#454 • sunflower • giwell

Bien qu'elle ne l'avait pas dit, ce fut une longue journée au travail avec beaucoup de livraisons et Ginny dû mettre en place toutes les fleurs reçues dans la boutique. La soirée fut tout aussi riche en émotion, et sans doute était-ce la raison pour laquelle Ginny s'endormit paisiblement aux côtés de Maxwell. Autre détail non négligeable elle avait bu, et quiconque qui la connaissait savait qu'elle ne tenait pas l'alcool. Puis elle se sentait bien, comme dans un cocon. Lorsqu'il l'appela elle ne l'entendit pas ; ni lui ni le générique de fin du programme tv. Cependant elle s'éveilla, et encore à peine, quand Maxwell la porta pour la border à son lit. Je... suis... fatiguée murmura-t-elle avant de bailler. Le confort et la chaleur de la couverture l'emportèrent de nouveau dans un lourd sommeil. Reste avec moi lui dit-elle d'une voix quasi inaudible. Mais son esprit entrait dans un noir obscur et elle dormit.

Le lendemain matin, Ginny se réveilla visiblement gênée. Elle ne retrouva pas Maxwell dans le lit et n'eut peu de souvenirs de la fin de la soirée. Sûrement elle s'était endormie et il n'avait pas osé la réveiller. Après tout elle n'était pas chez elle, et sa nature réservée prit le dessus. Ginny se préoccupa de l'état dont il allait la découvrir, pas coiffée ni apprêtée. Elle hésita un moment avant sortir de la chambre et la bonne odeur d'œufs brouillés l'amena jusqu'à Maxwell. Je suis désolée je me suis complètement endormie hier soir lui dit Ginny gênée en cachant son visage des mains. Il lui offrit alors ses bras alors elle s'y lova sans plus attendre, cachant son visage contre son torse. Oui, désolée... répéta la fleuriste. Ils venaient à peine de se mettre ensemble qu'il la découvrait déjà dans un état pitoyable, songea-t-elle alors. Maxwell dût ressentir qu'elle était mal à l'aise, en effet la brune avait aussi l'impression d'empiéter sur son espace. Après une soirée aussi belle, elle devait tout gâcher.

Pour l'instant, tu ne sentais pas la fatigue qui risquerait de t'accabler lors que tu aurais besoin d'être concentré sur une tâche. Tu valsais dans ta cuisine, pour aller chercher une pincée de sel, pour attraper des assiettes et des tasses. Tu continuais de flotter sur ton petit nuage. Tu pensais qu'elle serait dans le même état d'esprit que toi, mais elle semblait plus sur la réserve. Comme si elle se sentait gênée alors qu'il n'y avait pas la moindre raison à cela. En tout cas, pour toi, mais elle ne pouvait pas lire dans ton esprit. Elle venait de s'excuser et sans plus attendre tu t'étais projeté vers elle, où une fois blottie dans tes bras, elle s'excusait encore. Ta main venait caresser le haut de son dos. « Tu n'as pas à t'excuser tu sais ! » Ta voie était douce, rassurante. Tu ne voulais pas qu'elle se sente mal à l'aise d'être elle-même. Si elle s'était endormie, c'est qu'il y avait une raison à cela. Hier vous n'aviez pas pris le temps de balayer entièrement la vie de l'autre et c'était normal de ne pas avoir le temps de tout aborder, sinon vous y seriez encore. Son travail devait être fatiguant et puis c'était la fin de la semaine. Peut-être que comme toi, elle est prise d'insomnie. Le manque de sommeil fini toujours pas frapper à la porte. Tu n'allais pas moins l'aimer pour autant. « Est-ce que tu désires manger un morceau, boire un truc ? Ou tu dois filer travailler et tu as besoin que je te dépose ? » Tu ne savais même pas si elle était venue en bus, en vélo, a pied ou bien même en voiture. Hier, ça avait été si insignifiant comme question et maintenant ça prenait son importance. Tout comme l'heure à laquelle elle devait commencer son job. Toi tu étais plus tranquille sur la période de vacances scolaires même si tu devais commencer à travailler tes cours petit à petit pour la rentrée qui allait approcher à grand pas. En tout cas, tu étais disponible pour elle.

