Avide de retrouver ses lèvres, j’me presse contre lui, osant à peine laisser ma langue s’inviter dans la danse. Manwë, il est plus grand moi, il me domine bien d’une bonne tête alors, je remonte son sweat et son t-shirt, pour l’inviter à m’aider à lui retirer.
lumos maxima @Manwë Druid |
| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Ven 23 Juin 2023 - 23:08 | |
| Docile, il suivait la jeune femme. Il ne pu s’empêcher de sourire légèrement lorsqu’elle se heurte à la table. Elle n’a pas eu mal, elle n’était pas une petite chose fragile, elle l’avait dit elle-même. Leurs corps s’attirent comme des aimants, elle l’électrisait avec ses mains sur sa peau pour découvrir son torse et ses quelques cicatrices. Il s’était pris plus d’un coup de couteau dans sa vie, mais il était toujours là, bel et bien vivant. Un survivant.
Il fit suite aux précisions de la rousse, glissant ses mains sur la zone non endommagée de son dos. Il n’avait pas envie de parler de cet accident, de la peur générale sur la plage ce soir-là et lui… Inquiet malgré tout. Inquiet, évidemment.
Ses yeux observaient le visage d’Hazel, tout n’était pas net, mais il pouvait la regarder dans les yeux. Il clignait encore trop souvent des paupières pour adoucir l'image. Les mains qu’elle pose sur son visage, un geste effroyablement doux. Il ne savait pas ce qu’il se passait à cet instant, il avait légèrement incliné la tête pour l’observer le mieux possible. Il s’attendait à tout, qu’elle change d’avis probablement. “J’te veux tellement.”
Il aurait toute la légitimité du monde à se demander pourquoi, mais il ne fit rien de tel. Il l’observe retirer son débardeur, il aurait aimé mieux voir son corps, mais il le découvrirait autrement qu’avec les yeux. “ T’es belle. “ Dit-il en touchant le galbe de sa silhouette, faisant écho à cet instant suspendu lorsqu’il avait toujours les contours de son visage. Il n’était pas un homme bavard, encore moins du genre à faire des compliments ou à prononcer des phrases romantiques à tout va. Il disait seulement ce qu’il pensait. Il ne se montrait pas grossier avec elle, il n’avait pas envie de l’être.
Lorsqu’elle l’embrasse à nouveau, il ne peut s'empêcher de penser enfin. Comme si chaque seconde loin de ses lèvres était interminable. Ils furent bien obligés de se séparer à nouveau pour qu’il retire ses vêtements à son tour. Dévoilant sa peau habillée d’un nombre impressionnant de tatouages en tout genre. Ce n’était pas vraiment toujours esthétique, certains étaient des coups de tête de jeunesse, juste pour ressentir quelque chose… Parfois pour servir de cobaye pour son pote Fede, à ses débuts. Il n’était pas particulièrement fier de ses tatouages, ils étaient juste là parce qu’il en avait eu besoin, la folie ou l’occasion.
