summer and parties ∞ tanner

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Sa réaction ne s'est pas fait attendre. Elle était juste comme lui l'avait imaginée, froide et repoussante. Il sourit en écoutant tout ce qu'elle avait à dire. Il marchait derrière elle tout en cherchant le prochain petit pique qu'il pourra lui lancé... Bingo. L'idée est là, elle risque fort de... péter un cable ? Bien plus que ça.

J'ai pas envie de rentrer chez moi, j'ai plutôt envie de rester t'embeter encore un peu. Et moi faire joujou avec ces "miss à talons et robe" ? Non merci, de loin j'préfère me faire jeté toute la soirée par toi.

Tanner sourit à Al, il sait très bien qu'il l'énervait au plus au point mais qu'importe, il aimait ça, il aimait sa façon de réagir, sa façon de le regarder. Tout ce qu'elle faisait était dans une démesure, une intensité si frappante qu'il ne pouvait que craquer sur ce petit bout de camionneuse... Oui un nouveau surnom en tête, qu'il gardera pour lui. Les pieds sur le sable, il décide donc de mettre en place son petit plan... Il chope Al par la taille et court jusqu'au bord de l'eau. Il fait mine de vouloir la jetée mais la bloque contre lui. Madame n'était pas tactile, mais lui si. Il souriait, la tarte dans la tête n'était pas loin !

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

J'entends ses pas et sa respiration derrière moi, bordel c'est qu'il s'accroche vraiment. C'est quoi son problème ? Il a vraiment rien d'autre à foutre de sa vie que de se glisser vers les emmerdes. J'ai pas envie de rentrer chez moi, j'ai plutôt envie de rester t’embêter encore un peu. Et moi faire joujou avec ces "miss à talons et robe" ? Non merci, de loin j'préfère me faire jeter toute la soirée par toi. Je serre les dents, ne pas le frapper, ne pas se faire déjà remarquer en ville et finir au poste pour coups et blessures. Surtout pour un sujet si banal, garder son calme. Je ne répond rien, haussant les épaules d'un air dédaigneux. Je continue donc d'avancer l'ignorant royalement en fumant ma clope...
Sauf qu'il semble impossible de l'ignorer, je sens ses bras autour de moi et impuissante à ses gestes je me sens emportée vers l'eau, je me débats espérant sincèrement pour sa vie qu'il ne le fera pas. Reposes moi de suite ... Je me débats sans succès avant de le sentir d'un seul coup me reposer sur le sol et au sec, hormis mes bottines que les vagues viennent tous juste lécher de leur eau salée mais ça c'est pas important... L'important c'est qu'il me garde contre lui avec ce sourire... Non mais il crois sincèrement que je déconne ?! Essayant de m'éloigner de lui rien à y faire, ok il a de la force surtout en m'ayant eut par surprit. Abattant violemment mon talon sur son pied, sous la surprise et la douleur il me lâche et je me dégage de lui remettant bien ma veste. Je crois que tu comprends pas l'affaire. Je ne suis pas la fille qui va craquer avec tes nullités. Tu veux rester ? Alors tais toi et fais pas ch*er... j'veux pas me retrouver encore en taule pour un minet dans ton genre. Je rétorque en jetant ma clope à l'eau provoquant un petit crépitement. Je soupire légèrement.

