| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 12/8/2013, 19:51 | |
| won't stop till we surrender. Dur dur les réveilles comme ça, alors le crâne qui est sur le point d'explosé, comme ci vous avez une tronçonneuse qui lentement traverse votre cervelle. C'était le résultat, d'une grosse gueule de bois, d'une soirée bien arrosée, à vrai dire, je ne me souviens même plus comment tout ceci s'est terminé. Mais le rat qui creusait son trou à l'intérieur de ma tête en formant une tension était bien là pour me rappeler ce que j'avais consommé, et c'était le prix à payer d'une soirée de la sorte. Avec peine je me dirigeais vers ma salle de bain, que je pouvais accéder par ma chambre. Un coup d'oeil vers le miroir, je restais un instant à contempler mes cernes qui me ternissait la peau. - Paies ta tête ! Lançais-je à mon reflet, puis ouvrit le robinet et m'appliqua délicatement de l'eau sur le visage pour me réveiller, fis glisser mes mains sur ma tête pour me plaquer les cheveux vers l'arrière. Un coup de brosse à dent, car je supportais pas la pâteuse qui trainait sur ma langue, résultat de nombreux bédos consommer en fin de soirée, sur mon balcon. Aujourd'hui, j'allais laissé place à la flemme, c'était aussi un luxe de ne rien faire, bon d'accord, la pile de cahiers s'accumulant sur mon bureau me faisait de l'oeil, mais sans mal, j'arrivais à la snober. Digne d'un gros lard, je m'avachis sur le canapé, tout en m'enfilant des toasts au nutela et en regardant la télé. Bien sur il n'y avait pas grand chose, mais c'était juste histoire d'avoir un fond sonore, car malgré le fait que mes yeux soient grand ouvert, j'étais en train de dormir debout.
C'est la sonnerie de la porte qui me fit sursauter et qui me réveilla, je me leva avec peine, en me recoiffant, et en insultant le foutu facteur qui devait sonné à la porte. J'évitais des bouteilles de verres par terre, et mes pieds ne firent pas épargnés par les miettes de chips sur le tapis. Fallait vraiment que je fasse le ménage, mais j'avais tellement la tête dans le cul que je ne remarquais même pas que c'était presque Bagdad dans mon salon. J'ouvris la porte, sans imaginer que May se trouverait là, pourtant se fit bien elle. - May ? Bordel qu'est ce que tu fous là ? Tu aurais pu me m'appeler. Je sortis mon portable de ma poche, découvrant les nombreux appels de la jeune fille. Je fis la moue, et posa mon regard sur la demoiselle, qui sentait la fraicheur et qui s'était apparemment mit sur son trente et un. - WOw wow wow ! Ne me dis pas que tu t'es fait belle pour moi ? lui dis-je en lui ouvrant la porte et en me grattant derrière la tête, gêné de mon beau bordel autour de nous. - Heu oui fait pas attention à tout ce qu'il y a autour, ni à l'odeur de la clope... c'était rien qu'une petite soirée. dis-je comme pour me justifier du bazar qu'il y avait. Pourtant j'avais une femme de ménage, je l'appellerais plus tard. - Heu je te sers un café ? Enfin moi j'en ai bien besoin. lui dis-je en passant derrière le comptoir de ma cuisine américaine.
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| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 12/8/2013, 22:30 | |
| won't stop till we surrender. La journée venait à peine de commencer et pourtant, je la détestais déjà. Voilà plus d'une demi-heure que j'attendais Noël, postée chez moi comme une âme en peine. Mes parents avaient déjà rejoint les Wanderbrooke et ils n'attendaient plus que les "futurs mariés" pour commencer ce déjeuner complètement idiot qu'ils avaient prévu depuis des lustres. Je savais déjà autour de quoi tourneraient les discussions : nos fiançailles. Nous allions devoir les écouter débattre sur la bague, le choix du traiteur, sur la robe que je devrais portée lors de la soirée où nous l'annoncerions à tout le monde... C'était désespérant. Et pour couronner le tout, mon "chevalier servant" n'était pas là - et j'ignorais ce qu'il fabriquait J'avais essayé de l'appeler à plusieurs reprises, sans succès. Du Noël tout craché. J'étais là, dans ma plus jolie robe, à attendre qu'il se pointe pendant que mes parents planifiaient mon mariage dans les moindres détails se soucier de savoir si cela me convenait ou non. Whoa. Alors que je fulminais intérieurement, la sonnerie de mon téléphone me sortit de mes pensées. Pitié, dites-moi que c'est Noël. Perdu. C'était ma mère qui me demandait ce que nous fabriquions et qui s'impatientait de nous voir arriver. J'inventais une excuse improbable pour justifier notre retard avant de filer chez Noël. J'ignorais pourquoi il n'était pas là mais il valait mieux qu'il accepte de m'accompagner s'il ne voulait pas se faire lapider par mon paternel.
