| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| on danse le nazi rock (kip) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: on danse le nazi rock (kip) Ven 19 Avr 2013 - 14:14 | |
| J'avais pas tellement d'ambitions pour aujourd'hui, pas tellement de plans. Comme chaque jour au fond, je me contentais de mettre un pied l'un devant l'autre, et c'était déjà sans doute un gros effort de fait, au vu de l'état de mon pauvre petit corps. Je m'arrêtais parfois sur un banc pour m'y recroqueviller quelques instants. Ma robe se retroussait sur mes jambes et laissait entrapercevoir la naissance de mes cuisses, ainsi que ma petite culotte noire en satin sous ma grande robe blanche. Je ne prenais pas la peine de bien m'habiller pour aller au travail. Après tout, c'était moi la patronne, je n'ai à me soumettre à personne, à part ma propre autorité. Mes forces revenant, je posais mes deux pieds au sol. J'avais retiré mes chaussures et savourait avec plaisir la fraîcheur du goudron sur mes terminaisons nerveuses. Mes cheveux bruns furent caressés par un vent joueur, qui se faufila dans mon dos et souleva doucement le bas de ma robe. Je souriais avant de me remettre en route, toujours pieds nus. Je ne prêtais pas attention aux aspérités de la route, le cerveau anesthésié par divers produits plus ou moins forts. J'aurais parfois aimé m'envoler dans mes paradis artificiels plutôt que de lire des manuscrits de jeunes écrivains incapables persuadés d'avoir du talent. Les impudents. Je suis seule à décider si oui ou non ils valent la peine d'être publiés. J'adorais casser leurs espoirs. La souffrance est toujours plus amusante que la joie. J'arrivais enfin à mon bureau, l'esprit de moins en moins embrumé. Je croyais faire sensation grâce à mes pieds dénudés mais je pense que mes sous-fifres ont pris l'habitude de mes excentricités. Je m'écrasais dans mon fauteuil en cuir noir avant de jeter un œil sur mon emploi du temps. J'avais rendez-vous aujourd'hui et pas avec n'importe qui. Un vrai policier, haha. Je me demande ce qu'il me veut, après tout, je ne suis qu'une innocente petite éditrice... J'allumais une cigarette, un grand sourire narquois se dessinant sur mon visage, qui commençait à rayonner d'un désir malsain. |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Ven 19 Avr 2013 - 15:51 | |
| Être policier. Métier qui peut s’avérer passionnant, lorsqu’il y a quelque chose à faire, comme arrêter les méchants. Oui il y a des méchants, comme il y a les héros. D’accord c’est peut être un peu cliché, mais bon, comment les appeler ? Les criminels ? C’est sur ça fait tout de suite plus Navarro. Enfin bref. Kip déteste une chose plus que tout : ne rien faire, glander assis à son bureau. Pas mal de gens aiment bien rester peinard et ne rien faire, ils aiment bien flemmarder, mais pas le jeune policier. Lui, déteste rester sans rien faire, ça l’énerve, le rend nerveux. Et il a appris à ses dépends qu’être policier ce n’est pas courir après le crime à longueur de journée, c’est aussi attendre que le téléphone sonne, les rendez-vous, traîner sur l’ordinateur parce qu’il n’y a strictement bien à faire. Parfois, il aimerait bien être dans une ville comme Détroit, où le crime est monnaie courante, mais il a décidé de revenir dans la petite bourgade de Bowen. Mais ce n’est sûrement pas un mal. Si lui se plaint parfois du manque d’activité, ses proches sont plus que ravit de le voir vivant. En effet, Kip n’a pas toujours été un policier, il ne l’est que depuis quelques mois. Avant il était consultant géologue (nom barbare pour désigner un scientifique qui donne un coup de pouce aux militaires) en Afghanistan, c’est là qu’il a découvert sa passion pour l’action, le danger et ce genre de choses. Mais un jour, une intervention à mal tournée, il a reçu une balle et est tombé dans le coma. A la suite de ça, il est devenu amnésique et a pris la décision de retourner à Bowen, là où il a grandit en espérant que la mémoire revienne, et ainsi