Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Jeu 26 Sep 2024 - 18:37
❙ Début septembre.
Et tel que tu l'avais envisagé au préalable, les dernières semaines eurent été particulièrement éreintantes. Outre le fait que tu manquais cruellement de sommeil depuis l'admission de ton époux aux urgences, tu n'avais pas hésité à enchaîner d'interminables allées et venues entre ton domicile et l'établissement. Bien qu'essentiellement soulagée par le fait que tes parents avaient acquiescé à tes revendications en gardant vos animaux pour l'occasion, tu restais toutefois contrainte de récupérer un nombre incalculable d'effets personnels, face à une convalescence qui manifestement n'avait cessé de s'éterniser. Non seulement tu ne daignais que des passages relativement éclairs au sein même de ton propre logement, mais tu semblais également omettre systématiquement d'informer ton entourage quant à l'évolution de l'état de ton partenaire, qui par chance, paraissait bien mieux se porter, que lors de son entrée à l'hôpital. Un vent d'optimisme plutôt rafraichissant, qu'une part de ton calvaire s'apprêtait éventuellement à prendre fin, du moins, si tu t'en tenais au discours élaborés par le personnel soignant, croisé à la volée parmi les couloirs de l'édifice, le jour même. Effectivement, si le sujet de sa sortie avait plusieurs fois été mentionné tout durant ces précédents jours, la date de la libération de ton partenaire, n'avait jusqu'alors, pas été fixée avec exactitude, tout du moins, jusqu'à aujourd'hui. Les mains chargées de snacks en tout genre, t'eus précipitamment remontée les allées interminables de l'établissement jusqu'à la chambre de ce dernier, à l'intérieur de laquelle, tu fis d'ailleurs une entrée on ne peut plus fracassante, un large sourire à l'allure ô combien malicieuse, épousant la courbe de tes pulpeuses. « T'es au courant? » Demandas-tu spontanément, comme si tu tentais encore de maintenir le suspens à son paroxysme, quand bien même, tu t'octroyais seulement le risque de passer pour une sotte un peu trop enthousiaste, Levi ayant potentiellement été mis au courant bien avant toi. « Les médecins sont unanimes. Tu vas pouvoir sortir aujourd'hui. » Poursuis-tu spontanément, tandis que tu n'avais pas perdu une seconde pour te débarrasser des multiples confiseries directement sur le lit de ton bien aimé. « On va pouvoir retrouver notre lit. Quel luxe. » Fis-tu mine de rechigner, avant de t'élancer à ton tour sur le matelas, parée d'une délicatesse toute relative. Il serait fabuler de prétendre que tu ne commençais pas toi aussi à t'impatienter, à l'idée de recouvrer une bonne fois pour toute, à la plupart de vos accoutumances, quand bien même, certaines d'entre elles, se révéleraient un brin troublées.
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Dernière édition par Sahar Essaïdi le Lun 30 Sep 2024 - 15:52, édité 1 fois
Levi Wheeler
MESSAGE : 25004 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Dim 29 Sep 2024 - 19:21
Les dernières semaines avaient été des plus épuisantes, tant au niveau physique que moral, Levi ne s’étant visiblement pas rendu compte de l’ampleur et de la gravité de son état avant qu’il ne débute sa convalescence. Et au-delà d’une patience ô combien relative, c’était aussi la culpabilité d’imposer un rythme effréné et éreintant à la femme qu’il aimait qui le rendait malade, lui qui voyait combien Sahar se démenait pour lui, pour que le temps ne lui paraisse pas une éternité dans cette chambre aux murs ternes et froids. Et Dieu savait qu’il se sentait chanceux de l’avoir à ses côtés, conscient que personne ne lui avait jamais été aussi dévouée qu’elle, et probablement n’aurait-il pas survécu sans son soutien indéfectible. C’était aussi elle qui parvenait toujours à trouver les bons mots pour le canaliser lorsque la rage menaçait d’exploser, et que son impatience touchait à sa limite, Sahar ne cessant de lui rappeler que sa sortie dépendait aussi de sa docilité vis-à-vis des médecins, et de sa bonne foi lorsqu’il s’agissait des soins qui lui étaient dispensés. Et ce matin-là, alors que sa favorite s’était éclipsée pour faire un rapide aller-retour entre leur domicile et celui de ses parents où leurs fidèles compagnons avaient élu domicile depuis son entrée à l’hôpital, il eut une visite du médecin en charge de son dossier, son air paraissant bien plus enjoué qu’à l’habitude, fait qui n’échappa évidemment pas à Levi. Sans même avoir besoin d’une confirmation verbale, l’anglais comprit que le jour tant attendu était enfin arrivé, signant la fin d’un calvaire ô combien interminable. Et en une fraction de seconde, son regard s’était illuminé d’une lueur qui ne l’avait plus habité depuis des semaines, son cœur tambourinant à l’idée de partager cette bonne nouvelle avec son épouse, qui ne devrait à présent plus tarder. Animé d’une impatience plus que légitime, il avait esquissé un sourire en observant la porte de sa chambre, et la silhouette de Sahar apparaître, avec une délicatesse toute relative. « Ouais, je sais. » Souffla-t-il, sans quitter son regard, alors qu’il comprit dans la foulée qu’elle avait aussi été mise au courant de sa sortie imminente. « Barrons-nous vite d’ici, je t’en supplie. » Lâcha-t-il, plus qu’enjoué à l’idée de retrouver leur routine, leurs instants privilégiés, sans que personne ne puisse s’interposer entre eux. Il remarqua les nombreuses sucreries s’échapper des bras de sa bien-aimée, avant que cette dernière ne vienne trouver refuge dans le lit, son bras s’écartant pour s’assurer de l’avoir au plus près de lui, entourant sa taille. « On doit pas lui manquer à lui. » S’amusa-t-il, pointant subtilement du doigt la passion de leurs étreintes amoureuses qu’ils faisaient subir à leur sommier. Il profita de la position de Sahar pour presser ses lèvres au coin des siennes, sa main pressant contre sa cuisse. « J’espère que tu sais qu’on va pas le quitter pendant des jours entiers ce lit… » Souffla-t-il à son oreille avec une malice caractéristique, ayant plus que jamais besoin de recouvrer à leur intimité.
