Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Assise seule au bar, les jambes négligemment décroisées sur le haut tabouret, et quelques mèches sombres tombant devant son visage, Aïnhoa faisait tourner lentement son doigt sur le bord rond de son verre. Elle avait suivi ses potes de l'unif encore une fois, un mardi soir, pour un ou deux verres, tranquillement, rien d'extravagant, pas comme la dernière fois. Si elle refusait catégoriquement d'admettre qu'elle avait un léger problème avec l'alcool, la jeune espagnole constatait néanmoins qu'elle était restée après que ses amis soient partis. Enfin, amis. Des amitiés superficielles, celles qu'elle nouait sans trop de difficulté, car elles ne requéraient aucun don de soi en particulier, aucune preuve de confiance, aucune implication. Et elle n'avait pas eu le cœur à rentrer tout de suite. De toute façon, sa moto noire l'attendait sagement dehors, et elle lèverait ses fesses de ce tabouret quand elle le désirerait. En attendant, elle contemplait son verre de vodka avec attention, son fabuleux regard gris clair se perdant dans le liquide transparent. Tandis que son esprit faisait barrière tant bien que mal aux vieilles blessures qui menaçaient de venir la torturer. Elle voulait juste boire un verre. Ne penser à rien. Oublier, comme elle le faisait chaque jour, ou du moins comme elle le prétendait.
Elle commençait à avoir chaud dans sa veste en cuir noir, mais son corps ne semblait pas avoir la force de répondre au besoin de fraîcheur, et elle restait quasiment immobile devant son verre, insensible au doux brouhaha qui l'entourait et aux mouvements à côté d'elle. Au moins n'avait-elle pas l'air d'une ivrogne qui allait tomber de sa chaise ou danser sur le bar. Elle n'était pas d'humeur à faire du charme à qui que ce soit. De toute façon, elle savait très bien qu'un flirt n'irait jamais plus loin, pas avec elle. C'était tout simplement impossible. Même si par moments, elle aimait jouer de ses formes, gentiment, juste pour quelques eye-contacts aguicheurs, ce n'était pas son envie du moment. Rester seule au bar à contempler son verre lui suffisait, jusqu'au moment où elle aurait la force de rentrer. Elle projetait l'image de ce qu'elle était exactement en ce moment : triste, seule, un peu brisée, un peu perdue. Elle dégageait pourtant une aura spécifique, quelque chose d'envoûtant tout en restant abattue, mélancolique, à la limite du pathétique. Rien qui puisse lui importer, de toute façon.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : très renfermé, c'est un garçon solitaire et ça depuis son enfance ‹ garçon rebelle, il a toujours fait n'importe quoi et ça a toujours fait rager ses parents ‹ dans son adolescence, il a dealé et il s'est retrouvé dans de sacrés emmerdes à cause de ça ‹ il est allergique aux kiwis ‹ sportif, il va souvent courir ou à la salle pour rester en forme ‹ très vite émancipé de ses parents, le brun a fait pas mal de petits boulots aux etats-unis comme serveur, dog-sitter et même vigile dans une boîte de nuit ‹ la fête c'est son truc à zach, il aime sortir mais surtout noyer ses peines dans l'alcool (et des fois la drogue, sans rien vous cacher) ‹ ses élèves l'adorent car il est vraiment adorable avec eux, très à l'écoute et toujours là pour les aider ‹ sinon, zach a toujours de la musique dans les oreilles quoi qu'il arrive, chez lui il y a toujours un fond musical ambiant, ça en devient presque chiant pour son entourage ‹ passionné de dessin depuis l'enfance, il a commencé à faire des études de graphisme (un peu forcé par papa, on va pas se le cacher) et très vite s'est émancipé pour faire simplement du dessin ‹ il a participé à quelques créations de bandes dessinées et de comics ‹ à ses vingt ans, il a quitté le foyer familial mais le nom Watkins lui colle bien à la peau et on l'a beaucoup catégorisé à cause de ça ‹ un vrai chef, le musicien adore cuisiner ‹ il a commencé par jouer de la batteir étant enfant, pendant l'adolescence c'était la guitare pour impressionner les filles et plus tard il a appris à faire du piano et bidouiller des sons sur son ordinateur ‹
Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Mer 23 Mai 2018 - 23:26
Les méandres de la nuit t'avait achevé. Être seul, dans ta chambre avec ton chien à tes côtés te rendait heureux d'un côté mais malheureux de l'autre. Les demoiselles dormaient, dans cette grande maison. Mais tu ne vouais pas les réveiller pour parler de tes problèmes. Ton téléphone en main, l'heure s'afficha tardive sur ton écran. Trop tard malheureusement pour appeler la seule personne qui pourrait te remonter le moral, Tahlia. Alors que faire ? Rester dans cette solitude, rempli de chagrin, ne pouvait t'aider à t'endormir. A la seconde où tu te leva de ta chaise, Snow se leva aussi. Une main sur sa tête, tu lui demandas de savoir et tu lui promis de ne pas être long, ce à quoi répondit par un timide aboiement. Un baiser sur le front de ton chien et te voilà perdu dans la nuit.
Les bars éclairaient les trottoirs, vide. Vide d'âmes, ou seulement dépravées par l'alcool et la drogue. En ce mardi soir, Bowen n'était pas en pleine action mais cela te suffisait comme ça. L'enseigne du Hendrix te tapa droit dans les yeux, comme si c'était le destin de finir ta soirée là bas. Alors sans plus attendre, tu mis un pieds, puis l'autre à l'intérieur.
Des étudiants en fêtes, des alcooliques devant le billard et ce rock'n'roll qui secouait les baffles. Voilà ce que tu aimais ici. Tu pris un temps de pause pour observer tout ce beau monde se déhancher au rythme de l'ivresse, avant d'avancer plus amplement vers le bar, les mains coincées dans ton perfecto en cuir. Une jeune femme était assise au comptoir, elle aussi semblait noyer une certaine peine. Son doigt tournoyait sur son verre de ... vodka ? Vu l'odeur et la couleur, cela ne pouvait être que cela. Alors tu interpellas un serveur, qui te salua d'une poignée de main. Ton regard froid et rigide, il en avait l'habitude, à force tu étais connu comme "Hamilton, l'homme sans sentiments". « Un rhum sec pour moi, s'il te plait. Tu marquais un temps de pause en regardant la jeune femme. Et mets lui un autre verre de vodka, c'est pour moi » dis-tu en la montrant au serveur d’un coup de menton. Le regard tourné vers le serveur préparant les verres, tu t'assis sur le tabouret sans broncher.
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Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Jeu 24 Mai 2018 - 0:59
Au bout d'un certain temps, qu'elle ne pouvait estimer, à regarder ses doigts jouer sur les bords du verre, Aïnhoa finit par en prendre une gorgée. Elle ne savait pas comment elle allait finir ce soir, comme elle voulait finir. Une once de lucidité lui rappelait sa moto garée dehors. D'une autre côté... Who cares ? Elle pourrait toujours appeler un taxi. Ou partir à pied, comme la dernière fois. Dans tous les cas, c'était inutile de se poser la question maintenant, elle n'avait pas envie de réfléchir. Elle n'était pas encore saoule, ne savait pas si elle le serait dans les minutes ou heures à venir, peu lui importait en cet instant. Elle était perdue dans des souvenirs, dans des débats intérieurs sans fin. Le temps s'écoulait différemment pour elle, coupée du reste de la salle, du monde. Mais le temps ne s'écoulait-il pas différemment pour tous ceux présents ici ? Pour ce groupe d'étudiants enchaînant les verres là-bas, riant haut et fort, pour ce serveur qui devait avoir hâte de fermer, pour l'autre qui s'amusait peut-être bien, pour cette jeune femme complètement sobre qui semblait écouter les paroles de son interlocuteur depuis au moins une heure et qui donnait l'impression de s'ennuyer à mourir, pour ce couple dans un coin non loin des toilettes dont les corps étaient dangereusement proches... Le temps n'était qu'une notion totalement subjective et même fictive, au final.
