La vie est un puzzle dont les pièces ont été mélangées par un fou - checo

Est ce que t’es capable d’être différente, Opale, est ce que cette fois tu seras capable de ne pas t’enfuir? de ne pas lui briser le coeur?
T’as peur de ne pas savoir gérer tout ça comme d’habitude.
Mais cette fois-ci tu lui as exprimé le pourquoi tu t’en vas.
Il sait que ce n’est pas de sa faute, que tu le trouves pas ennuyant, que tu ne l’aimes pas ou qu’il fait les choses mal.
Non bien au contraire, tu pars parce que l’amour que tu lui portes te dévore, parce que t’as peur d’être faible, parce que tu passes ton temps à essayer d’être une femme forte.
Envoyer chier ta mère, vivre dans un appartement minuscule, bosser pour survivre.
Montrer que t’as besoin de personne.
Et quand t’es en couple avec Checo, tu deviens cette fille là… qui traine dans ses basques, qui peut pas passer une journée sans un moment avec lui, qui n’aime dormir que contre lui en petite boule.
Tu te sens faible quand t’es en couple.
Parce que tu deviens dépendante de lui.
Mais là lovée contre lui, tu le respires à plein poumon.. ton nez qui vient frotter son cou.. cette odeur.. qu’est ce que ça te manque… tu te sens complètes.. en sécurité.
Tu se serres bien quand il t’enveloppe de ses bras.
T’es en paix là
Tellement bien.
Il se recule légèrement; tu l’observes dans les yeux.
Tu tombes dans son regard…
Il embrasse ton front et tu fermes les yeux, t’as le coeur qui tambourine si fort
Checo il te fait te sentir spéciale.
C’est comme si à ses yeux tu étais quelqu’un d’important, d’irremplaçable.
Tu bats des cils,
Vos visages si proches que tu sens son souffle sur ta peau.
Tu le regardes dans les yeux puis tu te perds sur ses lèvres
Tu..
T’as envie de les sentir sur les tiennes. Le goût de ses lèvres..
Le goût du paradis.
Le tien de paradis.
Tu oscilles entre ses lèvres et ses yeux..
Tu te mordilles la lèvre inférieure.
T’oses pas opale.
Et s’il n’en a pas envie.
Tu approches légèrement pour montrer que toi oui..
Toi putain oui t’en crèves, de le sentir sur ta bouche.
T’as le palpitant qui se fracasse dans ta poitrine.

Opale & Checo

Ça partait d’une bonne intention tout ça. L’envie de l’espagnol de s’adapter et de laisser à Opale l’espace dont elle pourrait avoir besoin. Pourtant, le cœur du brun s’emballait toujours bien vite. Il lui suffisait de peu pour rebattre à la chamade, pour se projeter et surtout pour ressentir le besoin d'être près d’elle constamment. Alors forcément, la sentir contre lui, ça fait remonter tout un tas de sentiments. Il sait qu’il atteint un point de non-retour quand ses lèvres effleurent le front de la jeune femme. Il n’y a plus qu’elle qui existe. Comme si la terre avait cessé de tourner au moment où elle est rentrée dans son espace vital. Leurs regards se croisent de nouveau et on doit pouvoir décerner toute la fougue du jeune Espagnol dans ses pupilles. Il brûle pour elle, comme au premier jour, comme tous les jours qu’ils ont passés ensemble. Pour autant, il tente de respecter les envies d’Opale ainsi que ses craintes. Quelques secondes peut-être nécessaires pour qu’elle puisse s’enfuir si elle en ressent l’envie. Elle n’en fait rien. Elle s’approche même de lui. Checo, il le prend comme cet accord qu’il attendait. Quelques heures plus tôt, il ne se serait jamais imaginé en arriver là. Non, il pensait faire sa journée de travail comme d’habitude et naviguer maladroitement autour d’elle, sans jamais s’imaginer qu’ils pourraient encore se retrouver là tous les deux. L’impatience grimpant en lui, l’espagnol déposa dans un premier temps une de ses mains contre la joue d’Opale. Il caressait doucement sa joue, comme pour savourer ce moment et les garder un peu plus longtemps dans cette petite bulle qu’ils s’étaient créé. Son regard jusqu’alors resté fixe sur les lèvres de la jeune femme, il le remonta quelques secondes pour se perdre dans le bleu de ses yeux. Et puis tout naturellement, il attirait son visage vers le sien pour prendre possession de ses lèvres. Tout en douceur, comme il savait si bien le faire, mais aussi peut-être par peur. Comme si être trop brusque risquerait de la faire fuir. Son cœur bat fort. Si fort qu’il a l’impression qu’on peut l’entendre raisonner en lui. Retrouver ses lèvres, c’est comme un retour à la maison. C’est doux et familier, mais avec un brin de nostalgie. Checo, il a souvent cru que ‘cette fois, c’est la bonne’. Chacun de ces baisers avaient ce goût-là, un goût de certitude qui finissait toujours par être bafouée par un revers de main de la part d’Opale. Pourtant, il n’a pas peur de ça. Il sait que ça peut arriver, l’histoire leur à prouver que oui, mais il veut juste savourer et tant pis s’il tombe de haut plus tard.

