#17 - i'm fallin’ apart right in front of you, can't you see (conja + perry)

Ce n’était pas une question d’être difficile, c’était peut-être une question d’avoir mis une barre trop haute (en idéalisant, à mon sens, un gars qui ne méritait clairement pas ce piédestal sur lequel il était mis). Évidemment, je ne comprenais pas l’amour que Freja portait pour Woody. Surtout, je ne comprenais pas comment elle pouvait l’aimer lui, et m’avoir aimé moi aussi, alors que nous étions deux hommes tellement différents. Je n’avais surtout pas envie qu’on me trouve des points communs avec Rutkowski. « C’est pas ce que je disais. » Dis-je doucement, juste pour la rassurer. Ce n’était pas du tout dans cette lignée de pensée que je me situais. Je ne savais aucunement où je me situais, en fait, même dans toute cette conversation à laquelle je ne m’attendais aucunement ce soir. J’étais revenu au #17 non pas pour retourner à des pages que je pensais tournées avec la norvégienne, j’étais revenu au #17 pour y trouver refuge maintenant que les deux dernières années de ma vie amoureuse venaient de voler en éclats. Ce sentiment de solitude, mêlé au gin orange, et à la seule présence de Freja, venaient de créer tout un émoi en moi. Un ouragan qui semait le chaos partout sur son passage, et voilà que j’entraînais ma pauvre amie là-dedans. J’écoutai attentivement sa réponse et ses explications. Étant donné que je n’étais pas venu ici avec cette discussion en ligne de mire, je n’avais aucune idée de la manière selon laquelle je devais traiter toutes ces informations. J’avais l’impression de voir une lueur d’espoir là où je n’avais même pas songé vouloir rallumer la lumière. Pas maintenant, du moins. Je le savais, au fond de moi-même, que mes sentiments pour Freja étaient bien vivants, rangés dans un coin de mon coeur. Cela s’était confirmé d’ailleurs pour moi au printemps dernier lorsque ma colocataire m’avait appelé en renfort pour l’aider à retirer son déshabillé dans sa chambre. Retrouver cette proximité, cette intimité, m’avait replongé dans un désir ardent que j’avais voulu ignorer sur le coup. Mais le feu était bien là. Il brûlait encore. « Non, ce n’est pas le bon moment, tu as raison … Surtout, c’est pas correct de ma part. J’suis pas à une bonne place, dans mon coeur, dans ma tête, dans ma vie … Je sais pas pourquoi j’ai ramené tout ça sur la table. Je pense que ça fait plusieurs semaines que je me sens seul, et triste, et … ça m’joue dans la tête. Et toi, tu m’joues dans la tête rien qu’à exister, Freja. » J’esquissai un sourire, caressant doucement ses doigts de ma main. « Je devrais probablement aller m’coucher. Avant de déraper plus que ce que je suis déjà en train de faire. » Et je le regretterais peut-être demain matin, de m’être autant ouvert, d’avoir autant risqué.

Il n'est pas le seul, Conchobáhr, à ne pas comprendre ce qu'il y a réellement entre Woody et toi. Finalement, cette relation ne concerne que vous et il n'y a que vous qui savez ce qu'il en est réellement. Il n'y a que vous qui avez ressenti - et ressentez peut-être encore - la force de cet amour. Une force tellement puissante qu'elle vous hante encore des années plus tard. Ta relation avec Concho n'a pas été la seule chamboulée par ton ancienne relation avec Woody. Il y en a eu d'autres. Néanmoins, les plus récentes n'ont pas été assombries par cette histoire. C'est ce que tu tentes d'expliquer à ton colocataire bien que le moment ne soit pas bien choisi pour parler de tout ça. C'est trop tôt pour parler de votre histoire et pour y réfléchir clairement. Vos esprits sont embués par les vapeurs d'alcool, sans aucun doute, et la rupture de Conchobáhr plane toujours au-dessus de sa tête. Tu ne cherches pas à le repousser mais tu préférerais reparler de ça plus tard lorsque vous aurez repris le contrôle de vos pensées. « Ne dis pas ça... » Souffles-tu lorsqu'il avoue que tu lui joues dans la tête rien qu'en existant. Cela ne te laisse pas indifférente, évidemment. Et même si tu trouves le moment peu opportun pour discuter, cela n'empêche pas que tu aies envie de le retrouver, toi aussi. D'une manière ou d'une autre. « J'espère que tu te sens un peu moins triste qu'à ton arrivée ici, alors. » Finis-tu par dire. Ce serait sans doute mieux que vous alliez vous coucher, oui. Néanmoins, tu as envie de réfléchir un peu plus avec ton coeur qu'avec ta tête pour une fois. « Alors bonne nuit... » Dis-tu le regard sombre avant de te pencher sur lui, tes lèvres venant doucement capturer les siennes. Tu prolonges un court moment votre baiser mais finis par t'arrêter pour ne pas déraper davantage. Il ne faudrait pas grand chose pour te faire flancher.