repartir pour d’autres aventures autour du monde. Pour le moment, il reste là en attendant que sa mémoire revienne complètement, mais ce n’est pas gagné, il est loin de se souvenir de tout ! Aujourd’hui, il avait un rendez-vous avec une certaine Joséphine. Il est sur qu’elle n’est pas clean, mais il lui faut des preuves et il en manque terriblement. Du coup, il a décidé de prendre un petit rendez-vous avec elle, juste comme ça, histoire de. En plus c’est une femme, donc il ne va pas dire non à lui parler (oui Kip aime bien draguer les femmes, il est aussi un peu macho mais ça c’est une autre histoire). Après s’être présenté à l’accueil, il arrive dans le bureau de la demoiselle. « bonjour. » dit-il poliment en lui lançant un sourire… |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Ven 19 Avr 2013 - 16:22 | |
| Je tirais lentement sur ma cigarette, afin de profiter au mieux de chaque bouffée, s'insinuant dans mes poumons dégénérés. Je recrachais tout aussi lentement la fumée qui, compacte, ressemblait à de la chantilly vaporeuse. Je me mis à rire lentement. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire, à ce monsieur de l'ordre ? Pourquoi venait-il fouiner ici ? Certainement pas pour éditer une autobiographie appelée "L'action dans le sang : l'autobiographie d'un policier", quoique cela pourrait être assez amusant... J'empoignais mon stylo et me mis à dessiner plein de petits crânes autour de son nom, mais aussi des petits cœurs, ou des petits culs, cela dépend d'où on le regarde. Je n'eus pas le temps de m'amuser plus longtemps, déjà, ma porte grinça et une silhouette virile et musclée s'avança dans mon bureau, baigné dans une douce obscurité. J'avais en effet pris soin de baisser les stores, pour reproduire l'ambiance du Parrain ou de Scarface. La poussière se reflétait dans les rayons de lumière qui se faufilaient à travers les stores, la fumée de ma cigarette rendant l'atmosphère lourde. Je savais que cela aurait rendu mieux avec un cigare, mais l'idée de cette petite mise en scène ne m'était venue que trop tard. Théâtralement, je me levais de mon fauteuil, faisant claquer mes talons aiguilles, que j'avais rechaussé pour l'occasion. Je m'approchais de lui en recrachant ma fumée en sa direction. « Bonjour, monsieur le policier de la police. » Je lâchais un léger rire, qui secoua les petites boucles qui tombaient sur mon visage. Je le toisais de haut en bas. Pas repoussant, le bougre, il était même assez appétissant. Je décidais pourtant de contenir mes ardeurs, pour ne pas plonger la tête la première dans le thé brûlant. Il faut savoir profiter et savourer l'instant. Je retournais vers mon bureau, en prenant soin de mettre en avant mes avantages. Je devais rapidement l'embobiner et les hommes ont la fâcheuses tendance à être affreusement benêts. « Que puis-je pour vous ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Ven 19 Avr 2013 - 17:13 | |
| La pièce était sombre et en partie enfumée. En effet, la demoiselle avec qui il avait rendez-vous était en train de fumer une cigarette. Cette ambiance lui rappela tout de suite le parrain, film qu’il adorait. Oui c’est un flic et il aime le parrain, mais c’est aussi un immense fan de James Bond, alors ça compense on va dire. On dirait qu’elle avait préparé son petit coup et a décidé d’accueillir le policier en grande pompe. Cette idée le surprit, mais il se remit bien vite de ses émotions, il n’est pas du genre à se faire déstabiliser, encore moins par une femme (macho ? Oui il l’est un peu. Dragueur ? Il l’est énormément !). Elle se leva et s’avança vers lui, comme-ci elle était en train de jouer, de manière très théâtrale. Ses talons claquait par terre, on aurait dit une de ses femmes fatales des années cinquante qui savent comment manipuler les hommes et les mener par le bout du nez. « Bonjour, monsieur le policier de la police. » vu comment elle se comportait, elle ne semblait pas vraiment ses rendre de qui il était, malgré le fait qu’elle sache que