| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| you and i will never die. it's a dark embrace... + pandore | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: you and i will never die. it's a dark embrace... + pandore Lun 3 Fév 2014 - 21:33 | |
| Tu ne sais pas qui elle est et pourtant elle obsède tes pensées. Tu as peur d'elle, tant elle t'ensorcelle. Son regard digne des plus grands, aux yeux aspects océans, te fait penser à ta Rosalie, celle a qui tu aurais donné ta vie.
Édouard assit sur le haut tabouret du bar, faisait tapoter ses doigts de musicien sur le long comptoir de ce bar-restaurent tout à fait ordinaire que c'était même à se demander les raisons qui le poussaient à être présent... Mais il était une heure du matin, il venait de terminer son deuxième verre de whisky, et en tenait un troisième dans son autre main. Tête baissée, il attendait que les minutes défilent, et comme à chaque fois se remémorait les souvenirs de ses parents et de Rosalie. Sous son tabouret, il y avait un chien allongé, scrutant la porte à croire qu'il pouvait prédire ce qu'il allait se passer ensuite. Ce Saint-Bernard n'avait pas toujours appartenu au jeune homme, effectivement il était à sa chère Rosalie.. Dès le lendemain qu'elle l'eut quittée il avait fait toutes les démarches pour savoir où elle habitait, ce qu'elle faisait à Bowen et il avait su pour ce canidé et avait fait tout son possible pour l'avoir, le juge s'était montré gentil et n'avait pas cherché à en savoir plus sur les intentions réelles à l'égard de la bête. « Ce n'est qu'un chien ! » avait-il osé dire, alors que pour Édouard c'était un tout. Ce chien s'appelait Requiem et il ne fallait pas se leurrer Rose l'avait nommé ainsi en rapport avec Édouard et ça lui mettait davantage de baume au coeur rien qu'à cette furtive pensée. D'ailleurs le chien leva sa tête, car quelqu'un venait d'entrer dans l'endroit calme. L'inconnu(e) vint se poser juste à côté du pianiste qui dû faire signe à la brave bête -qui prenait déjà Jeremiah pour son maitre- de ne rien faire. Il resta cependant tête baissée, mais savait parfaitement qui s'était pointée à ses côtés. Et quand il daigna de lever enfin les yeux, et comme à chaque fois il eut l'impression que son coeur voulait quitter sa poitrine et ne faire qu'un avec celui de la demoiselle face à lui. Il ne connaissait pas son identité et pourtant déjà il l'a détesté d'être comme elle, comme Rosalie. Édouard croisa ce regard bleu dans lequel il avait pu se perdre de nombreuses fois dans la passé, il repensait à elle et plus il regardait l'inconnue plus il y voyait Rosalie. Il cligna rapidement des yeux, tourna la tête vers le barman, et sa voix à l'accent français se fit entendre dans le silence pesant. « Je vous dois combien ? » Il entendit à peine la réponse que déjà il avait terminé son verre d'un trait et s'était avancé vers la sortie en posant un billet d'une assez grosse somme d'argent pour sa consommation et en faisant signe au chien de le suivre. Le brunet sortit et soupira un long moment, il avait trop d'émotions à gérer et trop de pensées à contrôler que pour lui cette bouffée d'air frais était idéale, et son joint qu'il venait de s'allumer l'était beaucoup plus. Il s'encapuchonna dans son sweat et marcha dans la nuit noire de Bowen, aucun bruit, juste sa solitude,sa drogue, et son aura malsaine. Hélas..Il se stoppa net -et le chien fidèle, aussi- quand il entendit une voix. C'était celle de Rosalie. Impossible il devait rêver, elle n'était plus de ce monde et pourtant.. Il sentit de nouveau cette tension maladive, ce manque soudain de quelque chose, et il eut suffit d'un souffle du vent pour qu'il sente cette odeur..si envoutante...si charmante, celle de Rosalie, à quelques détails près, mais c'était si plaisant pour lui de s'imaginer qu'elle puisse être là à ses côtés qu'il en oublia tout le reste. Édouard plongea son regard brun dans celui de la jeune femme, même dans l'obscurité de la nuit il pouvait voir le regard bleu. Et c'était comme avec Rosalie, ils n'avaient pas besoin de mots, juste un regard qui malgré les traits lourds et graves du Lefebvre se faisaient tendres. Son coeur lui disait de continuer à la regarder, à la contempler et de profiter que la vie puisse lui donner une seconde chance, mais lui même, son esprit partisan du diable lui disait de partir, qu'elle ne lui apporterait rien d'autre que de la souffrance. Mais justement il aimait ça souffrir.. Édouard ne bougea pas, resta face à elle, et essaya d'entendre le coeur de la belle comme il l'avait toujours fait dans des moments pareils avec Rose. Pourquoi était-elle comme elle ? Il la détestait tellement mais il n'y avait qu'un pas minime entre la haine et l'amour.