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Mais pourquoi était elle comme ça ? Pourquoi avait elle autant de mépris envers les gens... ça ne lui fait donc rien d'envoyer bouler les gens ? Elle est vraiment louche... Tanner ne sait vraiment plus comment s'y prendre avec elle pour avoir le droit de la connaître un peu mieux. Lui ne cherche qu'à s'amuser un peu, à prendre du bon temps, à faire connaissance... Il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir être avec elle malgré tout. Après s'être prit le talon de la belle sur son pied, il se met à l'écart d'elle sans rien dire. Il se pose assis sur le sable en ré-allumant une cigarette, il soupire alors très fortement, agacé par l'attitude d'Al. Il finit assez vite sa cigarette puis l'enterre dans le sable, refroidi par la nuit tombée.
Il la regarde d'un oeil une dernière fois puis ramène ses genoux contre lui en mettant sa tête entre ses bras, croisés. Pas une bonne position, il s'allonge alors sur le sable en fermant les yeux. Les shots et les verres qu'il s'était enfilé avant d'arriver dans le bar de la plage commençaient à peser lourd sur son estomac. Petite nature ? Pas vraiment, il s'en était enfilé pleins à la suite.
Il continue de penser à Al, à son comportement. Peut être aurait-il du laisser tomber depuis le début, vu la façon dont elle le jette. Elle n'est vraiment pas comme les filles de Bowen, qui ne demandaient que ça, de la compagnie, de l'amusement...
Tanner sort son iPod de sa poche, enfile ses écouteurs. Il ne fait plus vraiment attention à Al, mais y penser toujours...

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❝ - C’est pas mal ça : « Les époux dînent. Les amants déjeunent. » C’est joli, hein ?
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Face à mes paroles et mon geste ça semble enfin monter peu à peu au cerveau de Tanner qui ne répond rien. Fine. Si je l'ai vexé ? Où est le problème ? Je n'ai jamais demandé sa compagnie, je n'ai besoin de personne, je peux très bien me suffire à moi-même, alors quoi pourquoi devrais-je me sentir mal de le virer de la sorte ? Anyway. Je le vois s'asseoir sur le sable un instant se recroquevillant sur lui même dans une attitude étrange. Ouvrant même pas la bouche je le laisse faire le voyant par la suite s'allonger à même le sol après avoir éteint sa clope. Je fixe le ciel un moment avant de soupirer venant me laisser tomber sur le sable à ses côtés. Je le vois mettre ses écouteurs dans ses oreilles. Ipod, écouteur... jamais eut , enfin pas depuis un bail, dans les squattes c'est plutôt dur de trouver un pc ou une prise électrique pour recharger ce genre de chose. C'est rare déjà que mon portable ait de la batterie alors bon... Bref. Je fixe un instant le sable jouant légèrement avec, en prenant une poignée pour le laisser s'écouler avec lenteur entre mes doigts, cela me prend quelques minutes pour m'amuser. Mon cerveau embrumé par la drogue et le si peu d'alcool, juste suffisant pour que je me sente bien, loin de manque. Pas de peur de voir revenir cet état que je haïs tant par son obscurité. J'observe Tanner allongé avec ses écouteurs, les yeux fermés, son visage si... calme, dénué de conflit, de combats, juste... sans rien. Je soupire avant de me mettre à fixer la mer en silence, à la fois blasé qu'il soit enfermé dans sa musique mais ravis qu'il ne soit plus dans son trip à vouloir en savoir plus sur moi. C'est ça que j'aime ? Le silence, le calme, être juste posé là, tranquillement sans pression. En faite si les gens n'avaient pas cette tendance flippante à vouloir en savoir et à s'attacher, je crois que je pourrais survivre à des amis mais... c'est impossible. C'est pas ça justement la vie. Je soupire sortant un joint de ma poche pour l'allumer et le fumer en silence, écoutant les bruit de la mer, la respiration de ce mec allongé à mes côtés.

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Toujours dans ses pensées, Tanner se retrouvait seul face à tous ce qu'il avait en tête. La pire chose qu'il pouvait lui arriver. Il est vrai que le comportement de la jeune femme lui rappelait énormément de sentiments, de souvenirs déjà vécus, voilà pourquoi il prenait autant à coeur tout ce qu'il venait de se passer, que ce soit d'essayer de lui plaire, de s'intéresser à elle, de la faire rire, qu'elle s'intéresse à lui ou bien de la façon dont elle le remballait. C'était vraiment super débile de réagir ainsi, ou tout juste de ressentir ce léger sentiment de déception, mais bon...
Tanner sentit la présence de la belle assise à ses cotés, sans rien dire non plus. Il ouvrit un oeil, puis l'autre. Elle jouait avec elle sable et c'était tellement calme autour d'eux. Voilà peut être ce qu'elle recherchait... Tanner avait l'habitude d'être très bavard et sociable, à cause de son job. Tanner ne lâchait pas Al du regard, sans expressions, il ne montrait aucuns sentiments sur son visage, il la regardait juste. Tout se passait dans son esprit... Elle était calme. Calme et bien trop jolie. Il ne la connaissait même pas mais avait déjà une folle envie de l'embrasser. Elle avait des lèvres parfaites.