Noa termina son verre, jusqu'à ce que presque immédiatement, un autre apparaisse devant elle. Cela eut le don de la sortir de sa torpeur et elle releva ses iris gris vers le barman, qui venait de poser ce verre devant elle. Il dut saisir le regard interrogateur de la belle espagnole, car il lui désigna un homme, assis à sa droite, d'un signe de tête. Plongée dans sa bulle, Aïnhoa n'avait pas remarqué l'arrivée du jeune homme. Enfin, elle n'avait pas remarqué grand-chose depuis qu'elle était ici, les gens évoluaient autour d'elle comme dans un monde parallèle. Elle haussa un sourcil, dubitative, son regard perçant se posant sur le gars en question, puis sur son verre. Elle aurait pu, aurait dû marmonner un simple "merci" reconnaissant et sourire. Mais ce n'était pas son humeur du soir. Trop de souvenirs enfouis et angoissants lui collaient à la peau aujourd'hui, attablés avec elle à ce comptoir, et une lueur méfiante dansait dans son regard insistant. Les souvenirs des mains d'un homme sur les siennes, l'empêchant de bouger. Non, stop, ça suffit. « Pourquoi ce verre ? » questionna-t-elle simplement, scannant l'inconnu de son regard incroyable. Sa voix était dénuée d'agressivité et son but n'était absolument pas d'être impolie ou ingrate, mais elle restait dubitative sur les intentions des hommes, en particulier quand elle était dans un état d'esprit comme celui de ce soir. Poser la question n'avait rien d'impoli, même si on sentait la méfiance et la tension sous-jacente. Mêlée à cette pointe de mélancolie et de honte qui ne semblaient pas vouloir la quitter aujourd'hui, malgré ses propres efforts pour se raisonner.
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Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Lun 28 Mai 2018 - 19:16
Dans ton insomnie habituelle, tu n'avais pas pu t'empêcher d'aller boire quelques verres au Hendrix, ce bar que tu aimes tant. Il était tard, tu te disais qu'il ne devait y avoir plus grand monde. Lorsque tu étais à l'intérieur, tu observais toute cette foule qui finalement était présente contrairement à ce que tu avais imaginé. Des étudiants en plus grande partie. Et des gens, au comptoir, des sosies surement. Des gens qui ressentaient une peine similaire à la tienne. Alors à ta place habituelle, se trouvait une jeune femme très charmante, elle avait l'air perdue dans ses pensées. A croire que ce comptoir fait réfléchir. Son doigt tournoyait autour de son verre bientôt vide. Alors en commandant ton verre à toi, ton verre de rhum, tu demandas à ton ami serveur de servir un verre à cette demoiselle. Question à laquelle il rétorqua d'un hochement de tête. Après avoir eu les deux verres sur le comptoir, tu le remercias et lui tendit un billet en lui faisant signe de garder la monnaie. Tu bus une gorgée de ton verre et tu le reposas sur le comptoir en bois tout en le faisant bouger légèrement d'une main. La voix de la jeune fille près de toi te sortit de tes pensées. « J'me suis dis que vous en aviez besoin, vous semblez perdu dans vos pensées, l'alcool c'est pas forcément le meilleur moyen pour réfléchir mais personnellement ça m'aide » répondis-tu à la jeune demoiselle à qui tu venais de payer ce verre. Tu n'étais pas un homme qui payait un verre pour après sauter la fille dans les toilettes. Non, tu n'étais pas comme ça. Tu voulais juste montrer que toi aussi, tu étais quelqu'un de bien, mais aussi quelqu'un de malheureux qui noie sa peine dans l'alcool. « Je peux le reprendre si vous n'en voulez pas » finis-tu, toujours le regard fixé vers ton verre avant de le porter à tes lèvres. La sensation de l'alcool dans ton gosier te faisait du bien, te soulageait énormément. Alors, tu finis ton verre avant d'en commander un autre. Encore ? Oui, encore et tu savais que ce n'était pas le dernier, il serait le deuxième d'une longue lignée.