Il est vrai que même si Ginny avait l’habitude de gérer et faire tourner sa boutique toute seule, elle devait admettre qu’il y avait des périodes et des journées plus remplies. En tout cas elle faisait de son mieux pour concilier sa vie professionnelle et sa vie privée ; sauf que souvent cette dernière passait parfois au second plan. Maxwell comprit qu’elle était mal à l’aise de s’être endormie et il faisait le nécessaire pour la rassurer. « Je me sens gênée, je ne pensais pas finir notre soirée comme ça » se confia finalement Ginny, blottie dans les bras de son amoureux. « Oui je dois aller travailler, quelle heure il est ? » Elle sortit sa main de son étreinte et regarda l’heure sur la montre. Heureusement qu’elle avait encore une heure et demie devant elle. De toute façon elle ne mettrait pas bien longtemps pour rentrer en voiture à la maison, puis se préparer. « J’ai encore un peu le temps, j’aimerais quand même passer après à la maison prendre une douche et changer de vêtements. » Un tantinet coquette, Ginny tenait vraiment à se rendre au travail lavée et avec une tenue propre. « Je vois que tu as encore fait à manger, la prochaine fois, JE fais à manger et toi tu ne fais rien, d’accord ? Quand est-ce que tu penses que tu pourrais venir à la maison ? Ce soir ? » lui demanda-t-elle ensuite. Car cette fois elle ne pouvait y échapper, elle devait bien le quitter. Ginny avait hâte de le retrouver…

Les retrouvailles du matin étaient affectueuses. Ginny s'était excusé pour rien, et tu l'avais rassuré comme tu le pouvais sur la situation. Blottie contre toi, tu trouvais ce câlin très reposant, ta main continuait de caresser le haut de son dos. « C'était une bonne fin moi j'ai trouvé.. » Tu te pinçais les lèvres doucement. Tu ne pouvais pas espérer mieux pour une première relation depuis longtemps. Tu n'aurais pas voulu autre chose. Peut-être qu'elle aurait aimé que ça se passe différemment. L'avantage c'est que vous aurez tout le loisir d'en discuter. Soit pendant le repas ou à un autre moment. Tu étais toujours ouvert a la discussion et prêt à écouter les autres, prêt à trouver des solutions. « Bien sûr ! Tu es plutôt the, café ou jus le matin ? » La montre était avec vous ce matin, mais il fallait être vigilent parce qu'elle risquerait de vous faire une farce et d'accélérer. Heureusement pour vous, le petit déj était quasiment prêt, il ne restait qu'à réchauffer les cinnamons rolls et préparer la boisson qu'elle désirait prendre. Sa remarque te fit rire. Tu l'écoutais très attentivement. Deux soirs de suite, c'était du sérieux. Mais tu aurais déjà pu le dire depuis votre premier baiser. « Est-ce que tu vas avoir le temps dans ta journée ? » demandais-tu, inquiet. Tu ne doutais pas de sa capacité à enchaîner et à encaisser mais tu ne voulais pas qu'elle s'épuise pour toi. Tu repris très vite la parole pour finir de répondre à sa demande. « Mais je suis disponible, je serais enchanté de venir chez toi ce soir. » Un grand sourire venait s'étirer sur ton visage tandis qu'elle avait relevé la tête pour venir scruter ton faciès à sa question. Ses yeux étaient brillants. Les tiens pétillaient. Tu venais l'embrasser doucement. Le contact de vos peaux étaient toujours aussi doux. Tu sentais un frisson te parcourir l'échine dorsale tout en laissant ton coeur accélérer la cadence.

Les choses se sont faites très naturellement, sans préméditation, sans réflexion. Ginny & Maxwell n’avaient écouté que leur instinct et leur cœur ; l’alchimie ayant opérée toute seule. Bien qu’elle ait entendu son souhait de perdre son temps et les marques de son deuil, Ginny avait encouragé Maxwell à l’embrasser.

