Une soirée netflix en bonne compagnie Ft. Christopher

Voilà plusieurs jours qu'elle avait eu ce rendez-vous avec Christopher et elle doit bien avouer qu'elle pense souvent à lui. Elle s'était sentit assez seul après son départ ce soir là. Bien sur, elle comprenait tout à fait qu'il doive retourner à la caserne et que son travail est plus important. Mais elle aurait aimer que la soirée se soit mieux passer et se finisse mieux, mais malgré cela, elle avait passer une bonne soirée avec lui. Elle l'avait envie de plus. Voilà pourquoi, quand elle a reçu son message, elle avait eu un sourire spontané sur les lèvres. Adelita avait profiter de son oublie qu'elle avait rapidement remarquer, pour l'inviter une nouvelle fois. Elle lui devait bien un repas après tout.

Adelita attendait vendredi soir avec une certaine impatience, et une certaine nervosité. Elle avait déposé sa veste et sa chemise chez le pressing avec sa robe, et devait tout récupérer après ses deux derniers cours à l'université. Elle avait passer la matinée au musée, et puis deux cours après la pause déjeuner. Elle était arriver chez elle vers 16h, les bras avec les tenues dans les housses qu'elle avait poser sur son sofa.
La portoricaine s'était atteler à faire la cuisine, elle avait opter pour des balalaitos (sorte d'acra de morue maison) et des Empañadillas de boeuf. Elle avait passer l'après-midi à cuisiner. Elle ajoute au repas des popcorn au caramel, du guacamole maison avec des tortillas. Elle n'a pas trop épicé la nourriture, elle ne sait pas si il l’appréciera. Elle dépose le tout sur la table basse devant la télé et le canapé. Elle sort aussi une bouteille de vin blanc et de quoi faire un kir, ou des bières fraiches, et bien sur de l'eau et des jus de fruit si il préfère le sans alcool.

Quand tout est près, elle regarde l'heure, il lui reste moins de 30 minutes pour se préparer. Elle prend les sacs du pressing et file dans sa chambre pour choisir une tenue, prendre une douche. Elle se parfume, se maquille légèrement et se regarde une dernière fois dans son miroir. Elle est un peu nerveuse, mais sa tenue un pantalon rose, et le top rose qui va avec est assez décontracté pour la soirée. Elle a hésité avec d'autre tenue mais cela fera l'affaire. Elle reste pied nu, c'est une de ses habitudes chez elle. Elle se demande encore si elle doit pas se changer quand on toque à sa porte, donc trop tard, elle restera comme cela. Elle prend une bonne respiration et se dirige vers la porte. L'odeur de cuisine embaume toute la maison et elle espère qu'il ne sera pas déranger, alors qu'elle ouvre la porte en souriant.

- Elle était comment ?
Je retirais ma veste d'intervention, tout en discutant avec un collègue.
- Jolie, intelligente.
- C'est une affaire qui va rouler alors ?
- Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que mon travail nique toutes mes relations...
- Ah bah ça... vaut mieux sortir avec une collègue ou avec des médic, ou des habitués. Mais ça vaut l'coup de tenter.
- Elle a l'air, toute douce, un peu... je sais pas comment la décrire.
- Douce comme maternelle, ou douce comme un peu niaise ?
- Je sais pas, douce comme pas hystérique clinique.
- Tu penses que tu vas te faire chier ?
- J'ai pas dit ça, je les aimes un peu piquantes, un peu spontanées, dynamiques, avec de la répartie.
- Et t'as pas vu ça ?
- Non, j'ai vu quelqu'un de profondément humaine, douce et gentille.
Je filais sous la douche, enfilant tout en parlant un pantalon vert, un pull col en v gris et une paire de Nike Air.
- Elle est arrivée dans une robe blanche moulante, absolument à tomber, genre le truc qui arrive pas d'habitude. Un ange tombé du ciel pour te faire un tableau, chevelure noire ébène, peau légèrement halée, un parfum de fruits...
J'entends mon collègue rire et se moquer quelque part de moi.
- Gentille ou trop gentille, en tout cas elle t'a vendu du rêve ! Profites Lieutenant !
Il me tapa dans le dos, et je sortis avec mon sac sur l'épaule saluant les collègues avant de prendre le chemin de chez Adelita.