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Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Mer 30 Mai 2018 - 2:06
Son interlocuteur ne sembla pas le moins du monde surpris ou offusqué par la réaction dubitative et vaguement méfiante d'Aïnhoa. Ce qui rasséréna déjà un peu la jeune fille, un abruti de première n'aurait sans doute pas répondu avec une telle indifférence. Il semblait plutôt honnête à ce niveau, mais la belle espagnole préférait rester sur ses gardes. Elle ne parvenait pas à se défaire de cet inconfort qui avait pris place dans sa poitrine et désirait sans doute monter jusqu'à l'angoisse avant d'exploser en crise de panique. Elle faisait néanmoins un effort pour contrôler ce genre d'émotion et s'efforçait de rester détendue et surtout logique. La paranoïa était une chose avec laquelle elle avait appris à vivre, suite au traumatisme qui la bouleversait encore aujourd'hui, malgré ses efforts. Elle aurait sans doute rit en entendant la remarque de son voisin de bar, quand il dit d'un air tout aussi sérieux qu'il pouvait toujours reprendre son verre. Ici, elle prit simplement conscience de son approche un peu abrupte et son regard se tourna à nouveau vers son verre, plein cette fois. « Non non, ça ira. » s'empressa-t-elle de répondre, comme prise en faute dans sa paranoïa. C'était plutôt gentil, de lui payer un verre comme ça, sans plus de raisons que celles qu'il venait d'énoncer. « Merci. » ajouta rapidement la brunette, histoire de faire enfin preuve d'un minimum de politesse. Elle but une gorgée de son nouveau verre, avant de jeter un coup d’œil vers son interlocuteur, ses iris gris scintillant à la lueur des lampes tamisées du bar. « Personnellement, ce n'est pas réfléchir que je cherche à faire en restant ici, mais plutôt l'inverse. Un peu d'alcool est donc le bienvenu. » reprit l'espagnole pour rebondir sur ce que son voisin lui avait dit en premier lieu.
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Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Mer 6 Juin 2018 - 1:29
La jeune femme posée à côté de toi semblait être perdue dans ses pensées. Ton réflexe avait été de lui payer un verre. Impassible, elle te demanda donc pourquoi ce geste. Tu ne voulais pas paraître comme le mec en chien qui sautait sur tout ce qui bougeait, juste être gentil et agréable pour une fois, c'était rare que cela t'arrive mais bon, ça t'écorcherais pas la gueule de le faire de temps à autre avec d'autres personnes que tes colocataires. Elle ne refusa pas ce verre, tu lui proposas de le reprendre mais elle le gardait avec plaisir. Toi, tu pris une gorgée du deuxième verre que le barman venait de te servir. C'était parti pour une bonne soirée bien alcoolisé. Après tout, c'est ce que tu voulais en venant dans cet endroit. Le Hendrix était le refuge de tes idées noires, et les noyaient sans aucuns scrupules dans l'alcool. Cette fille était charmante, mais beaucoup plus jeune que toi. Elle semblait troubler, comme si elle essayait de comprendre ses problèmes. « Ca dépends des gens après tout » répondis-tu à la belle brune lorsqu'elle te dit qu'elle ne voulait pas réfléchir et que l'alcool serait de mise pour cette option. Alors tu souris timidement en levant ton verre avant de prendre une deuxième gorgée de rhum. C'était une habitude, même si l'alcool dans ton gosier te réchauffait légèrement, tu aimais dangereusement cette sensation. « Carter » dis-tu en te présentant à la demoiselle, toujours ton verre dans les mains. Au fur et à mesure du temps, les gens commençaient à partir, pour regagner surement les quelques boîtes de nuit ouverte en cette soirée de semaine. Et ce n'était pas pour te déplaire. Car la musique atteignait plus facilement tes oreilles sans ce brouhaha incessant de jeunes alcoolisés. « Je suis une bonne oreille, si jamais vous avez besoin, j'aurais surement oublié demain » finis-tu par dire du tac au tac à la belle brune. Elle avait surement besoin de parler, ou pas d'ailleurs. Et tu comprendrais qu'elle te balaye d'un regard noir sans rien dire. Mais bon, si tu pouvais apaiser quelqu'un au lieu de le faire pour toi, tu te dis que tu n'auras pas perdu ta soirée à te morfondre comme un alcoolique dans son verre de rhum.
