Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
On dit que le hasard fait bien les choses, comme on dit aussi qu'on ne fait pas de rencontre par hasard. C'était pourtant le fruit du hasard qui avait mené Ginny à chater en ligne avec Maxwell, qui s'avérait être son premier petit ami dans sa pré-adolescence. Aujourd'hui ils étaient deux adultes dont leurs vies respectives avaient pris des chemins différents.
L'âme romantique de Ginny devait admettre stupidement qu'elle attendait beaucoup de ce rencard. C'est fou comment à travers les années elle s'était attendrie à pouvoir de nouveau discuter avec Maxwell et devenir sa première pensée du matin quand elle lui envoyait un petit texto. Il n'y a avait pas de quoi s'emballer, ils avaient été que très peu ambiguës dans leurs échanges, néanmoins Ginny espérait un peu plus de ce rendez-vous. Elle s'était d'ailleurs spécialement apprêtée, portant son parfum préféré aux touches de patchouli et d'iris. Pour sa tenue elle avait opté pour un jean bleu brut évasé et un haut beige. Ils avaient notamment convenus qu'elle ramène un dessert d'Imogen et une bouteille de vin rouge. Rares sont les fois où un homme avait cuisiner pour elle et elle trouvait cette intention plutôt charmante de la part de Maxwell.
Lorsqu'elle se trouva devant la porte de sa maison, Ginny eut un mouvement de recul. C'était étrange d'avoir un rencard avec un homme qu'elle n'avait pas vu depuis près de vingt ans. Mais il était trop tard pour reculer. Quand la porte s'ouvrit, son cœur allait exploser. Elle n'eut le temps de faire ses adieux à sa confiance en elle. Maxwell avait bien évidement changé, il était toujours tout aussi charmant et ressemblait trait pour trait à sa photo de profil. Salut souffla Ginny nerveusement. Elle ne savait plus trop comment se positionner. Devait-elle l'enlacer ou juste rester là? Soudainement elle avait perdu l'usage de ses bras et d'une partie de ses neurones.
Tu avais retrouvé Ginny sur l’application de rencontre de Bowen. Tu n'étais pas un grand adepte de cette appli, les derniers chats que tu avais eu, mis à part Emilia, n’avait jamais abouti. Peut-être à cause de toi, tu n’avais jamais osé inviter la personne et casser le mur qui vous séparait. Pour Emilia, c'était différent, tu lui avais parlé de ton cours de cuisine italienne et elle avait été curieuse. Et Ginny c'était encore autre chose, ce n'était pas une inconnue. Elle avait quand même été la première fille pour qui ton cœur s'était emballé et à qui tu l’avais avoué. Une belle histoire d’amour, même s’il n’a duré qu'un été. Puis la vie vous a séparé et tu ne savais pas comment tu avais pu l'oublier. C’est en voyant son profil que les souvenirs sont remontés à la surface, comme si c'était hier. Pourtant, tes 10 ans étaient bien loin derrière toi. Mais pour la première fois depuis longtemps, l'échange avait été fluide, tu t'étais senti à l'aise. Pour marquer vos retrouvailles, tu avais décidé de mettre les petits plats dans les grands. A l'époque, tu lui offrais des glaces et des bonbons, aujourd'hui tu avais passé la journée derrière les fourneaux, ce qui avait attiré l’attention d’Aisling. Tu étais assez discret en général mais te voir passer des heures à découper des légumes, à mijoter un plat, elle n’en avait plus trop l’habitude en dehors des gros événements. Tu lui racontais brièvement la situation et t’annonçait qu’ils seraient absents quelques jours, ils partaient en week-end. Tu te sentais soudain anxieux d'avoir l'immense maison vide rien que pour toi, tu étais heureux de partager leur quotidien parce qu'ils mettaient de la vie dans cette bâtisse. 19h, tout était prêt. Sauf toi, tu hésitais sur la tenue a porter, décontracté, habillé ? Elle avait parlé d'un rendez-vous et même si votre conversation était resté amicale, tu ne pouvais t'empêcher d'imaginer renouer une relation. Ton âme de romantique avait envie de croire que la vie ne vous avez pas réuni pour rien. Tu optais pour la chemise mais avec un pantalon plus décontracté lorsqu'on sonnait à la porte. Tu filais ouvrir et lorsque sa silhouette se dessina dans l'encadrement de la porte, tu sentais ton cœur s'accélérer. « Bonsoir ! Entre ! » Un grand sourire se dessinait sur ton visage. Elle avait bien changé, bien grandi mais tu revoyais des traits de la jeune fille que tu avais connu. Tu te sentais maladroit, ne sachant pas si tu devais lui faire la bise, la prendre dans tes bras, lui faire un check. Tu écoutais ton instinct et tu t'approchais d'elle pour l'enlacer brièvement avant de l'emmener jusqu'à la cuisine. « Avant que tu ne penses que j’ai une double vie, les affaires d'enfants sont à mes colocataires, ils en ont deux mais ils ne sont pas là ce soir ! » Toujours aussi honnête, toujours aussi anxieux. Peut-être même plus qu'à l'époque. La vie ne t'avait pas vraiment aidé sur ça. « Est-ce que tu veux boire du vin maintenant ou tu préfères autre chose pour l'apéritif ? » demandais-tu d’une voix douce, un léger sourire sur le visage, essayant de briser la glace et ton stress par la même occasion.