J'avais pris quelques fleurs au passage, et me pointait à sa porte, à peu près frais, un peu rasé, j'avais désépaissi ma barbe, et le sourire aux lèvres. Elle ouvrit, de rose vêtu de la tête aux pieds, casual comme dirait mes amies féminines, jean, t-shirt pas de quoi pavoiser.

- Hey... j'ai apporté des fleurs..

On s'embrasse pas, je sais pas trop quoi penser, c'est pas grave, on a été échaudé par le premier rendez vous bancal, d'il y a quelques jours. L'odeur de cuisine, me chatouille les narines, j'aime.

- ça sent bon, me dit pas que tu as cuisiné toute la journée pour moi... je me sens flatté...

Je glisse les mains dans mes poches et la suis vers la cuisine, je remarque les housses de pressing.

- Tu as envoyé mon linge au pressing ? Noonn... tu n'aurais pas dû vraiment, c'était pas... c'est gentil, mais c'était pas nécessaire. Je te dois combien ?

Adelita était sur le pas de sa porte. Elle regarde Christopher qui est devant elle, un bouquet de fleur dans les mains. Elle sourit. Elle le trouve presque plus beau ce soir que dans son smoking. Elle aime son côté décontracté. Elle a envie de l'embrasser, mais elle ne sait pas si il serait d'accord. C'est bizarre encore, ils ne sont pas un couple, enfin pas encore si cela devait arriver, et ils viennent de se connaitre. Bref, elle est encore dans ce genre de phase. Elle se retient un peu. En tout cas, elle aime le fait qu'il soit naturel. Elle prend les fleurs et lui sourit.

Salut. Elles sont belles ! Mais tu n'étais pas obliger tu sais.

Elle le laisse entrer, il connait déjà un peu sa maison, pas tout, mais il connait le salon et la cuisine. Elle pense au tableau qui trône au dessus de son lit. Celui que Ella lui a fait, un couple nu en train de s'enlacer et elle se demande ce qu'il en pensera. Mais elle adore ce tableau. Elle rit et secoue la tête.

Non, j'ai travailler aussi, mais j'avoue, j'ai passer un peu de temps à cuisiner, pour toi ! J'espère que tu aime la nourriture un peu épicé ? je l'ai pas trop épicé comme je savais pas, mais un peu.

Elle le regarde rester debout avant qu'il la suive vers la cuisine. Elle met les fleurs dans un vase. Elle tourne sa tête vers les housse de pressing et elle hausse les épaules, comme si de rien n'était.

Et bien ... C'est pour te remercier. Tu m'as prêter ta veste et si ta chemise s'est retrouver trempé c'est aussi pour cette raison. Et puis j'avais ma robe à faire nettoyer donc voilà. Et je t'interdit de me rembourser ! Si tu le fais, je serais dans l'obligation de te rendre ta monnaie d'une manière ou d'une autre.

Elle lui sourit avant de prendre un plateau avec les verres et une carafe d'eau ainsi que le vase avec les fleurs. Elle l'invite d'un signe de tête à le rejoindre. Elle pose le plateau sur la table basse où se trouve tout ce qu'elle a préparer. Et elle se redresse, l'observant et elle sent un peu la gène qui est entre eux. Elle en a marre de cela. Elle s'avance vers lui, elle lui sourit.

Désolé mais j'en ai envie !

Elle se hisse et dépose ses lèvres sur les siennes. Elle lui donne un baiser. Elle espère qu'il va répondre. Elle pose ses mains sur ses joues, sur sa barbe, elle pose sa langue sur ses lèvres l'invitant à intensifier le baiser, une main glissant dans ses cheveux pour les attraper.

