summer and parties ∞ tanner

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Je juge pas, hein. T'es allée un peu partout alors ? Il ne juge pas ? Dans ce monde tout le monde juge tout le monde,même sans le vouloir, même en essayant de pas écouter se que l'on pense, ou en l'écoutant pas du tout, on juge obligatoirement. Non...mais j'ai rencontré des gens qui venaient d'un peu partout... Je rétorque avec désintérêt, n'aimant pas vraiment qu'il commence à vraiment poser des questions. Bordel mais les gens sont-ils tous pareil ? Suis-je la seule à ne jamais poser de question à quelqu'un ? Moi du moment que la personne n'a pas l'intention de me tuer ou de me faire suer, le reste je m'en fou de sa vie, de qui elle est ou autre. Chacun reste chacun, je ne vais pas aller chercher les problèmes des autres, j'ai assez des miens à vrai dire. Bon c'est pas comme si ce mec avait l'air vraiment dangereux, je suis même à peu près certaine que j'aurais une chance d'avoir le dessus et puis, si vraiment il me fait trop suer, j'ai toujours la possibilité l'abandonner cette place calme et rejoindre mon lit... Je lui demande comment est Bowen, n'ayant pas vraiment visité la ville hormis la rue de Rose, n'ayant pas fait attention aux gens ni à la ville en elle-même. Superficielle ? Tout dépend de ce que tu recherches ici. Mais c'est vraiment trop calme, tout le monde se connait, les gens parlent beaucoup entre eux. Je m'ennuie depuis que j'suis revenu. Je grimace à sa déscription. Moi ce que j'aime ? Les grandes ville, pouvoir disparaître dans la foule, croiser toujours des étrangers, des inconnus, ne pas avoir d'attache, changer de quartier, être qu'une fourmi parmi des milliers... Rien qu' ta descrption je m'ennuie déjà.

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Moi je suis allé un peu partout et après avoir visiter toutes ces grandes villes... En revenant ici c'était déprimant. On s'ennuie à Bowen, même si c'est une jolie ville et tout ça. C'est moins attractif, je connais tout le monde ici. J'aime voir de nouvelles têtes, connaître de nouvelles choses et de nouvelles personnes. Toi t'as du en connaître du monde venant d'un peu partout, c'est cool. Je tourne la tête vers le jeune homme brun à mes côtés l'observant un instant en l'écoutant. La nuit déjà bien avancé me permettant pas de voir réellement son visage mais plus une forme avec de nombreuses ombres et ses yeux visible par la lumière du bar derrière nous au loin. Je finis par hausser les épaules sans rien répondre à ses paroles. Certes cela doit être ennuyant mais... revenir chez soit, dans sa ville natal, revoir ses parents, retrouver ses proche... n'est-ce pas l'un normalement un bonheur ?! Je n'en dis pourtant rien à voix haute, n'étant pas du genre à réfléchir à voix haute, à relancer la conversation ou même à la faire. Et il semble qu'il s'y soit vite habitué. Grand bien lui fasse. Je l'observe jouer avec le sable comme je crois tout personne quand elle se trouve assise dessus, c'est à dire de la même manière que je le faisais tout à l'heure. C'est universel il faut croire.
Tu compte faire quoi, maintenant ? Contemplant le sable qui s'écoule lentement entre ses doigts je hoche les épaules. Ce que j'ai l'habitude de faire. Je répond directement, sans détour, en même temps... il pose la question, je répond quoi. Songeant un instant à ma chambre à l'hôtel je songe aussi à la seringue d'héroïne qui traine dans mon sac, au pilule cachée un peu partout et tout ce à quoi je m’attelle chaque fois pour passer une autre journée de plus dans un état certes second mais qui se rapproche bien plus de mon habitude que l'état de manque. D'ailleurs c'est un bien comment parce que moi en manque, je suis sans doute capable de planter quelqu'un. Mareck en a longuement été témoin et a, même lui, décidé de ne pas jouer avec moi dans ces moments là... Cependant étant bien loin de cet état pour le moment, je ne fais qu'y songer, essayant de trouver et me décider à quoi faire dans la nuit qui va suivre.

