(+) Le jour où la page s'ouvre à nouveau - dylan

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« On croit avoir tourné la page et puis «pouf» en plein cœur. »

Et voilà ma première garde, je l'avais redouté celle ci parce que depuis mon arrivé ici j'avais été en formation trois mois, le temps de m'habituer à l'hôpital, ce qui me permettait de rentré tôt chez moi pour voir ma fille, je pouvais passé des soirées pop-corns et dvd avec elle, mais voilà après un mois seule je devais à présent faire comme mes collègues prendre des gardes, je pensais donc que cet après midi ainsi que la nuit qui allait suivre allait être sportif. Choisir de travaillé aux urgences était un choix j'aimais l'idée qu'on puisse être constamment en action mais les nuits pouvaient être longue et lente mais aussi complètement l'inverse. Ce soir était un soir comme je n'aime pas en avoir puisqu'il devait y avoir un client toutes les heures mais comme je redoutais qu'il y est beaucoup de monde d'un coup je préférais appeler le parrain de Hope, Anton pour savoir comment ce passait leur soirée. Coucou Anton, oui je téléphone pour savoir comment ça se passe ? […] Ah oui, alors je vois que vous vous amusez bien, je lui manque pas trop ? […] Bah oui tu penses si vous faites des crêpes, bon écoute je vais pas pouvoir te parler plus longtemps. Dis lui que je l'aime et qu'elle me manque. […] Oui j’appellerais pour lui souhaiter une bonne nuit. Bye. Je soupirais ce que j'aurais aimé pouvoir être avec eux, j'étais très attaché à Hope et souvent elle me manquait dans ces moments ou je n'avais pas de patients, puis je vis une infirmière me faire signe avec un sourire aux lèvres, je m'approche craignant ce qui pouvait bien m'attendre vu que d'ordinaire elle n'était pas toujours très charmante envers moi. Dis moi t'es au courant qu'il y a nouveau obstétricien dans le service. Dit-elle en me donnant une tape amicale sur l'épaule, en réalité je n'étais pas du tout au courant je l'ignorais même moi et les bruits de couloir ça faisait deux. En quoi ça me concerne ? Elle leva les yeux au ciel comme si j'étais à côté de la plaque, apparemment ce nouveau était un charmant garçon et célibataire de surcroît et mon infirmière avait l'intention de m'y envoyé pour un dossier. Non mais depuis quand tu joues les entremetteuses, je vais le chercher le dossier mais ça aurait été plus simple de me dire que t'avais pas envie de monter aux troisièmes.. Je prenais les escaliers sachant que l’ascenseur n'était pas mon meilleur ami et je grimpais au troisième je me demandais si c'était pas du bizutage, c'est vraie quoi tout le monde connaît ma panique des ascenseurs et si ça se trouve le nouveau médecin est horrible. J'entrais dans le bureau après avoir frapper, je sais que j'attends jamais qu'on m'autorise à entrée. Bonsoir docteur, je dois récupérer un dossier.. Je ne pus pas continuer je fus tétanisée sur place, comment avait il osé ce pointer ici dans ma ville, mon hôpital ?.

