Why do you care so much ? ◊ Cameron & Charlie.

Charlie était venue tôt à la boutique, une ou deux heures qu’elle ouvre, elle prépara des gâteaux comme d’habitude, fit du ménage rapidement. Elle tenait à faire que sa boutique soit irréprochable, mais elle pensait tellement à cette boutique qu’elle s’oublier par fois, elle oublier de manger par moment, ses trajets une fois par semaine de Bowen à Sydney n’était pas de tout repos non plus, elle ne dormait presque plus. Elle ouvrit un peu en avance quand elle vit des gens qui attendaient, elle les servit car ses employés n’étaient pas encore arrivés. Quelques heures plus tard, elle prit un plateau avec un café et un muffin pour l’amener à son cher voisin. Elle regarda par la vitrine mais il n’était pas là, elle ouvrit quand même la porte et alla poser le plateau sur le comptoir, laissant un mot. «  Tu bosses pas beaucoup dis donc. Cadeau.  Par contre je compte tout ce que tu me dois, et à la fin de l’année du me payera, ça risque d’être très cher. ;)Ch². » Et elle repartit dans sa boutique, c’était plus calme qu’avant, les gens appréciés ses pâtisseries, ses cafés et c’était une bonne chose. La matinée passa très rapidement, et la boutique fermé pour que tout le monde puisse manger, tout le monde était partie et il ne restait plus que Charlie dans la boutique, elle s’asseye a une table et posa sa tête entre ses bras , elle ne se sentait pas vraiment en forme aujourd’hui, elle releva la tête quand elle entendit quelqu’un frapper à la porte, et c’était cameron son voisin, elle alla lui ouvrir la porte . « J’espère que tu es la pour remercier la voisine la plus génial du monde, de te nourrir !  » ajouta-elle avec un grand sourire. Ils se taquinaient beaucoup mais s'apprécié tout autant ou du moins Charlie l’appréciait beaucoup il fallait espérer que lui aussi. Et puis parler avec Cameron par moment cela lui changé les esprits.  Elle alla s’installer à la même table qu’avant. « Alors comment ça va se matin ? Tu n’as bousculé personne ? tu ne t’es pas comporter comme un goujat avec une mamie j’espère. » ajouta-elle encore une fois en souriant.

Comme tous les matins, le jeune homme prépare l'installation de sa boutique. Il range les vinyles correctement, il en sort d'autres de la réserve, s'inquiète de ses commandes qui n'arrivent pas. Une routine qu'il apprécie particulièrement. Il adore être entouré de ces vieux disques. Bien sur, il a également un ipod mais il trouve le son tellement plus pur à partir d'une platine. Les compacts disques ou CD, très peu pour lui. Alors qu'il remonte de la réserve, un carton rempli de vinyles sous les bras il trouve un plateau sur le comptoir. Cameron a la mauvaise habitude de laisser sa porte ouverte lorsqu'il est dans le magasin, du coup sa voisine peut entrer n'importe quand, même lorsqu'il est au sous sol. Il dépose sa caisse sur le sol et lit le petit mot qu'elle lui a laissé. Il sourit. Il va devoir la payé ? Très bien. Un sourire carnassier s'étale sur son visage. Ce n'est pas à un payement ordinaire auquel il pense. Il croque dans le muffin avant de récupérer son carton. Tout en avalant le délicieux muffin de Charlie, le brun range les vinyles qu'il a sélectionné. Au bout de quelques minutes son regard se tourne vers la grosse pendule noire, 8h58. La boutique ouvre officiellement dans deux minutes. Il fouille rapidement dans les caisses pour trouver un vinyle. Il attrape un classique, celui des Beatles qu'il dépose sur sa platine. Un magasin de vinyle sans musique, ça serait un comble. Doucement les clients passèrent. Tranquillement la matinée se déroule. A 12h30, le jeune homme se lève. Le dernier client sort de la boutique et le jeune homme en profite pour fermer. Tout naturellement il traverse la rue et entre dans la boulangerie de Charlie, elle aussi fermé pour l'heure du déjeuner. Il frappe à la porte. Lorsqu'elle lui ouvre, il trouve son teint plus pâle que d'habitude. Elle ne semble pas au meilleur de sa forme, pourtant elle ne dit rien. "Heureusement que tu es là rouquine, sinon je mourrais de faim" dit-il en s'installant lui aussi à la table. Lorsque la demoiselle lui rappelle l'épisode de la grand-même, Ron émet un petit rire. "Il n'y a pas de grand-mère qui viennent chez moi, que des jeunes branchés. Aucun risque." dit-il fièrement. C'est vrai que la brun n'avait encore jamais eu l’occasion de voir une petite mamie dans son magasin. Dommage. "Matinée tranquille. Et toi, comment tu te sens ?" demande-t-il un peu inquiet. Il essaye de ne rien faire paraitre. Il sait qu'elle aime pas trop qu'on s'inquiète pour elle. Mais c'est plus fort que lui, elle est pâle et lui, ça l'angoisse un peu.