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Au début de la soirée je n'avais absolument aucune idée de quoi faire. C'est pas comme si j'étais ici depuis longtemps après tout. Entre temps j'avais rencontré qui ? Nikolaï mon ancien patron pour qui j'avais bosser sept nuit à son bar, meilleur coup que patron mais bon. Rose aussi. Rose. La haine viscérale de cette ville la princesse à son papa redevenue cette fille insipide, tellement loin de moi, fermée, me rejetant comme si je ne comptais plus à ses yeux. Peste. Non sincèrement vu le peu de personne que j'avais rencontré depuis mon arrivé mes soirées en solitaire deviennent fréquentes mais si je me doute que cela ne sera que de courte durée mais bon... Pourtant je suis là, sur une plage dans le parfait cliché devant l'obscurité de la mer. C'est un cliché, mais celui là c'est un bon, c'est pas comme si je voyais le couché de soleil où que j'attendais son levé. Non juste l'obscurité et le bruit des vagues sur le sable, juste le vent autour de nous, le sable rêche au sol, cet inconnu de dernière minute s'étant incrusté dans ma soirée en solitaire, sans que je puisse l'en défaire. Le temps étant passé assez vite, je fixe derrière nous le bar se vider peu à peu avec la nuit qui s'avance dans sa longueur. Revenant ensuite à me mettre droite face à l'océan je regarde en coin Tanner reprendre son gilet pour le remettre sur ses épaules. S'en va-t-il ? La question semble mise en suspens en le voyant cependant rester assis près de moi.

T'aimes pas trop les gens, toi. Face à sa compréhension je me retourne vers lui un instant. C'est pas une question, il n'attend aucune réponse, il affirme juste. Ce qui a pour résultat de me faire à moitié sourire l'observant un instant. Ça n'a malheureusement pas l'air de te faire fuir... Je répond simplement, en simple constatation sur le même ton que lui. Amusée par cette soudaine affirmation et cet air étrange sur son visage je m'attarde un peu plus sur son regard avant de froncer les sourcils. T'as une copine ?

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

La raison du pourquoi il restait là ? Aucune idée. Sans doute que les chien malade ça attire les gens. Peu importe, c'est pas comme si je voulais de sa pitié, c'est pas comme si je vais lui apporter de l'importance en lui disant de dégager. Il veut rester ? Qu'il reste peu importe c'est sa vie après tout. Il ne me dérange pas trop trop... bon si d'accord il me dérange mais c'est passable, je vais pas non plus changer mon planning et quitter cette plage parce qu'un inconnu reste avec moi. Lui demandant si il a une copine son regard surprit perçant l'obscurité m'apprend que je dois sans doute avoir dit l'un des trucs auquel ils s'attendait le moins. Quoi c'est pas comme si je lui avais demandé pour les bananes sont jaunes ou vertes après tout. Peu importe, il finit tout de même par me répondre. Non, personne. Pourquoi ? T'as un copain ou un truc du genre toi ? Je le regarde un instant, pensant un léger instant au "truc du genre" qui m'amuse quelque peu. Un truc du genre... c'est sympa comme expression faut se l'avouer. Je le regarde un moment avant de hausser les épaules. Tu t'emmerdes, non ? Moi avec toi là je m'emmerde, ça te branche de s'envoyer en l'air ? Je demande avec nonchalance. Ok pour toute notion de romantisme qu'on a un jour prêté au fille, j'en fais abstraction. Tout comme cette nouvelle vulgarité chez ces marie-couches-toi là de provocatrice qui veulent se revendiqué aussi libéré que les hommes en couchant avec n'importe qui. J'suis pas comme ça, j'aime pas coucher pour le fun, juste comme ça, pour que ça fasse bien, pour me sentir "rebel without a cause"... mais je m'emmerde, alors quoi ?!

