| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| (#36) we are the children of the great empire. (pâris) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 7/8/2013, 18:07 | |
| “ pâris+pandore ” « she claimed and more, a battle-scarred conquistador. » Qu'est-ce que j'ai pu faire ? Voilà la principale question que Pandore se pose depuis son retour d’Édimbourg. Il faut dire que la raison est simple : elle n'a pas revu Pâris depuis leur atterrissage à Bowen après cette petite excursion dont elle ne garde, pourtant, que des bons souvenirs. Elle se souvient bien sûr oui, tout particulièrement de cette nuit étrange, où ils avaient cédé, ou du moins commencé, avant de se rendre compte que leur relation unique ne méritait pas d'être gâchée par ça, par une simple envie, par ce qu'elle croit être sûrement qu'une simple attirance. Elle se souvient de ses bras chauds autour de ses épaules, de cette protection que ça lui a donné, le temps d'une nuit, de leurs mains liées. Sauf que depuis, silence radio. Il décline à chaque fois ses propositions, et Pandore n'est ni dupe ni naïve. Elle a comprit qu'il la fuit, et elle ignore un peu la raison. Quelque part, ça la blesse. Pourtant, elle sait qu'il a peut-être raison, que c'est sûrement une solution. Pour que la tentation ne surgisse pas de nouveau, que ça ne recommence pas. Mais pourtant, ce n'est pas ça qui lui manque. Mais il lui manque tout simplement. Passée dans la journée à l'hôpital sans se montrer à Pâris, la journaliste a prétendu être de la famille pour connaître son emploi du temps. À présent, il est près de vingt-et-unes heures, et elle l'attend en bas de chez lui. Elle resserre sa veste autour de ses bras. C'est qu'il ne fait pas chaud avec ce léger courant d'air... Elle sait que ce n'est peut-être pas la meilleure solution mais malheureusement.. elle n'a jusque là rien trouvé d'autre. Ne sachant pas vraiment si elle osera lui demander pourquoi est-ce qu'il s'est soudainement éloigné, elle veut au moins le voir. Juste le voir. Ré-entendre sa voix. Croiser son regard. Ça lui suffira. Enfin, elle espère. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 9/8/2013, 01:21 | |
| pandore et pâris.
+ we are the children of the great empire. 20h50. L'heure à laquelle je quittais habituellement l'hôpital de Bowen. Épuise. A cet instant-ci, je ne rêvais que de l'instant où je me jetterai dans mon lit. La journée avait encore été très longue, entre les prises de tête avec mes supérieurs et les patients qui avaient été peu commodes aujourd'hui, j'étais littéralement à bout de nerfs. Je n'avais la tête à rien en ce moment. Spencer venait de m'apprendre qu'elle était de nouveau malade et mon inquiétude ne cessait de grandir au fil des jours. Je mis le contact afin de démarrer ma voiture, espérant rentrer le plus vite possible enfin essayer d'oublier cette journée de travail. Roulant à une vitesse peu civilisée, il me fallut moins de cinq minutes avant de rejoindre le bâtiment dans lequel j'habitais. Je me garai rapidement sur le petit parking, marchant alors jusque la porte blindée se trouvant à quelques mètres de là. Rapidement, je pus deviner une silhouette se dessiner dans l'ombre.. puis, au fur et à mesure que j'avançais, cette silhouette se précisa un peu plus, jusqu'au moment où je pus mettre un nom sur cette femme à la chevelure blonde. C'était Pandore. Merde, ça n'aurait pas du se passer comme ça. Mais elle était belle et bien là, m'attendant devant le bâtiment. Une boule à la gorge, je tentais de me reprendre, réfléchissant à ce que je pourrais bien lui dire. J'avais été un peu distant ces derniers temps avec elle ; on ne s'était pas revu depuis le voyage à Édimbourg. Je faisais en sorte d'éviter de la croiser, je ne répondais pas aux messages qu'elle m'envoyait, feignant d'être trop pris par le boulot. Mais à vrai dire, c'était une toute autre histoire.. Nous nous étions évidemment très rapprochés lors de cette nuit en Ecosse, et forcément, ça avait le don de me troubler. J'avais peur que notre relation si spéciale se réduise en miettes à cause de ce qui pourrait être une stupide erreur. Je me refusais de trop m'attacher, mais cette fois-ci, c'était visiblement trop tard. Pandore me manquait. Et quelque part, je culpabilisais de ce manque. Je n'en avais pas le droit. Absolument pas. Alors, la seule solution que j'avais trouvée -bien qu'elle me rongeait- était celle du "je joue au mort". J'avais été idiot de croire qu'elle ne se rendrait compte de rien. « Pandore.. Qu'est-ce que tu fais là ? » finis-je par lui dire, maintenant à quelques centimètres d'elle. Quelle question idiote, tu allais te foutre tout seul en plein vif du sujet. Je me mordillais la lèvre discrètement, alors que mes yeux se posèrent sur les siens, que je connaissais maintenant par cœur. « T-tu veux monter ? » lui murmurai-je, alors que je me rendais compte que je prenais de nouveau un risque. Un très gros risque. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 9/8/2013, 18:05 | |
