| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| On the road again - milo | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Sam 11 Mai 2013 - 12:56 | |
| Elle ne répond rien. En même temps, c’est pas comme si elle allait lui demander de trouver un autre hôtel alors que qu’ils ont pas de GPS. Milo est content, c’est bon signe, elle ne proteste pas, c’est déjà ça. Il le sent bien. En plus de ça elle rigole rien qu’à le voir passer derrière le comptoir. « c’est trop dans la poche Milo, femme qui rit à moitié dans ton lit » pensa-t-il. Bon, quand deux secondes plus tard la bouteille s’écrase sur le sol, cela la fout mal. Mais c’est pas grave, Milo is Milo et avec deux de ses cocktails dans le nez, Harley ne se souviendra même plus de ce petit incident. Si ça se trouve elle ne se souviendra même plus qu’elle est avec Milo. Ce qui serait un avantage pour le jeune homme.. « Lâche l'affaire je suis prise ! » Le barman qui les fixe se décide enfin à partir, le pauvre, il a la tête d’un suicidaire. Milo regarde Harley, surpris mais amusé. « Comment c’est trop dans la poche sérieux » continue-t-il de se dire. Bon ce n’est pas la première fois que Milo doit passer pour Mr Anderson, mais après tout, il le sent bien. Enfin c’est ce qu’il se dit. Il fait un grand sourire au barman, histoire de l’enfoncer un peu plus. Après avoir versé deux cocktails rose fluo dans deux verres à cocktail, il prend le shot que sa femme lui sert. « Aux Bradshaw. » Il réfléchit deux secondes, se demandant si elle dédie ces shots à lui et son père. Une fois qu’il a enfin compris que c’est à leur mariage, il rigole. Oui, il est fatigué. « Les meilleurs. » dit-il en rigolant. Il enlève la seule bague qu’il a son doigt, bague qu’il porte uniquement pour se donner un air classe d’homme fiancé pour le boulot. A trente ans être célibataire ça ne le fait pas dans le monde du buisness. Bien sûr, il prend grand soin de l’enlever à chaque fois qu’il sort en boîte ou autre avec une idée en tête : draguer. Il la regarde deux secondes et la met à la main de sa « femme » en rigolant. D’ailleurs, elle s’étale à moitié sur le comptoir, sous les yeux songeurs de Milo, pour mettre à fond la radio, ce qui a le don de réveiller un peu ce dernier. La femme à la moustache lui demande une téquila et en tant que bon barman, il lui en ressert une. Plus elle boit, plus il a de chances. Avant de lui servir il l’embrasse vite fait. « Désolé, je peux pas laisser ma femme me faire honte avec une moustache de bière. » dit-il en roulant des yeux. Milo 1- Harley et son « Milo est nul au pieu » 0. D’ailleurs, il part la rejoindre danser, abandonnant le bar pour deux minutes. Il finit son cocktail de fillettes cul sec. De toute façon, il ne tient pas l’alcool, il lui en faut peu pour être en état d’ébriété et il semblerait bien qu’au final, avec toutes ses tequilas se soit Harley qui ait soulé Milo et non lui. Il commence à déhancher son derrière, danser la macarena puis la salsa avec l’autre. L’alcool commence à faire effet. Et dire que demain il doit retrouver son père à Sydney, cela ne le motive que plus à faire la fête. La musique étant assez forte, les gens assez coincés du cul, ils se retrouvent vite pratiquement seuls dans le bar de l’hôtel de luxe. Il décide alors de monter sur le comptoir pour danser « en hauteur ». Il chope une bouteille au passage, laissant à sa place un autre billet. Au bout d’un moment ils se dirigent tous les deux vers l’ascenseur de l’hôtel afin de regagner leur suite. Et quelle suite, il y a un hammam dedans. Une fois seuls dans la cabine il la regarde, l’air lubrique. « Envie de remplir ton devoir conjugale quand on arrivera dans la suite ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Dim 12 Mai 2013 - 11:57 | |
| Tout ce qu'elle se rappellerait demain consisterait en Alcool et Milo. Bon sûrement quelques flashs sur la tequila, la danse, la bière, Milo qui l'embrasse, elle en manque, de trop nombreux cul sec. Ce qui était gravé dans sa mémoire par contre, c'est la suite des événements. Elle marchait pas droit en direction de l’ascenseur, une vrai soûlarde avec sa bouteille à la main. Ça lui rappelait étrangement ses nuits de beuverie avec les bébés pendant les tournées, en général ils n'étaient pas beau à voir lorsqu'ils rentraient dans leur chambre d'hôtel. Ils sont seuls dans l'ascenseur, elle est adossée au mur tentant de finir la bouteille qu'elle a en main pour pouvoir s'attaquer au mini bar une fois dans la suite. Elle lève la tête vers lui quand il lui propose de faire Crac crac et explose de rire, en voyant sa tête sérieuse elle réalise que c'est pas une blague. WEIRD. Dans un sens elle a bien envie de s'envoyer en l'air, merci l'alcool et d'un autre côté on parle de Milo. Bon c'est vrai, c'est pas un si mauvais coup que ça en réalité, Harley n'aime juste pas le reconnaître, puis l'autre débile ne toucherait plus terre si elle lui disait. Fuck it, ce qui arrive on the road stay on the road. Elle pose sa bouteille sur le sol et s'approche de Milo, elle lui envoi une bonne claque à la gueule, c'est limite si elle lui a pas déboîter la mâchoire. Harley sous alcool, plus aucune notion de sa force, espérons que Milou ne sente plus la douleur. « C'est ce qui t'attends si tu me mentionne cette nuit demain ou n'importe quel jour. ». Après ça, elle se jette en quelque sorte sur lui, le plaquant contre le mur. Leur baiser torride est interrompu quand l'ascenseur s'ouvre à leur étage. Elle se détache de lui et prend bien soin de récupérer sa bouteille. Une fois dans le couloir, elle regarde à droite et à gauche sans savoir ou ils vont. « Avec ma chance, tu vas me sortir qui rester que la suite nuptiale. ». Elle rigole de sa propre blague et le prend par la main. « Je te suis homme. ». Elle marche en faisant balancer leur deux mains comme une gamine, on dirait un couple d'adolescent après le bal de promo. Pathétique. Une fois à l'intérieur de la suite, elle commence à se déshabiller comme à son habitude, laissant ses vêtements un peu partout, un vrai petit poucet qui trace le chemin jusqu'à la chambre. Elle se laisse tomber sur le lit en sous vêtements, en attendant Monsieur qui est parti faire je ne sais quoi dans la salle de bain. Elle commence à trouver le temps long, on se demande bien ce qu'il est en train de faire, elle rigole toute seule, l'imaginant en train de se brosser les dents quinze fois, mettre du déo, si ce n'est même se doucher entièrement. Elle crie pour essayer d'attirer son attention « J'espère que t'es pas en train de te masturber. », mais sans succès. Au moment où Milo arrive enfin dans la chambre, la seule indication qu'Harley est encore en vie, c'est le ronflement qui sort de sa bouche. Une femme bourrée c'est tellement classe et difficile à réveiller. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Dim 12 Mai 2013 - 13:39 | |
| Bam. Milo se prend la gifle de sa vie alors que derrière, en bruit de fond, il a le droit à une musique d’attente d’ascenseur. Il pourrait presque en rire si au final il n’avait pas senti chacun de ses os de mâchoires craquer un à un. C’est qu’elle a de la force. En même temps il s’attendait à quoi ? c’était pas la première fois qu’elle prouvait qu’elle était pas une femmelette, même bourrée. Alors que Milo lui.. c’est plutôt l’inverse. M’enfin, la douleur passa bien vite puisque déjà, Hurl lui sautait dessus. En même temps vu la baffe qu’elle venait de lui coller, valait mieux pour elle qu’elle se rattrape si elle ne voulait pas qu’il appelle « sos hommes battus ». « MILOOOOOO THIS IS HAPPENING ! » se dit-il, s’autorisant un « mental high five ». Il se surprend lui-même à décoller Hurl de ses lèvres pour pouvoir dire « Je vois même pas de quoi tu parles » alors qu’il sait très bien qu’il lui en reparlerait tout le temps, toute sa vie, même à son mariage devant son futur mari il en reparlerait. Après avoir dit ça, il reprend là où ils en étaient jusqu’à ce que l’ascenseur s’ouvre. Ça fait bizarre mais moins que la première fois que ce genre de scène s’est produite. Oui, bon en même temps, ils s’étaient fait un joint, avaient commencé à partir dans leurs délires puis c’est pas de sa faute à Milo si c’est Harley qu’est venu le chercher aussi.. Le plus gênant avaient été les moments après, quand ils se sont vus au petit dej’, qu’ils se sont promis de ne jamais en reparler et encore moins de recommencer. Oops. « Non pas la suite nuptiale désolé Mme Bradshaw » Il aurait dû la demander ? Regrets quand tu nous tiens. Enfin, après tout l’ambiance lit en forme de cœur c’est pas le trip