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Lun 30 Sep 2024 - 17:16
Il aurait été fabuler de prétendre que tu n'avais pas toi aussi, un moment, possédé le sentiment pour le moins éreintant, que son séjour n'avait dès lors cessé de s'éterniser. Était-ce probablement étroitement lié au nombre incalculable d'allers-retours que tu effectuais depuis son admission au sein de l'établissement, toutefois, tu commençais également de ton côté à désespérer de voir votre calvaire prendre fin dans les plus brefs délais. Pour autant, et malgré une lassitude parfaitement dissimulée que tu t'efforçais naturellement de dissimuler à ton époux pour ne pas davantage justifier de frustration le concernant, tu continuais de ton côté, d'honorer les promesses ouvertement formulées durant la cérémonie de votre mariage. Un protocole atypique, mais au cours duquel, tu avais sans la moindre hésitation, manifesté ta volonté de faire de ce dernier une priorité absolue. Une résolution bien singulière, d'ailleurs rattachée à ses prémices et qui se poursuivrait toute la durée de sa convalescence. Non pas que tu cesserais après cette période de faire de lui ton unique centre d'attention, au contraire, toutefois, tes craintes demeureraient telles, que tu ne lui laisserais rien passer. Fallait-il croire que vos supplications trouvèrent enfin échos quelque part, puisque, tout juste venais-tu de fouler le revêtement de l'hôpital, que le personnel soignant rencontré en chemin, te fit part d'une annonce plus que jamais inespérée. Les bras chargés de snacks dérobés à la volée sur le chemin jusqu'à l'édifice, tu n'avais de ton côté, pas hésité à te précipiter jusqu'à la chambre du principal concerné, le visage sculpté d'une lueur ô combien malicieuse. Au-delà d'une délicatesse toute relative, tu te précipiteras à hauteur du lit, sur lequel tu déversas ton flot de sucreries en tout genre, avant de finalement t'élancer à ton tour les secondes qui suivirent. Peu étonnée de constater que Levi, avait été informé de sa sortie avant que toi-même tu l'aies été, tu laissas immédiatement tes vaporeuses identifier l'ensemble de son visage, afin d'y déceler une réaction quelconque. « T'es pas triste de laisser les petites infirmières derrière toi? » Fis-tu mine de l'interpeller, une moue faussement boudeuse, tandis que tu profitas de cet instant d'insouciance, pour te faufiler au plus près de ton bien-aimé. Une interrogation qui dans les faits, ne paraissait on ne peut moins surprenante, lorsqu'on connaissait tes penchants, terriblement possessifs. « Moi il me manque, en tout cas. » Poursuis-tu, tout en faisant référence à l'élément pointé du doigt par ton époux, sous prétexte qu'effectivement, votre matelas, témoin privilégié d'ordinaire de vos aspects les plus salaces, s'était vu déserté du jour au lendemain. « Après quasiment deux semaines d'abstinence forcée, c'est le genre d'étreinte qu'on devrait éviter dans l'immédiat, si on veut avoir une chance de rentrer plus rapidement. » Vins-tu immédiatement mentionner, en pointant du doigt le récent rapprochement amorcé par ce dernier, dont seule la main positionnée au niveau de ta jambe, suffisait à déclencher te concernant, une tempête de sensations sur le point d'imploser. « Surtout toi. » Sous-entendu, que si Levi était autorisé à quitter l'hôpital aujourd'hui, outre votre indéniable intimité à recouvrer sans la moindre interruption, tu restais déterminée à le laisser se rétablir autant de temps que nécessaire de son côté. Tu te plierais en quatre pour t'assurer qu'il ne manque de rien, jamais, n'accusant de répit, que lorsque tu serais assurée de ton entier dévouement à son égard. « Est-ce qu'ils ont mentionné une heure, pour ta sortie? » Demandas-tu, épaules haussées, impatiente à l'idée de vous échapper ensemble, loin de ce fardeau désespérément interminable.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Lun 30 Sep 2024 - 19:13
Il était évident que pour deux âmes aussi libres qu’eux, ce sentiment d’être emprisonnés à une routine et à un train de vie imposé mettait leur patience à rude épreuve. Surtout lorsqu’il impliquait d’autres personnes qu’eux, Sahar et Levi habitués à vivre coupés du monde, jamais l’un sans l’autre, pouvant s’éterniser dans leur cocon et dans les rues désertiques de Bowen. Cette fois-ci, ils devaient faire avec le personnel soignant de l’hôpital, chargé de mener à bien la convalescence de Levi, lui qui s’était d’ailleurs à plusieurs reprises montré récalcitrant, pas toujours le plus docile lorsqu’il s’agissait d’obéir aux ordres des médecins. La plupart des hommes et femmes en blouse savaient d’ailleurs à quel point il était important de ne pas insister avec lui, adoptant un discours des plus diplomatiques pour tenter de le convaincre de suivre la procédure. La nouvelle qui lui avait été annoncée ce jour-là n’aurait certainement pas pu être plus satisfaisante pour lui, Levi trépignant d’impatience à l’idée de retrouver sa moitié et de partager avec elle la fin annoncée de ce calvaire qu’ils vivaient depuis deux semaines. Le sourire scotché aux lèvres, accompagné de cette lueur malicieuse qui dansait dans ses iris azurés avaient fait écho à la mine complice de Levi qui observa la porte de sa chambre s’ouvrir et son épouse apparaître dans son encadrement. Son regard suivit sa silhouette s’approcher du lit, son bras venant immédiatement se décaler pour la laisser prendre place sur le matelas, raffolant de cette proximité qu’ils avaient dû laisser de côté depuis son admission. « Crois-moi qu’elles sont plus qu’heureuses de me voir partir. Et moi aussi. » Pouffa-t-il, faisant référence à son comportement qui avait laissé à désirer vis-à-vis du personnel, bien qu’il avait toujours su que sans eux, il n’aurait probablement pas été présent aujourd’hui pour en parler. « Mon dos va pas comprendre la transition. » Ajouta-t-il, regrettant la finesse et la grande fermeté du matelas sur lequel il dormait depuis deux semaines, ne pouvant dissimuler combien il était lui aussi heureux de retrouver leur environnement. « Quoi, j’ai même plus le droit de te toucher la jambe ? » Murmura-t-il, poussant le vice en pressant davantage la cuisse de sa favorite, son visage venant dangereusement s’enfouir dans le creux de son cou contre lequel il déposa un baiser. « Avec toi. » Dit-il, la mine ô combien joueuse, conscient que Sahar ne le laisserait pas quitter de si tôt leur cocon, elle qui craindrait très certainement pour sa sûreté. « J’crois que le médecin doit venir une dernière fois pour me faire signer quelques papiers et après ça, j’serai libre comme l’air. » Avança-t-il, peinant à croire qu’il prononçait ces mots tant ils lui paraissaient lunaires, lui qui avait attendu ce moment depuis une éternité. « Faut qu’on mange une pizza au lit ce soir. Et j’veux qu’on prenne notre douche ensemble. » Enchaîna-t-il, elle qui n’imaginait certainement pas à quel point le moindre petit détail de leur routine lui avait cruellement manqué.