Une fois arrivée chez lui, après quelques minutes de marche, je me pointais sur le seuil de la porte et sonnait à plusieurs fois pour être sûre qu'il m'entende. « Allez, Nono ! Magne-toi ! », soupirais-je en attendant qu'il vienne ouvrir. Mon souhait fut exaucer quelques secondes plus tard et je me mis à sourire malgré moi en voyant sa tête franchement fatiguée. Nul doute qu'il ne se souvenait pas de ce foutu déjeuner familial. « May ? Bordel qu'est ce que tu fous là ? Tu aurais pu me m'appeler. » Il regarda machinalement son téléphone portable, remarquant que je l'avais effectivement appelé. Dix fois. « Sympa, l'accueil ! » Je levais les yeux au ciel, feignant d'être vexé par son attitude peu respectueuse même si dans le fond, le voir comme cela m'amusait plus qu'autre chose. Noël faisait partie de ces gens à qui on ne pouvait pas faire la tête trop longtemps. Malheureusement pour moi. Il me fit entrer à l'intérieur et découvris le salon complètement ravagé. On aurait dit un véritable champ de bataille et je plaignais déjà la pauvre femme de ménage qui devrait se charger de tout remettre en ordre. « Heu oui fait pas attention à tout ce qu'il y a autour, ni à l'odeur de la clope... c'était rien qu'une petite soirée. » Je scrutais les alentours avec minutie avant de reporter mon attention sur mon... compagnon d'infortune. « Une petite soirée, hein ? Tu parles ! », raillais-je avant de soupirer doucement en le voyant aller dans la cuisine. « Désolée de compromettre tes plans mais on n'a pas le temps de prendre un café. Faut que tu fonces prendre une douche et t'habiller. Correctement, si possible. » Voyant qu'il n'avait pas l'air de comprendre où je voulais en venir, je soupiras doucement. « On est en retard, Nono. Mes parents, tes parents, le déjeuner... Nos fiançailles. Ça te rappelle quelque chose ? » Je le regardais quelques secondes, espérant qu'il se souviendrait du programme orchestré d'une main de maître par nos parents respectifs. « Ma mère m'a appelée pour savoir ce qu'on faisait. J'ai dit qu'on était en pleine discussion et qu'on n'avait pas vu le temps passer... J'aurais sûrement pas dû, parce qu'ils vont se faire des films. Mais je me suis dit que tes parents prendraient sûrement mal le fait que tu m'aies complètement oubliée, alors... » Je lui adressa un sourire compatissant avant de m'approcher de lui pour l'inspecter. « T'as pas dû y aller de main morte, hier soir... La tête que t'as. » Cela ne nous arrangeait pas vraiment. Si nos parents le voyait dans cet état, Noël risquait de passer un sale quart d'heure. Mais d'un autre côté, cela pourrait peut-être nous servir pour les faire changer d'avis... Ou peut-être pas, d'ailleurs. © MISE EN PAGE PAR TAZER. |
| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 12/8/2013, 22:54 | |
| won't stop till we surrender. Elle ronchonna un peu pour l'accueil que je venais de lui faire, mais je m'attendais vraiment pas à la voir, et puis depuis que nos parents se plier en quatre pour faire ces fiançailles et qu'ils nous harcèle, j'avais un peu de mal avec May... Chaque fois que je la voyais, je me sentais un peu plus privé de ma liberté. C'était pas de sa faute, mais moins je la voyais, et mieux je me portais. Pourtant nous nous entendions parfaitement bien, mais depuis que nos parents mettaient leur nez dans notre relation c'était pas le top. « Une petite soirée, hein ? Tu parles ! » Oui bon, c'est vrai que vu comme l'appartement était retourné, même un dupe se serait rendu compte que la soirée n'avait pas été si petite que ça.« Désolée de compromettre tes plans mais on n'a pas le temps de prendre un café. Faut que tu fonces prendre une douche et t'habiller. Correctement, si possible. » Je la regarde en haussant un sourcil, non mais madame débarque et en plus elle me donne des ordres ? J'hallucinais un moment avant de me rappeler. MERDE MERDE MERDE. Je me tapais la tête avec ma main, quel con j'étais. « On est en retard, Nono. Mes parents, tes parents, le déjeuner... Nos fiançailles. Ça te rappelle quelque chose ? » Et mon esprit s'éclaira de plus en plus quand elle me confirma se qu'il se passait. J'étais en retard, déjà bien trop en retard pour mes parents, et aussi ceux de Maybelle. On allait me remonter les bretelles mais surtout pas me lâcher pour qu'ils sachent la raison pour laquelle on était en retard. - Bon écoute, c'est trop tard. On peut pas y aller. lui dis-je alors, en train de regarder l'heure sur mon portable, en fait j'espérais qu'elle soutienne mon avis, mais c'était déjà peine perdue. Dans tous les cas, nous étions les marionnettes de mes parents à écouter leurs commentaires débiles sur des choses sans signification pour moi, entre l'église, la mairie, les demoiselles d'honneurs et les plans de table ... Avec chance j'arriverais à m'endormir et je rattraperais mes heures de sommeil. - N'empêche, t'es pas encore ma femme pour me donner des ordres. lui dis-je en lui tirant la langue. Quelques fois valait mieux parler du mariage en rigolant que de se lamenter, pour l'instant il n'y avait rien d'officielle et j'espérais pouvoir changer les choses. « Ma mère m'a appelée pour savoir ce qu'on faisait. J'ai dit qu'on était en pleine discussion et qu'on n'avait pas vu le temps passer... J'aurais sûrement pas dû, parce qu'ils vont se faire des films. Mais je me suis dit que tes parents prendraient sûrement mal le fait que tu m'aies complètement oubliée, alors... » Je grimace, heureusement qu'elle n'a pas dit que je n'étais pas allé la chercher, cela aurait rendu malheureuse ma mère. Je voyais déjà Mr. Goodwin me traitais de mari indigne et me menacer de me couper en morceaux si je ne changeais pas de comportement. D'un air amusé je regardais May, qui semblait bouleversée et qui s'agitait dans tous les sens comme un petit singe enragé. Je m'approche d'elle, et pause une main sur son épaule - Oh, la mariée, zen. Tu me laisses dix minutes, et je serais le plus beaux des maris. lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je commençai déjà à retrouver ma salle de bain, tout en lui soufflant un - Merci de leur avoir mentit. Parce que j'étais reconnaissant, elle sauvait notre peau. Elle se permit de commenter ma tête, en passant pour référer à la soirée que j'avais passé.
