Birthday and memories ... (-18) #Marcus

tw : relation sexuelle

Combien de fois Marcus avait-il espéré le retour de sa femme ? Combien de fois, dans les vapeurs d’alcool et les volutes de fumée de cigarette dans lesquels il s’exilait de plus en plus en solitaire, avait-il laissé le souvenir de leurs étreintes le prendre à la gorge, brûler tout son être ? Les premiers temps, il lui était arrivé plusieurs fois de faire passer cette frustration, ce manque d’elle, d'eux, en se masturbant sur les braises de ces souvenirs. Puis en se maudissant d'être aussi faible, aussi misérable, d'être tombé si bas à cause d’elle. Il l'avait tellement aimé et aussi tellement maudit d'avoir fait de lui ce genre d'homme là. C'était passé avec le temps, il ne s’était plus infligé ce genre de pratiques, il avait appris à vivre sans Penny et puis à rencontrer d'autres femmes pour assouvir ses besoins d'homme. Et puis, de nombreuses années après, Ann, la douceur, la tendresse, les sentiments qui lui résonnaient foi en l’amour. Pourtant ce soir il replongeait tête la première, il était incapable de résister davantage. Le fait est que depuis qu’il avait laissé Penelope entrer dans sa vie, il était devenu accro. Elle était la pire des drogues, le pire des poissons, plus addictive encore que sa boisson. Leurs corps étaient comme deux aimants qui s'attiraient, inexorablement. Et même dix années plus tard, c'était toujours aussi vrai, peut-être plus encore. Parce que le manque de l'autre, parce le fantasme de l'autre, la tension trop forte à ce moment précis. Alors Marcus céda, il s’en voudrait plus tard, c'était une certitude, mais pour l’instant il succombait, il s’enflammait et Penny ne boudait pas son plaisir d’avoir réussi à faire basculer son grand amour, son ancien amant enfin retrouvé. Elle n’avait jamais caché ses intentions et à présent elle s’abandonnait dans les bras du barman, jouant de son bassin pour attiser son désir. O’Brian ordonna qu'elle termine de se déshabiller et la blonde ne se fit pas prier, en moins de temps qu'il fallait pour le dire, elle se retrouva totalement nue face à lui, tandis qui terminait de faire glisser son boxer encore humide le long de ses jambes. Elle le scruta quelques courtes secondes, le temps, peut-être, de constater que oui, son membre se dressait entre eux, gorgé de désir, impatient. Penelope attrapa alors la nuque de son ex-mari et ils finirent à nouveau contre le mur, ses dents déchirèrent la lèvre du brun et le goût du sang se mélangea à celui de leurs salives, il gémit brièvement mais ce ne fut rien comparé au plaisir qu'il menait tandis que la main de la blonde caressait son sexe. Elle aurait pu continuer, le mener au paroxysme du plaisir, mais elle avait elle aussi envie de profiter alors elle le supplia de la prendre. Dernière seconde pour reculer, pour reprendre ses esprits, Marcus pourrait se dégonfler. Mais le mal était déjà fait et il était bien trop hypnotisé par la belle australienne. Alors il attrapa ses fesses et elle se cala à nouveau contre se hanches, leurs bassins qui s’emboitaient si bien, le sexe de Marcus qui venait rapidement caresser le clitoris de Penelope pour lui arracher quelques soupirs tandis que ses yeux la fixaient avec fièvre. Avant d’enfin glisser en elle, de la faire sienne dans un râle de plaisir qu'il étouffa dans la nuque de sa maîtresse et de reprendre les mouvements de bassins. C’était bien trop bon de la retrouver, c'était presque terrible de constater qu'aucune autre femme n'était capable de lui faire cet effet là.