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Ca ne fait que deux semaines que je suis arrivé à Bowen. Je ne connais encore rien de la ville et pour être honnête, mon premier jour à l'hôpital me rend nerveux. Je devrais être habitué pourtant, mais je pense que c'est toute cette histoire d'être le nouveau médecin qui me stresse un peu. Allez savoir pourquoi. J'ai beau m'être déjà rendu à l'hôpital pour l'entretient, que j'ai quand même besoin du GPS pour retrouver la bonne route. Bowen est une petite ville mais j'ai zéro sens de l'orientation. Ca c'était le truc à Louve. Bref. une fois garé dans le parking sous terrain, je prends directement l'ascenseur pour aller à l'étage de la maternité. J'ai de la chance d'avoir été bien accueilli par les sages femmes ainsi que les assistantes car être un homme dans un monde comme la maternité n'est pas toujours le bien vu mais apparemment à Bowen, leur mentalité est plus ouverte. Une charmante collègue m'amène à mon nouveau bureau et je commence déjà par trier les quelques dossiers qu'on m'a posé sur le pupitre. La journée promet d'être longue vu toutes les patientes qui sur sur le point d'accoucher. Il y en a cinq et pour une petite ville comme Bowen, c'est assez impressionnant. A croire qu'ils n'ont pas la télé ici... Je prends un premier dossier et découvre une jeune femme qui devait avoir accouché il y a plus de trois jours. Elle souffre mais le bébé ne semble pas vouloir montrer le bout de son nez. Les provocations d'accouchement ne sont pas du ressort des sages femmes, ce sont les obstétriciens qu'on appelle dans ces cas là. Je vais donc dans la chambre indiquée et parle un peu avec la jeune femme. C'est pas facile de se faire une place, d'être le "remplaçant". Pour une femme avoir un obstétricien en qui on a confiance est important, c'est quand même un moment important de leur vie et elles veulent vraiment avoir confiance en leur médecin. J'essaie de la rassurer du mieux que je peux et indique à ma collègue de lui injecter le déclencheur dans la perfusion. D'ici quelques heures le travail commencera et je serais appelé qu'en cas de problème. C'est comme ça que je passe la matinée; je vais rencontrer ces femmes qui n'attendent qu'une chose; mettre au monde. Quand je retourne dans mon bureau je suis déjà claqué. Je ne dors pas très bien ces temps. Mon bippe sonne et on m'attend en salle d'accouchement. Un bébé a besoin d'être ventousé et une fois de plus, c'est l'obstétricien qui est appelé dans ce genre de cas. Je file au bloc et met au monde ce bébé qui aurait certainement préféré rester au chaud vu comme il a fait souffrir sa maman. Une petite pause plus tard, je suis de retour dans mon bureau. Une de mes collègue a déposé une boîte de chocolat pour me féliciter de mon premier accouchement à Bowen. Je souris mais dans le fond, je suis un peu mal à l'aise. Je fais un peu de paperasse quand tout d'un coup la porte de mon bureau s'ouvre. Je lève les yeux et manque de tomber de ma chaise. Heureusement j'étais assis. La jeune femme en face de moi fait la même tête que moi. « L...Louve?! Tu bosses ici? »

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Lorsque j'ai commencé ma première garde je pensais réellement qu'elle serait longue et interminable, que je croiserais es gens ivre et qui se serait ouvert quelques bras lors de bagarre enfin une routine mais pas que pour une coïncidence hasardeuse j'allais me retrouvé dans le bureau de a personne que je haïssais le plus au monde mais pas que.. Enfin oui quoi, Roméo était devant moi et allé savoir pourquoi la première idée qui me vint fus de me jeter dans ces bras, mais tout à coup je pensais au jolie visage de ma petite fille qui n'avait jamais eu de père et à tout ce que j'avais endurer.Oui je bosse ici, je suis aux urgences mais toi qu'est ce que tu fou ici ?! Dis-je en l'agressant, de plus l'entendre m'appelé à nouveau par mon deuxième prénom m'avait surprise. Je en savais pas comment prendre ce débarquement dans ma vie, j'avais décidé de revenir à Bowen et comme par hasard lui arrivait aussi à Bowen est-ce que je n'avais pas le droit de me reconstruire. Je commençais juste à tourner la page, a allé de l'avant et là je voyais l'homme de ma vie devant moi, le père de ma fille assis à ce bureau que je voulais quitté. Mes yeux braqué sur lui, j'aurais voulu que ce soit encore un de ses rêves que j'avais fait à de nombreuse reprise, il avait vieillit mais toujours aussi beau, ses yeux étaient toujours si profond, je secouais la tête essayant de reprendre le cour de mes pensées et allant contre mes émotions. Tu sais quoi en faite j'en veux pas de ce dossier j'enverrais quelqu'un d'autre le chercher. Je me retrouvais summergé par tout nos moments ensembles, comme si le film se rejouait devant moi, la gorge serré et les yeux humide, je claquais la porte et restait un instant contre celle ci. Comment avait-il pu me faire ça je voulais implosé, lui cracher toutes les horreurs que j'avais sur le cœur mais je n'en avais pas la force j'aimais encore ce type. Je pensais à Hope, comment allais-je lui ire que son père était en ville, moi qui est toujours veillé à ce qu'on en parle pas pour qu'elle ignore qu'il n'avait pas voulu d'elle. Mais à quoi jouait il à revenir dans ma vie après six ans, j'avais plus besoin de lui, est ce qu'il s'amusait à venir me torturé à nouveau, devais-je lui dire que j'avais garder le bébé ? Par réflexe je courrais au ascenseurs alors que j'en avais une peur bleu mais j'étais en panique je voulais juste fuir.

