TW- 18+ // It doesn't feel right - Nerea

- Even your sentence is funny. Lui avais-je répondu quand il argua qu'il était tombé de petit tonnerre qu'une seule fois.
- My dad is way to funny, everytime, you'll see. répondit alors Pento.

Partis pour aller dans un genre de parc d'attraction pour gosse, Knox m'alpagua pour me remercier.

- You kidding right ? I hope to do all the slides and even the net up there! M'exclamais je en lui prenant la main. it’s my advantage to be small

Je lâchais la main de Knox, pour suivre Pénélope qui m'amena sur un circuit de Kart, et qui trop heureuse, était en train de m'en mettre plein la vue. Il se pencha au dessus de moi, pour m'embrasser au passage et la réflexion de Pénélope me fit rire.

- Okay, okay... i'll try it, but after i wanna see father and daughter fight !

Finalement ça se termina comme je l'attendais, Pénélope me mit à mort avec son kart.

- Like daughter like father. Dis-je en allant lui serrer la main pour la gratifier de sa victoire. Now, it's up to you guys !

Ce fut Knox qui gagna in extremis, mais ça c'était joué à peu de choses en réalité. En sortant du karting, je leur payais des donuts fourrés à la crème et des milkshakes. Je suivis Pénélope dans les toboggans, à la suite de Knox, et ils grimpèrent avec moi dans le filet suspendu pour sautiller au dessus du vide, et s'étaler dedans, c'était fun. Eclatant de rire tous les trois, j'avais passé une super journée. Je les laissais le soir même, passer la soirée en tête à tête, remerciant la petite et mon Knox de cette journée géniale.

++

Quelques jours encore furent passer à Bowen, entre lui et moi, et lui, Pénélope et moi, avant qu'il faille vraiment penser à reprendre le chemin du travail. Je repris l'avion en tant que passagère sur le vol de Knox, pas à côté de lui, mais pas loin. Ce qui avait été décidé ? De poser mes valises chez lui à Monaco, pour moi de démissionner pour l'instant d'Air France, et me rendre au rendez vous avec Ferrari, voir ce qu'ils pourraient me proposer, ce qu'ils pourraient m'apporter.

- Maybe... maybe can we go to Bowen next Holidays and... euh.. find a place to stay, other than hôtel's room ? Lui dis-je alors que je vidais une de mes valises, pour la ranger dans l'emplacement qu'il m'avait laissé dans son placard.

Il me faudrait aller en Italie, rapatrier mon autre valise, et en Espagne chercher la dernière. A part une organisation, qui allait être corsée, j'étais conquise et heureuse avec ce choix que nous avions décidé ensemble. Tout était à construire et à vivre, et tout serait sans aucun doute drôle et merveilleux.

Mon portable vibra, et je le cherchais sous le tas de vêtements, ma maman appelait.

- Si mama.. décrochais je. A Monaco, sì... cambio di programma... so che è da un po' che non ti chiamo. Sì, ho bisogno delle mie cose... ho trovato una casa. je me tournais pour regarder Knox en disant ces mots. Hai visto le foto, lo so mamma, te lo presento. Devo andare in Toscana a prendere le mie cose, ci sarai?

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Le retour à Monaco s'était fait tout naturellement et elle s'était installée chez moi. Tout allait très vite et pourtant je n'avais pas l'impression de sauter les étapes. La présenter à Pénélope avait été une évidence - et ça c'était très bien passé -, et qu'elle s'installe à l'appartement maintenant allait nous simplifier la vie. Je voulais pouvoir passer du temps à ses côtés sans avoir à me demander sur quel continent elle se trouvait.

I still have a place there... Well, kind of. When Mercy wanted to move out of my family house, I bought it under a company's name and I rent it since. It's big and fancy, but I think it'll be ok for the time we visit.

J'avais fait ça dans le dos de mon ex femme, et je savais que ce n'était pas bien, mais en rachetant cette maison sous le nom d'une compagnie et en la louant, j'avais déjà réussi à mettre pas mal d'argent de côté. Le compte pour les études de Pénélope était au maximum de ce qu'il pouvait contenir. Ça faisait des années que je m'assurais un avenir financier avec ce genre de plans.

Son téléphone sonna alors qu'elle était en train de ranger ses vêtements dans le placard que je lui avais libéré. Elle parlait Italien et je comprenais certains mots, pas tous. J'étais curieux, parce que le peu que j'avais réussi à traduire évoquait une rencontre avec sa mère. Je n'avais jamais eu la carrure du gendre idéal jusqu'à aujourd'hui, mais je n'avais jamais eu une Nerea dans ma vie. Si j'avais appris quelque chose en la rencontrant c'était que chaque relation était unique et que je ne pouvais pas la comparer à la précédente. J'attendis patiemment qu'elle finisse de parler avec sa maman, rangeant ses affaires sur les étagères, avant de venir la questionner. Je vais rencontrer ta mère, c'est ça ? Assis par terre pour arranger sa collection de chaussures, je la tira pour qu'elle vienne s'assoir sur moi. Do you think she'll like me ? Je savais que dans les pays du sud de l'Europe, la famille était très importante, mais étrangement je n'étais pas trop inquiet. Nerea et moi étions assez similaire, nous aimions nous amuser, nous poser ensemble, rire et bien manger... Je passais du bon temps avec elle, dans la simplicité.