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Lun 30 Sep 2024 - 22:34
Pourtant, cette routine nouvellement instaurée depuis son admission soulevait une problématique supplémentaire, dont tu t'étais bien gardée de mettre en avant. Outre ton nombre considérable d'allées et venues entre votre domicile et l'hôpital, tu avais également dans la foulée, effectué un détour en terrain neutre pour récupérer ta marchandise. De ces substances dépeintes comme on ne peut plus toxiques, mais sans lesquelles, tu n'aurais probablement pas eu la certitude d'accuser le coup de la même manière. L'alcool ne suffisant pas toujours à apaiser ton esprit malade, tu fus contrainte de faire appel à davantage de subterfuge pour mieux repousser tes limites, au moment où tu en avais désespérément le plus besoin. Néanmoins, l'heure n'était pas aux questionnements, quant à savoir, ce que tu avais probablement ingurgité juste avant de refaire ton apparition, mais propice cependant, à la délivrance, tant de fois espérée. Et alors que tu parcourais les couloirs immaculés de l'établissement jusqu'à sa chambre, les bras chargés de confiseries en tout genre, tu fus interpellée sur ton passage par le personnel soignant t'informant de la sortie imminente de ton partenaire. Aussitôt tu fis une entrée fracassante à l'intérieur de la pièce, te débarrassant immédiatement de tes effets personnels, avant de surplomber son matelas les minutes qui suivirent. « J'aurais surtout préféré que tu me dises qu'elles t'intéressaient pas. » Répondis-tu, ta jalousie manquant rarement une occasion de ressurgir au moment le moins opportun. De fait, tu arboras une moue faussement boudeuse, tes vaporeuses trahissant toutefois, immédiatement tes traits. « Je pourrai toujours m'en occuper, de ton dos. » Suggéras-tu, le timbre potentiellement libidineux, alors que la main de ton époux, pressa plus intensément à hauteur de ta jambe, son visage disparaissant au même instant, au creux de ton cou. Et comme un automatisme on ne peut plus indélébile, tu inclinas significativement la tête, tes doigts se superposant aux siens dans la foulée. Cependant, tu fus là aussi peu étonnée de constater que Levi ne possédait aucun scrupule à se jouer de tes penchants les plus tendancieux, au pire moment. « Évidemment. Le truc, c'est que ça me suffit pas. » Susurras-tu, le faciès tourné cette fois, en direction du sien, tes pulpeuses effleurant volontairement les siennes de très près. « Avec moi. » Vins-tu spontanément confirmer, t'efforçant dans la mesure du possible d'orienter le sujet au profit d'un échange relativement disparate, sous peine de te laisser submerger par tes envies ô combien salaces. « Tes affaires sont prêtes? » Ta main, plaquée contre la sienne, pressant avec plus de fermeté, tu fis vaguement mine de détailler la chambre du regard, à la recherche de potentiels effets personnels laissés de côté. « Tout ce que tu veux bébé. Y a pas un seul de tes souhaits que j'exaucerai pas. » Enchaînas-tu, amusée, quand bien même, tu ne pouvais nier une part de vérité particulièrement conséquente là-dessous. Outre le fait que satisfaire ton époux restait d'ordinaire une priorité on ne peut plus absolue, cet aspect-là, s'était octroyé depuis son agression, une tournure davantage conséquente. Et puis, il aurait été fabuler de prétendre que tes envies ne ressemblaient pas aux siennes, que votre intimité quelle qu'elle soit, ne t'avait pas manqué. « On récupèrera les animaux que demain, si tu veux. »
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Mar 1 Oct 2024 - 18:39
Il avait assisté impuissant aux ravages qu’avait provoqué son hospitalisation, et l’inquiétude qui en avait logiquement découlé. Levi s’était haï et se haïssait toujours d’être à l’origine de la détresse qu’il avait lu dans les yeux de sa bien-aimée, lui qui avait compris à bien des égards que Sahar avait subi un traumatisme des plus conséquents le jour où sa vie avait été suspendue à un fil, où la mort avait été à deux doigts de le happer. Et il savait aussi qu’il faudrait du temps avant que ce traumatisme ne devienne plus qu’un mirage, qu’un souvenir en arrière plan, et que ce processus prendrait bien plus de temps que sa convalescence physique. Les blessures sur sa peau s’étaient légèrement estompées mais celles de leurs âmes continueraient probablement à perdurer, au moins pendant un temps nécessaire durant lequel ils devraient se rappeler du plus important. Et Levi était ô combien reconnaissant d’avoir une partenaire aussi dévouée que Sahar, elle qui ne manquait jamais une occasion de passer ses journées avec lui, pour que le temps lui paraisse un peu moins long et que son humeur soit moins morose. Jamais il n’aurait imaginé avoir la chance de rencontrer une âme qui le chérissait autant et qu’il chérissait tout autant en retour, plus que jamais conscient qu’à deux, ils formaient cette équipe forte et soudée, que jamais personne ne pourrait séparer. Le soulagement qu’il avait ressenti à l’annonce de sa sortie avait été l’une des sensations les plus intenses qu’il avait pu éprouver depuis deux semaines, conscient de ce qu’elle signifiait et de ce qu’elle impliquait pour eux. Levi, il avait besoin de partager ce bonheur avec la femme qu’il aimait éperdument, comprenant aussitôt qu’elle était également au courant de la nouvelle. « Elles m’intéressent pas. Je ne vois que par mon épouse. » Se rattrapa-t-il, amusée par la réaction de sa moitié, l’accueillant contre lui, son bras entourant une partie de son bassin. « Pas que de mon dos, n’est-ce pas ? » Joua-t-il ouvertement, ses doigts faisant à présent des aller-retours contre sa cuisse, dans des mouvements abstraits mais dotés d’une douceur caractéristique. « J’espère que ce qu’on fera à la maison te suffira. » Murmura-t-il, à l’orée de ses lèvres, les siennes jouant de leur proximité, osant un énième rapprochement pour les presser doucement. Il peina à recentrer son attention sur l’interrogation de Sahar, plus que subjugué par leur rapprochement qui éveillait bien d’autres envies en lui. « Tu crois quand même pas que j’aurais perdu du temps. » Ajouta-t-il, confirmant qu’il avait déjà rassemblé tous ses effets personnels, plus que jamais prêt à quitter les lieux pour retrouver leur cocon. « J’adore quand tu dis ça. » Et c’était peu de le dire, lui qui se voyait comblé, ayant désormais l’impression de vivre un rêve éveillé, priant de toutes ses forces pour que ce moment ne soit pas simplement le fruit de son imagination. « Ouais, un peu plus tard ce soir. J’dois d’abord m’assurer que tu me désires toujours autant. » Dit-il, d’une voix envieuse et dotée d’une volonté indéniable de la charmer, sa main remontant un peu plus haut sur sa cuisse, s’engageant vers des endroits on ne peut plus stratégiques. « Tu me manques tellement. »
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Mar 1 Oct 2024 - 22:34