c’est un policier. Au moindre écart, il peut la mettre en prison, enfin en garde à vu. On a pas un Katarolzka par les sentiments, enfin quoique, ça se discute. Alors qu’elle revenait à son bureau il en profitait pour la détailler. « pas si mal » pensa-t-il. En vérité, il la trouvait même carrément sexy, mais bon, il préférait se calmer tout de suite, pas au boulot, pas avec une suspecte. « Que puis-je pour vous ? » en vérité, il n’avait pas vraiment réfléchi à ce qu’il pourrait lui dire. Il préférait improviser et, on verra, alea jacta est ! Il préférait ignorer sa question. En vérité, il ne voulait pas passer pour le policier barbant qui pose des questions. « vous avez un style…très spécial. » dit-il en regardant la pièce dans son ensemble. « mais sachez que vous ne m’aurez pas si facilement… » ajouta-t-il en étirant légèrement sa bouche pour lâcher un petit sourire. Il est sur qu’elle comprendra. |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Ven 19 Avr 2013 - 20:01 | |
| Je laissais échapper un petit rire, s'apparentant à un râle, que seules les femmes de la haute société maîtrisaient. C'est d'une sensualité explosive et je me plaisais à jouer avec le sens de ce pauvre homme qui ne comprenait sans doute pas où il était tombé. Mon antre obscure croquait mais ne rendait jamais ceux qu'elle avait avalé. Je parle de mon bureau bien entendu. Je m'enfonçais dans mon fauteuil en cuir en posant mes jambes croisées sur le table, arrachant à ma cigarette les dernières bouffées de sa courte existence. J'attendais avec impatience la réaction de cet homme, s'il allait ou non marcher dans mon jeu. Sa réponse ne se fit pas attendre. « vous avez un style…très spécial. » Cette fois c'en était trop et je ne pus me retenir de rire. Je ne m'attendais absolument pas à cette réponse. Moi qui pensait que mon poulet était à point et bien juteux, tout mon système de séduction semblait tomber à plat. Je me repassais plusieurs fois cette réponse dans mon petit crâne, en riant plusieurs fois seule, de façon très prononcée. Les effets des drogues remontaient doucement vers mon crâne, à cause du manque d'aération de la pièce. Je me levais soudainement et j'ouvris tous les stores et les fenêtres. Une grande lumière perça et m'éclaira toute entière. J'avais l'impression que la lumière s'infiltrait dans mon corps en transperçant mes pupilles. Je me courbais très légèrement vers l'arrière. Pendant quelques secondes, je m'imaginais dotée d'ailes. Mais elles brûlèrent et partirent en fumée très rapidement, lorsque je me souvins de la présence de cet homme dans mon bureau. Ou tout simplement lorsque mon identité me revint en mémoire. J'avais raté sa dernière phrase, il me semblait que cela parlait de lapin et de boule de feu, mais je n'en étais pas tout à fait sûre. Je fis volte-face. Ce retour brutal à la réalité me faisait froncer les sourcils. Je devais continuer à jouer mais l'envie était peu présente. Je posais mes deux mains sur mon bureau, en gardant mes deux bras tendus, me cambrant vers l'avant afin de mettre mon décolleté en avant, tout en gardant une pose sévère. « Je suppose que "monsieur je fais traverser les routes aux enfants" n'est pas venu ici pour regarder mes fesses... -je les remuais doucement en lâchant ces mots- Je ne suis pas une idiote. De quoi suis-je suspectée ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Sam 20 Avr 2013 - 0:31 | |