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Bien sur qu'en venant à Bowen, je m'étais préparé à l'idée de croiser mon premier amour mais je ne pensais pas aussi vite et surtout pas aussi brutalement. La journée avait commencé normalement et j'avais même pas laissé trainer mes yeux dans les rues de la ville pour essayer de la voir. Pour une fois, j'avais pensé à autre chose tant j'étais stressé par mon premier jour dans cet hôpital. Mais la réalité m'a bien vite rattrapé en découvrant mon ex copine devant moi, dans mon bureau. Un vrai choc. Oui, on a fait les mêmes études mais je n'ai plus eu de nouvelles d'elle, je ne savais pas du tout si elle vivait toujours ici ou bien si elle avait déménagé. J'ai été con de ne pas penser une seule seconde qu'elle pourrait avoir son diplôme comme moi et travailler ici. J'aurais dû réfléchir mais comme d'habitude j'ai agis par impulsivité. Et elle est très en colère. Elle n'aurait même pas eu besoin d'ouvrir la bouche que je le voyais déjà sur son visage qu'elle m'en voulait et qu'elle ne voulait pas me voir ici. Elle m'explique qu'elle bosse aux urgences et je lève les sourcils. Qu'est-ce que moi je fou là?... Tenant mon stylo entre mes doigts, je désigne la plaquette à côté de la porte de mon bureau pour lui faire comprendre que je suis le nouvel obstétricien de cet hôpital. Mais elle ne me laisse même pas m'expliquer qu'elle tourne les talons et claque la porte de mon bureau. Je lâche mon stylo et laisse tomber ma tête en avant, la cognant à plusieurs reprises sur mon pupitre. C'était pas vraiment comme ça que j'avais imaginé nos retrouvailles. Et Louve semblait complètement fermée à la conversation. Je ne veux pas qu'elle pense que j'ai cherché à la piégé alors il faut au moins que je lui dise que je n'avais pas prévu de la revoir ici, que je n'y ai pas pensé. Quand j'ouvre la porte de mon bureau, je vois sa silhouette se diriger vers les ascenseurs. Je cours dans le couloir pour la rattraper et me mettre devant les portes métalliques de l'ascenseur pour l'empêcher de monter. En plus de ça, elle déteste les ascenseurs. « Ne pars pas comme ça Louve. Je te promets que je ne savais pas que tu bossais ici. Oui je suis de retour à Bowen mais je n'ai pas pensé au fait que tu puisses bosser ici. Excuse-moi. » dis-je en mettant machinalement mes mains devant moi pour la retenir de filer. J'avais tellement de choses à lui dire, à expliquer mais je sens dores et déjà que ça ne va pas être facile à faire... Pourtant, il faudra bien qu'elle arrête de faire sa capricieuse et qu'elle me laisse parler. « Sil-te-plaît, reviens dans mon bureau, qu'on en parle... Ca ne sert à rien de se braquer l'un contre l'autre. » Ma voix se voulait douce et posée, exprès pour ne pas stresser la jeune femme et pour lui montrer que je suis calme.

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Pourquoi avait il fallut que l’ascenseur soit si long, j'avais vraiment la poisse moi, je voulais fuir et cet ascenseur s'acharnait à me faire perdre du temps, est ce quelques chose en ce monde voulait m'obliger à faire face à Roméo, parce que si c'était le cas je ne le voulais pas, je ne voulais pas affronter la douleur que j'avais refouler pendant six ans, j'avais toujours fait comme si tout allait bien mais là être noyé par mes émotions, j'avais la sensation de manqué d'air. ET voilà que ce que je redoutais était arrivé, je vis Roméo prendre place devant les portes de l'ascenseur qui comme par hasard venaient de s'ouvrir, il était désespéré le pauvre, avec sa moue au coin des lèvres que je connaissais pas cœur, il l'avais à chaque fois qu'il voulais me montrer qu'il était désolé mais là je me reconnaissais pas je n'étais pas posé et réfléchie j'étais la femme blessé qu'il avait laissé six ans auparavent mis je devais me reprendre pour Hope, elle méritait que je sache ce qui avait poussé son père à revenir, je plongeais mes yeux dans les siens et rien qu'un moment je trouvais le repos, comment pouvait-il créé encore ça chez moi, il me domptait, soudain je sentis mon corps se relâché et tout ce qui m'entourais ce mis à tourner, je me retenais automatiquement au bras de Roméo. Pourquoi, pourquoi tu nous a fait ça Roméo, je te déteste de ne pas avoir cru en nous ! Dis-je en le frappant sur le torse mais mes forces laissèrent place à des larmes, six ans de larmes gardé et là mon corps les rejetaient. Pourquoi tu me fais ça, pourquoi t'es revenu ? Je serrais toujours ses bras et tentais de reprendre le contrôle mais là je ne savais pas si j'allais avoir la force de l'entendre me dire encore pourquoi il n'avait plus voulu de moi, comment il ne m'avait pas assez aimé pour croire qu'on serait de bons parents. Je sentie mes mains lâché prise et je reculais doucement, sentant qu'à travers ses bras mon cœur s'emballait, je ne voulais pas succomber à l'amour que j'avais toujours eu pour lui malgré tout le reste, je n'avais jamais pu m'empêcher de croire qu'il était mon Roméo, l'homme de ma vie. J'avais toujours eu des réponses sans réponses et à présent que j'étais calmé je voulais les connaître tant pis pour mes patients, il était devant moi et lui non plus ne voulais pas que je m'en aille.