| Une erreur. C'est peut-être une erreur de venir là, de brusquer les choses, mais elle supporte mal cet éloignement soudain, après tant de proximité entre eux. Et ça la trouble, la petite Pandore. Ça la trouble, parce qu'elle ne comprend pas pourquoi, et qu'elle veut comprendre, même si c'est pour se prendre une claque dans la figure, même si c'est pour entendre que c'est de sa faute. Alors elle l'attend là, en bas de chez lui, comme une harceleuse. Et s'il le prenait mal ? Soudainement rongée par le doute et l'angoisse, elle voit alors une silhouette s'avancer. Elle sait que c'est lui. Son coeur se met soudainement à devenir irrégulier. Qu'est-ce que tu fous là ? Elle tourne la tête, observant les alentours. Une échappatoire, peut-être ? Non, maintenant il va falloir assumer et aller jusqu'au bout. Il semble surpris de la voir ici. Normal, en même temps. « Pandore.. Qu'est-ce que tu fais là ? » Elle rive ses yeux bleus sur les siens. Est-ce qu'il est sérieux ? Ce qu'elle fait là ? Elle aimerait lui répondre quelque chose d'ironique du genre « ben je viens jouer au tarot » mais craignant de se montrer trop sèche, elle s'en retient de justesse. « Je venais voir un peu comment tu allais, vu que visiblement, par téléphone, c'est un peu dur. » Elle ne peut pas s'empêcher d'y mettre un minimum de rancoeur, réellement blessée d'être ainsi mise à l'écart, sans même avoir eu droit à une explication. « T-tu veux monter ? » Elle le dévisage, croisant les bras devant elle. « Non. » lâche-t-elle alors dans un premier temps en le fixant toujours, pour quêter sa réaction. Il semble presque avoir dit ça contre son gré, et c'est encore plus dérangeant peut-être. Elle fait un pas en avant. « Non, Pâris, parce que c'est ton éducation qui me propose ça, et pas toi. Je ne monterai pas si c'est pas réellement toi qui le souhaite. » réplique-t-elle, d'une voix plus basse. Frissonnant au passage d'un vent frais, elle détourne le regard, se demandant si elle est en train de briser toute leur relation, leur amitié, cette complicité surréaliste. Peut-être devrait-elle juste se taire ? Ne pas chercher absolument à savoir, à comprendre ? |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 9/8/2013, 22:00 | |
| pandore et pâris.
+ we are the children of the great empire. J'avais été loin de m'imaginer qu'elle serait là, à m'attendre. Seule, en bas de mon appartement. A vrai dire, je m'étais attendu à tout, sauf à ça. Peut-être parce-que j'avais toujours un gros doute quant à la vraie nature de notre relation. Je m'étais approché doucement d'elle, appréhendant ce que j'allais devoir lui dire dans quelques instants. Elle allait me trouver complètement stupide d'être troublé par l'attachement que j'avais pour elle. A vrai dire, le vrai hic dans l'histoire, c'était que j'avais peur de me laisser submerger par mes sentiments. Ça serait prendre le risque de gâcher cette complicité unique qu'on avait, cette amitié si particulière qui me tenait tant à cœur. Et ça, il en était hors de question. « Je venais voir un peu comment tu allais, vu que visiblement, par téléphone, c'est un peu dur. » Bam, c'était dit et ça me tombait forcément dessus. Les explications allaient être inévitables. Je pouvais sentir sa déception, facilement audible dans sa voix. « J-Je.. j'avais pas le temps. » Même moi je ne croyais pas ce que je disais. Mon ton, mes yeux semblaient me trahir. Et pourtant, c'était tout ce que j'avais trouvé. Ben oui, le mensonge, c'était toujours beaucoup plus facile comme échappatoire... « Non. » Au moins, c'était clair. Elle m'en voulait, c'était à en crever les yeux. J'ai vraiment été trop con. Parce-qu'en voulant protéger notre amitié, j'avais cru faire bien, pensant que jouer au mort était la meilleure solution. Evidemment que non. Mes yeux se baissèrent vers le sol, sentant la honte m'envahir peu à peu. « Non, Pâris, parce que c'est ton éducation qui me propose ça, et pas toi. Je ne monterai pas si c'est pas réellement toi qui le souhaite. » Je la sentis s'avancer vers moi, et mes yeux se relevèrent pour se poser sur ses prunelles turquoises. « C'est pas ce que tu crois Pandore.. » finis-je par murmurer, à mon tour. Pensait-elle vraiment que je m'étais en quelque sorte lassé d'elle, de notre relation ? Je voulais vraiment la passer un moment avec elle, et même si ça signifiait de devoir lui donner des explications, tant pis, je prenais le risque. « Si je te le propose, c'est que je le veux, vraiment. » lui dis-je, prenant un ton sincère. Mes yeux recroisèrent les siens, alors que je me rapprochai une nouvelle fois d'elle, me saisissant de sa main, l'emmenant jusqu'à la porte du bâtiment, tapant le code d'entrée. Elle n'avait plus le choix à présent. Je n'étais pas infaillible, et je ne pouvais pas non plus nier le fait qu'elle m'avait manqué. Je la guidai jusqu'à ma porte d'entrée, introduisant la clé dans la serrure. Rentrant en premier, je fermai la porte derrière elle, avant de revenir vers Pandore. « Tu veux quelque chose à boire ? » lui déclarai-je, enlevant ma veste pour la poser sur le canapé. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 10/8/2013, 01:27 | |