I forgot to tell you, we're going out with some of my friends tonight. It's going to be wild. Ça faisait tellement longtemps que je ne les avais pas vu, que la soirée promettait d'être folle. Puis ça permettrait à la jolie brunette de faire connaissance avec quelques pilotes. Le monde de la F1 était petit et se concentrait beaucoup à Monaco. Can you wear that ? Demandais-je en lui montrant une paire de talons hauts interminables. J'imaginais sur elle, avec une petite robe et un maquillage charbonneux... Fuck, elle allait être canon. Même sans rien elle l'était.

- You have ?

Il m'expliqua alors la maison de famille, gardée contre l'avis de son ex femme et mise en location.

- Well yes, what do you mean with : fancy and big ? M'intéressais je, bien que quoiqu'il arrive je n'avais pas d'avis sur la question, l'essentiel selon moi, c'était de ne plus dormir à l'hôtel et de pouvoir accueillir Pénélope, le temps où nous serions à Bowen.

Ma mère m'appelant, je laissais un instant Knox ranger mes innombrables paires de chaussures dans le placard, le regardant tout en entendant ma mère, s'indigner gentiment qu'elle n'ait toujours pas rencontré, celui là même avec qui je m'affichais dans toute la presse - sans qu'on le veuille réellement non plus -

- Sì, è carino, grazie mamma, lo so che è bello... sì, in un fine settimana ci saranno tutti? Sì, gli piace la pasta, e mangia bene. Ti bacio mamma, anche io ti amo.

D'habitude les appels pouvaient durer des heures entières, mais là, elle devait avoir sentit que je n'avais pas spécialement le temps. Knox me regarda d'en bas, et je souris largement.

- so you speak Italian... after a few years at Ferrari it’s normal, but why don’t we speak more Italian together ? Je ris, et le rejoignis sur le sol, m'asseyant à califourchon sur lui, passant mes bras autour de ses épaules. Well, my mom saw the pictures in the papers, it looks like we’re on the "public" front page.

Sa question était tellement mignonne, que je craquais un peu plus.

- Well, you like to eat, to drink, you like laughing, and you’re well-behaved. Bring her flowers... and wine for my spanish dad... and I hope you don’t get scared, family weekends are noisy, alive, it sings, it dances, it laughs and speaks loudly. This is "La volière".

J'aimais bien cette position sur lui, je volais ses lèvres un instant, avant qu'il ne reprenne la parole. Je tournais la tête vers la paire de chaussures à talons qu'il avait dans la main et je ris.

- Wild How ? Do I have to go out in sex bomb mode, or do I also have to bring sneakers to run in case?

Je réalisais qu'il ne m'avait jamais vu en bombasse, ce serait l'occasion de lui montrer. Je gigotais du bassin sur lui, lui adressant une œillade enflammée et un petit rictus coquin sur les lèvres. Finalement et assez rapidement, le rangement du placard passa au second plan, et nous baptisâmes le sol du dressing de nos corps à demis nus.

Dans la douche, je pouffais toutes les deux secondes, il n'arrêtait pas de me faire rire, et je manquais de glisser sur le sol, me rattrapant à lui, qui faillit aussi tomber. Se rattrapant comme on avait pu, j'éclatais de nouveau de rire.

- If you don’t mind, now that we’re clean, I’m gonna kick you out of the bathroom, and I’m gonna turn on the hottie mode.

Je le poussais vers la sortie, attrapant une tenue dans la penderie et les fameux talons, et me glissais dans la salle de bain pour faire en sorte de me plaire et de lui enflammer le pantalon d'un regard. Brushing, maquillage, parfum, épilation appliquée, j'enfilais ensuite un tanga en dentelle noire, une mini jupe légère, et un chemisier légèrement transparent avec un motif entre le plumage et la peau d'un serpent. Et pour finir je mis mes talons haut.

Spoiler:

Je sortis, trop fière de moi, pour le rejoindre dans le salon, posant une main sur l'encadrement de la porte, posant un peu, pour qu'il puisse admirer le travail.

- What car are we taking?

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J'avais pu lui montrer quelques photos de la maison avant que sa mère n'appelle et je m'étais retrouvé à essayer de reconnaitre des mots pour pouvoir traduire ce que j'entendais. C'était laborieux, mais après plusieurs années à Ferrari, j'avais tout de même réussi à comprendre le gros de la conversation.

I understand more than I speak. Well... I'm fluent in English and my French is not too bad, but my Italian needs a lot of work. And I'm learning German for a few weeks now, I'm still as bad as day one.

Je rigolais en la faisant venir à moi, parce que je voulais qu'elle me parle de sa famille, de comment ils étaient et s'ils allaient m'apprécier. On papotait et je me rendis compte que sa famille était comme la mienne avait été dans le passé. Bruyante, avec une ambiance folle et de l'amour débordant. J'avais hâte de rencontrer ceux qui avaient mis au monde cette beauté, de manger aussi, surtout de manger... Le mélange italien/espagnol me donnait déjà l'eau à la bouche. You are like that and I love you, so it should be ok. Lui dis-je en l'embrassant. Nerea était une boule d'amour, de vie, qui éclatait de rire à tout moment, pleurait avec moi devant les films, elle était entière et je l'aimais telle qu'elle était. Ce petit bout de femme avait même réussi à charmer Pento, ce qui n'était pas rien.

