Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 25008 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Dim 28 Jan 2024 - 13:43
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Il aurait aimé que Sahar puisse se mettre à sa place et se confronter à cette impuissance quasi insupportable. Il avait littéralement l’impression de naviguer dans le noir complet, cherchant désespérément la lumière que sa favorite était la seule à pouvoir lui fournir. Sans doute n’avait-elle pas idée d’à quel point il fut soulagé de l’entendre enfin s’ouvrir à lui, conscient de l’effort que ça lui demandait, parce-qu’il connaissait parfaitement les craintes qui ne cessaient de l’accabler. Mais Levi, il lui avait promis de ne jamais émettre le moindre jugement, prêt à la suivre coûte que coûte sur des chemins aussi sinueux que jamais, embrassant toutes ses noirceurs. Et jamais il ne reviendrait sur ces promesses formulées qu’il comptait tenir jusqu’à son dernier souffle. L’anglais s’était redressé dans la foulée, retrouvant l’âme qui le faisait chavirer, incapable de ne pas déborder de cette affection qui lui serait toujours vouée. Comme une énième preuve de sa dévotion, Levi s’était jeté à corps perdu contre elle, l’accueillant dans son étreinte qui se voulait son refuge pour l’éternité si elle le désirait, ses mains admettant de tendres pressions dans son dos pour la rassurer. « Luke, c’est un peu notre enfant à nous deux. » S’amusa-t-il, lui qui ne pouvait pas être plus satisfait de la famille qu’ils formaient et qui lui suffisait amplement. Sur la même longueur d’onde, l’un comme l’autre ne désiraient rien d’autre que cette vie qu’ils se vouaient intégralement, n’ayant besoin de rien d’autre dans l’équation pour s’épanouir. N’imaginant par leur étreinte se défaire aussi rapidement, Levi fut surpris de sentir sa moitié s’en éloigner, peinant à comprendre ce malaise soudainement palpable et cette nervosité qui semblait l’atteindre. Craignant un énième aveu, l’anglais resta nerveusement silencieux, attendant que Sahar ne reprenne d’elle-même la parole. « Tu veux pas qu'on se marie ? » Jamais aucune question ne l’avait autant figé auparavant. Presque incertain du sens des mots prononcés par sa partenaire, il peina à savoir s’il avait véritablement entendu ce qu’il avait cru entendre ou s’il avait fabulé. « Quoi ? » Souffla-t-il, trouvant dans le regard de Sahar une confirmation silencieuse de ses interrogations, son cœur qui avait loupé quelques battements reprenant un rythme des plus déchaînés. « Tu veux qu’on se marie ? T’es sérieuse ? » Lâcha-t-il, sa main venant de nouveau se saisir de la sienne, comme s’il désirait se raccrocher à cette réalité qui était la leur. « Mon amour. » Murmura-t-il, réalisant enfin la proposition lunaire et pourtant tellement authentique de son âme-sœur, conscient que les circonstances n’avaient rien d’idéales pour le commun des mortels. « Je t’épouserai tous les jours de ma vie si je pouvais. » Ajouta-t-il, comme une confidence qu’elle serait éternellement la seule à entendre, comme un cri du cœur qui n’était destiné qu’à elle.
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Dim 28 Jan 2024 - 16:04
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N'importe lequel de tes partenaires un brin sensé, t'auraient sans l'ombre d'un doute, laissé tomber suite à tes révélations, toutefois, ce ne fut nullement le cas de l'anglais. Du moins, tout portait à croire selon toi, qu'il finirait lui aussi par changer d'avis, après avoir disposé du temps suffisamment nécessaire pour ruminer l'épilogue en question de son côté. Et si tu demeurais considérablement du genre fataliste habituellement, pour abandonner de toi-même, ça te tuerait toutefois, de réitérer avec ce dernier, en sachant que tu imaginais déjà vous concernant, une issue diamétralement opposée. Pour la première fois, tu te surprenais à espérer autre chose, qu'un chaos relativement ambiant, parmi laquelle, ton histoire s'écourtait de la même manière que précédentes. Il n'existait rien de comparable à ce que tu étais en train d'expérimenter à ses côtés, outre le fait que tu l'aimais effectivement sans demi mesure, tu prenais sérieusement en considération, l'éventualité d'accélérer significativement le processus consistant à vous lier, plus rapidement que prévu. « Il manque le second. » Sous-entendu le chat, notamment évoqué par Levi, durant le repas de noël. Autrement, s'il continuait d'exister un fondement sur lequel tu ne reconsidérerais jamais ton positionnement, c'était bel et bien au sujet des enfants. Tu ne les aimais pas des masses, et tu avais parfois le sentiment qu'ils te le rendaient bien. En revanche, tu en avais parcouru du chemin, depuis que tu l'avais rencontré, à tel point, que quelques-unes de tes réticences, parfois même, les plus évidentes, avaient littéralement fini par sauter. La preuve étant, lorsqu'à cet instant précis, des mots que tu aurais juré ne jamais prononcer, s'extirpèrent à la hâte d'entre tes pulpeuses. À peine venais-tu d'instaurer une certaine distance entre vos deux corps, qu'après une hésitation de courte durée, tu fis volontairement le choix d'amorcer la décision la plus impactante de toute ta vie. Et bien que tu n'aies pas été la plus démonstrative, cette étape supplémentaire n'en restait pas moins, conséquente, même pour toi. Grimaçant légèrement à l'interrogation émanant directement de ton partenaire, tu craignais qu'il ne juge le mouvement particulièrement précipité. « Tu es libre de refuser, j't'en voudrai pas pour ça. » Précisas-tu immédiatement, comme si tu tentais encore de te justifier. « Mais ouais, j'suis sérieuse. Si tu fous pas le camp après ce que j'viens de te balancer, alors j'vois aucune raison d'attendre plus longtemps. » Avouas-tu dans ta lancée, épaules haussées, arborant ainsi, une improvisation totale. Ta main resserrant notablement ton étreinte autour de la sienne, tu profitas également de cet instant, pour te hisser sur le plan de travail, sur lequel tu vins finalement t'asseoir. « Un mariage par jour, durant toute une vie, ça fait pas mal d'organisation. » Ironisas-tu aussitôt, avant de l'attirer davantage contre toi, un peu trop enthousiaste, peut-être, à l'idée de vous unir de la manière la plus définitive qu'il soit. Il était évident que Levi, minimisait l'intensité avec lequel tu l'aimais, et à quel point tu étais plus que jamais excitée à l'hypothèse de lui être dévouée l'espace de toute une vie.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Dim 28 Jan 2024 - 17:58