de Hurl aux dernières nouvelles. A moins qu’il ait manqué un épisode où Harley se fait frapper par la foudre et commence à vouloir ce genre ..d’attentions ? Il lui fait un bisou sur le front, étant tellement plus grand qu’elle. « Ton plan marche, t’es tellement fort mec, tu vas assurer. Bon t’es un peu crevé, mais c’est pas grave, vas-y Milo » Au vue de la situation, il se pourrait bien que Harley, après quelques verres devienne réellement romantique. Cela fait rire Milo qui lui est déjà complètement torché. A peine la porte ouverte, Harley commence déjà à se déshabiller. Lui, décide de l’abandonner là pour se diriger vers la salle de bains. Non pas pour un pipi express, quoi que, mais pour se préparer. Oui. Des semaines qu’il attend ça, il ne voudrait pas tout foirer. Tout doit être parfait. D’ailleurs il a tout le matos qui lui faut sur lui. Il sort son rasoir et décide de se refaire la barbe, oui il ne voudrait pas piquer. De plus, il s’attaque à son torse. Au petit déjeuner la dernière fois elle lui avait énuméré toutes les raisons pour lesquelles il n’était pas un bon coup, et son torse velu en faisait partie. En même temps, il l’avait cherché. Balancer « Alors, j’étais bien hein ? » deux secondes après qu’ils se soient promis de ne plus jamais en parler, cela n’était peut-être pas le bon moment. Le rasoir en main et prit d’une envie créative, il hésita avant de se raser un H pour Harley « en dessous de la ceinture » mais le but était de conclure, pas de la faire flipper, il se ravisa, optant plutôt pour un petit cœur. « J'espère que t'es pas en train de te masturber. » Il ne répond pas, bizarrement elle préfèrerait sûrement savoir qu’il est effectivement en train de le faire plutôt que de savoir ce qui se passe réellement dans cette salle de bains. Il sortit de sa trousse de toilettes le reste. Un masque gommant, un après rasage à la menthe, un autre masque à l’argile, une huile pour le corps, du lait hydratant, une pierre d’alun, et sa brosse à dents. Il alla même jusqu’à se nettoyer les oreilles. Il se regarda dans le miroir. « t’es tellement canon, Madame Bradshaw va pas être déçu » se dit-il en rigolant tout seul dans la salle de bain. Il s’apprête à sortir de la salle de bains, se dévoilant complètement lui et son « art pileux » quand, en s’approchant du lit il s’aperçoit qu’elle est finalement endormie. « Ok, elle se fout de moi.. » « Tu te fous de moi ? » dit-il d’une toute petite voix pour pas trop la déranger. Elle lui répond pas. Très franchement il est face à un dilemme. D’un côté il sait ce qui pourrait la réveiller mais de l’autre il se sent pas de lui faire ça et de s’y mettre juste après alors qu’en plus de ça il est fatigué. Si c’est encore pour obtenir un « Bof » à sa performance de la part du juré, ça ne lui convient pas. Il se ravise alors de lui péter à la gueule pour la réveiller et décide de retourner à la salle de bains se mettre quelque chose sur lui. Dans la glace il se regarde, dépité et l’air un peu con face à son art pileux qu’il devra garder jusqu’à ce que ça repousse. Il revient dans la chambre, met la couverture sur elle, la matte un peu et va dormir dans le canapé, récupérant Robbie dans les affaires d’Harley. Il l’aura peut-être pas eu ce soir, mais il aura récupéré Robbie. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Dim 12 Mai 2013 - 16:39 | |
| Harley ouvre les yeux, elle n'est pas dans son environnement naturel. Il lui faut un moment avant de replacer la situation, hôtel sur la route avec Milo. Elle se relève dans le lit, une douleur fulgurante à la tête, putain d'alcool. La gorge sèche, elle donnerait n'importe quoi pour de l'eau à cet instant, c'est bien la seule chose qui la pousse à sortir du lit, ça et une grosse envie de pisser. Pim, le bord du lit, souffrance atroce, c'était vraiment pas son jour. « Putain fait chier ! ». Elle se rend à la salle de bain sans faire de bruit, boit au robinet pendant 15 plombe, pisse les chutes du Niagara et ressort de la salle de bain. Milo dort dans le canapé, ce gars là pourrait dormir pendant un bombardement, elle repère ses affaires éparpillés un peu partout dans la suite. Ses souvenirs de la veille était un peu confus, mais les éléments n'étaient vraiment pas favorables, au moins Milo avait bien dormi dans le canapé, ça c'était un bon point. Elle repéra son sac dans un coin de la pièce, elle enfila un T-Shirt et un jean. Brossage de dents express. Elle se regarde dans la glace, elle a vraiment une tête à faire peur, un vrai cadavre. Bon Milo n'a toujours pas bougé d'une oreille, soit elle le réveille en fanfare en lui chantant I believe I can fly dans les oreilles, soit elle le laisse en paix encore quelques minutes. Vu la gueule de bois qu'elle se paye, il va sûrement être dans le même état, c'est pas vraiment un bon plan de l’énerver encore plus en le réveillant à la barbare. Son ventre gargouille, après une grosse cuite elle pourrait manger comme 3 Milo affamé. Sans hésiter elle prend le téléphone pour appeler le room service. C'est pas elle qui paye alors autant se faire plaisir, petit déjeuner complet + supplément de café, il va lui falloir une sacrée dose de café si elle espère conduire jusqu'à Sydney. Elle pousse un peu sa chance et demande si par hasard l'hôtel n'aurait pas des aspirines, miracle c'est vraiment un bon hôtel, elle allait écrire une bonne review sur internet. Elle grogne quand elle se rappelle qu'un certain Monsieur Bradshaw à jeter son téléphone. Bon elle n'a rien à faire en attendant le room service, elle tourne en rond, s’ennuie, jette un regard vers Milo. Brillante idée, elle farfouille dans son sac à la recherche d'un stylo ou d'un feutre. Miracle, un marqueur, elle l'avait confisqué à Neal pendant la tournée, il c'était amusé à dessiner le visage d'anonymous sur le visage de Jonah quand il dormait. Il avait galéré pour l'enlever de son visage. Mais là c'est une autre histoire, à la guerre comme à la guerre. Elle n'a toujours pas digérer le coup du téléphone. Elle s'approche de Milo et lui dessine une magnifique moustache noire, bien épaisse, elle contemple son œuvre, il manque quelque chose. Cerveau en irruption, une idée de génie, elle lui trace un mono-sourcil digne de Jean-Claude dans Titeuf. Elle l'observe quelques secondes, elle est satisfaite de son œuvre. On sonne à la porte, l'autre lard ne bouge toujours pas. Elle fait rentrer le chariot dans la suite, elle prend directement une viennoiserie qu'elle engloutit à une vitesse record. Elle prend un café en main et se dirige vers Milo, elle lui agite le café sous le nez en espérant que l'odeur le réveil. « Petit, petit, petit. C'est l'heure de se réveiller, y a du café, de la bouffe et..... même de l'aspirine. Allez lève toi je m'emmerde ! ». Elle le secoue un peu pour le faire réagir, elle ne voulait pas être obligé d'utiliser la technique du café brûlant qui tombe accidentellement sur Milo quand même. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Dim 12 Mai 2013 - 18:00 | |
| C’est un réveil ? C’est quoi ? Parce que là y a trop de boucan, du moins pour Milo qui a la tête qui va exploser. C’est toujours comme ça quand il a la gueule de bois. Sauf qu’aujourd’hui quelque chose est différent. L’odeur du café peut-être. Il ouvre les yeux et voit Harley et son café collés près de son visage. Généralement au réveil il ne faut pas lui parler à Bradshaw, surtout quand il a la gueule de bois. Il secoue la tête, marmonne des trucs et se rend compte de ce qui est différent de d’habitude. Il a sa main dans son boxer, se grattant. Arf, ça passera. Du moment qu’il a pas chopé de morpions en couchant avec n’importe quelles filles qui trainaient dans le bar hier soir, tout va bien. De plus à en juger par sa localisation, il ne s’est rien passé entre Hurl et lui. De toute façon il ne se souvient pas de grand-chose si ce n’est peut-être qu’elle lui tenait la main et qu’elle l’a embrassé à un moment de la soirée. Il sourit en y pensant, si ça se trouve, il a vraiment trop bu et invente tout. « Yeah, de l’aspirine… » Il prend le paquet d’aspirine qui lui tend Hurl et se lève directement en direction de la petite table basse où l’y attend un verre avec de l’eau. Une fois ses yeux ouverts, il prend le temps de regarder Harley de la tête au pied et la juge d’un « t’as une mine affreuse » avec un sourire qui montre bien l’étendue de son foutage de gueule. « Je reviens, jvais pisser. » Déjà qu’il a une vessie très petite, les quantités d’alcool qu’il a ingéré hier ne lui permettent pas d’attendre plus. Il s’en va dans la salle de bain, pisse pendant