À son grand soulagement, Maxwell prit les devants pour la serrer dans ses bras. Ginny eut la sensation que cette étreinte avait duré une éternité. Il y avait quelque chose de si familier et de si réconfortant, qu'elle eut bien du mal à réaliser qu'ils avaient rompu le contact pendant autant d'années. En découvrant le Maxwell d'aujourd'hui, elle remarqua qu'il avait toujours des yeux d'enfant. Toujours aussi charmant ; songea Ginny en le regardant sourire. Ce fut instinctif, elle se mit elle aussi à sourire. Leurs retrouvailles pouvaient paraître cordiales / amicales toutefois la fleuriste ne put s'empêcher de se remémorer nombreux de leurs premiers baisers.
En rentrant dans la pièce à vivre, Ginny ne s'attendait pas à découvrir une maison aussi grande. Elle suivit Maxwell jusqu'à la cuisine, où il expliqua qu'en réalité il vivait ici avec des colocataires et des enfants. C'était honnête de sa part et cela partait d'une bonne intention, surtout qu'elle aurait effectivement pu imaginer qu'il avait une double vie. D'accord pas de souci. Ils sont partis manger dehors? le questionna-t-elle afin de savoir si ils allaient être vraiment seuls ce soir. Beaucoup trop de pensées s'aventuraient dans son esprit. Ginny aussi, se sentait anxieuse. Il n'y avait qu'une solution envisageable afin qu'elle se détende. On se sert un verre de vin rouge? suggera-t-elle en montrant la bouteille qu'elle avait ramené dans sa main. Ça sent drôlement bon, en tout cas. fit remarquer Ginny alors qu'elle posa le dessert sur le plan de travail.
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Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
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Maxwell Eklund
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L'étreinte ne lui a pas paru bizarre, elle n'a pas eu de mouvement de recul et au contraire elle t'a même sourit avant de te suivre jusque dans la cuisine. « Ils sont même partis pour le week-end ! » Cela te faisait bizarre, même si tu essayais de ne pas trop être dans leurs pattes, pour ne pas te sentir de trop, tu aimais leur présence dans la maison, pour la vie qu'ils y apportaient, les enfants étaient adorables et tu aimais les entendre chanter, crier et surtout rire. Cela te renvoyait souvent à ton enfance et à tous les bons souvenirs que tu avais eu ici très jeune, avec ton frère, ta sœur, tes parents et surtout tes grands-parents. « Bonne idée ! » Et voilà, tu avais de quoi t'occuper les mains pendant au moins deux minutes, tu sortais les verres à pieds et le tire-bouchon pour ouvrir la bouteille de vin qu'elle venait de te donner. Tu n'y connaissais toujours pas grand chose en vin, pas faute d'avoir fait quelques cours d'oenologie lors de ton voyage en France. Tu remplissais les verres puis venais lui donner le sien lorsqu'elle remarquait l'odeur qui se dégageait de la cuisine. « Merci, mais je réalise que maintenant que je ne t'ai même pas demandé si tu avais des allergies ou des interdits alimentaires ! » Tu t'étais emballé à vouloir cuisiner pour elle, mais là dernière fois, elle avait 10 ans et tu n'avais jamais eu l'occasion de lui faire à manger, les goûts changent avec les années et les régimes aussi. Peut-être était-elle devenue végétarienne, vegan ou pescarienne qui sait ? En tout cas pas toi. Mais dans le doute tu avais pris soin de cuisiner les choses de côté pour qu'elle puisse facilement faire le tri si nécessaire. « Est-ce que le dessert à besoin d'être mis au frigo ? » demandais-tu en le désignant du doigt. Il ne faisait pas bien chaud dans la cuisine mais valait mieux demander, ce serait dommage de gâcher un gâteau de chez Imogen juste parce qu'on a pas penser à le mettre au frais.