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En étant face à elle comme ça, j'avais l'impression de me prendre une belle claque. J'ai jamais cessé de l'aimer, j'ai du l'abandonner à contre coeur et même si je ne suis pas sûr que je le lui avouerais un jour, je tiens toujours à elle comme au premier jour. J'ai jamais réussi à l'oublier ou à trouver une femme comme elle. Ca ne sera toujours qu'elle et même si ces dernières années j'ai réussi à enfouir ça en moi, le fait d'être face à elle, de recroiser ce beau regard et ce doux visage me fichait une belle claque en pleine figure. On état là au milieu de l'hôpital. Heureusement, personne ne semblait vouloir prendre l'ascenseur... Je proposa à Louve d'aller dans mon bureau, histoire qu'on soit plus tranquille mais la jeune femme aborda le sujet directement, sans faire attention à ce qui nous entourait. Je fronce tristement les sourcils. Je déteste la voir comme ça, surtout que c'est à cause de moi. Elle me demande cash pourquoi je les ai abandonnée et je ne peux pas m'empêcher de remarquer qu'elle a dit "nous". Est-ce que ça veut dire qu'elle a gardé le bébé? Ma gorge se serre en voyant qu'elle fond en larmes. Ce n'est pas le bon endroit pour parler de vie privée, pourtant il faut bien qu'on le fasse. Louve serrait mes bras et même si elle y mettait toute sa force, ça ne me faisait pas mal. Je me mordis la lèvre devant tant de tristesse et de questions. Si seulement elle connaissait toute l'histoire, si seulement elle savait tout... Elle savait pour mes parents et tout le reste. Je la laissa me frapper sur le torse avec ses tout petits poings, elle avait bien le droit après tout... Après ce que je lui ai fais. Louve se recula mais je fis un pas en avant pour passer mon bras dans son dos et la serrer contre moi. Je suis prêt au fait qu'elle puisse me repousser mais la voir comme ça me brise le coeur et je n'ai qu'une seule envie; la serrer contre moi pour qu'elle se calme. Je lute moi même pour ne pas péter un câble. Je pose mon menton sur sa tête et caresse ses cheveux. « Je suis tellement désolé Louve... C'était tellement compliqué. Je ne voulais pas je te jure. Je te voulais toi, je voulais ce bébé... » Je soupire et me mords la lèvre.

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Comment après tout ce que j'avais traversé à cause de lui, j'étais encore amoureuse de lui, j'aurais voulu éteindre toute trace de sentiment faire comme si il n'existait pas et que j'étais insensible à ce regard qu'il me transmettait. L'amour dans le pire comme dans le meilleur est la pire des choses à traversé, je ne sais pas pourquoi, ni comment je suis devenue si dépendante de son amour à mon égard cet homme est irrévocablement fait pour moi, même si à ce moment précis je me refuse à l'avouer. Aimer Roméo jusqu'à l'arriver de Hope me paraissait la chose la plus facile au monde mais aujourd'hui je me rends compte que c'est ce qui m'a détruite il y a six ans. Je suis devenue une toute autre femme après ça et maintenant je tente de survivre seule. Me trouver la dans les bras de Roméo qui venaient de m'entouré et me serrer si fort, je ne voulais plus que ça s'arrête qu'il me lâche, je l'aimais et ce n'était plus un secret à cet instant. Comme un automatisme mes bras enroulèrent son corps et se posèrent dans son dos, je ne pouvais pas le repousser j'en avais tellement rêver de cet instant que ma douceur repris le dessus. Ce bébé est une petite fille qui s'appelle Hope.. Avais-je murmurer doucement au creux de son oreille j'avais tellement voulu qu'il soit auprès de nous pour veiller sur nous, nous protéger et nous aimer, lui dire enfin qu'il avait une petite fille m'émue de nouveau aux larmes, je fis en sorte de voire son visage et de découvrir l'éclat dans ses yeux à cette instant, je souris naturellement mais je en voulais pas me laisser avoir facilement je voulais savoir ce qui avait pu pousser un homme qui me voulait moi et notre enfant à nous abandonner. Explique moi si tu me m'aimais et que tu me voulais pourquoi nous avoir abandonné, explique moi ça fait six ans que j'essaye de comprendre.. Parlé de sona mour pour moi au passé me fit un pincement au coeur c'était plus douloureux que je en l'aurais voulu en réalité, mais comment espéré qu'un homme que j'avais aimé il y a six ans m'aime encore aujourd'hui surtout quand je vois le bel homme qu'il est devenu.