Mes épaules se haussèrent, discrètement, au sol. « C’est la vérité. C’est pas négatif, c’est pas forcément positif non plus, pas toujours … » J’eus un léger rire. Ce sujet avait pourtant tout de sérieux, et ce n’était probablement pas le meilleur moment pour rentrer dans tous ces détails. Cette conversation aurait des implications, des conséquences, elle pourrait même possiblement venir semer à nouveau le chaos dans cette amitié que nous avions travaillé fort à rebâtir après notre rupture. Pourquoi avait-il fallu que je vienne la compliquer, encore une fois ? La peine, l’alcool, la fatigue, la solitude … j’expliquai à Freja que c’était probablement cet état qui m’avait poussé vers ce terrain glissant qu’étaient nos sentiments. Les paroles de la norvégienne me firent réfléchir. Me sentais-je moins triste ? En tout cas, il ne s’agissait pas de la même tristesse, pas exactement. Je ne voulais cependant pas que ma colocataire pense que notre soirée ensemble avait pu empirer ma situation. Ce n’était pas le cas. Cette soirée avait été légère, douce et drôle, jusqu’à ce que j’y sème un grain de chaos. « Oui. Ça me manquait de passer du temps avec toi. » Affirmais-je en souriant. Ce n’était pas un mensonge. Cela dit, pour ne pas déraper davantage, il valait mieux mettre un terme à ce moment. Je me savais fragile, je me savais faible, surtout face à Freja. Elle m’avait ramené à l’ordre sur les paroles que nous échangions mais elle ne semblait pas prête à nous ramener à l’ordre quant à nos gestes. C’est elle qui initia le baiser suivant, en me souhaitant une bonne nuit. Mes lèvres se laissèrent capturer sans riposte. Lorsqu’elle s’arrêta, je plongeai mon regard dans le sien. « Bonne nuit … » En contradiction, après une courte pause et une tension grimpante, je m’approchai plutôt à nouveau d’elle, mon corps se relevant légèrement pour venir surplomber celui de la norvégienne. Je m’emparai de ses lèvres de nouveau, reprenant ce baiser fougueux.

Cela te peine un peu que ce ne soit pas toujours positif de penser à toi pour Conchobáhr. Tu aurais préféré laisser une trace positive et indélébile dans son esprit et dans son coeur. Il faut croire que tu ne pourras jamais totalement rattraper tes erreurs passées. C'est pourtant lui qui a mis un terme à votre relation mais c'est toi qui es au coeur de cette décision, malheureusement. Tu décides de laisser ces pensées négatives de côté car ce n'est pas de toi dont il est question aujourd'hui. Tout ce que tu espérais, c'était aider ton colocataire à retrouver le sourire, au moins un petit peu. « A moi aussi. Énormément. » Avoues-tu en souriant. Ça a été un gros chamboulement pour le #17, le départ de Concho. Encore plus particulièrement pour toi qui avais réussi à renouer, comme avant, avec lui. Durant son absence, il y a toujours quelque chose qui vous manquait. Vous ne vous sentiez pas complets, Perry, Tahlia et toi. Sans parler des enfants qui le réclamaient sans cesse tout comme Lara, Maxwell et Alizée. Alors que vous convenez tous les deux que ce n'est pas le moment idéal pour avoir ce genre de discussions, le jeune homme affirme qu'il serait mieux pour lui d'aller se coucher. Oui, sans doute. Mais avant qu'il s'en aille, tu ressens le besoin de lui rendre son baiser. Tu le ressens à la fois de manière physique et mentale. C'est fort et impossible à contourner. Vos échanges de regards sont intenses et en disent long sur l'attirance que vous ressentez l'un pour l'autre. Et, alors que tu penses que Conchobáhr va se lever et aller se coucher, il prend un tout autre chemin. Rapidement, il se retrouve au-dessus de toi et capture à nouveau tes lèvres. C'en est assez pour que tu te laisses aller, c'est tout ce qu'il te fallait. Tu viens passer tes mains dans son dos, dans sa nuque, dans ses cheveux, incapable de retenir le désir qui brûle en toi. Ta langue vient doucement danser contre la sienne, provoquant quelques râles de plaisir qui s'échappent d'entre tes lèvres. « Damn... » Souffles-tu en ressentant dans tout ton corps cette tension grandissante et presque palpable. « Allons dans ma chambre. » Murmures-tu entre deux baisers. Tu ne voudrais pas que Perry ou Tahlia rentre et vous trouve ainsi. Surtout que vous ne savez pas encore ce que cela veut dire, ces retrouvailles. Tu le laisses se lever avant de te lever à ton tour. Incapable de rester plus longtemps loin de lui, tu continues à l'embrasser, passant tes doigts sous son tee-shirt pour venir caresser sa peau nue. A l'aveugle, tu ne détaches pas tes lèvres de celles de Concho, jusqu'à ce que vous arriviez à hauteur de ta chambre.