La matinée avait été remplis de clients, y avait ses habitués qui venaient toujours aux même heures, et puis ceux qui venaient pour se faire des petits plaisirs avec des efforts, ou qui ont besoins de réconforts, en plus de ça charlie les conseil. Elle veut paraitre comme quelqu’un à l’écoute et généreuse, ce qu’elle est même si par moment elle n’a pas forcément la tête à ça. Le pire ce sont les personnes âgées qui racontent leurs vies. Et par moment elle avait besoin de pause, c’était pour cette raison qu’elle allait dans la boutique de cameron, ou alors faire vite un petit tour en ville.
Le midi elle fermé et était tranquillement posée dans sa boutique, et cameron vint la voir, elle lui fit une petit blague, comme quoi il serait mort de faim sans elle, et il acquiesça ce qui la fit rire. Elle lui fit un petit rappel d’une de leurs rencontres, et c’était ici même quand il vint ennuyer charlie et qu’une vieille femme lui a dit de faire la queue. Après elle avait marmonné un truc à propos du fait que les jeunes sont de moins en moins respectueux. Et il ajouta qu’il n’y avait pas de vieilles dans son magasin, et oui c’était logique, que des jeunes branchés, et elle sourit. « Des hipsters, qui pensent savoir ce qu’est l’esprit rétro alors qu’ils sont à coté de la plaque. Et puis certains jeunes branchés ne savent pas qui sont les beatles, The smiths, ou même stevie wonder. Alors que mes petites vieilles c’était leurs anciennes groupies ! » ajouta-elle en riant. Elle venait de s’imaginer les grands-mères en train de crier après un chanteur, en mode fan. Il lui dit alors que sa matinée avait été tranquille et il lui demanda comme ça aller. Elle haussa les épaules. « ca va … je pense. On va dire que je suis sous caféine depuis quelques jours maintenant, alors bon. Et puis demain j’ai un rendez vous à Sydney, je dois revenir dans l’après midi. C'est-à-dire que je vais passé plus de temps dans l’avion qu’ici. Oh et puis faut que j’essaye de faire un nouveau gateau. Bref. Voilà tu connais mon emploi du temps. Donc demain, et après demain tu n’auras pas une sublime rousse pour t’apporter ton café. C’est con . » Et elle lui sourit, elle se sentit tremblé légèrement, mais cela devenait une habitude pour elle maintenant car elle était comme ça depuis au moins une semaine, et ne voyait pas qu’elle devenait de plus en plus blanche. Donc pour cacher ses tremblements elle tapota ses doigts sur la table. « Tu veux quelques choses  à manger à boire ? »

Contrairement à Charlie sa matinée à lui avait été plutôt calme. Oui, il savait qu'elle avait eu du boulot ce matin, il avait pas mal regarder par la fenêtre ces dernières heures. Il pensait croiser un regard de la rousse et lui faire une grimace, pour la faire rire mais il n'avait pas eu cette chance. Et comme il n'avait pas pu l'embêter ce matin, il fallait bien qu'il se rattrape. Elle avait eu une très bonne idée en fermant sa boutique pour toute la pause du déjeuner. Il avait deux fois plus de temps pour la taquiner et être avec elle. Enfin, aujourd'hui il la taquinerait gentillement. Son teint pâle l'inquiète beaucoup. Ron rit en entendant la description de ces clients que Charlie peint. Elle n'a pas tout à fait tord. Certains sont tellement peu crédible. "J'aimerais tellement voir les mamies se dandiner, leur canne dans une main, sur les Rolling Stones ou les Bee Gees." dit-il en explosant de rire face à cette image. On oublie toujours que les mamies ne sont pas venu au monde vieille et qu'elles aussi ont eu une jeunesse. Rapidement le brun calme son rire et se concentre sur les paroles de Charlie. Elle semble réellement épuisée. Et le programme qu'elle lui annonce ne va rien arranger. Il n'est pas sur qu'elle termine correctement la semaine avec un emploie du temps pareil. Il voudrait lui dire d'arrêter, de penser à elle, de se reposer mais il ne le fait pas. Premièrement elle l'enverrait bouler, ce ne sont pas ses affaires. Deuxièmement, il n'a pas assez d'importance dans sa vie (celui lui) pour lui dire quoi faire. Pourtant il aimerait. Vraiment. Elle tremble. Elle tente de le cacher mais Cameron le remarque. Il se lève. "Laisse, je connais ta boutique par coeur tu sais" fait-il en souriant. Il passe derrière le comptoir. "Je prend ta place ce midi, tu veux quoi ? Je suis à ton service" continue-t-il en riant légèrement. Stratagème pour qu'elle reste assise et se repose le temps de sa pause. Durant la prochaine heure, la rousse ne ferait rien, parole de Ron. Parce que s'il ne pouvait pas lui dire clairement qu'elle a besoin de repos, il lui ferait prendre qu'elle le veuille ou non. Au moins pour quelques minutes.