T’as peur de cette dépense affective quand t’es avec lui.
Parce que c’est le seul qui te fait cet effet là.
Le seul qui te fait flipper. Le seul que t’aime opale.
Parce que ta relation avec le sexe masculin est compliqué.
Quand tu perds l’amour de Checo tu deviens instable, insaisissable, trop téméraire.
Tu te mets en danger parce que t’es vide.
Tu collectionnes les aventures, tu consommes la vie comme si elle allait s’arrêter du jour au lendemain.
Checo c’est ton havre de paix.
C’est automatique,
Inscrit dans tes cellules.
À cet instant précis t’es bien
T’es au chaud dans ses bras.
Le vide est comblé par sa présence.
T’as pas envie de faire de bêtises.
T’es en demande d’affection.
Tu le regardes
Tu le dévores des yeux.
Il te caresse la joue et tu fonds de l’intérieur comme neige au soleil.
T’es enveloppé par checo,
Dans son espace vital, t’es bien au chaud, bien en sécurité.
Vos yeux qui s’accrochent.
Se perdent
Se parlent dans un silence convenu
Il vient doucement t’attirer à sa bouche
Et vos lèvres orphelines se retrouvent dans une douceur délicate.
C’est doux et pourtant tu as le coeur qui explose dans ta poitrine.
Tu réponds tout aussi doucement à ce baiser.
Tu profites de cette sensation qui te fait vibrer le palpitant.
T’as l’impression que le temps vient de figer,
Que ton coeur vient de se stopper dans sa course effrénée.
Tout semble disparaitre autour de vous.
Tu fermes les yeux
Et tu te perds dans un autre monde.
Votre monde.
Tu veux pas tout gâcher cette fois.
Tu bats des cils pour éviter que l’émotion te submerge
Tu viens enrouler tes bras à sa nuque
Le baiser devenant plus passionné.
Ta langue caressant la sienne délicatement jusqu’au manque d’air.
Puis te recule légèrement pour le regarder en prenant une grande respiration.

Opale & Checo

Y a pas à dire, avec Opale, c’est toujours intense. Que ce soit les retrouvailles ou l’éloignement, il n’y a pas vraiment de demi-mesure. On pourrait croire qu’avec le temps tout ça perdrait de sa puissance, mais il suffisait de les voir tous les deux à ce moment précis pour comprendre que non. Que ce soient les regards, la pression de ses lèvres contre les siennes ou le contact de ses doigts contre la peau délicate de la brune. Tout était prétexte à faire chavirer le cœur de l’espagnol. Un savant mélange de douceur et de passion. Une alchimie indéniable qui le rendait toujours accro. Chaque blessure créée par l’éloignement de la jeune femme n’importait plus dès qu’il se retrouvait une nouvelle fois à ressentir ce tsunami d’émotion que créer ces retrouvailles. C’est totalement à contrecœur qu’ils doivent finalement s’éloigner légèrement, quelques centimètres seulement, encore sécurisés par les bras d’Opale contre sa nuque. Le temps s'était comme arrêté depuis quelques minutes et tout son être désirait fortement que ça reste ainsi. “Jamais le temps à tes côtés ne me paraîtra assez long.” Murmura-t-il en rouvrant les yeux. Il lui faisait face, ses doigts courant contre sa joue. Du Checo tout craché. Un baiser et le revoilà parti. Son cœur était prêt à exploser dans sa poitrine. Peut-être bien qu’il allait encore lui faire peur avec ce genre de phrase, mais c’était plus fort que lui. “Maintenant, j’ai peur, mais pas de toi, seulement de te perdre.” Avoua-t-il dans un nouveau murmure, le regard planté dans celui de celle pour qui son cœur n’avait pas fini de battre. Il aurait surement dû se protéger, essayer de tempérer un peu ses émotions, mais ça semblait tellement impossible à ce stade. Il ne pouvait pas non plus aller contre sa nature. Alors un mince sourire se dessinait sur son visage, gardant avec lui l'espoir que tout ça continue encore un peu. Il était bien prêt à prendre ce qu'elle lui donnerait, sans trop en demander de plus, en allant à sa vitesse, mais en lui donnant tout l'amour présent en lui et qui n'attendait que de sortir pour elle.