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Si Penny n'avait jamais caché qu'elle voulait à tout prix récupérer Marcus et qu'elle avait très envie de lui, elle n'aurait cependant jamais pensé que cela arriverait aussi... vite !?
Evidemment qu'elle avait tout fait pour mais Marcus avait toujours été sur la réserve. Parfois même à l'envoyer bouler sans aucun ménagement. Cependant, ni l'un ni l'autre ne pouvait nier qu'il y avait toujours cette attraction entre eux. Un désir sous-jacent dès que l'autre était tout près.
Mais Penny n'y pensait pas vraiment alors que Marcus lui demandait de se déshabiller entièrement. Elle brulait littéralement de l'intérieur alors que ses yeux clairs se posaient sur le corps désormais dénudé de son cher ex-mari. Dieu ce qu'il était beau. Habillé ou nu ceci dit... Elle brulait encore plus d'envie pour lui alors qu'elle l'observait de haut en bas et de bas en haut. Son membre fièrement dressé vers elle donna envie à la blonde d'y toucher. De sentir son sang pulser à travers son membre viril. Elle s'employa à le masturber, lentement... alors que ses lèvres venaient déjà rechercher les siennes. Elle aurait aimé le prendre en bouche aussi mais l'envie était trop forte et elle l'implorait presque de la prendre ici et maintenant. Sauvage ou pas... Peu importe. Elle le voulait. Qu'importe la manière.

Et il le fit. Son membre qui entra en elle et qui lui arracha un long soupir de plaisir. Les bassins qui dansaient en rythme et les peaux qui frissonnaient en écho. C'est comme si leurs corps s'étaient quittés la veille. Elle avait rêvé de ce moment maintes et maintes fois, et elle en avait même mouillé ses draps. Bien sûr qu'elle (aussi) s'était fait plaisir en solitaire en pensant et repensant à leurs coïts endiablés et fiévreux. Et voilà ce moment qui se produisait de nouveau.
C'était incroyable. Mieux encore que dans ses souvenirs... Elle serrait l'étreinte autour de Marcus en serrant plus encore ses jambes autour de lui. Elle voulait le sentir, tout ressentir dans les moindres détails. Jusqu'à son corps qui frissonne et qui est secoué de spasmes incontrôlables alors que la jouissance arrive. Les ongles qui se plantent dans le dos du brun alors que ses râles de plaisir s'intensifient et deviennent des petits cris de jouissance et de plaisir ultime. Le plaisir ultime... Oh oui... Comme elle n'a jamais connu avec aucun autre...