| Elle ne parvient pas à manquer la légère déception qu'elle éprouve, un peu comme si elle avait cru à une chimère depuis le début. Certains lui diront peut-être qu'après-tout, Pâris n'est qu'un homme imparfait comme tous ceux existants sur Terre, mais Pandore n'a pas cessé pour autant de voir en lui un doux sujet de fascination. Non, ça n'a rien changé à ça. « J-Je.. j'avais pas le temps. » Elle fronce les sourcils et le foudroie du regard. Comment ose-t-il lui sortir ce type d'excuse ? Même lui n'en semble pas convaincu en le disant; comment pourrait-elle l'être, elle ? Et puis... il lui semble que c'est là le pire des alibis. Il n'a donc rien trouvé de mieux pour ses mensonges ? Elle sent, au fond, que ce n'est pas son genre de mentir, et qu'il a peut-être simplement du mal avec la chose. Ce qui ne serait pas son cas à elle, par exemple. « C'est pas ce que tu crois Pandore.. » Elle écarquille légèrement les yeux. C'est pas ce que tu crois... avait dit Emrys, aussi. Sans répondre, elle baisse les yeux en haussant les épaules. Non, visiblement, ce n'est jamais ce qu'elle croit, mais toujours ce qu'elle pense. « Si je te le propose, c'est que je le veux, vraiment. » Pandore relève les yeux vers lui, soudainement adoucie – car faible ? – en l'observant patiemment. Elle sent la sincérité de sa voix, et ça la rassure, du moins un peu, car ça n'explique toujours pas son soudain éloignement. Il attrape alors sa main, et sans qu'elle ne trouve la force de lui résister, elle se laisse entraîner jusqu'à chez lui. Son contact lui a tant manqué qu'elle se surprend à culpabiliser de son attachement, elle détestant ça d'habitude. Il l'a fait alors entrer, et histoire de sortir de son espèce de mutisme, elle murmure : « Merci. » Sans trop savoir pourquoi. Elle observe la pièce tranquillement, avant que ses yeux bleus ne se reposent sur Pâris. « Tu veux quelque chose à boire ? » Elle hoche doucement la tête. « Oui, sers-moi ce que tu as, n'importe. » En attendant, elle retire à son tour son manteau, en le gardant dans les mains, ne sachant pas trop de toute façon combien de temps est-ce qu'elle va rester, elle ne veut pas s'imposer, après-tout, il est déjà tard. Elle passe une main dans ses cheveux, le rejoignant dans la cuisine avec un regard où, derrière la rancoeur, poigne une certaine inquiétude. « Je veux pas... m'imposer, tu dois être éreinté de ta journée. Mais je voulais juste... comprendre. Tu me manques, Pâris. » lui avoue-t-elle alors de façon directe, avec toujours cette habitude de ne pas savoir tourner autour du pot bien longtemps. La gorge légèrement nouée et l'appréhension au fond des yeux, elle laisse son regard se promener sur le mobilier, comme si c'était plus intéressant. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 10/8/2013, 15:16 | |
| pandore et pâris.
+ we are the children of the great empire. Là, devant elle, j'étais totalement démuni de mots. Désarmé. Comme à chaque fois que je posais mes yeux sur elle d'ailleurs.. sauf que là, c'était différent puisque la situation était terriblement gênante. J'avais joué au mort pendant près d'une semaine, depuis notre retour d’Édimbourg, et maintenant, je devais assumer mes actes. J'étais le fautif de l'histoire. Et pourtant, je ne me voyais absolument pas lui dire que je m'étais éloigné d'elle car j'avais peur de l'attachement que je portais pour elle. Elle me rirait au nez. Alors, j'avais décidé de m'aventurer sur un terrain qui était loin de m'être familier : le mensonge. C'était un désastre, j'étais vraiment très mauvais pour mentir.. J'avais cette insupportable impression de me faire passer pour le plus stupide des imbéciles devant elle. Je m'étais saisi de sa main, recréant pour la première fois depuis l'écosse, un contact physique avec Pandore. « Merci. » Je posais mes yeux sur elle, avant de lui demander si elle voulait boire quelque chose. « Oui, sers-moi ce que tu as, n'importe. » J'hochai la tête, ouvrant la porte du frigo, avant de soupirer légèrement. « Je suis désolé, il ne me reste que de l'eau. » Je sortis la dernière bouteille d'eau qu'il me restait pour lui en servir dans un verre. Avec le boulot qui me prenait un temps monstre, faire les courses était vraiment le cadet de mes soucis. « Tiens. » Je lui tendis le verre, évitant de poser mes yeux sur les siens. « Je veux pas... m'imposer, tu dois être éreinté de ta journée. Mais je voulais juste... comprendre. Tu me manques, Pâris. » Mon cœur manqua d'imploser dans ma poitrine. Alors.. je lui manquais ? Mes yeux ne purent s'empêcher de revenir vers les siens. « Tu ne t'imposes pas. » dis-je dans un premier temps, histoire de bien réfléchir à ce que j'allais devoir lui dire. « Y'a rien à comprendre Pandore. Toi aussi tu me manques.. beaucoup même, mais j'ai pas le choix. » Déclarai-je doucement, sentant la pression m'envahir peu à peu. Evidemment qu'elle allait se poser des questions sur mon éloignement, elle n'était pas naïve, elle était consciente que quelque chose clochait. Mes yeux scrutant son visage, je me rendais compte à présent de toute l'importance qu'elle avait prise dans ma vie. « T'aurais pas du m'attendre. » finis-je par lui dire. C'était déchirant de devoir en quelque sorte couper les ponts avec elle à cause de ma peur de m'attacher. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 11/8/2013, 14:03 | |