Ses vêtements rejoignent ceux de la rousse au sol, il pose ses mains au creux de ses reins pour l’approcher contre lui, pour sentir sa peau contre la sienne pour répondre à cette attraction magnétique qu’il y avait entre eux. Leurs lèvres se retrouvaient déjà, il n’avait jamais autant eut envie d’embrasser quelqu’un, de toucher sa langue avec la sienne. Il sentait une chaleur irradier à l’intérieur de son corps, une de ses mains s’était logée derrière sa nuque et glissait doucement dans la masse importante de ses cheveux longs. C’était d’une douceur agréable, ça dégageait une odeur entêtante…
oups plutot @Hazel B. Thomas |
| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Sam 1 Juil 2023 - 12:19 | |
| “T’es belle” Manwë, tu sais pas à quel point ta voix, à ce moment là, elle vient pulvériser le peu de lucidité qui se bataillait dans mon esprit déjà bien embrumé. C’est comme si t’avais pointé un flingue, droit sur mon coeur, et que t’avais tiré à bout portant. Bien plus que ton timbre grave, aux inflexions qui commencent à trahir ton désir, c’est juste tes mots qui me percutent. Parce qu’elles sont comme ça tes paroles, elles sont pas expansives, elles tapent dans l’mile, faut savoir les accueillir et quand on sait l’faire, on peut commencer à apprécier toute la sincérité de cette énergie brute. Si tu savais comme ça me plait, comme j’aime que tu sois si avare de paroles, que j’sois une vraie pipelette et que toi, tu sois là, à m’écouter patiemment débiter tout ce qui me passe par la tête puis que tu me répondes malgré tout, te frayant un bout de chemin dans mon monde explosif, si différent de celui d’où tu viens. Nos discussions, elles m’ont laissé des souvenirs qu’on aura du mal à effacer de mon esprit, des souvenirs qui ont l’goût du sucre, l’âpreté des larmes, qui sont bleus, verts, roses, qui tanguent sur un vieux vélo. Alors oui, tes mots, ils sont simples, presque farouches, mais j’les trouve tellement plus beaux qu’un long discours, tellement plus désarçonnant qu’une déclaration brûlante, j’les aime putain, j’les aime parce que c’est toi. C’est toi à moi. C’est tes pensées qui veulent accrocher mon âme.
lumos maxima @Manwë Druid |
| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Dim 9 Juil 2023 - 17:14 | |
| Il ne savait pas ce qu’il faisait et s’il se voyait d’un œil extérieur, il se péterait lui-même la gueule, sans doute. Il s'ordonnerait de laisser cette fille beaucoup trop jeune tranquille, de la chasser d’ici. Mais il était incapable d’avoir les idées claires à cet instant, il ne voyait qu’une jeune femme magnifique qui lui faisait oublier sa douleur de vivre, qui apportait de la couleur à son existence. Il ressentait tellement de choses, des choses qui ne faisaient aucunement du mal. Et lui, il n’avait aucune intention de lui faire du mal. Hormonalement, il se passait bien trop de choses à cet instant pour qu’il puisse réellement réfléchir et ça tombait plutôt bien, car la rousse ne manifestait aucune volonté de douter d’eux. C’était porté par cette confiance qu’il se sentait libre d’être avec elle, libre de laisser ce moment exister.
Manwë sentait son coeur s’emballer furieusement, la collision de leurs univers était improbable et pourtant, tout semblait évident. Quoi qu’il arrive, il n’oubliera jamais chaque secondes passées près d’elle. Ils n’étaient pas nombreux, ces gens qui savent le bousculer. Envahis de désirs, il lui disait qu’il la trouvait belle. Il lui disait qu'elle était belle. Ce n’était pas des paroles romantiques, ce n’était pas pour la charmer, c’était seulement une vérité qui lui brûlait les lèvres alors qu’il dessinait les courbes de son corps de ses mains bien plus habitué à donner des coups que des caresses.
Elle touchait sa peau en retour, découvrait le relief de ses cicatrices que certains tatouages dissimulent alors que d'autres demeurent évidentes, comme sur son épaule. Il laissait ce contact se faire, sans crainte, bien qu’il pouvait se souvenir de la douleur de ce coup de couteau fort bien placé pour l’handicaper pendant des semaines. Il se souvient de sa plaie dont il n’avait pas pris grand soin, il avait tant forcé qu’au cours d’une altercation avec Elias les points avaient cédés… Des souvenirs bien lointains à cet instant où sa peau ne recevait que douceur et chaleur, il en faudrait beaucoup, des moments comme ça, pour lui faire complètement oublier. Mais il pouvait oublier, le temps où elle était là…
@Hazel B. Thomas |
| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Dim 23 Juil 2023 - 19:11 | |
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| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Dim 30 Juil 2023 - 13:01 | |
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| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Mar 1 Aoû 2023 - 20:29 | |
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| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Dim 13 Aoû 2023 - 16:17 | |
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| | | Invité | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas Dim 8 Oct 2023 - 22:32 | |
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| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: We're not victims, we have a different way of living ft Hazel Thomas | |
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