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Était-ce vraiment une surprise, que Marcus flanche aussi rapidement ? Il avait toujours été faible face à son ex-femme. Il se rappelait très clairement la première fois qu'il l’avait vu passer la porte du Elm. Le bar avait été privatisé pour l'anniversaire d’un gars qu'il avait totalement oublié, mais elle, il aurait été difficile de ne pas s'en souvenir. Elle était arrivée en retard, elle avait poussé la porte et, du haut de sa jeune vingtaine d'années, elle avait déjà cette aura particulière. Quand Penelope avançait quelque part, on retenait son souffle, quand vous arriviez à avoir son attention vous aviez alors l’impression d'être le roi du monde. C'était ainsi que Marcus l'avait vécu en tout cas. Portant à l'époque son cœur battait déjà pour une autre, c'était doux, c'était tendre, c'était simple, elle s'appelait Ann, ça vous parle peut-être. Malheureusement pour la belle américaine, l'histoire semblait se répéter, son doux prince avait beau la trouver parfaite, idéale, elle ne le ferait jamais réagir autant que la sulfureuse australienne. Déjà, une quinzaine d’années plus tôt, il avait suffit que Penny batte des cils et joue des ses jambes face à Marcus pour qu'il ne réponde plus de rien et qu'il n'ait qu’une envie, posséder son corps. Jamais il n'avait été un homme à femmes, jamais il ne s'était considéré doué pour le sexe. Mais avec cette fille ç'avait tout de suite été brûlant, dès ce fameux soir. Elle avait toujours su comment l'allumer et le diriger. Avec elle il était capable de tendresse mais surtout de passion, avec elle il savait parfaitement où appuyer pour la faire réagir. Et aujourd'hui, ils semblaient rejouer la même partition. Avec, pour pimenter le tout, une colère sourde qui grondait en O’Brian, la culpabilité d'avoir craqué, encore. Et ce manque d’elle, qu'il traînait depuis trop longtemps. C'était un cocktail détonnant qui faisait des étincelles dans cette chambre, c’était un corps à corps entre deux personnes qui avaient besoin l’une de l’autre, un besoin quasi vital. A présent qu'ils étaient nus face à l'autre, plus rien ne pouvait les arrêter, surtout pas les caresses de Penny sur le membre tendu de Marcus. Il ravala des soupirs, il aurait pu vouloir que ça dure plus longtemps, qu'elle le mène au paroxysme du plaisir, mais la blonde le demandait déjà. Elle le réclamait et il était bien incapable de lui refuser ce qu'elle voulait. Alors il la fit sienne, sans ménagement, presque sans préambule. Heureusement qu'elle était déjà totalement excitée, il n’eut aucune peine à venir en elle. S’en suivit une danse frénétique, deux corps qui s’unissaient, qui ondulaient l’un contre l'autre, l’un dans l’autre. Deux bouches qui n’en avait jamais assez de se trouver, des mains qui s’agrippaient et les jambes de la blonde qui se seraient contre le bassin de son amant pour le sentir tout entier. C'était bon, trop bon. Marcus serait bien incapable de dire combien de temps leur éteinte dura, quelques secondes, quelques heures, le temps s'était arrêté et étiré dans les volutes de désir, dans la chaleur de leur corps à corps. Il lâchait de plus en plus de soupirs qu'il étouffait contre la poitrine de sa maîtresse, il aurait voulu que ça ne s'arrête jamais. Pourtant il sentit le corps de Penelope se cabrer, secoué de spasmes significatifs qui firent accéder Marcus à la jouissance à son tour, il sentit tout son être se tendre et se libérer dans un râle de plaisir. Il s’appuya contre le mur pour ne pas flancher, c'était trop puissant, beaucoup trop fort. Ils restèrent quelques secondes l’un contre l’autre, se remettant de cette étreinte brûlante. Puis le barman se redressa. Il fixa son ex-femme avec un mélange de fièvre et de douleur. Il s’était laissé aller et à présent il réalisait quelle connerie il avait fait. Il s’éloigna d'elle de quelques pas, comme hébété. Putain Penny… j’m’en vais. Il devait partir, la fuir, le plus vite possible.

@Penelope Ward

Penny attendait ce moment depuis son retour. Ou plus exactement depuis son départ. Sa plus grosse erreur. Ce qu'elle n'aurait jamais dû faire : partir.
La voilà de retour dans la vie de son ex-mari toujours aussi sexy après pas loin de dix ans d'absence.
Coup dur pour Marcus qui ne s'attendait probablement jamais à la revoir. Et coup dur pour elle de se prendre en pleine face la colère de Marcus envers elle. Cependant, elle l'avait comprit et accepté. Renoncé par contre, non. Jamais. Ou du moins pas aussi facilement.
Elle se doutait que ce ne serait pas simple mais elle ne pensait pourtant pas coucher avec lui "si peu" de temps après son retour.
Et malgré tout, ils étaient là, ensemble. L'un contre l'autre quand ce n'était pas l'un dans l'autre. Les salives se mélangeant, les langues dansant ensemble, la fièvre de leurs corps en harmonie. Besoin irrépressible de se soumettre à cette tentation devenue bien trop difficile.
L'excitation était telle que Penny n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour venir et accéder à ce nirvana que lui seul savait ouvrir. Incroyablement bon, divin...
Marcus vint juste après elle et c'est encore la respiration haletante qu'elle le regarda se détacher d'elle. Le coeur empli d'un bonheur indescriptible, elle lui souriait, heureuse.

