summer and parties ∞ tanner

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Écrasant la cendre dans le coquillage retourné qui me sert de cendrier, j'expire les dernières trace de fumé qui me restait dans les poumons. Fixant le plafond étoilé au dessus de moi j'écoute au loin les bruits de la mer, des vagues qui s'écrasent sur le sol ensablé. Je fixe les dernières volutes de fumé s’égarer dans l'obscurité. Du reste, il n'y a que le silence et le brouillard qui me plait dans ma tête. Défoncé, à peine vingt-deux heure passé. Et rien à faire dans cette ville, les rues sont presque trop propre et le reste... je suis trop paumée. C'est juste, dépaysant, blasant... dépitant. Je râle, mes bottes retrouvant le sol après avoir quitté la barrière du balcon je me redresse virant la cendre qui est tombé sur mon jean, je prend mon paquet de clope, titubant à peine jusqu'à la porte ma tête se fait déjà plus claire. Les escaliers, le hall de l'hôtel puis la brise légère sentant le sel et la nuit, je sourie marchand seul le long du trottoir. Puis du sable. Peu de gens et pourtant au loin des voix, des rires, de la musique. La lumière d'un bar se dessine peu à peu et faute de trouver mieux à faire pour la soirée, j m'y dirige m'y engouffrant sans regarder les gens présent. Me fichant fichtrement de leurs regards si ils l'ont tourné vers moi. Peu importe, je me dirige vers le bar me posant sur un tabouret relevant la tête juste sur le barman commandant un verre d'alcool en le fixant. Il ouvre la bouche hésitant, je le dévisage sans céder, il soupire. Je gagne la partie. De toute manière qu'il ne s'inquiète pas je ne suis pas ivre, on ne mettra pas en cause son alcool. Mon verre dans la main qui tourne lentement entre mes doigts je fixe la boisson mes pensée s'envolant..

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Tanner était un peu plus loin du bar, seul. Il regardait un peu autour de lui puis prit son paquet de cigarettes dans sa poche, pour s'en filer une, au calme. Il sortit également son portable afin de checker ses emails, checker les castings qu'il pourrait y avoir... Bref un moment banal et ennuyant. Il était au bar depuis un moment déjà, attendant son frère qui n'arrivait toujours pas. Tanner s'impatientait, il n'aimait pas attendre. Sa clope étant finie, il prit l'initiative d'aller se poser au bar et de prendre un verre tranquillement. Il regardait un peu les têtes qu'il pouvait y avoir, il ne connaissait personne, ou du moins ce n'était pas des gens avec qui il aimerait passer sa soirée. Arrivé au comptoir du bar il fit signe au barman de venir pour commander un petit verre. Tanner remarqua une fille plutôt jolie. Il la regardait pendant un petit moment sans rien dire, elle avait l'air très alcoolisée... Sa façon d'être amusait Tanner, il ne se moquait pas, il aimait sa façon d'être, ses mimiques. Il porta son verre à sa bouche, tout en continuant à fixer la jeune fille en face de lui. Ils étaient tous deux aux extrémités du bar. Un sourire en coin, il ne la lâchait pas des yeux.

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Continuant de fixer le liquide alcoolisé, je reste un bon moment ainsi, ne me souciant pas de l'environnement autour de moi. Puis vidant mon verre d'une traite, je fais signe au barman d'en verser un autre, tirant une clope du boitier métallique usé de ma mère. La tournant entre mes doigts un long instant je finis par la porter à mes lèvres, allumant mon briquet pour en enflammer l'extrémité. Après un moment j'expire la fumé de mes poumons la regardant flotter devant moi s'élever à peine jusqu'au plafond avant de se dissiper aux alentours. Ma vision glissant sur l'autre bout du bar, rencontrant une paire d'yeux fixement posé sur un point. Restant fixé sur les yeux de l'homme un bon petit bout de temps je finis par être distraite par mon verre que le barman ramène face à moi. Je le remercie à peine du bout des lèvres, portant ma clope encore à ma bouche. Je fixe le bar fixant les rainures de bois abimé par le temps. Je reste dans ma concentration ayant presque éjecté de mes pensées le jeune homme que j'observais il y a un instant.