| « Je suis désolé, il ne me reste que de l'eau. » Elle secoue la tête, elle s'en fiche. Il pourrait lui servir du charbon qu'elle n'en aurait rien à faire, elle a accepté quelque chose à boire par politesse ou pour avoir quelque chose à quoi raccrocher ses mains qui risquent de se mettre à trembler. Pourquoi a-t-elle tellement peur ? « Tiens. » Elle esquisse un pâle sourire, l'ombre d'un rictus, rien de plus. L'inquiétude la ronge trop pour qu'elle ne sache passer au-dessus. « Merci. » Elle se mord la lèvre en attrapant le verre, enroulant ses doigts nerveusement autour. Alors qu'il semble la fuir du regard, elle décide de se jeter à l'eau. « Tu ne t'imposes pas. » Elle n'est même pas rassurée. Encore une fois, elle n'est pas certaine que ce n'est pas là l'excellente éducation du bel écossais qui parle à sa place. Ses yeux se posent de nouveau sur les siens et Pandore serait bien en peine de les détourner. Elle se mordille la lèvre, attendant la suite avec une angoisse qu'elle ne parvient même plus à cacher. Elle a peur de ce qu'il pourrait lui dire, ou lui reprocher. Parce que c'est forcément de sa faute, n'est-ce pas ? « Y'a rien à comprendre Pandore. Toi aussi tu me manques.. beaucoup même, mais j'ai pas le choix. » Le début de sa phrase fait apparaître un sourire sur ses lèvres rosées, alors qu'elle sent son coeur s'accélérer. Alors elle lui a manqué aussi ? Beaucoup ? Puis la suite de sa phrase vient "tout casser" comme on dirait. Comment ça il n'a pas le choix ? Qu'insinue-t-il par là ? Une mine incompréhensive s'affiche sur son visage. « Comm... » commence-t-elle, hésitante. Mais elle n'a pas le temps de finir. « T'aurais pas du m'attendre. » Il y a ce moment de silence, ce moment suspendu dans le temps, où il n'y a pas un mot, où son coeur rate un battement, et où elle sent la colère se mélanger à une peine acide et illégitime. Puis elle enterre la peine et s'éloigne d'un pas, s'accrochant à son verre peut-être pour ne pas le lâcher. « Comment tu peux dire ça ? » Elle lâche un soupir ironique, détournant le regard une seconde avant de le reposer sur le sien, son regard bleu le toisant avec une certaine sévérité. « Tu te fous de moi ? C'est une blague, c'est ça ? » cherche-t-elle à savoir, quand bien même sait-elle que tout ça n'a rien d'une mascarade. « Pâris, je t'accompagne jusqu'à l'autre bout du monde pour que te pousser à aller renouer avec tes parents, on rentre, et là tu me sors que je n'aurais pas dû t'attendre ? » Son ton n'est même pas monté, ça n'est pas la peine, elle est blessée. Elle regarde son verre d'eau, mais elle sait que le goût va lui paraître amer. Incapable de supporter son regard, elle le fuit, priant pour qu'il lui dise que c'est une blague. Une plaisanterie. Qu'entend-il par l'attendre ? Être attachée à lui ? Est-ce donc un crime ? |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 15/8/2013, 01:08 | |
| pandore et pâris.
+ we are the children of the great empire. « Merci. » L'atmosphère qui régnait était loin d'être chaleureuse, loin de ressembler à celle de cette nuit mouvementée, partagée dans le même lit qu'elle, dans la capitale écossaise. En même temps, à quoi avais-je pensé lorsque j'avais décidé de disparaître soudainement de sa vie ? A quoi m'étais-je attendu ? Il était évident qu'elle se serait poser des questions. Mes yeux n'avaient pas manqué de repérer cette angoisse facilement discernable sur le visage de la belle parisienne. Je me surprenais à penser qu'au fond.. c'était peut-être moi la raison de son angoisse. Et à vrai dire, je ne savais pas si je devais me sentir coupable ou flatté. Peut-être un peu des deux. Et pourtant, il n'y avait rien d'agréable à voir Pandore dans cet état. Surtout lorsqu'on était la raison de son inquiétude. La honte avait finalement pris le dessus, et dans un automatisme, je tentais de fuir son regard, préférant porter mon attention sur le verre qu'elle tenait en main. Je lui avais finalement avoué qu'elle me manquait, elle aussi. Beaucoup plus que je n'aurais pu l'imaginer. Et ça, c'était réellement flippant. « Comm... » Puis cette phrase était sortie. Presque inconsciemment. Ma raison avait finalement ressurgi, sans que je ne m'en rende compte. Et même si je ne pensais pas un mot de ce que je disais, j'avais fini par lui dire qu'elle n'aurait pas dû m'attendre. « Comment tu peux dire ça ? » Mes yeux vinrent timidement faire face aux siens un instant, avant de se détourner une seconde fois. « Tu te fous de moi ? C'est une blague, c'est ça ? » Je restai silencieux, afin de ne pas rendre la situation encore plus compliquée qu'elle ne l'était déjà. Me murant dans mon silence et dans ma gêne grandissante, je passai une nouvelle fois ma main dans mes cheveux, tentant de ne pas me laisser submergé par la situation. « Pâris, je t'accompagne jusqu'à l'autre bout du monde pour que te pousser à aller renouer avec tes parents, on rentre, et là tu me sors que je n'aurais pas dû t'attendre ? » J'étais d'un égoïsme et d'une stupidité déconcertants. Malheureusement, mes angoisses me poussaient à faire des conneries parfois aberrantes. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise.. Je te remercierai jamais assez pour l'aide que tu m'as apportée, mais.. » déclarai-je, rompant le silence dans lequel je m'étais enterré. « Mais.. on aurait peut-être jamais dû y aller. » Ça m'aurait évité de m'attacher à toi plus que prévu. Je préférais passer sous silence ces dernières pensées, bien trop effrayé par la réaction que la jolie française pourrait avoir en les entendant. Mes yeux croisèrent les siens, avec une certaine hantise, sachant évidemment que j'allais y découvrir la peine et la colère que j'avais provoquées en elle. Son ton avait suffi pour me faire comprendre que je l'avais blessée. Je m'en voulais. Terriblement. Parce-que devoir jouer au mec indifférent face à elle ne me ressemblait pas, surtout qu'au fond, j'étais loin -très loin- de l'être.