Mais ce bonheur fut éphémère. Bien trop rapide.
Car déjà Marcus se reculait d'elle comme si elle avait la peste. Le regard qu'il posait désormais sur elle n'avait rien de tendre ou de romantique ou d'heureux. Impossible de savoir réellement ce qu'il pensait à cet instant précis et le sourire que Penny affichait quelques secondes plus tôt disparut.
Elle sentait le mal-être envahir son ex-mari et elle se sentit mal. Une oppression dans sa cage thoracique apparut et ses yeux se mirent à briller.
Ok... Elle avait comprit. Il regrettait ce qui venait de se passer.
Penny attrapa alors ses vêtements et commença à se rhabiller. "Tu peux encore rester, c'est moi qui pars." Elle souffla, ramassa ses chaussures sans prendre le temps de les remettre et partit en direction de la porte. La main sur la poignée de celle-ci, elle dit cependant quelques mots avant de l'ouvrir. "Faut être deux Marcus. Ne me rends pas coupable, seule coupable de ce qu'on vient de faire. T'en avais envie aussi." Et sans un mot de plus, elle partit en refermant la porte derrière elle.

Elle croisa quelques personnes dans les couloirs sans y faire attention. Elle finit alors par tomber sur le propriétaire des lieux mais elle fit semblant d'être très fatiguée pour pouvoir partir. Sauf que... Josh lui rappela qu'elle dormait ici. Se frappant le front avec la paume de sa main et riant légèrement elle prétexta être probablement soule. Déposant un bisou chaste sur la joue de son ami, elle partit donc en direction de la chambre qui lui était allouée ce soir.
En chemin, elle repassa devant la porte de la chambre de Josh. Est-ce que Marcus était encore à l'intérieur ? Elle s'était arrêtée, se demandant si elle devait rentrer de nouveau. Son indécision dura quelques secondes avant qu'elle ne décide finalement de partir s'isoler.
Sa chambre était deux chambres plus loin que celle de Josh et donnait du même côté. Une chaise longue était devant la baie vitrée et elle décida d'y prendre place. Elle contempla l'incroyable vue pendant quelques minutes tout en repensant à ce qu'il venait de se passer. Elle ne pensa même pas que Marcus pourrait la voir si jamais il se décidait à sortir.
Elle s'alluma une cigarette et contempla encore un peu la vue avant de se saisir de son téléphone. Elle commença alors à écrire un sms... "Je ne regrette pas de l'avoir fait. Je regrette simplement que toi tu le regrettes." Envoyer ? Supprimer ? Sauvegarder ? ... ... ... La réflexion fut longue, probablement. Et elle finit par opter pour ... supprimer. 
C'est finalement l'option qu'elle avait choisie. La mieux. La seule.
Prendre du temps pour réfléchir à tout ça. Pleurer probablement une partie de la nuit en pensant à lui, à l'amour qu'elle lui porte, à cet acte bestial qu'ils viennent de partager et au fait que tout est probablement terminé. Pour de vrai cette fois.