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Après avoir vu le regard de la jeune femme se poser sur lui, Tanner fut un peu perturbé par son regard intense. Elle était complètement bourrée mais semblait contrôler ce qu'elle faisait. Son petit manège l'amusait toujours, il aimait ce genre de personne qui semblait s'en foutre de tout. Il commanda un autre verre. Il ne la fixait plus vraiment mais elle était encore dans ses pensées. Cette fille était perturbante, un truc l'attirait chez elle, ses cheveux qui tombaient sur ses épaules, son petit air garçon manqué aussi...
Il prit son verre pour le porter à sa bouche. Il ne la regardait plus, il ne voulait pas passer pour un sale détraqué louche. Il prit son verre, se leva puis sans rien dire il se mit juste à coté d'elle. Pour une fois, il semblait être troublé, ne sachant quoi dire il jouait avec son verre en le faisant tourner sur lui même. Il sortit à son tour une cigarette de sa poche puis l'apporta jusqu'à ses lèvres.

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La musique dans le bar étant pas réellement assourdissante, je me rend compte peu à peu que ce sont les murmures des conversations qui rendent l'ambiance si.. étrangère à Londres et aux bars que je fréquentais. Où plutôt que je ne fréquentais que trop rarement étant plutôt habitué aux soirées tardives dans les squattes de jeune sans abris fixe. Mon regard pourtant ne se perdant pas dans la contemplation de la salle c'est sur le comptoir du bar qu'il atterrit avec intérêt débile. L'herbe que j'ai fumé plutôt sans doute, ou la fin des effets de l'héroïne de la fin d'après-midi. Bien, juste bien, pas assez pour frôler le bien être, juste... normal dirait-on. Pathétique. Buvant une gorgée de mon verre je relève les yeux pour ce faire, mon regard se posant sur l'espace vide d'où était l'homme un peu plus tôt. Je reviens à mes pensées, exhumant une autre bouffé de fumé blanche de ma cigarette je me noie dans mes pensées. Cependant distraite pas une présence et une ombre à mes côtés. Sans bouger la tête, mon regard passe sur le côté avant de revenir à mon verre. Je n'ai aucun mal à deviner qui est la personne à mes côtés. Le temps passe alors que le silence s'installe. Je continue de faire tourner mon liquide un bon moment. Quoi ? En Australie ils apprennent à faire perdre leur langue aux mecs ? Je demande avec un ton à la fois narquois et détaché. Pas ma langue dans ma poche ? J'en sais rien, c'est juste que... je le connais pas, je vois pas pourquoi je mâcherais mes mots...

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Surpris, il finit son verre d'une traite puis tourne son regard vers la jeune femme qui lui avait adressé la parole.
Quoi ? T'avais juste l'air d'être perdue dans tes pensées. Et toi, d'où tu viens, on apprends pas à être relax ? Dit-il d'un air amusé. Il n’efface pas son sourire de ses lèvres, sa façon de répliquer était plutôt drôle. Il s'attend à ce qu'elle l'envoie bouler sur le champs, quoi qu'elle paraît hyper imprévisible. Il sort alors une autre cigarette de sa poche et lui tend. Tanner. Et toi tu es ? Il ne la lâche pas du regard, son but ? La provoquée, la faire réagir comme elle venait de lui montrer, elle n'a pas froid aux yeux, pas comme toutes ces soit disant princesse de Bowen qui n'avaient aucunes conversations, qui n'étaient pas drôle du tout... Qui ne savaient pas s'amuser. Cette rencontre avec la jeune femme l'intrigue, il veut en savoir plus d'elle. Alors il cri et fait signe au serveur puis commande deux petits shots d'alcool. Il en pousse un devant la jeune femme puis dit tout en souriant. Shot ? T'es prête ? Il ne détache pas son regard d'elle, ses yeux l'attire et il ne peut se détacher d'eux.