Dix minutes plus tard j'étais transformés, en gentil petit homme galant, prêt à aller diner avec ses parents et beaux parents. Habillé d'un slim, et d'une chemise qui faisait ressortir mes yeux, j'attrapais mes lunettes de soleil pour les placer sur mon nez, histoire de ne pas montrer trop mes cernes de près. Je m'approchais de Maybelle, en lui tendant mon bras pour qu'elle l'agrippe, valait mieux se mettre dans le jeu dès maintenant. Nous sautons dans la voiture, et hop, direction la villa des Wanderbrooke.
Évidement nous étions en retard, évidement nous avions eut des remarques, mais très vite, nous firent assis dans le somptueux jardins, à une table aux mile couleurs et saveur du monde. En face de moi se trouvait mon père, et Maybelle à côté de moi, comme d'habitude. - Maybelle tu es ravissante, j'espère que Noël te l'a dit quand même. Je vois déjà à quoi mes petits enfants vont ressembler. Ce seront les plus beaux. Ma mère pouvait vraiment se montrer cul cul la praline quand elle s'y mettait. Je sais pas ce que May avait de plus que les autres, en tout cas tout le monde autour de la table savait de quoi ils parlaient, moi j'avais l'impression d'être hors sujet, de ne pas être concerné. Je jouais dans mon assiette comme un gamin avec ma fourchette. De toute façon, vallait mieux que je me taise, j'étais fatigué et j'avais pas la tête à parler de robe, de frous frous et de bouquer de fleurs. Et puis genre j'allais faire des gosses moi, j'en étais encore un, dans ma tête.
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| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 12/8/2013, 23:58 | |
| won't stop till we surrender. Lorsqu'il m'annonça qu'il était trop tard pour y aller, mon cœur rata un battement. Non. Non, non, non. Bien sûr que non. Nous ne pouvions pas sécher ce repas de famille, sans quoi nos parents nous feraient passer un sale quart d'heure. Ma relation avec mon père était déjà bien assez conflictuelle comme ça, je n'avais pas besoin d'en rajouter. « N'empêche, t'es pas encore ma femme pour me donner des ordres. » Je haussais un sourcil, lui donnant une petite tape dans le bras. « La ferme, Wanderbrooke ! » Mes angoisses reprirent vite le dessus et voilà que je paniquais à l'idée que nos parents nous passent un savon. Je savais que mon père tenait plus que tout à se mariage. Épouser Noël aurait été une bonne façon de racheter mes fautes et de me faire pardonner... Mais je n'étais pas prête à épouser un garçon dont je n'étais pas amoureuse. Nono était un gentil garçon et je l'aimais bien, mais ce n'était pas suffisant pour passer le restant de mes jours avec lui. « Oh, la mariée, zen. Tu me laisses dix minutes, et je serais le plus beaux des maris. » Je me calmais aussitôt, lui adressant un petit sourire. Il allait jouer le jeu, j'étais rassurée et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Enfin, presque. Il me remercia ensuite d'avoir menti pour lui et je lui souris à nouveau. « Y a pas de quoi. Une bonne épouse se doit d'aider son mari, non ? » Je le gratifiais d'un clin d’œil amusé avant de le laisser partir pour la salle de bain, histoire de se préparer à ces mondanités écœurantes. Pendant qu'il était parti, j'entrepris de mettre un peu d'ordre dans son salon pour m'occuper. Je n'étais pas particulièrement maniaque mais je pensais à cette pauvre femme de ménage qui ne saurait pas pour où commencer tellement il y avait à faire.