Quand bien même les environnements que vous aviez autrefois, pour accoutumance de fréquenter, favorisaient effectivement ce genre d'évènements dramatiques, n'en restait pas moins, que le traumatisme s'avérait ô combien réel. De plus, il serait fabuler de prétendre que tu ne ressentais pas une éventuelle culpabilité, en imaginant que ce désastre n'aurait jamais eu lieu si seulement, tu n'avais pas invité Levi à se joindre à toi, un soir après votre service au Wojna's. Un enchaînement de circonstances pour le moins déconcertantes, concernant lesquelles tu ne possédais depuis, strictement aucun contrôle, que ce dernier, se délestait systématiquement de tes réticences. Le fait était qu'à défaut de ne pouvoir revenir sur tes agissements d'autrefois, il aurait été de ton devoir, en tant qu'épouse, de mieux le préserver, à plus forte raison, que tu restais la mieux placée pour savoir de quoi étaient capables, tes "employeurs" précédents. Tu regrettais de ne pas avoir été en capacité de t'interposer, bien que peu convaincue, quant à l'éventualité pour que ta présence, ne lui ait été favorable, dans tous les cas. En d'autres termes, t'userais de davantage de stratagèmes en te consacrant pleinement à ton époux, et en veillant notamment à ce que sa convalescence demeure dépourvue de faille. Et l'annonce survenue le matin même, n'avait pas tardé à raviver cet enthousiasme de façade terni dernièrement, par une attente plus que jamais interminable. Une prouesse que tu t'empresseras rapidement de partager avec ton âme soeur, elle-même déjà au courant de sa sortie imminente. D'ailleurs, tu n'avais pas perdu de temps pour surplomber le matelas, t'octroyant aussitôt une place de choix au côté de ton époux, tout juste après t'être débarrassée de tes effets personnels. À peine l'étreinte amorcée que les premières hostilités semblèrent s'amorcer, notamment, lorsque tu mentionnas ouvertement l'absence des infirmières, une fois son départ de l'établissement. Haussant mollement les épaules, tu ne répondis rien, préférant de loin arborer une moue pas franchement convaincue, néanmoins, tu allais pour l'heure, surtout t'efforcer de laisser ta jalousie de côté. « Pas que de ton dos. » Soufflas-tu, un sourire espiègle s'ajustant immédiatement à la courbe de tes pulpeuses, tandis que tes vaporeuses ne cessèrent minutieusement d'analyser le parcours de sa main, à hauteur de ta jambe. « Le problème, c'est que j'en veux toujours plus. » Vins-tu volontairement le provoquer, tes lippes percutant les siennes dans la foulée, à l'orée d'une envie que tu savais déjà ô combien redoutable. Car s'il n'existait aucune bonne raison pour que tu contrôles tes pulsions en présence de tes propres parents, ou même à l'intérieur d'un avion complet, strictement rien ne te retenait de succomber aux tentatives de déstabilisation de ton époux, vautrés tous les deux dans le même lit. « J'voudrai pas non plus qu'on s'éternise ici. » Chuchotas-tu, toujours à proximité de ses lippes, manquant rarement une occasion de les effleurer, ta main profitant de ce rapprochement pour se superposer à la sienne, toujours positionnée au niveau de ta cuisse. « J't'ai bien dit, que tu serais ma priorité. » Renchéris-tu, visiblement amusée par le constat effectué, bien que consciente du fait, qu'il s'agissait plus que jamais, d'une réalité que tu ne pouvais nier. « C'est même plus te désirer à ce niveau-là. » Sous-entendu, que tu crevais de frustration depuis plus de deux semaines, le coeur au bord des lèvres, le désir flirtant dangereusement avec l'insoutenable. Fallait-il croire d'ailleurs, que Levi, l'avait plutôt bien compris, à en témoigner le cheminement ô combien stratégique de sa main, la tienne pressant au-dessus, à mesure que ta respiration semblait à son tour, progressivement s'intensifier. « Tu as bien conscience que j'vais plus te lâcher maintenant? » Enchaînas-tu, ta carcasse cherchant visiblement à se rapprocher davantage de la sienne, avec précaution néanmoins, tes deux billes détaillant l'ensemble de ses expressions, chacun de ses gestes, tes lippes prêtent à s'accaparer les siennes à tout moment.
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Mer 2 Oct 2024 - 20:12
Levi était lui-même conscient qu’il aurait sans doute pu éviter ce drame, et cela rien qu’en écoutant les conseils avisés de son âme-sœur. Il n’aurait probablement jamais dû s’aventurer une seconde fois dans ce monde sombre et sans pitié, visiblement bien trop aveuglé par l’appât du gain et l’argent facile qui lui avait été promis. Sa seule faute avait été de croire naïvement ces hommes qui ne possédaient en réalité aucune parole et qui n’avaient clairement pas apprécié de le voir déserter le réseau du jour au lendemain, sans la moindre explication. Les conséquences avaient été dramatiques, ô combien délétères si on survolait ces deux semaines où Levi avait dû faire preuve d’une patience inédite, éprouvant une frustration des plus intenses, presque jamais ressentie avant. Et dans sa chute, c’était Sahar qu’il avait emporté avec lui, regrettant plus que tout de lui avoir fait subir ces heures, ces jours et ces semaines entières de profonde inquiétude, lisant la fatigue creuser ses traits, et pourtant, elle n’avait jamais daigné se plaindre une seule seconde, concentrant l’entièreté de son attention sur lui. Levi, il savait sans le moindre doute que Sahar était une partenaire incroyablement dévouée, se sentant plus que jamais chanceux de l’avoir à ses côtés et d’être l’âme sur laquelle elle avait jeté son dévolu parmi toutes les autres. « Tu sais que mon corps entier est en manque de toi ? » Murmura-t-il, d’une voix inspirant le désir, ses iris déviant quelques secondes sur les mains de sa bien-aimée, mourant d’envie de les sentir sur lui. « Promets-moi que tu me laisseras faire, quand on sera enfin que tous les deux. » Ajouta-t-il dans un souffle à peine audible, ses lèvres cherchant la chaleur et le réconfort des siennes, alors que sa paume pressait sa cuisse avec une envie démesurée. « S’il débarque pas dans cinq minutes, on se barre d’ici. » Renchérît-il, incapable de s’imaginer s’éterniser dans cette chambre lorsqu’il savait que son épouse désirait le retrouver lui et leur intimité, Levi tendant la nuque pour caresser la bouche de Sahar de la sienne, peinant à contenir ses envies évidentes. « Pour rien au monde, je ne veux que ça change. » Répondit-il, les iris brillants, lui qui avait enfin l’impression de se retrouver, de redevenir l’homme qu’il était et que Sahar avait choisi d’épouser. Et sa partenaire n’avait sûrement pas idée d’à quel point ses mots suivants le furent frémir, chaque parcelle de son épiderme, chaque cellule de son organisme vibrant en symphonie, rêvant de se confronter aux siennes. « J’rêve que de ça. Qu’on se greffe l’un à l’autre. » Le rapprochement, quand bien même minime, de sa moitié lui donna soudainement l’envie de lui sauter dessus et de l’aimer comme il savait le faire, sa main ayant continué quant à elle de se rapprocher de son entrejambe. « J’ai envie de toi. » Lâcha-t-il, juste avant que leur moment ne soit interrompu, au moment le moins opportun par l’arrivée du médecin, qui toqua à la porte, obligeant Levi à revoir sa position et celle de sa main. « Monsieur Wheeler. Je crois bien que vous attendiez ce jour depuis un petit moment. » S’amusa-t-il en se rapprochant du lit, tendant quelques papiers en direction de Levi, afin qu’il puisse signer sa décharge. « Il faudra tout de même faire attention les prochaines semaines. Pas de gros efforts, évitez au maximum les charges lourdes. Essayez de rester tranquille jusqu’à la fin du mois et tout devrait rentrer dans l’ordre. »
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Mer 2 Oct 2024 - 22:18