- Spoiler:
désolée pour l'attente et pour cette réponse médiocre, je suis pas très en forme, mais je compte me rattraper.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 15/8/2013, 02:22 | |
| Attendez, elle vient de lui lâcher quoi ? Qu'il lui manque ? Triste erreur, et elle le regrette déjà, car elle sent bien qu'elle va tout se prendre dessus. Il fuit son regard et s'obstine à rester silencieux, si bien qu'elle doute qu'il ne reprenne la parole à un moment. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise.. Je te remercierai jamais assez pour l'aide que tu m'as apportée, mais.. » Sa première phrase passe difficilement. Ce qu'il pourrait dire ? Plein de choses. Comme le fait que c'était bien. Ou simplement utile. Elle ne cille pas, attendant la suite, même si elle regrette de ne pas être restée loin d'ici avec ses incertitudes, car la vérité fait toujours bien plus mal que les hypothèses. « Mais.. on aurait peut-être jamais dû y aller. » Pandore reste un instant comme choquée par ses paroles. Elle ne s'y attendait... pas du tout. En effet, la peine et la colère se mêlent avec enchevêtrement, ne sachant pas qui doit dominer sur l'autre. Sa respiration plus marquée soulève sa poitrine difficilement et elle le fixe, avec presque un semblant de mépris sur le visage. « T'as raison, tiens, t'aurais dû rester ici tout seul sans jamais renouer avec tes parents. Ça aurait été mieux, faut croire. » Elle a toujours réagi comme ça. Avec une mesquinerie sarcastique, que bien des gens lui reprochent, mais c'est une façon de se défendre comme une autre, n'est-ce pas ? « Tu sais quoi..? Au fond, ça devrait même pas m'atteindre comme ça, parce que.. parce que si ce que tu veux entendre, c'est que tu n'es qu'un inconnu à mes yeux alors soit, considère ce qui te plairas. Mais... » Elle détourne les yeux, sa colère l'abandonnant l'espace d'un instant pour la laisser complètement démunie. Elle serre les dents, tordant la mâchoire pour peut-être retenir les larmes qui brillent dans ses yeux. « ... Mais tu vois Pâris, le problème entier il est là : c'est que ça m'atteint et que.. et que si c'est vraiment ce que tu penses, alors dis-le moi franchement, et je disparaîtrai. » Elle relève un regard empli d'une déception cruelle et peut-être injuste à son égard, la tension lourde dans l'air rendant l'oxygène hors de portée, et ses poumons souffrant le martyr. Elle étudie le si beau visage de l'écossais, se demandant si c'est réellement la dernière fois qu'elle le voit, tentant alors de graver chaque détail dans sa mémoire, de son regard fascinant à son sourire qu'il ne lui semble plus jamais revoir. A-t-elle gaffé ? Pourquoi réagit-il comme cela d'un seul coup, hein ? Pour leur nuit ? Ils n'ont échangé qu'un baiser, rien de plus, et il semblait à la parisienne que le reste du séjour s'était déroulée sans gêne aucune. Mais peut-être a-t-elle été aveuglée, elle aussi.
- Spoiler:
chut chut. et prends ton temps & j'espère que tu iras mieux.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 16/8/2013, 00:28 | |
| pandore et pâris.
