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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)

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Maxine Gray
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MessageSujet: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyJeu 22 Juin 2023 - 23:17

Il y a du monde en cette fin d’après-midi au café et Max elle était fatiguée. Ça faisait une semaine qu’elle ne dormait presque pas, enchaînant les soirées et les services. Depuis le renvoi d’Elmo, elle était presque seule à gérer le café, avec sa cheffe. Maxine, elle avait perdu son sourire, et quelques légères cernes naissaient sur son visage. Ça se voyait qu’elle avait besoin de dormir, pleurer, et prendre une pause. Elle avait un trop plein d’émotion à gérer, évitant de rester seule pour ne pas sombrer dans les larmes. Orso, elle n’arrivait pas à l’oublier, à passer au-dessus de cette belle histoire qui avait finit d’une manière impardonnable. Elle niait les sentiments qu’elle avait pour lui préférant le mettre dans la case des gros connards à oublier. Sauf que bordel, elle ne l’oubliait pas ! Et les derniers mots qu’ils avaient échangé, ils restaient gravés en elle comme du marbre. Max, elle essayait d’être souriante auprès des clients, acceptant toutes leur demande. « Maxine, il y a une nouvelle table pour toi à la 53. » Elle hochait la tête, signifiant qu’elle avait compris et qu’elle irait une fois sa commande actuelle livrée. Son plateau dans la main, elle zigzaguait entre les tables, baillant très légèrement, avant d’arriver à sa nouvelle table. « Bonjour, avez-vous décidé de … » Elle ne finissait pas sa phrase, croisant le regard d’Orso. Ses yeux … elle ne les avait pas oublié, que ce soit la tendresse, la tristesse ou même la colère. Max, elle se sentit nauséeuse d’un seul coup, comme si tous les efforts qu’elle faisait depuis une semaine pour ne pas penser à lui, lui revenait en pleine figure. Pendant une demi seconde, elle pensait à son allure et aux rides qui ne la mettait pas en valeur. Et puis finalement, elle se souvenait très vite des dernières remarques, du fait qu’il ne voulait pas d’elle, qu’il la prenait pour cette gamine. « Je vais vous chercher un adulte ! » Répondait-elle ironiquement, elle n’avait pas digéré la chose. Surtout qu’elle quitta son regard pour découvrir la personne qui l’accompagnait. C’était totalement l’opposé de Max, une femme plus âgée, presque la trentaine, blonde, moins naturelle que Max. Enfin tout son contraire. « J’ai oublié ma bague et mes boucles d’oreille chez toi ! Je veux les récupérer ! » C’était la seule occasion pour lui en parler parce que Max se refusait de lui envoyer un message, elle se refusait de penser à lui. « Pourquoi il y a tes bijoux chez Orsou ? » Ce surnom … Max eut envie de rire, et de s’énerver. « Je vois, t’as des principes sur un âge sur un bout de papier mais pas forcément sur la mentalité. » Disait-elle avant de se retourner et de laisser les deux tourtereaux. « Je prends ma pause ! » Annonçait Max à sa cheffe et son unique collègue, préférant quitter le lieu où il se trouvait, et se poser une vingtaine de minute à l’extérieur.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyJeu 22 Juin 2023 - 23:57

Cette fin d'après-midi, elle était chill. Du moins, j'faisais tout pour. J'faisais aussi beaucoup pour tenter de m'occuper l'esprit. L'hiver étant là, l'association de canyoing avait fermé ses portes pour la saison et ça sonnait toujours pour moi, trois longs mois de pause. J'aimais pas trop l'hiver, parce que c'était toujours le moment où j'me sentais un peu plus fébrile par rapport à la cocaïne. J'voulais pas replongé comme en Italie, alors j'luttais, j'sortais pas mal, mais pas dans les soirées trop extrêmes. L'un des moyens les plus efficaces que j'avais, c'était de m'occuper l'esprit avec des nanas. Parce que ouais, en plus de lutter montre mes démons d'la drogue, j'tentais aussi de me sortir Maxine de la tête. C'était pas évident. Elle avait laissé une putain d'empreinte dans mon esprit. Alors cet après-midi là, j'étais avec une nana, que j'fréquentais de temps en temps. Il y avait rien de bien sérieux entre nous, c'était plus : on va boire un verre et on passe la soirée ensemble, puis on s'sépare le matin venu. C'était pas vraiment la meilleure des solutions pour penser à autre chose qu'à Maxine, mais c'était déjà ça. Alors qu'on était l'un à côté de l'autre et qu'on venait de s'installer dans le café, j'passais mon bras autour de ses épaules. J'sais plus que ce que j'étais en train d'lui dire à l'oreille quand la serveuse nous interrompu. J'levais les yeux vers elle, assez calmement, avant que mon coeur ne rate une pulsation. Putain, Maxine. J'me redressais un peu, vite fait, plantant mon regard dans le sien avant d'entendre sa réflexion. J'lâchais un sourire, détournant le regard. Ah ouais, elle voulait la jouer comme ça. Aucun problème. "Ouais merci, j'savais pas que ce café embauchait des lycéennes, c'est cool de la part du patron." J'la regardais, presque avec un air de défis. Mais Maxine, elle avait visiblement par terminé avec moi et elle lâcha une p'tite phrase, qui me raidit un peu. Quel culot! La femme avec qui j'étais pris la parole, me surnommant Orsou. Putain, là, j'avais envie de crever. J'savais plus à qui répondre en même temps. Parce que Maxine, en même temps, elle en rajouta une couche. J'inspirais profondément tandis qu'elle tournait les talons. J'avais pas eu le temps d'en placer une, et j'crois que c'était beaucoup mieux ainsi. La nana avec qui j'étais, elle me regardait bien circonspecte. J'me tournais vers elle. Fallait que j'gère chaque problème à la fois. "J'suis désolé Maya, j'ai un truc à régler, avec cette impertinente là. On s'retrouve plus tard?" J'lui lançais un p'tit regard malicieux et après qu'elle est hoché la tête, j'me penchais vers elle, glissant ma main dans ses cheveux pour l'attirer vers moi et l'embrasser langoureusement. J'espérais bien que Maxine voyait ça. Juste pour la faire chier. Avec Maya, c'était rien de sérieux, c'était clair entre elle et moi, elle avait aucune jalousie. C'était bien appréciable là, aujourd'hui. La jeune femme se leva, m'adressa un p'tit signe de la main et j'prenais le temps de me poser. Regardant autour de moi, cherchant Maxine des yeux. Elle avait prit sa pause, elle s'trouvait sur le côté du bâtiment, j'sais pas trop où elle allait, et elle allait pas s'en tirer comme ça. J'me levais, sans trop réfléchir, m'approchant d'elle. Je l'interpelais, parce qu'elle se trouvait dos à moi. "Hé Maxine, ça va, t'es contente de toi là? A quoi tu joues bordel?" J'la regardais, entre l'incompréhension et la pointe de colère qui montait en moi.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyVen 23 Juin 2023 - 10:04