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Levi, il ne se défilerait jamais devant Sahar, qu’importe la noirceur de ses confidences, la gravité de ses actes passés. Il avait l’intime conviction de la connaître par cœur, conscient de l’effort que ça lui demandait de s’ouvrir à lui de la sorte, l’âme à vif, lui qui ne désirait que lui prouver qu’il l’acceptait entièrement, avec chacune de ses fêlures qu’il voulait appréhender pour mieux les soulager. Il n’y aurait jamais de demi-mesure dans sa manière de l’aimer, lui qui lui dévouerait pas moins que la totalité de son existence. Et il aimait penser que cet amour était entièrement réciproque, Sahar le lui prouvant quotidiennement dans sa façon de se consacrer à lui, s’abandonnant corps et âme à sa chair qui brûlait de désir pour la sienne. « C’est vrai. Faut qu’on complète la famille. » Souffla-t-il, attendri par l’idée d’accueillir un deuxième être au sein de leur foyer, eux qui avaient déjà entièrement réfléchi à cette possibilité, n’en voyant aucun inconvénient. Comme Sahar, Levi n’avait jamais réellement exprimé le souhait de fonder une famille, incapable de s’imaginer incarner ce rôle à son tour, convaincu qu’il ne serait pas à la hauteur. L’anglais pouvait aisément s’imaginer se consacrer à son âme-sœur pour le restant de ses jours, n’exprimant aucune autre volonté que celle-ci. Et il fallait croire qu’il n’était visiblement pas le seul à désirer l’éternité pour eux, son cœur peinant à se remettre des mots tout juste prononcés par sa moitié. Ses premières réactions exprimèrent d’ailleurs sa surprise, cherchant la confirmation dans le regard profond de sa favorite dans lequel il trouva une bienveillance infinie. « C’est moi à qui j’en voudrais si je refusais. » Ajouta-t-il, lui faisant fermement comprendre qu’il ne comptait aucunement laisser passer sa chance de se lier officiellement à elle. « J’te l’ai déjà dit Sahar. J’compte pas partir, ni maintenant, ni jamais. Et t’as pas idée d’à quel point j’te veux à en crever. Marions-nous. » Répéta-t-il, plus que jamais conquis par cette idée de ne pas laisser traîner les choses, comme s’il savait que le temps les mènerait un jour ou l’autre à cette décision. Le regard ô combien attiré par elle, il l’observa prendre place sur le plan de travail, incité à se blottir au plus près d’elle, profitant de l’écartement de ses jambes pour se rapprocher d’elle. « On est pas obligés de les célébrer comme les autres. Toi et moi dans notre lit et une bouteille de champagne, ça me convient aussi. » S’amusa-t-il, son visage se rapprochant lentement du sien, ses pulpeuses tentant chaudement les siennes avant de les presser amoureusement, y insufflant tout ce que son cœur se tuait à lui dire. « Je t’aime. » Entrecoupa-t-il leur échange, lui rappelant l’essentiel, sa main glissant de sa hanche jusqu’à ses reins dans un geste délicat. « Du coup, c’est officiel, j’suis ton fiancé ? »
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Dim 28 Jan 2024 - 19:18
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Tu en avais parcouru du chemin Sahar, parfois clairsemé, mais souvent semé d'embûches. Si on t'avait dit qu'aujourd'hui, tu serais une femme dévouée et plus que jamais aimante, tu ne l'aurais définitivement jamais cru, plus encore lorsqu'on savait de quelle manière avait débuté votre histoire. Effectivement, même pas toi, tu aurais un jour imaginé que Levi deviendrait le point culminant de ton existence. Chacune de tes décisions, ne tenant essentiellement qu'à son approbation. Peut-être était-ce également pour cette raison, que tu avais tant redouté le moment, où il te faudrait faire preuve de suffisamment d'honnêteté pour évoquer ton passif, plus que tumultueux. Tu l'aimais au point, que tu finissais par craindre, que tes frasques d'autrefois, ne viennent définitivement impacter l'image qu'il s'était fait de toi, jusqu'ici. Alors tout naturellement, tu t'étais efforcée de repousser l'instant décisif, consciente de toute manière, que l'anglais n'avait fait que renoncer, pour mieux réitérer, lorsqu'il aurait jugé les circonstances opportunes. Dans ce cas, restait-il préférable de tout avouer immédiatement, au risque que votre histoire se casse plus rapidement la gueule, plutôt que de préserver tes secrets les plus incandescents, jusqu'à ce que tu ne demeures de toute façon, plus vraiment en mesure de te le permettre. Et même si tu commençais potentiellement à connaître ton partenaire pour anticiper notamment, la plupart de ses réactions, tu n'en en avais pas demeuré moins stupéfaite, quant à cette dernière. D'autres, ne se seraient certainement pas montrés aussi indulgents. « Quand tu veux, bébé. » Soufflas-tu, ta main s'enroulant automatiquement autour de la sienne, tandis que tu avais profité de la proximité avec le plan de travail, pour te hisser juste au-dessus. Tu aurais également pu jurer que ton palpitant, avait lui aussi manqué un puissant battement, appréhendant plus que jamais, ce scénario durant lequel, l'anglais réfutait poliment la proposition qui venait de lui être faite. Ce dernier, bien loin d'ailleurs d'imaginer l'ampleur de ton soulagement, lorsqu'il acquiesça, visiblement enthousiasme à ta requête. « Direction Vegas? » Poursuis-tu, ton regard toujours vitreux plongé dans l'immensité azurée du sien, ta tête se mouvant faiblement dans l'attente de son consentement. Effectivement, là non plus, faire dans le conventionnel ne t'avait pas nécessairement effleuré l'esprit, toi, qui avait déjà mentionné, et ce dans l'hypothèse inespérée où tu finirais un jour par te marier, que tu souhaitais amorcer les conjonctures différemment. « Il semblerait que tu aies prononcé les mots magiques. Tu sais comment parler à une femme. » Ouais, ou du moins à sa future femme, précisément. Incitant dans la foulée ton complice à se positionner entre tes jambes, tu parues amoureusement détailler chaque recoin de son visage, le coeur battant à tout rompre, jusqu'à ce que ses lèvres ne viennent finalement percuter les tiennes de plein fouet. « J'arrive pas encore à réaliser que je t'aime au point de te demander en mariage. » Ironisas-tu, bien qu'il s'agissait plus que jamais d'un fait avéré. Qui l'aurait cru, après tout? Frissonnant au contact de sa main, les tiennes reprirent immédiatement possession de son échine, tandis que ton front quant à lui, trouva immédiatement refuge contre le sien. « Je suppose que c'est effectivement ce que ça fait de toi, en ayant accepté. » Poursuis-tu, confuse, une pointe d'ironie s'insinuant sans plus tarder, parmi tes mots. Et autant l'admettre, contre toute attente, tu crevais déjà d'impatience à l'idée d'officialiser, ce qui ne semblait finalement plus, qu'à portée de main.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Dim 28 Jan 2024 - 23:31