Dernière édition par J-B. Edouard Lefebvre le Mer 19 Fév 2014 - 16:53, édité 5 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: you and i will never die. it's a dark embrace... + pandore Jeu 6 Fév 2014 - 21:09 | |
| it's time to do or die
edouard ∞ pandore Elle sursaute. Violemment. Serre les dents. C'est le coup de feu qui l'a réveillée. Encore. Encore et toujours. Fantôme de ses nuits, et terreurs nocturnes de ses journées. Elle frotte ses paupières lourdes. Quelle heure est-il ? Elle ne sait pas vraiment. Quelle importance, d'ailleurs ? Qu'il soit huit heures du matin ou seize heures de l'après-midi, ça ne changera rien, ça n'arrêtera rien. Minuit trente-huit. Sérieusement ? La voilà parfaitement éveillée, à présent. Elle qui voulait sortir ce soir, elle a dû s'endormir, là à sa table comme une étudiante en médecine en manque de sommeil. Ouais, elle aussi elle manque de sommeil, mais pas vraiment pour les mêmes raisons, disons. Réveillée en bord de nuit. Toute décalée, voilà ce qu'elle va être pour les prochains jours. Elle soupire, cherche dans la pénombre de la pièce une forme de vie quelconque, mais aucun de ses colocataires ne semble là. Ou peut-être dorment-ils déjà. Elle essaie de cesser de penser, l'espace d'une seconde, mais elle a des lumières noires qui s'imposent à son champ de vision. De toute façon, ça fait bien longtemps que ses soleils sont noires et les lunes pourpres sang. Bien longtemps qu'elle a des couteaux dans les sourires et des piques de cristal au fond des yeux. Elle soupire. Se décide finalement, se lève, et s'enfuit de l'appartement, presque en courant. (...) C'est lui qu'elle aurait voulu voir au piano. Tout sauf cette musique qui lui broie les tympans. Tout, mais surtout lui. Mais non, il est là au bar. À ressembler à la populace, à ceux qui boivent pour s'noyer. Elle s'avance vers lui, presque par automatisme. Il dégage quelque chose d'inconnu pour elle. En fait, il réveille de drôles de sensations. Il a le même regard que ce type, qu'elle a laissé s'enfuir. Le même visage dur mais effarouché. Elle s'assoit à côté de lui. Mais ne dit rien. N'a rien le temps de dire, qu'il est déjà parti. Elle se pose, quelques instants, une question. Sa présence la dérange-t-il ? Intriguée, elle repart aussitôt aussi, sans avoir rien pris. Il y a quelques regards sur son passage. Elle a l'air d'une effrontée, avec ses galoches sous les yeux et pourtant, cette flamme vive qui brûle la glace de ses prunelles. Dans la rue, le silence l'englobe. Pas vraiment un silence complet, mais à côté du bruit de l'intérieur, on dira que c'est du silence. Elle ne lui court pas après. Non, Pandore elle n'court pas après les gens. Marcher suffit amplement. Même si ça n'a pas marché avec Emrys. Avec personne en fait, jusqu'ici. « Attends ! » C'est elle qui vient de parler ? Bordel, elle n'se contrôle même plus. Elle s'arrête, lui aussi. Elle n'a pas crié, pourtant, mais j'vous ai dis, comparé à dedans, on entendrait une cigarette roulée. Elle a un regard dur, presque froid, simplement parce qu'elle ne sourit pas, et que ses yeux ont oublié comment sourire, eux aussi. Non, elle ne sait pas pourquoi est-ce qu'elle l'a retenu, alors elle se tait, ne dit rien d'autre, reste muette. Elle le regarde, seulement. Se demande si c'est lui. Dis, c'est toi qui a détruit ma vie ? C'est toi qui a détruit la Pandore que j'ai pu être ? Dis, si c'est toi, barre-toi, enfuis-toi. Ou reste. Elle ne comprend pas pourquoi est-ce qu'il pose sur elle un tel regard à chaque fois. Elle aimerait comprendre. Enfin, pas sûre de vouloir vraiment savoir, en fait. Peut-être que c'est lui. Figée, Pandore cligne lentement des yeux, mais il ne bouge pas. Elle voit la fumée s'échapper de ce qu'il tient entre deux doigts, et ça lui donne envie de faire pareil. Sans se gêner alors, elle sort son paquet de clopes et s'en grille une, avant de la coincer avec nonchalance entre les lèvres. Elle ne dit toujours rien. Quoi dire, de toute façon, hein ? Elle est douée pour écrire, pas pour parler. Surtout par pour parler. Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: you and i will never die. it's a dark embrace... + pandore Sam 8 Fév 2014 - 17:44 | |