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Elle devait bien savoir à quoi elle jouait, Freja. Avec ce premier baiser. Avec toutes les confidences lancées par après. Elle devait bien savoir qu’en posant de nouveau ses lèvres sur les miennes, cette fois, je m’abandonnerais au moment sans réfléchir davantage. Sans m’en excuser. Je me redressai afin de m’allonger au-dessus d’elle, ne retenant le poids de mon corps que sur un genou. Je l’embrassai langoureusement, avec désir et empressement. La norvégienne ne m’arrêta pas, au contraire, elle mêla sa langue à la mienne, des râles de plaisir témoignant de notre envie d’aller plus loin, de déraper encore plus vite. Le nombre de relations sexuelles que j’avais eues depuis plus d’un an se comptait sur les doigts d’une seule main. Vers la fin de la grossesse de Pippa, nous n’avions pas été très intimes, et après l’arrivée d’Alizée non plus, le temps que Pippa se sente prête. Puis, après ça, les mois avaient passés rapidement, nous avions été occupés, et rares avaient été les occasions de nous retrouver. Il est donc évident qu’en retrouvant le corps de Freja ce soir, en retrouvant une proximité sexuelle avec une femme - et pas n’importe laquelle -, mon corps s’enflammait tout entier. Je hochai la tête lorsque la norvégienne me murmura d’aller dans sa chambre. Je me relevai, encore complètement vêtu bien que mes pantalons commençaient à être serrés. Je tendis la main à Freja afin de l’aider à se relever. Sur toute la longueur du salon et du couloir, on s’embrassa, on se dévora du regard, on se caressa les corps du bout de nos doigts. Le #17 m’avait manqué. Freja m’avait manquée. Le sexe m’avait manqué aussi, ce que je constatais ce soir. Je n’en pouvais déjà plus de l’attente, c’en était presque douloureux à contrôler. Une fois la porte de la chambre de ma colocataire ouverte, je ne perdis pas une seconde et je l’aidai à se déshabiller, retirant mes propres vêtements tout aussi vite.