au moins trois minutes. Pendant ce temps il se regarde de profil dans le miroir en face. Quelle idée bizarre que de mettre un miroir près d’un WC. Néanmoins, curieux de se voir de profil, il jette un rapide coup d’œil à son reflet. Bilan : il n’aurait pas dû faire cela. Il pousse un hurlement qui a sûrement dû faire péter un câble à Harley mais il s’en fout. A ce moment il ne sait pas ce qui est le pire, la moustache, le mono-sourcil ou bien encore le traitement qu’on subit ses poils pubiens. Il s’approche histoire d’avoir une meilleure vision de l’œuvre d’art qu’il est devenu. C’était ça qui le grattait. Au bout de dix longues minutes pour accepter tous ces « changements » il sort de la salle de bains, prend un croissant, se le mange, prend un bermuda, un tshirt et s’enfile tout ça en plein milieu du salon. « Bon Hurl, dépêches toi, on reprend la route. Cette nuit d’hôtel m’aura défiguré. J’ai un cœur rasé …tu sais où » dit-il désignant clairement la zone concernée du doigt comme si elle pourrait savoir d’où cela venait. « .. ‘tin jte jure, une soirée de picole avec toi et je me retrouve avec des poils en plus sur le visage et en moins près d’mon engin. » Il roule des yeux avant d’exploser de rire. Une fois leurs valises faites, ils descendirent tous les deux en bas en reprenant l’ascenseur. Dans la cabine, Milo ne put s’empêcher de regarder Harley de trois fois, histoire de vérifier si ses souvenirs étaient justes. M’enfin, il est un peu distrait, espérant qu’en passant devant la réceptionniste pour rendre la clé elle ne leur dise pas un « alors, vous avez passé un bon séjours Monsieur et Madame Bradshaw ? » qui lui vaudrait un regard étonné de Harley. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Lun 13 Mai 2013 - 15:18 | |
| Pour un grand PDG, il est pas vraiment du matin le garçon, ça aurait été sans doute pire si elle n'avait pas mis la main sur de l'aspirine. « Bonjour à toi aussi Sunshine. ». Elle n'ai pas d'humeur pour ses remarques, elle se contente de lui montrer son majeur quand il critique sa mine de mort vivante, oui elle sait qu'elle ne ressemble à rien, mais si il se voyait. Quand elle le voit s'en aller vers la salle de bain, elle sait très bien qu'il va remarquer sa peinture facial. Elle attend tranquillement prenant son petit déjeuner avec le sourire. Quand elle l'entend hurler comme une fillette, rien n'aurait pu la rendre plus heureuse. Monsieur ressort de la salle de bain et il est au taquet, bizarre quand on sait qu'ils se rendent à Sydney pour voir son père. Elle se stoppe quand il mentionne un cœur rasé sur son intimité, elle explose de rire de façon incontrôlable. « J'y....suis pour rien....Rien que d'y penser ça me file la gerbe. T'as vraiment des idées...tordues quand tu bois, enfin plus que d'habitude quoi. ». Une fois leurs affaires rassemblées, ils sont de nouveau sur le départ. Sur le chemin jusqu'à l'accueil, certaines personnes les dévisages, pendant un instant elle se demande s'ils n'ont pas fait quelque chose de vraiment honteux la veille. Puis en voyant que les gens rigolent en fixant plus précisément Milo, elle se rappelle que ce crétin n'a pas pris la peine de se débarbouiller. Une fois dans le hall, elle se tourne vers Milo avec un sourire. « Bon bah je te laisse régler, moi je t'attends à la voiture. ». Elle a vraiment besoin d'une cigarette avant de reprendre la route, mais avant elle se cache légèrement pour observer la réceptionniste plutôt sexy, comme prévu celle-ci ne peut pas s'empêcher de rigoler et de se foutre de sa gueule. Elle ne peut pas entendre leur conversation d’où elle est, mais c'est plutôt évident. Rien de mieux qu'un Milo qui se tape la honte pour lui faire oublier momentanément sa gueule de bois. Elle finit quand même par sortir du bâtiment pour se fumer cette cigarette, pas moyen que Milo la laisse fumer dans sa bagnole de toute manière. Quand il arrive enfin, elle ne se bat même pas pour conduire, elle leur épargne même une douleur fulgurante à la tête en évitant de claquer la portière. Elle s'assoit dans son siège et lance un regard vers Milo. « Sérieux t'aurais pu te nettoyer quand même, je suis sûre que les premiers flics qu'on va croiser vont nous arrêter direct avec ta tronche. ». Il aurait sûrement droit à un test d'alcoolémie, en espérant que son taux soit redescendu en dessous de la limite autorisée depuis hier soir. « Sinon ton père, tu lui as dis que j'étais qui ? ». Parce que le connaissant, y avait limite moyen qu'il ai raconté des conneries à son père, du style qu'elle était sa fiancée ou un autre truc complètement tirer par les cheveux. Elle alluma la radio de façon discrète, histoire de savoir ce qui se passe un peu dans le monde, vu qu'elle ne peut plus s'informer via son téléphone. C'est fou ce qu'elle peut être dépendante des nouvelles technologies. « Vous retrouverez les informations, après cette chanson d'un groupe qui monte et dont vous n'avez pas fini d'entendre parler. ». Harley ne calcule pas vraiment, trop la tête dans le cul, mais quand elle entend les premières secondes de la chanson elle se met à sauter sur son siège. « Putain Putain c'est les bébés Milo !! ». Elle monte le volume de la chanson, fière que son travail acharnée à envoyer leurs chansons à toutes les stations radios du pays finisse par payer. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Lun 13 Mai 2013 - 16:23 | |
| Ils sont dans le hall et bizarrement tous les visages sont tournés vers eux. Ah oui, il avait oublié, il ressemblait encore à un joueur de banjo mexicain. Après quelques sourires en coin de la part des clients il regarde Harley et lui donne un regard qui tue. « Ouai ouai c’est ça, laisse-moi tout seul affronter le regard des gens face à ton œuvre. Sadique va ! » dit-il, trainant des pieds pour aller voir la réceptionniste. Il aurait pas le temps de se nettoyer avant d’atteindre le guichet et pas question de faire demi-tour, il en avait marre d’être ici. « Hmm monsieur Bradshaw ? vous.. vous avez du stylo sur votre visage. » dit-elle en se pétant des barres de rires. Milo roule des yeux, trois fois au moins. Il ne sait pas ce qui l’étonne le plus, qu’elle se souvienne de son nom de famille, alors qu’ils ne sont arrivés qu’hier, ou sa perspicacité. C’est pas comme si dans l’ascenseur il y avait un miroir. Il a bien envie de lui répondre un « saaaaans blague » magistral mais il se ravise. Tout ce qu’il a envie de dire c’est « bitch ». « Ah bon ? vous m’en direz tant ! je nettoierai ça plus tard.. je vous dois combien pour la nuit ? » Elle sourit poliment, elle a quand même réussi à saisir l’ironie du ton de la voix de Milo. Il est soulagé pour elle, son cas n’est peut-être pas aussi désespéré au final. De toute façon dans cinq minutes, il pourrait retourner se cacher dans sa voiture de rêve. « Alors pour la suite Alexandre Ier avec hamman, petit déjeuner au room service, et lit king size ça vous fera un total de.. » Elle ne lui dit même pas, c’est un hôtel de luxe après tout. Elle se contente de lui montrer la caisse ainsi que son reçu. Milo manque de s’étouffer. Tout ça parce qu’il a jeté un malheureux portable. En plus de ça, ils n’ont même pas utilisé le hammam, eh merde. « Au plaisir de ..vous revoir » dit-il, les mots lui arrachant la gorge. Il ne se retourne pas, d’ailleurs tant mieux, elle lui fait un coucou niais de la main en partant. Quand il regagne la voiture, il prend directement le volant, tant mieux, Harley n’a pas l’air prête à le vouloir. Il démarre tranquillement le moteur, rigolant à la remarque de Harley. « Je compte sur toi dans ce cas-là ! Pas toi qui connais un flic à Bowen ? » Oui oui oui, Milo est un homme puissant de Bowen. Et il ne lui a fallu pas moins d’une après-midi de coups de fils pour découvrir qui était le jeune homme avec qui Harley avait eu un rendez-vous l’autre fois. Un flic. Non mais qu’est-ce qu’elle pouvait avoir bien envie de faire avec un flic. Boire un verre qui plus est. C’est pas comme si le gars avait eu en fasse une grosse consommatrice de shit et une adepte du « drunk driving ». Rien que de penser à ça il lâcha un rire. Elle parle de son père, elle devrait pas. Il est déjà pas super motivé à l’idée de le retrouver alors bon. Il l’avait prévenu il y a une semaine qu’il venait le voir et qu’il y aurait Harley. « J’lui ai tout simplement dit la vérité. » dit-il, constatant la mine effrayée, qui se dessinait sur son visage, avec plaisir. « En fait on parlait tout ça, je lui ai dis que tu serais là. Direct il m’a fait ‘T’as une copine maintenant ? ‘, j’ai paniqué du coup j’ai dis que