Il restait évident que les circonstances dernièrement, n'avait nullement joué en votre faveur. Le stress occasionné par les évènements on ne peut plus dramatiques survenus au préalable, n'eurent pas manqué l'occasion de t'inciter à replonger par-delà tes penchants les plus sordides, jamais recensés. Entre boissons alcoolisées, et substances ô combien controversées, tu avais bien facilement cédé à l'appel de ces dernières, considérant probablement à tort, qu'il s'agissait de ton unique moyen pour ne pas sombrer lamentablement. Mais l'heure n'était certainement pas à la polémique, personne n'avait nécessité de savoir ce que tu avais véritablement consommé au cours de ces deux dernières semaines. Ton unique préoccupation se résumant essentiellement à ton époux, l'état dans lequel il semblait actuellement se trouver, mais également, les revirements engendrés par son imminent retour. De fait, il serait fabuler de prétendre que tu ne commençais pas toi aussi à t'impatienter à l'idée que ce cauchemar interminable s'achève, les premiers rapprochements déjà amorcés après ton arrivée, en étant d'ailleurs, la preuve plus que jamais flagrante. Tu avais cessé d'énumérer le nombre de fois où tu avais malgré toi, cherché à le repousser, sous crainte d'engendrer une potentielle souffrance, pourtant, ce n'était pas sans endurer une certaine frustration derrière. Cependant, ton enthousiasme à l'annonce de sa sortie, t'avait immédiatement poussé à fracturer toutes les barrières formatées durant ces derniers jours, à tel point que vous contrôliez encore tout juste, quelques-unes de vos étreintes les plus tendancieuses, malgré un environnement peu propice au rapprochement. « Ouais, j'espère bien. » Vins-tu immédiatement t'exclamer, comme s'il était supposé s'agir d'une vérité absolue. « Hé, peut-être que j'ai aussi envie que tu me laisses faire. » Enchaînas-tu dans la foulée, un rictus éparse s'ajustant parfaitement à la courbe de tes pulpeuses, avant qu'il ne disparaisse finalement aussitôt, au travers d'un échange désespérément envieux, incapable de ton côté, ne pas réagir sous les coups de la pression exercée par sa main, contre ta jambe. « Tu as passé quasi deux semaines ici, tu vas pas me faire croire que tu es à cinq minutes près. » Le cherchas-tu, ton visage toujours à bonne distance du sien, de quoi t'permettre notamment, de laisser tes lippes effleurer les siennes, au rythme de tes propres envies, et dieu savait que tu prenais sur toi, pour ne pas te jeter à corps perdu sur ton bien aimé. « J'te promets que ça ne changera jamais. » Avouas-tu, tes vitreuses espepissant chacune de ses réactions potentielles, ton souffle brûlant ne tardant pas à se confondre au sien, omettant presque l'endroit où est-ce que vous vous trouviez Levi et toi. « C'est ce que tu dis maintenant. Pas sûr que tu tiennes le même discours dans quelques semaines. » Sous-entendu, que ce dernier, demeurait probablement le premier à se lasser de ton omniprésence. Immédiatement, tu amorças un rapprochement, bien que discret, il n'en resta pas moins significatif. Le palpitant battant à tout rompre, l'une de tes mains se superposa à la sienne, alors qu'elle semblait entamer un cheminement salace à proximité de l'endroit le plus stratégique de ton anatomie. Et pas même avais-tu eu le temps de riposter en retour, qu'un membre du personnel soignant, interrompit votre échange, vous obligeant de fait, à revoir spontanément vos positionnements respectifs. Et bien que les circonstances ne possédaient dans les faits, rien de véritablement hilarant, tu t'efforças plus que jamais de ne pas éclater de rire, sous prétexte de l'aspect un brin grotesque de la situation. De cette manière, tu préféras ne pas te joindre directement à la conversation, non seulement parce qu'elle ne te concernait pas des masses, mais surtout parce qu'il restait plus judicieux selon toi, que tu évites de croiser le regard de ton partenaire à cet instant précis. D'un hochement de tête, tu te contentas éventuellement d'acquiescer, sans réelle conviction, laissant Levi se charger de la paperasse administrative restante, et qui sonnait une étape symbolique quant à sa sortie ô combien imminente de l'établissement.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25004 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Jeu 3 Oct 2024 - 19:13
C’était aussi la raison pour laquelle Levi semblait perdre patience. Au-delà du fait de se sentir enfermé, presque comme un prisonnier, entre les quatre murs de cette chambre ô combien terne, il redoutait aussi la façon dont sa moitié gérait la pression et l’inquiétude. Derrière une façade qui paraissait solide, se cachait probablement en profondeur des fissures qu’elle tentait au mieux de dissimuler, pour le protéger lui. Et Levi, il la connaissait assez pour savoir que ses penchants à l’auto-destruction n’étaient jamais loin, et qu’ils menaçaient à tout instant de la lui voler. Sa culpabilité n’en était que renforcée, lui qui était incapable d’accepter que l’amour de sa vie puisse trouver refuge et réconfort dans les substances en tout genre, parce-que lui n’était pas capable de le faire. L’annonce de sa sortie sonnait comme une délivrance qu’il s’était vu attendre pendant ce qui lui semblait être une éternité, peinant à décrire le soulagement qui l’avait épris en comprenant qu’il serait bientôt de retour chez eux, là où était sa place. « J’te le prouverai. » Murmura-t-il, le regard joueur et complice, alors qu’il ne cessait d’imaginer tout ce qu’il désirait faire avec son épouse une fois leur intimité retrouvée. « Moi d’abord. Tu sais pas à quel point j’ai envie de prendre soin de toi. » Souffla-t-il, ses mots ô combien révélateurs de ses envies les plus impures, et de sa volonté de les lui traduire par la danse passionnelle de leurs corps. Sa main trouvant refuge à hauteur de sa cuisse, il peina à faire preuve de cette ultime patience, trépignant d’envie d’être officiellement libre. « Carrément que j’suis à cinq minutes près. T’as vu tout ce qu’ils m’ont pris, tout ce qu’ils nous ont pris ? J’accepterai pas de leur donner cinq minutes de plus. » Rétorqua-t-il, secouant négativement la tête, plus que décidé à écourter les derniers instants d’un périple sans fin, lui qui luttait déjà contre son envie de pousser le vice au paroxysme après leur rapprochement physique, ses lèvres refusant de s’écarter des siennes ne serait-ce que de quelques centimètres. « Je t’aime. » Lui rappela-t-il, envoûté par ses promesses, par sa dévotion qui lui paraissait irréelle et pourtant si sincère, sa bouche pressant de nouveau contre la sienne. « Parle pour toi. J’vais être sur ton dos jusqu’à notre mort. » Ajouta-t-il, sans même exagérer, convaincu qu’une vie entière ne lui suffirait probablement pas avec Sahar, lui qui avait trop d’amour à lui donner et à lui consacrer, son être constamment en manque du sien. Une vague de chaleur s’empara de son corps, jusque dans le creux de ses entrailles alors que leurs lèvres s’étaient à nouveau percutées, les doigts de Levi glissant jusqu’au creux de ses cuisses, pour atteindre la zone la plus sensible de son anatomie, conscient d’à quel point ils s’aventuraient sur une pente glissante. Et finalement, ce fut à cet instant précis et ô combien mal choisi que le médecin décida de faire son apparition, obligeant sans le savoir les deux amants à recouvrer à une position moins suspecte, Levi se raclant la gorge, partagé entre la frustration et l’amusement. Fort heureusement, il eut de quoi recentrer son attention pour ne pas rire aux éclats, hochant simplement la tête aux dires du médecin avant de signer sa décharge, tendant une copie au professionnel. « Merci, je suppose ? » Lâcha-t-il, ses mots bien caractéristiques de sa personnalité provoquant l’amusement du médecin, qui lui souhaita un bon rétablissement avant de quitter la pièce. « Putain, j’peux sortir. » Réalisa-t-il, se redressant de son lit dans la foulée, ô combien pressé de quitter les lieux. « Récupère ce que t’as ramené, on va les manger à la maison. » S’amusa-t-il, se précipitant vers ses chaussures qu’il enfila, sans faire attention à la rapidité avec laquelle il se pencha en avant, son geste tirant sur l’une de ses cicatrices. « J’ai trop hâte de revoir les animaux. » Lança-t-il pour faire diversion et dissimuler la grimace de douleur qui étira ses traits quelques instants.