En quelques semaines, il avait réussi à redonner confiance en Maxine, se sentant belle et désirée quand elle était avec lui. Mais il n’avait fallu que d’une seule soirée pour tout gâcher, et depuis Max n’arrivait plus à sortir de cette phase pas très chouette. Elle se tuait à la tâche au travail, heureusement qu’elle était en vacances universitaires. Max elle n’aurait jamais tenu à ce rythme si élevé. Et en même temps, ça lui permettait de ne pas penser à lui. Elle n’avait que vingt et un an, elle était blessée et triste, apprenant à gérer des émotions bien trop grandes. Il était là, dans son café, rappelant son existence à Maxine qui avait juste réussi à le mettre dans un petit coin de sa tête. La main sur l’épaule de cette belle femme, ça lui donnait la nausée à Max et la colère remontait en elle, bien trop fort. Orso, il lui faisait vivre de trop intense émotion, e ça ne lui plaisait pas à Maxine. Elle croisait son regard, quelques secondes avant de quitter une nouvelle fois ces yeux. L’anglaise, elle ne put s’empêcher de faire référence à son âge, bien trop énervé pour considérer Orso et son date comme des simples clients. « Etudiants, la patronne embauche des étudiants. » Se justifiait-elle, aimant lui rappeler que non elle n’était pas cette putain de gamine qu’il n’arrêtait pas de décrire. « Mais bon encore faudrait-il avoir fait des études pour comprendre la différence entre une lycéenne et une étudiante. » C’était condescendant ce qu’elle disait là Max, faisant sortir ce côté très prétentieux de ces études. Ce sourire-là, qu’il portait Orso, elle voulait qu’il disparaisse. On avait l’impression qu’il s’amusait de cette situation. C’était le bon moment pour faire une référence à leur histoire, devant cette jeune femme beaucoup trop belle. Mon dieu, elle se détestait Max de ressentir de la jalousie auprès de cette femme. Max, elle n’était pas au top de sa forme, montrant vraiment des signes de fatigue et un laisser-aller. Elle sentit le regard froid d’Orso sur elle, confirmant la honte qu’il devait ressentir d’avoir couché avec elle. Et ça la blessait encore Max, elle était devenue qu’une anecdote dans la vie de l’italien, une petite erreur qu’il finirait par oublier. La preuve, il était déjà avec une autre, alors que Max elle n’arrivait pas à séduire, trouvant tous les autres insipides. Elle fuyait, une nouvelle fois préférant ne pas affronter l’italien. Sa cheffe n’appréciait pas trop son départ précipité, mais Max elle s’en foutait. De toute façon, elle avait bien trop besoin d’elle. Avant de sortir, elle regardait le couple, il l’embrassait langoureusement. Max se mit à détester la pointe de douleur dans sa poitrine, et elle sortait vite de la boutique. Dehors, elle respirait au moins, décidant de marcher un peu pour contrôler ses émotions. Mais son corps n’eut pas le temps de se détendre, la voix d’Orso grondait derrière elle et l’anglaise se retournait en lui envoyant un regard foudroyant. « Mais bordel, laisse-moi tranquille ! » Elle n’hurlait pas, pas encore. Elle voulait juste qu’il dégage. « ça ne te suffit pas de m’humilier, t’as besoin de venir sur mon lieu de travail pour continuer à m’enfoncer ! » Oui, Max elle avait beaucoup de rancœur, beaucoup de colère en elle. « RETOURNE BAISER AVEC ELLE ET LAISSE MOI TRANQUILLE ! » Bon, la rage était revenue bien trop vite. Une semaine ça n’avait clairement pas suffit à la calmer.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyVen 23 Juin 2023 - 20:28

Ca me troublait vraiment d'la revoir ici Maxine. C'était pas du tout au programme et j'me rendais compte qu'elle me perturbait beaucoup plus que j'voulais bien l'admettre. J'voyais bien, à son regard, et à son air, qu'elle était vraiment en mode snipeuse. Elle avait toujours pas digéré notre altercation d'il y a deux semaines. J'mentirais aussi si j'disais que j'avais avalé le truc. C'était encore bien frais dans ma tête. Et j'pouvais pas m'empêcher d'la trouver belle quand même. Malgré sa condescendance. C'était une femme blessée, j'le voyais bien. Et c'était d'ma faute. Mais là, son impertinence, ça me donnait pas envie d'être gentil. Et j'avais bien l'impression qu'elle était dans le même mood que moi. Elle avait ouvert les hostilités et moi, comme un con, j'plongeais les deux pieds dedans, toujours aveuglé par la colère. Woo, avec sa sortie là, Maxine elle atteignait des sommets de condescendance. J'la toisais d'un regard presque choqué. Elle rigolait pas cette fille. Mais c'était cette témérité là qui m'avait tant plu chez elle, pendant notre première rencontre. J'fronçais un peu les sourcils. "Tu fais p'tete des études, mais très certainement, on t'apprend par la modestie dans ton école là. A ta place, en tant que serveuse, j'me la fermerais." C'était vraiment pas cool d'ma part. Mais elle m'agaçait furieusement là. Et la suite de la conversation n'était pas mieux. Elle prétextait avoir oublié des affaires chez moi, ce qui était complètement faux, juste dans le but de faire foirer mon date. Manque de pot pour elle, la fameuse Maya avec qui j'étais, elle s'en fichait bien, parce que c'était clair entre nous. Passé cette conversation lunaire, j'congédiais Maya, lui promettant de la retrouver plus tard. J'l'avais embrasser, bien langoureusement, espérant que Maxine voit ça. Juste pour la rendre jalouse. C'était con, et puéril, mais j'étais plus à ça près. J'pouvais pas laisser la jeune anglaise s'en tirer comme ça. C'était au dessus de mes forces que de laisser couler. Alors après l'avoir repéré, s'éloignant un peu du café, j'étais allé à sa rencontre. Mais c'était pas très courtois mon approche. Et Maxine se retourna et comme je m'y attendais, elle n'était pas très calme non plus. Ca n'annonçait rien de bon cette affaire. "Ah parce que c'est moi qui doit te laisser tranquille? Tu t'fous d'moi là j'espère? C'est toi qu'est v'nu nous faire chier là. T'es pas en mesure d'me reprocher quoi que ce soit, Maxine." J'levais les yeux au ciel en écoutant la suite. "Moi je t'humilie ? Mais arrête tes conneries. J'y peux rien moi, si t'es trop jeune. Tu vas t'en remettre c'est bon? Tu veux un p'tit mouchoir et un pot de glace au chocolat pour te consoler?" J'en attendais pas moins de nous. Maxine, elle s'mit à hurler. Notre semblant de calme, il avait pas duré très longtemps. Sauf que là, on était en pleine rue et j'serrais la mâchoire en attendant ses mots. J'me rapprochais d'un pas. "Mais putain, parle moins fort là!" J'faisais un pas supplémentaire, plantant mon regard dans le sien. "Et j'baise qui je veux. Que tu le veilles ou non." J'avais presque souffler ça, contenant ma colère comme je pouvais. Là, c'était une sorte de bataille de regards qui s'jouait. J'arrivais pas à lire en elle. Et j'arrivais pas non plus à lire en moi même. C'est pour dire. J'étais complètement paumé. Pourquoi j'revenais vers elle comme ça là? J'aurais du laisser couler, j'aurais du passer à autre chose. Mais j'y arrivais pas. "Putain, tu m'rends fou Maxine, j'regrette bien d't'avoir rencontré cet après-midi là." Elle me rendait fou, pour tout un tas de raison et j'arrivais plus à être rationnel. On était en train d'se détruire, et c'était vraiment pas beau.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyVen 23 Juin 2023 - 23:26