t’étais ma sœur… » Harley se décomposait au fur et à mesure de ce qu’elle entendait. Le cas de Milo était plus grave que prévu. Elle devait sûrement se dire que c’était un attardé mental. « …puis bah comme c’est mon père il sait que t’es pas ma sœur tu vois …. » Pour rien au monde elle n’arrêterait ce jet de conneries. « ..du coup il m’a dit ‘ahahaha très drôle Pete’ puis bah du coup j’lui ai dis que je viendrai avec celle qui me fait ma bouffe quoi. » Pour Milo, vivre en colocation avec Harley avait été synonyme de prise de poids. Il avait pris trois kilos depuis qu’il avait emménagé. « il m’a répondu ‘ J’savais pas que tu t’étais mariée fiston ! ‘ enfin voilà quoi. La routine. » Dit-il, toujours concentré sur la route, comme si ce qu’il venait de raconter était tout à fait normal. Dans son monde, ça l’était. Il se retourna d’un coup de côté. « Mais t’inquiètes pas ! J’ai rectifié, je lui ai dis que t’étais que ma coloc’. Du coup il s’est mis en tête de me trouver une femme qui, je cite, cuisine, fait pas chier et qui touche pas à la zapette. » Autant dire la mère du Milo. Avant qu’elle ne se casse de chez lui. Les madame Bradshaw n’ont jamais tenu bien longtemps avec ces derniers. Déjà sa grand-mère avait lâché son grand-père. C’est un peu la malédiction des Bradshaw. Harley allume la radio et direct, Milo reconnait l’air des bébés. Bon sang, si elle n’était pas là, il serait déjà en train de danser depuis dix bonnes secondes. En plus l’intro est le meilleur passage. Il bougonne intérieurement, s’attendant bien sûr à la réaction de fierté de sa voisine de voiture. « Eteins moi ça.. » Meryl Streep le retour. Il se pourrait qu’il finisse par être acteur, le trentenaire.
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| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Mar 14 Mai 2013 - 16:50 | |
| Elle passe par tous les états quand elle le questionne, la fureur, l'envie d'enfoncer la tête de Milo dans le volant de sa voiture, le besoin de sauter de la voiture en route et de faire du stop jusqu'à Bowen. Pourquoi faut-il qu'il prenne autant de temps pour en venir au fait, toujours besoin de prendre le chemin le plus long. « PUTAIN, t'es lourd. T'aurais pu me dire direct, je lui ai dit que t'étais ma coloc au lieu de me faire galérer pour rien. ». Son humeur n'allait pas s'améliorer s'il avait décidé d'être casse-couille dès le matin. Elle fait un peu la tête préférant ignorer Milo jusqu'à ce que le hit des bébés se fasse entendre dans la voiture, pas moyen qu'elle le laisse ruiner son moment. « Même pas en rêve si je dois supporter de t'entendre chanter sous la douche tous les jours, tu vas me laisser profiter de ces 3 minutes de kiffe. ». Apparemment c'était suffisant pour le calmer, la dernière fois qu'il l'avait trop fais chier, elle c'était arrangé pour tirer sur l'eau chaude à chaque fois qu'il se trouvait sous la douche, résultant en un magnifique cri de fillette de Milo. Ils roulaient en silence, quand Hurl commença à avoir vraiment soif. Avec l'empressement du conducteur de s'enfuir de l'hôtel, elle n'avait pas eu le temps de remplir de bouteille d'eau ou penser à acheter quelque chose à boire. C'était presque certain que Milo allait gueuler, mais elle avait la gueule de bois, il fallait qu'elle se réhydrate d'urgence. « J'ai soif, tu t'arrêtes à la prochaine station service. ». Elle prévenait à l'avance, parce qu'ils étaient un peu au milieu de nul part sur une petite route pour le moment, elle était convaincu qu'avec un GPS, ils ne seraient probablement pas passer par là. Les chances de tomber sur une station service sur cette route était quasiment impossible quand y pense. Elle commençait même à se demander si ils étaient vraiment dans la direction de Sydney, elle fut distrait quand elle aperçu un petit magasin miteux un peu plus loin sur une autre route. « Vas-y prend à droite, y a l'air d'avoir un magasin. ». Une fois devant le magasin, pas une seule voiture aux alentours et le magasin ressemblait sérieusement à ceux qu'on voit dans les films d'horreurs. Elle tourna la tête vers Milo avec un grand sourire, celui qu'elle utilise toujours quand elle va lui demander de faire quelque chose. « Hum tu viens avec moi, vu la gueule du bordel, j'ai un peu peur de voir la gueule du gérant. Tsais en cas de besoin tu pourrais l'effrayer avec ta moustache et tout. ». |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Lun 10 Juin 2013 - 8:31 | |
| La faire galérer pour rien ? pff . Milou roula des yeux, agacés de l’entendre s’énerver. Quand elle a la gueule de bois, elle est encore plus chiante que d’habitude, et ça il ne peut le nier. Déjà qu’elle changeait pas la chaine de radio. Tant pis, c’est pas grave, le but était de garder sa couverture, qu’elle continue de croire qu’il n’aimait pas les bébés. Gagné. Il rit d’avance à la petite blague qu’il s’apprête à sortir. « Ah mais je t’ai pas dis ? Y a pas de douche.. » Elle semble perplexe, il en rajoute : « ..Ca m’embête du coup. Je pensais te l’avoir dis… T’inquiètes pas, j’ai pris du shampoing sec » dit-il en rigolant de son rire gras et énervant. Il continue un peu la route, un peu plus calmement cette fois. En plus de ça Milo en a marre de rester dans deux mètres carrés avec l’autre. C’est qu’il serait presque pressé d’arriver chez son père. Presque. Pas que l’idée de revoir son géniteur avec une barbe d’une semaine lui fasse réellement plaisir, ni même ne lui donne une quelconque envie mais retrouver sa chambre d’enfants, peut-être même des anciens amis de Sydney, ça, ça le branche plus ! Il lâcherait Harley à la première occasion, elle trouverait bien une occupation dans tout Sydney. Aller chercher d’autres petits jeunes à produire, acheter des CD, draguer des policiers, enfin ce qu’elle fait habituellement quoi. Oui, il avait pas trop apprécié qu’elle lui réponde pas à son allusion de toute à l’heure mais il n’allait pas commencer à en reparler. Elle était déjà assez énervée, c’était pas la peine d’en rajouter avec ses « C’était qui le mec ? » « vous parliez de quoi ? » « et sinon, il regarde le survivor ou pas du tout ? ». Il ne connait pas grand-chose du passé de sa voisine, si elle a vécu longtemps avec d’autres personnes ou quoi, et c’est peut-être cela qui lui fait le plus peur. Il en était arrivé à un point où il pensait que personne n’était assez bien pour elle, ou alors l’inverse, que tout le monde était bien mieux qu’elle. Dans les deux cas, la seule finalité qu’il voyait à ce problème était lui. Il la regarda vite fait. « Oui chef. » Il s’en voulut intérieurement, il s’était promis d’arrêter de lui obéir au doigt et à l’œil, ce qu’il faisait clairement depuis le début de ce voyage. Un panneau, un peu d’essence plus loin, et les voilà arrivés dans ce qui ressemblait clairement à la station de service la plus flippante du monde. Les inspecteurs sanitaires devaient pas souvent passer ici. Il acquiesça, de toute façon, il avait déjà envie de pisser, bien que l’idée de revoir son art pileux l’énervait d’avance. « C’est quoi ce taudis sérieux. Jsuis sur y a pas de gérant mais juste son cadavre. » Il dit ça en rigolant mais ça le rassure pas trop. Enfin bon il fait jour, c’est pas comme s’il était 3h du mat’. Il entre dans la station avec Harley derrière lui. Faut savoir être un homme par moment. Il remonte un peu le col de son haut, histoire de cacher sa moustache tant bien que mal. Son regard se promène. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’extérieur est fidèle à l’intérieur. Les rayons sont vides, ou du moins il ne reste plus grand-chose, comme si on était la veille de l’apocalypse. Tout cela ne lui inspire rien de bon, et il attrape le bras d’Harley pour sortir au moment où le gars leur dit « Hey ! Comment vous allez les voyageurs ? » Bon. Au moins ils avaient tort sur une chose : le gérant. Bel et bien vivant et pas trop flippant aux premiers abords. La seule chose qu’on pourrait lui reprocher c’est de porter un t-shirt trop petit, laissant apparaître un ventre rond et bedonnant. Cet homme rappelle étrangement Allan dans Very Bad Trip mais Milo ne prend pas la peine de le signaler. « Qu’est-ce qui nous a trahi ? Nos têtes de déterrés ou ma voiture remplie à ras-bord ? » Et le voilà qui fonce direct au rayon des chips, laissant Harley gérer.. tout cela. Il se met sous le coude un des derniers paquets de Doritos qu’il trouve, n’omettant pas de regarder la date de péremption. Il regarde la scène de loin, d’un œil suspicieux. Manquerait plus qu’un gars arrive et décide de braquer la station et ce serait un scénario de films.