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Tu ne sais pas si c'est le manque d'amour, d'affection ou le manque de Conchobáhr tout simplement qui te pousse à l'embrasser à nouveau mais tu le fais, sans forcément réfléchir. Pour une fois, tu laisses ton coeur te guider plutôt que ta raison. Et là, ton coeur te dicte de te laisser aller dans les bras de ton ex petit-ami. Retrouver ses lèvres, la douceur de ses caresses et de ses gestes n'a pas de prix. Tu ne penses pas à demain et aux doutes potentiels qui pourraient subvenir. Tu ne penses pas aux regrets qu'il pourrait éprouver plus tard. Tu penses simplement à deux personnes qui se font du bien. C'est exactement ça. Après avoir rejoint ta chambre, les choses s'accélèrent. Tu as tout juste le temps de fermer cette dernière que Conchobáhr vient t'aider à retirer tes vêtements. Il en fait de même avec les siens, à la hâte. Vous êtes pressés de vous retrouver, pressés de ne faire qu'un à nouveau. Pressés de voir si cette alchimie entre vous est toujours aussi réelle, malgré toutes ces années passées. Tu as envie de le sentir en toi et, en même temps, tu as envie de profiter de chaque parcelle de sa peau, de chaque caresse qu'il t'offre. Tu ne sais pas si ce sera la seule et unique fois alors tu veux en profiter au maximum. Comme si c'était la dernière. Malgré votre discussion plus tôt, rien ne permet d'affirmer que vous remettrez ça après tout. Alors, tu es déterminée à profiter de cette incroyable alchimie que vous possédez ensemble. Cela a toujours été indescriptible à ce niveau-là, avec Conchobáhr. Lâchant ses lèvres, tu viens déposer des baisers dans son cou puis sur son torse, jusqu'à arriver au niveau de son entrejambe. Tu t'agenouilles devant lui puis viens prendre son membre entre tes lèvres avant de commencer des mouvements d'avant en arrière.

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C’est drôle, Freja et moi, ce n’était pas la première fois que nous faisions l’amour comme s’il s’agissait de la dernière fois. Il faut croire que la vie nous remettait constamment sur le chemin de l’un et de l’autre. Que nos corps se réclamaient toujours autant, année après année, sans jamais se lasser. Je ne pouvais pas m’imaginer, un jour, ne pas avoir envie de ne faire qu’un avec la norvégienne. Même alors que j’avais été en couple avec d’autres femmes, il m’aurait été impossible de dire que le souvenir du corps de Freja ne me revenait pas en tête par moments. C’était encore plus difficile sachant que je vivais avec elle, jusqu’à tout récemment (et à nouveau maintenant). Nos retrouvailles intimes ce soir étaient donc peut-être inattendues mais pas imprévisibles pour autant. C’était peut-être une évidence, finalement, que lorsque nous étions tous les deux célibataires, on s’abandonnait à ces écarts ardents. Une fois dans sa chambre, je n’étais plus du tout dans l’hésitation ou dans la retenue. Nous avions bien mis au clair, même sans user de mots, que nous avions envie de nous retrouver pour la nuit. On verrait bien pour la suite. Je n’avais pas envie de penser plus loin et, de toute façon, le brouillard dans ma tête ne me l’aurait pas permis. Je dévorais les lèvres de Freja, jusqu’à ce que celle-ci décide de s’en séparer, pour que sa bouche descende le long de mon corps nu. Elle s’agenouilla face à moi, une vue qui acheva de faire grimper l’excitation en moi. Elle ouvrit la bouche et inséra mon membre entre ses lèvres, l’enveloppant de sa chaleur et de sa salive. « Oh … Fuck. Yes. » Je penchai la tête vers l’arrière et je fléchis tout légèrement les genoux. La norvégienne avait le contrôle tout entier de mon être, de mon plaisir. Je rouvris les yeux et penchai la tête vers l’avant, pour regarder Freja me sucer. Je passai une main dans ses cheveux avant de laisser ma paume contre le derrière de sa tête. Je fis quelques doux vas-et-viens pour enfoncer davantage mon sexe dans sa bouche, lâchant des gémissements de plaisir à chaque coup de rein. Je me sentais rapidement déraper et comme je n’avais pas envie d’m’arrêter maintenant, je posai une main sur l’épaule de Freja. « Relève-toi. C’est à mon tour. » Je la fis s’asseoir sur le bout de son lit et je m’agenouillai entre ses jambes. Ma tête se pencha vers son intimité et ma bouche recouvrit son clitoris afin de le stimuler de ma langue et de mes succions.

