keep on moving. (harley)

Harley était en train de préparer ses affaires, jettant toutes les affaires dont elle aurait besoin dans ses valises. Elle avait pris sa décision et il n'y avait pas de retour en arrière. Soudain la porte de sa chambre s'ouvrir, laissant apercevoir son frère avec un sourire aux lèvres. La porte maintenant ouverte, on pouvait entendre ses parents en train de se disputer à l'étage. « Ils sont pas tellement content de la nouvelle. T'es sûre de toi au moins ? ». Elle hoche la tête frénétiquement, cela peut paraître être une décision précipitée à ses parents, mais au fond d'elle, elle sait très bien que c'est ça qu'elle veut faire. Pour le moment tout du moins. « Certaine. J'en peux plus de cette ville, je vais avoir 20 ans, j'ai envie de voir autre chose que Bowen. ». Voyager était un de ses rêves et en plus de ça elle avait la chance de travailler sur une tournée de concerts, alors bye bye les études et l'université de Bowen. « Pense à me ramener des autographes de rockstars. ». Un calin à son frère et c'était parti. Une nouvelle vie d'aventure s'offrait à elle.

Un peu plus de 7 ans plus tard, elle est de retour à Bowen, dans sa chambre de toujours. Elle rentre d'une tournée en Asie épuisante, elle n'a qu'une envie, hiberner pendant une semaine. C'était sans compté sur sa mère qui ne louppait pas une occasion de lui faire une remarque sur son célibat, le fait qu'elle était trop maigre, sa coupe de cheveux, sa façon de s'habiller. C'est sans grande surprise qu'elle se retrouve au bar, pour fuir sa mère. Un groupe de trois mecs est en train de donner une performance dans le bar et il faut dire qu'ils sont vraiment pas mal, bien meilleurs que ceux qu'on croise généralement dans les bars. C'est peut-être le destin. Après leur « concert », elle leur paye un verre, puis les autres suivent, une chose en entrainant une autre la conversation a pris un tournant plus qu'innatendu. « Tu voudrais pas être notre manager dit ? Tu t'y connais dans le milieu de la musique, t'as des connexions et tout, on est juste des musiciens. ». Elle est sous le choc, mais elle ne peut pas résister longtemps devant les yeux de chien battu des trois garçons. « Ca marche, mais vous avez intérêt à faire ce que je vous dis. ». Voilà comment commença sa carrière de manager.

Elle portait des cartons dans les escaliers, parce que oui, il fallait que l'ascenseur soit en panne le jour où elle emménageait. Elle rouspétait, surtout que tout le monde l'avait laissé tomber et qu'elle devait encore décharger son canapé de la camionnette. Aucune envie de devoir payer un jour de plus la location de la camionnette juste pour un foutu canapé. Elle déposa le dernier carton dans son appartement et se décida à aller sonner chez ses voisins, après tout, Bowen était connu pour être une ville accueillante, peut-être que certains seraient prêt à l'aider. Elle frappa à une première porte, mais n'obtenue pas de réponse, elle commençait bien. Seconde porte, appartement numéro 10. La porte ne s'ouvre pas tout de suite, mais elle entend du mouvement à l'intérieur. Le type qui ouvre la porte est vraiment pas mal du tout, il doit avoir son âge, un air timide. Pile le genre de mec qui lui faut, le style qui ferais n'importe quoi pour avoir une chance de la mettre dans son lit. Son plus grand sourire charmeur sur les lèvres pour le convaincre de l'aider. « Bonjour, je suis votre nouvelle voisine, l'appart 9 juste là. ». Il pouffe un peu en entendant ça et se justifie en voyant le regard confus d'Harley. « Juste qu'ils ont remis l'appart en état assez vite, le couple précédent a eu une grosse dispute, Madame a poignardé Monsieur c'était sanglant, soyez contente que ce soit pas de la moquette dans l'appart. ». Il se remet à rigoler tout content de sa blague, comme par hasard, c'était sur le voisin lourd qu'elle était tombée, autant en finir au plus vite. « Je me demandais si vous pouviez me rendre un service ? Il me reste mon canapé à monter et tout de seule je vais avoir un peu de mal. ». Elle bat un peu des cils, lui sourit, mais elle n'obtient pas le résultat escompter. Son égo risque d'en prendre un coup si elle n'arrive pas à faire faire tout ce qu'elle veut aux hommes de son immeuble. « Ouais désolé, j'ai une pizza au four, je peux pas bouger, mais le mec à l'appart 11 vous aidera surement. Je suis le cerveau et c'est les muscles. ». Le voilà qui reglousse de son rire navrant avant de refermer la porte sur une Harley stupéfaite, elle se tourne en direction de l'appartement 11 et se dit que ce n'est pas maintenant qu'elle va commencer à faire copain-copain avec ses voisins.