Elle y avait pensé aux mille scénarios qui pouvaient se profiler si elle revoyait Orso. Max, elle aurait aimé être celle indifférente, le laissant dans sa suffisance et continuant sa vie. C’était la meilleure réplique, une façon de quitter cette histoire avec dignité. Sauf qu’elle n’y arrivait pas … Orso elle n’arrivait pas à l’oublier et à oublier la peine qu’elle avait. Bordel, comment ils en avaient fait pour arriver à ce stade, alors qu’ils étaient si fusionnels. Il avait un regard de connard, celui d’un psychopathe qui aimait faire souffrir sa victime. Ce sourire elle voulait qu’il disparaisse. Max, elle n’avait jamais cherché à faire du mal à quelqu’un, parce que c’était le genre de femme à être indifférente, jugeant les gens trop vites. Mais là Orso, il l’avait complètement chamboulé. Max, elle répond avec témérité et audace, jouant les condescendantes, croyant à ces propos. La réplique de l’italien, elle aurait pu lui faire mal, mais finalement c’était peut-être le moins dur de ce qu’elle avait pu entendre de lui. Max elle riait ironiquement. « Je ne suis que serveuse, mais quand j’aurai 29 ans je ne serais pas une simple prof de canyoning m’ennuyant tellement que je coucherais avec des gamins de 19 ans pour donner du sens à ma misérable vie. » C’était trop, Max elle préférait partir, le laissant gérer son deal avec sa meuf. Et puis, il n’assumait pas d’avoir couché avec, Max elle se ferait un malin plaisir de le lui rappeler. Elle préférait fuir, ne voulant pas lancer d’esclandre sur son lieu de travail. Elle le vit ce baiser langoureux, celui qu’il lui donnait au tout début. Max, elle revoyait tout ces moments de complicité entre eux, toutes les fois où il lui avait gentiment mordu la lèvre avant de saccager son cou de baiser sous ses rires à elle. Ça lui manquait putain, parce qu’Orso c’était la seul qui avait réussi à lui faire vivre autant d’émotion d’un seul baiser et d’un seul regard. Ils auraient pu s’arrêter là, lui rentrant avec cette jolie blonde et elle retenant la colère dehors sur ce parking. Il lui fallait juste un peu plus de temps à Max, pour accepter que cette relation finalement avait été désastreuse. Mais non, il venait la chercher comme s’il cherchait à la mettre encore plus bas que terre. L’infantiliser, ramener une meuf ne lui suffisait pas. Ses yeux, ils étaient noirs incontrôlable. Pourtant elle ne lâchait pas le contact, comme si le gagnant de ce défi gagnerait la partie. « Pardon ?! Je ne suis pas venue, je ne faisais que mon travail ! C’est toi qui me suis là, tu ne peux juste pas me laisser tranquille ?! » Max elle avait agit avec presque de la maturité en fuyant leur table, elle les savait incisifs, incapable de maîtriser leur émotion face à l’autre. Orso, il était incapable d’avoir ne serait-ce qu’une onde de gentillesse. Elle ne voulait même pas répondre à ses remarques ironiques, sauf qu’elle finit par hurler, s’énervant en plein milieu de rue sous le regard témoin des passants. Orso, il n’appréciait pas ça, s’approchant d’elle. « Ah oui c’est vrai … j’avais oublié que tu n’étais pas capable de porter un peu les couilles que tu as. » Il n’assumait rien Orso, préférant se lancer dans une joute verbale et immature avec Maxine. Il s’approchait une fois encore, Max relevant la tête pour continuer à jouer à ce défi de regard. Ils n’avait pas été aussi proche depuis ce baiser sur le comptoir. Bordel, il était trop proche d’elle. « Tu fais c’que tu veux ! J’en ai rien à faire ! » Mentait-elle, parce que oui ça la faisait chier Max. Mais jamais elle ne lui ferait le plaisir de lui donner cette satisfaction. Les derniers mots d’Orso, il lui fit mal, très mal, encore plus que tous les autres. Il regrettait vraiment. Elle sentit ce pincement et une ombre de douleur passait dans son regard. « Je te déteste ! » Répondait-elle en se reculant et remettant de la distance avec lui. Il gagnait ce duel, Max elle préférait battre en retraire, quittant ce regard. « Bordel Orso ! J’ai couché avec toi, plein de fois ! Je ne te demande pas d’être gentil mais au moins de me respecter et respecter ce que j’ai pu ressentir dans ces moments-là ! » Sa voix d’un seul coup était plus calme, presque résigné. Oui elle le détestait de lui faire autant de mal, alors qu’ils avaient vécu une belle histoire. « Moi aussi j’aurai préféré ne jamais te rencontrer ! » Lâchait-elle avec une grande conviction, relevant son regard pour plonger dans celui de l’italien une nouvelle fois.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptySam 24 Juin 2023 - 0:00

Ca me tuait de l'intérieur toute cette histoire. Ca me tuait d'me sentir aussi mal pour une fille. Après le désastre de la seule histoire d'amour que j'avais vécu depuis que j'étais à Bowen avec une italienne qui s'en était allée du jour au lendemain, je m'étais toujours promis de ne plus jamais retomber dans les travers de l'amour. C'était pas pour moi ces conneries. Mais c'était sans compter les beaux yeux de Maxine, son sourire, son regard, sa témérité, son rire. Bordel, tout ça, j'en étais tombé raide dingue. C'était p'tete pas de l'amour mais c'était puissant. Et tout c'était arrêté, pour une stupide question d'âge, mais j'étais pas capable de passer outre. Elle était trop jeune. J'me le répétais à longueur de temps. Comme pour trouver une explication, un truc rationnel, une raison d'l'éloigner. Et pourtant, j'l'avais en tête. Chaque putain de jours depuis qu'on s'était séparé dans les cris et la rage. D'la revoir là, ça m'avait fait un boom dans le coeur. Parce qu'elle était belle Maxine, même avec les traits tirés. Mais c'était plus la même beauté qu'avant. Elle était devenue hautaine, déversant sa colère sur moi, sa rage et sa rancune. Elle avait probablement raison Max, dans cette histoire. Mais j'étais beaucoup, beaucoup trop fier pour admettre quoi que ce soit de mes tords. L'italien que j'étais, il restait droit dans ses bottes. Les mots de Maxine était blessant, au même titre que les miens. C'était juste d'la violence gratuite, d'la violence qui fait mal. J'la regardais avec presque un air dégoût sur le visage quand elle me qualifia de simple prof de canyoning. Elle était condescente Maxine. J'avais eu un temps de pause. "Mais qui es-tu bordel?" que j'lui avais lâché. Elle était allé trop loin là. Elle était exécrable et là, j'voulais juste pas perdre cette bataille. Parce que là, ouais, on était en guerre. Elle avait tourné les talons et après avoir embrasser ma conquête du moment, j'étais parti à la rencontre de Maxine. Parce qu'elle pouvait pas s'en sortir comme ça. Et à peine on avait commencé à parler, le ton était monté. On était incisif, on était violent dans nos paroles. J'la regardais, presque avec ironie. "Ah parce que agresser verbalement tes clients, ça fait parti de ton travail? Arrête d'te mentir à toi même Maxine. Tu supportes juste pas que ça soit terminé entre nous. C'est tout." Maxine, elle s'était mise à crier dans la rue, me sommant de retourner baiser la fille avec qui j'étais. C'était pas beau à voir, là, notre scène de ménage, au milieu des passants. Je levais les yeux au ciel face à sa réponse. Ouais c'était sûrement ça. Si ça pouvait lui faire plaisir. La suite, elle était pas plus jolie que le reste. Maxine m'assura qu'elle s'en foutait de avec qui je couchais. "Eh bah voilà, enfin un peu de bon sens. Bravo Max." J'étais vraiment pas du genre à redescendre en pression, j'étais pas celui qui calmait les choses. Généralement, j'les envenimais, mon sang chaud italien ne m'aidait pas à y voir plus clair dans ce genre de moment. Je m'étais approché d'elle, plantant mon regard dans le sien. Elle finit par me dire qu'elle me déteste. Je serre les mâchoires. Je déteste moi entendre ça dans sa bouche mais j'peux pas le dire. Elle finit par reculer. Comme si elle rendait une partie des armes. Sa voix se fait plus douce. La portée de ses mots, du coup, est plus grande, plus impactante. Elle me demande du respect. Et de respecter c'qu'elle avait pu ressentir. Alors ouais, c'était bel et bien réciproque ce qu'on ressentait l'un pour l'autre. Et là, on faisait juste se détruire. On piétinait ce qui restait de notre relation. Je finissais par soupirer, me passant la main dans les cheveux, tentant de redescendre en pression. J'regardais Maxine, plantant mon regard dans le sien et secouant doucement la tête de droite à gauche, en signe de perplexité. "J'ai du respect pour toi Maxine. Plus que tu ne le crois et plus que je ne le montre." Ouais, ça sonnait un peu faux dans ma bouche à cet instant, mais au fond d'moi, c'était tout à fait clair. J'agissais comme ça parce que elle me troublait, elle me rendait fou, et j'arrivais pas à accepter le sort qu'on avait donné à cette histoire naissante. Nos regards, ils s'étaient reconnectés, il y avait toujours cette pointe de colère, de rancune, et Maxine, elle semblait bien sincère quand elle disait qu'elle regrettait, elle aussi qu'on se soit rencontré. Putain, je savais plus quoi faire. "Je déteste te faire du mal comme ça." que j'lui lâchais. Là, ça sonnait bien vrai, bien sincère. Et ça l'était. J'détestais le mec que j'avais été avec elle. C'était bien trop tard pour des excuses, mais j'savais plus quoi faire pour gérer tout ça.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptySam 24 Juin 2023 - 0:41