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Chaque jour que je mets des enfants au monde, enfin que j'aide des femmes à mettre des enfants au monde, je me dis que j'aurais aimé que ça soit mon bébé. J'aurais aimé que le jour où Louve avait accouché, que je sois là. Pas forcément au poste de médecin, mais simplement à celui de soutient, de petit ami. Je ne sais pas si elle a gardé ce bébé, je ne sais pas si elle a eu le courage de terminer sa grossesse, si tout s'est bien passé ou si elle l'a abandonné après que je sois parti. Je n'en sais rien. Mais je veux savoir. Maintenant, je veux savoir si j'ai une fille ou un garçon... Je serre la jeune femme dans mon bras en espérant qu'elle se calme. Je n'aime pas la voir dans cet état, déjà avant notre séparation. Je sens les bras de la jeune femme se nouer dans mon dos et j'ai un certain soupire de soulagement. Je sais que ça ne va pas être facile de la récupérer. Je sais qu'elle m'en veut beaucoup et j'attendrais le temps qu'il faut. Je suis revenue pour elle. Je veux qu'on fonde une famille. On a mûrit. Louve s'écarte un peu de moi et m'avoue que le bébé qu'elle attendait au moment où je l'ai quitté est une petite fille qui s'appelle Hope. Je me mords la lèvre, ému. J'ai une petite fille? Enfin je sais pas si Louve me laissera l'approcher mais au moins je sais qu'elle est vivante et qu'apparemment, elle va bien. Une petite princesse. Je fais un léger sourire et remet une mèche de cheveux derrière l'oreille de la jeune femme. « J'adore le prénom que tu lui as choisi... Elle doit être aussi belle que sa maman... » dis-je la voix légèrement tremblante. Mais Louve ne me laissera pas m'en sortir comme ça... Elle veut des réponses et c'est compréhensible mais j'ai honte... J'ai pas envie de lui dire que je me suis bêtement laissé influencer par mes parents. Je détourne le regard, me sentant tout petit dans mes baskets. « J'étais con... C'est tout. J'ai cru à des choses qu'on m'a dites au lieu de suivre mon coeur. Et je regrette. Je m'en veux. C'est pour ça que je suis là Louve... »

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Je ne sais pas où va me mener le retour de Roméo mais en tout cas mon coeur bas très vite, je ne saurais dire si c'est parce qu'il me tient dans ses bras et que je me sens très bien ou parce que j'ai toute la tension qui vient de s'envoler. J'ai passé six ans à me dire que j'avais peut être commis des erreurs avec Roméo qui peut être lui avait donner l'envie de me croire incapable d'avoir ce bébé, ou qui l'aurait poussé à me quitter tout comme ses parents l'avait toujours fait lorsque déjà nous étions ensemble. Ces parents étaient à mes yeux des gens hautins et irrespectueux qui m'avait toujours vu comme une pauvre orpheline sans argent sans doute pensait-il que c'était la raison pour laquelle j'était avec leurs fils. Longtemps aussi j'ai pensé qu'ils pouvaient derrière notre rupture, mais n'empêche que j'aurais aimé que Roméo se batte pour moi. Suis-je égoïste de vouloir le bonheur, à cet période il était tout ce qui comptait pour moi dans la vie je l'aimais d'un amour si fort et brûlant que j'en fus moi même consumé. J'étais contre lui à enfin lui avouer qu'il avait une petite fille, Hope, elle tait mon univers et ma force de vivre au quotidien je me batterais jusqu'à mon dernier souffle pour cette petite princesse. Je voudrais tellement qu'on soit la famille qu'on aurait toujours du être, qu'il soit ma force lui aussi, qu'on est qui ait une autre chance d'avoir un enfant et que celui ci on l'élève ensemble, je veux pouvoir à nouveau goûter à ses lèvres et me réveillé chaque matin dans ses bras malgré tous ce qui est arrivé. Je crois au seconde chance et que l'homme est humain et à droit à la faute mais je veux avant de penser à pardonner savoir ce qui lui est arrivé pour avoir pris une telle décision. J'ai choisi ce prénom naturellement, parce qu'elle à été l'espoir qu'un jour peut être je vivrais un amour comme le notre Roméo.. Dis-je doucement, c'était un aveux que je faisais à nouveau mais je crois que je devais ben lui dire, je n'es jamais chercher le haïr c'était simplement une douleur insupportable dans ma poitrine. Je le regardais à nouveau dans les yeux alors q'il me remis une mèche de cheveux j'aurais voulu l'embrasser tellement je l'aimais mais je n'osais pas et le laissais m'expliquer ce qui c'était passé et je comprenais sa réaction, se retrouvé pied au mur et être perdu j'avais connu ça moi aussi mais j'avais tenue bon pour le bébé qui était dans mon ventre mais lui il n'avait personne. Je suis désolé que tu es du à vivre ça e je suis sincère..Je suppose que tu es là simplement parce que tu veux connaître Hope.. Enfin je suis d'accord je m'en veux de l'avoir privé de toi tu sais j'aurais du te le dire.. Et voilà la Louve que j'étais réapparaissais, j'étais indulgente et tolérante au fond je en pouvais pas changé qui j'étais.