Quand il revint au salon, je l'inspectais de haut en bas sans ménagement. Il était plutôt beau garçon, il fallait l'avouer. Ma mère n'arrêtait pas de me le répéter, d'ailleurs. "Noël a des yeux vraiment magnifiques" par-ci, "Noël a énormément de charme" par-là... C'était comme si elle cherchait à me faire ouvrir les yeux, comme si elle espérait que je finirais par me rendre qu'il était l'homme de ma vie. Mais ce n'était pas près d'arriver. J’agrippais son bras pour me mettre dans mon rôle et nous regagnâmes la villa de mes (peut-être) futurs beaux-parents pour assister à ce déjeuner. Après m'être excusée pour notre retard, je pris place à côté de Noël et me contenta d'écouter la conversation sans y participer. « Maybelle tu es ravissante, j'espère que Noël te l'a dit quand même. Je vois déjà à quoi mes petits enfants vont ressembler. Ce seront les plus beaux. » J'esquissais un sourire qui sonnait faux avant de la remercier, me forçant à me montrer polie. Je n'avais rien à répondre, de toute façon. Je ne pouvais pas me montrer emballer à l'idée d'avoir des enfants. Ni avec Noël, ni avec personne. J'avais à peine vingt ans, je n'avais aucunement envie de m'engager ! Je jetais un œil à mon futur époux, lui donnant un coup de coude pour qu'il arrête de jouer avec sa fourchette. « Fais au moins semblant d'écouter, ça leur fera plaisir », dis-je en me penchant pour murmurer à son oreille. Ma mère nous regarda, grand sourire aux lèvres. Je sentais le discours niais arriver à grands pas et je lançais un regard désespéré à Noël. « Vous formez un si joli couple ! J'ai tellement hâte que vous soyez mariés... Vous êtes absolument adorables ! », s'exclama-t-elle. Adorables ? Ben voyons ! Je ne sais pas exactement pourquoi ils se voilaient autant la fasse mais n'importe quelle personne étrangère à nos familles aurait pu dire que nous ne nous aimions pas. « Oh, pitié... Achève-moi », murmurais-je à Noël, me retenant de rire. Cette journée promettait d'être longue. Et ce pauvre Nono qui avait la gueule de bois... Ce devait être encore pire. © MISE EN PAGE PAR TAZER. |
| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 13/8/2013, 10:47 | |
| won't stop till we surrender. Franchement j'aurais tout donné pour être épargner de tout ce kitch, que ce soit la couleur de la nappe, les sourires bêta de ma mère et celle de Maybelle. De plus comme ci c'était pas suffisant que les parents ne nous lâchent pas la grappe en faisant des commentaires niais, Maybelle, en rajoutant une couche en me surveillant à la loupe en me donnant des petits coups pour que je fasse mine d'être intéressé. « Fais au moins semblant d'écouter, ça leur fera plaisir » Je lève les yeux vers le ciel, et décide de prendre la flûte de champagne qui se trouve devant mon assiette, autant profiter de ce qu'il y a de bon alors. Je me demande comment se sont rencontrer mes parents, c'est vrai, je me souviens pas qu'ils m'aient raconter leur fabuleuses rencontre. Mon regard se pose sur ma mère, qui les yeux pétillants est en pleine discussion avec Mme. Goodwin, puis je dévisage mon père, qui plus sérieux, un cigare dans la bouche, tiens une calculette dans sa main et qui semble discuter de chiffres avec le père de May. Je ne me rappelle pas avoir entendu mon père et ma mère se dire qu'ils s'aimaient, pourtant l'un comme l'autre semble heureux de vivre ainsi. C'est sans doute cela une vrai vie ? Ne pas trop s'égarer dans la passion amoureuse parce que cela vous détruit et vous humilie ? D'un côté, je suis d'accord, je ne veux pas tomber amoureux, alors peut importe avec qui je me mari puisqu'au final l'amour ne reviendra pas, et que jamais mes parents voudront me laisser faire le coureur de jupon toute ma vie. Voilà la mère de May qui nous rabâche encore le fait qu'elle est pressée qu'on soit marié, je m'efforce de faire le sourire le plus hypocrite du monde, ah si elle savait comment moi je suis pressée que ce repas soit terminé. « Oh, pitié... Achève-moi » me souffle ma futur fiancé discrètement, je lui lance un regard provocant en prenant ma fourchette d'une main et en lui répondant - Je t'achève après le mariage, comme ça je gagne tout ton fric. Bien sur je rigolais, le fric, je pense en avoir assez.
Au fond, je sais que c'est pour mon bonheur qu'ils font ça, et je sais que depuis que je suis gamin, ils ont tout fait pour moi et que je n'ai manqué de rien. Je me lève alors subitement en levant ma flûte vers le ciel, bien sur tout ça, c'est du cinéma, mais May m'avait demandé de jouer le jeu, et comme un acteur, les yeux presque ému, je porte un toast - Je tiens à vous remercier, papa, maman, Mr. Goodwin et sa femme, de vous occupez de ce mariage qui sera ... qui sera ... fabuleux, j'en suis sure. Les derniers mots ont eut du mal à passer, pourtant ma mère se met à applaudir immédiatement comme une gamine. Je me rassois m'essoufflant, bon d'accord, peut être que j'avais exagéré, mais peut être qu'on me laissera enfin tranquille pendant le repas.
Ma mère, chuchote quelque chose à Mme Goodwin, non mais sérieusement, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit plus de leur mariage que du notre. C'est vrai, ce sera grandiose, luxueux, il y aura même des gens que je ne connais pas, à mon mariage vous vous rendez compte ? J'ai légèrement l'impression qu'on est des animaux de foire ! dis-je à May en grimaçant, alors que mon père et en train de me regarder, je crois qu'il n'a rien attendu, alors tout de suite, je lui fais un sourire et pose ma main sur la cuisse de May pour ne pas être démasqué. Ma mère revient à la charge - Maybelle, tu as une idée de la robe que tu veux ? On pourrait aller faire des essayage ensemble, enfin sans Noël, parce que ça porte malheur mais on pourrait faire ça si tu as pas d'idée la semaine prochaine. QUOI ? PARDON ? LA SEMAINE PROCHAINE ? Mais on est même pas fiancé, je commence à paniquer, à regarder dans tout les sens, vite, vite, une idée. - EUH NON ! Je me lève subitement, sans avoir la moindre idée de ce que je vais dire. Ce qui est sure c'est que tout le monde est silencieux le yeux rivés vers moi, même May semble désemparée. - Euh... en fait, ce que je veux dire c'est que, je dois parler à May de quelque chose d'important, si on peut sortir de table ? Monsieur Goodwin fronce les sourcils, il va me pendre par les pieds et m'accrocher à l'arrière de sa porche. - Maman ? insistais-je, mais celle si n'a pas de mot, heureusement mon père, nous fais signe que c'est bon. - Vous savez, il est important que les histoires entre couple se règle entre eux, ils sont assez grand. Nous nous levons de table, je prend la main de May, et nous nous éclipsons dans l'immense jardin, jusqu'à se que nous nous retrouvons cacher par les haies, les arbres. Je m'affale sur un banc. - Putain, on est dans la merde.