Max n’était vraiment pas le genre de personne à juger les autres sur le nombre d’année d’étude qu’ils avaient fait. Sa mère l’aurait engueulé si elle avait entendu ces mots sortir de la bouche de sa fille. Et pourtant elle l’avait fait Maxine, contre Orso. Cet italien de malheur, il faisait ressortir le pire et le meilleur de la personnalité de Max. Et depuis deux semaines c’était le pire, le rendant mauvaise, hautaine et méchante, à l’image de qu’Orso lui faisait vivre. Elle ne prit même pas la peine de répondre à sa question, le dégoût dans ses yeux avaient suffit pour qu’elle les laisse. Ce dégoût, elle ne l’avait pas apprécié, finalement Max elle n’appréciait pas faire mal à Orso. Non, elle avait eut tellement de bons sentiments à son égard qu’elle détestait la peine qu’elle pouvait lui infliger quand bien même lui ne s’arrêtait pas. Elle préférait s’en aller, avant de continuer cette joute verbale qui finirait mal et qu’ils finiraient par détester fatalement. S’ils ne comptaient pas pour l’autre, cette histoire se serait terminé plus calmement. Peut-être qu’elle l’aurait insulté de con, et qu’elle aurait finit par détester pour le reste de sa vie. Mais là, ça ne lui faisait pas ça. Elle n’arrivait pas à ressentir de l’indifférence, c’était même tout le contraire. Orso, il était loin de n’être plus personne dans la vie de l’anglaise, c’était même devenu celui qui prenait toute la place dans ses pensées. Il l’avait rejoint, continuant cette bataille où il n’y aurait pas de gagnants. A chaque mot et à chaque verbe, c’était une partie d’eux qu’ils sacrifiaient, une partie des bons moments qu’ils avaient passé ensemble. Max, elle n’arrivait plus trop à se souvenirs de comment elle se sentait avec lui quand tout se passait bien, parce qu’à chaque fois c’était la tristesse ou la colère qui reprenait le dessus. « Juste les connards ! » Non, elle n’agressait pas ses clients, pas comme elle l’avait fait. « C’est ça, je suis devenue tellement accro à toi Orso, que j’ai même des posters de toi dans ma chambre que j’embrasse tous les soirs ! » Elle levait les yeux au ciel, blasée de l’égo qu’avait cet homme. Non Max, elle ne supportait pas que cette histoire se soit finie ainsi. Ils haussaient le ton, se lançant des roquettes par regard. Personne autour en comprenait vraiment ce qu’il se passait, leur corps se rapprochaient comme aimanté, alors que leur mot se lançait les pires vacheries. « Je t’emmerde ! » Répondait-elle devenant presque son insulte préféré à balancer à Orso. Maxine elle était fatiguée de cette guerre sans vainqueur, alors elle déposait une arme se reculant. Elle poussait un long soupire, permettant de retrouver un rythme cardiaque plus faible, contrôlant son nez qui piquait annonciateur de larmes. Bordel, elle n’allait pas encore pleurer devant lui, elle qui savait habituellement si bien garder ses émotions. Tout ce qu’elle voulait, c’était un peu de respect, de la considération pour ce qu’elle ressentait et ses émotions. Que restait-il de cette complicité ? Ils se déchiraient pour rien, juste pour une question d’âge ! Il plantait ses yeux en elle, lisant de la colère, de la tristesse, peut-être encore un espoir de douceur. Max, elle avait les yeux froncés, comme une défense à ce qu’il allait répondre. Mais elle riait, à cette réponse inattendue. C’était une rire désabusée. « Non c’est clair que tu ne le montres pas, et si t’as du respect qu’est-ce que ça serait si t’en avais plus. » Rien qu’imaginer que ça puisse être pire que ça, Max eût la chair de poule. Elle ne le détestait pas vraiment, mais c’était plus simple à dire. Cette rencontre, elle l’avait regretté à l’instant où ils avaient piétiné ces doux et sauvages moments. « Alors arrête ! » S’il se détestait, pourquoi il s’infligeait ça et pourquoi il lui infligeait ça. Max, elle ne lui pardonnerait pas, incapable de donner des secondes chances. Il l’avait blesser dans sa dignité, dans sa sensibilité et ils étaient allés bien trop loin. « Je n’aurai jamais été aussi loin si j’avais su que ça te faisait tant chier que soit, mon âge. » Avouait-elle, préférant renoncer à tout ce qu’ils avaient vécu de beaux pour ne pas vivre le pire. Max, elle n’aimait pas vraiment souffrir, avoir la nausée parce qu’un mec lui faisait vivre des émotions trop intenses. « On aurait jamais dû se rencontrer. » Disait-elle en lâchant son regard, la voix presque triste de ce constat. Orso, il avait laissé cette empreinte indélébile. Dans quarante-ans, Max elle se demanderait ce qu’ils seraient devenus si la vie ou le destin avait décidé de les mettre ensemble. Il faisait partie de sa vie à présent. Même si elle le détestait, même s’il lui avait causé autant de tort, elle n’arrivait pas à oublier que pendant quelques semaines, il était devenu la personne qu’elle désirait le plus de voir.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptySam 24 Juin 2023 - 1:09