| Cette fille était vraiment très étrange, étrange mais attirante. En vérité, Kip ressent des choses très bizarres, elle l’attire, mais en même le repousse, il ne sait pas quoi penser d’elle. Il est persuadé que c’est ce qu’elle veut : qu’il soit perdu. Ayant fait comprendre qu’il avait pigé tout son petit manège, elle remonta les stores du bureau. Comme pour signifier que maintenant, c’est une discussion professionnelle, froide, qui ne laissera place à aucune divagation. En tout cas, c’est comme ça qu’il voit ce geste. Kip est le genre d’homme qui interprète tout et qui n’oublie rien. Enfin, n’oublie rien, à part s’il a subi un traumatisme (ce qui est le cas de Kip) qu’il est devenu amnésique. C’est un comble quand même, avoir une mémoire sur-développé et ne pas être capable de se souvenir de vie passée ? Le jeune policier est un comble à lui tout seul, contradictoire et impulsif. Il la suivait du regard, la voyait agir et se disait qu’elle était folle, mais non moins énigmatique. Elle se postait derrière son bureau de manière à ce qu’il ait une vue plongeante sur son décolleté. Mais après un bref coup d’œil (car il est humain), son regard remonte vers le visage de la jeune femme, il ne veut pas penser à autre chose, il doit être pro’ ! « Je suppose que "monsieur je fais traverser les routes aux enfants" n'est pas venu ici pour regarder mes fesses... Je ne suis pas une idiote. De quoi suis-je suspectée ? » dit-elle tout en remuant ses fesses au moment convenu. Ce geste fit d’ailleurs très légèrement sourire le policier qui tentait de rester le plus sérieux possible malgré la situation. « hum…et bien, disons que…j’ai eu vent de certaines rumeurs selon lesquelles vous auriez des habitudes d’écrivains, un peu comme Verlaine. Et je suis sur que pour cela vous avez besoin de produits pas très légaux, je me trompe ? » dit-il tout en avançant vers le bureau de la jeune femme. Il resta planté à environ deux mètres d’elle, chacun d’un côté du meuble. Il faisait référence au fait que les écrivains se droguaient autrefois (et sûrement encore maintenant). Enfin, elle était éditrice, donc ça se tient quelque part. Donc il vient de lui demander si elle se drogue, tout simplement. |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Sam 20 Avr 2013 - 2:44 | |
| J'attendis pendant quelques secondes sa réaction. Ce n'est pas de la peur, mais l'attente créait une pression sur mon cœur. La drogue peut s'apparenter à de gigantesques montagnes russes. Au début de notre entretien, j'étais au sommet, orgiaque et sublime. Maintenant je suis perdue dans l'entre-deux, le corps encore secoué par les émotions passées, mais la peur de la remontée qui s'insinue en moi, maladive et pressante. Je sentais dans son regard qu'il voyait clair dans mon jeu, il n'avait pas l'air idiot, ce bonhomme. J'avais plus d'un tour dans mon sac, cependant, je ne savais quand les sortir. Peut-être que le bon moment n'arrivera jamais. Je me contentais de serrer les poings, en plantant mon regard dans le sien. Je contenais très fort l'envie de passer une main rageuse sur les piles de feuilles de mon bureau et de les envoyer valser au loin, pourquoi pas par la plus proche fenêtre. La présence de cet homme durant ma petite descente me mit des plus mal à l'aise. Je suis plus bipolaire qu'un ours polaire sous l'emprise de mes paradis et je devais rester la plus constante possible face au représentant de l'ordre. Seulement, le courage et la force me manquaient. Je ne pouvais pas garder une attitude constante, non, je ne le pouvais pas. Je repris ma prestance d'éditrice digne de ce nom, face à ses accusations. « hum…et bien, disons que…j’ai eu vent de certaines rumeurs selon lesquelles vous auriez des habitudes d’écrivains, un peu comme Verlaine. Et je suis sur que pour cela vous avez besoin de produits pas très légaux, je me trompe ? » Mes dents grincèrent. Il savait y faire, le bougre. Il jouait sur mon terrain pour mieux m'atteindre, celui de la littérature. Pour toucher du doigt le cœur d'un être humain, il faut tout d'abord cerner ses passions. L'une des miennes était évidente. Cette technique était sûrement efficace sur ceux qui l'ignorent, mais on ne joue pas à ça avec moi. Je pris un air narquois. « Oh, je ne savais pas qu'on vous donnait une telle instruction dans votre... Hm. Il me semble étrange qu'une civile doive vous enseigner les règles de la police mais j'ai entendu dire que sans preuves... » Je m'arrêtais là. Non pas pour laisser un suspense théâtral, non. Devant mes yeux, tout devint blanc. Des points de toutes les couleurs s'invitèrent