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Son corps est comme dans ton souvenir et sa peau aussi douce qu'à l'habitude. C'est bon, si bon, de le retrouver de cette façon. Il t'a fallu lutter pendant un bon moment pour parvenir à oublier Conchobáhr et la réalité est que, tu ne l'as jamais réellement oublié. Tu as plutôt mis de côté tes sentiments car c'était la bonne chose à faire, à l'époque. Aujourd'hui, c'est comme si tout t'explosait à nouveau en plein visage. Comme si tout ce que tu ressentais, il y a quelques années, se réveillait enfin. Mais pour l'instant, tu es bien décidée à profiter du moment et pour le reste, vous verrez plus tard. Demain. Un autre jour. Peu importe tant que vous pouvez vous unir de la plus belle des façons aujourd'hui. Une fois dans ta chambre, il ne faut pas longtemps pour que tu finisses à genoux devant Conchobáhr, son sexe entre tes lèvres. Tu le titilles, le lèches, exerces des mouvements d'avant en arrière, aidée par ton colocataire par moments. Tu sens ton désir grimper en flèches en l'entendant gémir de plaisir ce qui te pousse à intensifier tes gestes, à le prendre encore plus fort dans ta bouche. Sentant qu'il est au bord du précipice, sans doute, Concho t'intime de te relever pour qu'il prenne le relais. Tu ne te fais pas prier, sachant pertinemment à quel point il est doué avec sa bouche, et t'assieds sur le bord de ton lit. Lorsque sa langue entre en contact avec ton clitoris, tu rejettes immédiatement ta tête en arrière, gémissant bruyamment de plaisir. Il connait ton corps par coeur, l'australien, et sait exactement où appuyer, s'il doit intensifier ses coups de langue ou non. Il lui suffit de percevoir les mouvements de ton corps pour comprendre. C'est ce qui lui permet de te faire arriver très vite au point de non-retour, d'ailleurs. Tu n'as pas envie de t'arrêter contrairement à lui, alors tu laisses l'orgasme exploser dans tout ton corps. Celui-ci est pris de spasmes incontrôlables tout comme les gémissements qui s'échappent de ta bouche. Après quelques secondes, tu ressens encore les effets de l'orgasme mais éprouves le besoin de le sentir en toi. « Viens. » Souffles-tu en l'attirant sur ton lit avant de capturer ses lèvres avec fougue, avec envie. Tu le laisses s'allonger puis grimpes au-dessus de lui pour insérer son sexe à l'intérieur de toi, provoquant de longs râles de plaisir.

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Elle se relevait et je m’agenouillais, Freja et moi connaissions si bien cette danse, nous pouvions en inverser ou en interchanger les pas, nous pouvions y ajouter des artifices, nous pouvions changer le contexte, peu importe, le résultat était le même : nos corps s’épousaient à la perfection, comme s’ils étaient faits l’un pour l’autre, à défaut que ce soit le cas pour nos coeurs. La norvégienne bascula la tête vers l’arrière dès que ma langue entra en contact avec son clitoris, et les gémissements de plaisir qui parvinrent jusqu’à mes oreilles m’encouragèrent à continuer à dévorer son intimité, à goûter son plaisir autant que je l’entendais. Son corps se cambrait, se contractait, se relâchait, me dictant silencieusement le rythme que je devais suivre. Rapidement, je sentis Freja arriver au point culminant de son plaisir, son corps électrisé accueillant l’orgasme avec un lâcher-prise qui m’excita. À peine quelques secondes après avoir joui, elle m’intimait de venir la rejoindre. Je me relevai et elle m’attira sur son lit. Je la laissai capturer mes lèvres avec abandon total, me laissant tomber sur le dos en l’entraînant tout près de moi, sans rompre le baiser. La norvégienne grimpa à califourchon sur moi et sans attendre, elle attrapa mon sexe et l’inséra en elle. Cette délivrance m’arracha un râle de plaisir, suivis de successifs soupirs de satisfaction à chaque fois qu’elle faisait des vas-et-viens sur moi. Une main posée dans le bas de son dos, l’autre main trouva appui contre le matelas et m’aida à me relever légèrement. Les abdominaux bien contractés pour maintenir cette position, je laissai mon visage se perdre contre les seins de Freja, mes lèvres capturant le bout de ceux-ci. Mes coups de reins suivirent le rythme imposé par les vas-et-viens de la brune. Après un moment à prendre ses seins en bouche, je me laissai à nouveau retomber, lentement, sur le dos. Mes mains se posèrent de chaque côté de son corps, et je la contemplai alors qu’elle me chevauchait, ses cheveux retombant sur ses épaules.