Le choix de la paire de chaussure, nous avait fait baptiser le sol de mon dressing et après une douche bien méritée, je m'étais fait virer de la salle de bain. Je m'étais retrouvé tout penaud derrière la porte, incapable de bouger pendant plusieurs minutes, car je voulais savoir ce qu'elle allait enfiler. J'étais curieux et impatient. Je toquais à la porte It's not nice to hide you there. I want to see you... Grognais-je avant de me résoudre à aller m'habiller moi même.
J'avais des messages de mes amis pour me donner plus d'informations sur la soirée et quand je la vis arriver, j'en perdis la capacité à parler. Ses talons donnaient l'impression que ses jambes étaient interminables. Je me sentais "simple" à côté d'elle. J'avais pourtant sorti une tenue sympa avec un gilet beige et un pantalon kaki. Elle me plaisait beaucoup, au point ou je n'avais plus vraiment envie de sortir et de la partager. Wow. Je ne pouvais même pas faire une phrase complète. Je m'approcha d'elle en faisant un tour autour de sa petite personne. Si ses chaussures me plaisaient beaucoup, le reste aussi. Sa blouse était légèrement transparente et lorsqu'elle marchait sa jupe s'entrouvrait... Je la trouvais magnifique.
Celle que tu veux. Fut la seule réponse que je pus lui donner. Techniquement nous aurions pu marcher, ce n'était qu'à cinq minutes à pieds, mais avec ses talons et les pentes monégasque, je préférais lui épargner cela. J'ouvris la boite qui renfermait toutes mes clefs de voiture pour qu'elle puisse choisir avant de descendre au garage. Elle avait encore choisi une voiture très basse et une fois installée, je mis un genoux à terre pour être à sa hauteur. You are beautiful and I feel lucky to have someone like you with me. But I need you to know something... If it was just us tonight, you'd be bend over my car, screaming my name at the top of your lung while I fuck you senseless. Je lui avais dis cela dans le plus grand des calmes avant de m'assurer qu'elle était bien attachée et de me relever pour faire le tour de la voiture et m'installer derrière le volant. Also, I like it rough when I'm drunk. La prévins-je en remontant ma main entre ses cuisses. Le ton de la soirée était donnée, mais j'avais comme l'impression qu'elle l'avait deviné il y a bien longtemps vu le tanga que j'apercevais.

Mes amis avaient accueillis Nerea comme si elle faisait partie du groupe depuis toujours. Majoritairement des pilotes, il y avait aussi quelques mécanos et quelques unes de leurs copines. Je gardais la brunette près de moi en entrant dans le club le plus côté du rocher. La quarantaine passée, j'aimais toujours autant faire la fête et partager des moments avec mes amis, je n'y perdais pas gout. Je partis nous chercher à boire et en revenant je la vis en pleine conversation avec un homme et je sentis la jalousie grandir en moi, les mots de Mercedes me revinrent en tête en même temps. Il ne fallait pas que je sois jaloux, je devais attendre et elle finirait pas revenir, c'était une histoire de confiance. Et ça fonctionna, Nerea revint d'elle même vers moi et je l'accueillis avec un énorme sourire. Elle ne devait pas comprendre pourquoi, mais je m'en foutais, moi je comprenais. Are you having fun ? Lui demandais-je en la tirant pour qu'elle soit au plus près de moi sur la banquette qui nous était réservée. I think they like you. All of them. Et si mes amis l'appréciaient, ça voulait dire qu'elle avait fait un autre grand pas dans ma vie.

- I love hearing you speaking in french, so sexy. Well for german, it's not sexy, me neither when i spoke it, but... but i can teach you. Too bad Mercedes don’t hire translators, I could be yours!

Une bulle de bien être, une acceptation réelle de ma part mixité européenne, avec une famille haute en couleurs et bavarde. C'était la première fois qu'il me le disait, et je ne relevais pas, nous étions simplement sur la même longueur d'ondes, nous étions amoureux, épris l'un de l'autre, et le sol de son dressing en fut largement témoin.

Il bouda dehors, et tenta de rentrer dans la salle de bain et je ris.

- You will see me, it only takes an hour of patience, love.

Et effectivement, quand je sortis de là, la réaction fut à hauteur de ma préparation. Quant à lui ? Mon dieu, s'il savait comme son style bobo riche, mettait en valeur sa sublime musculature.

- Wow you too, you're very handsome.

Il ouvrit la boîte à clés, et y'en avait pas qu'une. Je ris en voyant la collection, effleurant les porte clés du bout des ongles. Et portais mon dévolu sur une Maseratti Grantissimo blanche sublime. Le garage était impressionnant, et je ne cachais pas ma surprise devant le spectacle.

- You are Batman... Dis-je en riant, avant d'aller m'asseoir dans cette voiture, non sans m'aider du toit pour m'asseoir avec le maximum d'élégance. Oh really ? Répondis-je à son compliment. You should help me to go outside of this car... to keep hot vibes.