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Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Mer 6 Juin 2018 - 1:59
Aïnhoa hocha doucement la tête en guise de réponse aux dernières paroles de son voisin de bar. Elle avait déjà été plus bavarde, elle aimait bien sociabiliser, en général. Mais ce soir n'était pas son soir et elle était dans sa bulle, un peu perdue et dans le noir. Dans ces cas-là, elle était quelqu'un d'autre, ou c'était la sensation qu'elle avait, en tout cas. Elle refusait de voir cette personne comme étant elle, cette fille brusque et méfiante qui préférait rester à l'écart et éviter toute approche de qui que ce soit. Son interlocuteur ne semblait pas insistant cependant, ce qui la mettait un tantinet plus à l'aise. Juste un peu. Elle ne parvenait pas à se défaire de cette tension qui s'enroulait autour de ses muscles. L'étudiante bu quelques gorgées d'affilée dans son verre, histoire de se donner contenance, avant de reposer doucement le verre sur le comptoir. Elle avait vidé la moitié de son contenu sans trop s'en apercevoir, mais ce constat ne l'interpella pas plus que ça. Elle ne savait pas vraiment où se mettre, quoi penser, quoi dire.
La voix du jeune homme lui parvint à nouveau, lorsqu'il se présenta. « Aïnhoa. Encantada. » se présenta à son tour la jeunette, tentant d'esquisser un minuscule sourire, son regard perçant bien qu'un peu embrumé ce soir croisant celui de Carter l'espace d'une seconde. Elle reprit une gorgée, et une deuxième, jusqu'à ce que son interlocuteur reprenne la parole, brisant le doux silence qui parvenait à exister entre eux malgré le brouhaha environnant, qui se tarissait néanmoins, les gens quittant peu à peu les lieux. La jolie brune ne savait trop comment réagir à ce que Carter venait de lui dire. Elle n'était pas du genre à se confier, encore moins dans ces circonstances. Il fallait déjà qu'elle parvienne à se débarrasser du malaise injustifié qui lui collait à la peau, ce qui lui demandait déjà pas mal d'attention. « Le verre que vous m'avez offert est une bonne oreille aussi, je vais m'en contenter pour le moment » répliqua la jeune fille avec un sourire en coin, un peu d'humour transparaissant dans sa voix douce et mélancolique. Elle adressa cependant un regard reconnaissant à Carter. « Mais vous aussi, vous êtes venus développer quelques affinités avec l'alcool. Je n'irais pas jusqu'à me vanter de mon écoute, mais je suis très peu bavarde ce soir, contrairement à d'habitude. Profitez-en. » reprit-elle avec un sourire plus assuré, cette fois. Après tout, il ne semblait pas spécialement avoir le cœur léger non plus, et qui pouvait bien l'être, parmi ceux qui s'accoudaient seuls au bar avec l'alcool pour seule compagnie ? Pas qu'elle voulait entendre ses plus profonds secrets, mais s'il avait envie de discuter, elle n'avait rien contre le fait de l'écouter vider ce qu'il avait sur le cœur. Et puis, c'était plus simple d'écouter les problèmes des autres que de formuler les siens.