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Les minutes s'emmêlent dans de longues courbes alors que je fixe toujours cette étendu noire qui nous fait face. Perdue dans mes pensées je continue de profiter de mon joint repoussant ainsi le retour à la dure réalité. Ce qui généralement n'arrive que le matin quand je me lève. Bref, je soupire en regardant la fumé quitter mes lèvres face à ce geste, je la fixe monter dans le ciel avant de disparaître. J'aime pour je ne sais quelle raison fixer ce genre de chose , on ne peut pas la saisir, pas la stopper c'est juste... éphémère. Cependant au bout d'un long moment je sens son regard sur moi, sans tourner la tête je le regarde en coin avant de revenir à l'horizon de la mer en soupirant une énième fois. Ne faisant rien pour rompre le silence, ou pour faire quoi que ce soit d'autre. Le temps s'étend en long moment alors que le vent me fait à peine resserrer ma veste, étant habitué à bien plus froid à Londres et des nuits à dormir dehors sans être vraiment bien couverte. Me laissant tomber en arrière, je m'appuie sur mes coudes à moitié allongée, fixant la voute étoilée.

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Sentant bien qu'elle n'en avait rien à faire de lui, il détacha son regard d'elle pour le poser lui aussi le ciel qui était bien étoilé. Il n'osait plus rien dire après tout ça et de toute façon quoi qu'il dise c'était mal. Tanner se laissait emporter par ses pensées, il s'endormait presque là sur le sable froid. Elle se mit à remettre sa veste en place, comme si elle avait un peu froid. Il prit donc l'initiative d'enlever son gilet et de lui balancer à coté d'elle, à ses pieds. Si elle le voulait pour se couvrir, il était là autrement tant pis pour elle et son égo.
Il ne la regardait donc, plus et il ne comprenait pas pourquoi elle restait à coté de lui, mais ça ne lui déplaisais pas, loin de là.
J'suis fatigué. Et me dit pas de rentrer chez moi. Lança t-il d'un ton froid. Il connaissait déjà sa réponse, elle devenait petit à petit prévisible. Il esperait qu'elle s'interesse un peu à lui mais c'était peine perdu d'avance.

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Je reste donc ici, le voyant alors balancer son gilet près de moi, fronçant les sourcils, je fixe le tissu remontant ensuite les yeux vers lui l'observant sans rien dire non plus. Ok il a l'air vexé, mais au moins il semble avoir comprit un peu comment je fonctionne. Je ne bouge cependant pas, ne prenant pas son gilet vers moi. Quoi, comme si j'avais besoin de ça. Je peux survivre. Il se remet à fixer le ciel et moi je repose mon regard aussi sur le ciel restant ainsi accoudé sur le sable, n'étant pas vraiment dans une mauvaise position. J'suis fatigué. Et me dis pas de rentrer chez moi. Je le regarde tournant de nouveau le regard vers le ciel je reste silencieuse un instant. J'allais rien dire, j'suis pas ta mère t'es libre. je répond me laissant tomber sur le dos allongée, avant de tourner la tête vers lui un léger sourire, seulement un bref instant avant de me remettre à fixer le ciel allongée sur le sable à côté de lui.