On me l'avait encore jamais fait celle là ! mettre mes vêtements au pressing pour me remercier, je la remercie quand même, mais je suis surpris de la démarche. On s'assied tous les deux, et ça a l'air bon, et puis une soirée sans chichi, c'est bien aussi.

- Qu'aimes tu comme genre de films ? Je pose simplement comme question.

Mais elle ne répond pas, à la place, elle me saute dessus sans crier gare, pour m'embrasser avec un appétit féroce, qui me laisse pantois. J'y réponds oui, mais je suis un peu surpris de la tournure proprement bestiale de faire. Finalement, et quand bien même je pourrais m'attirer ses foudres, je la repousse doucement, pour reprendre mon souffle aussi.

- C'est hum... rapide Adelita... Commençais-je sans trop savoir comment faire pour éviter la douche froide.

Je caressais son visage, pour retirer les quelques mèches de cheveux de devant ses yeux.

- Ne penses pas que je ne suis pas très flatté de cet engouement, mais peut être qu'on pourrait manger, boire, discuter, avant de se jeter l'un sur l'autre ? Je sais pas si je suis très clair.

Dans ma tête ça l'était, me faire violer n'a jamais été mon fantasme secret, et je trouvais l'action soudaine, inexpliquée, et plus refroidissante, qu'elle ne pouvait être réchauffante.

- Si tu cherches à t'amuser, je peux l'entendre Adelita, mais ce n'est pas du tout ce que je cherches. Et les coups d'un soir, je n'ai plus l'âge du tout.

Adelita était vraiment nulle pour comprendre les hommes. Probablement pour cela qu'elle était encore celibataire. Après le baiser qu'il avait partager la dernière fois, elle avait eu envie de l'embrasser quand il était arriver devant sa porte, mais n'en avait rien fait, et puis elle avait sentit une sorte de gêne et s'était lancer. Mais apparemment c'était pas ce qu'il fallait faire. Elle se retrouve repousser. Le rouge et la honte montant sur son visage. Elle comprend vraiment rien aux hommes. Elle n'en avait même pas répondu à sa question sur ses préférences en matière de film. Et maintenant, il la prenait pour une fille facile. Elle n'osait même plus le regarder dans les yeux. Elle se trouvait stupide. Elle avait en plus donner le mauvais message. Elle n'a jamais été le genre à s'amuser et encore moins à vouloir les coups d'un soir. D'ailleurs en a-t-elle eu un jour ? Probablement pas, trop occuper à étudier et travailler.

Excuse moi ... je ... je ne voulais pas te blesser ou t'embarrasser ... Et non, je ne suis pas le genre de femme que tu penses.

Comment s'en sortir maintenant. Elle avait probablement tout gâcher. Ne sachant pas trop quoi faire. Elle prend la télécommande et allume la télé, avant de rester en suspend sur le programme. Elle ne lui avait même pas répondu à sa question.

Hum et pour répondre à ta question, j'aime bien pas mal de chose. Mais pas trop les films déprimants. J'aime les comédies, l'action, les thrillers, un peu horreur, mais pas gore. Et toi ?

Elle regarde la table basse encore pleine de nourriture et se lève pour prendre les verres.

Je peux te servir à boire ? J'ai de l'alcool, vin, ou du jus de fruit ?

Adelita en fait probablement un peu trop, ne sachant pas trop comment reprendre cette soirée, pour la rendre plus agréable et lui faire oublier qu'elle s'est comporté comme une idiote.

J'avais mis les pieds dans le plat, littéralement, et la jeune femme s'empourprait de honte et de gêne. Elle s'excusa, avant de se tourner vers la télé, pour échapper à une discussion qui aurait pu rendre la scène moins compliquée. Je n'ai pas le temps de sauver quoique ce soit qu'elle répond à ma question avant de m'avoir sauté dessus, et je me râcle la gorge, frotte ma tête, me sentant à mon tour mal à l'aise sur son canapé.

- Pas de euh... pas de films d'horreur, ni gore pour moi. J'aime les films d'action, d'espionnage, les thrillers, et les films d'amour. Films romantiques à petites doses, mais certains sont qualitatifs.