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| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 13/8/2013, 11:25 | |
| won't stop till we surrender. « Je t'achève après le mariage, comme ça je gagne tout ton fric. » Je lui adressais un sourire narquois. « Dans tes rêves, chéri. Je ferai un testament qui dira ô combien tu étais un mari et un amant épouvantable et je m'arrangerai pour que tu ne touches que le strict minimum. À la guerre comme à la guerre ! » Je plaisantais, bien évidemment. J'étais vite arrivée à la conclusion qu'il valait mieux en rire qu'en pleurer, sans quoi je passerais mes journées enfermées dans ma chambre à broyer du noir. Il m'arrivait parfois de penser que ce mariage n'était pas une si mauvaise idée. Que Noël n'était pas méchant, que l'on s'entendait bien et qu'au fond, cela rendrait nos parents heureux. Les sentiments étaient secondaires, dans les familles comme les nôtres. Malheureusement, mes idéaux reprenaient bien vite le dessus et je refusais de me laisser manipuler par mes parents. L'amour ne se commandait pas et je ne voulais pas épouser quelqu'un que je n'aimais pas. Sans crier gare, je vis mon cher et et tendre fiancé se lever pour porter un toast. Je le regardais, légèrement paniquée, et manquais de m'étouffer en l'entendant prononcer un discours larmoyant. « Je tiens à vous remercier, papa, maman, Mr. Goodwin et sa femme, de vous occupez de ce mariage qui sera ... qui sera ... fabuleux, j'en suis sure. » Mal à l'aise, je me forçais à sourire pour faire croire que je partageais son avis. Pourquoi ? Pourquoi avait-il tenu à faire ce discours débile ? Voilà qu'à présent, nos mères étaient en larmes et nos pères affichaient un sourire qui faisait froid dans le dos. Jouer le jeu, oui... Mais en faire des tonnes et leur faire croire que nous étions ravis à l'idée de nous marier, ce n'était pas une bonne idée. Ils allaient sans doute vouloir accélérer les choses et je n'étais pas prête. Pour le moment, ces fiançailles et ce mariage restaient encore flous et cela m'allait très bien. Rien n'était concret, nous ne faisions qu'évoquer la possibilité que dans, un futur proche, j'allais devenir Madame Maybelle Wanderbrooke. Ce n'était qu'une hypothèse. Dans ma tête, en tout cas. Une fois le toast de Noël terminé, ma mère me regarda avec insistance. Elle n'avait pas besoin de parler pour me faire comprendre ce qu'elle voulait. Elle voulait que je porte un toast, moi aussi. Mais à quoi ? Au fait qu'ils allaient gâcher nos vies sous prétexte qu'ils voulaient unir nos deux familles pour une histoire d'argent et de prestige, comme si nous étions encore au Moyen-Âge ? Je me levais à contrecœur, mon verre à la main. « Comme l'a dit Noël, nous tenons à vous remercier de vous occuper de tout. C'est... Gentil. » Mon père me lança un regard noir et je m'efforçais de paraître plus convaincante. « Je suis ravie à l'idée de devenir une Wanderbrooke et j'espère que je ne vous décevrais pas. » Je ne pouvais pas faire mieux que cela. Je détestais mentir et je ne me voyais pas clamer haut et fort que j'étais folle amoureuse de Noël puisque ce n'était pas le cas.
Une fois assise, je me crispais légèrement en sentant la main de mon futur époux sur ma cuisse. Je n'avais pas l'habitude et même si nous devions jouer le jeu, cela me rendait toujours aussi mal à l'aise. Il avait raison, nous étions de vulgaires animaux de foire que nos parents prenaient plaisir à torturer publiquement. Ce mariage serait probablement le plus grandiose de tous les temps et tous les gens de bonne famille y seraient conviés. J'avais la nausée rien que d'y penser. Nos mères se lancent dans une discussion interminable sur la robe de mariée sans que je puisse les couper une seule fois, puis elles finissent par prononcer les mots que je redoutais tant. La semaine prochaine.« EUH NON ! » Noël est là, debout, et je le regarde d'un air désemparé. Le piège venait de se refermer sur nous et nous ne pouvions plus nous échapper. J'allais devenir Madame Noël Wanderbrooke. Sans que je ne comprenne plus rien à la situation, je le sens m'attraper la main et me tirer vers le jardin, où nous nous cachons pour avoir un tant soit peu d'intimité. « Putain, on est dans la merde. » Je me laissais tomber à ses côtés, lâchant un soupir désespéré. « Putain merde, ça fait chier ! » J'ouvris de grands yeux, choquée par mes propres propos. Je ne jurais jamais. Mes parents m'avaient appris à quel point il était vulgaire de sortir ce genre de phrase et j'avais pris l'habitude de ne jamais sortir de gros mots. Je soupirais à nouveau, lançant un regard de chiot battu à Noël. « Faut qu'on trouve quelque chose. N'importe quoi ! Je sais pas, on a qu'à dire que... Que... Qu'on n'est pas prêt, tout simplement. Qu'on se trouve trop jeune pour se marier, qu'on veut attendre quelques mois de plus. Ils comprendront, pas vrai ? » Non, ils ne comprendraient pas. Ma mère s'était mariée à dix-neuf ans et je ne l'avais jamais entendue s'en plaindre. « Dis que tu veux te concentrer sur tes études ? Tu veux attendre d'avoir ton diplôme avant de me passer la bague doigt parce que... » Parce que quoi ? On ne pouvait pas prétendre vouloir attendre d'avoir une situation financière stable puisque nos parents étaient suffisamment riches pour couvrir tous nos besoins. Complètement paumée, je plantais mon regard vers le sol. « Je veux pas me marier, Noël. » Ma voix était tellement dépitée que j'en étais pathétique. Il fallait que nous trouvions une solution au plus vite, sans quoi nous serions liés jusqu'à ce que la mort nous sépare. © MISE EN PAGE PAR TAZER. |
| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 13/8/2013, 12:00 | |
| won't stop till we surrender. « Putain merde, ça fait chier ! » Supris, je la regarde en levant un sourcil. Je ne peux m'empêcher de rire à l'injure qu'elle vient de lancer. - Depuis quand Maybelle Goodwin jure t'elle ? C'est vrai d'après mes souvenirs elle n'en disait pas, du coup c'était bizarre de l'entendre parler vulgairement. « Faut qu'on trouve quelque chose. N'importe quoi ! Je sais pas, on a qu'à dire que... Que... Qu'on n'est pas prêt, tout simplement. Qu'on se trouve trop jeune pour se marier, qu'on veut attendre quelques mois de plus. Ils comprendront, pas vrai ? » Je rigole nerveusement à ce qu'elle veut dire. Foutaise. Je ne voyais pas du tout mes parents décaler ce mariage à cause de notre âge, pour eux, j'étais presque déjà trop vieux pour être marier, bon c'est vrai que May était plus jeune, mais ils me diront que c'est l'âge idéale pour une bonne fertilité. Rien qu'à penser à ça j'ai envie de vomir, à vrai dire l'alcool consommé d'hier soir n'aide pas. - Inutile que je réponde à cette question, tu détiens la réponse. « Dis que tu veux te concentrer sur tes études ? Tu veux attendre d'avoir ton diplôme avant de me passer la bague doigt parce que... » Je réfléchis à ce qu'elle me dit, en sortant une cigarette de mon paquet histoire de me détendre un peu. Soyons réaliste, mon père a fait passer son mariage avant les études, parce que notre famille était déjà riche à la base et que les études c'était juste histoire de prouver qu'il était intelligent, mais sérieusement, dans tous les cas il aurait eut son diplôme, dans le pire des cas un gros chèque aurait fait l'affaire... Donc si je parlais de mes études, ils allaient pas comprendre, surtout qu'ils savent que pour faire la fête j'ai beaucoup de temps, donc ce serait incohérent. - Je vais leur dire que je suis gay. dis-je pour plaisanter et lui décrocher un sourire, mais je crois que c'était pas le bon moment, surtout que mes parents avaient déjà vu pas mal de fille défiler, enfin surtout Hendley, mais ils l'avaient toujours vu d'un mauvais oeil. Bon ok c'était pas le moment de déconner mais c'était ma façon à moi de vivre cette torture et de ne pas me faire bouffer par ça. « Je veux pas me marier, Noël. » Elle dit ça d'un ton brisé, je la regarde, et je ressens sa peine, son malheur, je sais ce qu'elle ressens, sauf que moi je ne le montre pas. Je préfère faire le costaud, je men foutiste que la petite victime. Je m'approche d'elle et pause une main sur son épaule. - May... tout va bien allait. Pourtant je ne crois même pas mes propres paroles, j'essais juste de la consoler, même si je suis toujours maladroit dans ses situations là. La voir ainsi me déplait, j'ai passé ma vie avec cette fille, et je sais à quel point elle est souriante, sauf quand ça va mal. - Je vais leur dire que je suis malade, qu'en ce moment j'ai la santé fragile, que c'est pour ça qu'on avait besoin de parler maintenant alors que le repas était pas finit. Je vais leur dire qu'entre mes insomnies et les études je m'en sors pas, et que du coup j'ai pas le temps de passer du temps avec toi, et que du coup, on préférait que tout s'arrange avant de nous lancer dans quoi que se soit... C'est une excuse juste le temps qu'on trouve autre chose May. Mais jte promet que je baisserais pas les bras. Je passe ma main dans sa chevelure blonde, pour la recoiffer rapidement. Oui j'ai toujours cette manie de toucher les cheveux et de me recoiffer aussi. Les mensonges, j'aime pas trop ça, mais je sais que May ne pourrait pas tenir toute cette pression de mentir à ses parents. Je redresse les lunettes sur mon front. - Regarde avec mes cernes et mes talents d'acteurs, je pense pouvoir faire le malade, seulement, ma mère va s'affoler jusqu'à ce que j'aille mieux. Je m'apprêtais à me lever pour aller retrouver nos parents, mais il nous manquait quelque chose. - May, pour la robe faut que tu es une idée précise, connaissant ma mère elle va pas te lâcher sinon. Je lui tend la main pour qu'elle prenne la mienne, et mes yeux dévisagent la jeune fille. C'est vrai que j'aurais pu tomber sur pire, heureusement May était plutôt pas mal, et j'étais pas à plaindre.