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Rien n’aurait en effet prédit une trajectoire telle que la leur aux prémices de leur histoire, eux qui avaient connu bien des tempêtes avant d’imaginer un amour aussi authentique éclore entre eux. Et pourtant, aujourd’hui, Levi ne pouvait l’entrevoir que comme une évidence, incapable d’imaginer s’épanouir dans les bras d’une autre, ceux de Sahar lui apportant bien plus qu’il n’aurait pu l’imaginer, ni même espérer. Et pour rien au monde il n’aurait souhaité que leur histoire ne s’écrive d’une autre manière, bien que conscients qu’elle avait trouvé son point d’origine dans un chaos complet où leurs âmes avaient erré, sans but, avant de se trouver. À présent, elles s’étaient faites la promesse de ne plus jamais se quitter, qu’importent les circonstances, ce que Levi s’évertuait à faire comprendre à sa partenaire alors qu’elle avait douté de ses réactions suite aux révélations faites quelques instants plus tôt. L’anglais, il était définitivement prêt à tout pour lui prouver sa dévotion sans failles, n’ayant pas hésité à revenir à sa hauteur, renouant ce contact physique entre eux. « Demain ? » Proposa-t-il, sur un coup de tête, lui qui ne voyait aucune raison à ce qu’ils n’attendent davantage pour accueillir un nouvel être dans leur cocon, leur décision mûrement réfléchie. Et comme une décision ne venait jamais seule, leurs destins semblaient avoir pris une énième tournure, avec cette demande venue de nulle part formulée par Sahar. D’abord sonné par le sérieux de cette proposition, Levi laissa finalement entrevoir son enthousiasme plus que palpable à l’idée de se savoir officiellement lié à celle qu’il aimait follement. « Direction Vegas. » Répondit-il, sans l’ombre d’un doute, lui qui parvenait déjà à se visualiser devant l’autel, au milieu d’une chapelle, sur le point de prononcer ses vœux d’éternité à Sahar sous la bénédiction de parfaits inconnus. Il esquissa un sourire enjôleur à sa moitié, amusé et satisfait par les mots de sa promise qui semblait tout aussi charmée par sa façon d’entrevoir l’officialisation de leur lien. « J’savais que ça te plairait. Et tant que ça plaît à ma future épouse… » Souffla-t-il, ne se lassant pas de la sensation que lui laissaient ces mots, lui qui se précipita au plus près de son corps, son bassin butant à hauteur du sien avant que ses lèvres ne s’accaparent amoureusement les siennes. « Va falloir que tu réalises, au moment où il faudra me dire oui. » La taquina-t-il, glissant sa main sous son haut ample, effleurant son échine, leurs fronts calés l’un contre l’autre. « Faudrait que je songe à t’acheter une bague, au moins pour faire comprendre aux autres que tu m’appartiens. » Murmura-t-il, profitant de l’occasion pour réfugier son visage dans le creux de son cou, de loin son terrain de jeux favori, là où sa bouche s’amusait à tenter ses sensibilités. « J’ai déjà tellement hâte que tu sois ma femme, pour de bon. »
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Lun 29 Jan 2024 - 14:02
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Pour autant, tu n'en étais pas complètement aveuglée par la naïveté, parfaitement consciente, quant à cette éventualité plus que probante, pour le que le tableau relativement idyllique d'aujourd'hui, ne demeure sans anicroches à l'avenir. Effectivement, le monde dans lequel tu avais longtemps évolué, couplé par procuration à tes addictions plus que jamais omniprésentes, finiraient un jour au l'autre par potentiellement vous impacter de n'importe laquelle des manières. Mais tu tendais fermement à croire que si Levi n'avait pas détalé au à l'instant le plus opportun, il n'existait dans ce cas, aucune raison pour que tu continues à repousser le moment où ton âme, se lierait plus étroitement que jamais, à la sienne. Et autant l'avouer, personne, jamais, n'aurait misé sur le fait que tu aies été l'instigatrice de la résolution la plus conséquente de toute ta vie. Effectivement, plus du genre à disparaitre d'ordinaire lorsque les circonstances gagnaient généralement en ampleur, elles étaient devenues drastiquement différentes depuis que tu le fréquentais. Des plombes que tu t'efforçais de préserver ta bulle capitonnée d'autrui, en écartant systématiquement l'hypothèse de passer à la vitesse supérieure, jusqu'à ce que Levi ne débarque dans la foulée, et ne régente sur son passage, pas moins que la quasi-totalité de tes convictions. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, vous cohabitiez déjà sous le même toit, rendus au stade, de futurs mariés. « Demain. » Répétas-tu, en hochant la tête de haut en bas, sous prétexte, qu'adopter un animal supplémentaire, demeurait plus ou moins la continuité logique aux projets qui dorénavant, semblaient sur le point de s'amorcer. À l'évidence, ce n'était pas comme si vous n'aviez pas la place pour. Cependant, la conversation se recentra tout aussi rapidement, en faveur d'un élément plus considérable encore, à savoir, votre union définitive. Il s'agissait-là d'une étape relativement indispensable, nécessitant une organisation impeccable. Si tu te foutais bien de tout le baratin habituel, tu t'engageais à te marier, uniquement si tu avais la certitude que Marilyn serait présente pour assister à la cérémonie, pendant que Elvis, prononcerait sa bénédiction. « J'ai déjà hâte. » Admis-tu manifestement plus enthousiaste qu'à l'accoutumée, encouragée dans la foulée, par la vision relativement distincte des festivités, selon vous-mêmes. « Tu sais que t'es sexy, quand tu m'appelles comme ça? » Ça sonnait plutôt étrange dans un premier temps, toutefois, tu le savais, il ne s'agissait-là, que d'une question d'habitude. Et dans un mouvement, tes jambes s'entrouvrirent aussitôt pour lui permettre de se faufiler entre elles, ton corps se rapprochant quant à lui, au plus près du sien, ton front plaqué contre celui de ton complice. « Pas sûr que je réalise encore, ceci-dit. » Ironisas-tu une fois de plus, vibrant immédiatement au contact de ses mains venues effleurer ton échine directement à l'intérieur de ton accoutrement, tes bras encerclant sa nuque. « Tu parles des alliances? Parce que si c'est le cas, j'y mets également un point d'honneur. J'tiens moi aussi à ce que toutes ces garces, sachent qu'elles peuvent aller s'faire foutre. » Manquas-tu de justesse, de te mettre à grogner à l'évocation seulement, de toutes ces pétasses rodant d'un peu trop près autour du barman, notamment durant vos services. « J'te préviens tout de suite. Une fois mariés, c'est définitif. Genre, le divorce, peu importe sous quel prétexte, n'y compte même pas. Si tu dois m'appartenir, c'est pour de bon. » Murmuras-tu chaudement, en même temps que son visage parut disparaitre dans le creux de ton cou. De là, tu inclinas volontairement la tête sur le côté, un souffle échappant à ta vigilance, l'une de tes mains retraçant le chemin jusqu'à l'arrière de sa tête, pour s'enfoncer avec fermeté, parmi sa chevelure. « J't'aime tellement, j'crois que tu imagines pas. »
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Lun 29 Jan 2024 - 20:22