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Je ne le regarde pas ne voyant donc pas son petit sourire amusé face à ma réplique. De toute manière un sourire comme celui-ci m'aurait exaspéré bien évidement. Quoi ? T'avais juste l'air d'être perdue dans tes pensées. Et toi, d'où tu viens, on apprends pas à être relax ? Sa voix et sa fausse excuse me fait tourner la tête vers lui un instant alors que je rencontre de nouveau et de plus près son regard. Il a un sourire du genre à chercher quelque chose dans sa question ou sa répartit. Je le regarde avec suffisance et dédain. C'est pas dans mes coutumes. Je répond sur le même ton qu'avant, ne l'informant ni de ma provenance ni de rien d'autre, fixant son regard un brin rieur et qui semble pas autant bourré et défoncé que tous ces gens que je côtoie tous le temps. Je repose mon regard sur mon verre en buvant une autre gorgée alors que je le vois du coin de l'oeil sortir une clope et la porter à ses lèvres et me tendre son paquet. Tanner. Et toi tu es ? Tanner, c'est vraiment son prénom ? Je tourne le regard vers lui en ouvrant la bouche pour répondre. Pas intéressée, mais merci pour la clope. Je rétorque en attrapant une cigarette entre deux doigts la portant à mes lèvres pour l'allumer. Il a l'air.. persévérant. A moins que tout le monde soit comme ça dans le coin, amical et sympa. Pitié non faites que ce soit pas ça, je vais mourir dans un pays comme celui-ci. Il fait signe au serveur lui commandant deux verres, et je regard le mec préparer les liquides dans de minuscules verres. Les posant devant ce dénommé Tanner qui en fait glisser un juste devant moi, je relève le regard vers lui assez intriguée. Shot ? T'es prête ? Cette fois-ci mon regard passe de la surprise et ce qui pourrait être le fait d'être choqué qu'il puisse douter que je ne sois pas prête pour ce genre de chose. Je le dévisage un instant faisant tourner le shot entre mes doigts fixant le liquide puis de nouveau Tanner. si c'est dans le but de me saouler l'alcool n'y feras rien, tu peux cependant rapidement me saouler en discutant ... alors allons-y pour l'alcool Tanner de Bowen. Je réplique en tendant mon verre vers lui pour trinquer avec de l'avaler d'une seule gorgée.

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Cette façon de remballer les gens, le fait bien rire. Elle à l'air plutôt sûre d'elle et ne bafouilles sur aucun mots. Ils semblent très différents l'un de l'autre, elle elle paraît beaucoup plus... Brute et très directe. Il n'a vraiment pas l'habitude qu'on lui réponde comme cela. Il tend lui aussi son verre puis boit d'un trait son shot.

T'as pas de prénom ? T'es du genre insociable ou alors t'aimes vraiment pas cette ville.

Après tous ces refoulements, il n'ose pas trop parler. Sa sonnerie retenti, il regarde alors le texto qu'il venait juste de recevoir et pose son téléphone sur le comptoir.

T'es pas d'ici toi, non ? Je t'ai jamais vu dans le coin, une fille comme toi ça se remarque vite ici... J'dis pas ça en mal.

Il ne la regarde plus et fixe son petit shot vide, en grattouillant avec son doigt sur son téléphone tout en fumant sa cigarette. Il laisse s'échapper de la fumée pour la regarder se dissiper dans l'air. Elle était plutôt coriace cette fille là... Tanner se prend carrément des hypercuts dans la tronche avec elle. Il se demande alors d'où elle venait, qu'est-ce qu'elle pouvait faire dans la vie, toutes ces genre de choses banales bien qu'elle même n'était vraiment pas banale.

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Mes répliques semblent l'avoir désarçonné, et j'en suis bel et bien ravis. On vide nos shot d'un même trait, le bruit des verres claqué sur le bar retentissant avec un son habituel chez moi. T'as pas de prénom ? T'es du genre insociable ou alors t'aimes vraiment pas cette ville. Je le regarde avec un tout petit peu plus d'intérêt envers lui par sa répartie et sa ténacité. Puis je hausse les épaules rejetant la fumée de mes lèvres en remettant mes cheveux en arrière sans trop de manière. Je suis pas du genre à être un genre. Mais j'fais pas dans l'social exact ! Je réplique avec un air légèrement revêche qu'à Londres beaucoup de monde me connaissait. Ne pas lui faciliter la tâche pour la conversation ? C'est exactement ce que je fais, comme avec tout le monde. Bien que ce soit le premier étranger d'ici qui vienne me parler, et au fond discuter fait peut-être du bien... juste de banalité mais, non. Il a les yeux trop.. pétillant de vie, il a le physique d'un mec qui est bien dans la vie, pas trop malheureux, il semble bien... J'en sais rien, encore une fois je bloque mais si... il semble pas baisser les bras face à mes répliques. T'es pas d'ici toi, non ? Je t'ai jamais vu dans le coin, une fille comme toi ça se remarque vite ici... J'dis pas ça en mal. Je tourne le visage de nouveau vers lui pour le dévisager une petite secondes, en effet il lâche vraiment pas l'affaire. C'est que t'es coriace ! J'traine pas depuis longtemps par ici mais... non une fille comme moi, ça se remarque pas quand je décide de rester dans l'ombre. Et toi, Tanner de Bowen, tu es ici depuis longtemps ? Je rétorque conciliante décidant de pour une fois répondre vraiment à sa question. Oui deux semaines que je suis là, et un jour que j'ai trouvé un boulot en temps que libraire. Non vraiment pas ici depuis longtemps mais c'est vrai. Les mecs remarquent pas les filles comme moi, pas les mecs comme lui... Pas ceux qui n'ont pas de soucis, qui vont bien, qui ont leur vie. C'est pas comme si je leur permettait en même temps de vraiment s’intéresser à ma personne..; je le reconnais.