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Tu ne sais pas si ce moment se reproduira à nouveau alors tu profites de chaque seconde afin d'en mémoriser toutes les étapes, toutes les caresses, tous les baisers échangés. Tu te noies dans chacun de ses regards. Tu te noies dans cet orgasme qu'il t'offre sans difficultés parce que Conchobáhr connait ton corps par coeur. Il sait exactement comment l'amener au septième ciel et c'est ce qui fait, qu'à chaque fois, tu es ivre de vos moments de tendresse. S'il fallait choisir un seul amant sur cette Terre, ce serait assurément lui à tes yeux parce que vous avez une alchimie incroyable que tu ne pourrais expliquer avec des mots. Il faut le vivre pour le comprendre. Après avoir perdu le contrôle total de ton corps, tu ne tardes pas à l'attirer vers toi avec l'envie pressante de vous unir. De ne faire qu'un. Tu ressens encore les effets de l'orgasme lorsque tu insères le sexe de Concho à l'intérieur du tien, soupirant de plaisir à son contact. Doucement, tu commences des mouvements de va-et-vient alors que les lèvres de ton colocataire s'emparent de tes seins. Tu presses ceux-ci contre sa bouche, soupirant de plaisir. Lorsque Concho se replace sur le dos, tu te perds dans son regard, accélérant la cadence de vos mouvements pour le sentir pleinement et profondément. Perdue dans ses yeux, tu as l'impression que le temps s'est arrêté et que vous seuls comptez. C'est là que tu te rends compte que la porte s'était simplement refermée sur tes sentiments à son égard mais qu'il suffisait d'un tout petit quelque chose pour la rouvrir. Aujourd'hui, elle s'ouvre en grand et vient même te percuter de plein fouet. Cette alchimie, cette connexion, c'est tout ce qu'il te fallait pour comprendre que tu n'as jamais pu l'oublier, Concho. Maintenant, tu n'as plus qu'à ravaler ces sentiments et profiter de l'instant présent. Pour le reste, ça ne compte pas. Ce n'est pas le bon moment. Qui sait quand ça le sera, pour vous deux... Secouant doucement la tête pour reprendre tes esprits, tu te penches vers l'avant pour capturer ses lèvres, ta langue trouvant le chemin jusqu'à la sienne et dansant sensuellement contre celle-ci. « Prends-moi. » Toute entière, aurais-tu pu ajouter. Tu ne le fais pas, le laissant comprendre que tu veux qu'il prenne le contrôle et vous emmène tous les deux tout droit vers le nirvana.

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Mes sentiments à l’égard de Freja n’étaient plus à prouver à qui que ce soit, encore moins à moi, et j’aurais espéré qu’ils n’aient pas à l’être pour elle. Je l’avais aimée, Freja, si fort, et je savais que je l’aimais encore, même alors que j’étais avec Pippa, même alors que je rêvais d’un futur avec Alba quelques années plus tôt. Toutes ces femmes que j’avais aimées après Freja, avaient partagé leur place avec la norvégienne. Ce serait probablement le cas pour toutes les femmes qui suivraient. Je leur réservais le même sort que celui que Freja m’avait réservé, celui qui avait eu raison de nous, celui qui m’avait poussé à la quitter : je ne serais jamais le seul homme dans son cœur. Pour ce soir, le brouillard avait dissipé les mises en garde, les doutes et les mécanismes de défense que je m’imposais. Je ne me protégeais de rien, encore moins de Freja, qui me possédait tout entier, cette nuit. Elle avait le contrôle complet, alors qu’elle m’insérait en elle et qu’elle me chevauchait, m’faisant râler d’un plaisir que je n’avais pas ressenti depuis bien trop longtemps. Et que ce soit avec elle, que je retrouve cette flamme brûlante, c’était particulièrement significatif. La brunette se pencha vers l’avant pour capturer mes lèvres, ma langue, mon être. Elle me demanda de la prendre, ralentissant la cadence de ses vas-et-viens, me laissant le contrôle. Je laissai quelques secondes en suspens, plongeant mon regard dans le sien, profondément en elle, avant de me retirer le temps de changer de position. Je me relevai à genoux sur le lit et je contournai Freja, afin de me retrouver derrière elle, qui me tournait désormais le dos. Je pressai mon érection contre ses fesses, appuyant le haut de mon corps contre le sien. Je tassai les cheveux de son cou et je vins déposer un baiser là où sa peau était maintenant dégagée. Puis, d’une main pressée contre elle, je la fis s’étendre sur le ventre. Je m’allongeai par-dessus elle et, d’une main passée sous elle, je vins tout légèrement relever ses fesses, juste assez pour pouvoir accéder à son intimité et m’insérer en elle à nouveau. Je repris le rythme, mon corps claquant contre ses fesses à chaque coup de rein.