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Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Jeu 14 Juin 2018 - 1:45
Le simple fait de se retrouver sur ce comptoir te rappeler à quel point tu avais descendu dans l’échelle sociale. Tu étais devenu ce pilier de bar, qui se soule pour oublier ses problèmes ou bien pour simplement les faire fuir pour les remettre au lendemain. C’était la personne que tu étais devenu alors qu’avant, lorsque tu rentrais dans un bar, c’était pour être avec des amis ou alors avec ta femme. Tant de choses se sont déroulés depuis ce temps là et tu n’avais plus envie de faire des efforts, juste, tu étais tel que tu étais. Sans artifices. « Espagnola ? » demandas-tu dans la langue dans laquelle elle s’était présenté. Oui, tu parlais plusieurs langues grâce à ton métier. L’espagnol en faisait parti. Toujours ton regard concentré sur ton verre plutôt que sur ton interlocutrice, tu analysais chacune de ses paroles. C’était ton défaut, une déformation professionnelle si on peut dire ça comme ça. En même temps, c’était ton boulot de profiler les gens. « J’espère que ce verre vous comprendra alors » ajoutas-tu après qu’elle t’ait confessé que le verre que tu lui avais offert suffisait à sa peine. Tu étais comme elle après tout, pas du genre à te confesser après une première rencontre. Elle ne se laissait pas abattre et cela te plaisait bien. Lorsque la belle brune près de toi te proposa de t’écouter vu qu’elle n’était pas très bavarde, tu souriais face à ton verre. Tu ne parlerais pas ouvertement de tes problèmes mais peut-être qu’après quelques verres, tu confesserais deux trois trucs enfouis. « Et je vous en remercie, une fois plus alcoolisé, ça sortira surement » dis-tu avec un sourire en coin. C’était un peu comme une sorte de jeu. Si tu ne parles pas, je ne parles pas. Cette fille semblait être ronger par quelque chose sans que tu ne puisses savoir quoi, mais tu voulais en savoir plus. Après tout, c’est mieux de se soucier des problèmes des autres que des siens, non ? Le bar était soudainement moins rempli, la musique se laissait entendre et tu sifflotais légèrement l’air de cette dernière avant de porter ton verre à ta bouche. « Je pensais connaître tous les habitués du Hendrix, à moins que vous ne veniez qu’occasionnellement » finis-tu par dire pour détendre l’atmosphère. Pourquoi ne pas faire la conversation après tout ? Cela permettait de rendre l’air plus léger, ainsi que tes pensées. Et puis, peut-être cela lui ferait du bien à elle aussi, de savoir que tu ne voulais pas être dérangeant, que si elle voulait arrêter de parler avec toi, c’était à sa volonté. Tu n’étais pas envahissant, tu étais juste un homme qui voulait parler de la pluie et du beau temps pour oublier ses pensées les plus terribles et les plus sombres.
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Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Jeu 14 Juin 2018 - 2:43
Aïnhoa se sentait déjà plus à l'aise avec le fait de côtoyer cet inconnu du sexe opposé. L'alcool y était sans doute pour quelque chose, vu qu'elle venait de terminer le verre supplémentaire. Elle gardait toutefois en tête qu'elle comptait rentrer chez elle en un seul morceau et qu'elle n'avait que sa moto pour se déplacer. Si jamais elle dépassait les bornes, elle serait assez sensée pour appeler un taxi, mais elle n'avait pas spécialement envie d'abandonner sa moto ici pour la nuit. « Sí, exactamente. » confirma la jolie brunette lorsque Carter lui demanda, en espagnol, si c'était bien son origine. En général, elle se faisait repérer rapidement, son accent étant très prononcé bien que sa maîtrise de l'anglais soit très bonne. « ¿Hablas español? » reprit-elle, sa curiosité piquée par l'accent relativement bien maîtrisé du jeune homme. Pas qu'ils avaient entamé une conversation très difficile dans cette langue, n'importe qui aurait pu lui répondre, mais quelqu'un ne connaissant pas la langue n'aurait sans doute pas répondu en l'utilisant, et avec un accent bien plus pourri, sans doute.