Impossible de ne pas ressentir de la nostalgie durant ces retrouvailles. « Ah, cool » commenta Ginny qui pensait qu’un peu de calme et de solitude ne faisait pas de mal de temps à autre. Le quotidien en colocation avait aussi du bon, elle imaginait bien qu’avec des enfants dans le foyer devait apporter de l’animation. Maxwell devait en avoir l’habitude, lui qui était enseignant. Cela lui fit penser qu’elle ne savait pas quelle était la tranche d’âge auprès des élèves qu’il enseignait. Ils n’avaient pas encore échangé sur ce sujet. Après tout, ils avaient de nombreuses années à rattraper. Un verre de vin rouge ne leur ferait pas de mal pour détendre l’atmosphère. Tandis que Ginny fit remarquer à quel point cela sentait bon, Maxwell réalisa qu’il ne lui avait pas demandé si elle avait des interdits alimentaires. Touchée par cette attention, elle eut une moue attendrissante. « Non ne t’inquiètes surtout pas. Je mange de tout. » rassura-t-elle immédiatement. « Je trouve ça vraiment adorable que tu aies cuisiné. » admit-elle ensuite, en évitant son regard. En réalité, elle avait tellement pris l’habitude de cuisiner pour les autres, que cela la gênait presque de voir que quelqu’un d’autre ait pu avoir cette initiative pour elle. Maxwell lui avait suggéré de prendre un dessert à Imogen, cela tombait plutôt bien car elle-même adorait cette boutique de pâtisseries. « Non ce n’est pas nécessaire, c’est des cinnamon rolls. J’espère que tu aimes bien ? »
Maxwell Eklund
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Dans la maison régnait le calme, il n'y avait que vos voix pour le perturber, tu n'avais même pas osé mettre de la musique, voulant te concentrer sur la jeune femme. Tu avais envie de tout apprendre, tout découvrir ou redécouvrir. « Pris d'un doute et ne voulant pas te déranger, j'ai pris l'initiative de tout cuisiner à part mais du coup, je me sens comme soulagé ! » Tu te levais une nouvelle fois pour attraper dans le frigo les quelques grignotages apéritifs que tu avais pris le temps de préparer pour l'occasion. Hors de question de sortir des chips et des olives, il y avait des petits toasts de jambon, des morceaux de fromages et des petites tartinades accompagnées de légumes crus. « J'aime bien cuisiner pour les autres quand je peux alors ça m'a vraiment fait plaisir. » Tu avais pris beaucoup de cours de cuisine depuis que tu étais rentre, il y a presque 3 ans de cela, maintenant. Au début pour t'occuper, te faire penser à autre chose et puis petit à petit tu y avais pris goût. C'était toujours très intéressant comme cours et ça t'avait permis de bien développer ta maîtrise de la cuisine. Mais tu le faisais rarement si tu étais seul à manger. « C'est parfait ! » Le sujet du dessert était clos, tu reposais ton regard sur elle, ayant toujours un peu de mal à croire qu'elle était bien là, bien chez toi après 23 années de silence entre vous. Tu sentais ton cœur faire des siennes dans sa cage, prendre de la vitesse. La dernière fois que tu avais ressenti ça, c'était il y a quelques semaines, lorsque tu avais compris que tu étais enfin remis de ta peine. Tu te sentais léger mais pourtant anxieux. Tu ne voulais pas lui faire peur, pas la faire fuir, peut-être qu'elle n'avait pas envie de renouer autant avec toi. Encore une fois, tiraillé par les doutes, par la peur, tu tentais de mettre tout ça de côté et de paraître normal. « C'est fou, en te voyant j'ai vraiment l'impression que c'était hier la première fois qu'on se croisait et pourtant on a eu toute une vie. Alors racontes-moi la tienne, comment ce fait-il que tu n'aies pas de bague au doigt ? » Une femme comme Ginny, célibataire, ça te semblait si irréel. Pourtant, elle t'avait parlé brièvement de malheurs en amour et elle allait sûrement t'en dire plus dans quelques instants mais elle avait vraiment dû croiser que les mauvaises personnes.