devant mes rétines. Je vacillais sans m'en rendre compte. Ma tête était lourde, si lourde... Mon cœur battait la chamade. Dans un éclair de conscience, je me raccrochais au coin de mon bureau. Mes dents grincèrent une fois de plus. Pas maintenant. Non pas maintenant. J'avais, fort heureusement, prévu une parade. Je sortis de mon tiroir un petit flacon, duquel j'extrayais des petits comprimés. Des bonbons évidemment. « C'est mon cœur, vous comprenez. » Je fis des grands et beaux yeux de biche essayant de courir loin du chasseur. Il n'allait sans doute pas me prendre en pitié, mais je savais que son côté humain reprendrait le dessus. |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Sam 20 Avr 2013 - 10:49 | |
| « Oh, je ne savais pas qu'on vous donnait une telle instruction dans votre... Hm. Il me semble étrange qu'une civile doive vous enseigner les règles de la police mais j'ai entendu dire que sans preuves... » elle ne termina pas sa phrase. Elle semblait de plus en plus mal à mesure que les secondes filaient. Il préférait ne pas y faire attention, il est persuadé que c’est une technique pour détourner son attention. Mais son esprit d’ancien géologue qui a connut la guerre refait surface. Des souvenirs reviennent, il voit défiler devant ses yeux des images, des images qu’il avait oublié. Du sable, beaucoup de sable, il ne voit que ça, ça ne fait aucun doute sur ce qu’il est en train de voir. Il entend du bruit, des bruits de balle, il voit du sang, et puis plus rien. Le noir total. Il sait à quoi ça correspond, c’est lorsqu’il est tombé dans le coma. En sortant, il faudra qu’il appelle Jo’. Son père est mort en même temps que Kip est tombé dans le coma, mais il ne se souvenait plus de ce qui s’était passé. Mais maintenant c’est beaucoup plus claires, même s’il reste pas mal de zones d’ombre. Lorsqu’il revient à la réalité, elle prend un flacon et avale quelques trucs qui semblent plus proches du bonbon que du médicament, mais il n’en tient pas compte. « C'est mon cœur, vous comprenez. » oui il comprend, enfin non. Il est sur qu’elle n’a rien du tout, qu’elle se moque de lui, mais il s’en fiche, il n’en tient pas compte. « ça va ? Vous voulez pas qu’on ouvre une fenêtre ? » dit-il en se dirigeant vers la fenêtre. Il n’attendit pas sa réponse, il avait besoin d’air frais. L’air enfumé de la pièce le rendait mal à l’aise, de ce fait, il était encore plus sujet à se souvenir de sa vie passé qu’il avait oubliée. Dans d’autres circonstances, il aurait aimé se souvenir, mais pas là, ce n’est pas le moment. Il doit être sérieux, professionnel, et ne pas s’affaiblir. « asseyez-vous, je ne veux pas que vous vous évanouissiez. » dit-il en lui lançant un sourire. Disons qu’après ce ne serait pas très pratique pour lui parler. |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Dim 21 Avr 2013 - 15:51 | |
| Je fis une légère grimace. Ma technique de pitié semblait l'avoir peu affecté, pourtant elle marchait souvent. Il n'a pas l'air aussi idiot que dans mon imagination. Je m'étalais dans mon fauteuil en cuir. J'avais tout fait pour retarder la conversation décisive, mais maintenant qu'il l'avait commencée, il était trop tard pour reculer, mais si cela me contrariait au plus haut point. Je croisais les jambes en passant une main dans mes cheveux. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Fini le petit jeu de séduction, j'aurais du me douter que je ne me trouvais pas dans Basic Instinct, pourtant la drogue avait réussi à me le faire croire pour quelques minutes... Quoiqu'il en soit, je ne m'intéressais guère à ce qu'il pouvait penser de moi. Je ne le craignais pas. Au combat mental, j'étais persuadée d'avoir plusieurs longueurs d'avance sur lui. D'autant plus, lorsque je jouais mon petit jeu, j'avais eu tout le loisir d'observer son visage se crisper, ses yeux s'embrumer. Peut-être était-il aussi raide que moi, notre petit ami policier. Ou alors complètement timbré. Il se dirigea vers la fenêtre pour l'ouvrir. L'air