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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 the pain could go just with one shot. ANTHEA

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Anonymous
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the pain could go  just with one shot. ANTHEA Empty
MessageSujet: the pain could go just with one shot. ANTHEA   the pain could go  just with one shot. ANTHEA EmptyLun 25 Nov 2013 - 2:11



ANGEL DUST

the pain could go  just with one shot. ANTHEA Tumblr_mwsly5Xrya1r0774no1_500
♦ ♦ « Tu me fais chier à toujours baiser tes chiennes même quand j'suis là ! P'tit con.
- C'est pas ma faute si je suis doué au lit et qu'elles crient, haha. » Il éclate de rire, je serre les dents
« Tu pourrais au moins attendre que je sorte pour faire tes conneries sérieux.
- Toi ? Sortir ? T'es accrochée à ton pc pour envoyer des mails à ta copine qui n'est en réalité pas au courant du fait que tu aies une chatte ! Dommage parce qu'elle est mignonne tu sais ? »

Clac boum clac. Un verre cassé la porte fermée. Comme sa gueule. Ça l'éclate de m'emmerder avec ça. Il sait qu'il gagnera avec cette histoire. Petit con. Je cherche, les mains tremblantes, une clope. Puis je l'allume comme lui a allumé sa petite pute ce soir. Je souffle un peu et marche. Marche jusqu'à cet endroit. Ce n'était pas voulu. Ni conscient. J'étais déjà là. Je tremblais encore, mais ici, c'était une autre forme de manque. Mes mains plongent dans mes poches, je lève les yeux au ciel. « Salut, c'est moi... » Une fois. « Salut... » Deux. « Sal-... Putain. » Pas trois. J'sais ni comment l'aborder ni comment faire pour rentrer sans me faire remarquer ; mes fringues montrent directement que j'suis pas en manque d'argent. « Mon frère m'a virée... » On me dévisage, je parle seule devant un squat. On dirait une folle, une névrosée, à la rue et ayant volé des habits de marque. Ceci-dit, le portrait n'était pas bien loin de la réalité.

J'entre enfin, ne regarde pas autour de moi, me contente de marcher jusqu'à cet endroit. Là. Là où elle était. Où je savais qu'elle allait être avec sa gueule d'ange et ses membres meurtris. Je la trouve, toujours. Je n'ai plus les mains dans les poches ; elles ont besoin d'aller la toucher. D'aller enfoncer leurs ongles dans son épiderme. D'aller lui arracher un soupir. D'aller entre ses reins. De la baiser. Voilà. C'est ça.
D'Elle.

« Hé. » Salut, c'était trop long. Hé. C'était mieux. « Mon frère m'a foutu à la porte. » Pas vraiment la vérité. Mais on s'en contentera. « J'sais pas où aller. » C'est pas comme-si tu pouvais te payer un hôtel. Comme la dernière fois où tu avais couché avec elle.
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