Et tu replonges en une fraction de seconde
Quelques battements de coeur
Des baisers chargés de cette émotion particulière
Cette mélodie d’amour en fond sonore.
Parce que Checo c’est l’amour.
Rien à faire
Tu ne peux lutter
Vous lèvres scellées
Vos coeurs qui battent à l’unisson
Vos souffles qui ne font qu’un
C’est intense, tu sais pas si vous êtes capable de faire sans cette intensité.
Tu te recules légèrement reprenant ton souffle et quand il murmure ses mots viennent directement caresser ton coeur solitaire.
Tu ne te rendais pas compte à quel point il te manquait.
À quel point tu te sentais vide
Et à cet instant précis c’est comme si les morceaux de toi se recollaient à leur place.
tu as les yeux brillants de cette émotion que tu partages.
Toi aussi t’as peur opale
T’as peur de tout foirer encore
De lui faire du mal
De lui briser le coeur
De pas y arriver.
Et si tu merde encore opale?
Les peurs tourbillonnent dans ta tête
Tu bats des cils pour chasser les images de vos coeurs en miettes.
Tu viens doucement embrasser son menton, puis sa joue, tu te décales doucement jusqu’à sa bouche à nouveau que tu dévores avec délices avant de coller ton front contre le sien.
Tu cherches tes mots
Les yeux fermés
« ne me laisse pas partir… » que tu murmures.
T’as besoin de lui opale…
T’as besoin qu’il s’accroche à toi.
T’as besoin qu’il t’aime
Qu’il comble le vide de ton coeur.
T’as envie de l’aimer
Tu l’aimes opale
Mais t’as envie de l’aimer correctement pour une fois.
Sans fuite.
Tu caresses son menton délicatement quand on se racle la gorge derrière vous tu sursautes.
Vous êtes où déjà ?
« vous prenez autre chose ? Sinon faut libérer la table… »
Tu bats des cils et tu regardes Checo …
Ton sourire qui s’étire en grand tu viens l’embrasser avant de te lever en lui prenant la main
« on libère la table.. »
Pour aller où ?
Peut importe
Vous êtes ensemble.

Opale & Checo

Les sentiments qui vont et qui viennent, comme un boomerang. Toujours là à planer, sans jamais s’effacer. C’est puissant et doux à la fois, ça fait chavirer son cœur à Checo et vient avec ça le besoin avide de sa présence à Opale. Il sait comment il est l’espagnol, il sait qu’il se brûlera sûrement les ailes, parce qu’Opale, c’est comme une drogue pour lui. Il n’est jamais long à faire une rechute, se laissant enivrer à chaque occasion qu’elle lui donne. Ses murmures à Opale, ça ne fait que le décider un peu plus. Ça lui fait oublier le moindre grain de doute encore présent en lui. Alors il la serre un peu plus contre lui, comme un accord tacite, parce qu’au fond de lui, il n’a pas envie de la laisser partir, plus maintenant. Bien incapable de s’extraire lui-même de la bulle dans laquelle ils se trouvaient, c’est pourtant le serveur qui venait le faire pour eux. Un bruit extérieur qu’il refusait d’entendre tout de suite. Alors il se laissait guider par Opale, sans détacher son regard d’elle. Son sourire grandit alors qu’il sait qu’ils repartiront à deux. Deux êtres arrivés si loin l’un de l'autre et qui repartent main dans la main. “On libère…” Répète-t-il doucement, le regard encore accroché à la douceur du visage de la brune. Il lui fallut quelques secondes avant de décrocher et de se ramener au monde réel. Rapidement, il s’empresse de payer, juste pour retrouver plus rapidement le contact avec elle. Et à peine en dehors du bar, il profite de sa main dans la sienne pour l’attirer à nouveau vers lui. Ce besoin de proximité, il n’allait jamais vraiment partir. Pas quand il s’agit d’Opale, pas quand ça remue autant de choses au fond de lui. Ses lèvres retrouvent celles de sa douce, de façon plus assurée. Elle est loin la maladresse de l’espagnol quand tout lui semble si clair et limpide. “J’ai envie que ce moment ne finisse jamais…” Qu’il murmure entre deux baisers. La réalité, elle allait arriver bien vite. Sûrement dès le lendemain. Quand ils seront de nouveau dans leur routine respective. Mais il n’a pas vraiment d'appréhension, il essaye d’oublier tout ça, voyant en premier le positif de l’histoire. “Viens, on marche… Sans se donner de destination. Juste on avance et on ne s'arrête pas.” Dit-il finalement. Cette idée, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, elle reflétait ce qu’il voulait pour eux : qu’ils avancent l’un avec l’autre, sans se donner d’impératif et juste en profitant de ce sentiment formidable d’être à nouveau sur le même chemin.