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Jeu 3 Oct 2024 - 22:32
Le fait était que Levi, n'était pas responsable de la manière dont tu gérais la pression engendrée pas les récents évènements. Tu n'avais d'ailleurs, jamais eu besoin de lui, pour palier à tes penchants auto destructeurs. T'avais pas nécessité d'une seule bonne raison pour t'foutre en l'air à la moindre occasion, ne serait-ce mentir de prétendre qu'il ne s'agissait pas là de ton crédo depuis ce qui s'apparentait à des décennies. Néanmoins, le traumatisme de cette soirée ô combien cauchemardesque, avait grandement motivé les préceptes de tes idéologies désastreuses, qu'importe si les apparences prêtaient potentiellement à confusion. Un aspect chaotique de ta personnalité qui se traduisait différemment en présence de ton époux, de manière certainement bien moins marquée, du fait notamment, d'une surveillance plus ou moins accrue. Sans surprise, la tentation s'avérait en son absence, considérable, plus encore, si on s'en tenait à ta maîtrise déplorable de tes émotions. Toutefois, et bien que dépeinte essentiellement comme une junkie désespérément en manque, n'en restait pas moins que cette perspective semblait minime en comparaison à cette nécessité pour le moins urgente, que de renouer dans les plus brefs délais, à des envies davantage viscérales. En témoignait notamment la manière dont, tu semblais ô combien incapable de repousser la gestuelle manifestement tendancieuse de ton époux, en dépit d'un environnement bien peu propice aux rapprochements du genre. De plus, ce fut également sans compter les confidences glissées à tour de rôle, et concernant lesquelles, vous n'aviez nul besoin d'user de sous-entendus potentiels. « Tu sais que t'es toujours en convalescence malgré ta sortie? Ce qui signifie, que c'est à moi de prendre soin de toi, surtout. » Contestas-tu, le corps trépignant lui aussi d'impatience à l'idée de renouer à vos lubriques occupations, loin de l'effervescence ambiante, et de la vigilance décuplée du personnel soignant. Néanmoins, peu surprise par la riposte immédiate de ce dernier, quant aux minutes restantes avant sa libération définitive, tu acquiesças naturellement d'un plissement discret, tes vitreuses écarlates ne cessant pas de le contempler, ton visage toujours positionné à quelques centimètres seulement du sien. « Je t'aime aussi. » Enchaînas-tu au travers d'un souffle, que Levi demeurerait à jamais le seul à appréhender, une moue espiègle ne manquant pas l'occasion de ressusciter parmi tes traits, à l'écoute de sa riposte suivante. « J'en attends pas moins bébé. » Vins-tu avouer chaudement, ta main superposée à la sienne, suivant son cheminement jusqu'à la zone la plus stratégique de ton anatomie. Ton palpitant, tu aurais pu le jurer, manquant de fait, un puissant battement, tandis que tes lippes, s'empressèrent au travers d'une délicatesse ô combien relative, de percuter une nouvelle fois les siennes. Mais tel que vous auriez probablement dû vous en douter, un membre du corps médical interrompit sur-le-champ cette proximité récemment amorcée, vous contraignant ainsi, à revoir vos positionnements sans délais. Plus que consciente de l'absurdité de la situation, tu t'efforças tout simplement de ne pas éclater de rire, tes vaporeuses lévitant partout, mais rarement en direction de ton époux, visiblement occupé à classer la dernière paperasse. Par chance, l'intervention du médecin parut durer l'équivalent seulement d'une poignée de secondes, avant qu'il ne finisse par disparaitre, consciente qu'avec un peu de chance, ce soit la dernière fois que vos routes se croisaient. « Donc là, j'vais vraiment te ramener chez nous? » Demandas-tu, plus que jamais enthousiaste, avant de te redresser complètement dans la foulée, et de rassembler vos effets personnels restants, sous les revendications de ton partenaire, qui s'affairait quant à lui, à renouer avec ses derniers vêtements. Cependant, la moue grimaçante de ce dernier, suite à la précipitation de ses mouvements ne t'avait pas échappé, quand bien même, il eut tenté de détourner ton attention en faveur d'un tout autre sujet. Autrement, tu ne perdis pas de temps, te pressant immédiatement à son chevet, pour lui servir potentiellement d'appui, au moins, jusqu'à votre véhicule. « Tu me dis quand tu es prêt. » Sous couvert, que tu ne le brusquerais aucunement, aussi bien maintenant, que dans les jours et les semaines à venir. Tu t'adapterais à son rythme, aux contraintes que son état lui imposerait. Après tout, il s'agissait-là, plus que jamais du rôle que tu avais volontiers accepté d'endosser pour au moins, le restant de ta vie.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Sam 5 Oct 2024 - 12:15
Pour lui, il resterait fautif de cette descente aux enfers dans laquelle il avait entraîné Sahar malgré lui. Et combien même il avait eu une chance inouïe, presque miraculeuse de s’en sortir, il restait convaincu que cet épisode avait été désastreux pour eux, pour la fragilité de leurs âmes qui avaient failli se perdre à tout jamais. Levi, il n’avait pas eu besoin d’imaginer ce que faisait Sahar lorsqu’elle n’était pas avec lui, conscient qu’elle tentait de tenir le coup, de rester à flots à coup de substances en tout genre. Et s’il était loin d’adhérer à sa méthode, l’anglais avait également l’impression de ne pas être légitime de le lui dire, parce-que c’était à cause de lui si elle avait plongé dans des profondeurs abyssales, à cause de lui si son rythme de vie était aussi soutenu, presque inhumain. Et jamais Sahar ne pouvait imaginer à quel point il se haïssait pour ça, se mettant en tête qu’il ne la méritait tout simplement pas. Il espérait au moins que son retour apaiserait son âme, qu’il pourrait désormais veiller sur elle comme il le lui avait toujours promis, rêvant de ne plus la quitter un seul instant. « Si tu veux prendre soin de moi, faut que tu me laisses prendre soin de toi. » Sous prétexte qu’il ressentait le besoin de s’occuper d’elle, après ces semaines entières à ne pas en avoir été capable. Sa gestuelle ne trompait pas, sa main parcourant une partie de sa jambe alors que leurs lèvres s’étaient retrouvées dans des échanges courts mais pas moins amoureux, témoignant de leur impatience à l’idée de se retrouver intégralement et sans limites. Il avait le cœur qui battait la chamade rien qu’à cause de leur proximité, leurs bouches s’effleurant encore alors que la main de Levi osa un nouveau rapprochement, accompagnée par celle de sa moitié, glissant ensemble jusqu’au creux de ses cuisses. Il en avait la respiration bousculée, le corps brûlant d’envie de s’associer au sien après ces semaines interminables sans en avoir eu l’occasion, jusqu’à ce que le médecin ne décide de faire son apparition à ce moment précis, les coupant dans leur élan fiévreux. Sans doute un mal pour un bien si on savait ce que signifiait cette ultime visite, Levi écoutant à peine les mots de l’homme en blouse, s’affairant à signer les papiers qu’on lui avait donné, avant de se redresser dans la foulée. « Ouais. Ton parasite préféré est de retour. » S’amusa-t-il, conscient qu’il n’allait désormais plus la lâcher, même pour les occasions les plus insignifiantes. Dans l’excitation, il s’était vu se baisser de manière sans doute trop abrupte pour son état, ses traits s’étirant au regard d’une douleur à son abdomen, qu’il tenta de dissimuler au mieux. Il observa Sahar se précipiter vers lui, hochant la tête pour la rassurer, sa paume glissant dans la sienne, laissant l’occasion à ses doigts de se nouer aux siens. « Tout va bien. » Ajouta-t-il, refusant définitivement que son épouse ne devienne son assistante médicale, elle qui avait déjà perdu des journées entières à son chevet. « On peut y aller. » Finit-il par dire, soulevant son sac d’affaires, son autre main liée à celle de sa favorite, alors qu’ils marchèrent sans se retourner vers le parking de l’hôpital, un vent frais de liberté effleurant leurs visages. « Merci pour tout bébé. » Murmura-t-il, lorsque Sahar s’occupa de déverrouiller la voiture, lui permettant de déposer ses affaires dans le coffre, profitant une énième fois de cette occasion pour lui transmettre sa gratitude.
