If I follow you to the river, send my blues out to the sea + Andrew

Dernière réponse de Drew:

Elle n'en savait rien, Charlize, si Andrew était capable de gérer ou non, à quel point il était addict, si l'autre soir il s'était juste mis minable à cause de ce triste anniversaire. En vérité on en était toujours au même point, la brune ne connaissait pas le musicien et elle avait préféré que tout s'arrête plutôt que de chercher à devenir plus intimes. Sans parler de proximité physique, mais d'apprendre réellement qui il était, quel était son passé, ses peurs, ses doutes. Elle redoutait des réponses qui feraient écho à son propre vécu. Seulement la pâtissière devait accepter que tout le monde avait ses faiblesses et elle réalisait que Drew lui manquait énormément et que, peut-être, ça vaudrait le coup d'aller plus avant. Que malgré leurs souffrances, quelque chose de beau pourrait ressortir. Ce soir, elle avait envie d'y croire. Et elle se montrait donc entreprenante, là où il avait fallu plus d'un an pour qu'ils soient un tant soi peu proches, ce soir elle passait à la vitesse supérieure, ça faisait des mois qu'ils voulaient autant l'un que l'autre mais qu'ils n'osaient pas qu'ils avançaient un pas pour reculer de trois. C'en était assez. OK, je te suis. En temps normal il y aurait eu une alerte rouge, gros gyrophare et sirène retentissante dans sa tête, pour annoncer sans détour qu'elle avançait en terrain miné. Et elle aurait changé d'avis. À ce moment-là elle attrapait la main de Drew sans aucune intention de la lâcher. Ensemble ils fendirent la foule des fêtards, Lize ne vit pas les regards de ses amies qui n'avaient pas manqué son rapprochement avec le commerçant. Elle se moquait du monde qui l'entourait, seule la légèreté qui l'habitait était importante. Dehors respirait mieux, mais il y avait encore trop de monde. Ils marchèrent en silence jusqu'à l'appartement du musicien, sans se lâcher une seconde. Elle se laissa guider dans les couloirs, puis dans le logement qu'elle découvrait. Elle ne s'était pas attendue à ça, à cet intérieur aseptisé, chirurgicalement rangé. Au contraire, elle avait songé que Drew vivrait dans un joyeux bordel d'artiste, plein de partitions de musiques et de livres empilés dans des tours bancales. Elle réalisait qu'il lui ressemblait totalement sur ce point. C'était enfin le silence, enfin juste eux. Une proximité nouvelle, une intimité intimidate. Mais pas effrayante. Ce que tu as, ça n'a pas d'importance. Elle lui sourit en s'adossant doucement à un mur, elle avait la tête qui tournait légèrement, ce n'était pas désagréable. Qu'importe qu'il ait de l'alcool ou non, elle était assez ivre, du moment qu'il revienne auprès d'elle au plus vite.