+ we are the children of the great empire. A croire que je voulais vraiment tout gâcher. J'étais incapable de mettre des mots sur ce qu'il se passait en ce moment, sur ce comportement de lâche que je faisais découvrir à la parisienne. Je la repoussais farouchement, sous-entendant même de regretter le voyage en écosse avec elle, alors que ce n'était évidemment pas le cas. Alors mes angoisses pouvaient réellement me pousser à me rendre complètement ignoble ? Visiblement, oui. « T'as raison, tiens, t'aurais dû rester ici tout seul sans jamais renouer avec tes parents. Ça aurait été mieux, faut croire. » C'était quoi mon problème ? J'avais invité la jolie française à m'accompagner jusqu'à l'autre bout du monde, dans le but de me pousser à renouer des liens avec mes parents, et là, je lui faisais clairement comprendre que je n'aurais jamais dû lui proposer de partir avec moi. Je me demandais parfois ce qui ne tournait pas rond chez moi. Mes yeux se posèrent finalement avec une certaine hésitation sur le regard bleuté et maintenant sévère de Pandore. « Tu sais quoi..? Au fond, ça devrait même pas m'atteindre comme ça, parce que.. parce que si ce que tu veux entendre, c'est que tu n'es qu'un inconnu à mes yeux alors soit, considère ce qui te plairas. Mais... » Ma gorge se noua, ma respiration devint peu à peu irrégulière alors que mon cœur se décomposa lentement mais tout autant douloureusement sous ces paroles. Toutefois, je tentais de ne rien faire paraître, préférant rester avide d'émotions que de me montrer faible. C'était terriblement dur à supporter. L'air était étouffant, même oppressant. C'était irrespirable. « ... Mais tu vois Pâris, le problème entier il est là : c'est que ça m'atteint et que.. et que si c'est vraiment ce que tu penses, alors dis-le moi franchement, et je disparaîtrai. » La vision de la déception dans les yeux de Pandore ne faisait qu'empirer la situation. En fait, je me dégoûtais à moi-même. Un dégoût mélangé d'âpreté et d'amertume de ma propre personne. Je paniquais rien qu'à l'idée de la voir disparaître de cet appartement, de ne plus voir ses yeux d'une clarté étourdissante se poser sur les miens, non.. ce n'était même pas envisageable. Au fond, je pouvais jouer au con encore longtemps mais il était évident que Pandore comptait trop pour moi pour la laisser partir définitivement. Je restai silencieux, alors que ma respiration ne s'était toujours pas remise. Je me dirigeai vers la fenêtre de la cuisine, l'ouvrant rapidement, tentant de m'emparer de l'air frais afin de soulager ma douleur. « J-j'veux pas.. J'veux pas que tu partes. » finis-je par dire, presque dans un murmure. Elle allait me prendre pour un fou à lier, un taré qui se contre-disait sans cesse et qui n'était même pas dans la capacité de dire clairement ce qu'il voulait. Mais c'était beaucoup plus compliqué que ça ne le paraissait. « Je suis désolé. C'est moi.. je déraille complètement. » Je lâchai un soupir ironique, alors que mes yeux ne quittaient pas le ciel maintenant étoilé.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 16/8/2013, 10:47 | |
| Et il y a ce silence. Long. Interminable. Il ne répondra pas, qu'elle se dit, Pandore. Il se détourne même et va ouvrir la fenêtre. Pas une réponse, pas un regard, c'est plutôt clair, non ? Elle sent sa gorge se nouer davantage et ses yeux s'emplirent de larmes. Elle s'en veut d'être devenue si émotive, elle qui, il y a encore un an, n'était qu'un mur de pierre froide, qu'un miroir de glace sans expression, sans failles. La voilà là, à deux doigts de pleurer. Pleurer. Quelque chose que la De Balzac ne connait pas beaucoup, pour être franc. Mais qui arrive de plus en plus souvent, et devant de plus en plus de monde, chose qu'elle trouve clairement... honteuse. Mais elle résiste, retenant les gouttes au coin de ses yeux noyés dans le désespoir. « J-j'veux pas.. J'veux pas que tu partes. » Elle est tellement surprise par ses mots, s'attendant plutôt à autre chose, qu'elle ne peut retenir un sanglot de lui échapper. Elle le regarde, mais lui est entièrement dévoué à la nuit et au ciel plein d'étoiles pour voir que celles dans les prunelles de la françaises brillent de nouveau de mille feux. Timidement, elle fait un pas, puis deux. « Je suis désolé. C'est moi.. je déraille complètement. » Il ne la regarde toujours pas, et Pandore s'approche alors plus encore, posant à son tour ses yeux vers les étoiles et l'immensité du ciel, son épaule frôlant celle de Pâris lorsqu'elle se met à côté de lui, lui arrachant un léger frisson. Elle ferme les yeux en soupirant. Elle se souvient de sa main parcourant son corps à la découverte, de l'électricité qu'elle semblait déposer sur sa peau, de sa main dans la sienne, de ses lèvres chaudes contre les siennes. Elle rouvre les yeux. Tout ça, c'est fini. Pâris et Pandore, ce n'est pas ça. Et ça ne le sera jamais. Tout ce qu'elle veut garder, c'est cette fascination pour lui qui cogne encore au fond de sa poitrine. Elle ne le regarde pas non plus. « Pâris..? Explique-moi, parce que je suis.. complètement paumée là. Dis-moi ce que j'ai fait de mal. » murmure-t-elle doucement. Parce que c'est de sa faute, n'est-ce pas ? C'est toujours de sa faute, mais Pandore a appris à vivre avec. Elle aurait envie de se blottir contre lui, entre ses bras rassurants, de lui dire qu'elle oubliera tout s'il le faut, qu'elle veut juste le garder, lui. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 16/8/2013, 23:34 | |
| pandore et pâris.