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Sam 5 Oct 2024 - 23:25
Il serait fabuler de prétendre qu'après autant de temps passé ensemble, tu comprenais aujourd'hui encore, les motivations de ton bien aimé pour t'avoir choisi toi, plutôt qu'une autre. Dans les faits, tu ne possédais rien de l'épouse idéale, en témoignait d'ailleurs, la manière dont tu avais géré la pression en son absence, stimulée essentiellement, par des substances plus toxiques les unes que les autres. Ton comportement s'apparentant sans surprise, à celui que tu arborais autrefois, lors de vos premières rencontres, quand tu n'hésitais parfois pas à agir de manière quelque peu outrancière, dans l'espoir d'assouvir tes penchants les plus exécrables. L'absence de Levi, influant considérablement chacune de tes approches, sous prétexte que sans lui, tu paraissais plus que jamais susceptible de vriller à n'importe quel moment. Car nul doute que lui-même détenait la conviction, que sa présence te maintenait plus ou moins la tête hors de l'eau, t'empêchant de fait, de sombrer à nouveau, parmi un chaos que tu n'étais pas capable de contrôler. « On en rediscute à l'appart. » Répondis-tu, arborant dans la foulée une moue on ne peut plus provocatrice. Si tu entendais les revendications de ton époux, son état ne te permettait cependant pas de te réjouir complètement d'un tel dévouement. Et dieu savait, que ce n'était pas l'envie qui te manquait pourtant, pour preuve, tu n'avais pas cherché à réfréner les prémices d'une étreinte ô combien révélatrice, mais vivement écourtée par l'apparition d'un membre du personnel soignant, venu officialiser la libération de Levi, de l'établissement. Chacun de tes sens dorénavant en éveil, tu peinais non seulement à contenir ta frustration, mais également un potentiel éclat de rire, à tel point, que tu avais semble-t-il jugé plus judicieux de ne pas élaborer le moindre contact visuel avec ton partenaire, plus occupé de son côté à se débarrasser de la paperasse restante. L'inconnu tout juste reparti, tu commenças immédiatement à rassembler quelques-uns de vos derniers effets personnels, tes vitreuses examinant discrètement ton époux, dont la moue grimaçante ne t'avait pas échappé. « Je te permets pas de parler de toi comme ça. » T'exclamas-tu aussitôt, avant de finalement te précipiter dans sa direction, afin d'éventuellement lui servir d'appui. Car malgré un état global relativement satisfaisant, certaines de ses séquelles restaient encore, bien visibles. Hochant faiblement la tête en guise de réponse, ta main trouva refuge à l'intérieur de la sienne, signal ultime de cet fin de calvaire dont tu n'osais plus espérer la fin. Et En l'espace de quelques secondes seulement, vous veniez d'atteindre votre véhicule, accessoirement plus celui de Levi, que conduire restais de loin une corvée que tu préférais au possible t'épargner, d'ordinaire. « Je compte sur toi pour faire la cuisine. » Enchaînas-tu directement en réponse aux remerciements de Levi. Le fait était que tu n'aspirais à aucune gratitude, sous prétexte notamment, que rester à son chevet, dénotait d'un comportement on ne peut plus normal. Invitant ce dernier à prendre place du côté passager, tu paraissais déjà trépigner d'impatience à l'idée de renouer à vos accoutumances communes. « Je t'aime tellement, que je conduis même pour toi. » Ironisas-tu à nouveau, ne perdant pas une seconde pour amorcer les premiers kilomètres jusqu'à votre logement, un peu vide peut-être, si on s'en tenait au fait, que vos animaux se trouvaient encore chez tes parents, qui avaient, au vu des circonstances désastreuses, accepté de les garder pour une durée indéterminée. « Ça fait quoi de rentrer chez soi? » Enchaînas-tu, incapable de ne pas le taquiner, tandis que vous vous apprêtiez déjà à atteindre le bas de votre bâtiment.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Dim 6 Oct 2024 - 0:49
Il était évident que Levi préférait savoir Sahar avec lui, parce-qu’il se doutait très bien de ce qui se tramait lorsqu’elle ne l’était pas. Et l’idée de la savoir en contact avec ces raclures qui lui fournissaient ces illusions empoisonnées ne l’enchantait certainement pas, surtout lorsqu’on savait qu’il avait mis un point d’honneur à être présent à chacune de ses transactions. Pas qu’il ne lui faisait pas confiance, mais bien qu’il désirait être là pour veiller sur elle et la protéger, plus que conscient de quoi étaient capables ces types. Et il fallait croire que ces derniers temps, il avait lamentablement échoué dans son rôle d’époux, Sahar étant la seule à veiller sur lui, présente à son chevet à chaque instant, chaque jour de cette hospitalisation interminable, elle qui faisait en sorte de la rendre moins morose tout en s’assurant du bien-être de leurs animaux. « Tu mérites tellement que je m’occupe de toi. » Murmura-t-il, cherchant désespérément à faire pencher la balance, pour que sa favorite puisse accepter de le laisser prendre le relai après ces trois semaines où elle les avait maintenu à flot. Dieu savait qu’il mourrait d’envie de la voir se reposer, lui qui la savait logiquement épuisée depuis le soir où son corps quasi sans vie avait été admis entre les quatre murs de l’hôpital. Levi, il avait semble-t-il osé un rapprochement au moment le moins opportun, puisqu’il fut avorté par l’arrivée du médecin en garde, lui apportant les papiers nécessaires à sa sortie. Et ce fut dans un mélange de frustration et d’excitation qu’il comprit que le calvaire touchait enfin à sa fin, qu’il était désormais libre de retrouver le cocon qu’il partageait avec son épouse, plus qu’exalté à l’idée de quitter enfin le bâtiment médical. Il avait d’ailleurs été le premier à se redresser et à se précipiter vers ses affaires déjà rassemblées, rattrapé par la réalité qui lui rappela qu’il n’était pas tout à fait guéri de toutes ses séquelles, certaines persistant encore, l’obligeant par ailleurs à être vigilant quant à certains de ses mouvements. « C’est pourtant la vérité. » S’amusa-t-il, détournant l’attention comme il le put afin de ne pas alerter sa moitié, qui se pliait déjà en quatre pour lui. Il lia ses