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Hope est un magnifique prénom et même si j'aurais voulu que ça soit quelque chose qu'on choisisse à deux, je trouve qu'elle a fait un excellent choix. J'espère qu'un jour je pourrais voir cette petite fille parce qu'elle a sûrement le même joli visage que sa maman. Louve m'avoue qu'elle a donné ce prénom à sa fille - notre fille - dans l'espoir de retrouver un amour qu'on a vécu les deux. Je me raidis un peu, comprenant qu'elle veut retrouver cet amour mais avec quelqu'un d'autre. Malgré tout, la jeune femme mérite des explications et j'essaie de lui dire les raisons de ma fuite sans trop aller dans les détails car je sais qu'elle a beaucoup souffert de ce que mes parents ont pu dire d'elle. J'ai jamais été d'accord avec ces critiques. Je me suis battu contre eux pour qu'ils arrêtent de la voir comme une bâtarde, mais plutôt comme la femme que j'aimais malgré mon jeune âge à l'époque. Je me suis battu presque bec et ongle contre eux mais ils en ont toujours fait qu'à leur tête et dans le fond, c'est eux qui tiraient les ficelles, c'était moi le pantin. Ils dirigeaient ma vie et ils me l'ont bien fait comprendre quand ils m'ont demandé de faire un choix entre Louve ou mes études de médecine. La jolie brune s'excuse que j'aie du vivre ça et je secoue négativement la tête. Non, ce n'est pas moi la victime. C'est elle. C'est moi qui ai mal agit, c'est moi qui aurait dû tenir tête et assumer cette grossesse avec elle. J'aurais peut-être pas fini médecin, mais au moins j'aurais eu une famille. « Non... Tais-toi Louve. Ne dis pas ça. C'est toi la victime dans cette histoire. J'aurais dû te choisir toi et le bébé. J'aurais pas dû faire de mes études une priorité. La famille c'est important. Et non, je ne suis pas revenu à Bowen uniquement pour la voir. C'est aussi pour toi que je suis là. »

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Hope était le prénom idéale pour notre fille au moment ou j'avais appris qu'elle était une petite fille, puisque ce prénom signifiant l'espoir était la seule chose qui me gardait assez forte pour allé jusqu'au bout de mes études et lui donner une vie sereine. En réalité il y a une chose dont j'étais heureuse lorsque Hope est née c'est qu'elle à le même visage que son père; mais elle à mon regard ce qui me fit toujours sourire. Elle est belle et elle mérite qu'une seule chose connaître et profiter de son père car je sais qu'elle en souffre même si, elle qui est très intelligente ne m'en parle jamais et ne pose jamais de questions, elle a trop peur de me faire de la peine. Je suis amoureuse de son papa mais comment le lui dire alors que nous ne sommes plus ensemble depuis qu'elle était dans mon ventre. Je me rends bien compte que ça n'a pas toujours du être facile pour lui d'ignorer si si il avit un enfant ou non mais je veux l'aider à avancer avec Hope, qu'ils aient ce qu'ils n'ont jamais pu avoir rien n'est perdue. Je sais que je n'es jamais été accepté du côté de ses parents mais savoir qu'il m'aimait assez pour ne pas me quitter me touchait toujours énormément, même si je suis consciente que la famille c'est important et qu'il à pensé aussi à lui. A croire que l'amour pousse les gens dans leur retranchement car je me trouve entrain de lui trouvé des excuses mais il ne l'entends pas ainsi. Je te pardonne.. Ces mots avaient sonné dans ma bouche sans même que je m'en rende compte parce que l'entendre dire qu'il était revenu aussi pour moi me toucha, j'étais a deux doigts de croire qu'il m'aimait encore.. Mes yeux plongé dans les siens, j'étais consciente que je en voulais plus qu'il parte loin de moi qu'il était à moi et rien qu'à moi, bon dieu ce que je pouvais l'aimer cet homme. J'ai jamais pu oublier mes sentiments pour toi malgré tous ce que tu m'as fait. Je baissais la tête doucement.