+ we are the children of the great empire. C'était déchirant. Je m'étais mis dans un pétrin pas possible. J'étais tiraillé entre deux choix. Entre ma raison et mes sentiments. Mon cerveau et mon coeur. Si je voulais continuer à mépriser Pandore et à faire semblant de ne plus vouloir la voir, j'allais finir par définitivement la perdre et dans le cas inverse, si je lui disais réellement le pourquoi du comment de mon absence, elle allait prendre peur et fuir, ou du moins, c'était comme ça que je voyais la suite. Dans les deux cas, ça ne présageait rien de bon quant à la suite de ma relation avec la jolie parisienne. J'avais finalement choisi de la retenir, au dernier moment, à la dernière seconde, brisant le silence que j'avais imposé entre nous. Mes poumons semblaient chercher de l'oxygène, alors que mes yeux ne s'étaient toujours pas décidés à recroiser le regard pourtant si attirant de Pandore. Posant mes coudes sur le rebord de la fenêtre, je la sentis se rapprocher lentement vers moi, ressentant même son épaule contre la mienne. Ce simple contact avait pourtant amplifier mon angoisse. « Pâris..? Explique-moi, parce que je suis.. complètement paumée là. Dis-moi ce que j'ai fait de mal. » A nouveau, je lâchai un soupir empli d'ironie. « C'est pas toi. C-C'est moi.. » Je pris une longue bouffée d'air frais, peut-être dans le but de me donner du courage, pour lui expliquer mes agissements des derniers jours. « Tu vas me prendre pour un fou. » déclarai-je, alors que mon regard osa enfin s'aventurer sur celui de Pandore. Je fus électrisé. J'avais pu remarquer qu'elle avait les yeux rougis par les gouttes salées qui brillaient encore dans son regard bleuté. « J'ai pris peur.. » commençai-je par avouer, reportant mon regard sur le ciel de Bowen. « Depuis ma dernière histoire avec cette fille, je me suis interdit de m'attacher à quiconque, parce-que ça serait prendre un trop gros risque... » Je marquai une pause, alors que ma gorge se nouait toujours un peu plus au fur et à mesure que je me livrais à elle. « ...Mais là, avec toi, ça m'est tombé dessus. Je me suis attaché à toi naturellement. Et j'ai flippé.. Non pas parce-que j'ai pas confiance en toi, mais parce-que j'en n'ai vraiment aucune en moi. » Mon cœur n'avait jamais battu aussi fort, manquant même d'imploser en moi. « Je suis désolé Pandore, j'voulais pas tout gâcher.. » Mes yeux n'avaient pas quitté le bleu sombre et intensément profond du ciel. Et maintenant, qu'est-ce qu'il allait arriver ? A vrai dire, je redoutais déjà les quelques secondes qui allaient suivre.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 17/8/2013, 02:04 | |
| Elle veut comprendre. Juste comprendre, même si ça implique provoquer son départ si elle a vraiment fait un pas de travers. « C'est pas toi. C-C'est moi.. » Elle fronce les sourcils, cherchant dans son cerveau embrouillé ce qu'il aurait pu mal faire mais... elle ne trouve rien. Alors elle attendu, suspendue à ses lèvres. « Tu vas me prendre pour un fou. » Cette fois, ce n'est pas une grimace qui s'étire sur les lèvres de la française, mais bel et bien l'ombre d'un sourire. Pour elle, entre eux deux, la plus folle reste quand même elle, non ? Elle soutient brièvement son regard, démunie qu'il puisse lire dans ses yeux l'immensité de son désarroi, de son désespoir. C'est presque avec soulagement qu'elle le voit s'en détourner finalement, même si elle continue de fixer son visage, quand bien même ne la regarde-t-il plus. « J'ai pris peur.. Depuis ma dernière histoire avec cette fille, je me suis interdit de m'attacher à quiconque, parce-que ça serait prendre un trop gros risque... » Le coeur cognant au travers de sa cage thoracique, elle se concentre sur ses mots, tentant d'en intercepter un quelconque sens caché, qui lui échappe pour l'instant. « ...Mais là, avec toi, ça m'est tombé dessus. Je me suis attaché à toi naturellement. Et j'ai flippé.. Non pas parce-que j'ai pas confiance en toi, mais parce-que j'en n'ai vraiment aucune en moi. » Elle fronce doucement les sourcils. Elle ne comprend pas, l'idée lui semble tellement absurde ! Comment est-ce qu'il peut ne pas avoir confiance en lui... en étant lui justement ? Elle se mord l'intérieur de la lèvre. « Je suis désolé Pandore, j'voulais pas tout gâcher.. » Elle fronce les sourcils, avant de se mettre à sourire. La tension retombant d'un seul coup, sans doute, lui arrache même un soupir de soulagement, avant qu'elle ne secoue la tête et lui donne une petite tape enfantine sur le bras. « Sois désolé plutôt parce que t'es un idiot ! Tu m'as fait.. une de ces peurs, Pâris ! » Peut-être évoque-t-elle le passage furtif de ses larmes au fond de ses yeux. Elle se décale alors, rompant le contact physique, pour croiser les bras sur sa poitrine. « Tu sais je.. Moi aussi, ça m'a fait peur, mais je ne me suis pas sentie capable de m'éloigner. Et je veux pas qu'on s'éloigne. Je veux juste.. qu'on continue à se voir, parce que même si c'est égoïste, j'ai besoin de te voir, et que.. j'veux pas faire une croix sur notre complicité. » Elle esquisse un sourire plein de tendresse et fronce doucement le nez, haussant les épaules avant de remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille, comme une écolière. « Et tu devrais avoir confiance en toi. Parce que t'es.. vraiment quelqu'un d'extraordinaire. » murmure-t-elle, sincère, son regard cherchant encore celui de l'écossais. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 19/8/2013, 00:23 | |
| pandore et pâris.