La suite me laissa pantelante d'excitation, Knox le séducteur chevronné était de retour, et il venait de faire exploser mes ovaires tellement il était hot. Je me mordis la lèvre, alors que sa main glissait entre mes cuisses, retenant un gémissement de justesse. La pression retombée ou presque, Knox m'aida à sortir de la voiture, pour éviter la blessure par talons hauts ou la honte sans grâce. Et ses amis vinrent à notre rencontre, me tapant la bise comme si nous nous étions toujours connus, dans le lot des italiens avec qui je pouvais librement parler ma langue et ils apprécièrent tout autant.

Le Jimmy's nous fit entrer sans passer par la case attente, et nous accueillit dans un espace à ciel ouvert proche de la piste de danse et du bar. J'étais déjà venue ici quelques fois, avec mes amies stewart. Knox alla nous chercher à boire et un homme vint à ma rencontre, et je le reconnus déjà.

- Evan !! Mon dieu, comment vas tu ?? Je ne t'ai pas revu depuis 1 an et demi!

Evan Fournier était joueur de basket pro pour la NBA depuis un an déjà, nous nous étions retrouvés sur deux vols et à deux soirées communes.

- Je vois que tu es avec les pro de la formule 1... Me dit il.
- J'ai craqué pour l'un d'entre eux en tout cas !
- Je suis content, tu le mérites. Passes une bonne soirée.

On se prit dans les bras, et il partit, en saluant Knox au passage, le gratifiant d'un grand sourire. Et j'allais retrouver l'homme avec deux cocktails.

- You're okay ? Lui demandais-je alors qu'il souriait d'une manière que je ne lui connaissais pas encore.

Je l'embrassais pour le remercier du verre et mains dans la main, nous retournâmes sur la banquette au milieu de ses amis et copines, qui riaient fort et se charriaient dans toutes les langues possibles.

- Oh... yes my dear... I'm having great fun, and you ?

Je posais ma main sur sa cuisse, tout en trinquant avec lui, le regardant droit dans les yeux.

- Your friends are great, and so funny, so simple.

J'allais l'embrasser et il répondit avec appétit et on se fit huer par les amis justement.

- TAKE A ROOM ! lâcha l'un d'entre eux.

Je ris en me séparant de Knox, me tournant vers eux sans me démonter.

- First we drink, then we dance... isn’t it ladies? And the room after... with Knox only. Pervert!

Ils éclatèrent de rire, et on trinqua tous ensemble à cette soirée, dans un grand bruit festif et joyeux.

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Nerea s'était apprêtée de manière à ce que tous les regards soient sur elle et ça fonctionnait. Je voyais les hommes loucher sur ses courbes parfaites, même mes amis ne pouvaient s'empêcher de la regarder de temps à autre. Elle était magnifique. Et cette soirée était la continuité de la journée, nous étions insouciants et nous profitions de l'instant présent. C'était aussi ce qui faisait que tout était si agréable entre nous.

Mes amis nous taquinaient parce que nous étions très proches, toujours une main sur l'autre, à s'échanger des baisers... J'étais content qu'ils apprécient la brunette, j'étais rassuré, car ça n'était pas parti du bon pied de base. J'avais reçu un message de Max inquiet, trouvant que je rebondissais très vite - trop vite - après Mercedes et mes réponses ne semblaient pas l'avoir convaincue. Mais après cette soirée, j'avais l'impression qu'il comprenait, que voir mon bonheur de ses propres yeux avaient réussi à le faire accepter.

I'm a good sharer. Plaisantais-je lorsqu'elle eut à préciser que si nous devions nous retrouver, se serait seuls. J'étais le genre de gars jaloux et possessif, la partager ne me tentait pas. Ou est ce que ça pouvait être une option ? Ce n'était pas à moi de décider de ça et je ne l'empêcherai jamais de proposer quoi que se soit si elle venait à en avoir envie. But I like to have you for myself only for the time being.

Je partis faire un tour pour fumer une cigarette - ça m'arrivait - et en revenant je la vis danser avec un mec. Bien plus grand qu'elle, il avait les épaules carrées et des yeux clairs. Ça se voyait dans sa façon d'être qu'elle aimait ce moment avec lui et je ne voulais pas lui voler. Juste participer. Joueur, je vins me mettre dans son dos, embrassant sa nuque en mettant tous ses cheveux du même côtés. La tentation était immense, porté par l'alcool, je fis ce que je n'aurais jamais fait en temps normal. Have fun. Let him come back home with us.

Je sentis le corps de Knox se coller au mien, et je bougeais mon postérieur contre lui, trop heureuse qu'il soit revenu vers moi. Il dégagea ma nuque, et j'en eus une vague de frissons, basculant la tête sur son épaule, lui offrant ma nuque et mon cou à ses baisers, il avait le don d'allumer quelque chose de primal en moi, et jamais de ma vie, je n'avais vécu telle vie sexuelle ! Je fus surprise lorsqu'il glissa à mon oreille cette phrase.

Je regardais mon compagnon de danse, et je me crispais légèrement contre Knox. En soit, la crispation, veut déjà dire quelque chose en soi, et je secouais la tête en signe de négation. Cherchant les mots, était il sérieux ? Voulait il qu'on ait ce genre de relation ? Un brin de panique passe dans mon regard, et mon compagnon de danse, sans identité définie, le sent et s'en va ailleurs, voir s'il y est. Je me tourne vers Knox, en fronçant les yeux, je ne comprends pas trop pourquoi.