Ils se taquinaient beaucoup ses deux là. Mais c'était ça le plus drôle. Ils parlaient des clients de Cameron, charlie dit qu'il sagissait pour la plupart de gens qui pensent que la musique n'existe que depuis 10 ans, pourtant c'était avant que la musique était le mieux, enfin c'était l'avis de Charlie, même si cela ne l'empeche pas d'avoir aussi des coups de coeurs actuelles. Et puis elle ajouta que c'était ses clientes qui avaient le plus de gouts en musique, car au moins elles savaient qui était les beatles et autre car elles étaient fans d'eux, et puis Cameron ajouta qu'il aimerait les voir se dandiner sur du Rolling Stone et sur les Bee gees, elle sourit en pensant à ça. "Un jour je ferais une soirée ici. Mais on fera le thème rétro et on mettra que des vieilles musiques et là tu les verras tes mamies!" Elle avait toujours rêvée de ça de faire une soirée dans son magasin, en plus la boutique était grande alors cela serait parfait, mais il lui fallait quelques choses de nouveaux et là elle n'avait rien. Elle se mit à trembler, elle essaye de la camouffler, mais ce n'était pas simple, elle demanda à Cameron s'il voulait manger un truc, et ce fut lui qui se leve, il ajouta qu'il connaissait déjà la boutique par coeur, et ce n'était pas faux, elle sourit, et puis lui demanda ce qu'elle voulait, il était à son service, et elle sourit, elle se leva, et puis arriva vers le comptoir pour être en face de lui. "Je vais faire la cliente relou." Elle baissa les yeux au sol et puis regarda la vitrine, elle regarda pendant bien deux minutes "Hum... mettez moi un cupcake au sirop d'érable et bière.... Oh non, le muffin à l'air bon... Oh et puis non un croissant... Roh... Et si .. je vous veux vous?" elle le regarda dans les yeux avant d'éclater de rire. "Sérieusement, on me drague comme ça maintenant...sinon prends moi ça et un café. s'il te plait." elle montra du doigt un cupcake, et puis elle revint s'asseoir à sa place , elle bailla, et regarda son téléphone avant de chercher Cameron du regard. "Tu vas casser ma machine tellement tu es doux et adroit!" ajouta-elle en riant. Encore une fois elle le taquinait et cela la faisait toujours autant rire.