frais qui se fraya un chemin dans la pièce me donna plusieurs frissons. J'avais pris soin de retirer mes chaussures sous mon bureau. Je détestais ces morceaux de tissus qui s'accrochent, qui collent pour finalement sentir mauvais. Je préfère quand mes pas sont libres et légers. L'air qui les chatouilla me fit un bien fou et me détendit. Je me retournais vers mon cher ami policier, lui faisant un petit signe de tête pour qu'il aille s'asseoir. Tout va bien maintenant, je vous remercie de votre sollicitude. Mais continuons je vous prie, cela m'ennuierait de vous faire perdre votre temps, vous devez avoir tellement de contraventions à distribuer... Je n'avais pas peur de jouer avec le feu. Nous étions deux animaux rendus à leurs instincts et leurs méfiances primaires, je ne devais pas avoir peur de lui montrer qui était le dominant dans cette pièce. Ce n'est pas parce que je suis une femme que je dois me laisser écraser par le beau monsieur en uniforme. Nous parlions donc de preuves... Ou au moins, avez vous des éléments qui justifieraient vos suspicions ? Pour l'amadouer, j'appelais ma secrétaire en lui demandant de nous apporter deux cafés noirs. Un sourire narquois se dessina sur mon visage. J'attendais sa réponse, car j'étais sûre qu'il n'avait rien. |
| | | Invité | Sujet: Re: on danse le nazi rock (kip) Dim 21 Avr 2013 - 17:54 | |
| « Tout va bien maintenant, je vous remercie de votre sollicitude. Mais continuons je vous prie, cela m'ennuierait de vous faire perdre votre temps, vous devez avoir tellement de contraventions à distribuer... » fini le petit jeu de séduction pas forcément très légal, mais très spécial, c’est le cas de le dire. A vrai dire Kip aimait bien se faire draguer par les femmes, même si une partie ne faisait cela que parce qu’il est policier, mais il s’en fichait. Disons qu’habituellement il rentre dans leur jeu, fait comme-ci il allait oublier leur petite amende, fini par coucher avec elle, mais finalement reste très pro’ et ne leur fait pas de faveur. Là c’est différent, le jeu auquel ils jouaient tous les deux au début lui faisait peur. Même s’il se doutait que si elle le draguait c’était uniquement pour lui faire oublier la raison de sa venu, lui était fasciné. ‘habitude il ne l’est pas, là, ça le déstabilise, alors il préfère paraître peut être un peu froid plutôt que de franchir un point de non retour. Elle croit vraiment qu’il a des contraventions à distribuer ? Il n’est pas resté longtemps à la circulation. Son chef a vite remarqué que ce n’était pas un petit larbin comme les autres, il est doué et fait pour être policier. C’est pourquoi, une semaine à peine après être rentré dans la police et avoir été à la circulation, on le fit muter dans un service à la hauteur de son talent. Et de ses espérances aussi, s’il était resté plus longtemps à distribuer des pvs et compagnie, il aurait démissionné. Lui il veut de l’action, du danger, de l’interdit (ce qui peut paraître bizarre pour un policier), un truc qui s’appelle l’adrénaline. C’st sa drogue à lui, sans ça, il ne vit plus ! « vous croyez vraiment qu’un mec qui distribue les contraventions serait venu vous voir ? Je suis un peu plus que ça ! » il ne se laisse pas abattre loin de là. Il sait qu’elle veut le mettre ko, mais il est du genre coriace. Alors s’il finira peut être par craquer, ce n’est pas pour tout de suite. « Nous parlions donc de preuves... Ou au moins, avez vous des éléments qui justifieraient vos suspicions ? » des preuves, toujours des preuves. C’est avec ça que marche la police. Sans preuve, on ne peut rien faire. Même si tout le monde est au courant d’une chose, s’il n’y a aucune preuve, ça n’avancera pas. « disons que depuis tout à l’heure je pense avoir recueilli des éléments assez convaincant. » il est clair, pour lui, qu’elle n’est pas dans son état normal ou alors elle est folle, c’est au choix. Mais Kip préfère la première solution, plus avantageuse pour lui. |
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