doigts aux siens, lui confirmant qu’il était prêt à partir, prêt à retrouver leurs vies mises en suspens depuis trois semaines, guidant Sahar au travers des couloirs de l’hôpital pour enfin rejoindre l’extérieur et leur véhicule qui les attendait. « C’est promis. T’auras juste à le demander. » Affirma-t-il, avec un sourire complice, plus que jamais excité de retrouver sa place et ses repères au sein de leur appartement, finissant par prendre place sur le siège passager. « J’suis vraiment un privilégié. » Rétorqua-t-il, profitant de la proximité de son épouse pour tendre la nuque vers elle et déposer un baiser sur sa joue, sa main retrouvant naturellement sa place contre sa cuisse, la laissant prendre le chemin vers leur quartier, à quelques kilomètres de là. « J’crois que t’imagines même pas ce que ça fait. » Lâcha-t-il, peinant lui-même à réaliser qu’ils étaient au pied de leur bâtiment, et que dans quelques minutes, ils franchiraient tous les deux la porte de leur cocon. « Y’a rien qui me rend plus heureux que d’être ici avec toi. » Finit-il par dire, au moment où Sahar déverrouilla la porte, pénétrant au sein de leur appartement, son regard captant machinalement les recoins de la pièce principale, comme s’il redécouvrait les lieux. « C’est fini. » Ajouta-t-il, dans un souffle à peine audible, presque comme une pensée qu’il avait laissé échapper, avant de lâcher son sac au sol pour se précipiter vers son éternelle complice, l’enlaçant de ses deux bras tandis que sa bouche percuta fiévreusement la sienne, ne lui laissant pas même l’occasion de réagir à son étreinte amoureuse.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi) Dim 6 Oct 2024 - 17:32
Quoi qu'on en dise, tu n'étais certainement pas la plus à plaindre. Certes, le rythme de ces précédents jours, semblait plus intense que d'ordinaire, néanmoins, tu n'envierais pour rien au monde, la situation dans laquelle se trouvait actuellement ton époux. La pression ressentie au cours de ces trois dernières semaines, n'avait certainement là aussi, rien de comparable à la souffrance endurée par ce dernier, depuis son admission aux urgences. Et s'il ne s'agissait effectivement pas de la meilleure période de ton existence, tu t'étais cependant efforcée de rester la plus optimiste possible, du moins en apparence, sous couvert notamment, que Levi, n'avait nullement nécessité que tu passes ton temps à t'apitoyer sur son sort, et accessoirement le tien. Toutefois, et pour y parvenir, tu fus contrainte de revoir tes stratagèmes à la hausse, usant de substances en tout genre, et de manière parfois, totalement incontrôlée. L'absence de ton époux influant considérablement sur tes comportements toxiques, tu semblais ne t'imposer aucune limite, au risque de frôler systématiquement toutes les limites. Un constat plus que jamais alarmant, que seule la présence de Levi permettait manifestement de limiter quelques-unes de tes approches les plus délétères, sous peine dans le cas échéant de renouer avec un passif ô combien excessif. Mais alors que Levi semblait convaincu de sa responsabilité au cours des jours à venir, tu te contenteras simplement de hocher la tête, tout en arborant ouvertement une moue provocatrice en guise de réponse. Désormais sur le point d'outrepasser tous les fondamentaux de la bienséance, un membre du personnel soignant interrompit sur-le-champ votre rapprochement, en faisant son apparition dans la pièce, contraignant chacun de vous, à revoir vos positionnements respectifs. Une intervention indispensable, qu'elle sonnait définitivement la libération de ton époux, chargé de se débarrasser de la paperasse restante, tandis que tu commençais déjà à rassembler l'ensemble de vos effets personnels. L'inconnu s'éclipsant finalement de la pièce, vous ne tarderiez pas à lui emboiter le pas les minutes qui suivirent, bien que consciente, quant au fait que sa sortie, n'ait pas nécessairement été synonyme de guérison totale, en témoignait son visage grimaçant. « Tu devrais pas avoir le droit de parole, si c'est pour balancer une chose pareille. » Vins-tu immédiatement clamer, tes doigts se scellant aux siens dans la foulée, trépignant plus que jamais d'impatience à l'idée de ramener ton bien aimé, là où il appartenait. Vos pas vous guidant mutuellement jusqu'au parking où se trouvait votre véhicule, il ne vous avez fallu guère plus que quelques secondes pour l'atteindre. « Je commençais à m'ennuyer de tes plats. » Avouas-tu, sous prétexte que Levi était un cuisinier hors pair, à l'inverse de toi, amatrice de malbouffe. Invitant finalement ce dernier à prendre place côté passager, tu acquiesças d'un bref haussement des épaules, un plissement discret pointant à la courbe de tes pulpeuses, lorsqu'il supposa être un privilégié. Les kilomètres dorénavant épuisés jusqu'à votre domicile, qu'un sentiment pour le moins étrange te parcouru, la sensation notamment qu'une éternité s'était écoulée, depuis la dernière fois qu'on vous avez croisé tous les deux ici. « j'te parle même pas de la joie des animaux quand on va les récupérer. » Les derniers mètres effectués, tu déverrouillas la porte d'entrée sans attendre, t'engouffrant la première à l'intérieur pour laisser le champ libre à ton époux, tout juste derrière toi. Dieu savait que tu n'avais plus osé envisager cet instant, depuis des lustres. « C'est terminé, ouais. » Confirmas-tu, soudain enlacée par les bras de ton favori, tes lippes renouant aux siennes, comme si c'était la première fois. « Y a quelque chose que j'peux faire pour toi? » Demandas-tu, ton visage toujours positionné à bonne distance de celui de ton époux, ton souffle brûlant s'écrasant inévitablement contre le sien, tandis que tes mains, trouvèrent précautionneusement refuge à hauteur de son échine. Car il aurait été mentir de prétendre que tu ne craignais pas que le moindre de tes gestes, ravive le concernant une souffrance intense.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
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Sujet: Re: you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi)
you'll never be alone, i'll be with you from dusk till dawn, (levi)