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| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 13/8/2013, 12:32 | |
| won't stop till we surrender. « Depuis quand Maybelle Goodwin jure t'elle ? » Je souris un peu, haussant les épaules. « Depuis qu'elle traîne avec son fiancé, qui a une super mauvaise influence sur elle ! » Mon sourire s'agrandit un peu, pour lui montrer que je plaisantais. Noël buvait un peu trop à mon goût. Et il fumait trop, aussi. Et il passait son temps avec des filles. Et il parlait mal. Mais ce n'était pas un mauvais garçon pour autant. En réalité, c'était plutôt moi qui étais bien trop prude par rapport aux jeunes de mon âge... La faute à mes parents. Ou à mon passé, peut-être. « Je vais leur dire que je suis gay. » Je savais qu'il essayait de me changer les idées mais je ne parvenais pas à m'enlever de la tête que nous étions au pied du mur. Tôt ou tard, ce mariage devrait avoir lieu. Même si par miracle, nous trouvions un moyen de le reculer de quelques semaines. Probablement peiné par ma mine contrariée, il posa une main sur mes épaules et je posais ma tête contre lui, fermant doucement les yeux pour essayer de me calmer. Vu comme ça, on aurait presque pu croire un vrai couple. Cette situation était ô combien ironique. « Je vais leur dire que je suis malade, qu'en ce moment j'ai la santé fragile, que c'est pour ça qu'on avait besoin de parler maintenant alors que le repas était pas finit. Je vais leur dire qu'entre mes insomnies et les études je m'en sors pas, et que du coup j'ai pas le temps de passer du temps avec toi, et que du coup, on préférait que tout s'arrange avant de nous lancer dans quoi que se soit... C'est une excuse juste le temps qu'on trouve autre chose May. Mais jte promet que je baisserais pas les bras. » Je levais la tête vers lui, lui adressant un regard reconnaissant. Malgré tout, même si cette situation nous déplaisait, nous nous serions les coudes et nous restions soudés. Soudés pour trouver un moyen de faire annuler ce stupide mariage. « Regarde avec mes cernes et mes talents d'acteurs, je pense pouvoir faire le malade, seulement, ma mère va s'affoler jusqu'à ce que j'aille mieux. » J'observais son visage fatigué à cause de sa cuite de la veille et je me mis à sourire. Un vrai sourire, cette fois. Il était très bon acteur et j'étais sûre qu'il parviendrait à ses fins. Nous n'allions gagner que quelques semaines mais c'était déjà ça. Cela nous laisserait le temps de trouver un plan. Il évoqua ensuite ma robe et je me contentais de hausser les épaules, prenant sa main sans hésiter. « J'ai déjà une idée. » Cette phrase pouvait paraître étrange parce qu'elle sonnait comme si j'étais contente à l'idée de me marier alors que ce n'était pas du tout le cas. « Je suis une fille. Je rêve de mon mariage depuis que j'ai dix ans, j'y ai pensé mille fois dans ma tête et je sais exactement ce que je veux... Sauf que dans mes pensées, quand j'étais petite, c'était avec Nick que je me mariais. Pas avec toi. » J'avais dit cela comme ça, sans réfléchir. C'était vrai cela dit. Quand j'étais plus jeune, j'étais persuadée que j'allais finir par épouser mon meilleur ami. Le destin en avait décidé autrement et quand on y réfléchissait bien, c'était mieux ainsi. J'entremêlais mes doigts à ceux de Noël, esquissant un petit sourire. « Prêt à les affronter ? » Je n'avais pas envie de retourner à table mais il le fallait bien. Il fallait qu'on leur explique qu'on ne pouvait pas se marier pour l'instant, qu'on tente le tout pour le tout, qu'on essaie de gagner du temps. En tout cas, il pouvait être sûr que je le soutiendrais. Je prenais mon rôle de fiancée très à cœur - et j'étais plutôt bonne actrice, moi aussi. Nous regagnions alors la table familiale où tous nous regardait avec insistance. Je repris place à côté de Noël, gardant sa main dans la mienne pour montrer à nos parents que je le soutenais et que nous étions plus proches que jamais. Avec un peu de chance, ils n'y verraient que du feu. Je lui lançais un regard insistant, le suppliant de prendre la parole. J'ignorais si cette histoire de maladie imaginaire marcherait mais dans le fond, nous n'avions rien à perdre. © MISE EN PAGE PAR TAZER. |
| | | Invité | Sujet: Re: Formidable. Nous étions Fortniqué ouais #May 13/8/2013, 13:03 | |
| won't stop till we surrender. Je rigolais quand elle disait que son mari avait une mauvaise influence sur elle, c'était peut être pas faux, mais sérieusement qu'est ce que May pouvait être coincée certaine fois. Et puis c'est pas comme ci on partageait beaucoup de chose de commun ensemble, enfin certes on avait eut la même bande d'amie, et on avait beaucoup joué ensemble étant gamin. Le soucis c'est qu'avec le temps elle s'était un peu éloigné, déjà elle était partit de Bowen sans donner forcément de nouvelles et puis son père se prenait pour son garde du corps, il l'empêchait de sortir. Elle était surprotégée, et j'étais sure que ça ne l'aidait en rien d'être aussi couvé. Faudrait que je songe à lui faire découvrir le milieu de la nuit comme il le faut, avec chance, je dirais à son père que je l'invite au restaurent et qu'elle dormirait chez moi. Après tout, si il voulait que je sois son mari, j'avais le droit de passer du temps avec celle ci.