Carter refusa lui aussi de confier ses problèmes, ce que l'étudiante comprenait totalement, bien entendu. C'était une proposition qui semblait appropriée à leur situation, mais elle n'attendait rien de lui, comme il n'attendait rien d'elle. L'atmosphère était détendue, malgré qu'ils ne se connaissent pas et qu'ils soient chacun l'un à côté de l'autre à cuver leur alcool. Aïnhoa recommanda d'ailleurs un verre, dans lequel elle but quelques gorgées rassurantes. « Je vais trinquer à ça » souffla la jeune femme en levant son verre quand son interlocuteur lui assura qu'avec quelques degrés d'alcool en plus dans le sang, il allait sûrement finir par se confier, avec un petit sourire en coin qui fit sourire également la jeune femme. Il avait une attitude qui plaisait bien à la jeune femme, peut-être celle dont elle avait besoin ce soir. Quelqu'un de calme, pas spécialement avenant mais tout en restant agréable et ouvert. Sa présence était en quelque sorte apaisante. Un peu fermé, mais pas totalement, c'était même lui qui avait fait le premier pas vers elle. Pas le genre à vous aborder et vouloir faire la conversation avec un grand sourire, mais tout de même prêt à discuter ou écouter, plus ou moins. C'était relaxant, de pouvoir rester en silence à côté d'un inconnu, ou quasi-inconnu désormais, sans aucune pression, sans se demander quelles étaient ses intentions, sans s'inquiéter, sans être mal à l'aise.
Aïnhoa perdit à nouveau son regard incroyablement clair dans son verre à cocktail, jouant à nouveau de son doigts sur le bord rond, avant que Carter ne brise doucement le léger silence habité de musique lointaine qui s'était installé au bar. « C'est normal, je ne suis arrivée que récemment à Bowen. » expliqua-t-elle à son interlocuteur. « Et puis, j'aime changer de bar régulièrement. Ça m'évite de passer pour une alcoolique auprès des habitués. » ajouta-t-elle avec un petit sourire en coin touché d'humour. C'était une des rares fois où elle admettait presque, ou peut-être implicitement, qu'elle avait un problème avec l'alcool. Elle avait tendance à affirmer le contraire, aux autres comme à elle-même. Mais ce système de rotation n'était pas mauvais pour se garder une couverture. On ne la voyait ainsi pas souvent au même bar, régulièrement peut-être, mais de manière raisonnable.