Le jeune homme émet un petit rire face à la proposition de Charlie. Faire une soirée à thème dans sa boulangerie pour voir les petites mamies se déhancher. Rien que de l'imaginer, il en riait déjà. Gosh, que ça serait drôle. "Promis si tu fais ça, je fournis la musique !" dit-il très enthousiaste. Maintenant qu'elle lui avait mis cette idée en tête, il avait incroyablement envie qu'elle se réalise. Mais pas tout de suite. Pour le bien être de Charlie. Ron n'est pas aveugle. Il sait reconnaitre une personne fatiguée. Il sait voir un teint blafard. Et c'est le cas de la belle rousse à ce moment précis. Tous ses aller-retour entre Bowen et Sydney, son café et ses vidéos l'épuisent. Elle est peut-être une battante, pleine d'énergie, son corps ne peut pas toujours suivre. Bien sur, il ne dit rien. Sinon il l'obligerait à rester à Bowen, allongée dans un lit, à ne pas bouger le temps qu'elle se sente mieux. Il savait que s'il lui proposait ce programme, elle le tuerait sur place. Alors pour l’empêcher de trop dépenser d'énergie il s'était levé à sa place, se glissant derrière le comptoir. C'est bien la seule chose qu'il peut faire, sans risquer de se faire engueuler. Charlie sourit face à cette initiative. Un bon point. Elle s'installe à son tour au comptoir. Alors qu'elle joue à la cliente indécise, Ron pose son coude sur le comptoir et dépose son menton dans le creux de sa main. Il la regarde. Il attend qu'elle termine. Leurs regards se croisent, ils explosent de rire tous les deux. "Sérieusement, il y a des types qui te disent des choses comme ça ? Les ringards." se moque-t-il. Il ne comprendra jamais les garçons qui sortent des phrases toutes faite pour draguer. C'est tellement impersonnel ! "A vos ordres mon capitaine" répond-t-il lorsqu'elle lui dit enfin ce qu'elle veut. Il dépose le cupcake sur le plateau. Il sort un cheesecake pour lui. Il attrape deux tasses puis il se tourne vers la machine à café. Bon c'est maintenant que ça se complique. Ron ne sait pas se servir d'une telle machine. La sienne est tellement vieille. Il n'y a qu'un bouton on/off. Après l'avoir observé durant de longues secondes il se lance. Il appuie doucement sur les boutons, de peur de faire une bêtise. Il ne serait pas vraiment un bon serveur. Et Charlie qui le taquine. Il se retourne. "C'est tout moi. Doux et adroit. Je sais prendre soin des femmes." termine-t-il en lui faisant un clin d'oeil. Il récupère les deux cafés qu'il espère avoir réussit. Il pose les tasses sur le plateau et apporte le tout sur la table. "Voila pour toi, rouquine." dit-il avec un sourire.

Charlie et Cameron commencèrent à parler d’une fête à thème comme rétro, ou les années soixantes, des années qu’aucun des deux n’avaient vécu directement mais plus par procuration avec les musiques, les vidéos, les vêtements. Charlie aimait beaucoup cette période du siècle.  Et puis c’était sure que cela risquerait d’être drôle de voire des vieilles femmes se déhancher sur du Beatles, des Rollings stones ou autres. Biensur Cameron ajouta que si elle faisait vraiment une fête, il devrait alors se charger de la musique. « Parce que tu crois que je comptais prendre quelqu’un d’autre que toi pour t’occuper de la musique ? » ajouta-elle en souriant. Ils avaient les mêmes gouts musicaux, et puis avec tout les vinyles qu’il avait c’était sure qu’il pourrait fournir de la bonne musique juste pour la soirée. Plus ils en parlaient et plus charlie avait envie de faire cette fête. Cameron était au petit soin de charlie, même si elle ne le remarquer pas encore, elle lui montra comment elle se faisait draguer, et il demanda si c’était vrai, elle hocha la tête. « Et puis j’ai le droit à des commentaires sur youtube genre ? « BAISEONS ENSEMBLE. » et là c’est genre encore plus terrifiant.  Est-ce que les mecs pensent que nous n’avons pas de sentiments ? Enfin moi je ne peux pas dire ce que c’est tout ça… Bref. » Charlie détestait parlait d’elle-même, du fait qu’elle n’avait jamais aimé quelqu’un, qu’elle avait eu plus de plan cul qu’autre chose parce qu’elle a peur de se mettre en danger ou de blesser quelqu’un d’autre. Elle avait dit au jeune homme ce qu’elle voulait et puis retourna à sa place, elle l’attendit, elle voyait qu’il semblait perdue avec la machine à café alors qu’il devait faire attention, puisqu’il n’était pas très adroit et doux, et il ajouta qu’il était comme ça avec les femmes, et c’est ce qui la fit sourire. « Je veux bien voir ça moi. », il revint quelques secondes plus tard avec tout sur un plateau. « Merci beaucoup monsieur » elle prit son cupcake avant de prendre une bouchée, et puis elle le regarda. « Je sais que t’essaye de prendre soin de moi là…. Mais bon tu risques d’être déçu,parce que je suis tétue, et que je suis quelqu'un d'assez solitaire au fond . » ajouta-elle en le regardant dans les yeux. « Mais… hum....merci. » Charlie qui remercié quelqu’un pour prendre soin d’elle c’était bizarre, surtout que 10 secondes avant elle disait  qu’il risquerait d’etre déçu s’il voulait prends soin d’elle, charlie déteste cela, souvent elle fait comme si de rien n’était justement pour que personne ne se préoccupe d’elle, elle prend soin d’elle depuis qu’elle a 5 ans