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Leur histoire était bien la seule entité en laquelle Levi fondait tous ses espoirs, convaincu que le destin s’était chargé de les ramener sur le même chemin pour une raison. Parce-que rien n’aurait prédit que leurs âmes ne finissent un jour par se lier de la sorte, quand on savait ce qu’elles avaient traversé. Finalement, c’était peut-être grâce à leurs fêlures si particulières qu’ils avaient osé faire le premier pas l’un vers l’autre, s’approchant des blessures qui faisaient écho à ce qu’ils avaient toujours connu. Et aujourd’hui, plus que jamais, ils éprouvaient le désir irrépressible d’officialiser ce lien si pur qu’ils avaient vu naître sous leurs yeux, éclore jusque dans la profondeur de leurs myocardes. Levi aurait continué de clamer son amour sur les toits du monde pour la rassurer de ses intentions, lui qui s’accrocherait à elle comme il s’accrocherait à la vie, incapable d’imaginer survivre dans un monde où leurs cœurs n’étaient pas entremêlés. Et la réponse à la demande de Sahar n’était qu’une évidence supplémentaire quant à l’amour qu’il éprouvait pour elle, incapable ne serait-ce que d’hésiter, la vision de leur avenir déjà écrite dans son esprit. Le monde pouvait bien les traiter d’inconscients ou de fous à lier, il savait de son côté qu’il serait éternellement fier de porter à son doigt la promesse d’une histoire sans fin. Et affirmer qu’il avait hâte de concrétiser leur envie commune était de loin un euphémisme, son regard éclairé d’une excitation palpable mêlée à une tendresse infinie. « Moi aussi. » Affirma-t-il après elle, la malice de son sourire ne le quittant plus, autant que son enthousiasme. Levi, il n’avait aucun mal à les visualiser main dans la main, au beau milieu de la nuit pour unir leurs destins de la manière la plus officielle qui soit, loin de Bowen et des jugements que leur couple avait suscité. « Quand je t’appelle comment ? Ma future femme ? » Continua-t-il, jouant volontairement avec les mots, aimant la sensation qu’ils lui laissaient au bout des lèvres. Parce-que cette réalité était la leur et qu’il ne la changerait pour rien au monde. Il se laissa guider entre les cuisses de sa favorite, dorénavant hissée sur le plan de travail, se rapprochant considérablement d’elle pour mieux laisser son regard la contempler avant de se laisser tenter par l’appel de ses lèvres. « Ça prendra son temps. Mais compte sur moi pour te rappeler tous les jours que t’es à moi. » Souffla-t-il, se délectant de leur proximité, de la chaleur qui émanait de leur étreinte rapprochée et qui lui faisait un bien fou après la distance qui s’était vilement insinuée entre eux. « Faudra qu’on s’occupe de ça rapidement alors. » Lâcha-t-il, conscient que ce signe distinctif leur permettrait d’afficher au monde entier leur appartenance, eux qui espéraient éloigner les plus téméraires. « J’crois que t’as pas idée d’à quel point j’te veux. J’me marie pas pour divorcer Sahar, j’veux qu’on soit ensemble pour toujours. » Ajouta-t-il, le temps de laisser ses lèvres vagabonder le long de son cou, aimant savoir que son contact parvenait encore à lui faire de l’effet, alors que ses mains continuaient de s’agiter lentement le long de son échine. « Tu veux manger quelque chose bébé ? Ça te ferait du bien. » Proposa-t-il, ayant évidemment remarqué sa fébrilité après ses excès de la veille, l’une de ses mains remontant jusqu’à son visage, le dégageant tendrement d’une mèche de cheveux rebelle.
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Mar 30 Jan 2024 - 13:11
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Les prochaines semaines demeureraient possiblement, lourdes de conséquences. Effectivement, il s'agissait-là de toute une organisation à planifier, d'éléments relativement essentiels, qu'il valait mieux de ne pas oublier. Levi, et toi, étant du genre plutôt anti-conformistes, c'était sans la moindre surprise que vous aviez immédiatement envisagé, de privilégier l'originalité à l'aspect désespérément traditionnel des cérémonies habituelles. Le fait était que, si l'idée provenait essentiellement de toi, ce dernier semblait-il, ne s'y était pas vraiment opposé. Selon toi, il n'existait que l'anglais pour adhérer à ce point à tes plans les plus douteux, un autre, t'aurait sans l'ombre d'un doute, déjà envoyé t'faire foutre. N'importe qui, n'aurait pas acquiescé aussi aisément aux dimensions profondément désastreuses de ta personnalité, à tes caprices foutrement versatiles, et dépourvus de sens. Selon toi, il n'existait que lui, pour ne pas extrapoler ton passif aussi dégradant que déplorable. Outre le fait que tu l'aimais éperdument, ce fut également pour toutes ces raisons confondues que tu ne voyais plus aujourd'hui, l'intérêt de repousser cet instant durant lequel ton âme se lierait définitivement à la sienne. Au fond, il t'en avait fallu du temps pour consentir à cette réalité de ne pas demeurer aussi inaccessible qu'envisagé au préalable, en effet, il n'appartenait clairement pas à tes accoutumances de lâcher du lest, au point de dorénavant, transgresser tes propres limites. Laissant à chacun tout le loisir d'exprimer son excitation en vue des événements à venir, tu fus plus que jamais, soulagée de constater que Levi, partageait la tienne. Exceptionnellement, tu ne différerais pas la tâche au lendemain, trop enthousiaste à l'idée de prendre le premier vol, vous menant tout droit à l'officialisation. « J'ai hâte que tu me le répètes, quand tu porteras tes lunettes. » Sans plus tarder, les gestes d'affections s'enchaînèrent, perchée sur le plan de travail, vos corps parurent tout bonnement incapable de ne pas amorcer une certaine proximité entre eux. En moins de temps qu'il n'avait fallu pour le dire, tes cuisses laissèrent ton complice se faufiler entre elles, tes lèvres percutant dans la foulée, les siennes de plein fouet. « Tu as conscience que ça signifie que tu ne seras jamais plus libre? » Soufflas-tu chaudement, sous-entendu que s'il ne l'était déjà plus depuis les mois précédents, il s'avérait sur le point de l'être encore moins, durant les prochaines années. Il t'appartiendrait de manière définitive, et t'allais dans ce cas, t'assurer que ça ne change jamais. « Demain? » Une moue faussement candide s'emparant aussitôt de tes traits, tandis que vous veniez déjà de repousser au lendemain, l'adoption de votre nouvel animal de compagnie. D'après toi, l'un n'empêchait pas l'autre. « C'est légal la séquestration quand on est mariés? » Poursuis-tu, tandis que l'une de tes mains trouva refuge à l'arrière de sa tête, sur laquelle tu pressas fermement, lorsque son visage disparu au creux de ton cou. Tu accusas spontanément d'un mouvement en avant, n'aspirant qu'à une chose, te rapprocher au plus près de ton complice. « J'ai pas super faim, mais j'suis pas contre l'idée que tu me montres de nouveau, l'étendue de tes talents culinaire, si c'est que ça. » Vins-tu renchérir, ton regard vitreux, mais non moins tentateur plongé dans l'immensité azurée du sien, alors qu'il s'était empressé au même instant de replacer l'une de tes mèches de cheveux, désespérément en bataille. Un sourire discret feignant aussitôt l'embrasure de tes lèvres, que tes mains, à l'inverse de tes paroles, semblèrent peu encline à le laisser s'échapper, chacune d'elles prostrées contre un bras différent de ton partenaire.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25008 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Mar 30 Jan 2024 - 18:03