La soirée s’était merveilleusement bien passée. Elle s’était endormie dans ses bras, devant la télé. Certes, elle aurait préféré se réveiller ce matin à ses côtés et c’est une des raisons pour laquelle elle se sentit si gênée en le retrouvant de bon matin. Puis, elle n’était pas aussi bien apprêtée que lorsqu’il l’avait découvert hier soir. Maxwell tentait de la rassurer et cette énième attention de sa part la toucha. Elle sourit tendrement en guise de réponse mais rajouta « J’aurais préféré me réveiller à côté de toi » finit-elle par admettre en haussant les épaules. Mais elle comprenait que Max tienne à ne pas précipiter les choses. En l’espace d’un rendez-vous et de si peu de temps, ils s’étaient embrassés et même projetés.

« Tout ça à la fois. Mais j’avoue qu’un café ne me ferait pas de mal, s’il-te-plait. » Même si elle avait un peu de temps pour discuter, elle devait se dépêcher. Pour affronter cette journée, une bonne dose de caféine n’était pas de refus. Surtout qu’elle envisageait cette fois d’inviter Maxwell et de lui faire un bon repas. « Je trouverais le temps. » répondit Ginny, très sûre d’elle. « Il y a quelque chose que tu n’aimes pas ? Ou que tu préfères » Autant lui faire plaisir, lui-même méritait de recevoir en retour toutes les bonnes attentions qu’il lui donnait. A sa grande joie, il était disponible et semblait pas du tout réticent à l’idée de la revoir. « Super. Je t’enverrais un texto pour te donner mon adresse. T’avais des choses de prévu aujourd’hui ? » Elle ne parvenait pas à détacher ce grand sourire de sa ganache. Juste sa compagnie lui faisait un bien fou.

Elle aurait aimé se réveiller a tes côtés. Tu venais te mordre l'intérieur de ta joie sans savoir quoi répondre à cela. Tu aurais aimé aussi te réveiller à ses côtés mais tu n'avais pas voulu envahir son espace hier soir, estimant que c'était inapproprié. Tu ne te glissais pas dans le lit d'une femme sans son consentement et tu ne l'avais pas eu hier soir. Tu ne lui avais pas posé la question et après elle était endormie donc sa réponse ne pouvait pas être valable. Pour réponse, tu lui offrais alors une étreinte douce. Le temps commençait à filer et tu ne voulais pas qu'elle reparte de chez toi l'estomac vide alors tu dû te détacher d'elle. Ne plus l'avoir contre toi était étrange. Tu filais vers ta machine a café, attrapant une tasse au passage après lui avoir demandé comment elle le voulait puis tu l'invitais à prendre place. « Installes-toi, je t'apporte ça de ce pas ! » Un grand sourire se dessinait sur ton visage. Moins d'une minute après avoir proposé à Ginny de prendre place, tu venais la rejoindre avec sa boisson. Tu venais t'asseoir à côté d'elle. « Non je ne suis pas difficile et je mange vraiment tout alors fais ce qui te plaît ! Et je peux m'occuper de ramener le dessert ! » Tu glissais ta boule à thé dans ton mug sans trop la quitter du regard. Tu la trouvais si belle. Tu aimais sa présence dans ta cuisine de si beau matin et tu sentais ton cœur se serrer parce qu'elle allait devoir partir. Tu comprenais ce qu'elle te disait hier soir. Par chance, ce ne serait que quelques heures qui vous séparerait. Ce soir tu aurais la chance de la revoir. « Je vais continuer d'avancer mon programme pour la prochaine rentrée et si j'ai le temps j'irais sûrement sur marcher le long de la plage. » Tu ferais sûrement une sieste pour rattraper un peu d'énergie avec cette nuit courte. Tu avais envie d'être en forme pour ta soirée avec elle. Tu prenais une gorgée de ton thé avant de reporter ton regard sur elle. « Et toi comment ça se passe à la boutique en ce moment ? » Vous n'aviez pas encore eu le temps d'aborder le sujet hier soir alors c'était l'occasion pendant le petit déjeuner d'en apprendre plus sur sa boutique, sur comment elle était animée ces derniers jours.