@Andrew Parish

Première partie ♡

Maintenant qu’il n’y avait plus qu’eux, le silence était devenu assourdissant. Dans le bar, les basses avaient délivré une musique forte, trop forte, dont les restes vibraient encore dans ses oreilles et dans tout le corps de la brune. Charlize était dans un état qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps, l’ivresse mélangée à la hâte de ce qui pourrait se passer ensuite avec Andrew. Elle n’avait pas, peur, elle était grisée par un mélange d’alcool et d’adrénaline, les baisers qu’elle avait échangés avec le musicien lui restaient encore sur les lèvres et elle en voulait davantage. Mais elle n’était pas pressée non plus, ils avaient tout leur temps. Peut-être d’ailleurs finirait-elle par s’écrouler de sommeil sur le canapé avant même d’avoir commencé quoi que ce soit. Au fond, ça n’avait pas d’importance parce qu’elle venait de retrouver celui qui lui manquait depuis des semaines, des mois probablement. Elle avait eu tort d’avoir peur, ça n’avait pas évité le manque, au contraire, le temps l’avait amplifié. Il revint vers elle avec un verre qui sentait bon l’ananas, Lize doutait qu’il ait mis de l’alcool dedans et sa réponse lui confirma que non. Il ne le disait pas, mais elle avait compris, il jugeait qu’elle avait trop bu. Certainement que Drew avait raison, il valait mieux qu’elle s’arrête là, elle ne voulait pas l’effrayer ou faire remonter de mauvais souvenirs, elle se rappelait que, sous certains aspects, ils étaient le miroir de l’autre. Et puis elle était assez désinhibée, elle n’avait pas besoin de plus, le bonheur de l’avoir retrouvé, d’être à présent seule avec lui, entretenait l’ivresse, même si ce n’était plus la même. Merci. Articula-t-elle en attrapant son verre et le portant à ses lèvres sans le quitter des yeux. Le goût du sucre lui fit du bien, la pâtissière réalisait qu’elle n’avait pas mangé grand-chose ce soir-là. Le beau brun attira sa conquête contre lui et Charlize rit pour venir capturer sa bouche. Elle l’embrassait avec sensualité, sa main cherchait la nuque du musicien. Il mit fin à ce baiser pour s’inquiéter de son état. Elle sourit, amusée. Il ne l’avait encore jamais vue ainsi, aussi libre, aussi légère. Ce soir, il semblait presque qu’elle n’avait jamais vécu aucun drame dans sa vie, qu’elle était ce genre de femme un peu frivole qu’elle pouvait jalouser quelques fois. Ça ne durerait peut-être pas, mais, dieu que c’était bon de se laisser aller. Oui, je me sens bien. Elle le rassurait, tout en jouant avec les cheveux de sa nuque, plongeant son regard dans le sien. On peut s’assoir si tu veux. Discuter. On a une nuit entière rien que pour nous. De cette façon, elle lui apprenait qu’elle n’était pas attendue, ni par Romy, ni par Imogen, ce soir, elle était libre, parfaitement libre.

Danser toute la nuit, rire, dans les bras d’Andrew, ça paraissait être un excellent programme pour Charlize. Cette nuit tout lui semblait simple, possible, sans aucune barrière, aucune peur qui l’entravait. Les effets de l’alcool étaient pour beaucoup dans cette belle euphorie, mais à ce moment-là elle aurait voulu ne jamais redescendre, rester cette personne qui n’avait pas d'autres problèmes que la gueule de bois qui l'attendait au matin. Alors elle était prête à prolonger la nuit, à profiter de ce temps qui lui était offert, comme une deuxième chance de séduire cet homme. D’ailleurs, à bien y penser, ils n’avaient rien fait pour se séduire, à la base, autant Drew que Lize, ça leur était un peu tombé dessus par hasard, sans qu’ils soient préparés. Alors que ce soir c'était parfaitement différent, il y a avait ces regards qui ne mentaient pas, qui embarrasaient tout son corps, il y avait ces baisers douteux qu’ils n'avaient encore jamais osé se donner. Oui, c'est une bonne idée de la musique.,acquiesça-t-elle avec un sourire. Avant de se laisser embrasser une fois sur le canapé. Je n'avais pas dansé comme ça depuis des années, c'est sur ! Elle-même peinait à se rappeler qu'elle avait aimé ça un jours, mais son corps avait gardé la mémoire du rythme et elle s'était ainsi naturellement laissé emporter par le rythme dans ce bar. Des secrets je ne sais pas. Mais il y a sûrement plein de choses que tu ignores sur moi, oui. Répondit-elle avec une pointe d’espièglerie. Tu n'as qu'à demander. Ajouta-t-elle avec un sourire en coin avant de porter son jus de fruit à ses lèvres. Je ne pensais pas non plus que tu aimais danser. Il lui avait même semblé, le soir du concert, que Drew avait dit ne pas aimer ça. C'était donc une bonne surprise de le voir sur la piste.