« C’est adorable, tu n’aurais pas dû te donner tant de mal ! » Là, la fleuriste se sentit gênée par tant d’attention de la part de Maxwell. Et dire qu’il avait pris le temps de cuisiner pour elle, c’était déjà beaucoup ; surtout pour un premier rencard. Bien que ce rendez-vous avait la particularité d’être avec deux personnes qui se connaissaient auparavant et qui s’étaient malheureusement perdus de vue. Pendant une fraction de seconde, elle voulut lui demander s’il cuisinait aussi pour sa petite amie. Jugeant l'approche un peu rentre-dedans, elle se rétracta. « Tu cuisines aussi pour… tes colocs ? » finit par interroger Ginny. Elle connaissait le Maxwell qui avait dix ans et avait encore tant de choses à apprendre sur le Maxwell adulte. Elle ne pouvait s’empêcher d’être étrangement intimidée et réconfortée de retrouver ses doux souvenirs de l’enfance. Ils devaient rattraper le temps perdu et c’est autour d’un verre de vin rouge que débuta les échanges moins… cordiales. Ginny tenta de réprimander un sourire. « Bonne question… Ce n’est pas faute d’avoir essayé de trouver le bon. » commença par dire la jeune femme. « Je ne sais pas… Les peines d’amour faisaient moins mal quand on était enfant. » tenta-t-elle d’expliquer sans rentrer dans les détails. La soirée ne serait pas assez longue pour raconter toutes les fois où on lui avait brisé son petit cœur. « Et toi alors ? Moi qui était persuadée que tu serais marié avec des enfants… » admit Ginny qui avait le souvenir du garçon le plus beau de leur génération. Aujourd’hui il était devenu un bel homme. Elle but une énième gorge de vin pour se donner du courage et s’efforça de ne pas rougir « Je ne comprends pas pourquoi tu es célibataire. »
Maxwell Eklund
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Ton sourire ne diminuait pas, elle ne semblait pas avoir l'habitude qu'on cuisine pour elle et tu pouvais le comprendre, pourtant tu avais été très heureux de passer cette journée à t'activer derrière les fourneaux. « J'aime bien passer du temps en cuisine, j'ai beaucoup développé ce passe-temps ces deux dernières années et ça arrive souvent que je cuisine pendant les fêtes ! Deux enfants a gérer c'est pas toujours facile surtout quand il y a l'excitation des cadeaux ! » Même si les enfants d'Aisling et d'Isaiah étaient des crèmes, franchement, tu en voyais tous les jours à l'école et tu pouvais voir a quel point certains pouvaient manquer d'un cadre, ou encore pire, d'amour. Certes ils n'avaient pas le même âges que ceux que tu pouvais avoir mais tu savais qu'il y avait peu de chance qu'ils changent du tout au tout d'ici quelques années. « J'en suis désolé pour toi, j'espère que tu finiras par trouver chaussure à ton pied. » C'était un souhait sincère, même si tu ne connaissais pas encore cette Ginny de 33 ans, celle que tu avais connu avait toujours mérité de trouver la personne qui lui apporterait du bonheur. Après tout, tu n'avais même pas imaginé une seule seconde qu'elle puisse avoir changé de bords depuis la dernière fois. Mais pourtant, tu savais que le monde d'aujourd'hui était bien plus complexe pour les relations amoureuses. Elle n'était pas trop rentré dans les détails et te retournait la question. Ton sourire se dissipait en retraçant le parcours de ta vie. Mais tu te sentais capable pour la première fois depuis des années d'aborder le sujet sans te sentir complètement anéanti. « La vie a décidé d'être cruel pour moi. J'ai rencontré une jeune femme, et figures-toi qu'elle s'appelait Fleur ! » Ce petit détail avait eu le don de te faire sourire, c'était rigolo quand on y pense, puisque ce soir tu dinais avec ton premier amour, qui était devenue fleuriste. A croire que c'était un signe. « On était ensemble depuis un an quand elle a appris qu'elle avait un cancer des poumons agressif et malheureusement elle a quitté ce monde il y a six ans maintenant. » Ta voix était calme, posé. Tu te sentais enfin en paix avec cette histoire. Ton regard ne quittait pas le sien et avant de reprendre, tu pris un bonne gorgée de vin, comme pour te donner un peu de courage avant de finir ce que tu avais à dire. « J'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre mais maintenant je suis prêt à avancer mais je suis encore plus timide qu'à l'époque et même si je suis sur l'appli de rencontres, c'est vraiment très rare que ça aboutisse en rendez-vous derrière.. » Ah ça, on ne pouvait pas dire que tu étais doué. Tu passais souvent pour le bon copain et tu pouvais aisément le comprendre. Tu avais du mal à te positionner et tu étais tellement un amoureux de l'amour que tu avais envie que ta nouvelle histoire d'amour se passe comme dans un film. « Je suis désolé de plomber l'ambiance. Et ta famille se portent bien ? Tes frères sont toujours dans le coin ? » Après tout c'était grâce a l'un de ses frères et au tien que tu avais pu faire sa connaissance l'été avant de tomber amoureux.