- I’m not that kind of woman, Knox, I apologize for being old fashion, but having sex when my boyfriend looks, don’t make me feel horny! Lui dis-je ayant un peu arrêté de danser, au milieu de ces gens qui dansent autour de nous. Is that what you wanted to happen tonight? When you say it's gonna be wild ?

J'avais du mal à rester totalement zen et posée, j'étais dans l'incompréhension, et en plus de ça avec la musique, on se comprenait pas, je pris sa main pour le tirer à l'extérieur, un peu loin de ses amis.

- I think knowing what you’re thinking is important. I’m not an easy girl, the fact that I slept with you so quickly, probably turned your head, you were a crush, a stroke of madness, that does not mean that I would go to sleep with all the men who will approach me.

Un brin de panique dans la voix, avec l'alcool mélangé, de quoi prendre des proportions dantesques.

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Son corps s'était tendu contre le mien lorsque je lui avais proposé de ramener le dieu grec à la maison. L'ambiance avait viré d'un extrême à l'autre en un quart de seconde et d'un regard elle avait réussi à me faire dessaouler. Nerea m'avait amené dans un coin tranquille pour parler et je compris assez vite en l'écoutant que je m'étais aventuré sur un terrain glissant. It's not... Je passais mes mains sur mon visage, frottant longuement mes yeux pour forcer mon esprit à retrouver un peu de clarté. I thaught... You were so close and... He was looking... Je commençais des phrases sans arriver à les terminer. Je me frustrais parce que ce n'était que de l'incompréhension et je perdais tous mes moyens. I'm sorry. Au final je m'excusais, mais je n'arrivais pas à lui dire que je ne la voyais pas comme une fille facile, que j'avais juste voulu lui laisser le choix.
Charles, un pilote vint nous chercher pour faire une tournée de shot, la dernière pour clôturer la soirée, mais plutôt que d'y aller je fis signer à Nerea de rester là. Je me mis deux petites tapes sur les joues, je devais me forcer à régler le conflit avant qu'il ne devienne le premier point nécrotique de notre relation. I know you're not easy. I didn't mean to be insulting, I just taught you wanted a threesome. I'm sorry. Really. It's the innuendo and the alcohol. J'avais tellement envie de me cacher et ne ressortir qu'après la tempête. You want to go home ? Personnellement, j'avais envie de me caler derrière le volant de ma voiture et de rouler sans fin. J'avais tellement honte de ce que je lui avais proposé... Ça ne me ressemblait pas.

Je lui pris ses mains pour qu'elle ne parte pas. C'était ma crainte première, qu'elle disparaisse et que je ne la revois plus jamais. C'était une peur infondée, mais elle était là, alors je m'agrippas à elle. Je suis débile. J'avais switché en français et mon accent s'entendait fort. Tu es une femme géniale et j'arrive encore à faire des conneries. C'est comme si je trouvais toujours à faire des conneries encore plus stupides.

Il n'arrivait pas à placer trois mots, et mon tempérament espagnol bourré était en train de prendre le dessus dans la conversation. En soit, c'était pas un drame, mais l'alcool jouant et puis la rapidité de notre relation, sans que cela soit un problème non plus, mais pouvant mettre en exergue des zones d'ombre, avec les doutes qui vont avec. Après tout, qu'en savais-je qu'il n'était pas en réalité un voyeur et échangiste ?

Il s'excusa et j'hochais la tête pour tout réponse. Un merci timide, coupé par Charles qui nous invitait à boire des shots, en vrai j'étais partie pour y aller, mais Knox m'intercepta.

- Non, i don't want to go home silly you... Je ris doucement, pour me rapprocher de lui en secouant la tête. Je te pardonne et pardonne moi de m'être emportée, l'alcool fait ressortir mon côté espagnol, et ce n'est pas la mer à boire. Dis-je en français ensuite. Tony told me earlier that you were a jealous sickly, so hearing you offer me this, was confusing.

J'embrassais sa joue plusieurs fois, ses lèvres ensuite, en caressant son cou et sa nuque.

- We don’t know everything about each other yet, let’s take it easy with the Innuendo... if one day our sexual relationships break down, we can consider a threesome, but with another woman, but not there... while your hands on me make me lose the North, that your smell is a drug, and that your cock takes me to the 7th heaven for sure, everytime.

Je frottais mon nez au sien, pour tenter de l'apaiser.

- We all make mistakes and me first, it doesn’t require us to go home... Kiss me Knoxy, let’s drink this shot, and let’s go to the beach and watch the sun rise... Would you mind?

J'attendis qu'il ne donne l'impulsion, glissant ma main dans la sienne, pour rejoindre les autres, et lui tendre un shot avec un sourire contrit. Je ne savais pas m'engueuler avec les gens, argumenter avec vivacité oui, mais je ne lui en voulais pas, entre ce qu'on pensait, ce qu'on voyait, ce qu'on interprétait des autres, et ce qu'on disait, il y a mille raisons de mal se comprendre.

- I'm in love with you Knoxy... I'm gonna take care of your heart.