La belle pâtissière hocha la tête positivement, elle avait en effet tout le loisir de profiter d’une soirée sans contraintes. Non pas que sa fille soit une charge pour elle, absolument pas. Non pas que se lever tôt chaque matin pour ouvrir son labo était difficile, elle adorait ça, Charlize ayant toujours été un early bird. Mais se dire que, pour une fois, elle n’avait rien à penser, c'était plutôt agréable, surtout en la compagnie du guitariste. Tu n’es pas mauvais danseur, tu te trompes. Il l’invitait d'ailleurs à se lever, lui tendant la main pour qu'elle le rejoigne. La brune déposa son verre sur la table basse et, dans un mouvement souple et félin, elle atterrit dans ses bras. La musique était entraînante, Lize se laissa emporter par le rythme. Elle ne quittait pas son cavalier des yeux. Tu es peut-être un peu raide sur tes jambes. Mais ça te donne un air détaché. Sexy, même, mais ça, elle le gardait pour elle. Sa proposition était ambitieuse, visiblement ça plaisait au musicien qui semblait vouloir se prendre au jeu. Oui, évidemment. Répondit-elle le plus sérieusement du monde. Charlize était, d'autant plus, connue pour sa franchise. Et toi, tu seras honnête si je te questionne ? Demanda-t-elle alors qu’il la faisait tourner au milieu du salon. J’aime la pâtisserie. Je sais, c'est facile, mais j’ai toujours été passionnée par les gâteaux, depuis mon enfance. Hmm j’aime l’opéra et la peinture. Mets moi dans un musée face aux Impressionnistes, je peux y passer des heures. J’aime beaucoup quand tu souris, ça donne l’impression que tu es plus accessible. Et sur ce compliment, Lize s'éloigna un peu de lui pour se laisser porter par la musique, elle ondula en rythme, elle ferma les yeux , pour mieux les rouvrir et les plonger dans ceux de Drew. Elle s’approcha de lui pour l’embrasser.

Ce soir, Charlize avait envie de croire à tout, même au fait qu’il accepterait de répondre à ses questions. En même temps, jusque-là, de tous les deux, Andrew avait été le plus honnête. Le soir où elle l’avait récupéré dans le bar, il s’était confié comme jamais, elle ne l’avait espéré. Et elle, elle n’avait pas osé lui dire que tout ça lui faisait peur, elle avait simplement opté pour le silence. Elle l’avait amèrement regretté, quand ils s’étaient éloignés, jusqu’à finir par mettre fin à une quelconque histoire. Ce soir, c'était sa seconde chance, elle était plus joueuse, elle la saisissait, elle avait cette impression de n’avoir plus peur de rien. Elle hocha la tête, oui, c’était donnant-donnant, ça lui convenait bien. Elle pouffa d’un rire amusé alors que sa seule question le concernait lui. Elle était consciente qu’elle était, en temps normal, tout aussi inaccessible que lui, mais elle ne pouvait nier qu’il l’impressionnait. Effectivement il y avait ce truc, quand il la regardait, qu’elle n’expliquait pas. Tu es difficile à apprivoiser, disons. Elle sourit à nouveau, avant de se laisser emporter par la musique. Il était difficile de la reconnaître ce soir, elle semblait si différente. En même temps, ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi libre, comme si un poids s’était envolé, la rendant plus légère. En deux pas gracieux, elle s’était rapproché de lui, un de plus, elle était dans ses bras, le baiser qu’ils échangèrent était plein de passion, Lize en eut des frissons. Elle sourit alors qu’il replaçait quelques mèches de ses cheveux, c’était le cadet de ses soucis, qu’elle soit décoiffée. Son sourire s’élargit considérablement quand il lui souffla son aveu. Ils dansèrent quelques pas, serrés l’un contre l’autre, sans se quitter des yeux. Tu l’aurais invitée ici, si tu ne m’avais pas croisé ? Charlize faisait allusion à la blonde du bar, celle avec qui il dansait, avant qu’elle ne le lui vole. En soi, ça n’avait pas d’importance, mais peut-être qu’elle était un peu jalouse, tout compte fait.