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Louve est use personne qui a un grand coeur. Elle pense toujours aux autres personnes avant de penser à elle et c'est sûrement une qualité qui la perdra un jour. A être gentil avec tout le monde, on finit par s'en mordre les doigts et ça je lui avais souvent répété lorsque nous formions encore un couple. Elle se mit à me trouver des excuses, à dire que ça n'avait pas du être facile pour moi et même si elle avait raison, que faire un choix et devoir me séparer d'elle m'avait détruit, c'était surtout elle la lésée. C'était elle qui s'était retrouvée seule, enceinte, en pleines études de médecine. J'ai fais les mêmes cours qu'elle, je sais à quel point c'est dur et qu'il est dur de mener une vie sociale en dehors des livres de biologie. Elle a beaucoup de mérite d'avoir terminé sa grossesse, d'avoir accouché et d'avoir élevé sa fille seule... Elle est une battante alors que moi, je me suis défilé. J'avais le couteau sous la gorge et au lieu de me battre pour ce que je voulais vraiment, j'ai baissé les bras et je l'ai abandonnée. J'ai l'air malin aujourd'hui, avec une vie stable à vouloir la récupérer. Elle pourrait très bien m'envoyer balader d'ailleurs, c'est ce qu'elle devrait faire mais justement, Louve a ce grand coeur. Elle m'avoue qu'elle me pardonne, j'en reste tétanisé. C'est tout ce que j'espérais mais j'ai aussi peur qu'elle le fasse sur un coup de tête et qu'elle regrette. Je ne supporterais pas de devoir repartir si elle se rendait compte qu'elle ne voulait pas de moi dans sa vie et celle de Hope. La suite de ses paroles me réchauffent le coeur, comme un baume généreusement appliqué. Elle m'aime encore. Je déglutis difficilement en essayant de comprendre, de faire le vide dans ma tête. Un long mais discret soupire de soulagement philtre de mes lèvres. Elle m'aime encore. Je plante mon regard vert dans le sien, essayant de savoir ce qu'elle veut de moi. Mais Louve baisse la tête. Entre mon pouce et mon indexe, je relève son doux visage. « Je regrette tellement de t'avoir fait souffrir... Mais si je suis en face de toi, c'est parce que moi non plus j'ai pas réussi à t'oublier. Jamais aucune femme ne pourra te remplacer. Je suis toujours aussi amoureux de toi, malgré tout. » J'hésite un peu... Me demandant si c'est une bonne idée, si ce n'est pas trop tôt, si c'est vraiment le lieu idéal pour ça... Je ne me pose plus de question et prends la jeune femme contre moi, mes bras dans son dos et la soulève un peu pour atteindre ses lèvres.

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Roméo était une personne qui avait toujours été à l'écoute et présent pour moi il avait très vite su déterminé le mauvais comme le bon, sachant me dire quels étaient mes erreurs, apparemment je n'avais toujours pas compris puisque j'étais toujours aussi gentille et e me donnais corps et âmes pour les autres sans doute est-ce ce qui m'avait poussé à devenir médecin. Je dois dire que perdre mes parents avaient été un lourd échec pour moi car je n'avais rien pu faire pour les aider à part être présente dans leurs derniers instants. Aujourd'hui j'ai vraiment la sensation que la vie est trop courte pour que je perde du temps à refaire l'histoire, ce qui s'est passé est passé aujourd'hui je pense au présent et j'ai besoin de lui tout comme Hope à besoin de lui auprès d'elle.Alors pour moi lorsque je vois son regard posé sur moi et que je reconnais la même sincérité que dans le passé je comprends qu'il serait égoïste de vouloir privée Hope, Roméo et moi même d'un peut être nouveau bonheur, j'ai toujours voulu croire que l'amour ne s’éteint jamais parce que quand je voyais mes parents qui se battaient pour m'offrir une belle vie alors qu'ils n'étaient rien, je vivais tout de même dans l'amour et le bonheur constant, ils étaient un modèle pour moi et sans doute savoir qu'il sont mort ensemble me rassurent et je sais qu'ensemble ils sont heureux là où ils sont. Je baisse la tête après avoir avouer que je lui pardonnais tout ce qui était arrivé, et tout en lui expliquant par la suite que je l'aimais toujours, que je ne l'avais pas oublier. Alors je le sentis remonter mon visage et me regarder dans les yeux j'avais oublier que ses yeux vert avaient le don de me transpercé. Tu es sure que c'est ce que tu veux la vie de famille tout ça, tu vas devoir t'engager dans cet aventure.. Mais je refuse que tu partes à nouveau, je ne veux pas perdre cette seconde chance qui nous est offerte et promet juste que tu ne lissera plus jamais tes parents guidé notre vie ? Je lui demandais ça alors que soudain ses lèvres touchèrent les miennes et je laissaient mes bras entouré son cou et je prolongeais son baiser, ce gout qui m'avait tant manqué c'était si doux et naturel que les geste automatique reprirent leurs place allant posé ma main sur sa joue doucement je n'arrivais pas a y croire.