J'avais rattrapé Maxine dans la rue, parce que j'étais juste incapable de la laisser s'échapper comme ça. J'en aurais eu rien à foutre en tant normal, j'étais pas le genre à courir après des filles. J'me refusais d'être un mec dans ce genre. Mais là, c'est comme si tout mon corps il était attiré par Maxine. Elle m'énervait autant qu'elle m'intriguait, autant qu'elle m'attirait. Et j'pouvais pas réfréner ça. C'était plus fort que moi. J'crois que j'la préférais en face de moi, dans n'importe quelle situation plutôt que d'être loin d'elle. C'était très con, je sais, mais j'pouvais rien y faire. Alors on était juste là, l'un face à l'autre, à s'envoyer des horreurs au visage, tentant de détruire encore un peu plus notre histoire. Ca me tuait de l'intérieur d'agir comme ça. J'sentais bien que la rancune qu'elle avait contre moi, la colère que j'avais contre elle, c'était hors de contrôle. Je levais les yeux au ciel en écoutant sa réponse, à bases de posters de moi dans sa chambre. C'était ironique, j'le savais bien, mais j'me faufilais dans la brèche, juste pour taper encore un peu plus près de son coeur. Je hochais la tête, comme si j'étais convaincu parce qu'elle venait de dire. "J'le savais bien que t'étais une p'tite gamine. Tout se recoupe." J'l'avais dit ça sur ce petit air supérieur de défi que j'pouvais avoir quand j'étais dans ma phase "connard". Clairement, j'savais plus comment faire pour quitter ce rôle. Je t'emmerde! Les mots de Maxine avait claqué juste après mes propres mots. Elle était vraiment piquée au vif par ma connerie Maxine, j'pouvais bien le voir. Il y avait eu comme un tout petit instant de plus calme. Quand Maxine avait reculé et baisser les yeux, comme si elle était épuisé de tout ça. J'avais moi aussi redescendu un peu la pression, soupirant en lui assurant que j'la respectais. Ca la fit rire, Maxine. Ironiquement bien sûr. Elle me mettait un peu au pied du mur, pointant directement mon comportement, celui que j'avais pu avoir avec elle. "J'ai agis comme un connard avec toi." C'était clairement un euphémisme. C'était pas tout à fait des excuses mais ça en prenait un peu le chemin. J'reconnaissais un peu mes tords là dedans, pour la première fois. Parce que j'supportais plus la faire souffrir comme ça. Ca servait à rien, c'était en vain. C'était juste d'la violence gratuite. Et de toute façon, tout semblait bien mort, impossible de revenir en arrière. A quoi bon continuer d'enfoncer encore un peu plus nos coeurs dans cette histoire. C'était juste du suicide sentimental. Je détestais la faire souffrir et j'lui avais dit. Maxine me somma d'arrêter. J'disais rien, comme si elle avait réussi avec cette simple phrase à me réduire au silence. Elle reprit la parole, regrettant encore une fois qu'on se soit reconnu. Regrettant le fait d'être allé aussi loin avec moi, regrettant notre rencontre. J'relevais les yeux vers elle. Un peu plus sombre qu'avant. "Ouais, c'est bon, j'ai bien compris là." J'oscillais dangereusement entre la colère et la tristesse. "Alors voilà, c'est tout? On fait comme si on s'connaissait pas, comme si tout ça n'avait pas existé et on est heureux? C'est ça le plan?" Je secouais la tête, refusant cette possibilité. J'souris presque nerveusement, hallucinant moi même de ce que je m'apprêtais à dire. "Bah tu veux savoir Maxine? C'est putain de trop tard pour les regrets. Parce que là, t'es bien dans mon esprit tu vois?" J'le désignais ma tempe de mon index. "Et j'sais pas comment t'oublier." que j'rajoutais, toujours ce p'tit sourire désespéré sur le visage. J'parlais avec les mains, parce que j'étais nerveux, j'étais déboussolé. De toute façon, j'savais même plus ce qui pouvait être sauver dans cette histoire. C'était peine perdue. Mais Maxine, elle méritait un p'tit peu de sincérité.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyDim 25 Juin 2023 - 18:45

Elle aurait préféré qu’il la laisse gérer sa peine seule, mais non il la suivait, comme si la torturer lui faisait plaisir. Et plus il faisait ça et plus Max le détestait. Il était sur une pente dangereuse Orso, il ne lui suffisait d’un rien pour que Max bascule vers une haine, parce qu’elle n’aimait pas souffrir l’anglaise. Lui, il venait, ajoutant de l’huile sur le feu, alors que tout c’que voulait Max c’était de l’oublier. Elle voulait les garder les bons souvenirs, cette complicité naissante et cette alchimie parfaite. Ils gâchaient tout avec la violence de leur mot. L’ironie et le sarcasme faisait partie de son mode de protection à Max, voulant mettre Orso devant l’imbécilité de ses propos. Et puis bordel, pourquoi continuait-il à venir vers elle alors qu’il était en colère. En colère après quelque chose que Max ne pouvait pas contrôler. Elle lui envoyait des éclairs avec ses yeux. « Pourquoi tu perds du temps avec moi alors si j’suis qu’une gamine ? T’as une autre qui t’attends alors dégage ! » Max, elle voulait juste qu’il parte. Elle l’emmerdait, ils se jouaient entre un duel de regard et d’égo. Finalement, ils étaient incapable de s détacher l’un de l’autre, Max elle détestait ces joutes verbales, mais il était là en face d’elle. Deux putain de semaine qu’elle ne l’avait pas vu, se rendant compte qu’il lui manquait. Oui, il la traitait comme une merde, elle en avait conscience Max. Et elle le détestait pour ça, mais il était là, faisant ressortir des fortes émotions. Mais elle savait qu’il n’y avait rien de sain, préférant abandonner la bataille, épuisée par autant de violence, alors que cet homme il lui avait vraiment plu. Elle avait commencé à s’imaginer des trucs, des moments plus ordinaires avec lui comme une sortie de cinéma, des autres restaurants, un semblant de relation. Et elle lui dit enfin ce qu’elle ressentait, elle voulait juste du respect, qu’il comprenne que pour lui c’était si limpide, mais qu’elle voulait qu’il respecte ce qu’elle avait pu ressentir. Elle fronçait les sourcils, parce qu’Orso il changeait de comportement, lui jurant qu’il la respectait. « Pourquoi bordel t’agis comme ça ? J’ai fais quoi pour mériter autant d’irrespect et de méchanceté ? » Max elle ne comprenait vraiment pas, se disant que ça ne pouvait pas être que son putain d’âge. Il aurait pu tout simplement l’envoyer chier et ne jamais revenir. Ils regrettaient tous les deux de s’être rencontrés. Orso l’avait dis en premier, mais Max elle eut besoin de le dire plusieurs fois, comme pour se convaincre que ç’aurait été la meilleure chose. Elle fut surprise de lire dans son regard cette tristesse et cette colère qui ressurgissait après cet aveu. Il s’ouvrait l’italien, lui avouant à Max qu’en fait elle avait compté. Ce n’était pas qu’elle, il y avait vraiment eu ces sentiments partagés. « Je ne vois pas ce qu’il y a d’autre à faire. » Ce serait impossible à faire, Max elle ne pouvait plus être indifférente. Et elle se rendait compte qu’Orso non plus ne pouvait pas. Elle l’avait marqué autant que lui l’avait été pour elle. « Parce que tu crois que je sais comment t’oublier ? » Orso, il était sincère et Max elle était énervée, ça remontait en elle. Il n’avait pas le droit de la traiter comme de la merde depuis des semaines, pour ensuite venir lui dire qu’il ne l’oubliait pas. « Tu ne peux pas me dire ça ! Pas après tout ce que tu m’as dis, tout ce qu’on s’est dit ! » Bordel, il aurait mieux fait de ne jamais venir dans ce café. « Jamais je te pardonnerais Orso ! Tu aurais pu juste me dire tranquillement quand tu l’as su, que mon âge te gênait. Tu n’avais pas à m’insulter à m’infantiliser et tes PUTAINS DE BELLES PAROLES SUR LE FAIT QUE TU NE SAIS PAS COMMENT M’OUBLIER, BAH JE N’Y CROIS PAS ! » Max elle était beaucoup trop blessée pour accepter cette dernière conversation et surtout elle ne voulait pas y croire. Orso, il n’avait plus oser la toucher une fois qu’il avait su pour son âge, et Max elle ne supporterait pas un nouveau rejet de sa part. « Tu n’as qu’à te dire que c’était une erreur comme ça tu m’oublieras bien vite ! » Cinglait-elle, croisant les bras en position de défense. Elle ne pouvait pas croire à ses belles paroles.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyDim 25 Juin 2023 - 20:50