Elle en était bien consciente, Lize, qu’elle n’avait pas aidé la cause non plus. Elle avait été froide et distante avec Andrew, cassante également, juste parce qu’il lui faisait peur. La vérité était pourtant toute simple, depuis Axten, elle ne savait pas comment se comporter avec un homme qui lui plaisait. Et quand bien même, à quoi ça servirait si c’était pour qu’il parte, de son plein gré ou par la force des choses. Elle, plus que n’importe qui, était consciente qu’on pouvait bien s’aimer du plus fort qu’on pouvait, parfois la vie séparait ceux qui s’aimaient. Ce soir, elle était désinhibée, elle n’avait plus de barrières, plus de garde-fou et elle se sentait follement libre. Un peu trop folle d’ailleurs, mais ça, si elle devait le réaliser, ce ne serait que le lendemain. Elle esquissa donc un sourire mi-timide, mi-amusé, oui, elle savait qu’elle pouvait être inaccessible, c’était même volontaire. Elle n’avait pas tellement réfléchi avant de lui poser sa question et la réponse, très honnête, de Drew la piqua. Que ce soit ici ou chez elle, là n’était pas la question en soi, il aurait fini la nuit avec cette blonde, il l’avait confirmé sans détours. Elle pinça alors les lèvres, puis hocha la tête. Elle avait joué, elle avait perdu. Oui, elle était jalouse, de savoir qu’il pouvait désirer d’autres femmes, ou simplement qu’il était plus libre qu’elle. Là où Charlize n’arrivait pas à se bouger pour rencontrer quelqu’un, surtout avec les sentiments qu’elle avait pour lui, le musicien, lui, vivait sa vie d’homme sans barrières. Elle s’éloigna un peu de lui, pas beaucoup, mais juste assez pour qu’il comprenne qu’elle était piquée. Heureusement, le brun savait lui parler et sa question lui arracha un sourire. Elle passa ses bras autour de son cou, caressa sa nuque, la naissance de ses cheveux. Ça dépend où tu comptes me faire dormir. Lui chuchota-t-elle au creux de l’oreille. Mais qui était cette femme ?! Elle embrassa son cou, caressa ses cheveux. Elle sentait une douce chaleur monter dans son ventre. Il la séduisait avec des crêpes, mais tout le reste l’attirait déjà. Elle se redressa en écoutant sa question, plongea son regard dans celui de Drew, fronça les sourcils avant de déposer une main sur sa joue avec tendresse. Oui. Ça m’a fait peur. Peur qu’on n’arrive pas à surmonter nos démons, qu’on se tire vers le bas. Elle laissa s’échapper un soupir. Et puis je m’en suis voulu de n’avoir rien fait pour qu’on se donne une vraie chance, pour ne pas t’avoir soutenu quand tu allais mal. Mais peut-être que ce soir, c'est notre deuxième chance, il faut juste qu’on la saisisse. Elle cherchait l’approbation dans son regard, un accord quelconque.