Maxwell ne semblait pas avoir changé. Non pas seulement d'un point de vue physique. Enfant, il avait toujours été doté de bonnes intentions auprès de son entourage. Du genre à s'inquiéter pour Ginny si elle avait perdue sa bague porte-bonheur. Le regard attendri, Ginny vit en Maxwell à quel point il avait l'air heureux de faire plaisir à ses proches, à travers sa cuisine. Instinctivement elle vit en lui ce qu'elle aussi était. Ses frères faisaient souvent appel à elle pour gérer les repas et fêtes en famille. Malgré l'immense travail à accomplir, elle redoublait d'effort pour faire davantage plaisir. Il n'y avait que le barbecue qu'elle ne savait pas gérer, elle demandait toujours à un membre de la grande fratrie pour l'allumer. Elle se demandait si Maxwell pourrait l'aider. Ses pensées s'aventuraient loin devant, en l'imaginant dans son jardin, torse nu, devant un feu. Stop songea Ginny. On arrête de s'emballer. Ouais je vois ce que tu veux dire affirma-t-elle, la tête encore ailleurs. Après avoir bu quelques gorgées de vin, Ginny prit un peu plus d'assurance et avait décidé de faire comprendre à Maxwell qu'il lui plaisait vraiment. Sauf qu'elle ne savait pas trop comment s'y prendre. C'est ma devise. Ne jamais perdre espoir. Même vingt ans après lui dit-elle avec un léger sourire, avant de lui demander clairement pourquoi Maxwell était encore aujourd'hui célibataire. Sa réponse la surprena et sans s'en rendre compte son visage se décomposa. Elle eut la sensation d'avoir mis les pieds dans le plat. Maxwell avait perdu sa femme d'un foutu cancer. Je suis vraiment désolée que tu aies dû vivre ça. Elle chercha du regard la main de Maxwell mais se résout à la prendre. Sa défunte épouse s'appelait Fleur et ce soir il retrouvait son amourette de jeunesse devenue fleuriste. Le destin peut nous faire des clins d'œil surprenants. J'aurai aimé être là pour toi. En faisant un rapide calcul, Ginny prit conscience que Max n'avait pas encore atteint la trentaine lorsqu'il devint veuf. Six années écoulées et l'enseignant paraissait porter encore le poids de ce deuil. Il disait être prêt à avancer et rien que pour cela, Ginny voulait le croire. Pas de pression pour ce soir? J'avoue que tu me plais beaucoup, tu sais... Confuse, elle regarda le sol. Enfin, bref.. Moi aussi j'ai toujours été timide... En y réfléchissant, cette particularité les avait aidé à se rapprocher et à vaincre leur propre timidité. 20 ans plus tard, ils revenaient à la case de départ. Dis pas ça, ne sois pas désolé! Oui ils sont toujours en ville... Je suis sûre que Nick serait content de te voir. Enfin peut-être pas d'apprendre qu'on a eu un date... Ginny eut un léger rire. Le vin l'aidait à se détendre. Ou serait-ce juste la présence de son amour de jeunesse qui la faisait se sentir bien.
Maxwell Eklund
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Elle semblait comprendre ce que c'était de faire à manger pour une tablée, avec sa grande famille peut-être que c'était elle qui s'y collait. Tu espérais pour elle que chacun mettait la main à la pâte. « Sans espoir, la vie serait bien trop fade ! » Les gens parlaient de risques plus que d'espoir mais dans ton cas à toi, le risque et l'espoir était presque la même chose. Les risques tu les prenais une fois que tu te sentais en confiance, ça pouvait prendre du temps. Dans le cas de ta dernière relation, tu avais mis 6 mois à prendre le risque d'inviter Fleur. Alors que ce soir, tu prenais déjà un risque à l'inviter chez toi. « On ne peut pas toujours avoir que de belles histoires.. » En soi, ton histoire d'amour avait été très belle, c'est juste la fin qui l'était moins. Mais tu avais été heureux tout du long, tu avais été présent le plus possible pour elle et elle t'avait quand même fait l'honneur de t'épouser alors qu'elle était sur son lit de mort. Elle aurait pu refuser pour ne pas te briser davantage le cœur mais l'amour avait été plus fort. C'est surtout l'après qui avait été très dur à vivre. « Je n'aurais pas été de très bonne compagnie tu sais. » Tu t'étais renfermé sur toi, tu avais pris le temps d'aller en France et de visiter tout ce que tu n'avais pas pu visiter avec elle, de retracer le parcours de sa vie jusqu'à rentrer à la maison après le gros episode COVID. Puis tu avais été discret, re rendant uniquement à des groupes de paroles anonymes pour parler de Fleur, encore et encore jusqu'à aller mieux. « Pas de pression ce soir.. Je suis également sous ton charme, mais je ne veux pas te presser, on vient tout juste de se retrouver, prenons le temps de se redécouvrir, si tu le veux bien ? » Ta main s'était approché de la sienne sans pour autant oser la prendre. Elle était timide, tu en avais un vague souvenir. Pourtant, il y a vingt-trois ans, ça t'avait paru plus facile de lui dire qu'elle te plaisait et de lui demander si elle voulait bien sortir avec toi. Les années avaient rendu cette étape plus difficile. De savoir que tu lui plaisais toujours malgré le temps, faisait exploser ton coeur de joie, tes joues venaient se teinter de rouge également. « Tu crois qu'il m'en veut encore pour avoir voler le premier baiser de sa soeur ? » L'évocation de se souvenir te fit rire. Il n'était pas méchant mais il t'avait pris entre quatre yeux et t'avait bien fait comprendre que si tu faisais du mal à sa soeur, il savait où tu habitais et n'hésiterait pas à te rendre une petite visite. Tu avais eu très peur ce jour-là et tu n'avais jamais eu à recroiser sa route au long de ta vie.