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J'ai vingt sept ans, j'ai un bon boulot mais tout ce qu'il me manque c'est une famille. Quand j'ai quitté la maison en voyant mes parents balader, je m'en suis senti léger, comme si enfin, je n'avais plus à supporter ce poids de "est-ce que je suis assez bien?" avec eux j'étais sans cesse en train de douter de moi. J'ai beau avoir réussi mes études, ils en voulaient plus, et surtout ils ne voulaient pas que j'aie le droit à une famille. Je n'ai pas eu le bon exemple niveau famille. Je n'ai jamais vu mes parents se tenir la main ou s'embrasser. Je me demande d'ailleurs comment ça se fait que mon frère et moi on soit là. J'ai grandit avec ce manque d'affection qu'ils ont comblé avec l'argent, en nous donnant tout ce qui était matériel. Aujourd'hui, j'ai tant d'amour à donner, que je ne peux pas me résoudre à être comme eux. D'ailleurs, j'ai sans cesse peur de devenir comme mes parents. Louve me demande si je suis sûr, si je suis prêt pour une vie de famille, si je peux lui promettre que rien ne nous séparera à nouveau. Pour toute réponse, je m'empare de ses lèvres. Ses lèvres dont j'ai rêvé d'effleurer à nouveau ces six dernières années, ces lèvres que je préfère par-dessus tout, ces lèvres qui m'ont tellement manquées. J'ai beau avoir essayé de combler le vide qu'elle a laissé quand je suis parti, en buvant, rien ne vaut ce baiser. Comme si rien n'avait changé, comme si notre dernier baiser datait de hier, Louve s'accrocha à mon cou, puis je senti sa main glisser sur ma joue. Mon corps entier vibra. Elle m'a tellement manqué... Comment ai-je pu? Je me déteste vraiment d'avoir fait ça. Je finis par m'écarter d'elle et par la regarder avec des yeux brillants de bonheur. « Mes parents ne font plus partie de ma vie. Ma seule famille maintenant c'est vous deux. » dis-je en souriant tendrement.

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« On croit avoir tourné la page et puis «pouf» en plein cœur. »

Je crois que même si j'ai toujours été comblée avec le travail et ma fille, il m'a toujours manqué quelques chose, on peut avoir la plus belle et la plus adorable des petite fille mais dans le fond le bonheur est quelques chose qui se construit a deux. Même si j'ai longtemps gardé le sourire et que j'ai fait comme si tout allait bien je ne peux pas rester longtemps sans avouer que Roméo me manquait toujours horriblement, il était la pièce manquante de notre puzzle, je ne veux pas passer à côté de cette deuxième chance, je crois qu'avec tous ce que j'ai vécue j'ai le droit à ma dose de bonheur. Je crois que ce que je ressens à ce moment précis est indescriptible, j'avais vraiment besoin de cette dose d'amour et de chaleur, je sentais mes membres se dégourdir, mes mains enlaçaient sont corps, je retrouvais ces sensations perdue du début, six ans qui renaissaient sous nos doigts et la sensation de nos lèvres qui pouvait reprendre leur dance. Je sens le manque de lui s'emparé de mon corps et mon corps tout entier vibre sous le poids de son corps accroché au miens. Est-ce possible d'avoir accumulé autant d'amour et de me laisser prendre par toutes ses émotions ? Je sens ses lèvres quittés les miennes et soudain tout me semble froid, glacé j'en ais même oublié ce que je faisais ici, le travail ne me semble plus une priorité. Je t'aime mon Roméo.. Soufflais-je doucement tout en laissant ma main caressé son visage, venant collé mon front contre le siens. Je ne veux pas que ça s'arrête, lui, moi nous deux et c'est retrouvailles qui me manquait tant. Je crois que j'ai des éclats dans les yeux et le bonheur que je ressens me semble inexplicable.

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