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Il ne répond pas sur le coup, me fixant avec un air totalement stoïque, ce qui ne me fait pourtant pas stressé de la réponse. C'est pas comme si il répondait non et que je me serais vexé, je m'en foutais royalement. Je proposais juste, à lui d'être intéressé ou pas. S'envoyer en l'air ? Ouais. Là ? En même temps c'est un mec, je l'imaginais pas vraiment me dire non mais bon, y'en a qui se cache sous des faux airs de "monsieur je respecte l'autre" . Certes c'est bien, mais je propose alors bon. J'hausse les épaules à sa question regardant autour de nous un instant. Comme tu veux, si t'as des capotes là, ça me va. Ici ou ailleurs je m'en fou. Je répond simplement en remettant mes cheveux en arrière comme si on parlait de la pluie et du beau temps, sujet qui se résume parfaitement à mon esprit parce que bon, c'est pas bien plus compliqué que de demandé si il veut aller boire un café avec moi ou faire un jogging quoi.

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Je l'observe un moment lui expliquant que c'est comme il veut, je m'en fou royalement de le faire sur la plage, exit le cliché du romantisme, je veux dire c’est un endroit comme un autre. Bon avec beaucoup de sable ce qui peut être oui je le reconnais pas génial, enfin bon moi je m'en contenterais amplement. C'est pas la fin du monde un peu de sable. Loin de là même. Le regardant bouger, je sens sa main se glisser sur ma peau, contact que je n'aime pas forcément d'habitude mais là c'est différent c'est pas... bref, c'est juste une occupation. Je sens ses lèvres venir sur les miennes, alors que je me laisse embrasser sans le repousser. Durant un moment je me perd contre ses lèvres, avant de sentir ses dents se refermer sur ma lèvre avec taquinerie et il se recule. Fais chier, j'ai rien sur moi. Je le fixe avant de hausser les épaules dans une attitude de désinvolture totale. Pas grave, on peut bouger. Je répond simplement en remettant mes cheveux en arrière le regardant tout aussi simplement.

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- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Je fixe un instant la mer en me demandant que diable fait un mec de nos jours en sortant sans préservatifs sur lui, c'est dément ça. Frustré, je le vois se lever et il me tire d'un seul coup alors que je me retrouve sur mes pieds comme ça. Sentant ses doigts se glisser entre mes mains dans un état normal je le virerais royalement, n'étant ni pour ce genre de truc encore moins avec quelqu'un d'autre que ma Rose, cependant m'étant levé trop vite j'ai la tête qui flanche et donc je n'ai pas le temps de dire grand chose qu'il commence à marcher. J'ai faim, viens. Heu pardon d'où j'ai envie de le suivre parce qu'il a faim ? Je suis pas sa copine, ni sa pote, j'ai aucune envie de l'accompagner dans ce genre de besoin. Il commence à marcher et je le suis en levant les yeux au ciel sans rien ajouter.

On revient vers le bar et il pousse la porte alors que nous entrons, mon regard voyant qu'il ne reste plus que des vieux qui boivent sans doute leur dernier verre. J'arrache ma main de la sienne en les enfonçant dans mes poches, le suivant jusqu'au fond du bar où l'on se pose à une table. Tu veux quoi, toi ? Je relève le regard vers Tanner en soupirant après avoir regarder le bar en détail, je remet mes cheveux emmêlé en arrière en croisant les jambes m'avachissant contre le dossier de ma chaise. puise qu'il n'y a ni soirée bien, ni baise, ni dope... une tequila alors. Je répond de mauvaise grâce.

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Je l'observe par la suite manger, lui gardant le silence ce qui semble assez étrange car depuis le début de la soirée il semble assez bavard. Je ne dis rien, respectant son silence appréciant plutôt ça il fait être sincère. Quoi c'est pas méchant c'est juste, réel. Observant les gars du bar et la nuit noire dehors, Tanner termine de manger payant le tout avant d'attraper son gilet. J'y vais, t'as l'air de te faire bien chier déjà... à la prochaine. Je relève le regard vers lui, réellement surprise de ce changement de communication. Il se lève et avant même que je puisse dire quoi que ce soit il quitte le bar alors que je regarde sa silhouette s'éloigner des baies vitrées. Ok, il ne faudra pas dire que ce sont les filles qui sont susceptibles il me semble.
Je soupire en finissant par me lever, attrapant une clope je décide qu'il vaudrait mieux arrêter les frais de boisson. Je quitte le bar reprenant le chemin inverse de plus tôt dans la soirées pour rentrée près de l'hôtel me disant que je trouverait peut-être de l'animation ailleurs.



[ fin ? ]