Loin de s’imaginer qu’il avait vécu un deuil dans sa vie sentimentale, Ginny fut réellement peinée pour Maxwell. Perdre l’amour de sa vie a dû être un traumatisme avec un long & pénible processus à surmonter, même au fil des années. Elle resta silencieuse et tenta de s’imaginer quel calvaire il avait vécu. Elle ne put s’empêcher de ressentir une certaine culpabilité, d’avoir perdu le lien avec lui. Instinctivement elle affirma qu’elle aurait aimé être présente pour lui, ce à quoi il répondit de ne pas avoir été de bonne compagnie. « Dis pas de bêtise, tu n’avais pas à affronter ça tout seul. » Ainsi, il voulait avancer mais n’avait peut-être tout simplement pas rencontré la bonne personne pour. Ginny n’avait aucune idée de ce qui allait se passer après ce rendez-vous. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle désirait du plus profond de son cœur faire confiance à cette alchimie si naturelle qui planait entre eux. Maxwell voulait prendre son temps et alors que cela aurait pu la décourager, au contraire, Ginny approuva. « Avec plaisir. » confirma-t-elle sur un ton naturel. Ils laisseraient le temps faire les choses. Le vin rouge n’avait pas rendu ses joues écarlates, mais bien le compliment de Max. Il avait admis être sous son charme. Ses paroles résonnaient dans sa tête comme une douce chanson. Ils avaient l’air deux adolescents timides, comme si le temps les avait laissés au même endroit. Se remémorant de leur premier baiser, ils évoquèrent la jalousie d’un de ses frères aînés. « Il t’en voudrait rien que de savoir que tu es là, à mes côtés ! » consentit Ginny avec un rire. « Je lui dirais rien » rajouta-t-elle aussitôt en posant sa main sur son bras, cherchant à le rassurer. Le sujet n’avait pas à être abordé, et ce, avec aucun de ses frères. Chacun à leur niveau, surprotégeait leur petite sœur. Ginny était la prunelle des yeux de Nick, il ne supportait pas qu’un homme ne puisse ne serait-ce qu’un peu, reluquer sa sœur chérie. ‘Comme si les choses n’étaient déjà pas suffisamment compliqués’. « Tu me fais visiter ta demeure, avant de passer à table ? » suggéra-t-elle, avec l’idée de surtout pouvoir visiter la chambre de Maxwell. Ainsi elle pourrait en savoir plus sur ce qu’il aimait : un CD, une déco, un tableau, un livre– et ça sans avoir trop à l’inonder de questions.
Maxwell Eklund
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Sa remarque te fit sourire, elle était toujours aussi prévenante, toujours aussi douce, presque tu avais l'impression qu'elle s'en voulait alors qu'il n'y avait pas de raison. « Je n'étais pas seul, au début il y avait sa famille et après je me suis entouré de gens qui avaient vécu des pertes comme la mienne, ça m'a beaucoup aidé ! » Tu avais eu des amis sur qui compter mais tu n'avais pas eu envie d'être le relou qui passe son temps à se lamenter sur son amour perdu. Tu t'étais isolé de ton plein gré, le temps de bien descendre dans ton trou pour ensuite remonter le temps venu. La guérison avait été un long processus et tu étais content parce qu'aujourd'hui, tu pouvais sentir ton cœur s'emballer pour Ginny sans te sentir coupable une seule seconde. En plus elle était d'accord pour prendre le temps de vous redécouvrir, tu avais l'impression de sentir des ailes te pousser dans le dos. « Je peux comprendre l'envie de protéger sa soeur, Gustav ferait pareil ! » Ce n'était pas l'envie qui manquait de protéger Aino en ce qui te concerne, mais plus que tu n'avait pas le physique pour. Tu étais le sensible de la famille, Gustav et Aino étaient des durs à cuir. Et Aino était largement capable de se défendre toute seule, elle n'a jamais hésité une seule seconde à mettre des coups si c'était nécessaire. « Bien sûr, elle n'a pas beaucoup changé depuis l'époque où on s'est connu, c'est Aino qui a hérité de la maison à la mort de notre grand-mère. Mis a part quelques rafraîchissement dans la cuisine et dans certaines chambres, elle a voulu la conserver un maximum d'époque. » Ce qui pouvait amener un certain contraste entre certaines pièces comme la cuisine