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J'avais cette peur viscérale de perdre ceux que j'aimais. C'était quelque chose d'ancré en moi, que je n'arrivais pas à contrôler. Alors ça me rendait jaloux, je m'effaçais totalement lorsque je faisais une connerie, j'essayais de toujours aller dans le sens de l'autre quitte à ne pas être entièrement d'accord... Mais c'était le prix à payer pour garder ceux qui comptaient au plus près de moi.
Alors même si Nerea se faisait rassurante, souriait et m'embrassait, j'étais toujours un peu tendu. Ce n'est qu'en sentant ses mains sur mon torse que je réussis à revenir à la réalité. Elle ne m'en voulait pas, elle avait juste un tempérament bouillant et je lui avais proposé une belle connerie... Ce n'était pas grand chose - et si je me le répétais assez, je finirais par y croire -. Ok... It's ok. Son nez frottait contre le mien et je lui fis un bisou tout doux sur les lèvres. Elle l'attendait et je sentis ses mains se refermer sur mon polo pour que je reste un peu plus longtemps contre elle. I love you. Murmurais-je contre ses lèvres avant de lui prendre la main pour la ramener à notre table où des shots nous attendaient. Il n'y en eu pas qu'un, car l'ambiance était toujours aussi présente. Mais la différence était que je ne retirais plus mon bras d'autour de ses épaules. Je n'avais plus envie de la lâcher, j'avais perdu un peu de confiance en moi, de prestance, j'avais besoin d'un shot de Nerea.

Nous étions sortie du club vers 3h et je l'avais aidé à se réinstaller dans la Maserati avant de prendre la route. Rouler, c'était ce qui m'aidait et je me mis à rouler sans but précis. Elle voulait une plage pour regarder le lever du soleil et il y en avait partout... Une idée me traversa l'esprit lorsque je la vis endormie sur le siège passager. Pied au plancher, je pris la route pour rejoindre les Cinq Terres, ce n'était qu'à 2h30 de route et en roulant un peu vite, j'étais sur de pouvoir retirer au moins 20min à cet itinéraire. Il n'y avait personne sur la route, c'était un plaisir de parcourir les kilomètres sans avoir à ralentir. J'étais dans mon élément et en me garant sur un petit bord de route en haut d'une falaise donnant sur cette ville magnifique, je pris une seconde pour admirer la vue. Mon regard glissa sur la jolie brunette qui dormait toujours et j’hésitai à la réveiller. Je finis par le faire à l'aide de baiser, de caresses douces sur son corps. Ciao Bella. Ses grands yeux s'ouvrirent et je lui fis un sourire en venant replacer une mèche de ses cheveux. It's not what you asked for, but I think you're gonna like it. La vue était fantastique, sauf que quand je fis le tour de la voiture pour l'aider à en sortir, je remarqua qu'il faisait un peu frais. Je n'avais rien à lui mettre sur les épaules, alors une nouvelle fois elle se retrouva coincée contre moi, entourée par mes bras afin de partager ma chaleur corporelle.
Le soleil se levait tout doucement et nous pouvions voir la lumière venir illuminer la ville de l'autre côté de la crique. C'était paisible, très beau... Et le moment unique. I feel like it's the first time we do something like that. We are always moving and now... It's slow and sweet. I like it.

J'ouvris les yeux sur lui, penché au dessus de moi, le soleil lançant des rayons derrière. Je lui lançais un sourire, et baillais avant de sortir, pour me rendre compte doucement mais sûrement que nous n'étions plus à Monaco, et dans ses bras je me rendis compte, que le soleil baignait le village des cinque terres, posant mes mains sur ses bras autour de moi, je secouais la tête.

- You're a crazy romantic guy... Soufflais-je en souriant largement.

Penchant la tête vers lui, j'attrapais sa nuque pour l'embrasser avec un sentiment infini de paix et d'amour.

- Well, you're gonna meet my aunties for breakfast... But don’t think we’ve finished tonight’s discussion, my sweet lover. If we’re really going to get into what looks like a really good relationship, you’re gonna have to stop crushing yourself all the time... You have the right to think and say what you want, and then... I don’t like to fight and make scene, but arguing is vital to the Italian and Spanish half that I am. Lui fis-je remarquer en me tournant face à lui. So tell me, a threesome with a woman, what do you think ? And what would you have let the man at jimmy's do if I had said yes?

Je remettais la question sur le tapis, pour le pousser dans ses retranchements, et qu'il crache le morceau une bonne fois pour toutes. Je n'aimais pas les non dit, les pincettes et de passer d'une extrême à l'autre. Je voulais de l'amour, de la passion, de la folie et des débats houleux, mais pas des crises hystériques, ni de jalousie, ni de sautes d'humeur.

- Go ahead i listen carefully, after that coffee, cannoli et Chiacchiere for breakfast, with my two tchatty aunties. Tell my what's in your head... I’m happy to be home, but on the other hand if every time we fight, you shut up and drive without direction, we will have to invest in total.

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La surprise semblait plaire à Nerea, mais elle ne lâchait pas le morceau et voulait absolument savoir pourquoi j'avais proposé ce plan à trois. Je ne savais pas par où commencer tellement c'était le néant dans ma tête. J'avais honte et peur de recréer un mauvais moment, je ne voulais pas tout faire foirer dans cet endroit magnifique.

