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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (arthur & pandore) and who are you, exactly?

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MessageSujet: (arthur & pandore) and who are you, exactly?   (arthur & pandore) and who are you, exactly? EmptySam 30 Nov 2013 - 5:21

« ARTHUR & PANDORE.»


C’était un matin comme les autres pour Arthur : il s’était levé, avait englouti des litres de café et s’était installé à son bureau pour écrire la suite de son prochain roman. C’était pour cette raison qu’il s’était déplacé jusqu’à Bowen, après tout : pour écrire dans un environnement plus calme et plus inspirant. Enfermé dans son appartement depuis deux heures et des poussières, l’écrivain de renom essayait de se concentrer sur son travail. Il avait fermé son portable avant de se mettre à taper sur son clavier, sachant très bien que son éditeur était bien assez sadique pour l’interrompre au beau milieu d’un élan soudain d’inspiration, lui faisant ainsi perdre toutes les jolies phrases construites dans sa tête. Valait mieux ne pas prendre de chance – ou de risque, plutôt – et se couper du monde extérieur. Comme un ermite rabougri, exactement. Une cigarette éteinte plantée entre ses lèvres, il écrivait. C’était toujours comme ça, il avait besoin d’une cigarette pour bien se concentrer, même s’il ne fumait pas. Eh, les auteurs sont de drôles de créatures, ils sont leurs petites manies à eux, faut pas leur en vouloir. Midi arriva alors, et avec cette heure fatidique, la faim de l’écrivain. Oui, cette faim dévorante qui s’empare de l’estomac vide, faute d’un petit-déjeuner quasi inexistant. Arthur plaidait coupable sur ce coup-là. Il se leva de son bureau et alla à la cuisine, où il ne trouva pas grand-chose d’intéressant à se faire. À dire vrai, il ne trouva rien du tout, que des pommes, un carton de lait et du pain. Wow, ça promettait. Non, plus sérieusement, il se devait d’aller faire les courses. Ou d’aller manger au restaurant le plus près, ce qui lui épargnerait de faire la cuisine, puis la vaisselle. Ouais, il allait aller au restaurant, bonjour la flemme. Arthur sortit donc à l’extérieur, heureux que le soleil soit au rendez-vous, encore aujourd’hui. Ici, la température était tellement différente, il devrait s’y habituer. Il s’ennuyait un peu de son Londres natal, cela dit, mais pas au point de retourner tout de suite à la maison. Les rues de Bowen étaient calmes, étonnamment, une autre différence d’avec son ancien quartier. C’est alors qu’il aperçut une petite silhouette brune, l’air enfantin, se balader de l’autre côté de la rue. Tiens donc, revoilà donc la fameuse Sacha, sa fan numéro un. Il ne savait pas trop quoi penser d’elle, il la trouvait marrante et sympathique, mais il y avait quelque chose chez elle qui le fascinait. Il y avait plus chez elle que son côté fanatique pour ses romans et son héros, Jericho Luxmore. Il ne pouvait expliquer ce drôle de sentiment. Sentiment ou impression, en réalité. Puis, ô malheur, Sacha tourna la tête vers lui. Voilà, à force de trop fixer quelqu’un par-derrière, ce quelqu’un finit évidemment par se retourner et… eh non, ce n’était pas Sacha ! Elle y ressemblait de dos, mais n’avait pas sa petite bouille adorable et unique. Eh bien, il s’était fait avoir. Stupéfait, il s’arrêta de marcher au beau milieu du trottoir, offrant un sourire d’excuse à l’inconnue, qui fronça les sourcils avec suspicion. Allons donc, elle croyait qu’il voulait la violer, ou quoi ? Les femmes avaient décidément tendance à tout dramatiser ! Soudainement, quelqu’un lui rentra dedans. Eh, merde ! Étouffant à peine un juron, Arthur fit volte-face. « Eh, vous ! Vous ne pourriez pas faire un peu attention ? » Il s’agissait d’une femme – encore, haa – aux cheveux blonds mi longs. Une inconnue.
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MessageSujet: Re: (arthur & pandore) and who are you, exactly?   (arthur & pandore) and who are you, exactly? EmptyMer 4 Déc 2013 - 15:19