J'voyais pas où ça nous menait tout ça. Hormis droit dans le mur. Ca c'était une putain de certitude, et ça me rongeait de l'intérieur. Ca me tuait de voir le comportement que j'pouvais avoir avec elle, parce que au fond d'moi, j'étais pas ce type blessant et irrespectueux. Mais c'était une réaction de défense, parce que mes principes étaient beaucoup trop puissants, j'les mettais en avant en comparaison des sentiments que j'avais pour Maxine et c'était probablement une gigantesque connerie. Mais j'étais trop enfoncé dans la colère et la déception pour faire marche arrière. J'me sentais juste guidé par l'envie de l'éloigner le plus possible. Sans me rendre véritablement compte à quel point je pouvais nous faire du mal. La question de Maxine, de me demander pourquoi je "perdais" mon temps avec elle, elle me fit comme un p'tit électrochoc. Parce que ouais, pourquoi j'me sentais irréfutablement attiré par Maxine, alors que j'lui disais depuis deux semaines que ce n'était qu'une gamine? Parce que, au fond, j'y croyais pas une seule seconde à tout ce que je disais. Une fois de plus, Maxine me réduit au silence, je m'contente d'hausser les épaules et d'lâcher, quelques secondes plus tard que j'ai agis comme un connard avec elle. C'est un début d'excuse, un début de désamorçage, un début de trêve. Mais ça dur pas, parce que Maxine, c'est une femme blessée, blessée par ma connerie et ça se rattrape pas comme ça. Avec quelques aveux. Et j'sais au fond de moi que notre histoire est impossible, parce que j'pourrais assumé l'avoir près de moi. Elle me pose une nouvelle question, je hausse à nouveau les épaules. "T'as rien fait d'mal. T'es juste pas née dans la bonne décennie." que j'grommelais, bien conscient qu'elle n'y était pour rien et que ma réaction avait été disproportionnée. On avait un peu baissé le ton, juste le temps de quelques minutes, et j'lui avais ouvert un peu mon coeur, lui avouant que j'parvenais pas à l'oublier, qu'elle était bien dans ma tête et que ça me perturbait beaucoup plus qu'elle ne pouvait le penser. Tout ça, mon comportement de connard, c'était d'la défense, très mal placée certes, mais c'était juste ça. Maxine, ça lui a pas plu d'entendre ce que j'lui disais parce que la colère venait à nouveau s'inviter sur son visage. Elle s'mit à hurler une seconde fois, elle ne me croyait pas, elle ne me pardonnerait pas. J'crois qu'on était vraiment au pied du mur. J'secouais la tête, sentant à nouveau la colère grimper en moi. "J'ai sur-réagis, ok, j'ai pas contrôlé ma frustration et ma colère. Qu'est ce que tu veux que j'y fasse? Le mal est fait." Ma voix était posée mais mon ton était ferme. Elle semblait de son côté incapable de faire un pas un vers moi, parce que j'avais été trop loin. "Très bien, on fait comme ça alors. A partir d'aujourd'hui, t'existe plus pour moi. Tu m'laisse bien tranquille et on s'ra ok." J'y croyais pas moi même à ce que je disais mais j'voyais pas d'autres solutions. C'était devenu impossible entre nous. Tout simplement impossible. "Si tu t'attends à c'que j'te cours après, tu te trompes royalement Maxine. J'ai pas besoin de toi dans ma vie." J'reprenais ma position de connard, puisque apparement, c'est ce qu'elle attendait de moi. Elle m'avait renvoyé en pleine gueule le peu de sincérité que j'lui avais donné, j'étais pas du genre à courir après une fille. Même si, assurément, Maxine, elle était pas une fille comme les autres.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyDim 25 Juin 2023 - 21:58

Max elle aurait aimé une réaction plus mesurée d’Orso, espérant qu’ils étaient assez respectueux l’un envers l’autre pour se dire les choses avec bienveillance et calme. Quand elle se renommerait les longs baisers, et toutes les fois où ils avaient fait l’amour, ils auraient dû se laisser une chance d’être gentil l’un envers l’autre. Mais peut-être que ce n’était pas fait pour eux, la mesure. Depuis le début, c’était passionnel, fou, sauvage et ça continuait même dans cette histoire. Sauf que ça faisait bien plus mal, Max elle souffrait des mots d’Orso et lui il n’aimait pas la personne qu’il était à cause d’elle. Ils gâchaient tout ce qu’il y avait eu de bien dans leur histoire. Max, elle essayait de le comprendre, pourquoi avait-il ces réactions si vives et incisives à son égard ? Alors que tout ce qu’elle voulait à cet instant c’était être dans ses bras, elle voulait pleurer et se faire consoler par lui. Il lui confirmait Orso que c’était son âge le problème … S’il n’avait pas eu cette réaction il y a deux semaines, Max elle aurait adoré lui démontrer que leur huit ans d’écart ce n’était rien. Elle aurait adoré le rendre fou, juste pour lui prouver qu’il avait tort. Sauf qu’Orso il s’était entêté, bloqué dans ses principes qui compliquaient toute leur petite histoire. Max elle levait les yeux au ciel, blasée par cette réponse. « S’il n’y avait que ça, on ne serait pas là à se gueuler dessus. » Disait-elle dans un souffle. Le ton s’était baissé, et Orso en profitait pour se livrer, et lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Max, elle aurait pu craquer, mais c’était déjà trop tard. Orso il avait dépassé une limite et Max elle n’était pas prête à pardonner. Et elle n’arrivait pas à y croire à son discours. On ne pouvait pas se comporter comme une gros connard juste parce qu’on n’arrivait pas à oublier la personne. Pourtant, c’était ce que Max avait fait quelques minutes plus tôt, en prenant son air condescendant contre lui. Il ne s’excusait directement, mais ses paroles c’était un premier pas que Max refusait. Il y avait tant de possibilité et détester une personne aidait à oublier les bons moments. Orso, il n’hurlait pas, mais son ton était dur. Max, elle continuait à froncer les sourcils. « Alors c’est aussi simple. Le mal est fait Maxine, remets en toi, je suis trop irrésistible pour que tu m’en veuilles. » Disait Maxine en prenant une voix grave pour imiter Orso. Bordel, elle voulait des excuses. Il écoutait son conseil à Maxine, et finalement ça lui fit beaucoup de peine. Elle ne voulait pas ne plus exister pour lui, et elle ne voulait pas qu’il n’existe plus pour elle. Mais sous l’effet de la colère et à cause de son égo, jamais elle ne lui dirait le fond de ses pensées. « C’est toi qui me laisse pas tranquille je te rappelle ! » C’était stupide leur petit jeu, c’était qui aurait le dernier mot. « Très bien ! Je n’ai pas besoin d’un connard sexiste dans la mienne. » Lâcha-t-elle avant de passer devant lui pour retourner au café bosser. Elle savait qu’elle allait regretter, elle savait qu’Orso elle ne l’oublierait pas. Alors elle fit demi-tour, il était dos à elle, sur le point de partir, elle attrapa son bras pour le retourner et planta son regard dans le sien. « Embrasse-moi. Une dernière fois, je n’ai pas envie de t’oublier sans un dernier bon souvenirs. » Il lui fallait quelque chose de doux, sauvage, positif comme pour boucler le cercle de leur histoire, enlever cette frustration d’avoir gâcher cette relation qui avait été si courte mais si belle.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyLun 26 Juin 2023 - 20:00