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| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Mar 11 Juin 2013 - 16:32 | |
| Un cadavre ? Elle jette un regard noir à Milo ne trouvant pas sa blague très drôle, elle n'avait pas peur de grand chose en général, mais la pensée d'être confronter à un corps en décomposition avec les asticots sortant des orifices lui donnait déjà la gerbe. Il fallait qu'elle pense à autre chose, bizarrement ce qui lui vint en tête était tout aussi vomitif, le cœur rasé sur une zone de Milo avec laquelle elle ne voulait plus jamais être en contact. « Bon quand faut y aller, faut y aller. ». Harley suit Milo à une distance raisonnable, bah ouais comme ça si il est confronté au danger, elle aura suffisamment de marge pour réussir à s'enfuir. Il pénètre d'abord dans le magasin, c'est d'abord la défaite sur le visage de Milo qu'elle remarque avant d'apercevoir par elle même la tristesse du magasin. Elle sursaute sa race quand un type bizarre qu'elle n'avait même pas remarquer leur adresse la parole, elle oublie de lui répondre trop occuper à décrypter le message en morse que fait le bide qui dépasse de son T-shirt. Elle est un peu perdu dans sa fixation du type, comme une grosse araignée elle préfère le gardait dans son champs de vision au cas où il bougerait et sauterait subitement sur elle pour l'attaquer. Quand elle sortit de sa transe, Milo avait déjà déguerpi dans les rayons, sûrement pour prendre de la bouffe cte morfale. Harley offre un sourire constipé au gérant et s'éloigne de lui pour aller chercher à boire, tout en gardant bien soin de ne jamais lui tourner le dos, elle devait avoir l'air d'une parfaite débile à longer les rayons tout en jetant des regards dans sa direction. « Reste calme, le pire que tu risques c'est de chopper une maladie bizarre, mais ta vie à pas l'air en danger. Puis Milo est là aussi, même si il est plus captiver par un paquet de chips. Nawak comme si je pouvais compter sur lui si quelque chose arriver. Ce serait le premier à déguerpir en courant. ». Harley tourne vivement la tête quand le type bizarre se met à bouger, elle blêmit quand elle voit une carabine tranquillement accroché derrière le comptoir. Elle choppe une bouteille d'eau au hasard et s'empresse d'aller rejoindre Milo. « Mec je te jure que j'ai vu une souris courir et même des cafards sortir de sous un rayon, faut qu'on se casse d'ici je te dit. ». Quand elle retourne la tête, le mec chelou n'est plus du tout où il était la dernière fois qu'elle avait vérifié. Le mec était nul part en vue. Harley agrippa le bras de Milo, ça se trouve le type était caché quelque part prêt à les attaquer. « Je m'en bas les steaks, on se casse d'ici, je préférerai boire ma propre urine. Même la tienne que de rester ici une seconde de plus. ». A ce moment-là digne d'un film d'horreur le mec réapparu comme par magie, dévoilant un grand sourire avec des dents manquantes, certaines pourries. En plus d'avoir perdu leur coiffeur dans le coin, le dentiste avait apparemment aussi foutu le camps. « Ce n'est pas très gentil ça Madame. ». Il avait un sourire diabolique sur le visage, en tout cas c'est comme ça qu'elle le voyait, mais bon avec sa tête le mec ferait peur même s'il essayait d'avoir un sourire compatissant. Harley déglutit assez bruyamment avant de se mettre à courir en direction de la sortie, sans un regard en arrière vers Milo. C'était un grand garçon il pouvait se débrouiller, elle se contenterait de faire chauffer le moteur si elle arrivait jusqu'à la voiture en un seul morceau. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Mer 12 Juin 2013 - 6:03 | |
| Milo se concentre comme il peut sur ce pauvre paquet de Doritos qui semble bien être devenu la cible de toute son attention. Si seulement. En effet, au loin la brune l’inquiète un peu, un tout petit peu. Si elle se fait tuer ou quoi, on trouverait encore moyen de dire que c’est de sa faute au Milo, alors bon, il a pas le choix que de la mater.. Enfin, l’espionner de loin. La voyant arriver, il baisse la tête et commence à murmurer pour faire genre il est concentré. « Ah ouai quand même…40% de matières grasses…oh hey Hurl » Celle-ci la coupe direct, en panique totale. Des souris ? Arf, en même temps, vu l’endroit, cela ne surprend pas Milo qui ne change pas son visage d’expression. En fait, il est encore sur cette histoire de matières grasses. « Sérieux Milo.. tu devrais arrêter de bouffer toutes ces cochonneries.. » Elle lui agrippe le bras, ce qui a le don de lui donner des petits frissons et surtout de l’arracher de ses pensées. Sa propre urine ? Ok, l’idée qu’il se retrouve encore short baissé face à elle ne lui déplaît pas mais c’est le mot « urine » qui le gène. « Avec des glaçons et tout ? Parce que je fais que les boissons chaudes, désolé. » Tout en finesse. Il glousse lui-même de sa blague, espérant bien avoir un peu détendu l’atmosphère. Enfin c’est sans compter sur le sosie d’Allan qui sort de nulle part. Bordel, c’est Batman ou quoi ? Il sursaute, retenant un gémissement de fillette. Milo a pas le temps de terminer de comprendre la situation que Harley est déjà dehors. C’était sûr. Il n’a pas le temps de la traiter de tous les noms pour sa lâcheté que l’homme reprend. « Alors comme ça vous l’aimez pas ma station-service hein ? » Il lâche un grognement en même temps qu’il dit son hein. Qu’est-ce qui cloche chez ce mec sérieux. Vu sa dite « station-service », il y a de quoi flipper. Milo reste bouche bée. Il ne sait franchement pas quoi dire. En réponse il lance un long regard sur toute la surface du magasin, espérant faire passer un message en n’utilisant pas sa voix. Ça ne marche absolument pas puisque le gérant commence à lever son bras, et lui arrache le paquet de Doritos des mains. « Et mes chips pourries, je suppose que t’en voudras pas ?! HEIN ?! » Est-ce-que c’est le moment où Milo est censé s’inquiéter ? Harley est déjà dans la voiture, elle regarde la scène, elle doit sûrement se demander si elle part ou si elle reste, la lâche. Le brun ne répond encore une fois rien, et se contente de baisser le col de son t-shirt, dévoilant sa moustache de stylo. Il fait un petit mouvement de tête, histoire de foutre les jetons au gars et de lui montrer qu’il est aussi fou que lui. Il se casse en courant, retrouvant Harley dans la voiture. Enfin si cette dernière était encore là, c’est ce qui se serait passé. En sortant tout ce qu’il retrouve c’est sa solitude et les quelques pompes d’essence. En plus de ça il a toujours envie de pisser. En fait, la voiture est à quelques mètres, roulant à une vitesse constante et plutôt lente. Hurl lui fait signe depuis la fenêtre de monter. « Ok, elle se fout carrément de moi.. » et il commence à courir. Courir après Harley est son sport favori. Enfin le gars derrière commence à tirer avec sa carabine. Il ne distingue pas ce qu’il dit à travers les coups de feu. Il parle d’une histoire de bouteille d’eau ou un truc dans le genre. Et alors à ce moment-là Milo court. Pas trop vite, cf le fait qu’il mange trop de Doritos. On se croirait dans le film où ils courent tous après un van jaune tiens. Sauf que là c’est la voiture de Milo. Elle lui ouvre la portière de droite, ne manquant pas de zigzaguer en faisant cela. Il rattrape tant bien que mal la voiture, saute dedans, se fait mal, et lui lance un regard noir tout en refermant la portière. « ….T’allais me laisser là-bas. » Elle commence à faire des signes de têtes. « Mais non Milou.. » « Si ! je sais que t’allais me laisser. Je le savais. » S’en suit une longue suite de « non » et « si » qui n’en finisse plus. Au bout d’une heure de calme, Milo se réveille enfin, regardant le bord de la route. « T’as loupé le panneau Sydney Hurl. Et si, tu comptais me laisser là-bas ». Il dit ça mais rien que d’avoir vu le panneau Sydney, il devient blafard. Pas qu’il ne pensait pas finir ce trajet en vie, mais cela l’aurait presque arrangé d’avoir une ou deux blessures, ou la voiture chez le garagiste. Il ouvre la bouteille d’eau de Harley, fait des gargouillements au fond de sa gorge avec afin de faire un bruit monstrueux, tout en la regardant manœuvrer la voiture afin de retourner sur leurs pas. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Ven 14 Juin 2013 - 19:25 | |
| Elle a le temps d'arriver à la voiture seine et sauve, en même temps le mec bizarre doit être occuper avec Milo, c'est qu'il est pratique le gaillard par moment. Par contre, elle avait pas bien réfléchi à son plan, parce que c'est une fois devant la voiture qu'elle réalise que Milo était le dernier à conduire et qu'il doit avoir les clés avec lui. Un coup d’œil par la fenêtre et elle se rend compte de la débilité profonde de son voisin. « Mais quel con ! ». Bon dans un sens elle n'est pas mécontente qu'il ait laissé les clés sur le contact, mais bon avec la chance qu'ils ont, ils auraient pu très bien se faire voler la voiture. Elle grimpa derrière le volant, enclencha le moteur et s'écria avec sa voix la plus grave « Let's go for a little ride ». Oui les bébés l'avaient fait regarder l'ensemble des fast and furious, même le terriblement nul qui se passe à Tokyo. Elle commence à avancer gardant une allure modérée pour laisser le temps à Milo de la rejoindre, soudain il sort de la station, tel un film d'action, il court en direction de la voiture. Elle entend un coup de feu et par réflexe appui sur la pédale d'accélérateur, éloignant encore plus la voiture de Milo, elle tente de l'aider comme elle peut en lui ouvrant la portière. Bon tout ce qu'elle voit, c'est Milo qui galère à rattraper la voiture dans le rétroviseur, le pauvre doit commencer à regretter les petits plats de tata Hurl pendant tous ces mois. Quand il finit par la rejoindre dans la voiture tout ce qu'il trouve à faire c'est se plaindre et bien sûr elle a le droit à ses jérémiades habituelles, alors qu'elle vient probablement de leur sauver la vie. « Merci mon chien hein ». C'est pas comme si ils venaient juste de se faire tirer dessus et potentiellement d'échapper à une scène de crime. Une fois à bonne distance de la station-service est de retour sur la route, elle en profite pour boire dans sa bouteille d'eau, c'était bien le but de ce périple après tout. Le reste du trajet se déroule dans un silence un peu, jusqu'à ce que Milo réagisse, sauf qu'il a toujours le don d'attendre qu'elle est loupé le panneau pour se manifester. « En même temps avec un GPS pareil, je suis pas dans la merde. ». Un peu irrité elle fit demi-tour pour pouvoir suivre la direction de Sydney. Son humeur s'améliora un peu quand elle aperçu les premières bâtiments de Sydney. « Bon Milou, t'as intérêt à te concentrer pour m'indiquer le chemin, parce que j'ai beau bien connaître la ville, je sais pas où habite ton vieux. ». Elle avait passé un an à l'université de Sydney, puis pour son boulot, elle avait été amené à rester en ville assez souvent. Elle avait d'ailleurs prévu de rendre visite à plusieurs de ses potes, avant que Milo ne jette son téléphone par la fenêtre. Bon elle passerait sûrement les voir à l'improviste, parce qu'après le trajet, elle avait besoin de mettre de la distance entre eux. « Prends à gauche, mais non l'autre gauche Hurl. ». Si elle n'était pas en plein milieux du trafic, elle l'aurait bien frapper. Ça faisait bien 20 minutes, qu'il l'a faisait tourner en rond, faisant exprès de se trouver de chemin. Elle soupçonnait fortement que le jeune homme flippé à l'idée de voir son père et qu'il faisait tout pour retarder les retrouvailles. Elle pouvait se montrer compréhensive, mais là c'était trop. « C'est bon tu me soûles, le mec arrive plus à se rappeler de sa gauche et sa droite juste parce qu'il a la trouille de faire face à son père. Maintenant c'est par où ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Mer 26 Juin 2013 - 6:42 | |
| « Merci mon chien hein » Bah, de rien ? Franchement, après s’être fait abandonné sur une station sevice en plein de milieu d’il ne sait où, Milo n’était pas d’humeur pour toutes ces politesses et gentillesses envers Harley. Non mais c’est vrai, elle lui parlait mal, l’insultait, lui sous-entendait au moins trois fois par jour qu’il avait le QI d’un sachet plastique, si ce n’est moins, elle le frappait même. Il se demandait bien ce qu’il lui trouvait… en tant qu’amie. M’enfin, au moins il n’était pas seule dans ce voyage vers.. vers où déjà ? Ah oui, son père. Enfin, heureusement pour lui, par chance (et un peu de volonté de sa part) il venait de gagner un peu de temps avant de revoir son moi dans vingt ans. Ils faisaient demi-tour et Milo profitait de la vue, comme si c’était bien la dernière fois qu’il reverrait encore la lumière. Oui.. Pas encore remis de ses émotions de taleure avec le gars de la station-service. Mon vieux. Il sursauta. C’était vrai, ils allaient bien voir son père. « Ca marche. » « MILO MILO, ouvres la porte et saute avec la voiture en marche, tu peux le faire mon grand, vas-y, t’es un grand garçon, au pire, tu risqueras juste de t’égratigner un peu la peau mais c’est pas grave, dans ta trousse t’as une lotion pour aider à la cicatrisation. Merde. Oui essaye d’attraper la lotion dans ton sac et saute après. Et oublies pas de prendre Robbie aussi ! Qui sait ce que l’autre folle pourrait lui faire… » Il jeta un coup d’œil furtif derrière, voir s’il pouvait atteindre sa trousse de toilettes déguisé en pochette d’ordinateur. Oui, il ne pouvait pas se permettre de prendre sa vraie trousse de toilette avec écrit dessus « I’m fabulous ». Hurl se foutait déjà bien assez de lui. Il tendait alors le bras mais malheureusement il était un peu court. … Son bras. Pendant qu’il essayait de se l’allonger en tirant dessus il marmonnait des indications « Prends à gauche, mais non l'autre gauche Hurl. » espérant encore retarder un peu plus le moment où ils arriveraient. S’ils arrivaient. Car lui, il était parti pour sauter, la voiture en marche. « C'est bon tu me soûles, le mec arrive plus à se rappeler de sa gauche et sa droite juste parce qu'il a la trouille de faire face à son père. Maintenant c'est par où ? » Milo releva la tête de la banquette arrière, revint sur son siège, massa un peu son bras endolori à force de tirer dessus. Il n’avait pas dû gagner un centimètre, son bras, mais il l’avait plutôt déboité sûrement. Hurl pouvait être méchante, horrible, canon, atroce, sèche, crade, mais