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Une décision qui pouvait paraître précipitée aux yeux du commun des mortels mais qui était en réalité une évidence aux yeux de Levi. Et sans doute qu’il aurait été lui-même capable de lui proposer d’officialiser leur union si elle n’avait pas pris les devants. Jamais rien ne lui avait paru aussi évident que depuis qu’il fréquentait Sahar, n’ayant visiblement aucun mal à entrevoir l’évolution de leur lien, se délectant de chacun de ces aspects qui l’auraient autrefois rebuté. Aujourd’hui, tout paraissait différent et il le ressentait dans sa manière de l’aimer, aussi follement que passionnément, désormais incapable d’imaginer poursuivre son existence sans inclure sa complice dans chacun de ses plans. Et rien, pas même les frasques de sa vie passée, ne viendraient faire tanguer la confiance qu’il lui vouait, parce-qu’il savait combien elle était déterminée à le préserver, et ça ne pouvait qu’être la plus belle preuve d’amour qu’il lui avait été donné de recevoir. Se savoir promis à Sahar réveillait en lui une excitation inédite, presque palpable, alors qu’il savait pertinemment qu’ils avançaient tous les deux vers une contrée qui leur était encore inconnue et qu’ils avaient longtemps cherché à repousser. « Ça peut se faire. » Répondit-il, le ton et le regard ô combien enjôleurs, amusé par cette obsession de Sahar pour ses lunettes. Et leurs corps exprimèrent intuitivement ce besoin de se retrouver après avoir succombé trop longtemps au froid, Levi se faufilant contre le bassin de sa favorite, où il aurait tout le loisir de l’accabler d’attentions. Son visage à seulement quelques centimètres du sien, il ne résista pas bien longtemps à l’envie de l’embrasser, ses lèvres s’accaparant fiévreusement les siennes dans un échange plus qu’évocateur du manque qui l’accablait. « Tant mieux. Parce-que toi non plus. » Renchérit-il, une lueur espiègle traversant et éclairant le bleu azuré de ses yeux, lui qui ne pouvait pas être plus satisfait de la direction qu’ils étaient en train de prendre ensemble. « Quand tu veux. » S’amusa-t-il, à ses mots repris des siens quelques instants plus tôt et qui reflétaient à merveille leur impatience à l’idée de s’appartenir plus que définitivement. Ils semblaient tous les deux accorder un intérêt particulier à ce signe distinctif qui viendrait orner leurs doigts, espérant de ce fait écourter les tentatives des intéressés. « Ça l’est toujours quand l’autre est consentant, non ? » Fit-il mine de répondre, dans un sérieux relatif, ses lèvres se baladant contre la courbure de son cou, parsemant sa peau tous les deux centimètres de baisers à chaque fois un peu plus appuyés. « Laisse-moi encore quelques secondes. » Murmura-t-il, ses bras resserrant leur emprise autour de son buste, ne laissant aucun espace entre leurs corps, l’étreignant dans une tendresse infinie avant de venir écarter quelques mèches de cheveux de son visage. « T’es devenue trop habituée au fait que j’sois collant. » S’amusa-t-il, pointant du doigt le contraste entre son comportement au lever de Sahar et celui qu’il arborait maintenant, ses lèvres pressant sa joue une dernière fois avant qu’il ne s’écarte laborieusement de sa partenaire. Il se mit à chercher quelques ingrédients et contenants dans les placards, sous l’œil avisé de son âme-sœur qui le regardait s’agiter. « Même des pancakes, ça te donne pas envie ? » Demanda-t-il, cherchant bien évidemment à la faire changer d’avis, lui qui préférerait la voir ingérer quelques aliments après ses déboires de la veille.
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Mar 30 Jan 2024 - 20:34
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Le chemin parcouru depuis votre première rencontre, restait tout bonnement inespéré. Effectivement, quand on faisait le constat de la manière dont cette dernière avait débuté, et au vu des événements ayant suivi peu de temps après, une telle évolution s'avérait, tout simplement inattendue. La route fut désespérément semée d'embûches, le chaos plus d'une fois poussé à son paroxysme. Toi la première, tu n'aurais pas misé grand-chose en faveur de cette relation, qui tirait sa source essentiellement parmi la débâcle la plus complète, mais comble de l'ironie, aujourd'hui tu demeurais tout bonnement incapable d'exister de ta propre initiative, convaincue, possiblement à tort, de ne former avec Levi, plus qu'une seule et même entité. Addicte à en crever, le fait était que l'union que tu t'apprêtais dorénavant à mener à terme, ne représentait en fin de compte, qu'une continuité parfaitement logique à la passion qui vous submergeait depuis des lustres. Outre le fait que cet engagement paraissait potentiellement précipité, tu n'avais nullement nécessité de l'approbation d'autrui, à l'exception, naturellement, de celle de ton complice. Dans ce cas précis, et à voir votre enthousiasme ô combien fulgurant, il s'avérait indubitable qu'il n'existait selon toi, aucun intérêt à repousser le moment où ton être se confronterait définitivement au sien. « Je m'en fous d'être libre, j'veux juste être avec toi. » Avouas-tu dans un souffle, particulièrement évocateur quant à la dépendance qu'il représentait désormais, à lui tout seul. « Alors demain. » Insistas-tu, vibrant délibérément au son d'une impatience que tu ne cherchas même pas à lui dissimuler. De ton côté, tu le savais, il se révélerait également préférable te concernant, de ne pas perdre une seconde, pour planifier l'essentiel de votre voyage. « Si t'es trop consentant, ça gâche le charme de la séquestration. » Vins-tu spontanément ricaner, consciente que pas n'importe qui, demeurait en mesure d'adhérer à ton humour foncièrement caustique et dépourvue généralement de filtre, à l'exception une fois de plus, de ton âme-soeur avec laquelle, tu pouvais sans crainte te permettre d'être entièrement toi-même. Tes doigts pressant fermement à l'arrière de ta tête, t'aurais pu sans la moindre hésitation, aller jusqu'à te damner pour que cet instant ne connaisse jamais de fin. Son visage lové au creux de ton cou, tu vins aussitôt te délecter de chaque attention comme s'il s'était agi de la dernière, la tête significativement inclinée sur le côté, ton corps butant davantage contre le sien. « Tu sais que rien ne t'oblige à t'arrêter, si jamais. » Une moue faussement candide s'emparant sans plus tarder de tes traits visiblement encore tirés de la soirée de la veille, tu intensifias volontairement ton étreinte contre chacun de ses bras, sur lesquels semblaient s'être égarées, pas moins que tes deux mains. « Toi, t'es soit disant collant, moi j'suis entre temps devenue addicte, on forme une sacrée équipe tous les deux. » Ironisas-tu dans la foulée, sous prétexte qu'il s'apparenterait à un euphémisme d'affirmer que tu étais accroc, à l'évidence, tu avais même complètement vrillé. Et tu ressentais systématiquement un vent de frustration lorsqu'il s'éloignait de toi, qu'importe s'il était question d'une entracte de courte durée. La plupart du temps, tu en avais même été rendue à t'assurer, qu'il ne s'écarte pas outre mesure de ton périmètre, à l'instar d'aujourd'hui, lorsqu'il tu l'observas presque troublée, pendant qu'il s'affairait à la tâche, dans l'espoir de te satisfaire. « Est-ce que tu comptes en manger toi aussi? » Demandas-tu, un rictus tentateur s'embrasant au coin de tes pulpeuses, sans jamais détaler de ton perchoir, l'une de tes mains, se contentant seulement de récupérer le contenant en verre, dont Levi avait cherché à te débarrasser juste avant.