Elle était là à s'enfuir. Une robe de mariée dépareillée, des talons qui lui faisaient mal aux pieds. Un bouquet fâné dans sa main droite, et accroché à l'annulaire de la gauche, une alliance qui la brûlait. Elle fuyait, encore. Elle courrait, sur une route visiblement déserte. Il faisait jour, il faisait nuit, peu importe elle n'en savait rien. Elle courrait. Encore. Et puis il y eut un coup de feu, qui détonna dans l'atmosphère comme un violent coup de tonnerre. Une deuxième. Et enfin un troisième. Elle s'arrêta net. Posa ses yeux incrédules sur sa robe blanche. Blanche, jaunie par le temps comme si elle l'avait portée depuis des ans, et surtout, tâchée de sang. Une goutte d'abord, qui grandissait à vue d'oeil, qui se répandait sur le tissu comme une épidémie. Elle retint son souffle. Il lui semblait entendre des sirènes. Ou alors n'était-ce qu'un cri muet s'échappant de ses lèvres entrouvertes. Elle s'effondra sur la route. Et au moment même où sa tête toucha le bitume...

Elle s'éveille en sursaut. Une fine couche de sueur perle sur son front. Elle vérifie ; mais non, elle n'est pas en robe de mariée. Son souffle court lui rappelle les images d'un cauchemar illégitime. Sans queue ni tête. Du moins, elle l'espère. Elle se frotte les paupières. Regarde l'horloge murale. Elle écrit depuis quatre heures du matin. Lorsque des coups de tonnerre l'ont réveillé et qu'elle n'a plus pu s'endormir. Coups de tonnerre. Coups de feu. C'est la même chose pour elle, et dans sa tête. Trois, qu'il y en avait eu ce jour-là. La française déplie ses doigts crispés. À fuir le sommeille, celui-ci s'invite quand il le souhaite. Son stylo est au sol, sa feuille n'a heureusement pas été froissée. L'article est sauvé. Elle lève les yeux vers l'horloge murale, mais un gargouillement de son ventre lui signifie que, visiblement, c'est l'heure de manger. Ses yeux bleutés fouillent l'appartement. N'y trouvent aucune présence humaine. Désolant. Dans l'air, il y a une odeur de cigarette. Elle a sûrement dû fumer la moitié d'un paquet dans la matinée. Dans le corridor, elle croise son regard dans le miroir. Elle le fuit. Comme toujours. Elle tresse négligemment ses cheveux pour les garder en place et s'habille rapidement. Incapable d'avoir les idées au clair, elle décide de sortir pour manger un bout quelque part. Dehors. De l'air. Il lui faut de l'air. De l'oxygène. Il lui semble ne plus avoir de poumons. (...) Les ruelles sont calmes. Seuls ceux qui ne bossent pas – ou qui bossent chez eux, comme elle – sont de vadrouille. Le soleil l'éblouit, et elle baisse ses lunettes de soleil devant son regard vieilli d'avance. Tiens, là-bas, un restaurant sympa. Elle s'y dirige, la têt ailleurs, les images de son rêve la hantant encore à présent. Pourquoi a-t-elle rêvé de ça ? Elle n'en a pas la moindre idée, justement. Alors qu'elle bifurque pour entrer dans ledit restaurant, elle heurte quelqu'un. « Eh, vous ! Vous ne pourriez pas faire un peu attention ? » Ses yeux se froncent et automatiquement, les paroles de l'inconnu mettent la française sur la défensive.  Loin de se défiler, elle dévisage l'homme. Un peu plus âgé qu'elle, peut-être. Le charme de ceux à qui on est incapable de dire en quoi ils l'ont. Derrière ses vitres teintées pourtant, les océans bleus de la demoiselle lancent des éclairs. « Je pourrais vous en dire autant ! » râle-t-elle à son tour, en soupirant. Elle secoue la tête, avant de sortir son paquet de cigarettes. Bon, au final, elle va s'en fumer une dehors avant d'entrer. Elle s'éloigne de l'homme, comme vexée, avant pourtant de revenir vers lui quelques instants plus tard, sa clope à la main. « Et puis, normalement, tout gentleman s'excuse, peu importe s'il s'agit de sa faute ou non. » Oui, pour elle, c'est comme si elle lui avouait que c'était de sa faute à elle. Un progrès. « Votre accent british ne fait pas tout. » fait-elle avec, pourtant, un certain amusement. Tu peux parler, toi, en trois ans, on entend encore tellement ton accent que tu duperais pas un sourd !
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