elle était parfois, au plus grand désespoir de Milo, réaliste et juste. Il a juste la trouille. Et quoi de plus féminin qu’un mec qu’a la trouille. Il se ressaisit, prit ses couilles en mains et lui dit. « D’accord, tu suis le panneau Sydney centre, et après tu suis le panneau qui indique la piscine municipale et après faudra tourner à droite quand tu verras une murette noire. » Il n’avait pas franchement d’autre choix puisque qu’il n’avait pas réussi à atteindre sa pochette. Maudit soit l’agencement des bagages dans la voiture. Ils continuèrent donc, et Harley trouva facilement la maison de Milo. L’extérieur était comme son père, pas très entretenu. C’était même assez étrange et depuis la voiture, le brun s’attarda sur la pelouse. Des endroits étaient tondus et d’autres non. On dirait réellement la barbe de son vieux. Mais une autre idée lui vint. Il se tapa le front. « Purée, j’espère que mon père a pas acheté une chèvre pour tondre la pelouse à sa place… » Oui, son père était encore plus fainéant que lui alors ce genre de pratique, c’était du Bradshaw tout craché. En fait toute la maison représentait bien l’esprit Bradshaw et plus particulièrement son père. Sur les murs de la maison, on distinguait clairement des bandes de peinture d’un beige alors que le reste était blanc. Il avait sûrement dû entreprendre de repeindre la maison mais n’avait pas terminé. « Bon. Quand il faut, il faut. Laisses les affaires dans la voiture, je m’en occuperai après. » dit-il. Après tous, dans ses derniers instants de vie, il pouvait se permettre ce genre de promesses. |
| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Dim 30 Juin 2013 - 15:49 | |
| L'homme soumis est de retour, il a suffit qu'elle lève un peu la voix pour qu'il lui obéisse au doigt et à l’œil. Elle ferait une mère formidable avec autant d'autorité ou alors une mère castratriste, prions pour qu'elle ait des filles. Après l'expérience de la station-service, la maison de son père n'avait pas l'air très très accueillante. Elle gara la voiture du mieux qu'elle pouvait évitant de justesse de rentrer dans celle de derrière. Elle lança un regard à Milo, elle contint son rire en voyant sa tronche, il avait encore du marqueur sur la face. Elle était sadique, mais pas au point de le laisser se pointer chez son père avec une fausse moustache. Quelques mouvements agiles et elle dégotait son sac, elle lui lança une lingette démaquillante au visage. « Tu veux que je t'explique comment ça fonctionne ou ça ira ? ». Quand on y pense ce crétin serait capable de se moucher dedans. Quoi que ça aurait le mérite de la faire rire. Elle le regarde bizarrement quand il évoque une chèvre, sérieusement qui saint d'esprit penserait à prendre une chèvre pour entretenir son jardin, surtout quand on habite en ville. « Mais oui et puis la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'allu aussi ! ». Elle soupira un instant, repensant à son pauvre téléphone. Maintenant elle était définitivement coincé avec deux Bradshaws pour plusieurs heures, voir jours. Quand il fit son acte de bonté en précisant qu'il sortirait les bagages de la voiture, elle leva les yeux au ciel tout en sortant de la voiture. « Parce que t'as cru que j'allais le faire, tu me dois toujours un téléphone de toute façon alors t'aurais pu crever pour que je porte quoi que ce soit. ». Elle claqua la portière de la voiture comme à son habitude ce qui provoqua la réaction avec une voix aigu de Milo « HURL ! ». C'était son kiffe, le faire tourner en bourrique, surtout qu'il lui répétait à chaque fois de pas claquer la portière. Elle traversa le jardin en scrutant tout. « Je m'attendais presque à voir un nain de jardin échoué quelque part, mais même pas. ». Elle sonna à la porte sans attendre après Milo, parce que sinon ils passeraient encore 15 plombes à patienter le temps qu'il se décide, face 4 ou 5 fois marches arrières. 1 minute passa, si elle n'avait pas eu l'habitude de la lenteur de Bradshaw junior, elle aurait presque cru que y aurait personne. En même temps vu l'heure, il faut le temps de se déplacer du canapé jusqu'à la porte. Quand enfin elle s'ouvrit, elle fut partagée par l'envie d'exploser de rire devant la tête de Bradshaw senior ou celle de faire une blague sur la mort de son coiffeur. Elle opta pour l'option la plus certaine et lâcha le plus jovialement possible. « Bonjour Monsieur Bradshaw ». La crampe de sa vie magique, après avoir vaguement hoché la tête il c'était retiré dans la maison sans rien dire, se contentant de laisser la porte ouverte. Si ça avait été ses parents, elle se serait déjà retrouvé étouffé par sa mère. Sachant que ses parents vivent à Bowen et qu'elle les voit tous les dimanches, elle ne sait pas vraiment quelle situation est la plus tragico-comique. Elle tourne un regard interrogateur vers Milo qui s'apprête à rentrer dans la maison, elle ajoute pas très fort. « A ce que je vois, tu risques de bien vieillir hein ? ». Elle se foutait clairement de sa gueule maintenant, elle avait déduit depuis longtemps que son père n'était pas spécialement sa plus grande fierté, mais là ça dépassait un peu tout ce à quoi elle c'était préparé. Elle essayait de s'imaginer Milo dans quelques années, son cerveau commençait à divaguer.
10 ans plus tard, selon le cerveau bizarre d'Harley Anderson Elle vivait dans une belle maison luxueuse à Bowen, elle avait réussi à l'acheter parce que les bébés étaient devenus des rocks stars et qu'elle s'enrichissait grâce à eux sans avoir à bosser autant que par le passé. La belle vie, elle avait cru un temps qu'elle pourrait mettre de la distance entre elle et Milo, mais en apprenant son déménagement, il s'est empressé d'acheter la maison voisine. Son explication : « Comme ça, on sera voisins forever. ». Une vrai loque ce type là, le pire dans l'histoire c'est qu'il est toujours célibataire. Le mec déprimant au possible, il vit seul dans une maison énorme, il s'est acheté une télé énorme pour aller avec son énorme maison. La raison : « Tu peux voir la télé de n'importe quelle position dans le salon ». Le type a pas de vie, son grand événement de la semaine c'est le barbecue qu'il organise le samedi soir. Le type a pas d'amis, alors forcément y a que Harley et son homme qui viennent. Oui Harley a un amoureux, mais elle est pas mariée question de principe. Ils ont un petit garçon et une petite fille. Elle a pensé un temps donner comme second prénom Milo ou Nate, mais elle savait qu'elle en entendrait parler jusqu'à la fin des temps. En revanche elle a bien nommé sa fille Poppy, pendant toute la durée de sa grossesse Milo était insupportable, alors pour se venger elle a appelé sa fille comme son ennemi juré. Milo refuse catégoriquement de l'appeler par son prénom et l'appelle « petite fille », ce qu'elle n'apprécie plus tellement à l'âge de 7 ans. Par contre il a bien pris l'habitude de les gâtés à coup de cadeaux super chers, tout est bon d'après lui pour être l'oncle préféré. Quant à lui, aucune femme n'a été assez folle pour faire un enfant avec lui, mais c'est pas plus mal. Pour ses 40 ans, il a donné son sperme, d'après lui c'est un pur beau gosse et ce serait dommage de perdre des aussi beaux gênes.