Il n'y avait plus rien de vraiment rationnel dans tout ce qu'on s'envoyait avec Maxine depuis qu'on s'était mis à se hurler dessus. C'était presque lunaire comme discussion, parce qu'on tournait en rond. On était face à un mur. Un mur gigantesque que j'voyais pas comment franchir. Et pourtant, j'me voyais pas abandonner. J'avais pas juste envie qu'elle disparaisse de ma vie, parce que j'étais attiré par elle et par tout ce qu'elle dégageait. J'me remémorais nos instants ensemble, la beauté d'notre relation, l'osmose qu'on avait connu ensemble. Et j'arrivais pas à me résoudre à tout envoyer valser, simplement. Pourtant, c'est ce que j'avais tenté de faire, par mon comportement de connard, pour l'éloigner, pour qu'elle sorte de ma vie. Mais on était là, face à l'autre, sans parvenir à partir, sans parvenir à tirer un trait sur nous. C'était un immense paradoxe qui se jouait en moi là. J'assumais pas être sous le charme d'une p'tite nénette de 21 ans et en même temps, j'me voyais pas sans elle. J'savais plus quoi faire. Alors j'oscillais entre de la sincérité et d'la méchanceté. Je n'étais plus prévisible dans mon comportement, et ça n'aidait en rien à faire de cette conversation quelque chose de constructif. Maxine, elle était agacée, blessée, et elle lâcha quelques mots en m'imitant, prenant une voix plus grave que d'habitude. Ca m'avait surpris un peu, j'avais plissé les yeux pour comprendre ce qu'elle était en train de faire. L'ironie, c'était un sacré moyen d'attaque. Je haussais les épaules en signe de réponse. Elle me clouait le bec beaucoup plus que j'aurais voulu d'admettre. Parce que au fond, je savais que j'avais une grosse part de tord dans cette histoire. J'étais clairement en position de faiblesse. Là, on tournait en rond. Maxine me renvoyait dans mes retranchements, j'continuais sur ma lancée, lui disant clairement que c'était bel et bien terminé entre nous et que je n'avais pas besoin d'elle dans ma vie. J'y croyais pas moi même mais j'pouvais plus faire demi-tour. "Eh bah voilà, on a trouvé un terrain d'entente." que j'lui lâchais alors qu'elle prenait faisait demi-tour, pour partir, une bonne fois pour toute. J'restais planté là, en fraction de seconde avant de sentir sa main encercler mon bras pour me retourner face à elle. J'plantais moi aussi mon regard dans le sien. Les mots qu'elle prononça me firent l'effet d'un petit électrochoc. Bien sûr que j'mourrais d'envie de l'embrasser là. Elle était belle, même en colère. J"hésitais une seconde, parce que ça nous ferait plus de mal qu'autre chose de s'embrasser une dernière fois, de s'accorder ce semblant de bonheur qu'on avait eu ensemble. J'regardais ses lèvres, avec envie. Et j'arrêtais de réfléchir. Ma main se glissa dans ses cheveux pour venir attirer son visage vers le mien. Je capturais ses lèvres, ma main se faisait insistante à l'arrière de sa nuque. Fermant les yeux, j'oubliais tout au contact de ses lèvres. Ce baiser, il était fougueux, un peu sauvage à l'image de la colère qu'on s'envoyait au visage depuis quelques minutes. Ma main de libre se posa dans le creux de ses reins, pour l'attirer un peu plus près de moi. On était en pleine rue, mais j'en avais rien à faire. Personne ne me volerait ce dernier instant précieux avec Maxine. On resta ainsi, quelques dizaines de secondes, à s'embrasser. Notre osmose, elle était évidente. J'la faisais se reculer contre le mur de l'immeuble à côté duquel on se trouvait. Bordel, en l'espace d'une demi seconde, l'envie de la dévorer, de revivre tout ça, était revenue, encore plus puissante qu'avant. J'me forçais à quitter ses lèvres, à contre coeur, parce que c'était pas possible, c'était pas rationnel ce qu'on faisait là. La main qui était posée dans son dos remonta et je venais prendre appuie contre le mur. J'la surplombais de ma carrure, mes yeux plongés dans les siens. J'aurais voulu l'embrasser, encore et encore. "Déguerpis d'ici Max, avant que j't'embrasse à nouveau." Sauf que j'bougeais pas, j'lui facilitais pas l'échappatoire. Ma voix avait été ferme, mes yeux plongés dans les siens, c'est elle maintenant qui avait les cartes en main. Moi, j'répondais plus de rien. Mes principes bien mis de côté par le regard et les lèvres de Maxine.

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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyLun 26 Juin 2023 - 21:26