Ginny aurait prendre conscience que Maxwell faisait partie de ceux qui accordaient une importance primordiale au consentement. Il lui avait demandé s’il pouvait l’embrasser, une intention qui se fait de plus en plus rare de nos jours – il faut bien l’avouer. La fleuriste avait voulu aller plus vite que la musique, regrettant de ne pas avoir dormi aux côtés de Max cette nuit. Cela reflétait à quel point ses sentiments avait vite ‘fleuris’. Elle tenait déjà à lui et tout ce qu’elle souhaitait à cet instant c’était passer plus de temps auprès de lui.

Cependant elle allait devoir patienter un peu car dans deux heures elle allait ouvrir la boutique. « Merci t’es un amour » gratifia Ginny après avoir embrassé la joue de Maxwell qui s’afférait déjà à lui préparer un petit déjeuner avec un café. Ce soir elle fera en sorte de lui retourner l’appareil avec un diner digne de ce nom. « Non ne t’inquiètes pas pour le dessert, je me charge de tout. » assura-t-elle très déterminée. Elle avait tellement l’habitude de faire à manger pour toute une tribu chez les Winston, qu’un repas pour deux semblait un jeu d’enfants pour elle. « Pas trop mal comme programme. » lui dit-elle en haussant les épaules. Elle aussi aurait bien été marcher le long de la plage avec Max, main dans la main... Rêveuse, cette pensée la fit sourire. « Franchement en ce moment la boutique est plutôt calme. Hier j’ai eu une grosse journée car j’ai eu des livraisons de fleurs et j’ai dû faire la mise en place. Puis comme j’aime que tout soit bien rangée à ma façon, je préfère prendre mon temps et que tout soit bien fait. » expliqua Ginny, au risque de passer pour une perfectionniste compulsive. Cependant il y avait du vrai, elle se donnait énormément au travail comme à la maison. Plus son environnement était correctement agencé / rangé, plus son esprit était soulagé.    

Le malaise semblait s'être dissipé et tu te sentais plus détendu, plus serein. Sa présence contre toi avait pas mal aidé. Meme s'il avait fallu te détacher d'elle pour t'activer en cuisine pour la servir. Et même si elle n'était plus contre toi, elle était juste à côté maintenant. « Je sais ! » Un grand sourire venait prendre toute la place sur ton visage. Tu aimais qu'on te dise que tu étais un amour, surtout dans ton entourage, parce que tu l'étais. Tu étais prêt à te plier en quatre pour ceux que tu aimais, pour leur offrir tout ce que tu pouvais. En l'occurrence, là c'était juste un petit déjeuner avant qu'elle ne doive filer. « J'ai de longues journées à occuper aussi. » Le temps d'été pouvait paraître long. L'an dernier, tu avais passé plus de temps enfermé qu'à profiter de la vie. Tu avais un peu changé en cours d'année, profitant de faire plus d'ateliers culinaires. Puis il y avait le théâtre aussi pour rythmer un peu plus ta vie, la prochaine répétition était prévue la semaine prochaine. « C'est tous les jeudis, ces livraisons ? » Si tu avais su, tu ne lui aurais pas proposé ce soir là, parce que tu comprenais bien que la journée avait été chargée pour elle. Mais maintenant que tu le savais, tu serais plus attentif pour les prochaines fois. « Est-ce que tu as besoin d'autre chose avant de filer ? » demandais-tu avec un léger sourire. Ta main venait se glisser contre la sienne, caressant ses doigts, ton regard ne quittait pas le sien. Tu te sentais une nouvelle fois sur un petit nuage. Pas sûr que la journée soit si productive que ça, tu te connaissais et tu risquais de passer la journée à penser à elle.

On ne sait de quoi demain sera fait, donc Ginny estimait qu’il était important de toujours valoriser son entourage. Elle avait vite cerné toute la bonté de Maxwell et c’est pourquoi il lui fut si facile de lui accorder sa confiance. C’était comme si elle avait cette incroyable sensation clairvoyante que jamais il ne pourrait lui faire de mal. La fleuriste ne pouvait que le regarder tendrement, presque amoureusement. Comme si les années passées avaient laissé certains sentiments intacts.