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Et bim, encore un petit coup dans la face ! Elle s'intéresse sans trop répondre, Tanner ne sait pas quoi penser ou même comment réagir. Elle ne se laisse pas intimider et après tout elle a bien raison. Il regarde attentivement ses petits gestes, sa façon de remettre ses cheveux en arrière... Y avait un truc chez elle, c'était sûr.

Bah ! Arrêtes de faire la dure à cuir ma petite, j'suis décidé à en apprendre davantage sur toi. Et puis... Toi rester dans l'ombre ? J'crois pas non, même seule au bout de ce bar, t'as attiré mon regard. Puis répond ensuite. Moi j'suis d'ici mais ces derniers temps, j'étais un peu partout... Ma famille vit ici. Elle joue à la fille mystérieuse là... C'est sûr, elle cache un truc, enfin elle se cache. Elle n'a pas l'air de vouloir parler d'elle, mais lui veut entendre parler d'elle...

Bon, tu te décides à me dire d'où tu viens ou il te faut un autre shot ? Et j'connais même pas ton prénom, madame la misanthrope. Tiens c'est un bon surnom pour toi ça, tu trouve pas ? Dit-il en rigolant un peu mais surtout en attendant le double kick qu'il va sûrement se prendre dans les secondes à venir.

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Bah ! Arrêtes de faire la dure à cuir ma petite, j'suis décidé à en apprendre davantage sur toi. Et puis... Toi rester dans l'ombre ? J'crois pas non, même seule au bout de ce bar, t'as attiré mon regard. Ceci est un compliment ? Oui ça doit l'être et sincèrement je pense que beaucoup de fille en serait flatter mais sérieusement... Je m'arrête plutôt sur le " dure à cuir ma petite" qui a du mal à passer. Mon regard se plantant sur le barman quelques secondes je le vois mal à l'aise détourner le regard. Hé boy c'est bon c'est pas toi que j'vais frapper t'en fais pas. Alors si j'ai attiré ton regard que puis-je y rétorquer d'autre, hum ?! Je répond acide prenant une autre gorgée de mon autre verre que je n'ai toujours pas terminé mais qui ne saurait durer longtemps vu notre conversation quoi que... c'est qu'elle est presque plus longues que la moitié des conversations que j'ai normalement avec les gens. Moi j'suis d'ici mais ces derniers temps, j'étais un peu partout... Ma famille vit ici. Je hoche la tête sans rien répondre. Sa famille vit ici... Cela me ramène à des milliers de kilomètre, dans une ville depuis longtemps déserté. Et ce quasi manque à ne pouvoir dire la même chose que ce mec rencontré il y a tous juste cinq minutes. Je me tais sur ce point, n'ayant de toute manière pas grand chose à répliquer. Bon, tu te décides à me dire d'où tu viens ou il te faut un autre shot ? Et j'connais même pas ton prénom, madame la misanthrope. Tiens c'est un bon surnom pour toi ça, tu trouve pas ? Je relève la tête, passant alors du barman à très lentement ce Tanner qui semble t-il n'a pas vraiment comprit la situation. Posant mon regard vers lui on ne peut plus glacial je le fixe. Toi tu ne sembles pas décider à capter. Alors quel surnom veux-tu choisir pour quand je t'aurais refais le portrait avec tes questions Tanner de Bowen ?! Oui ça doit aussi être pour ça que j'ai quitter Londres sans énormément d'amis... exit Mareck et masochisme à me fréquenter.

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Elle devenait de plus en plus désagréable... Mais bon, ça devait être dans sa nature. Elle ne voulait vraiment rien sortir d'elle, pas même un petit sourire. Il l'ennuyait.

Ecoutes, arrêtes d'être autant sur la défensive... Si tu veux que je parte dis le moi et j'me barre. Mais j'suis certain qu'on se reverra toi et moi.

Tanner était un peu déçu de lui même, d'habitude c'était assez simple pour lui d'aborder des filles, les faire rire, les faire craquer sur lui... Mais elle, c'était juste fou sa façon d'être glaciale et sa façon de rejeter les gens. Peut-être qu'elle avait vécu beaucoup trop de sales trucs dans sa vie qui lui à fait se méfier de tout et se renfermer avec tout le monde...

Tanner se lèvre alors de sa chaise, soupire un bon coup puis lance. Je retourne à ma place, si jamais tu retrouve ta gentillesse au fond de ton verre fais moi signe, "la fille au comptoir du bar qui n'a pas de prénom."