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Elle ne prit pas le gilet qu'il venait de lui balancer à ses pieds. Bon, elle ne devait pas avoir aussi froid qu'il ne le pensait. Au son de sa voix, il eut le réflexe de poser son regard sur elle. Quoi ? C'était juste improbable, elle s'était mise à lui lancer un mini sourire pendant un court instant. Cela le fit sourire sur le champs.
Ben j'sais pas, vu la façon dont tu m'as... Bon j'avoue maîtriser. T'es plutôt comme ça toi, autoritaire et. Très indépendante.
Il esquissa un nouveau sourire sur ses lèvres, content d'avoir pu voir le sourire d'Al. Ils étaient là, deux inconnus, allongés ensemble sur le sable froid, seuls sur la plage. C'était plaisir en fin de compte, d'être au calme. Elle n'avait pas tord.
T'en as un pour moi ? Demanda t-il à la jeune femme. Il parlait bien sur d'un joint, elle en avait allumé un quelques minutes avant, et ça lui fit envie.

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Ben j'sais pas, vu la façon dont tu m'as... Bon j'avoue maîtrisé. T'es plutôt comme ça toi, autoritaire et. Très indépendante. Je tourne de nouveau le regard vers lui le dévisageant un moment face à ses paroles et son regard. L'observant un petit moment je lève un sourcil. Et c'est censé poser un problème ? Je demande avec indifférence coutumière en le regardant un long moment, puis je revient sur le ciel pour observer une énième fois les étoiles légèrement embrumé par ma tête. Je redécouvre chaque soir le ciel et son immensité, chaque soir chaque lumière et son infinité d'opportunité. T'en as un pour moi ? Surprise par sa question, je le regarde ne comprenant pas de suite ce dont il veut parler. Pas tout de suite, mais assez rapidement, repensant au joint que je viens d'écraser dans le sable à mes côtés. Je passe ma main dans ma poche de jean, sortant ma boite à clope et l'ouvrant en tirant un énième joint déjà préparé. Le faisant tourner entre mes doigts pensive, je finis par le porter à mes lèvres et l'allumer, regardant le bout incandescent un moment. D'où je viens c'est rare qu'on t'en fasse fumer gratuitement... Je répond avant de le lui tendre rejetant la fumé de mes poumons.

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Encore et toujours sur la défensive, elle répondait furtivement au commentaire qu'avait fait Tanner quelques secondes avant. Elle paraissait tout de même moins froide et distante qu'au début de la soirée. Tiens, elle lui donna un joint, ce qui le surpris. Elle dévoilait une petite face d'où elle venait. Tanner ne sortit aucuns mots. Il prit une taf du joint, rejetant la fumée il tendit le joint à la jeune femme.
Tiens, chacun son tour. A Los Angeles, t'en as gratuitement quand tu te fais de bons potes. La bas, y a trop de choses qui te font tourner la tête.
En effet, lors de ses nombreux voyages à Los Angeles, le jeune homme avait pu expérimenter plusieurs trip. C'était cool mais à la longue ça devenait pesant, il devenait renfermé sur lui même. Comme elle.
Après qu'elle ait elle aussi tiré sur le joint, il le reprit pour le porter à sa bouche.

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- Ouais... Les dragueurs rament ! ❞

Je le regarde tiré sur le joint avant d'expirer la fumée à son tour, celle-ci très opaque en sortant de ses lèvres et se dissipant dans l'air marin. J'observe cela un moment avant d'attraper ce qu'il me tend le portant à mes lèvres en le coinçant pour remettre mes cheveux en arrière tout en tirant dessus. Tiens, chacun son tour. A Los Angeles, t'en as gratuitement quand tu te fais de bons potes. La bas, y a trop de choses qui te font tourner la tête. L.A ? Vraiment ? Fils de ? J'en sais trop rien à vrai dire... pour ce que j'ai connu des potes à Mareck, j'aime pas les fils de. et Mareck en faisait partit, par contre oui ils ont de la bonne coke, mais j'ai lâché cette merde... ça me rend l'esprit trop clair. C'est jamais gratuit... peu importe ce qui vient en retour... et tu sais... des choses qui te font tourner la tête y'en a partout dans le monde... avec moins de paillettes... voila tout. La fin je la dis plus pour moi même avec amertume expirant finalement la fumé de mes poumons lui tendant de nouveau pour qu'il le fume, repliant mes genoux vers le ciel, mes doigts triturant le bas de ma veste dans un geste devenu habituel chez moi. Même de nuit ici il fait plus chaud qu'à Londres c'est plutôt agréable...