La jeune femme panique, ça se voit, elle veut combler les blancs de la conversation, et se lever à tout prix.

- Du vin, c'est bien. Je lui réponds.

Je me lève pour la suivre dans la cuisine, et estime que je dois revenir sur l'incident.

- écoutes, je ne te prends pas pour une fille facile, du tout, je... je ne suis pas bon dans les relations romantiques, et ça fait d'ailleurs un an, qu'il n'y a eu rien dans ma vie. Je mentirais si je te disais que je n'ai pas repensé à toi dans ta robe blanche et au baiser dans ta cuisine... mais je... mon métier fait foirer toutes mes tentatives de relation, une grande majorité du moins. Et j'ai besoin d'être vraiment en confiance, pour... pour te coller contre un mur et passer ma main sous tes vêtements et embrasser ton corps entier. J'ai besoin d'une complicité, d'un jeu de séduction, d'un tout pour vraiment, être moi...

Aucune idée, si j'avais expliqué correctement les choses, ou si j'avais envenimer les choses, j'allais vite le découvrir.

Elle avait peut-être tout fait foirer. Elle se demandait encore comment sauver cette soirée qui avait bien commencer. Faut avouer que même avec une rendez-vous totalement pourri la dernière fois, elle avait passer une bonne soirée en sa compagnie. Peut-être qu'ils sont fait pour passer des soirées pourries. Elle avait envie de fuir, de se cacher. Mais elle n'était pas lâche et elle fera tout pour rattraper sa bêtise. Elle lui avait demander son style de film, essayant d'oublier ses dernières minutes, et d'effacer toute cette gêne. Elle l'écoute attentivement. Elle hoche la tête, ouvrant Netflix et la page des films, sans trop savoir quoi choisir. Faut avouer que la liste est tellement longue. Elle se lève un peu en panique, cherchant quelques choses à faire. Elle lui demande ce qu'il veut boire et par chercher une bouteille de vin dans la cuisine, échappant à son regard.

Adelita ne fait pas tout de suite attention, et quand elle entend sa voix juste derrière elle, elle se tourne vers lui avec une bouteille de vin blanc dans la main. Elle l'écoute, toujours avec autant d'attention, relevant son regard sur lui, sur ses yeux. Elle rougit un peu à ses paroles. Elle n'en était pas encore au point de le laisser aller voir ce qu'elle porte dessous ses vêtements. Mais toute la situation la fait un peu rire. D'ailleurs elle retient un gloussement. Elle ne se moque pas de lui, mais d'eux en générale, car si il dit ne pas être doué dans les relations, elle est probablement pire que lui.

Pardon. Je suis probablement encore plus nulle que toi dans les relations. Disons que tu me dit 1 ans, moi je te dit 5, et encore, j'ai flashé sur mon patron, quand je suis arrivé ici, et il était tout à fait sympa pendant quelques mois avant qu'il se transforme en connard fini. Donc niveau relation, je suis probablement encore moins douée que toi. Je suis encore désolé, je n'aurais pas du ... t'embrasser.

Elle prend le tire bouchon dans son tiroir. Elle se rapproche de lui, restant à un mètre.  

Je peux comprendre que ton métier, ne soit pas facile pour une relation, mais je sais aussi qu'il est un des plus beau métier du monde, et je respecte cela, ton métier, ton dévouement. J'ai eu un aperçu de cela la dernière fois. Si cela t'inquiète, cela ne devrait pas. Et pour la confiance ... je comprend aussi.

Elle lui sourit et lui présente la bouteille. Elle ne peut pas lui dire qu'ils auront cette confiance, elle ne sait pas ce que l'avenir leur réserve, mais elle sera patiente.

Ca te va ? j'ai pas trop de vin chez moi autre. J'avoue qu'en dehors du vin blanc, j'en bois jamais, j'aime pas trop cela. J'ai quelques bouteilles d'alcool mais c'est surtout quand je reçois du monde, sinon, je ne bois jamais.