Ils lâchaient leur frustration l’un sur l’autre, incapable de maîtriser les mots, la colère, la peine et l’envie. Elle lui en voulait beaucoup à Orso, et s’il n’avait pas été lui, si elle n’avait pas ses sentiments naissants pour lui, elle n’aurait pas pris la peine de s’époumoner pour lui. Il cassait tout ces principes à Max, restant près de lui parce qu’elle était accro. Ce n’était pas sain, elle le savait mais bordel elle n’arrivait pas à ne plus lui en vouloir et elle n’arrivait pas à vraiment le détester. Max, ce n’était pas une femmes des deuxièmes chances, sauf qu’elle le connaissait le Orso gentil, celui qui d’un baiser arrivait à lui faire oublier qui elle était. Mais il ne leur avait fallu qu’une seule conversation très sérieuse pour que tout parte en éclat, avec cette déchirure et cette violence inattendue. Il s’attendait peut-être à ce qu’elle lui pardonne après ce revirement. Orso, il venait de lui avouer qu’il ne l’oubliait pas. Peut-être que d’autres personnes auraient trouvé ça romantique, Max, elle trouvait ça ringard et injuste. Elle était féministe Max, ne comprenant pas que parfois des copines à elle revenait avec leur ex qui s’était comporté comme un connard. Et elle ne fera pas partie de ces filles là. Orso il était allé trop loin, brisant la confiance que Max avait en elle. Il ne réagissait même pas à son ironie, et Max elle eut un petit sourire téméraire et de fierté. Cette femme elle avait vraiment un égo, c’était une petite teigne. Il était incapable de reconnaitre ses torts et même quand il le faisait c’était sans vraiment s’excuser. Il se comportait comme un connard, il le savait, elle le savait. Il n’avait pas besoin d’être soit, elle non plus. « Je ne t’ai pas attendu pour avoir une vie, je vivais bien sans toi et je vivrais encore mieux sans toi. » Concluait-elle, ne croyant pas un mot de ce qu’elle disait. Il pouvait le lire Orso dans son regard toute la tristesse et la peine. Elle le défiait du regard, jouant à ce jeu à qui dira le plus de méchants mots. Et Max elle lui tournait le dos, ajoutant un petit mmh de condescendance. Orso, elle n’avait pas besoin de lui. Elle en trouvera un autre, qui sera être aussi sauvage que lui, aussi doux que lui. Et peut-être qu’il ne sera pas un connard. Oui, elle en trouverait un autre. Ou peut-être pas. Cette alchimie bordel, jamais elle n’avait connu ça. Ça la rendait triste Max que tout se finisse sur cette réplique, sur ce froid, sur cette nouvelle dispute. Ça ne lui convenait pas, elle avait besoin de finir avec Orso, le guide de canyoning, celui avec lequel elle avait l’amour passionnément sur cette table de camping, celui dont elle adorait caresser le torse. Alors elle fit demi-tour l’anglaise, avec assurance, retenant l’italien. Elle voulait qu’il l’embrasse, elle avait besoin qu’il l’embrasse. Une dernière fois. Il hésitait quelques secondes, assez pour que Max ait pensé à fuir en courant. Il n’avait peut-être plus du tout envie, reléguant l’anglaise à une simple gamine. Ils se regardaient profondément, puis il touchait ses cheveux avant de l’embrasser. Max, elle soupirait de désir, entourant ses mains atour de la nuque de l’italien, alors qu’il la faisait se rapprocher. Ça lui avait manqué, et leur corps parlait pour eux. Elle le caressait son italien, retrouvant le plaisir d’être embrassée par lui. Max elle s’en moquait qu’on puisse la voir ainsi, peu importe, elle avait juste besoin de ce baiser. Il était même plus intense que tous les autres, peut-être parce que c’était le dernier et il le savait. Il la poussait vers le mur, alors que Max elle continuait à embrasser ces lèvres avec sensualité. Ils devaient se lâcher, elle le savait. Ça lui manquait déjà, et à cet instant Max elle le sentait qu’elle pouvait pleurer devant lui. Ce n’était pas juste que ça s’arrêter maintenant, et en même temps elle n’arriverait pas à lui pardonner. Les dés avaient déjà été jeté, dès qu’ils avaient commencé à être cruel l’un envers l’autre dans la cuisine de l’italien. Il l’encerclais, il l’hypnotisait avec son regard. Max, elle reprenait son souffle, souriant légèrement à sa remarque. Sa main droite s’approchait du visage de l’italien, caressant du bout des doigts cette joue. L’anglaise aurait pu craquer, retourner embrasser ses lèvres, mais les mots d’Orso revenaient. Gamine, barbie et tous ce qu’ils avaient pu échanger. Elle relaissait tomber sa main, le regard légèrement humide. « J’aurai aimé que tout se passe différemment. » Elle déposait un léger baiser sur sa joue à l’italien, lui souriant timidement avant de passer sous ses bras pour s’échapper de sa présence.

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Orso Luciano
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MessageSujet: Re: Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso)   Il faudra encore plus de temps pour panser les blessures (Maxso) EmptyLun 26 Juin 2023 - 22:09

On avait atteint un point de non retour. J'étais allé trop loin, j'avais volontairement ruiné toutes les dernières chances qu'il puisse se passer quelque chose avec Maxine. Tout ce que je lui avais dis, mon comportement, mes réflexions, mon rejet dans mon appartement, la dernière fois, tout ça, c'était des pas de trop vers l'impossibilité qu'un nous puisse exister. Je l'avais fais consciemment, parce que je savais qu'au fond, notre histoire elle était impossible. Parce que dans ma tête, dans mes principes, c'était pas possible que je puisse être avec une femme aussi jeune. C'était au dessus de mes forces. Et pourtant, j'étais attaché à elle, les souvenirs qu'on partageait, ils étaient beaux, forts, puissants, intenses. J'les oublierais jamais, et j'savais qu'oublier Maxine, ça allait être terriblement difficile. Douloureux aussi. Mais on s'faisait trop de mal là, depuis qu'on s'était mis à se parler, à cracher des horreurs, à celui qui blesserait plus l'autre. J'savais que j'avais une grosse part de responsabilité là dedans, Maxine, elle avait été dommage collatéral à mes principes plus fort que mes sentiments. Cela dit, elle avait baissé une dernière fois la garde, me retenant par le bras, pour un ultime baiser. J'aurais pu refuser, il aurait mieux fallu d'ailleurs, parce que là, en s'embrassant à nouveau, on clôturait rien du tout. Ca nous faisait juste replonger, quelques instants supplémentaires dans un bien-être qu'il nous était impossible à avoir. C'était d'la torture mentale mais bordel, qu'est ce que j'aimais l'embrasser. Ce baiser là, il me faisait tout oublier, juste l'espace de quelques secondes. De pouvoir toucher à nouveau son corps, le creux de ses reins, de sentir son parfum, de toucher à nouveau ses cheveux, et de ressentir ses lèvres sur les miennes et ses mains sur mon corps. Bordel, j'étais accro à elle. Ca ne faisait plus aucun doute. J'en avais rien à faire de l'embrasser là, au yeux des autres. Finalement, dans notre fougue, je l'avais fait reculer contre le mur, parce que là, clairement, j'aurais pu l'emmener très loin, et la dévorer à nouveau. Nos lèvres s'étaient quittées, et ma main venait se poser contre le mur, juste au niveau de sa tête, comme pour lui empêcher la fuite. Son p'tit sourire qui se dessina sur son visage, il me faisait du bien. Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas vu sourire comme ça et ça me manquait terriblement. Elle commença à caresser ma joue, toute prête de m'embrasser une seconde fois. Mais finalement, elle se ravisa. Je hochais la tête lentement, face à sa fuite, face à son choix. J'accueillais son baiser sur la joue, sans un sourire parce que je savais que là, je l'avais définitivement perdue. Elle était têtue Max, elle avait elle aussi des principes contre lesquels je ne pouvais rien. Elle s'éloigna de moi, passant sous mon bras. J'restais là, quelques secondes, à la regarder s'éloigner. J'étais un peu sonné par tout ça. Bordel, elle avait vraiment le don de me mettre dans tous mes états, d'me faire perdre la notion des choses. Mais c'était mieux. C'était mieux comme ça, que ça se termine là. Parce que de toute façon, c'était voué à l'échec. J'allais devoir l'oublier, et comme je l'avais dis plutôt, je n'avais aucune idée de comment y parvenir. Je quittais la rue, reprenant la direction de l'appartement que je partageais avec Detlev et Arielle. Là très clairement, j'avais plus du tout envie de passer la soirée avec la fameuse nana du café. Là, j'avais juste besoin d'être seul. Et de réfléchir.

FIN

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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.

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