STATUT : lately i’ve been loosing sleep, dreaming about the thing that we could be (arielle)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : très renfermé, c'est un garçon solitaire et ça depuis son enfance ‹ garçon rebelle, il a toujours fait n'importe quoi et ça a toujours fait rager ses parents ‹ dans son adolescence, il a dealé et il s'est retrouvé dans de sacrés emmerdes à cause de ça ‹ il est allergique aux kiwis ‹ sportif, il va souvent courir ou à la salle pour rester en forme ‹ très vite émancipé de ses parents, le brun a fait pas mal de petits boulots aux etats-unis comme serveur, dog-sitter et même vigile dans une boîte de nuit ‹ la fête c'est son truc à zach, il aime sortir mais surtout noyer ses peines dans l'alcool (et des fois la drogue, sans rien vous cacher) ‹ ses élèves l'adorent car il est vraiment adorable avec eux, très à l'écoute et toujours là pour les aider ‹ sinon, zach a toujours de la musique dans les oreilles quoi qu'il arrive, chez lui il y a toujours un fond musical ambiant, ça en devient presque chiant pour son entourage ‹ passionné de dessin depuis l'enfance, il a commencé à faire des études de graphisme (un peu forcé par papa, on va pas se le cacher) et très vite s'est émancipé pour faire simplement du dessin ‹ il a participé à quelques créations de bandes dessinées et de comics ‹ à ses vingt ans, il a quitté le foyer familial mais le nom Watkins lui colle bien à la peau et on l'a beaucoup catégorisé à cause de ça ‹ un vrai chef, le musicien adore cuisiner ‹ il a commencé par jouer de la batteir étant enfant, pendant l'adolescence c'était la guitare pour impressionner les filles et plus tard il a appris à faire du piano et bidouiller des sons sur son ordinateur ‹
Sujet: Re: One shot for my pain. ∞ Carter Jeu 14 Juin 2018 - 13:54
Vous étiez simplement deux personnes entrain de déblatérer sur la vie. En vérité, vous ne parliez presque pas et c’était ça qui était apaisant dans l’histoire. L’alcool vous donnait surement des ailes, et c’est ça que tu aimais le plus dans le déroulement de cette soirée. Tu terminais ton verre avant d’en demander un autre au barman. Mais tu ne savais plus à combien tu étais, tant pis, tu étais venu ici à pieds et si tu rentrais en marchant de travers, ce n’était pas la mort. Aïnhoa était espagnole, tu l’entendais à son accent, mais tu ne pu lui empêcher de demander quand même en utiliser sa langue. « He aprendido, hace algunos años » * t’empressas-tu de répondre avec ton plus bel accent lorsque la demoiselle te demanda si tu parlais ce langage toi aussi. En même temps, au MI6, on t’avait appris à parler tellement de langue. Italien, espagnol, arabe, français, russe. Tu étais un vrai polyglotte sans trop le montrer non plus. La légèreté de cette conversation te faisait du bien, c’était simple comme toi. Alors un léger sourire vint se poser sur tes lèvres lorsque tu parlais avec cette belle brune. Tu n’avais posé ton regard sur elle que seulement quelques secondes lorsque tu t’étais assis à côté, mais tu avais remarqué qu’elle était ce qu’il faisait de plus charmant dans cette petite ville. Lorsque ton verre arriva, tu remercias le serveur avec un billet et un pourboire. Lorsqu’elle te dit qu’elle allait trinquer à ça, tu levais ton verre pour la suivre. Oui, tu n’allais pas tout déballer de suite mais cela risquait d’arriver vu l’alcool qui commençait tout doucement à se frayer un chemin le long de tes veines. Aïnhoa était naturelle, et tu aimais ça chez cette fille. Alors tu commenças à chercher, savoir tu l’avais déjà croisé mais elle n’avait pas l’air d’être familière de ce bar. « Vous étiez en Espagne, avant ? » demandas-tu innocemment. C’était certainement la bonne réponse, mais tu voulais continuer cette discussion qui te faisait du bien, elle te permettait d’oublier la raison de ta venue dans ce bar cette nuit. La brune continua sa tirade en te rétorquant qu’elle changeait de bar pour ne pas montrer aux gens qu’elle écumait les bars la nuit à la recherche de la paix intérieure. « C’est un bon point de vue, j’aurais du en faire autant » répondis-tu en levant ton verre vers ta bouche. Plus tu buvais, plus tu ne sentais plus la sensation de brulure que t’offrais cette liqueur que tu aimais tant. C’était comme boire de l’eau, aromatisée au rhum. Toi, tu étais cet habitué, alcoolique, au comptoir qui ne disait rien habituellement. Celui qui était seul dans son coin, qui venait boire ses verres tranquille sans demander son reste. Mais surtout celui qui noyait sa peine terrible dans son alcool.
* : je ne parle pas espagnol, désolé pour les fautes x)
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what things ☩
let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.