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Édouard regrettait déjà de s'être aventuré dans ce bar, d'avoir bu ces trois fichus verres. S'il n'avait pas eu la fâcheuse idée de s'apitoyer sur son pauvre petit sort rien de tout cela ne serait arrivé.. Il ne l'aurait pas vu, elle ne l'aurait pas appelé. Et pourtant une part de lui ne pouvait s'empêcher de frétiller, de vouloir jaillir de son corps pour serrer la belle inconnue face à lui. Cette dernière sans le lâcher des yeux alluma une cigarette, et là elle lui rappela encore plus Rose. Cette manie de la tenir dans la bouche, et cette manie de l'allumer aussi, il croyait rêver et ne pouvait pas s'imaginer qu'une personne puisse autant ressembler à la jeune femme avec qui il avait passé la plus grande partie de sa vie. Édouard ne trouvait pas les mots tant il était..surpris ? Certes, ça pouvait être le mot, même si les émotions qui émanaient en lui n'avaient pas de mots ! Il ne savait rien d'elle et pourtant il avait l'impression de toujours l'avoir connu, peut-être qu'il faisait un fantasme par rapport à Rosalie ou peut-être qu'en entre eux il se passait vraiment quelque chose. Édouard quant à lui n'était pas doué pour parler, mais pour jouer. Il pourrait lui écrire une mélodie et lui demander de tenter de retranscrire cette obsession naissante à travers quelques mots, mais maintenant qu'ils étaient là l'un en face de l'autre, il fallait qu'ils se disent leur moindres vérités cachées. Surtout que le pianiste n'était pas dupe, bien qu'il ne veuille jamais croiser le regard de la douce blonde, il avait remarqué cette façon qu'elle avait de le regarder, toujours assez discrètement avec une certaine admiration certes mais qui cachait bien des choses dont lui même n'en savait rien. Jeremiah-Berlioz daigna enfin détourner les yeux, il l'avait trop regardé à son goût, même s'il avait plutôt peur de se noyer dans ces yeux océans. Il jeta son joint loin derrière eux avec mépris qu'on lui reconnaissait que trop bien, puis reposa son regard brun sur elle et l'admira de haut en bas. Rosalie. Il pensa à elle, comme si un éclair lui avait transpercé l'esprit. Édouard dénué de toute habileté passa une main dans ses cheveux et prit enfin la parole. « On a l'air de deux cons plantés là ! » Des mots ridicules, mais ces mots étaient ceux qu'il aurait pu dire à Rosalie, et il voyait déjà la réponse : « Jer tu sais très bien que de nous deux c'toi le con ! » Mais l'inconnue n'allait pas répondre ça, ce n'était pas Rosalie et il fallait qu'il se sorte cette idée destructrice de la tête avant qu'elle ne le consume entièrement. Édouard, rapidement, se rendit compte qu'il avait parlé français, il avait tout oublié même le fait qu'il n'était plus en France mais en Australie, cependant il parlait tout le temps l'anglais et jamais sa langue maternelle alors cette étourdie le mettait dans tous ses états.. Avait-il donc vraiment l'impression de sentir Rosalie auprès de lui ? Il s'empressa d'ajouter, parlant cette fois ci dans un anglais parfait, bien que l'on pouvait reconnaitre cet accent français « Excusez-moi, je veux dire que...merde je ne sais même plus ce que je veux dire ! » Il s'énerva tout seul, serra les dents et les poings pour ne pas craquer. Tous ses muscles se crispèrent, il voulait partir et oublier ce moment, mais ses pieds étaient collés au sol l'empêchant de bouger et de quitter la jolie jeune femme qui l'envoutait.
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