« Tu ne comptes pas partir en vacances ? » lui demanda-t-elle. Son esprit vagabondait déjà loin, Ginny s’emportait déjà dans un projet de partir un long week-end en escapade avec lui. Tout allait bien trop vite, et c’en était enivrant. Sa journée de travail sera bien plus douce aujourd’hui. « Non c’est selon les besoins, je m’accorde au stock vendu. Après j’anticipe par exemple pour la Saint-Valentin je sais que je vais devoir commander plus de roses que prévu. » expliqua-t-elle alors qu’elle mangeait au fil de l’eau. Il fallait qu’elle reparte encore à la maison se laver et se changer, et le temps passait à une vitesse folle à ses côtés. « Non merci. Tu vas me manquer. » admit Ginny. « Prends des affaires pour ce soir. » Cette fois, elle le voulait près de lui pour la nuit. Tant pis si elle précipitait les choses, elle prenait le risque.

« En général je pars plutôt sur les vacances scolaires après l'été. Après j'irais sûrement passer quelques jours à Perth pour aller voir mes parents et Aino si elle est dans le coin mais c'est tout. » Tu ne les avais pas vu depuis les dernières fêtes de fin d'année et tu aimais bien leur rendre une petite visite de temps à autre. Ils étaient assez loin et c'était important pour toi de voir ta famille. Ton frère c'était plus compliqué puisqu'il était toujours en vadrouille à droite, à gauche. Tes parents eux étaient toujours à Perth, dans la maison qui vous avez vu grandir. Et parfois Aino était aussi dans les parages. Vous n'étiez pas du genre a passer des heures au téléphone alors les visites en physique étaient nécessaires. « Et toi tu vas avoir quelques jours off ou tu travailles tout l'hiver ? » demandais tu, curieux de savoir comment elle s'organisait sur cette longue periode. Tu avais conscience que tu étais privilégié dans ton métier avec 8 semaines de vacances, ce n'était pas la même chose pour tout le monde. Jusqu'à présent, tu avais toujours pu t'accorder avec la personne qui partageait ta vie pour profiter ensemble afin de faire des vacances à deux. Tu espérais pouvoir en faire de même avec elle. « C'est vrai que ce genre de fête, ça doit bien faire rouler le commerce ! » Ce n'était sûrement pas la seule occasion, mais c'est vrai que la saint Valentin était une fête qui marchait bien pour la plupart des fleuristes, à condition d'avoir un stock de roses rouges important. Tu n'étais pas fan d'acheter cette fleur là en particulier et pour marquer le coup mais elle aurait sûrement l'occasion de le découvrir à la prochaine saint Valentin. « La journée va vite passer, mais tu vas aussi me manquer.. » Tu te retenais de faire une petite moue, ne voulant pas la culpabiliser, elle devait aller travailler et c'était important qu'elle parte sereine. Tu aurais aimé que le temps s'arrête, que vous puissiez parler encore plus, de tout, de rien. Passer du temps à vous embrasser avec passion, avec douceur, avec amour. Mais tu allais vite la retrouver, ce soir tu étais le bienvenue chez elle et pour toute la nuit. « Très bien, je prendrais le nécessaire ! » Tu lui offrais un dernier sourire avant qu'elle ne doive te quitter pour de bon, masquant ton anxiété face à sa demande. Elle voulait dormir avec toi, le message était clair, tu n'avais pas partagé le même lit qu'une femme depuis longtemps. Ça ne voulait pas dire qu'il se passerait forcément quoique ce soit, mais ton cerveau commençait à partir dans toutes les directions, à imaginer mille scénarios à la fois et tu te sentais submergé d'un coup. Tu pris une grande inspiration et essayais de chasser tes angoisses, te remettant dans le moment présent en te concentrant sur ta respiration pour commencer, puis en occupant tes mains en attaquant la vaisselle.