Twice the men, twice the pleasure for you ? C'était plus une question qu'une affirmation. Je répondais pour essayer de faire avancer notre affaire, mais ce n'était pas très concluant. I don't need another woman, you are all I need. You are perfect in bed. And everywhere else. J'étais hésitant, j'essayais de formuler ce qu'il y avait dans ma tête avec des mots ultra simples. I've never try that kind of stuff, I used toys and roleplays, but that's it. I promess.
Je finis par lui avouer tout simplement ma peur de mal faire et de voir tout ce que l'on avait disparaitre. Cette hantise de perdre ceux que j'aimais... Et même si elle ne disait pas grand chose, je pouvais voir dans son regard qu'elle ne me jugeait pas. Qu'elle était là pour moi. Car malgré nos différences, nos caractères bien trempés et nos parcours, il y avait bien une chose qui allait nous faire tenir dans le temps : notre honnêteté.
J'espère qu'on arrivera à ne pas trop s'engueuler. Je n'aime pas ça et je vais vite avoir fait le tour de toutes les routes autour de Monaco. A vrai dire, une porte dans la tête et la dispute pouvait être fini en trois secondes.

La jeune femme m'avait donné une adresse pour rejoindre ses tantes et j'avais conduit jusqu'à celle ci non sans me demander si je n'étais pas en train de me précipiter dans la gueule du loup. Je n'avais pas dormi de la nuit et j'avais les vêtements de la veille, je sentais un peu l'alcool et surtout ça allait être la première rencontre. La première impression. La plus importante. Et en même temps, je voulais rencontrer la famille de Nerea, que l'on me montre des photos d'elle enfant et que l'on me raconte des anecdotes.

Après avoir switché entre le français, l'anglais, l'italien, l'espagnol et même un peu d'allemand, les tantes de la brunette nous remirent dans le droit chemin en utilisant la langue locale. J'avais un peu de mal à suivre la conversation, elles parlaient extrêmement vite, je comprenais un peu et je répondais avec des "si" et des "no", ce qui faisait beaucoup rire tout le monde. Elles avaient su me mettre à l'aise et toute la générosité du bassin méditerranéen s'était exprimée lorsqu'elles avaient ramené le petit déjeuner. Je m'étais penché vers Nerea pour lui poser une question en voyant le festin. Is there any more member of your family's coming ? That is a lot of food for just four people. Je ne savais plus où donner de la tête, tout semblait si bon. I get why you are the way you are. Your family is so... They are nice and welcoming, I feel like I'm family even if I just met them.
Je me régalais, je ne suivais la conversation que d'une oreille parce que j'étais en train de me goinfrer. J'entendis alors une question avec le mot "bambino" et comme les deux tatas me regardaient, je me dis qu'elles me demandaient si j'avais des enfants. Tout fier de ma traduction, je répondis "uno" tout innocemment, sans vraiment réussir à expliquer plus la situation avec Pento. Je compris tout de suite que ma réponse ne leur convenait pas, car elles s'agitèrent en sortant des chiffres tout plus affolant les uns que les autres. "Cinque", "sei", je regardais en panique ma brunette parce que je n'avais pas le vocabulaire pour répondre à cette question que l'on n'avait jamais abordé ensemble, mais surtout par le fait que je ne voulais pas m'engager dans une équipe de basket à mon âge. Do you include dogs and cats in that number ? Lui demandais- exprès en anglais pour garder la conversation privée. Je ne voulais pas vexer ses tatas, mais en même temps, j'étais un peu perdu quand à la réponse à donner. Italians and family...

à sa franchise et son honnêteté en cet instant, au fait qu'il ait accepté de me parler, sans que j'ai besoin de faire une scène justement, je répondis avec tout l'amour possible.

- Be yourself Knox, and everything's gonna be great.

Et je le pensais, il avait été lui dès le départ et je n'avais pas fuit, bien au contraire même. J'avais été attiré par lui, même son côté creepy ne m'avait pas fait fuir, c'est comme si en si peu de temps, j'avais vu son âme et m'étais reconnue dedans. J'étais moi même avec lui, il me laissait la place de l'être, je voulais lui laisser toute la place d'être lui même, sans s'excuser, sans s'écraser et sans avoir peur.

Nous avions pris la route vers mes tantes, et je marchais dans les graviers du haut de mes talons, les enlaçant avec amour. Elles se mirent à parler, très très vite, de la joie de me voir, de ma tenue magnifique, de mon teint parfait, de Knox, qu'il était beau, qu'il était musclé, qu'il était gentil... des photos qu'elles avaient vu de nous dans la presse à scandale, de notre complicité dessus, du temps que nous étions ensemble, de mon installation à Monaco avec lui, du sport qu'il exerçait avant et de son poste maintenant. Et tout ça, en buvant un cappucino, et en mangeant un cannoli.

Et puis en bonnes tantes, elles abordèrent le sujet enfant, et je levais les mains au ciel, et les yeux avec, tout en souriant. Knox répondit un, mais les tantes ne parlaient pas de Pénélope, mais de combien il comptait m'en faire. Je les calmais un peu, et allais traduire à Knox.

- My aunties ask, how many children you're gonna have with me. Sorry, it's yes, Italians with family. I will answer myself, i hope one or two ? What you think ? In few months, maybe one or two years ? Something like that ?

Je me mordis la lèvre après avoir lancer cet aveu. J'en avais eu envie, d'être mère, mais mon errance de 13 ans, avait coupé l'envie, elle avait reprit naissance dans ses yeux, et sans vouloir hâter la chose, j'étais ouverte à en discuter avec lui.