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Mar 30 Jan 2024 - 23:02
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Adeptes des chemins sinueux, ils étaient en effet passés par tous les stades, jusqu’à l’ignorance même, avant de se confronter à des sentiments bien plus profonds, le genre que Levi n’aurait pas imaginé ressentir d’aussi tôt. Ils avaient lutté contre vents et marées chacun de leur côté avant d’admettre l’inavouable, trouvant l’un en l’autre un refuge des plus rassurants, et Levi savait à présent avec certitude que Sahar était l’âme que la sienne choisirait pour l’éternité. Parti de ce constat, il n’était désormais plus nécessaire de laisser le temps s’écouler davantage avant qu’ils ne lient leurs destins officiellement, tous les deux éprouvant l’envie irrépressible d’être associés l’un à l’autre pour le restant de leurs jours. Et Sahar ne pouvait pas avoir plus raison en ce qui concernait cette liberté, qui ne leur était d’aucune utilité s’ils n’étaient pas ensemble. Parce-qu’elle n’avait sans doute pas idée d’à quel point il ne jurait que par elle, incapable de prendre une quelconque décision sans son approbation, intégralement dépendant de tout ce qu’elle était. « On est libres ensemble. Promets-moi que tu partiras jamais. » Murmura-t-il, l’idée même de s’imaginer sans elle lui paraissant insupportable, voir insurmontable, comme s’il savait que le monde s’écroulerait sous ses pieds si Sahar décidait de mettre fin à leur histoire. « Faisons ça. » Répondit-il, sans l’ombre d’un doute dans la voix, tout aussi enjoué à l’idée de mettre fin à ce semblant d’ambiguïté quand son corps et son âme appartenaient intégralement à une seule et unique femme. « J’avais oublié que t’étais du genre tortionnaire toi. » S’amusa-t-il, arborant une mine faussement désolée, lui qui ne demandait qu’à s’accaparer toute son attention à chaque instant, l’idée d’être son prisonnier l’enchantant bien plus qu’elle ne pourrait l’imaginer. Sa dévotion n’était définitivement plus à prouver, lui qui ne savait pas se tenir dans la même pièce qu’elle sans tenter une approche, sa bouche se réfugiant chaudement dans le creux de son cou alors que ses doigts dévalaient lentement les courbes de son échine. Levi savait pertinemment qu’il avait l’air d’un drogué en manque de sa dose, Sahar représentant à elle seule sa plus grande addiction, celle dont il ne guérirait jamais. « Je sais, mais je risque de vraiment pas être raisonnable si je commence comme ça. » Susurra-t-il, effleurant tout juste sa mâchoire avant de redresser son visage à hauteur du sien, encore apaisé par la chaleur que lui procurait son étreinte, lui qui se savait capable de passer une existence entière à lui délivrer et recevoir son affection. « C’est c’qui fait qu’il y a des étincelles entre nous. » Et par étincelles, il voulait dire des incendies ravageurs, le genre qui se propageaient dans le creux de leurs entrailles, les embrasant jusqu’à ce que leurs désirs ne soient enfin assouvis. Avec une difficulté plus que palpable, Levi s’écarta de sa favorite, s’affairant au plus vite à prévoir les ingrédients pour la recette qu’il avait en tête, cherchant à négocier avec Sahar quant à la possibilité qu’elle n’ingurgite elle aussi quelque chose. « Si j’en fais, c’est pour nous deux. » Répondit-il, accrochant son regard joueur et ô combien hypnotisant, l’anglais se forçant au calme pour rester concentré et pour ne pas vriller vers sa plus grande tentation. Finissant sa préparation après quelques minutes, il s’affaira derrière les fourneaux, réalisant la recette imaginée, humant les premières effluves aux notes sucrées. « J’crois que ça va me vexer si tu goûtes pas. » Ajouta-t-il, tous les deux conscients de ce qu’il cherchait à faire.