Charlize répondit d’un rire amusé à la proposition de son partenaire. Puis elle afficha une mine sérieuse, comme si elle réfléchissait à la question, pesant le pour et le contre. Un lit king size rien que pour moi, c’est tentant. Non pas qu’elle partageait son grand lit avec beaucoup d’hommes, en vérité depuis son mari, aucun n’avait dormi avec elle. Excepté Percy, quelques fois, quand elle lui demandait de rester pour ne pas être seule, mais, même s’il la prenait dans ses bras, il ne faisait qu’y dormir. Ses sœurs, parfois, se relayaient à ses côtés, ça arrivait aussi. Mais le plus souvent, c’était Romy qui se glissait sous les draps au milieu de la nuit ou au petit matin. Elle nichait sa petite tête dans le cou de sa mère et dans ces moments-là, Charlize espérait presque qu’elle arrête de grandir. En d’autres termes, Charlize ne profitait pas pleinement d’un grand lit pour y faire des galipettes ! Et la perspective de partager celui de Drew était tentante, très tentante même. On verra ce que la nuit nous réserve alors… Elle esquissa un sourire un peu plus retenu tandis que le brun affirmait qu’il ne comptait pas laisser passer cette nouvelle chance, son cœur lui sembla ainsi plus léger encore. Et puis elle l’écouta sans le couper. Elle laissa s’échapper un petit rire, si le musicien avait su que ce fameux soir, quand elle avait compris que c’était Léo qui l’appelait, elle avait failli lui raccrocher au nez. J’ai failli te laisser dans un coin de bar ! Elle lui sourit avant de continuer. Mis à part tes fréquentations douteuses et ton visage abîmé, j’ai bien aimé cette fin de soirée avec toi. Elle n’avait pas de mauvais souvenir de cette nuit-là. C’était la suite qui lui avait fait peur. Il paraissait qu’Andrew avait oublié quelque chose, Lize se demandait bien quoi et elle fut d’autant plus surprise quand il lui tendit le petit écrin. Elle fronça les sourcils en lui lançant un regard étonné. Puis, elle prit la boite et l’ouvrit avec délicatesse. Oh Drew ! C’est magnifique. Mais il ne fallait pas.  Elle en rougit presque d’autant d’attention de sa part. Merci beaucoup. Elle s’approcha de lui. Tu me les accroches ?

Est-ce qu’Andrew se retenait face à cette femme qui semblait s'offrir à lui sans retenue ? C'était inhabituel comme situation pour tous les deux, qu'ils se retrouvent seuls, dans ce lieu si intime, si personnel. Sûrement que si Charlize n'avait pas été dans cet état d’ébriété elle aurait eu bien plus de retenue. Alors peut-être que ça faisait peur au musicien qui ne voulait pas qu'elle regrette ce qu'elle pourrait faire, une fois le jour levé. Mais elle n'aurait pas de regrets, la belle pâtissière, parce qu'elle voulait être là, depuis des mois déjà, seulement elle se l'était interdit. Ce soir l’alcool dans ses veines lui offrait juste cette liberté qu’elle se refusait en temps normal. Elle esquissa simplement un sourire mutin. Avant que la conversation ne reprenne un ton plus sérieux. C’est vrai que tu n'as pas les meilleures fréquentations, mais tu as bon goût pour les femmes, c'est déjà ça ! Elle rit doucement. Effectivement, Léo n'était pas l’ami qu'elle souhaitait pour Drew, mais elle devait admettre que s'il n'était pas fidèle aux femmes, il l'était au moins avec ses copains. Elle ne pouvait pas le lui enlever. Il parlait de cadeau de Noël et elle fronça les sourcils. Mais tu m’as déjà offert un cadeau, c’est trop. Elle avait eu une si belle surprise avec cette soirée pour sa fille et elle, elle n'avait pas besoin de plus. Mais il lui tendit cet écrin qui renfermait ces merveilleux bracelets. Elle se sentait si chanceuse ce soir. Elle le laissa les accrocher à son poignet, puis observait leur effet sur sa peau en les faisant glisser doucement. Il avait très bon goût. Je les adore. Elle souriait comme une gamine émerveillée, comme une jeune fille amoureuse. Ce soir, le rockeur était parfait, tout simplement. Elle pouffa de rire, lesdits Louboutin étaient échoués dans l'entrée de l’appartement depuis qu'elle y avait pénétré. Si seulement je n'en avais qu'une seule paire ! Lize avait toute une collection de souliers plus somptueux les uns que les autres, dont quelques paires à la semelle rouge, c'était sa faiblesse, les beaux escarpins. Tu as bien choisi. Même si je crois me rappeler que tu les aimes bien, mes chaussures finalement. Il avait admis, une fois, qu’il aimait la voir en escarpins. Elle s'approcha de lui. Comment je peux te remercier ? Elle déposé un baiser au coin de ses lèvres. En t’offrant une place dans ton lit ? Elle sourit en se mordant la lèvre inférieure.