qui avait été remise à neuf presque, et le salon qui avait conservé sa tapisserie d'origine et ses meubles. Les canapés avaient été changé mais avaient été choisi pour qu'ils se fondent bien dans le décor. « Les toilettes sont juste là et la salle de bain juste à côté. » Tu lui montrais les pièces une par une en prenant le temps de visiter, montant a l'étage pour lui montrer les quelques chambres sans ouvrir celle d'Aisling et d'Isaiah parce que c'était leur intimité et que tu n'avais pas à y rentrer. Tu lui montrais la chambre d'Aino, qui était celle de tes grands-parents à l'époque. « La chambre d'Aino maintenant mais elle vit à Perth avec nos parents et ne passent que quelques fois. » La dernière fois qu'elle était venue c'était après le second accouchement d'Aisling pour venir féliciter son amie et prendre de tes nouvelles, tu allais moyennement bien à cette époque. Peut-être que tu envisagerais d'aller la visiter à Perth, ce serait l'occasion de lui montrer que tu allais mieux et de lui parler de tes retrouvailles avec Ginny. Ensuite, vous redescendez pour finir la visite du bas, montrant la salle de jeux qui était envahie de jouets, ainsi qu'une deuxième salle de bains avant de finir par ta chambre, qui était soigneusement rangé avec une décoration assez minimaliste.« Et voilà ma chambre ! » A l'époque où elle l'avait vu, il y avait plus de jouets, de posters sur les murs et ce n'était peut-être pas aussi propre mais tu avais 10 ans donc plutôt normal à cet âge. Tu venais t'asseoir sur ton lit et la laissais fureter à droite, à gauche, un léger sourire sur le visage. « Est-ce que cette visite t'as creusé l'appétit ? » finissais tu par lui demander après de longue minutes passées à l'observer.
Maxwell affirmait avoir été bien entouré, de la famille de sa défunte épouse et notamment des personnes qui avaient vécu 'des pertes comme la sienne'. Ginny eut cette triste vision de réunions de groupe auprès de gens dans le désespoir. Elle en eut un pincement au cœur. J'espère que tu vas mieux lui dit-elle en toute sincérité. À sa place, elle ne sait pas comment elle aurait surmonter une telle épreuve. Elle se trouvait bien trop fragile, bien trop sensible. Il y avait des chances que ce drame ait dû endurcir Maxwell, après tout il aurait eu toutes les raisons de fermer son cœur. Ginny arrivait des années après, elle et sa naïveté légendaire du grand amour, sans se douter qu'elle pourrait se livrer à un mur. Ainsi était Ginny ; à tout miser, quitte à tout perdre. Il disait vouloir prendre son temps et elle espérait respecter son souhait bien qu'elle ne savait pas comment elle allait résister passer toute la soirée sans goûter à nouveau ses lèvres. Elle garda bien en elle cette secrète pensée et apprecia changer de sujet. Oui mais à mon grand âge, il serait temps de me faire la paix! se défendit Ginny comme si son frère Nick fut lui aussi dans la pièce. Elle rit. Parce qu'elle sait qu'au fond, ses frères ne désiraient que son bonheur et que ce jour-là ; ils seront heureux pour elle.
Tandis que Ginny demandait de faire un tour de la maison, Maxwell lui rappela qu'elle n'avait peu changé depuis la dernière fois. Ça fait près de 20 ans! Depuis j'ai dormi! Je ne sais déjà plus ce que j'ai mangé au petit déjeuner... avoua la brune avec un petit rire. Ce n'est qu'en prononçant le nom d'Aino qu'elle se remémora du prénom de sa sœur. Cela remontait à tellement longtemps, qu'elle avait oublié certaines choses. Elle redécouvrit donc la demeure pièce par pièce et commenta par de brefs sympa, joli, bien, jusqu'à ce qu'ils arrivent à la chambre de Max. Ici, Ginny prit le temps de scruter les recoins. Elle observa et constata que tout était remarquablement bien rangé, avec une décoration assez simple. Ça me fait bizarre. admit Ginny, perturbée. Je ne me souviens plus trop de comment c'était, juste de certains moments... De certains baisers, songeait t-elle. Elle marqua une courte pause pour fuir son regard et chasser des images de son esprit. Ils étaient si jeunes, à l'époque. Enfin oui... Tu as besoin d'aide?