+ we are the children of the great empire. Mes révélations pouvaient paraître encore assez ambiguës pour la jolie française. Pourquoi est-ce que ce manque de confiance en moi m'avait poussé à m'éloigner d'elle ? Peut-être parce-que j'étais apeuré et totalement incertain de ce que je pouvais ressentir. « Sois désolé plutôt parce que t'es un idiot ! Tu m'as fait.. une de ces peurs, Pâris ! » La tension s'était soudainement relâchée sous ces seules paroles de Pandore. Les prémices d'un sourire semblaient se dessiner doucement sur mes lèvres lorsque je sentis la petite tape amicale de Pandore sur mon bras. Alors, elle ne m'en voulait pas ? Visiblement, non. L'inquiétude et l'angoisse avaient finalement cédé leur place au soulagement. Et bercés par un certain automatisme, mes yeux vinrent de nouveau chercher ceux de la parisienne. « Tu sais je.. Moi aussi, ça m'a fait peur, mais je ne me suis pas sentie capable de m'éloigner. Et je veux pas qu'on s'éloigne. Je veux juste.. qu'on continue à se voir, parce que même si c'est égoïste, j'ai besoin de te voir, et que.. j'veux pas faire une croix sur notre complicité. » Attentif aux paroles de la française, mon cœur avait semblait-il, loupé un battement. Ces paroles me touchaient au plus profond de moi-même. Un sourire s'était définitivement installé sur mes lèvres et mes yeux étaient maintenant ancrés dans ses prunelles bleutées. « C'est pour ça que j'ai eu peur.. Parce-que te voir, ça en devient un besoin aussi. » Une de mes mains vint se glisser dans mes cheveux, les remettant légèrement en place. « Je ne recommencerai plus. C'est promis. » Je lui adressai un clin d’œil, avant de reposer mon regard sur la ville endormie, simplement éclairée par la lueur des lampadaires et des quelques étoiles scintillant dans le ciel. « Et tu devrais avoir confiance en toi. Parce que t'es.. vraiment quelqu'un d'extraordinaire. » Je me mordis intérieurement la lèvre alors que je sentis mon teint devenir plus rouge. C'est vrai que ce manque de confiance était réellement handicapant. Je prenais la fuite à chaque fois qu'une situation me paraissait trop compliquée à affronter. « Tu es adorable, mais je pense que c'est encore trop .. dur. Je retrouverai probablement confiance en moi un jour, mais pour l'instant, c'est pas encore ça. » Je faisais évidemment référence à cette histoire d'amour qui m'avait anéanti, mentalement et physiquement. J'étais devenu une toute autre personne, et pas forcément dans le bon sens. « En fait, tu aurais mieux fait de rencontrer le Pâris d'il y a encore deux ans. » Un léger rire s'échappa de mes lèvres, alors que mes yeux restaient toujours rivés sur cette nuit fascinante.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#36) we are the children of the great empire. (pâris) 20/8/2013, 00:09 | |
| La tension semble s'être relâchée entièrement. Pandore aurait pu lui en vouloir, peut-être, et c'est sans doute ce qu'elle aurait fait avec n'importe qui d'autre. Mais là, elle a eu tellement peur que le soulagement s'est traduit ainsi : par un sourire et une phrase bien placée. Elle ne détache plus son regard de celui du bel écossais lorsque ses yeux retrouvent les siens. « C'est pour ça que j'ai eu peur.. Parce-que te voir, ça en devient un besoin aussi. » Le coeur de Pandore devient irrégulier. Elle le regard fixement, avec un léger sourire, ses joues rosissant légèrement. Elle se mordille la lèvre inférieure, peinant à soutenir son regard. « Je ne recommencerai plus. C'est promis. » Elle fond littéralement à son clin d'oeil, mais tente de le cacher. Son sourire s'agrandit plus franchement. « Tu m'en vois rassurée. » murmure-t-elle sincèrement. Après-tout, une promesse est une promesse, non ? Et elle a confiance en Pâris, même si son soudain éloignement l'a choquée. « Tu es adorable, mais je pense que c'est encore trop .. dur. Je retrouverai probablement confiance en moi un jour, mais pour l'instant, c'est pas encore ça. » Elle hoche doucement la tête, décidant de garder le silence car après-tout, elle comprend. Elle est pareil, de la même espèce. De ces gens qui montrent une image d'eux par manque cruel d'estime de soi. De confiance. Elle laisse son regard se perdre sur les traits de Pâris, même s'il ne la regarde plus, avant que ses yeux ne dérivent à son tour vers la ville illuminée. « En fait, tu aurais mieux fait de rencontrer le Pâris d'il y a encore deux ans. » Elle lâche un léger rire à son tour, mais secoue plutôt la tête. « Hum... Non. » fait-elle d'abord avec un soupir, avant de se reculer, faisant quelques pas errants dans l'appartement. Elle se retourne alors, pour lui expliquer, le regard malicieux mais à la fois hésitant. « Parce qu'alors, rien ne m'aurait peut-être retenu de tomber faiblement amoureuse de toi, et je crois pas que ça aurait été un cadeau pour toi. » Parce que tu mérites mieux, voudrait-elle rajouter, mais elle ne se le permet pas, quand bien même le pense-t-elle. Elle espère que ça ne lui paraîtra pas trop ambiguë, même si ça l'est sûrement. Elle récupère son verre d'eau et en boit une gorgée, soupirant doucement. « Bon alors... on a le droit de se revoir ? J'te promets de plus rien faire qui pourrait te troubler ou te faire fuir, si tu veux. » fait-elle d'un ton taquin avec un petit froncement de nez, surveillant sa réaction. |
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