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Mer 31 Jan 2024 - 14:01
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Effectivement, Levi et toi, ça n'avait pas immédiatement sonné telle une évidence, et ce, pour plusieurs raisons, plus viables que jamais. Tout portait à croire, que vous auriez fini par ne plus du tout vous adresser un mot, aussi insignifiant soit-il. Vous aviez également plus d'une fois, tenté de préserver le monde entier de vos frasques aussi délétères, que des événements les plus inattendus. Longtemps restée dans le déni, tu t'étais efforcée autant que possible de réfuter à l'inévitable. Et même si tout ou presque tendait à te faire passer pour une impostrice, tu n'avais pourtant, strictement rien anticipé du cataclysme venu dans la foulée, amorcer le chaos le plus complet. Contre toute attente, tu n'avais pas prévu que l'anglais irait jusqu'à régenter l'ensemble de ta vie, au point de laisser derrière toi, âmes triturées et accoutumances de longue de haleine. Néanmoins, ça n'avait pas empêché votre relation de débuter sur les chapeaux de roue, cette dernière s'étant tout aussi rapidement muée en passion on ne peut plus démesurée. De presque rien, vous en étiez dorénavant rendue au stade, où semblait-t-il, vous passer l'un de l'autre, se révélait comme tout bonnement, inimaginable. D'ordinaire plus que réticente à l'engagement sous n'importe laquelle de ses formes, tu ne cessais manifestement d'enchaîner les revendications contraires, ne jurant dorénavant que par Levi, que tu considérais comme le point culminant de ton existence. « J'ai l'air de quelqu'un sur le départ? » Ironisas-tu à nouveau, sous prétexte que ton favori, se doutait par avance, que tu n'irais nulle part sans lui, jamais. Comment pourrais-tu seulement envisager de t'échapper, lorsque tu n'aspirais dorénavant qu'à une chose, faire de lui une priorité absolue, et de laquelle il te serait à jamais impossible de revenir. Hochant spontanément la tête de haut en bas en guise de réponse, tu lui adressas également une moue satisfaite, preuve notamment, de ta volonté non dissimulée d'accélérer les événements dans la mesure du possible. « C'est effectivement un terme, qui je trouve, me définit plutôt bien. Ça parait tout de suite, plus excitant. » Poursuis-tu, usant comme à ton habitude d'un sarcasme, plus ou moins maîtrisé. Les marques d'affections se succédant, l'anglais restait probablement le mieux placé pour savoir, que la ténacité n'était pas ce qu'il te caractérisait le plus, et que, par conséquent, il ne te faudrait pas de davantage pour l'implorer de nouveau dans les plus brefs délais. « Personne ne t'a demandé de l'être. Puis, j'ai pas particulièrement le sentiment, qu'être raisonnable, ce soit ton fort. » Ton visage dorénavant positionné à hauteur du sien, tes iris parurent soudain inondées d'une lueur tentatrice, la mine sans équivoque. Malgré ton état encore léthargique de la veille, demeurait un désir qui s'étendait en permanence avec plus ou moins de ferveur, et ce moment-là, ne dérogeait pas à l'accoutumée. « En vrai, j'aurais jamais imaginé qu'on en arriverait-là. » Avouas-tu le plus naturellement du monde, l'une de tes mains, profitant de la distance temporairement instaurée par ton amant, pour venir se saisir du contenant accessoirement délaissé les secondes précédentes. Aussitôt tu le vis s'agiter aux fourneaux, usant d'une multitude de stratagèmes pour espérer peut-être, te voir t'alimenter. Outre le fait que tu aies outrageusement consommé la veille, tu n'avais depuis, rien ingéré de plus consistant. « Tu essayerais pas de me faire culpabiliser par hasard? » Une interrogation purement rhétorique, que tu en devinais déjà, parfaitement le sens. Pas du genre à le confronter, ce qu'il voulait, il l'obtenait. Le goulot dorénavant situé entre tes lèvres, tu te délectas d'une lampée supplémentaire, le visage grimaçant. « T'en veux? Pour l'occasion. » Bouteille tendue en direction de ce dernier, tu l'incitas à partager ton liquide clairsemé, sous réserve de circonstances peu anodines. D'ordinaire, tu t'avérais même plutôt réfractaire à la moindre de ses consommations. Si tu te permettais de ton côté de transgresser toutes les limites, tu t'opposais en revanche, à l'idée qu'il en fasse de même.
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Jeu 1 Fév 2024 - 0:42
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Ils avaient réussi à déjouer les plans de l’univers, sans même l’avoir prémédité, eux qui étaient les premiers surpris de constater à quel point leur relation avait évolué, partant du néant pour occuper désormais l’intégralité de leur vie. Parce-que Levi, il ne jurait plus que par sa partenaire de vie, vouant son existence entière à la sienne, incapable d’imaginer ne serait-ce que survivre une seule journée sans elle. Il état accroc, dans le sens premier du terme, dévoué jusqu’à son dernier souffle à celle qu’il avait choisi d’aimer pour la vie. Et il se foutait bien des convenances et du politiquement correct, ne voyant aucun mal à unir définitivement leurs existences s’ils étaient tous les deux consentants et conscients de la direction qu’ils désiraient prendre. Levi, il ne voyait cette étape que comme la continuité logique de leur relation, qui avait évolué plus rapidement que la moyenne mais qui ne perdait pas pour autant en légitimité. « J’te laisserai pas faire de toute façon. Mais c’était pas la réponse que j’attendais. » Lâcha-t-il, faisant mine de rouler des yeux, lui qui avait envie d’entendre sa favorite lui promettre l’éternité, une énième fois, convaincu qu’il ne se lasserait jamais de ses promesses. Sûrement que l’idée de lui appartenir corps et âme pour toute une vie l’enchantait bien plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer, lui qui n’imaginait passer ses jours dans aucune autre étreinte que la sienne. « T’es diabolique. Et le problème c’est que j’aime trop ça. » S’amusa-t-il, continuant de la contempler avec cet air ô combien subjugué, presque rêveur, lui qui peinait encore à se faire à l’idée que Sahar lui appartenait entièrement. Il s’était réfugié contre elle, visiblement incapable de ne pas être démonstratif lorsqu’elle était dans les parages, surtout lorsqu’on savait à quel point il avait dû se faire violence pour paraître distant quelques instants plus tôt. « Je sais que tu préfères quand je le suis pas mais si je commence, j’vais plus m’arrêter. Et on sait tous les deux très bien que c’est pas une bonne idée. » Sous prétexte qu’ils passeraient la journée entière à consumer leur amour dans les draps sans se soucier du monde entier, Levi n’ayant aucun limite lorsqu’il s’agissait de Sahar. Il avait esquissé un sourire à son aveu, ses lèvres parsemant tout juste son front de quelques attentions. « J’espère que tu regrettes pas. » Joua-t-il, n’ayant pas besoin de lui avouer que lui non plus, n’aurait probablement jamais imaginé qu’ils auraient pu prétendre à ce genre d’évolution ensemble. Il s’était finalement écarté de sa bien-aimée non sans difficulté, s’assurant de laisser son regard traîner sur elle dès que l’occasion se présentait, tandis qu’il s’affairait à préparer la recette de pancakes. « Absolument pas. J’veux juste que tu fasses honneur à ma recette. » Répondit-il, un air faussement innocent étirant ses traits, alors qu’elle savait aussi bien que lui qu’il jouerait de tous les stratagèmes possibles pour la voir manger. « En retour, tu mangeras ? » Tenta-t-il une énième fois, en observant le contenant en verre tendu vers lui, s’en saisissant dans la foulée pour en avaler une gorgée, avant de rendre la bouteille à Sahar. « Mon corps était pas préparé à ça. » Lâcha-t-il, grimaçant à la sensation de brûlure qui réchauffa son œsophage, avant qu’il ne s’élance dans la cuisson de sa préparation, dressant les premiers pancakes dans une assiette, y ajoutant une touche sucrée avant de la tendre à sa favorite. « Pour l’occasion ? » Proposa-t-il, reprenant volontairement ses mots, cherchant plus que jamais à la convaincre de se laisser tenter par l’assiette.