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Maxwell Eklund
MESSAGE : 1097 ICI DEPUIS : 11/11/2020 COMPTES : tiffany STATUT : Je veux vivre cette passion dévorante qu'est l'amour, à tes côtés. (ginny)
Tu avais hoché de la tête pour acquiescer à sa question. Tu te sentais bien mieux et encore plus depuis qu'elle était entré chez toi. La retrouver avait fait remonter de nombreux souvenirs, comme la rencontre avec des frères. « Ils finiront bien par le comprendre ! » Il y avait bien un jour où ils accepteraient l'amoureux de leur sœur, surtout si c'est quelqu'un qui en prend soin, qui l'aime et qui fait son bonheur. Peut-être même que tu aurais l'occasion d'être cette personne. Au moins l'avantage, c'est que tu pourrais regarder Nick dans les yeux et lui ressortir presque mot pour mot ce qu'il t'avait dit il y a de ça vingt ans. « En même temps c'est parce que j'y vis depuis près de 12 ans maintenant que ça me paraît normal mais je ne saurais pas retrouver ta maison d'enfance, ni même me souvenir de comment elle était sans la voir. » Tu avais un bonne mémoire mais avec les années elle avait tendance à décliner et tu avais des souvenirs moins lointain. Certaines choses pouvaient t'aider à les déclencher, si elle te montrait une photo, tu en aurais sûrement. La visite avait abouti dans ta chambre et elle semblait perdue dans ses souvenirs. « Quel est ton plus vieux souvenir de nous ? » demandais-tu avec un grand sourire. Tu étais curieux de savoir ce qui lui été remonté en tête depuis que vous aviez matché sur l'appli de rencontres. Peut-être même que si tu fouillais les albums de famille gardés dans la maison tu pourrais retrouver une photo de vous deux, ta grand-mère avait voulu immortaliser cette relation. Pendant qu'elle te répondait, vous regagnez le chemin de la cuisine où tu t'activais à rallumer les plaques, puis le four avant de commencer à sortir la vaisselle. « Prendre place, je m'occupe de tout. » Tu lui offrais un grand sourire, tu avais décidé de l'inviter chez toi alors c'était normal de mettre les petits plats dans les grands. Puis tu le ferais en temps normal, donc ça te paraissait juste logique. Mais tu sentais qu'elle allait encore rougir de tant d'attention. Tu dressais la table en tête à tête, puis tu apportais les plats au fur et à mesure, lui présentant ce que tu avais cuisiné avant de la servir. « Je sale très peu alors n'hésites pas à en rajouter si besoin. Est-ce que tu reprendras du vin ? » demandais-tu en attrapant la bouteille. Le vin qu'elle avait apporté était bien bon et il se marierait parfaitement avec ce que tu avais cuisiné, mais tu ne voulais pas lui donner l'impression que tu voulais la faire boire.
La fleuriste s’imagina pendant un moment présenter Maxwell à ses cinq frères, et même si cela pouvait paraitre un plan bourbier sans issue, elle était persuadée qu’ils finiraient tous par l’apprécier. « Oui, évidement. » conclut par dire Ginny, qui connaissait ses frères obstinés, mais pas au point de ruiner le bonheur de leur petite sœur adorée. Quoique durant leur adolescence, il y avait eu quelques bagarres et face à ses grands frères, elle devenait une lionne s’ils ne respectaient sa vie privée. Depuis ils étaient tous adultes et prenaient plus de recul quant aux relations tumultueuses ou pas de Ginny. Cette dernière étant une romantique dans l’âme, son entourage proche savait pertinemment qu’elle cherchait, avant tout, le grand amour.
Les anciens amoureux redécouvrirent la demeure de Maxwell. Ginny ne manqua pas de lui faire remarquer qu’elle n’avait que peu de souvenir de cette maison et ce qu’il confirma à son tour. « Et ça se comprend, ça fait tellement longtemps… » De toute façon sa mère avait décidé de changer de maison, c’était devenu bien trop grand pour elle seule. Ses six enfants avaient tous quittés le berceau, toutefois tous continuaient de la voir régulièrement sous peine de manger un coup de pâtisserie sur la tête. Max & Ginny achevèrent leur visite dans la chambre de l’enseignant où elle voulut s’imprégner un maximum de son espace. Les bons souvenirs remontaient et comme s’il avait lu dans ses pensées, Maxwell lui demanda quel était son plus vieux souvenir d’eux ; il avait prononcé « nous ». Ginny s’attendrit, mais restait un peu gênée. « Je ne sais pas, je ne me souviens pas comment on a commencé à discuter. Je me rappelle juste qu’on s’était caché pour s’embrasser. On se cachait beaucoup pour s’embrasser. » Elle eut un petit rire. Déjà à l’époque, ils avaient cette caractéristique commune d’être pudique. En tout cas, lorsque cela arrivait, il ne semblait plus rien exister autour d’eux.
Ils s’installèrent ensuite pour aller dîner. Ginny prête à apporter son aide, se vit plutôt inviter à prendre place. « C’est vraiment gentil de ta part, tu sais je n’ai pas l’habitude. En temps normal, c’est moi qui cuisine. » se confia-t-elle, embarrassée de n’avoir rien à faire. Mais elle termina par s’assoir et accepta le verre de vin tendu par Maxwell. « Oui je veux bien un dernier verre, merci. » Il dégageait toujours une bonne odeur à la cuisine. « Sinon, t’as d’autres passe-temps ? Je suppose que tu ne joues plus à Docteur Maboul »
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Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
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Dernière édition par Ginny Winston le Ven 19 Juil 2024 - 19:55, édité 1 fois