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Ecoutes, arrêtes d'être autant sur la défensive... Si tu veux que je parte dis le moi et j'me barre. Mais j'suis certain qu'on se reverra toi et moi. ah ça y est ? Aurais-je réussis à le lui faire comprendre ?! Mais, sa présence m'ennuit-elle réellement ? Bonne question, vraiment bonne question. Je ne répond rien à cela. Se recroiser ? Si il habitude dans le coin il y a des chances, à moins que je reprenne la même vie qu'avant avec les mêmes habitudes... Je le regarde un instant toujours aussi revêche, non pas qu'il soit moche loin de là, il doit en attraper des filles, des tas je suppose. Comme tous les beau garçons, on joue de ça et le tour est joué. Mais pauvres filles, n'a-t-on plus aucun cerveau et aucune estime de soit de nos jours ? Sont-elles à ce point naïve ou désespérées pour se laisser embobiner si rapidement ?!
Tanner se lève remettant le tabouret en place et je l'entend soupirer, une réplique acide me monte à la tête mais je n'en dit rien cependant. La gardant pour moi. Je retourne à ma place, si jamais tu retrouve ta gentillesse au fond de ton verre fais moi signe, "la fille au comptoir du bar qui n'a pas de prénom." Je tourne le regard vers le bar un instant silencieuse. Il n'y a aucune gentillesse dans le fond d'mon verre, mais... je réplique sans préciser que le gentillesse ça se gagne tus les douze millénaire, ce qui ne court donc pas vraiment les rues. ... Al' c'est plus court que "la fille au comptoir du bar qui n'a pas de prénom" Tanner de Bowen. Je rétorque terminant mon verre cul-sec avant d'attraper ma veste et mon paquet de clope dans le but de quitter ma place.

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Al... Enfin un prénom sur son beau visage, qui soit dit en passant n'allait pas du tout avec son petit caractère bien trempé. Tanner est troublé de cette rencontre, c'est la première fois qu'il se retrouve sur le cul. Elle n'est vraiment pas commode mais ce qu'elle dégage le rend complètement fou. Il la regarde finir son verre cul-sec puis prendre sa veste pour se mettre en route vers la sortie. Il n'a vraiment pas envie de la quitter, à croire qu'il aime se faire remballer. Il se lève donc et rattrape Al.

Bon alors Al, qu'est c'qu'on fait maintenant ?

Oui, c'était une grosse tentative d’intrusion, il savait très bien qu'il allait se prendre une grosse rafale à ce moment précis mais qui ne tente rien, n'a rien. Pour taquiner un peu son égo de fille solitaire et de "je m'en fous de tout", il passe son bras autour de son cou, en se tenant près à esquiver une claque, ou même un gros point de camionneur. Cette idée le fait rire, ce petit bout de femme qui n'est vraiment pas ce qu'on pourrait penser d'elle.

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Je quitte donc le comptoir en direction de la porte du bar, balançant ma veste sur mon épaule en ayant pas trop dans l'idée d'aller à un endroit précis. Zoner, à Londres j'y ai tellement été habituée, ne pas faire de plan, aller où la vie me porte, où aller pour vivre ou plutôt survivre dans mon cas... Songeant à des endroits possible je sens une présence me rejoindre. Bon alors Al, qu'est c'qu'on fait maintenant ? Je le regrette déjà, de lui avoir donné mon prénom, d'avoir été assez stupide pour ne pas le laisser juste à ce souvenir de la fille du comptoir. Bordel. Sa question me stupéfait et j'ouvre la bouche pour lui signifier qu'il n'y a pas de "on" dans sa phrase, car lui et moi ça fait pas on, loin de là... Cependant je sens son bras autour de mon cou sur mes épaules et là mon corps s'électrise. Oui faut dire que je suis pas non plus la reine du tactile. Chopant sa main avec ma main droite, je me baisse en faisant demi tour, pour lui bloquer le bras derrière le dos avec force. Fais gaffe à ce que je ne défasse pas ton physique de petit minet Tanner de Bowen, okay ?! Je glisse avec menace avant de le relâcher, enfilant ma veste à l'entrer du bar, remettant mes cheveux par dessus le col. Allez rentre donc chez ta maman parfait petit gars... où alors va voir du côté des misse à robe et talons... j'ai pas que ça à faire... Je reprend avec mon air revêche, prenant une clope et l'allumant pour ensuite passer le seuil du bar et atterrir les pieds dans le sable avançant sans réel but. Ce mec a du cran, faut l'avouer...

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