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Cela fait quelques années que votre relation a pris fin, quelques années que Concho s'est tourné vers d'autres femmes et que, de ton côté, tu enchaines les relations chaotiques. Enfin, sauf celle avec Kirra qui fut douce et agréable. Ces quelques années ont mis un flou sur tes sentiments et sur ceux que Conchobáhr pourrait ressentir. Tu n'as aucune idée de ce qu'il ressent à l'heure actuelle. Tout ce que tu imagines, c'est qu'il est en peine d'amour et se console dans tes bras. Ce n'est pas la première fois que vous agissez comme cela après tout. Vous devrez probablement en discuter par la suite mais tu sais d'avance que tu es la reine pour faire l'autruche. Autant tu peux être franche et honnête, autant dans tes relations, lorsqu'il est question de sentiments, tu perds tous tes moyens. Heureusement, tu possèdes encore tous tes moyens pour profiter de l'instant et pour procurer du plaisir à ton colocataire. Vous n'avez pas besoin de vous précipiter, vos mouvements sont à la fois lents, doux et sensuels. Vos regards se perdent l'un dans l'autre, vos doigts s'entremêlent. Tout est réuni pour que ce moment reste gravé dans le temps. Et ancré en vous. Conchobáhr répond à tes attentes et vient se placer derrière toi, t'aidant à te coucher à plat ventre sur le lit. Tu souris en sentant son baiser sur ton cou, complètement sous le charme de sa douceur et de toutes ces petites attentions qui lui sont propres. Conchobáhr a toujours été des plus attentionnés avec toi et c'est sans doute cela qui t'a fait tomber amoureuse en premier. Tu gémis en sentant son sexe s'insérer à nouveau en toi, accompagnant ses mouvements de va-et-vient. Tes gémissements s'intensifient à mesure que ses coups de rein se font de plus en plus forts, de plus en plus rapides. C'est bon, si bon. Tu ne cherches même pas à cacher à quel point il te fait du bien. De toute façon, vous êtes seuls à l'appartement alors, à part les voisins dont tu te fous complètement, personne ne peut vous entendre. Personne ne peut entendre à quel point tu prends ton pied. « C'est si bon... » Souffles-tu comme pour lui intimer de continuer ce qu'il est en train de faire. « Encore... » Ajoutes-tu alors que ta main cherche son chemin jusqu'à ses fesses que tu presses, que tu caresses.

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Mon corps surplombant désormais celui de Freja, je m’insérai de nouveau en elle, par derrière, après avoir relevé tout légèrement ses fesses. Je me couchai vers l’avant, contre son dos, le plus que cette position pouvait me permettre de me rapprocher d’elle, du moins. Je repris les vas-et-viens, mon gémissement s’envolant entre nous en harmonie avec le sien. Mes coups de reins s’intensifièrent à mesure que mon excitation débordait. J’aurais pourtant voulu que ce moment avec Freja ne se termine pas, qu’il dure toute la nuit et jusqu’au petit matin encore. Étant donné que je ne savais pas de quoi serait fait demain, je m’accrochais tout entier à elle, ici et maintenant, pendant que nous pouvions jouer aux autruches ensemble, ne mesurant pas l’ampleur de cet écart. Les mots de la norvégienne me gardaient captivés, et m’excitèrent encore plus. Sa main pressant contre mes fesses, je donnai quelques coups un plus plus profond en elle, râlant de plaisir. « I missed this … » Soufflais-je à son oreille, le bas de mon ventre continuant à se presser contre ses fesses à chacun de mes mouvements. Puis, je redressai la tête vivement en entendant du bruit, arrêtant pour quelques secondes de bouger, toujours en elle. Il me semblait avoir entendu du bruit provenant de l’entrée ou de la cuisine, en tout cas, vers les espaces communs. « T’entends ça ? On dirait que quelqu’un est rentré. » Quelqu’un étant Tahlia ou Perry, j’imaginais, mais dans tous les cas ce n’était pas le meilleur timing. En plus, mes bagages étaient encore dans l’entrée, alors il était évident qu’on devinerait ma présence à l’appartement. Le truc c'est que je n'avais pas envie de me séparer de Freja, pas envie de mettre un terme à ces retrouvailles charnelles, pas envie de me dire que si ce n'était pas maintenant ce ne serait peut-être plus jamais.