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C'est jamais gratuit... peu importe ce qui vient en retour... et tu sais... des choses qui te font tourner la tête y'en a partout dans le monde... avec moins de paillettes... voila tout.

Cette phrase qu'elle venait tout juste de prononcé était d'une la plus longue de la soirée, de deux était-ce peut être une façon de parler un peu de son expérience personnelle.
Dis moi, t'es du style londonienne toi. Je me trompe ?
Peut être qu'il avait visé juste, peut être pas. Mais, durant son voyage à Londres il y avait beaucoup de jeunes qui ressemblait à Al. Leurs façon d'être était presque la même, du moins ce qu'il pouvait en voir d'elle.
Tiens. Il apporta le joint aux lèvres d'Al, en s'accoudant un peu sur ses coudes afin de pouvoir lui mettre dans sa bouche alors qu'elle était allongée, les mains sur le sable. Puis se remit allongé, tournant sa tête face à elle.

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Dis moi, t'es du style londonienne toi. Je me trompe ? Je dévisage Tanner un moment, regardant ses yeux sérieux, son air qui ne semble même pas vouloir être froid ou distant comparé aux gens que je côtoie. Je le fixe un moment avant de rire quelques secondes, de rire jaune et non avec joie. J'suis du style d'un peu partout, peu importe la ville... et pas dans les beaux quartiers. Je rétorque, intérieurement amusé qu'il m'est relié à Londres. Alors quoi ? Londres a à ce point baissé pour que les jeunes ne connaissent de sa population que les vieux punk et le style des sdf qui traine le soir ?! Du style londonien ? Parce que quoi ? Bonne question, la chance du hasard ? J'ai croisé des gens de Dublin qui avaient le même air que moi, entre jeune sans avenir on se ressemble faut croire... Je me perd dans mes souvenirs, d'une ville il y a bien longtemps oublié, de jupes plissée, d'odeur de cookie dans le four, puis d'odeur de cigarette et souvenir de jeans troué... avant de s'engluer dans les rues sombre, la drogue et l'illégalité. Je repousse mes souvenirs avec acharnement, me mouvement de Tanner m'y aidant quelque peu. Tiens. Je le regarde se redresser pour venir me glisser le joint entre les lèvres, je le laisse faire mon regard suivant son corps qui se rallonge sur le sable, je le fixe légèrement ébranlé, sans pour autant dire merci, mes doigts venant se refermer dessus alors que je tire une latte. C'est comment Bowen ?

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J'suis du style d'un peu partout, peu importe la ville... et pas dans les beaux quartiers.

Je juge pas, hein. T'es allée un peu partout alors ?
Il ne connaissait pas sa vie, il ne connaissait pas sa situation et ne savait pas comment s'y prendre avec elle pour ne pas la froissée. Elle avait l'air d'être le genre de personne qui voyageait un peu partout.

C'est comment Bowen ?

Superficiel ? Tout dépend de ce que tu recherches ici. Mais c'est vraiment trop calme, tout le monde se connait, les gens parlent beaucoup entre eux. Je m'ennuie depuis que j'suis revenu.
Il connaissait bien sa ville, ici n'avait rien à voir avec les grandes villes qu'il ait pu voir. Les journées ici était très longues... D'ailleurs il ne comprenait vraiment pas pourquoi Al était venue ici. Il n'y avait rien d'attractif, Bowen n'était pas réputé pour être " la " grande et super ville. Bowen est fait pour les gens qui aime le calme, la routine et la vie de famille.

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