« J'ai déjà une idée. » Un frisson parcouru le long de ma colonne vertébrale, bah dis donc un peu plus, et j'aurais cru qu'elle était presque ravie que le mariage est lieu. D'ailleurs elle remarqua ma mine un peu contrarié, car je me demandais sur le moment si elle bluffé ou si elle était à fond dedans. Enfin j'aurais pu être content qu'elle soit ravie de porter une belle robe de princesse, mais, si j'étais le seule à ne pas vouloir du mariage ça aurait était "légèrement" plus compliqué. « Je suis une fille. Je rêve de mon mariage depuis que j'ai dix ans, j'y ai pensé mille fois dans ma tête et je sais exactement ce que je veux... Sauf que dans mes pensées, quand j'étais petite, c'était avec Nick que je me mariais. Pas avec toi. » Ah ouais c'est vrai, les rêves de gamines à deux balles... Attendez ? Elle a dit quoi là ? Nick ? Sérieusement ? Je la regarde surpris un sourire apparait sur mon visage, et ne fait que s'amplifier. Je me met à rire, en me moquant d'elle. - Attend toi et Nick ? Je me tord dans tous les sens et me plie en deux, car à force de rire ça me fait mal au bide. - Putain jamais j'aurais pensé à ça. Hahahaha. Tu étais amoureuse de Nick ? Hé bah putain, pas de chance quoi. Tu vas te retrouver coincé dans le lit de son pote. Je me met encore à rire, mais au fur et à mesure je cesse reprenant une tête des plus sérieuses. - Et vous avez jamais rien fait ensemble ? J'essayais de repenser à nous quatre, les quatre mousquetaires, Nick, Hendley, May et Moi, c'était l'époque des bons souvenirs quand même. Je me rappelais aussi à quel point May et Nick était très complice. De toute façon dans notre groupe, May était plus proche de Nick et Hendley de moi, mais de là à penser qu'elle était amoureuse de lui, cela paraissait impossible. - J'sais pas pourquoi, je te vois trop pas avec lui. Enfin bref, comme tu dis il est temps de les affronter. Elle glissa sa main dans la mienne, je la serrais. Nous étions amis, et nous étions dans la même merde, et c'est à deux que nous combattrions cette guerre. J'avais pas vraiment hâte de tous les retrouver, mais il le fallait bien, j'espérais vraiment qu'ils allaient tous me croire.
Arrivé à table, nous nous asseyons en silence, sous les regards interrogateurs, trop curieux ceux là, je vous jure. Je toussotais afin de m'éclaircir la voix, le regard insistant de May me fit rappeler que nous n'avions plus le temps. - Bon alors voilà. Maman, papa, comme vous le savez, j'ai eu beaucoup de problème d'insomnies durant mon adolescence, et je crois qu'en ce moment ça revient ... Je fis une pause, pour montrer à quel point j'étais sérieux, et en même temps j'en profitais pour enlever mes lunettes et les poser sur la table. Ma mère fronça les sourcils quand elle aperçut mes cernes, je savais à quel point elle était fragile, et qu'elle s'inquiéter beaucoup pour peu. Mon père se détacha de son cigare, le posant dans le cendrier, signe qu'il était attentif à mon discours qu'il prenait au sérieux. - Comme vous le voyez je suis épuisé, entre les nuits où je dors mal, ma santé qui se fragilise à cause de la fatigue, sans compter les révisions interminables et les études... Bien sur je suis ravi que vous vous dépêchez de tout organiser pour nous, mais j'aimerais participé à tout ça dans un ... meilleur état. Je regarde Maybelle, et lui fait un petit sourire, qui peut paraître presque sincère. - De plus, j'aurais aimé, passer un peu plus de temps avec Maybelle, en meilleure forme. Je remets mes lunettes, je me sens presque mal, en même temps la gueule de bois que j'ai n'arrange rien à tout ça. Tout parait presque vrai, et puis d'un côté, c'est vrai que je suis épuisé et que je n'ai qu'une envie, c'est de regagner mon lit. Un silence pesant s'installe, ils sont tous confus, se demandant quel tour je suis en train de jouer. Je serre la main de May, pour y croire encore un peu. Ma mère se lève alors, comme par magie, elle s'approche de moi et me caresse la tête, en m'embrassant sur le front. - Chéri, je crois que s'en est déjà trop pour aujourd'hui. Je pense qu'il a besoin de repos, surtout que les examens vont bientôt arrivé, je ne veux pas qu'il se prenne la tête... Comme on dit la santé avant tout. Ouf. Je commençais enfin à me détendre, car mon corps s'était tout crispé. C'était presque trop facile. - Ca va, c'est pas comme ci le mariage était demain la veille, on veut juste que tout soit parfait. Et puis avant le mariage il y a les fiançailles à planifier, d'ailleurs vous avez un souhait pour la date ? me dit mon père alors, pour en remettre une couche. - Karl ! On verra ça plus tard, c'est pas le plus important à l'heure actuelle d'accord ? Je ne sais pas combien de temps on avait à présent, ce que je savais c'était qu'ils étaient vraiment très déterminé à nous marier. Pour le moment on avait échappé à l'essayage de robe, que ma mère venait de zapper, et surtout à ce repas bien trop déstabilisant. - Je vous propose de rentrer, Maybelle, veille bien sur lui veux tu ? Je vous appellerais. Merci maman. dis-je intérieurement, sans hésiter une seconde, je me levai, embrassa tendrement ma mère et les autres.
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