Elle sortit de ses pensées, instinctivement elle avait suivi Milo dans la maison, elle aperçu les goûts un peu douteux du papa de Milo en matière de décoration. Après s'être imaginé la vie de Milo dans 10 ans, une question lui trottait dans la tête donc elle lui demanda d'une voix innocente. « Dit, ça te ferait chier si j'appelai ma fille Poppy ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: On the road again - milo Lun 1 Juil 2013 - 5:00 | |
| Ils sont presque arrivés à sa maison d’enfance, au lieu où la légende Milo Bradshaw, comme il aime l’appeler, a vécu. Un lieu culte, sacré, divin, qui sait quelle attente Hurl doit avoir de connaître enfin cet « antre ». Pour le moment, elle essaye de sauver son honneur auprès de son paternel en lui lançant une lingette démaquillante. « Tu veux que je t'explique comment ça fonctionne ou ça ira ? » Milo, vexé de sa refléxion, faillit lâcher un « c’est pas la première que j’utilise tu sais » mais réussit finalement à le contenir. Voilà qu’il vient d’échapper à une réputation de drag queen de justesse. Il opte alors pour la deuxième proposition. « Ça ira, y a intérêt à ce que ça parte. » Sinon quoi ? C’est pas comme si il allait réussir à se venger en lui en mettant aussi avant que ce voyage ne se termine. Ils sont devant la maison et Hurl semble perplexe à l’idée de la chèvre. En regardant cette pelouse, cela semble bien possible pour Milo qui maintient sa position. « Tu vois pas sérieux ? Regarde la hauteur des brins d’herbe est très irrégulière alors qu’avec la position du Soleil, la température moyenne à Sydney, le nombre d’heure de pluies moyenne ce mois-ci, et la surface du jardin, ils devraient être de la même hauteur. Il a une chèvre je te dis. Ce con a une chèvre. » dit-il, continuant de frotter son front. Son vieux l’épuise déjà. Ils commencent à sortir de la voiture dans le calme, enfin pour Milo, car Harley elle, c’est toujours la même chose. Milo lui hurl/hurle dessus, c’est devenu un réflexe. Il se fait peur à force, il serait prêt à parier que si quelqu’un dans la rue, ou son passager, claquait une porte, il lâcherait directement un « HURL » agressif. Le pire c’est que c’est le genre d’histoire qui la ferait marrer. Embarrasser Milo même quand elle n’est pas là, le comble. Il la suivait derrière, observant ses réactions. Pas que son avis compte le moins du monde, non…. « Pas de nain de jardin non, par contre doit y avoir le cadavre de Hector, mon hamster, et Consuela notre femme de ménage, quelque part derrière .. » dit-il, riant du peu d’humour qu’il lui restait à ce moment. Il s’apprêtait à lui dire qu’il avait oublié sa bouteille d’eau, sa virilité ou quoi que ce soit dans la voiture pour s’accorder encore deux minutes mais trop tard, Harley avait déjà sonné. Là encore il avait envie de gueuler mais au final, il la rejoint, se tenant derrière elle. Le stress montait c’était de la folie, en plus de ça, la démarche de son père, qu’il devinait d’une extrême lenteur, entretenait une espèce de suspens qui manquerait de peu d’apporter une crise d’hyper ventilation à Milo qui respirait fort derrière Harley. Enfin, il entendit des bruits de clenches de portes. Il serra le bras d’Harley à ce son. Il préférait encore retourner à la station-service, boire un coup avec l’autre fou, plutôt que d’être confronté à l’image réelle de son père. La porte dévoila enfin le visage de ce dernier. Il hésita à tomber dans un coma dont seul un baiser de Harley pourrait le délivrer mais finalement, au vue des chances qu’il se réveille avec ce scénario, il décida d’être un homme et d’agiter sa main, simplement, avec légèreté, volupté et un sourire niais. Le père de Milo lui fit un vif « coucou » de sa main qui ne tenait pas la télécommande de la télé. Harley, quant à elle, eut droit à un vent intergalactique très anormal pour « les températures moyennes à Sydney ». Alors qu’elle le regardait avec interrogation, il était mort de rire de la situation. Enfin, il se tut et avança docilement dans sa maison d’enfance. « A ce que je vois, tu risques de bien vieillir hein ? » Le ton ironique et le fait qu’elle dise ça pile après avoir vu son père, en peignoir, lui firent penser qu’elle se foutait de lui. Enfin ce n’était qu’une hypothèse. « Je m’en sortirai mieux que lui, j’en suis sûr. » dit-il, songeant alors à combien de pourcent il était sûr de ce qu’il venait de dire.
10 plus tard, selon le cerv…enfin le truc qui lui sert à se rappeler qu’il a faim, que y a le survivor à 20h et le numéro pour commander des pizzas.
Une maison de banlieue. Un grand jardin. Une balançoire pour les enfants, une balancelle pour les parents. Milo est tranquillement allongé sur le transat, regardant le Survivor sur une tablette tactile transparente qui ne reconnait que ses empreintes digitales. Cette année, la compétition se passe sur Mars. Enfin, on l’interrompt. C’est Milo Junior qui vient lui cafter que sa grande sœur est en train d’embrasser Jing-Xhong, le fils de Nate, derrière les buissons. Oui, ils se sont réunis autour d’un grand barbecue puisque Nate est revenu à Bowen s’installer avec sa femme, Miko, pour être plus proche de son meilleur ami, Milo. « Voisins forever » lui avait dit Milo quand il avait acheté la maison juste à côté de celle de Nate. Il avait même dit que c’est ce qu’ils devraient écrire sur leur caveau commun quand ils seraient morts. Ça avait fait rire Nate, ce qui avait embêté Milo qui, l’année de ses 40 ans, avait fait la crise de ces derniers. Il avait commencé à tout prévoir pour son futur, passer 40 ans avait été très dur. Il s’était cru à deux jours de la mort. Il avait même organisé un barbecue semblable à celui-ci où il faisait des discours d’adieux. Heureusement, sa femme l’avait ramené sur Terre, comme elle l’a toujours fait, avec poigne, parfois une pointe de sadisme que Milo aime, mais TOUJOURS avec amour. Amour qu’elle lui portait depuis toujours sans l’avoir jamais avoué, bien trop gênée. En effet Harley s’est rendue à l’évidence le jour où il l’a sauvé quand leur immeuble prenait feu. Elle était coincée sous une table dans son appartement, et il est arrivé, malgré l’interdiction formelle des pompiers d’entrer dans le bâtiment en flammes, pour la sauver au péril de sa propre vie. Alors que la bâtisse ressemblait à un barbecue grandeur nature dont Milo et Harley seraient la merguez et la chipolata, Harley était.. Toute feu toute flamme. En le voyant arrivé, elle s’est tout de suite rendue compte qu’au final, depuis toujours elle n’aimait que lui, et lui seul. Kip, Rae, elle s’en était justes servis pour l’oublier bien sûr. Alors qu’ils devaient quitter l’immeuble en feu, il la demanda en mariage. Elle lui répondit oui immédiatement, émue, les larmes aux yeux, le remerciant de bien vouloir d’elle comme épouse. Il l’avait alors prise dans ses bras et était sorti de l’immeuble sous les applaudissements de tous les habitants du quartier. C’était moins une, car deux secondes plus tard, tout le bâtiment explosait. Très sobrement, ils s’étaient donc alors mariés comme Milo avait toujours rêvé de le faire depuis qu’il est petite fille : sur un toit d’un grand building recouvert de coquelicots comme dans la pub Kenzo, avec Justin Bieber et Carly Rae Jepsen qui chantent. Car oui, dans dix ans, ils sont encore en vogue. Après le mariage, les enfants n’avaient pas tardé, une fille puis un garçon. Le choix du roi. Du roi Milo.
La voix de Madame Bradshaw, enfin Harley, le ramena sur Terre, plus précisément dans le salon. Il se félicita alors d’avoir réussi à rêver éveillé tout en marchant. « Dit, ça te ferait chier si j'appelai ma fille Poppy ? » Question bizarre, mais Milo y répondit. « Notre…Ta fille ne s’appellera jamais Poppy tu m’entends ? C’est le prénom le plus importable de la Terre, il faudrait être un démon pour appeler sa fille de ce nom. Imagines elle finit comme Lyne hein ? Non non non. Toutes les Poppy du monde sont prédestinées à torturer les Milo. Je ne te soutiendrai pas là-dedans, alors c’est un non. Je mets mon droit de vêto là-dessus ! Tu veux que je te donne d’autres raisons pour ne pas appeler ta fille Poppy ou le fait que ce soit un prénom très répandu dans le monde du strip-tease te suffit ? » Il rejoignit alors son père sur le canapé, histoire de clore la discussion. Il regardait le Survivor, ça tombait bien, il avait besoin de se détendre. Parler de Lyne le mettait en boule. « T’es pour qui alors ? ». Concentré sur la télé, son paternel lui répondit du tac-o-tac. « Tom ». Milo le regarda, choqué, outré, comme s’il n’avait rien à voir l’un et l’autre. « TOM ? t’es sérieux là ? » Il le coupa. « Dis.. C’est lui Hurl ? Je pensais que c’était une femme que tu ramenais fiston. Enfin tu sais… je te supporte dans tes choix peu importe. Puis c’est pas comme si c’était un choc, je devais m’y attendre, à trente ans, toujours pas marié.. » Milo le regarda, espérant que Harley soit déjà partie et n’entende pas le fait que son père la prenne pour un homme. En même temps, vu la tête de déterrés qu’ils avaient, c’était normal.
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