Je posais ma main sur la sienne, souriant tandis que mes tantes avaient repris leurs discussions de plus bel. On aurait pu et du repartir, mais une sieste s'imposait avant de rentrer, Tante Chiara nous montra la chambre d'amis, qu'elles avaient refaite faire par un ouvrier en bâtiment, qui avait une forte passion pour le style rococo. ça dégueulait partout de fioritures dorées, de plumes même dans un vase, et de peintures d'anges au plafond et sur un mur.

J'embrassais ma tante, qui alla embrasser la joue de Knox comme du bon pain, elle lui pinça l'autre joue, trop heureuse qu'il soit là, et qu'elle soit la première de la famille à l'avoir rencontré. J'éclatais de rire, une fois qu'elle fut sortie, retirant mes talons hauts, détachant la fermeture éclair de ma jupe.

- They love you...

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Être moi même... J'allais l'être pour elle. Nerea semblait m'aimer comme j'étais, avec mes défauts et mes qualités, elle me prenait en l'état. Elle arrivait même à me faire parler, alors elle avait tout gagné. Je pansais doucement mes plaies à ses côtés, je me reconstruisais tout doucement et petit à petit je me permettais de m'aimer.

Oh my gosh, qu'est ce que j'aimais ses tantes. Elles parlaient en faisant de grands gestes, elles étaient généreuses et d'une gentillesse... Je reconnaissais pas mal de traits de caractère de Nerea dans ces deux femmes et ça me faisait doucement rire. J'eus droit de voir quelques photos de la brunette lorsqu'elle était petite et c'était vraiment adorable. J'aurais du me douter que la question famille arriverait à un moment ou à un autre, j'étais chez des italiens. Mais je faillis m'étouffer sur mon cannoli  quand même, parce que vu les chiffres annoncés... Finalement, c'est ma moitié qui répondis pour nous, avec une réponse qui avait du sens. I'll help making them. Fut mon unique participation, parce que je ne m'étais plus vraiment reposé la question. Et que je ne voulais pas annoncer de but en blanc à la famille Bassini que peut être je n'en voulais pas. Je ne savais pas, j'avais besoin de temps pour y réfléchir. Nous avions le temps de voir venir et profiter de la vie avec elle était ce qui comptait le plus pour moi en ce moment.

Plutôt que de repartir immédiatement après le petit déjeuner, et surement en me voyant piquer du nez, il avait été décidé que l'on reste faire une sieste. Une des tata nous avait amené dans une chambre à la décoration unique et avant de nous laisser, elle m'avait prit le visage entre ses mains pour me plaquer son meilleur bisou sur la joue. Je me sentais à ma place dans sa famille, comme s'ils m'aimaient depuis toujours. Je ne manqua pas de le dire à Nerea lorsque la porte se referma derrière sa tata. I love them too. Dis-je en faisant quelques pas dans la chambre. La décoration était... lourde. Et en entendant ma moitié se mettre à rire, je me mis à rire à mon tour. J'étais heureux. Je me tourna et je vis qu'elle avait commencé à se déshabiller, je fis voler mon polo et mon pantalon pour n'être qu'en boxer. L'idée de dormir m'attirait, mais la voir en sous vêtement remettait tout en question. J'avais déjà entre aperçu son tanga hier soir, mais pas son soutien gorge en dentelle noire... J'avais un truc pour la belle lingerie. Fuck, you're beautiful. Grognais-je en allant la soulever du sol, cachant mon visage contre sa poitrine. J'étais dingue d'elle. Je l'amena au lit où elle se retrouva allongée sur le côté face à moi, fin pas tout à fait, elle était plus haute que moi parce que j'avais gardé mon visage dans ses seins. J'y déposais des minis baisers en la serrant fort. Le sommeil m'embusqua et je ne me vis pas partir.

Combien de temps s'était il passé entre le moment ou je m'étais endormi et celui ou je m'étais réveillé ? Aucune idée. Tout ce que je savais c'était qu'avoir Nerea qui s'occupait de ma queue au réveil était un délice. Ein ? J'ouvris les yeux, le souffle déjà court, pour voir ma brunette calé entre mes jambes pour me faire sa meilleure fellation alors que l'on était chez sa famille. J'aurais bien aimé avoir la force de lui dire de s'arrêter, mais elle était douée et je ne pouvais absolument rien faire. Son regard croisa le mien et je lui caressa la joue pour l'encourager à continuer. Elle me guidait vers la jouissance avec ses coups de langue. Je ne sais pas exactement à quel moment je me laissa aller, si c'était lorsqu'elle m'avait pris au fond de sa gorge ou quand sa langue avait frôlé ce point si sensible sur mon gland, mais elle avait récupérer le fruit de mon plaisir. I feel like a king. Lui dis-je lorsqu'elle remonta sur moi en s'essuyant les lèvres.
Nous avions de nouveau pêché en prenant notre douche ensemble et lorsque que l'on était sorti de la chambre après s'être rhabillés, le regard de ses tatas m'avaient fait rougir. Soit les murs étaient très fins, soit nous n'étions pas  de bons menteurs. Je n'avais pas honte, j'étais juste un peu gêné de savoir qu'elles savaient. Et en même temps nous étions deux adultes consentants, et Nerea était divine. Je ne savais pas lui résister, que se soit ici ou chez moi. Le seul endroit où n'avions jamais rien fait, c'était en avion.