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Ça t'a manqué à toi aussi, énormément. Cette alchimie, cette connexion, cette passion, tout ça à la fois. Il n'y a pas beaucoup d'hommes ou de femmes qui te connaissent aussi bien que Conchobáhr sur le plan physique. Il parvient à lire en toi comme dans un livre ouvert. Chacun de tes gestes, chacun de tes regards, chacun de tes gémissements sont des signes pour lui. Il sait exactement quoi en faire et c'est ce qui rend le sexe si bon avec lui. Alors, toi non plus tu n'as pas envie que ça se termine, tu as envie de faire durer ce moment jusqu'à ce que vous n'en puissiez plus. Jusqu'à ce que ça devienne un besoin de lâcher prise. Malheureusement pour vous, après ces trois petits mots soufflés à ton oreille, du bruit se fait entendre dans l'appartement. « Merde. » Dis-tu en comprenant que vous ne pourrez pas passer inaperçus avec les affaires de Conchobáhr qui sont encore dans l'entrée. « Est-ce que tu crois que si on fait les morts, ça marchera ? » Demandes-tu avec un sourire au coin des lèvres. « Je n'ai clairement pas envie de m'arrêter là... » Tu tournes la tête vers lui, plongeant ton regard dans le sien. Tu as juste envie que Perry ou Tahlia passe son chemin et qu'il ou elle vous oublie. Tu as juste envie de continuer ce que vous êtes en train de faire pour atteindre le septième ciel comme si c'était la dernière fois. Car, dans le fond, c'est peut-être réellement le cas.

hj : @Perry Peach à toi

Le timing tient à peu de choses parfois. Il aurait suffit que le générique de fin du film qu’ont été voir Perry et sa fille Penny au cinéma soit à peine cinq minutes plus long, ou que les gens ne se pressent pas pour sortir de la salle, qu’ils décident de s’acheter une glace pour terminer la soirée ou tout autre chose qui aurait duré cinq minutes de plus (ou un peu plus, n’assumons pas les performances sexuelles de Concho et Freja) et il y en a deux qui auraient pu terminer leur affaire tranquillement sans qu’un colocataire un peu invasif ne vienne les déranger. En rentrant, c’est Penny qui remarque quelque chose qui cloche « Pourquoi y’a les chaussures de Concho et une valise ? Il t’a dit quelque chose. » Ce à quoi Perry fait non de la tête, en retirant ses chaussures, il n’avait rien remarqué, son sens de l’observation étant assez catastrophique. Le cerveau du jeune homme carbure à plein régime pour comprendre ce qu’il se passe même si ça ne fait pas bien mystère, il s’est passé quelque chose entre lui et Pippa et il trouve refuge au 17, là où il sera toujours le bienvenu. Visiblement il a surtout trouvé refuge dans le lit de Freja à en croire les bruits sourds qui viennent de sa chambre et qui s’arrêtent presque immédiatement. « Bon j’vais me brosser les dents. » conclut Penny qui n’a aucune envie de s’immiscer dans les histoires de cul de ses colocs mais sachant bien que ce n’est pas le cas de son père. Sans autre forme de préambule, Perry ouvre la porte de la chambre de Freja et déclara « J’ai des questions. » Même si les bruits furtifs qu’il a pu entendre laissaient suggérer une certaine activité sexuelle, il ne voulait pas trop non plus y croire. Concho est censé être en couple et vivre avec Pippa aux dernières nouvelles, pas coucher avec son ex. Mais en voyant les deux complètement nus, plutôt emboîtés, le doute n’est plus permis. « J’ai encore plus de questions. » ajoute-t-il avant de déclarer. « Attendez. » et sur ce il se pince. « Non c’est pas un fantasme, c’est bien en train d’arriver. » confirme-t-il. Avec l’absence de Jackson, son cerveau a tendance à lui faire des films du genre interdits aux moins de dix-huit ans avec comme acteur principal son petit-ami mais il y a aussi des petites variantes avec d’autres personnes, Freja et Concho étant là de temps en temps.