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Ce serait mentir que de dire que Marcus n'avait pas eu envie de Penelope à la minute où il l’avait vue en bikini, ou qu'elle l’avait forcé à quoi que ce soit. Il avait pris du plaisir comme il n’en avait pas eu depuis longtemps, s'il écoutait son corps, encore tendu, il n’en avait pas eu assez de ce corps à corps bestial. Le sexe de cette façon, la baise, ce n'était pas forcément son truc, c’était quelque chose qu’il avait réservé à quelques femmes de passage, quand il s'était senti trop seul au cours de dernières années. Mais lui, il aimait les caresses, les préliminaires, il aimait faire plaisir à sa partenaire. Et plus que tout, pour vraiment prendre du plaisir, il devait être amoureux, l'amour n’était jamais aussi bon que quand il sentait cette connexion avec l’autre. Pour ça, ce n'était pas compliqué, il ne l'avait ressenti qu'avec Penny et Ann. Et ce soir, c'était le cri du corps qui avait gagné sur la raison, c’était l’épiderme de Marc qui réclamait de retrouver celui de son ex, celui qu’il avait tant connu, tant aimé. C'était aussi le cri du cœur, celui qui n’avait jamais cessé de battre pour cette femme, qu’importe combien elle lui avait fait mal, qu'importe l’abandon, le manque. Le manque oui, celui qui l’avait probablement fait flancher, comme un camé accro à sa drogue. Alors il s'était accroché à elle, sans tendresse, mais avec une fougue qui l'avait dépassé. Il l’avait prise contre ce mur, en quelques coups de reins, il avait atteint l’extase. Et puis la redescente violente, l'esprit qui reprenait le dessus tandis que son corps en aurait voulu davantage. Parce que dans son cœur, elles étaient deux et que l'autre blonde ne méritait pas, elle aussi, de souffrir à cause de Penny. Parce qu'en vérité, Marcus le savait, Ann le rendrait tellement plus heureux que son ex-femme. Parce qu'il condamnait la tromperie, mais qu'il avait basculé dans ce camp-là, pour une foutue étreinte. Sitôt, s' était-il éloigné du corps brûlant de sa maîtresse, qu'il regrettait son écart et qu'il se dégoûtait. Le barman était un gentil gars, de ceux qui ne faisaient pas de mal aux femmes, ce n'était pas son genre, les coups à la va-vite. Heureusement pour lui, en voyant son air hébété, Penelope réagit en premier, elle perdit son sourire béat et entreprit de se rhabiller, Marcus la fixait sans vraiment la voir, les sensations de leur étreinte le brûlaient encore bien trop. Il se réveilla un peu lorsqu'elle lui annonçait qu'elle partait, il accrocha un regard douloureux à celui de la blonde. Puis ses mots tranchants, elle le mettait clairement face à sa connerie, sa faiblesse. Il ne l’accusait de rien, pleinement conscient que celui qui avait merdé, c'était lui. La dernière phrase lui resta en tête, en lettres rouges capitales. T’en avais envie aussi. Il en crevait encore d’envie, même. C'était bien là le problème, pas juste cet écart, ce moment d’égarement. Le problème principal, c'était qu’ils avaient réveillé bien plus qu'une simple pulsion. Penny quitta la chambre sans laisser l'occasion à Marcus de répondre. Le laissant seul face à ses remords. Il abusa de l’hospitalité de Josh en se glissant sous la douche attenante à son lit. Il ferma les yeux sous le jet brûlant et resta là quelques minutes, avant de se savonner pour se laver de l’odeur du sexe et du parfum de son ex sur sa peau. Puis il enfila les vêtements que le quarantenaire lui avait prêtés et sorti sur la terrasse pour s'allumer une clope. Il fixa un moment le ciel étoilé, perdu dans ses pensées, bercé par le bruit de la fête, avant de tourner la tête et de la voir. Penny était là, à quelques mètres, allongée sur un transat, seulement vêtue de son maillot. Elle semblait songeuse, Marcus qui pensait être le seul à souffrir de la situation, eût l’impression de la découvrir vulnérable, seule. Il lâcha un soupir, écrasa sa cigarette. Les choses étaient bien trop complexes, ç'aurait été si simple de rejeter toute la faute sur elle, tous ses malheurs, son état pitoyable et son acte de ce soir. Mais il fallait admettre qu'ils étaient deux, en effet. Et que son esprit à lui n'était pas au clair avec ce qu'il voulait vraiment, contrairement à elle. Il s’avança doucement, remarqua qu'elle était sur son téléphone, mais ne chercha pas à regarder ce qu'elle faisait. T'as raison. J'en avais envie. Mais ça n’arrivera plus. Je ne veux pas que tu entretiennes un espoir vain. Je ne veux faire de mal à personne. C’est pas comme ça qu'on doit te traiter non plus. Bonne nuit Penny. Il s’éloigna dans l’obscurité, retourna chez lui pour retrouver Ann qui s'était endormie sur le canapé, cette vision le troubla tandis que des flashs de son étreinte avec son ex lui revenaient. Cette nuit-là, il ne dormit pas beaucoup, les suivantes non plus.

fin

@Penelope Ward