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Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Jeu 1 Fév 2024 - 17:10
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Ton existence, en un temps record s'était octroyée une tournure que tu n'aurais même pas osé imaginer. Depuis que tu fréquentais Levi, tes plans avaient considérablement changé, quelques-unes de tes aspirations également. Qui te connaissait un tant soit peu, pouvait sans mal deviner l'intégralité de tes réticences à l'idée de mener une existence rythmée essentiellement de sacrifices. Comble de l'ironie, en quelques mois seulement, tu avais de toi-même fait le choix de les enchaîner, d'abord en acceptant l'évidence pour le moins troublante, du chaos s'étant immédiatement amorcé à l'arrivée de ce dernier dans l'enceinte du Wojna's, et plus que jamais en partageant ton lieu de vie, considéré depuis toujours comme relativement inaccessible, en passant par une demande en mariage formulée à la hâte. Le fait était que, Levi, avait tout bonnement impacté ta vie d'une emprunte indélébile. S'il ne pourrait éventuellement jamais modifier tes comportements outre mesure en dépit des substances que tu ingérais quotidiennement, il avait à lui seul, régenté une part non négligeable de tes convictions, jusqu'ici, les plus ancrées. « J'te promets que je partirai jamais. Toi, peut-être, mais moi en revanche, j'irai nulle part. » Sous couvert, qu'il existait effectivement, davantage de risques pour que ton complice ne vienne un jour à se détourner de toi, plutôt que l'inverse. Tu en étais à ce point convaincue, que tu ne voyais pas nécessairement l'utilité de le lui préciser. Cependant, tu pouvais facilement entrevoir le doute, au vu des circonstances au travers desquelles s'était effectuée la transition jusqu'à lui. « Moi, diabolique? Alors excuse-moi, mais je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » T'exclamas-tu, arborant aussitôt une moue faussement offensée, en agitant une main devant toi. Levi avait parfaitement raison, cette appellation te sied à merveille, puisque que tu pourrais sans la moindre hésitation, consumer le restant de la journée à le tenter de la manière la moins éthique qu'il t'ait été donné d'user. « Tu sais que tu me frustres quand tu fais ça? » Sous-entendu, que ton amant, t'avait habitué à bien moins de réticences, toutefois, tu saurais t'en contenter, notamment, jusqu'à ce que tu ne sois plus en mesure d'endiguer le brasier venant dangereusement pulser au creux de tes reins au fil des heures. « Si, d'ailleurs, c'est bien parce que je regrette, que j'ai pensé que l'on devrait se marier. » Ironisas-tu de nouveau, te délectant au passage des quelques dernières attentions insufflées par ce dernier, avant qu'il n'instaure une certaine distance entre vous deux. Récupérant dans la foulée ton précieux contenant en verre, tu ne perdis pas de temps pour repositionner son goulot jusqu'à tes lèvres, le visage grimaçant, tandis que ton regard ne se détourna qu'à de très rares occasion de ce dernier, qui s'affairait déjà derrière les fourneaux. « Cesse d'user de manipulation Wheeler, ça c'est mon truc. » Dis-tu, bras tendue dans sa direction, une moue inquisitrice pointant parmi tes traits les plus léthargiques. Ce fut également un sourire discret qui s'amorça parmi tes pulpeuses, dès lorsque tu l'observas se délecter à son tour, du liquide clairsemé et relativement aigre, avant de revenir presque immédiatement à la préparation de ses pâtisseries, les secondes qui suivirent. « Petit joueur. » Soufflas-tu, provocatrice au possible, tes iris traversées d'une lueur similaire s'éternisant sur les Pancakes tout juste disposés dans une assiette, tendue cette fois, par Levi, venu volontairement s'accaparer tes propres mots. « Tu lâcheras pas, n'est-ce pas? » Poursuis-tu avant de te saisir de cette dernière, consciente que malgré un effluve relativement alléchant, les chances pour que tu parviennes à les terminer, s'avéreraient inespérées.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25008 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi). Ven 2 Fév 2024 - 0:08
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Le cours des événements leur avait échappé sans même qu’ils n’aient eu le temps de le voir venir, les embarquant dans une aventure des plus folles où leurs âmes avaient fini par se trouver, dans le chaos le plus total. Et aujourd’hui plus que jamais, ils semblaient tous les deux comprendre qu’ils avaient saisi leur chance à cette période précise, en se choisissant envers et contre tout, quand bien même le monde s’était semble-t-il dressé devant eux. Ils avaient lutté contre vents et marées, déjoué les plans de leurs destins tracés pour s’accorder une chance sans imaginer la tournure que prendrait leur relation quelques mois plus tard. Et Levi, il n’avait aucune raison de regretter tout ce qu’ils avaient traversé ensemble, convaincu que leurs hauts et leurs bas les avaient mené à ce qu’ils s’apprêtaient à franchir maintenant, cette nouvelle étape qui lierait à tout jamais leurs existences. « Sahar, je partirai jamais. T’as pas idée d’à quel point je tombe en ruines sans toi. » Souffla-t-il, incapable de la laisser penser qu’il existait un monde où leurs âmes vivaient séparément, lui qui était tout bonnement incapable d’entrevoir ne serait-ce qu’une seule journée sans sa favorite. Il craignait avant tout qu’elle ne vienne à regretter d’une quelconque manière sa décision, qu’elle finisse par éprouver une certaine lassitude au creux de ses bras. « Moi je sais parfaitement de quoi je parle. Et tu sais tout aussi bien en jouer. » Ajouta-t-il, un sourcil suspicieux arqué en sa direction, amusé par sa manière de dissimuler la réalité derrière cette innocence à peine surjouée. Il aurait été capable de passer la journée entière à lui délivrer de l’affection et à en recevoir, véritablement accroc à son contact dont il ne parviendrait jamais à se lasser. « Ça te donne encore plus envie de me sauter dessus ? » Demanda-t-il, jouant à son tour la carte de l’innocence, lui qui savait combien l’attente pouvait être insupportable quand leurs désirs parlaient plus fort que tout, jusqu’à embraser leurs sens. Et Levi, il s’était fait davantage violence pour s’écarter de sa bien-aimée, rassuré par ses mots qui mettaient en évidence la clarté de ses sentiments. S’affairant à la tâche, il avait tenté de se focaliser sur son but premier, concentré sur la réalisation de cette pâte à pancakes, bien que ce ne fut sans compter sur l’influence de sa partenaire qui lui proposa quelques gorgées de son breuvage alcoolisé. « Je fais rien du tout. C’est un échange de bons procédés, c’est tout. » Renchérit-il, une lueur ô combien malicieuse traversant l’azur de ses iris, alors qu’il s’empara de la bouteille en verre dans la foulée pour en avaler quelques gorgées, incapable de ne pas grimacer sous l’amertume de la boisson. « J’suis plus habitué au café à cette heure-ci. » Tenta-t-il de se justifier, amusé par sa réaction, profitant du même moment pour tendre vers Sahar une assiette dressée par ses soins, contenant les pancakes tout juste cuits. « Jamais. » Conclut-il, lui lançant un clin d’œil complice, désirant la voir éponger les excès de la veille, quand bien même il n’était pas forcément question de terminer le contenu de l’assiette. Gardant un œil avisé sur son âme-sœur, il prépara une deuxième fournée de pancakes qu’il dressa dans une seconde assiette, en goûtant une première bouchée. « Ça te plaît quand même ? » Demanda-t-il, appréhendant presque l’avis de Sahar, conscient que son estomac devait encore être noué après les substances qu’elle avait ingérées. « Après j’peux toujours me dévouer pour être ton petit-dej’ si jamais. » Lâcha-t-il, entre l’amusement et la provocation, sa main glissant chaudement sur la cuisse de sa partenaire, tendant la nuque pour venir lui voler un baiser vif.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.